De très belles et explicites illustrations, réalisées par les plus grands illustrateurs des années 60 et 70, au service d’un texte d’une rigueur historique exemplaire. De la première dynastie à la conquête de l’Egypte par Alexandre.
Huriel, 1er août 1914 : Léon Aumoine se marie avec Marguerite, une fille Bigouret. Ils ont vingt ans. Mais la messe est à peine finie que le tocsin résonne au loin. Le lendemain, après une nuit de noces à l’hôtel Terminus, Léon embarque à Montluçon. C’est la guerre. Marie Aumoine voit partir son fils aîné avec courage et résignation. Bientôt, elle le sait, ses trois autres fils suivront. Jean, le bachelier, rejoint le 121e. Raymond, l' »mauvais garçon », fait ses classes dans le 2e contingent. Le plus jeune, Julien, devance l’appel. Ils ont le sentiment patriotique chevillé au cœur, et la conviction que ça ne durera pas. Quinze jours au plus. Sans le savoir, ils partent pour la Grande Guerre, le premier conflit mondial de l’Histoire. En France, le plus long et le plus meurtrier. Hallucinante pour les jeunes Européens du début du XXe siècle, cette guerre ne le sera pas moins pour ceux d’aujourd’hui, évoquée par Pierre Miquel avec une puissance qui fait chavirer l’image d’Épinal dans un cauchemar presque à vif.