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Le testament des dieux, qui seul assure la légitimité du pharaon Ramsès II, demeure introuvable. Sur la piste d’un complot diabolique qui unit des hommes de pouvoir et d’influence, le juge Pazair est déporté dans un bagne. Mû par une volonté inflexible, le petit juge parvient à s’enfuir… De retour à Thèbes, avec l’aide de sa jeune épouse Néféret, médecin réputé, et de ses fidèles amis Kem et Souti, Pazair enfin innocenté poursuit son enquête, avec l’accord tacite du souverain, tandis que meurtres, enlèvements et actes de corruption se multiplient. Mais la fête de régénération approche. Ramsès II devra-t-il abdiquer, mettant ainsi fin à une dynastie millénaire ?
La rêve-party
Proche parente de Mary Poppins et d’Amélie Poulain, fille accidentelle du père Noël et de Claire Hennet, voyante très optimiste, Mary Christmas est une fée.
Une comédie enchantée et endiablée où la verve et l’humour de Françoise Dorin nous offrent la plus vive des satires contemporaines.
Les julottes
À quarante-quatre ans, Marie-Jean, directeur d’un cabaret de travestis et écrivain de contes pour enfants à ses heures, s’habille comme une femme, ressemble à une femme et assume sans réserve ses préférences… Elles l’amusent même beaucoup jusqu’au jour où son coup de foudre pour Julie, une adorable garçonne, vient tout compliquer… La jolie Julie aime les hommes et les femmes ne sont pas du tout sa tasse de thé. Par amour, Marie-Jean saura-t-il enfin renoncer à son éternel féminin ?
De Pierre le Grand à Nicolas II, le roman vrai des souverains de l’ancienne Russie, qui ont bâti le plus vaste pays du monde. L’extraordinaire destin de la famille Romanov, aujourd’hui réhabilitée dans l’histoire officielle, nous est conté par un maître du genre.
La Russie ne cesse de renouer avec son passé impérial. Sans haine ni a priori, le temps des tsars sort de l’oubli organisé, pour être reconsidéré après les mensonges et la désinformation imposés par la Révolution, puis la guerre civile et la dictature.
Avec son talent coutumier, Jean des Cars raconte comment la dynastie des Romanov, qui régna de 1613 à 1917, a construit la Russie impériale et bouleversé l’histoire du monde.
De Pierre le Grand à Nicolas II, en passant notamment par la Grande Catherine et Alexandre II, il dépeint l’histoire et la personnalité de ses souverains, soulignant l’extraordinaire de leurs destins où la grandeur côtoie presque toujours la tragédie.
Trente milliards de rats grouillent sous nos pieds, dans le monde d’en bas. Autant de tueurs, porteurs de peste et de mort, que le féroce Alcibiade, numéro deux de l’Empire, rêve de déchaîner contre l’espèce humaine… Face aux complots de ce courtisan ambitieux, le vieux Jupiter, empereur des rats, dispose d’un atout : Coriolan, l’héritier issu d’une rate de laboratoire et capable de dialoguer avec les hommes. A la mort – mystérieuse – de Jupiter, le jeune prince entreprend d’accomplir sa mission de paix, mais le connétable Alcibiade ne désarme pas. Commence alors, au plus profond des égouts et des galeries souterraines, un duel impitoyable pour lequel Alcibiade semble disposer de toutes les armes ; il n’a oublié qu’un détail : Coriolan n’est plus tout à fait un rat… Terreur, suspense, aventure, anticipation… Le romancier de La Nuit des enfants rois et de La Guerre des cerveaux poursuit ici une fresque prodigieuse, d’une imagination époustouflante… et d’un réalisme à donner le frisson. Les rats de Lenteric, c’est Shakespeare underground. Branle-bas d’armées, luttes de pouvoir, princes rampants, en tenue d’apparat, forcément, rongeant leur frein… Ça grouille sérieux sous Montsouris ! Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Archange
Par l’auteur de FATHERLAND et ENIGMA
Archange raconte quatre jours de la vie de Fluke Kelso, ancien professeur d’histoire à Oxford, venu assister à Moscou à une conférence sur les archives soviétiques récemment ouvertes. Une nuit, Kelso reçoit à son hôtel la visite d’un ancien officier du NKVD, ancien garde du corps de Beria, chef de la police secrète. L’homme prétend avoir été dans la datcha de Staline la nuit où celui-ci eut son attaque fatale, et avoir aidé Beria à subtiliser les documents secrets du dictateur, en particulier un carnet. Kelso décide de consacrer sa dernière matinée à Moscou à vérifier les dires de cet homme. Mais ce qui débute comme une simple enquête à la bibliothèque Lénine se transforme très vite en une chasse à l’homme meurtrière jusqu’à Archangelsk au nord de la Russie, jusqu’aux vastes forêts au bord de la mer Blanche, où l’ultime, terrible secret de Joseph Staline est resté caché depuis près d’un demi-siècle.
