Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…
Ayla et Jondalar, son compagnon, poursuivent leur traversée des steppes immenses du continent européen. La femme aux cheveux d’or et le géant blond suscitent le trouble et l’effroi sur leur passage. Les peuples rudes qu’ils rencontrent vivent de la chasse et de la cueillette, mais n’ont jamais vu d’animaux domestiques. Or, ce couple étrange se déplace à cheval, en compagnie d’un loup apprivoisé. D’où tient-il donc ses pouvoirs ? En quête d’un lieu qui deviendrait le foyer de leur union, Ayla et Jondalar affrontent les mille périls qui menaçaient nos ancêtres il y a 35 000 ans, entre Lascaux et Néanderthal, et nous font assister à l’éveil de la pensée humaine.
INSURRECTION – 1286. L’Écosse vit le pire hiver de son histoire. Certains pensent même que le jour du Jugement dernier est arrivé… Le roi Alexandre III est assassiné et laisse le trône d’Écosse sans héritier. Aussitôt, deux familles de la noblesse écossaise rivalisent pour sa succession, et mènent le pays au bord de la guerre fratricide. Ce que ces prétendants au trône ignorent, c’est qu’un troisième homme se prépare dans l’ombre …
RENEGAT – Et si son seul espoir, pour vaincre l’ennemi, était de lui jurer allégeance ?
Édouard Ier, roi d’Angleterre est prêt à tout pour unir les îles Britanniques sous une seule et même couronne. Cette campagne, inspirée de la prophétie de Merlin, est d’ores et déjà engagée avec la soumission du pays de Galles. Désormais, le roi doit mettre la main sur la relique sacrée de saint Malachie, symbole de la nation irlandaise, afin de parachever son implacable dessein. Un seul homme peut contrarier ses plans …
AVENENEMENT – Après des années de lutte acharnée, Robert Bruce a réussi à se faire proclamer roi d’écosse. Mais Édouard Ier, roi d’Angleterre, n’entend pas se laisser ainsi dépouiller, et fait déjà marche vers le nord pour reprendre le royaume.Sentant sa fin approcher, il a fait promettre à son fils Édouard II de poursuivre le combat. Pendant ce temps, dans l’entourage même du rebelle écossais, les dissensions s’élèvent. …
« Quand je revois mon enfance, le seul fait d’avoir survécu m’étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable: l’enfance heureuse vaut rarement qu’on s’y arrête. Pire que l’enfance misérable ordinaire est l’enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l’enfance misérable en Irlande catholique. » C’est ce que décrit Frank McCourt dans ce récit autobiographique. Le père, Malachy, est un charmeur irresponsable. Quand, par chance, il trouve du travail, il va boire son salaire dans les pubs et rentre la nuit en braillant des chants patriotiques. Angela, la mère, ravale sa fierté pour mendier. Frankie, l’aîné de la fratrie, surveille les petits, fait les quatre cents coups avec ses copains. Et, surtout, observe le monde des adultes. La magie de Frank McCourt est d’avoir retrouvé son regard d’enfant, pour faire revivre le plus misérable des passés sans aucune amertume.
La piste des Templiers
1799 : Ethan Gage a suivi Napoléon dans sa campagne d’Égypte avant de gagner Jérusalem pour se mettre en quête d’un manuscrit trouvé par les Templiers lors des croisades. 1801 : de retour en France, après avoir joué les messagers lors de la bataille de Marengo, il rencontre, au domaine de Mortefontaine, dans l’Oise, propriété de Joseph Bonaparte, un historien norvégien, Magnus Bloodhamme. Ce dernier lui fait part d’une étrange découverte. Il a reconstitué l’itinéraire des Templiers qui, en 1307, ont fui la France et les persécutions de Philippe le Bel pour se réfugier dans une abbaye cistercienne sur l’île de Gotland, en Scandinavie. Et ses recherches laissent à penser que ceux-ci, guidés par d’anciennes cartes vikings, auraient traversé l’Atlantique cent cinquante ans avant Christophe Colomb, pour mettre à l’abri un incroyable secret. Missionnés par Napoléon et Talleyrand afin d’asseoir auprès du président Jefferson l’alliance franco-américaine et de préparer la vente de la Louisiane, Ethan et Magnus traversent l’Atlantique et se retrouvent bientôt dans les territoires encore sauvages de l’Amérique, à la recherche d’une éventuelle présence templière. Ce qu’ils trouveront dépassera toutes leurs espérances. William Dietrich s’inspire ici de faits réels et d’énigmes historiques restées sans explication, comme la pierre runique de Kensington, dans le Minnesota, pour nous offrir un nouveau thriller d’une redoutable efficacité.
Au lycée, Jérôme aime Ava sans oser se déclarer. Si bien que celle qui n’attendait qu’un geste finit par se lasser et disparaître. Pris de regrets, Jérôme lui écrit une lettre enflammée à laquelle elle ne répond pas… Trente ans plus tard, Ava contacte Jérôme via Facebook. Fou de joie, il pense avoir enfin retrouvé la femme de sa vie. Sauf qu’Ava est mariée…
Voici enfin un roman plaidoyer pour la cause des amants. Si l’on plaint souvent les maîtresses bafouées par des hommes qui leur font croire qu’ils vont quitter leur « légitime », on s’intéresse peu à la souffrance des hommes épris de femmes mariées. Et l’on apprend que les romantiques ne sont peut-être pas celles qu’on croit et que la condition d’amant est loin d’être qu’une partie de plaisir.
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
On la trouvait plutôt jolie
Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits…
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu’est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l’un d’eux, l’un d’eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l’a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n’est innocent
dans cette affaire. »
Un avion sans elle
Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l’identité de l’unique rescapé d’un crash d’avion, un bébé de trois mois ?
Deux familles, l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert
le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu’à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu’un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?
Le Code Jefferson
Quatre présidents américains ont été tués alors qu’ils occupaient les plus hautes fonctions, Lincoln (1865), Garfield (1881), McKinley (1901), et Kennedy (1963). Quatre assassinats a priori sans rapport aucun, et pourtant…
De retour aux Éats-Unis, à la demande de Stephanie Nelle avec laquelle il a travaillé au sein des services secrets américains, Cotton Malone ne se doute pas qu’il est sur le point de faire l’une des découvertes les plus étonnantes de sa carrière : l’existence d’une société occulte, fondée lors de la Révolution américaine, adoubée par George Washington, et qui, depuis lors, n’a cessé ses mystérieuses activités.
Au coeur du secret, et peut-être de l’assassinat des quatre présidents, deux pages manquantes dans les actes officiels, relatives à une énigmatique séance du Sénat américain en 1793. Pourquoi, en 1835, le président des États-Unis de l’époque a-t-il dissimulé ces fameuses pages dans une place tenue secrète, et dont les coordonnées sont cachées derrière le fameux Code Jefferson, réputé inviolable ?
Lancé dans une course contre la montre, ne pouvant faire confiance à personne, Malone, aidé de Cassioppa Witt, va devoir élucider bon nombre de mystères et d’énigmes afin de déjouer une conspiration dont les ramifications s’étendent au coeur même de l’État Américain.
Arrive un vagabond
C’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg, chargé de deux valises – l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de juger plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Après Féroces et Une femme simple et honnête, Robert Goolrick dépeint, avec Arrive un vagabond, les membres d’une communauté face à une tragédie en marche ; des hommes et des femmes ordinaires, partagés entre la terreur de ce qu’il va advenir de leur fils préféré et la fascination devant les événements qui écriront le souvenir de leurpassage sur terre dans la poussière des siècles.
Mémoires d’un rebouteux breton
Rebouteux en Bretagne pendant plus d’un demi-siècle, il nous livre sa vie fascinante mais a souhaité taire son nom.
A plus de quatre-vingt ans, cet homme hors du commun se penche sur son existence. Né en 1927 dans une famille de rebouteux, il passe son enfance à observer son père soigner les gens. C’est lui qui lui transmettra le don, tandis que sa mère lui enseignera celui de guérir le zona et les brûlures.
Dans la Bretagne des années 1950-1960, la vie des paysans est dure, l’argent est rare. Poussé par son besoin d’aider son prochain et surtout ce monde rural auquel il appartient et qu’il aime tant, il décide de suivre les traces de son père : il veut soulager la douleur, réparer les corps et, avec eux, les âmes. A travers son incroyable témoignage, il nous livre des anecdotes émouvantes, époustouflantes et cocasses, et nous entraîne dans un monde mystérieux, porté par une sagesse ancestrale.