Enigma
Février 1943. Lorsque Tom Jericho, jeune mathématicien de talent, revient à Cambridge pour se remettre d’une immense fatigue nerveuse et d’une déception amoureuse, il pense que la guerre est terminée. Jericho a travaillé à Bletchley Park, l’installation la plus secrète de Grande-Bretagne où des centaines de mathématiciens travaillent jour et nuit à décrypter les codes d’Enigma, le système nerveux du IIIe Reich. Tom Jericho, le plus doué de tous, a déjà décrypté Shark, le code des U-Boote allemands, et a pu détourner ainsi le cours de la guerre. Mais soudain, au mois de mars, le code Enigma change. Et un convoi d’un million de tonnes de matériel allié, en route depuis New York, se dirige vers le désastre. Alors Jericho retourne à Bletchley pour y décrypter le nouveau code. Mais à l’insu des autorités, il doit aussi dénouer une énigme personnelle : Claire, la femme qu’il aime, a disparu, et quelque part dans Bletchley se trouve un espion masqué… Avec un sens exceptionnel de la mise en scène, Robert Harris fait évoluer dans une atmosphère typiquement britannique des personnages dignes de ceux de Hitchcock. L’amour, la trahison et les mathématiques sont au coeur même de ce saisissant thriller dont l’auteur se range d’emblée aux côtés de John Le Carré et Ken Follett.
Scène de la vie quotidienne à l’Elysée
Arrivé à l’Elysée comme conseiller pour les médias alors que rien ne le destinait à entrer dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, Camille Pascal devient très vite « l’autre plume » du Président de la République. Cette fonction un peu particulière et la faveur dont elle l’auréole va faire de lui le témoin privilégié de la fin d’un mandat qui occupe d’ores et déjà une place à part dans l’histoire de la Ve République. Très vite il s’attache à la figure de ce Président hors norme qu’il décide de servir jusqu’au bout alors même que la défaite paraît inéluctable. Dans ce livre Camille Pascal a voulu décrire sa vie sous les lambris dorés du Palais de l’Elysée à l’abri des hauts murs de la rue du Faubourg Saint-Honoré. Il regarde, il observe, brosse quelques portraits d’après nature et saisit sur le vif, comme au crayon, ces scènes d’une vie quotidienne rarement révélées aux yeux du grand public et au cours desquelles se jouent, tout à la fois, l’éternelle comédie du pouvoir et l’Histoire. Ainsi le lecteur pourra t-il pénétrer dans les salons les plus secrets du Palais, suivre avec l’auteur les longs couloirs d’une maison où l’on glisse plus que l’on ne marche et apprendre à connaître ces acteurs qui, dans l’ombre, participent à façonner son destin.
La tribu perdu – 2 – Imagine la terre
Finira-t-elle un jour, l’épopée millénaire des Manassés, cette étrange tribu juive oubliée dans la jungle birmane au pied de l’Himalaya ? Dans leurs royaumes éphémères de Babylonie ou de Perse, de Chine ou d’Afghanistan, jamais ils n’ont oublié leur dieu d’Israël. Mais le jour vint où ils perdirent la mémoire de leurs origines. Leur passé fabuleux resurgit peu à peu, grâce à des prédicateurs anglais rencontrés au bout de leur exil. Trois mille ans de tribulations, de persécutions, de victoires et de sang, l’histoire somptueuse et cruelle d’une poignée d’hommes épris de justice et de liberté, hantés par le retour vers la Terre promise. En romancier passionné par cette énigme, Jacques Lanzmann refait le chemin de leur exode et reconstitue l’aventure saisissante de ce peuple légendaire.
Les demoiselles de Provence
La Provence du XIIIe siècle, pays de troubadours, est une terre très disputée. Mais à force de courage et de ténacité, Raimon Bérenger V en a fait un comté souverain. Son épouse, la séduisante Béatrice de Savoie, lui a donné quatre filles: Marguerite, Eléonore, Sancie et Béatrice, bercées par le chant des cigales. Leur beauté, leur éducation et leur vertu vont assurer à ces demoiselles les plus hautes destinées: par alliances, elle vont régner sur quatre des royaumes les plus convoités d’Europe. Malgré les ors et les fastes des cours royales elles vivront au rythme des guerres et des croisades qui ont déchiré leur temps. Leur destin respectif et leurs secrets les conduiront de la Provence à l’Angleterre en passant par la vallée du Rhin, Aigues-Mortes ou Naples, et même en Orient, de Tunis à la Terre sainte…
Opération Bravo
Un jour vient où il faut dire la vérité et libérer sa conscience. Peu importe s’il s’agit d’une affaire d’État et si l’amour s’en est mêlé. Car l’histoire des transactions secrètes entre Taïwan et la France pour la vente de six frégates contraint à ouvrir tous les placards de la République. Entre 1988 et 1991, l’opération Bravo a confondu l’argent de l’État, des affaires et de la corruption ; elle a impliqué deux des plus grandes sociétés françaises – Elf et Thomson ; elle a concerné l’un des personnages les plus influents de la République, Roland Dumas ; elle a révélé le rôle occulte d’un manieur d’hommes et d’argent, l’énigmatique Alfred Sirven. Tout cela couvert par le mystère du « secret défense ».