Les dieux voyagent toujours incognito
Imaginez : Un homme vous sauve la vie, en échange de votre engagement de faire tout ce qu’il vous demande… pour votre bien. Le dos au mur, vous acceptez et vous vous retrouvez embarqué dans une incroyable situation où tout semble vous échapper. Vous n’êtes plus le maître de votre vie et pourtant… à bien des égards, elle est plus excitante qu’auparavant ! Mais peu à peu, le doute s’installe en vous : quelles sont les intentions réelles de cet homme qui s’est immiscé dans votre existence ? Qui est-il vraiment? Et qui sont ces personnages énigmatiques dans son entourage? Les découvertes que vous faites n’ont rien pour vous rassurer. Cette histoire, qui nous plonge dans l’atmosphère envoûtante d’un été parisien, ouvre la voie de la plus belle des réflexions sur nous-mêmes: qu’est-ce qui peut nous permettre de dépasser nos inhibitions, nos peurs et nos conditionnements, pour sortir du chemin tout tracé de notre vie lorsque celle-ci ne nous apporte pas pleinement satisfaction ?
Une évidence
Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats…
Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?
Les gardiens du Ponant poursuivent leur quête folle de pays en pays pour retrouver le petit enfant de Garion, enlevé par la mystérieuse Zandramas. Elle l’a emmené à l’Endroit-qui-n’est-plus pour l’égorger devant la pierre maléfique; le Dieu Noir renaîtra alors. Et le Père des dieux sait que tous ses efforts, depuis l’origine des âges, seront anéantis. Quand les Ténèbres viendront, un Grolim pourrait devenir grand-prêtre ; et le roi des Murgos se verrait bien en roi des rois. Le sort de l’univers va se décider pour des millénaires, mais où ? Le ravisseur a plusieurs mois d’avance sur Garion et ses compagnons, et la piste refroidit. Quand le champion du mal perd la partie, les épopées prennent fin. « La Belgariade » s’est terminée, avec la mort de Torak. Oui, mais s’il venait à ressusciter ? A cette question répond « La Mallorée ».
Voici venus les temps ou les peuples respirent. Torak est mort, le Dieu-Dragon, l’enfant des Ténèbres, et la menace cosmique parait conjurée. Tout est calme en tout lieu dans les royaumes du ponant. Pourtant la Prophétie des Ténèbres est bien gravée dans les mémoires. Et le vieux Gorim, dans sa grotte, entend gémir et gronder la terre : une pierre maléfique s’est réveillée à l’autre bout du monde. Le culte de l’OUrs aurait-il encore des adeptes secrets? Ca et là, on complote, on assassine, on repère les enfants marqués par le destin. Déjà la guerre s’allume dans les états de sud. Puis une nuit la Voix parle à Garion.Qu’est-ce que le Sardion, la pierre tombée du ciel dont le nom fait frémir les Hulgos? Où est « l’Endroit qui n’est plus »? Faut-il encore combattre les Ténèbres vaincues? Les Gardiens du Ponant vont reprendre du service.
People or not people
Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l’a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par… démissionner. Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des romans à l’eau de rose, lui conviennent bien mieux. Jusqu’au jour où Will, son oncle gay, bien décidé à la mettre au travail, lui trouve une place dans une boîte de R.P. Terminées, les soirées pantoufles ou dîners tranquilles, entre copines! Place aux sorties branchées avec les VIP, aux nuits arrosées assorties de réveils difficiles. Surtout quand on apprend ce qu’on a fait la veille, comme Beth, dans les gros titres d’un journal people…
Garion monta sur le trône de basalte et plaça l’Orbe sur le pommeau de l’énorme épée. Il y eut un déclic ; la force vive de la pierre fusa dans la garde. La lame se mit à luire et se détacha du mur. Il la rattrapa des deux mains. La foule dans la salle réprima un halètement. Garion sidéré vit l’Orbe jeter une formidable langue de feu bleu. Sans trop savoir pourquoi, il souleva le glaive. « O joie, le roi est revenu, la prophétie s’accomplit ! clama Belgarath. Inclinons-nous devant Belgarion, roi de Riva, suzerain du Ponant ! » Et la prophétie suivit son cours. Au cœur du tumulte, on entendit un bruit métallique, comme si une tombe scellée par la rouille venait de s’ouvrir. Garion en fut glacé. Arraché à des siècles de sommeil, un cri de rage surgit des ténèbres et réclama du sang. Mais ce n’était pas le pire.Torak était de retour, et il tremblait, le dieu défiguré !
Puis le soleil sombra dans les bancs de nuages, le long de l’horizon déchiqueté, et baigna d’une lueur malsaine la sinistre forteresse. Ce fut comme si les murs saignaient, comme si tout le sang versé sur les autels de Torak depuis le commencement des âges éclaboussait d’un coup la cité de la peur. Tous les océans du monde n’auraient pas suffi à la laver. Un cri d’agonie emplit l’espace. Garion épouvanté leva la tête. « C’est la saison de la blessure, dit Belgarath. La saison où jadis l’Orbe a brûlé Torak. Le moment propice aux sacrifices humains. » L’Orbe… L’Orbe était là, aux mains du voleur. Garion regarda ses compagnons. Il fallait récupérer la pierre où palpitait la vie. Le sort des royaumes du Ponant en dépendait. Mais le lendemain matin, verraient-ils le soleil se lever ?
Soudain jaillirent du sol des formes ténébreuses : silhouettes immenses, robes noires, masques d’acier étincelant. Elles surgirent à l’endroit le plus inattendu, entre les rangs mêmes de l’armée. Un jeune chevalier mimbraïque en avisa une à ses côtés et sabra. À l’instant où sa lame traversait l’ombre, il fut frappé par la foudre. Ce’Nedra, la Fiancée de Lumière, crispa la main sur son amulette et ferma les yeux : Aide-nous, Belgarath ! Nous allons être écrasés !
À quoi servait de l’appeler ? Sans doute avait-il atteint la Cité de la Nuit, où Torak s’éveillait au milieu des ruines. L’immense geste s’achevait dans le fracas des armes, et l’enfant de la prophétie n’était pas prêt. La guerre de sept mille ans allait finir par la victoire du Dieu-Dragon des Angaraks !
Lis ça, ordonna implacablement Belgarath. Garion prit le livre et ce fut comme si l’exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles. Salut à toi, Belgarion, lut-il d’une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c’est que tu m’auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d’une mission. Il n’y a pas d’autre issue. Ce que j’annonce dans ces pages est une abomination. L’ultime horreur t’attend à l’Endroit-qui-n’est-plus. Tu t’y rendras pour l’affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m’auras ravi la mienne.
La course bat son plein ; tout l’univers retient son souffle. Zandr’amas est en fuite et possède un moyen sûr d’imposer la domination des forces obscures ; encore lui faut-il échapper à ses poursuivants, les Gardiens du Ponant, régulièrement contrariés par des obstacles imprévus : cette fois, c’est l’empereur de Mallorée qui les fait prisonniers. Or, tout va mal en Mallorée. Urvon, le dernier disciple de Torak, est devenu fou : le Nouveau Dieu des Angaraks, c’est lui, il en est sûr. D’autres misent sur Nahaz, le Démon Majeur, qui, à la tête de ses sombres hordes, met le pays à feu et à sang ; des crânes humains badigeonnés de sang remplacent l’effigie de Torak au fronton des temples. Le temps presse. L’Enfant de Lumière et ses amis doivent coûte que coûte accomplir la Prophétie. Sinon, toutes sortes de gens vont chercher le Sardion et, ce qui triomphera, ce n’est même pas le mal, mais le chaos.
La Dame du Palatin
Naître en Arles et devenir la femme d’un des hommes les plus célèbres de l’Antiquité, c’est la destinée étonnante que va connaître Paulina, fille d’un riche négociant gallo-romain, en épousant Sénèque, écrivain-philosophe, précepteur puis conseiller de l’empereur Néron.
En partant de ce fait historique, Patrick de Carolis dessine le portrait passionnant et attachant d’une femme soumise aux règles de sa condtion sociale, puis entraînée malgré elle dans les intrigues sanglantes de la Rome impériale de Claude, d’Agrippine et de Néron. Pour s’emparer du pouvoir ou pour le conserver, aucun lien du sang n’est respecté, aucun obstacle ne semble infranchissable, aucun assassinat n’est négligé. C’est à la violence et à la cruauté de cet univers que Paulina et Sénèque vont être confrontés.
Patrick de Carolis dépeint, avec érudition et talent, le jeu du pouvoir, l’affrontement des ambitions, des idées, des personnalités. Un tableau saisissant de cette période mouvementée de l’histoire romaine.
A couteaux tirés
« C,
Figure-toi que je serai dans ton secteur d’ici une quinzaine de jours. Un séminaire à Santa Cruz. Je n’ai rien de prévu le 16 octobre, un mardi, et j’aimerais beaucoup t’inviter à dîner. Choisis le restaurant, j’enverrai la facture au gouvernement.