Fort Matignon
Lorsque ma fille Ludivine pose cette question à sa maman, vient d’éclater l' » affaire qui fait jaser la France « . Après une » vraie-fausse garde à vue « , le Procureur de Paris m’a fait citer devant le tribunal correctionnel. Cette nuit-là, les deux rapports de police indiquaient qu' » aucune infraction n’ayant été constatée, M. Ambiel était invité à repartir après les vérifications d’usage « . Pourtant, un simple contrôle d’identité dans Paris, avenue des Ternes, allait devenir pour l’AFP une » arrestation dans le bois de Boulogne « . Pourquoi ? Et pourquoi ai-je refait de la politique ? Moi qui depuis quinze ans dirigeais un groupe de production de télévision » Fort Boyard « , » Microcosmos « , » L’Affaire Dreyfus « , » Fa Si La Chanter « furent mon quotidien. Témoignant ici que tout peut arriver à tout moment à chacun d’entre nous en dépit d’une totale innocence, j’essaie de répondre aux » pourquoi « , à tous les » pourquoi « , mais surtout à celui de Ludivine. D. A. Cette » affaire » pourrait-elle servir à déstabiliser le Premier ministre ? Dominique Ambiel est, en avril 2004, conseiller de Jean-Pierre Raffarin, chargé depuis deux ans d’organiser la communication d’un gouvernement confronté à de multiples tensions : guerre en Irak, canicule, retraites, querelles de préséance à la tête de l’Etat. Qui peut mieux que lui nous ouvrir les portes de Matignon et nous faire découvrir la vie qui se déroule au quotidien derrière les murs, un peu mystérieux pour le public, de cette » forteresse » ? Un témoignage sans équivalent sur ce qu’on appellera un jour les » années Raffarin « .
La valse du diable
Cassie Jones est une adorable petite fille d’un an et demi, vive, énergique, la santé personnifiée. Et pourtant ses parents la conduisent régulièrement, nuit après nuit, aux urgences de l’hôpital, en proie à des symptômes qu’aucun médecin ne parvient à expliquer. Les parents de l’enfant semblent sympathiques et profondément concernés. L’infirmière paraît un modèle de conscience professionnelle et adore la petite. Mais lorsque Alex Delaware, psychologue spécialisé dans les troubles psychologiques de la petite enfance, est appelé à étudier le cas, son instinct lui souffle que l’en d’entre eux est un monstre qui rend Cathy malade volontairement. Bientôt l’un des médecins est assassiné et le souvenir d’une autre mort étrange refait surface. Alex et son ami le détective Milo Sturgis commencent à se demander s’il n’y aurait pas un lien entre ces meurtres mystérieux et les problèmes de la petite fille. Après tout, le grand-père n’est-il pas le directeur de l’hôpital, et connu pour ses manœuvres tortueuses ?
Le noeud gordien
Humaniste, homme de réflexion et homme d’action, Georges Pompidou a écrit Le Noeud gordien après les événement de Mai 1968. Dans cet ouvrage, le lecteur trouvera avant tout de quoi nourrir ses interrogations actuelles sur l’évolution des idées et de la société. La notion de dialogue, le destin du marxisme, les problèmes économiques et sociaux, ceux de l’Université forment la trame de cet essai politique dans lequel on retrouve la Corce, mêlée d’une lucidité parfois brutale, de l’homme qui devait être amené à exercer les plus hautes fonctions. Bien plus que d’un testament politique, il s’agit d’une remise en question de l’Homme dans le monde moderne. Le Noeud gordien est un message d’authenticité : » La République doit être celle des « politiques » au sens vrai du terme, de ceux pour qui les problèmes humains l’emportent sur tous les autres. » Comme l’indique Georges Pompidou lui-même dans sa préface: » Ceux qui me liront trouveront à l’état brut et sans aucune adjonction ultérieure divers éléments de ma pensée, telle qu’elle cherchait à se définir au moment où le destin allait me précipiter dans l’action et les responsabilités. «
La grande parade
La Grande Parade, ouvrage décapant et livre d’humeur, met en cause l’incapacité du socialisme, en raison de sa haine du progrès, à tirer les leçons de son histoire. Jean-François Revel s’étonne de constater que l’effondrement du régime soviétique sous le poids de ses contradictions internes n’a suscité, au sein de la gauche internationale, aucune réflexion critique sur la validité de la doctrine socialiste. Bien au contraire, les véritables raisons de cet effondrement ont été occultées, tandis que restait taboue la comparaison entre les grandes idéologies totalitaires du XXe siècle – le nazisme et le communisme – malgré l’identité de leurs méthodes, de leurs crimes et de leurs objectifs. L’auteur explique les raisons de cet aveuglement et dénonce le mensonge historique qu’il engendre, cultivé aux seules fins de nier le naufrage des illusions de la théorie au mépris de la vérité des faits. C’est finalement cette tendance totalitaire de toute idéologie qui est critiquée car elle s’oppose à l’aspiration des hommes à la liberté. –Paul Klein
Lovée dans l’exquis manoir tourangeau dont Louis XI lui a fait don, Fiora attend la naissance de son enfant lorsqu’elle apprend une terrible nouvelle : son époux le « Bourguignon rebelle » a été condamné à mort pour avoir refusé de se rallier à la France. Effondrée, Fiora doit pourtant affronter de nouveaux coups du sort. Peu après la naissance de son fils, elle est enlevée et emmenée à Rome où elle est victime d’une odieuse machination ourdie par Sa Sainteté Sixte IV. Elle parviendra pourtant à quitter la ville sainte pour la Florence des Médicis.
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun…
Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille… Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Guy Roux – Entre nous, Mémoires
Tous les Français connaissent le personnage de Guy Roux, l’entraîneur le plus célèbre et le plus populaire de notre pays. Mais qui est cet homme de 68 ans qui a voué durant près de quarante ans sa vie au football et à l’AJ Auxerre, l’unique club où il ait exercé? De ce club de patronage jouant en division d’honneur, il a fait à force d’idées, de travail et d’ambition une PME connue de tous qui a gagné quatre finales de coupe de France, disputé plus de cent matchs de coupe d’Europe et constitué une pépinière de grands joueurs. Dans ses Mémoires, pour la première fois, Guy Roux se livre et raconte son parcours, ses souffrances, ses revanches, ses joies simples, ses rapports avec le pouvoir, la politique et l’argent qui lui a manqué si longtemps. Les lecteurs vont découvrir un personnage surprenant, à la fois naïf et habile, généreux et économe, sensible et dur au mal, jouant de son image tout en conservant des principes et l’intégrité d’un instituteur à l’ancienne.
L’impératrice des adieux
Le destin de Charlotte de Belgique commence comme un conte de fées : fille de Léopold Ier, petite-fille de Louis-Philippe, elle épouse par amour l’archiduc Maximilien d’Autriche en 1857. Quelques années plus tard, le couple princier devient empereur et impératrice du tout nouvel Empire mexicain. Accueillis triomphalement, Charlotte et Maximilien pourraient réussir dans ce pays immense et mystérieux. Mais l’aventure tourne à la catastrophe. Pour sauver l’homme qu’elle aime, Charlotte revient en hâte plaider sa cause auprès du pape, quand soudain, elle est prise d’un accès de folie en pleine audience. Comment alors, un demi-siècle durant, vécut-elle cloîtrée et inaccessible pour cause de démence ? Que devint son immense fortune étrangement disparue ? Fut-elle réellement empoisonnée ?
La marquise des ombres
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. Marie-Madeleine rêve sa vie future et s’imagine grande dame, riche, fêtée, et, par-dessus tout aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier et ne comblera pas ses désirs. Ses deux passions profondes vont alors très vite trouver à s’incarner en deux hommes qui seront mêlés à toute sa vie : l’argent, en Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d’affaires, et l’amour, en Jean-Baptiste de Sainte Croix, aventurier et alchimiste. Dès lors, le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et encore plus ceux de son amant, se lançant dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d’être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver des apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l’enchaînement infernal qui la mènera jusqu’au crime. Autour d’une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d’animer.
Les menottes et le radiateur
Vous dînez chez des amis. La conversation roule sur la passion. On raconte une histoire : amour fou, menottes et radiateur… L’imagination de chacun s’enflamme. Le plus torride reste à venir. Choderlos de Laclos et Vivant Denon hantent ce jeu littéraire, aussi moderne que malicieux. Un clin d’œil plein de légèreté et d’humour.
Éternelle passionnée, Juliette Benzoni aimait les héroïnes à son image.