Je t’embrasse,
H »
Henry se rend en Californie et revoit à cette occasion Celia, son ancienne maîtresse. Tous deux ont été agents secrets, à Vienne, et ne se sont pas revus depuis l’attentat terroriste qui a coûté la vie à cent vingt personnes dans un avion, cinq ans plus tôt. Celia a quitté la CIA et a fondé une famille. Malgré les sentiments qu’il éprouve encore, Henry a aujourd’hui une mission à remplir : découvrir ce qu’elle sait sur cette terrible journée où tout a basculé.
Un huis clos époustouflant où un simple dîner de retrouvailles, du moins en apparence, se transforme en habile joute verbale, chacun jonglant entre discussion personnelle et professionnelle, chacun poussant l’autre dans ses retranchements pour sauver sa peau… Une plongée magistrale dans les coulisses de l’espionnage et de l’antiterrorisme.
« Un tour de force splendide. » The Washington Post
« Olen Steinhauer est le digne héritier de John Le Carré. » Daily Mail
Papa was NOT a Rolling Stone
Lili n’est pas d’une nature à baisser les bras. Elle a cette certitude chevillée au corps « qu’il faut dépasser ses malheurs en klaxonnant bien fort, garder ses cheveux au vent et continuer à offrir son beau visage au soleil ». Et pourtant les malheurs, Lili, elle les accumule. Issue d’une famille de juifs d’Afrique du Nord débarqués à la cité des 4000 à la Courneuve, elle est mise au monde sous X, car elle est le fruit de la honte et du déshonneur : un soir de Noël, après un flirt poussé dans une voiture, sa mère tombe enceinte d’un Kabyle qu’elle vient de rencontrer. Le grand-père Moïse, au coeur chaud, pris par le remords de l’abandon, reviendra chercher Lili à l’orphelinat. Mais en arrangeant un mariage avec Daniel, un catholique autoritaire qui voudra bien de sa fille déshonorée il livrera malgré lui sa petite-fille à la violence d’un beau-père destructeur et au déséquilibre psychique d’une mère fragile. Heureusement Lili aura toujours comme refuge le foyer aimant de Margaux et Moïse, ses grands-parents protecteurs. Et puis il y a Lahlou, Magid, Farid, Sosso, Mounhir, Karima et les autres copains de la banlieue, avec qui Lili trouvera les élans d’amitié et de solidarité qui donnent la force de s’en sortir, même quand on est né du mauvais côté du périphérique.
Dans les pas d’Arianne **
Dans Le testament d’Ariane, Anne héritait de sa tante. Désormais, le domaine familial landais lui appartient. Pour le pire, les épreuves qui s’accumulent et la fin de son mariage. Et surtout, pour le meilleur, le soutien de son frère Jérôme et, plus inattendu, de Julien, l’associé de son ex-mari. Alors qu’elle travaille d’arrache-pied pour transformer l’immense bâtisse en maison d’hôtes, la jeune femme trouve la suite du journal intime d’Ariane… dont les révélations pourraient bien briser l’unité déjà fragile de la famille.
Les années passion
Dans le Bordeaux des années quatre-vingt, Lucrèce, jeune femme ravissante et passionnée, mène de front ses études de journalisme et un emploi de caissière. Depuis le divorce de ses parents, elle vit avec son frère Julien dans un pavillon de banlieue. Blessée par l’indifférence de son père mais pleine de détermination, Lucrèce empoigne son destin. Très tôt elle se distingue par un article explosif dénonçant le plus grand scandale de la décennie. Mais parviendra-t-elle à imposer son talent de journaliste et à gagner son indépendance dans un milieu encore hostile aux femmes ? Si Lucrèce ne manque ni de ténacité ni de courage, elle peine cependant à laisser parler son c?ur. Car, à travers les épreuves et les rencontres, ce n’est pas seulement l’aventure que poursuit la jeune femme, mais aussi sa revanche sur la vie… Dans ce roman qui mêle habilement fiction et réalité, Françoise Bourdin exalte à nouveau la force des sentiments et dresse le portrait d’une femme libre, dans une époque pleine d’espoirs et de bouleversements.
La camarguaise
À la mort de François Valence, sa petite-fille Jordane a repris en main la destinée du Biloba, la bastide familiale en plein coeur des somptueux paysages de Camargue. Mais comment la seule exploitation des champs d’iris, des moutons mérinos et des chevaux andalous pourrait-elle sauver de la ruine un si lourd héritage ?
Déchirée à l’idée de perdre son domaine guetté par les huissiers, mais trop fière pour accepter l’aide de Lionel, son mari dont elle est séparée, la jeune femme décide de transformer le Biloba en hôtel de luxe : un choix douloureux, violemment critiqué par son entourage. Au sein des dynasties arlésiennes, on n’aime guère les touristes…
Tandis que des intrigues se nouent autour du devenir du Biloba, la beauté et la fougue de Jordane font tourner les têtes et chavirer les coeurs : celui de Lionel, qui n’a pas perdu espoir de la reconquérir, mais aussi celui de deux hommes, deux frères que tout sépare, et qui vont se disputer son coeur…
Serment d’Automne
Guillaume, brillant architecte, met momentanément de côté sa carrière pour se rendre au chevet de son jumeau, Robin, gravement malade.
Ce qui devait n’être qu’un court séjour s’éternise au fur et à mesure que les problèmes s’accumulent : le paysan chargé des vignes familiales menace de partir et la femme de Robin, enceinte, ne s’en sort plus.
L’arrivée de Ralph, le fils rebelle de Guillaume, qui vient de lui voler sa fiancée, ne va pas arranger les choses…
Ca peut pas rater !
– J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups ! C’est votre tour de souffrir !
Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse.
Anéantie, elle prend une décision sur laquelle elle jure de ne jamais revenir : ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer.
Ni dans sa vie privée, ni au travail. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes.
Marie est remontée comme un coucou. Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes.
Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles. Et si, au-delà de ses illusions perdues, il était temps pour elle de découvrir tout ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?
Mini-accro du shopping
Une vocation précoce. Deux ans et pas toutes ses dents, Minnie a déjà l’oeil pour la sape chic et le jouet choc. « Papa, Maman, Visa » : un vocabulaire minimum pour le shopping, à renfort de hurlements et de caprices. Il faut dire que la charmante enfant a de qui tenir – et Becky, en bonne fashion mummy, n’hésite pas à chauffer la carte Bleue. Pas évident quand on habite chez ses parents et que la crise financière impose la rigueur.
1) LES DOMES DE FEU – Je le savais, j’étais rentré à Cimmura avec le sentiment du devoir accompli, heureux d’avoir sauvé la vie d’Ehlana et tout remis en place : le Bhelliom au fond de la plus profonde fosse de l’Océan, Dolmant à la tête de l’Eglise d’Elénie. Azash, Annais et même Otha, le roi-limace, étaient morts. Mes pires craintes se confirment : dans tous les Etats du continent, des héros de l’Antiquité soulèvent le peuple. De prétendus justiciers incitent les nobles à se révolter contre l’Empire de Tamoulie. Et il y a pire : les trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie. Des guerriers reviennent d’entre les morts. Un nécromancien – homme ou Dieu – ramène des armées du plus lointain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules, des hommes de l’aube et même ceux-qui-brillent.
2) CEUX-QUI-BRILLENT – La main de Xanetia l’effleura ; il poussa un cri d’horreur, un hurlement atroce qui mourut dans un râle. Il regarda bouche bée, les yeux exorbités, la forme aveuglante qui venait de le toucher, mais ce fut bref.
Après cela, son expression fut impossible à distinguer. Sa chair se liquéfia, coula comme une bougie. Ses joues et ses lèvres dégoulinèrent sur son menton, sa mâchoire tomba. Il voulut crier encore, mais la putréfaction avait atteint sa gorge, et sa bouche dépourvue de lèvres n’émit qu’un gargouillis. La chair glissa le long de son bras, dénudant les os, et sa main de squelette laissa échapper sa dague. Ses jambes le lâchèrent ; le résidu visqueux de ce qui avait été sa peau, ses nerfs et ses tendons ruissela sur ses vêtements. Le cadavre pourrissant s’affaissa sur le sol tapissé de feuilles mortes où il continua de se désagréger. Inexorablement, la malédiction de Xanetia poursuivait son œuvre.