Richesse, fortune, beauté, toutes les fées se sont penchées sur le berceau d’Hortense. Mais dans le Paris incertain et troublé de Charles X, la fin tragique et scandaleuse de ses parents met à mal les espoirs de la jeune fille. Ayant surpris sa femme en galante compagnie, son père, le banquier Granier de Berny, l’aurait tuée, avant de se donner la mort. Un mystère loin d’être éclairci lorsque Hortense quitte la capitale pour l’Auvergne où l’attend son oncle, le sombre marquis de Lauzargues. En chemin surgit, précédé d’une bande de loups, un grand diable aux yeux bleus, Jean de la nuit…Des forêts d’Auvergne aux fêtes du Palais-Royal, Hortense de Lauzargues défie la fatalité pour se forger un destin d’amour et de liberté. Découvrira-t-elle un jour la vérité sur la mort de ses parents ? Dans sa vie, elle croisera l’amour, la jalousie, la ruine et la rédemption et même la grand-tante d’Aldo Morosini…Une grande saga historique dans la France politiquement trouble du XIXe siècle.
La fabrique des illusions
Molly Howe est une jeune fille sublime, admirée, gâtée par la vie et adulée par ses parents, jusqu’au jour où le secret qu’elle dissimulait est exposé au grand jour, sa réputation démolie et sa présence désormais indésirable dans la petite ville de son enfance. Elle s’enfuit alors à Berkeley où elle trouve réconfort dans les bras d’un jeune étudiant en art, John Wheelwright. Il est immédiatement fou d’elle, et consumé d’amour et de fascination. Jusqu’à ce qu’elle disparaisse de nouveau. Dix ans plus tard, John est entraîné dans une aventure aussi risquée qu’exaltante par le visionnaire et excentrique gourou de la publicité, Mal Osbourne. Son idée menace le concept même de publicité et la grande machine à slogans américaine. John ne savait pas dans quoi il s’engageait en suivant Osbourne, mais surtout il n’aurait jamais imaginé que dans son orbite graviterait la femme qui l’a laissé dévasté des années plus tôt.
Carnets secrets de la présidentielle
La France vient de connaître un séisme. Choqués, les Français ne l’analysent pas encore. Michèle Cotta a toujours tenu un journal, sorte d’éditorial intime : elle y a noté confidences, révélations, déclarations des principaux acteurs de notre vie politique. Confidences de Jospin, de Chirac, de leurs entourages sur les tensions de la cohabitation, analyses de Chevènement, de Bayrou sur les échéances électorales, états d’âme de Noël Mamère, Robert Hue, visions de Laurent Fabius, D.S.K. Mais aussi petits secrets de Jean-Marie Le Pen… Michèle Cotta a tout noté dans ses carnets secrets. Un témoignage unique pour comprendre ou tenter de comprendre les bouleversements que connaît la France aujourd’hui.
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
L’enfant Lazare
Elizabeth Chase, une brillante neurologue américaine, mène des expériences inédites sur le coma profond. Pour de nombreuses familles meurtries elle représente l’ultime recours. Cambridge, Angleterre – une journée radieuse. La petite Frankie et son frère Ben sont sur le chemin de l’école. Un instant d’inattention, un cri… Renversée par un autobus, Frankie sombre dans le coma.
Profondément traumatisé, Ben voit maintenant ses nuits hantées par la présence de sa soeur captive d’un monde mystérieux. Leurs parents, Jack et Alison Heywood, décident de lutter ensemble pour ramener leur fille à la vie. Leur seul espoir : Elisabeth Chase. En dépit de menaces de fermeture qui pèsent sur sa clinique, elle décide de tout tenter, même l’inconnu, pour libérer Frankie.
Mais pour sauver leur fille, les Heywood doivent-ils prendre le risque de perdre aussi Ben?
Le mal français
Le Mal français est un essai politique et sociologique d’Alain Peyrefitte publié à la fin de l’année 1976. Peyrefitte se demande dans l’introduction « pourquoi ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance ? ». L’auteur s’insurge contre plusieurs maux français qui forment une sorte de maladie, un « Mal » français : les règles tatillonnes de l’administration, l’excès de bureaucratie, la centralisation, le manque de confiance des entrepreneurs, un État trop dirigiste, etc. Il souhaite de profondes réformes administratives, politiques et sociales, en fustigeant la « société bloquée » française et le pessimisme ambiant. Ce livre connaît un très grand succès de librairie, avec un million d’exemplaires vendus.
Ce livre présente une sélection des chroniques que Natacha Polony a publiées dans Le Figaro au fil des dernières années. Y sont traités les grandes questions qui ont fait l’actualité et les principaux débats qui ont marqué cette période : la crise économique, la politique, les questions de société… Une relecture des moments forts de notre histoire récente, vue et analysée avec la pertinence d’une essayiste de renom qui refuse le politiquement correct.
Suite Romanesque « les semailles et les moissons » – Tome 5 – Paris, 1938. Elisabeth tient un petit magasin de disques, rue Marbeuf. Libre, solitaire, secrète, elle est décidée à défendre sa tranquillité coûte que coûte. Mais son caractère n’est-il pas un défi au destin ? Elle est entraînée dans d’orageuses aventures, auxquelles va bientôt se mêler le grondement de la guerre. A travers ces épreuves, Elisabeth s’efforce en vain de découvrir sa voie. C’est au moment où elle croit tout perdu qu’une rencontre décisive se produit, celle d’un homme qui lui rendra confiance en elle-même et en l’avenir.