3) LA CITE OCCULTE – Des grondements ébranlèrent les nuages rougeâtres zébrés d’éclairs blafards. Il y eut un bruit sourd, rythmé, obsédant, et soudain une colline se dressa derrière les arbres. Une colline aussi noire que la nuit, d’où dépassaient deux protubérances pointues, pareilles à d’énormes ailes. Et les ténèbres s’enflaient toujours. La chose ouvrit les yeux, deux fentes farouches, brillant d’un feu intense. Les ailes étaient des oreilles. L’être poussa un hurlement, dévoilant des crocs pareils à des éclairs d’où s’échappaient des flammes qui étaient du sang. Alors, telles deux montagnes trapues, ses épaules apparurent au-dessus de la falaise. Deux ailes de chauve-souris se déployèrent comme des voiles noires, révélant des bras monstrueux dotés de mains aux doigts innombrables. Des éclairs grouillaient sous sa peau, révélant fugitivement des détails ignobles de son anatomie. « Klæl ! » cria Aphraël d’une voix stridente. Émouchet sentit vaciller sa conscience. Comment avaient-ils osé ressusciter Klæl, Dieu des Enfers, banni par les Dieux Aînés ?
J’ai toujours cette musique dans la tete
Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s’aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin.
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La Bête
Lorsque Bernt Lund parvient à s’évader du quartier pour délinquants sexuels de la prison d’Aspsås, le commissaire Ewert Grens et son adjoint Sven Sundkvist, de la police de Stockholm, craignent le pire. Quatre ans auparavant, Lund a en effet violé et assassiné deux fillettes, sans jamais manifester le moindre remords pour ses actes.
Leurs peurs se révèlent fondées : le corps d’une enfant est retrouvé peu de temps après dans un bois, portant la signature de Lund. Tandis que la nation entière s’indigne de l’impuissance des autorités face au meurtrier en fuite, Fredrik, le père de la petite victime, décide de se faire justice lui-même…
Cet ouvrage a reçu le prix Clé de verre
Thriller d’une noirceur absolue, réflexion magistrale sur la notion de justice, La Bête est le premier titre publié en France d’une série culte en Scandinavie. Traduit en une dizaine de langues, le roman a reçu en 2005 la Clé de verre, la plus haute distinction du polar nordique, décernée, entre autres, à Henning Mankell et Stieg Larsson.
Mes amies, mes amours, mais encore ?
Dur, dur de supporter un homme passé les premiers mois et les premiers émois ! Et aux remarques en tout genre, s’ajoutent bien entendu les petites manies horripilantes, les fautes de goût navrantes, l’égoïsme permanent… Confrontées chacune à de remarquables – quoique différents – spécimens de veulerie masculine, Jeanne, Violette et Natacha, trois amies d’enfance, doivent bien reconnaître qu’à trente-cinq ans les choses ne se passent pas exactement comme dans leurs rêves. Mais contre mauvaise fortune coeur vaillant et, avec énergie et détermination, ces trois-là sont bien décidées à botter le derrière à leur destin… et à leurs hommes !
Michael, chien de cirque
En voyant pour la première fois Michael, un terrier irlandais, Dag Daughtry est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Car ce marin a pour spécialité le vol et la revente d’animaux. Et Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry embarque Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises. Tribulations dans les mers du Sud, puis à San Francisco et à New York, où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises… Publié en 1917, ce roman qui n’a sûrement pas été écrit pour la jeunesse est sans doute l’un des plus terribles de London. Où l’on découvre que si l’homme est un loup pour l’homme, pour l’animal il n’est rien d’autre qu’un monstre. On raconte que l’Amérique en fut tellement secouée qu’en moins de dix ans la vie des animaux de cirque en fut changée du tout au tout. ce qui n’empêcha sûrement pas l’âme humaine de se défouler par d’autres moyens mais ceci est une autre histoire. Avec cet ouvrage, la collection. Libretto poursuit la publication dans des traductions nouvelles ou entièrement revues de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain qui reste, mieux que jamais à la source de notre modernité.
Pig Island
Joe Oakes est journaliste et gagne sa vie en démystifiant les prétendus phénomènes paranormaux. En débarquant sur Pig Island, îlot perdu au large de l’Écosse, il est fermement décidé à vérifier si la trentaine d’allumés qui y vivent en vase clos vénèrent le diable comme les en accusent les gens de la côte. Et, surtout, il veut tordre le cou au mythe du monstre qui aurait élu domicile sur l’île, une mystérieuse créature filmée deux ans plus tôt par un touriste à moitié ivre. Mais rien, strictement rien ne se passe comme prévu. Joe est confronté à des événements si atroces qu’ils bouleversent à jamais son idée de la peur et du mal…
La femme du Ve
Il y a encore quelques mois, Harry Ricks était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille. Aujourd’hui, Harry survit tout juste dans une chambre de bonne crasseuse à Paris, au fin fond du X° arrondissement, et n’a plus aucun contact avec Sa famille, Alors qu’il croit toucher le fond, la passion fait irruption dans sa vie : elle s’appelle Margit, elle est hongroise et sensuelle. Et très énigmatique : Harry ne devra pas lui poser de questions sur son travail, son passé, sa vie, et ne pourra la voir que deux fois par semaine, à dix-sept heures, dans son appartement du V°.