Suite Romanesque « les semailles et les moissons » – Tome 2 – Si l’on avait dit à Amélie, au temps où elle s’appelait encore Mlle Aubernat, qu’elle tiendrait bientôt un café rue de Montreuil, à Paris, elle aurait poussé les hauts cris, un café étant à ses yeux un lieu de perdition. Mais elle se marie avec Pierre Mazalaigue, quitte leur bourg natal de La Chapelle-au-Bois pour la capitale et, là, se laisse convaincre que le meilleur moyen de gagner leur pain est de devenir les patrons du Cycliste couronné. Puis la guerre éclate. Amélie se retrouve seule, en cette année 1915, pour diriger les destinées du Cycliste. Elle se met à l’ouvrage avec vaillance, et s’habitue, peu à peu, aux clients, même aux terribles « blanchecailles » du lavoir voisin. A vrai dire, elle ne vit plus que dans l’attente des nouvelles de son mari. Chaque réunion rend plus cruelle la séparation suivante, avivée par l’angoisse qui est le lot de « ceux de l’arrière ». C’est sur le retour de Pierre, grièvement blessé en 1916, que s’achève ce volume, le second de la série Les Semailles et les Moissons, où Henri Troyat peint avec un singulier bonheur l’existence quotidienne d’une famille modeste aux heures cruciales de la Grande Guerre.
Quinn Blackwood parcourt les splendeurs de son domaine. Il fuit : hanté depuis sa naissance par un double maléfique, il cherche à échapper à cet esprit. En vain. Lorsque Quinn se voit transformé en vampire, héritier d’une immortalité qu’il n’a jamais souhaitée et coupé de tout ce qui faisait sa vie, il s’aperçoit que son double est devenu encore plus sanguinaire et terrifiant. Le récit nous conduit du domaine Blackwood à La Nouvelle-Orléans, de la Grèce antique à la Naples du dix-neuvième siècle. Dans les pas de Quinn, nous suivons la trace du légendaire vampire Lestai, qui, espère-t-il, l’aidera peut-être à échapper au spectre qui l’entraîne inexorablement vers les marais démoniaques et leurs abominables secrets. Plus qu’une histoire de vampires et de sorcières, ce roman est construit sur une intrigue puissante, entre liens du sang et liens sanglants, fantasmes et fantômes.
La maison dont le chien est fou
En 1902… Le métropolitain fait son petit bonhomme de chemin entre Vincennes et Maillot et dix mille Français ont le téléphone. C’est le temps des demoiselles des PTT que l’on imagine jolies, jolies… A la Préfecture de Paris, dans le service de Bertillon, le célèbre inventeur de la police scientifique, une demoiselle dactylographe prénommée Violette découvre dans un dossier » En attente » des photographies de l’appartement qu’elle loue. En le feuilletant, elle apprend que son propriétaire, un jeune peintre séduisant et ténébreux qui vit seul avec son chien au comportement des plus étranges, est accusé d’un crime… Peut-être, mais accusé injustement ! Ca Violette le sait, Violette le sent…
Le tyran de Syracuse
Voici l’histoire d’un homme de la plus humble origine qui, au Ve siècle avant J.-C., quand la Sicile était grecque, devint le seigneur de cette île et d’une grande partie de l’Italie, gagna d’innombrables batailles, repoussa l’invincible Hannibal, imagina des machines de guerre inouïes et fit de Syracuse la cité la plus puissante de la Méditerranée. Un homme politique, un stratège et un souverain absolu qui distribua les terres aux pauvres. Un artiste, un poète et un dramaturge, qui sut attirer Platon et les plus grands esprits de son temps. Un monarque passionné qui épousa deux femmes le même jour et mourut en prononçant le nom de son premier amour. Son nom ? Denys l’Ancien, dit le tyran de Syracuse. Monstre ou génie, sa vie est un roman…
Plus belle sera la vie
Au XIXe siècle, François Blanc, veuf prodigieusement enrichi par les jeux de hasard, remarque une toute jeune fille qui vient de rejoindre sa maison comme lingère : Marie, fille d’un cordonnier, est vive, intelligente, jolie…En vrai Pygmalion, François décide de l’envoyer étudier les manières du monde à Paris. En 1852, il épouse enfin Marie dont le charme, la ténacité et l’esprit serviront son incroyable réussite. Entre Bad Homburg, Paris et Monte-Carlo, le couple mène une vie éblouissante, lançant à Monaco, à la demande du prince Charles III Grimaldi, la formidable aventure de la Société des bains de mer… Le destin exceptionnel d’une jeune fille pauvre qui tiendra entre ses mains les rênes d’un empire financier.