L’avare
Harpagon, riche vieillard, fait subir à toute sa maisonnée sa passion aveugle et tyrannique pour l’argent. Son avarice fait obstacle aux projets amoureux de ses enfants, le pousse à soupçonner ses proches et donne envie à ses serviteurs de le tromper. Quand il apprend que son fils est son rival auprès de la belle Mariane et qu’une cassette pleine d’or lui a été dérobée, sa fureur est à son comble et frappe de stupeur tout son entourage.
Le Palais de verre
Tchécoslovaquie, fin des années 1920.
Liesel tombe amoureuse de Viktor Landauer, héritier d’une riche famille juive. Les deux jeunes gens, qui fréquentent la haute société des années folles, rêvent d’une maison moderne. C’est à Venise qu’ils vont rencontrer l’homme capable de mener à bien ce projet, Rainer von Abt, un architecte adepte de Loos, de Mondrian, du Corbusier. Celui-ci va imaginer pour eux un palais de verre, une œuvre d’art entièrement conçue autour des transparences et de la lumière. Plus qu’une maison, c’est un véritable acte de foi dans le siècle nouveau où, les jeunes mariés n’en doutent pas, l’art, la science, la démocratie sauront venir à bout des ténèbres. Mais les espoirs du jeune couple, comme ceux de toute une société, ne vont pas tarder à être mis à mal par les aléas de la vie conjugale et de l’histoire, l’occupation nazie puis soviétique de l’Europe centrale venant bouleverser la donne.
À travers les aventures d’un couple, de leur famille et de leur maison, Simon Mawer brosse un tableau fascinant de six décennies de l’histoire européenne. Mêlant l’intime et l’histoire avec une maestria incomparable, il nous offre un grand roman d’amour et une réflexion inédite sur le sort des individus pris dans la tourmente des temps.
Destination cerveau
Albert Morrison est un savant maudit : personne aux États-Unis ne croit à sa théorie d’un réseau cérébral de la pensée créatrice. Comble de malchance : les Russes, eux, le prennent au sérieux ; ils l’enlèvent pour l’associer à leurs expériences de miniaturisation des êtres vivants. Chapirov, cerveau de ces recherches, est dans le coma ; un sous-marin miniaturisé, injecté dans le corps du mourant, va essayer de capter ses pensées inconscientes et de reconstituer ses ultimes découvertes. Morrison, soumis à un terrible chantage, est obligé de participer à l’expédition ; pour la première fois dans l’histoire, il affronte l’espace intérieur d’un homme – un espace peut-être fatal à l’homme. Au bout de ce voyage prométhéen, il y a bien des risques de mourir, quelques chances de survivre et un espoir minime de tirer le gros lot. Avec la morne perspective, en cas de succès, de rester à jamais captif d’un univers totalitaire. Albert Morrison restera-t-il un savant maudit ?
Une aventure intérieure fascinante, un voyage plein de suspense par le pape de la science-fiction.
La recette du bonheur
A l’heure où Seattle s’endort, Wynter Morrison commence à travailler : gérante d’une boulangerie renommée, elle ne cesse de peaufiner les recettes qui font les délices de ses clients.
Et malgré tout le temps déjà passé derrière les fourneaux, Wyn y prend toujours autant de plaisir. Elle serait parfaitement heureuse si son mari, dont elle essaie de divorcer, ne la poursuivait pas pour une histoire de gros sous et si son nouvel ami ne projetait pas de partir pour l’Alaska. cerise sur le gâteau, Wyn doit gérer une jeune employée punkette incontrôlable. Comment, alors, retrouver la sérénité à laquelle elle aspire ? Une pincée de courage, deux cuillerées d’humour, et une bonne dose de fantaisie : la recette du bonheur…
Misérable Miranda
Un doberman dépressif? Un ouistiti somnambule? Un iguane irritable? Une seule solution: Miranda! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance. Quoique…