Le guerre des Bush
À Hollywood, les films d’action sont simples : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. À Washington, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est un peu la même chose… La « guerre contre le Mal » est à nos portes et les pays occidentaux jouent la valse-hésitation entre hégémonie américaine et paix à préserver. Or, évidemment, la réalité géopolitique est un peu plus complexe qu’un scénario de série B… C’est ce que nous prouve une fois de plus l’enquête d’Éric Laurent, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient. Laurent s’est intéressé de près aux affaires de la famille Bush dont les affaires l’ont menés du côté de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la famille Ben Laden, bien avant que celle-ci ne devienne l’ennemi à abattre dans la tête du petit dernier devenu président des États-Unis.
L’exotique est quotidien
De 1948 à 1950, Georges Condominas a vécu à Sar Luk chez les Mnong Gar, population proto-indochinoise. Pour élucider de l’intérieur cette vie des hommes de la forêt dans les montagnes du Centre-Vietnam, il s’est tout naturellement intégré à un milieu où, d’une certaine manière, il s’est retrouvé. Vivant seul, il parle bientôt couramment la langue des Mnong Gar et effectue toutes ses enquêtes sans interprète ; ce qui lui paraissait encore exotique prend vite la saveur du quotidien, le soumettant au rythme des saisons, le liant à cette population vietnamienne dont il partage les joies et les peines. Le désir de s’intégrer à une culture à l’opposé de celle dans laquelle il fut élevé, l’auteur croit en trouver, au moins en partie, l’origine dans sa nature propre, sa qualité d’Eurasien. « Comment peut-on être métis ? Enfant des quatre vents, qui suis-je ? » Telles sont quelques-unes des questions auxquelles, par-delà une description minutieuse d’une société vietnamienne inconnue, l’ethnologue Georges Condominas essaie de répondre.
Vu à la radio
« Le président de la République est ‘sympa’ ; c’est ce que tout le monde dit. Avant c’était les routiers qui étaient sympas… C’est vous dire si on progresse. » · « Pour Mardi gras, j’ai acheté un masque de Lionel Jospin… Ils en font des souriants, mais pour le 1er avril seulement ! » · « La Journée de la femme, le 8 mars, ça arrive trop tard dans l’année ; moi, je trouve que ça devrait être tous les 29 février. »
Rudik – L’autre Noureev
Qui va réellement mener la danse? De retour de sa première visite en Russie depuis son célèbre saut vers la liberté, le danseur étoile Rudolf Noureev, très déprimé, consulte Tristan Feller, psychanalyste du Tout-Paris ; le thérapeute est rapidement déstabilisé par la personnalité hors du commun de « Rudik », qui impose un cours peu orthodoxe à la cure : plongée dans l’histoire d’une légende vivante mais aussi affrontement entre les deux hommes durant lequel se déploient jeux de pouvoir et de fascination.
La mandarine
Séverine, petite-fille de Mémé Boul, a dû épouser trop tôt son cousin Georges, venu aider à diriger le respectable hôtel Boulard, au lieu d’attendre de rencontrer « l’homme de sa vie ». Précipitation fâcheuse puisqu’un beau jour elle le croise dans la rue qui mène à l’hôtel. Heureusement, l’homme rêvé (encore qu’un peu chauve pour son âge) est un client du « Boulard » et, mieux encore, un ami de son frère Laurent et de sa sœur Baba. Femme d’appétit sur tous les plans ? sensuel et culinaire ? la rousse Séverine dresse ses batteries pour conquérir Toni duc de Barbarillo. Lequel, homme de volupté, répond à son manège. Au moment où elle croit triompher, coup de théâtre : Toni déclare épouser Baba. « Pour cause ». Séverine réagit en tigresse privée de son festin. Toni, Baba et Laurent partent pour l’Espagne, tandis que Mémé Boul reste avec Séverine et son chagrin. Il faut pourtant que le clan Boulard retrouve son unité : ce sera l’œuvre de Mémé Boul, reine de l’hôtel et impératrice du bon sens. Car l’équilibre et la joie de vivre jouent un rôle très important dans cette histoire à la morale des plus gaies.
Plus encore !
Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
Les cygnes sauvages
Une fille. Une mère. Une grand-mère. Les mémoires d’une famille chinoise de l’Empire Céleste à Tiananmen. La grand-mère de Jung Chang naît en 1909, au coeur de la Chine féodale. Son père la donne comme concubine à un général de passage contre un peu d’argent et de pouvoir. Au bout de dix ans, la jeune femme s’enfuit avec sa petite fille. Elles sont recueillies par un médecin, qui fait de l’une son épouse et de l’autre son enfant. La mère de Jung Chang s’engage très tôt dans les rangs communistes. Après avoir travaillé dans la clandestinité, elle tombe amoureuse d’un intellectuel. Le couple adhère de toutes ses forces au parti et, après la victoire de Mao, prend place parmi les dignitaires du nouveau régime. Petite fille modèle du maoïsme, Jung Chang, l’auteur, commence une vie étonnante de garde rouge. A l’occasion de la Révolution culturelle, la famille de Jung Chang est brusquement emportée par la folie des purges collectives. Ses parents sont dénoncés et subissent les horreurs de l’épuration : tortures, camps de rééducation, travail forcé. Par désespoir, son père sombre dans la folie.
Ne cherchez pas, vous ne trouverez pas une héroïne de Juliette Benzoni qui n’ait un destin hors du commun… Sylvie de Valaine, une adorable petite fille de quatre ans que François de Vendôme, âgé de dix ans, découvre un soir de juin 1626, errant dans la forêt d’Anet, pieds nus, vêtue d’une chemise ensanglantée, ne sera pas l’exception qui confirme la règle. Elle vient d’échapper, par miracle, aux hommes de main de Richelieu qui ont assassiné toute sa famille… Élevée par les Vendôme, Sylvie devient, à quinze ans, fille d’honneur de la reine qui ne cesse de comploter contre Louis XIII et Richelieu et se trouve entraînée dans de bien dangereuses aventures. Heureusement, François, dont elle est follement éprise mais qui la considère comme une petite fille, est là pour veiller sur elle…
Autobiographie d’une courgette
Un nom de cucurbitacée en guise de sobriquet, ça n’est pas banal ! La vie même d’Icare – alias Courgette -, neuf ans, n’a rien d’ordinaire: son père est parti faire le tour du monde « avec une poule »; sa mère n’a d’yeux que pour la télévision, d’intérêt que pour les canettes de bière et d’énergie que pour les raclées qu’elle inflige à son fils. Mais Courgette surmonte ces malheurs sans se plaindre… Jusqu’au jour ou, découvrant un revolver, il tue accidentellement sa mère. Le voici placé en foyer. Une tragédie ? Et si, au contraire, ce drame était la condition de rencontres et d’initiations – à l’amitié, à l’amour et au bonheur, tout simplement ? A travers le regard optimiste de son jeune héros, Gilles Paris restitue le monde de l’enfance dans un récit aussi drôle que poignant.
Les egoïstes
Une petite station balnéaire en Californie pendant un été de canicule. Une maison dont les portes sont toujours ouvertes. Une mère femme-enfant et un fils trop beau et trop insolent. Tous les deux surfent sur les vagues de la séduction et de l’Atlantique. Ils n’aiment personne, ne veulent personne dans leur monde. Ils sont plus égoïstes que les égoïstes. Cet été-là, ils feront le malheur de tous ceux qui les aiment d’un peu trop près. Un thriller psychologique construit comme un mécanisme d’horlogerie.
Voyages en absurdie – Chroniques
Stéphane De Groodt est un adepte du jeu de mots et du calembour, s’inscrivant dans la ligne de Raymond Devos. Dans ses chroniques sur RTL (« A la bonne heure »), il présente un courrier imaginaire des auditeurs, sur un ton burlesques et décalé. Par exemple : « Je m’appelle Martine. J’ai 82 ans et deux caniches, en plus d’avoir Alzheimer et deux caniches. Mais j’ai encore une excellente mémoire pour une femme de 2 ans qui doit s’occuper de 82 caniches. ». Sur Canal + (« Le Supplément »), il narre sa rencontre fictive avec une célébrité (Nicolas Sarkozy, Michel Denisot, Kim Jong-un.), sur un mode surréaliste. Stéphane De Groodt est un acteur et humoriste belge. Il a notamment joué dans la série « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » sur TF1 et a repris au théâtre à Bruxelles le rôle de Patrick Bruel dans « Le Prénom ». Il a présenté une chronique dans « La Matinale » de Canal + puis dans « A la bonne heure » sur RTL et dans « Le Supplément » sur Canal +.
Le destin de Wakefield
La vocation religieuse de Wakefield a été de courte durée. En ce début 1939, il vit à Londres, résolu à se faire un nom dans le théâtre. Il obtient un rôle dans une création, en même temps qu’une jeune comédienne, Molly Griffith, dont il tombe amoureux. Molly n’est pas insensible au charme de Wakefield. La pièce est un grand succès, Broadway l’achète et toute la troupe s’embarque pour les États-Unis. Mais la guerre éclate. Wakefield emmène Molly à Jalna pour la présenter à sa famille. Renny, troublé par certaines ressemblances, découvre que ce mariage est impossible, au grand désespoir de Wakefield qui songe au suicide. Mais la vie est la plus forte et le drame de Dunkerque le mûrit définitivement.