Alger, ville blanche (1959-1960)
Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Léa, intrépide héroïne de La Bicyclette bleue, est de retour en France. Entre-temps, le monde bouleversé de l’après-guerre l’avait conduite d’Argentine à La Havane révolutionnaire, en passant par une Indochine en plein chaos. Pourtant, à la fin des années cinquante, la France n’est pas de tout repos : la guerre qui fait rage en Algérie agite tout le pays. Le général de Gaulle charge alors François Tavernier de sonder, outre-Méditerranée, une population inquiète et une armée tentée par le putsch. Restés à Paris, Léa et Charles, son fils adoptif, prennent peu à peu le parti de l’indépendance et s’engagent, aux côtés des « porteurs de valises », dans de dangereuses opérations de soutien aux militants algériens. Alors que la rébellion de janvier 1960 précipite Alger au bord du gouffre, Léa doit rejoindre François pour échapper aux soupçons de la DST : les voilà projetés au coeur d’événements dramatiques qui, une fois encore, les mettront durement à l’épreuve, éprouvant autant leurs convictions que leur amour.
La bicyclette bleue
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
Sous le Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 …
Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match. Aventures, amours contrariées, rivalités sanglantes, sabbats de sorcières à l’ombre des cathédrales … c’est le grand chambardement des âmes et de la fatalité tel que les aime Régine Deforges. Françoise Ducout, Elle. Belles princesses, trouvères, enchanteurs, chevalier au masque d’argent, moine paillard, messe noire, adoubement, couronnement et batailles, et de l’amour comme on l’aime en tout temps. Et, traversant intacte ce morceau d’histoire, la dame venue de loin, habitée tout au long du souvenir poignant des clochers bulbeux de Novgorod.
Battavia
« Isa Laure fit le tour de la pièce, observant tout d’un oil fatigué. Sur la table de travail, attendait un manuscrit ouvert. Ainsi vous écrivez vraiment. Elle le frôla du bout des doigts, son regard vola quelques mots. Elle poussa un cri et retira sa main, comme si elle s’était brûlée. – Il y a mon nom là-dedans ! Elle se tourna vers moi, paniquée. Je refermai les pages. – Tout ce qui est écrit n’est pas fait pour être lu. » L’amour d’Alessandro Battavia pour Isa Laure, jeune peintre éperdue d’absolu. Une seconde chance pour lui, peut-être, de l’aimer au-delà de la mort, dans un autre réel, défiguré par la cruauté de son imaginaire. À l’intérieur du roman, un autre roman dans lequel bascule son auteur. Entre l’imaginaire de l’auteur et celui de son personnage, le lecteur croit se perdre, puis se retrouver. À moins qu’un autre rêve ne commence. Mais du rêveur et de son rêve, lequel des deux existe vraiment ?
Le cahier volé
Dans LE CAHIER VOLE, on retrouve Léone, la petite fille aux appétits violents de BLANCHE ET LUCIE. Elle a maintenant quinze ans et tient, dans un cahier, un journal intime où elle évoque les sentiments passionnés, exaltés, réciproques d’ailleurs, le véritable amour sentimental et sensuel qui la lie à une amie de collège. Sous forme romanesque, une histoire vraie, le tableau d’une petite ville de province à une époque où les remous de 1968 n’avaient pas encore balayé les tabous d’une morale très étroite.
Rue de la soie
1947 : L’Indochine marche vers l’indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n’est pas évanoui d’une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas. Traquée par d’anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l’attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidablement attachant par son humanité, sa douceur, la splendeur de se paysages.
La bicyclette bleue
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait. Rien si ce n’est que nous sommes en août 1939, que la France bascule dans le second conflit mondial et que l’harmonie cède bientôt la place au chaos. C’est alors, pour Léa, un plongeon dans une réalité qui va la pousser à choisir : se battre ou mourir. Avec La Bicyclette bleue, mêlant savamment la petite et la grande histoire, Régine Deforges signe le premier volume des aventures de Léa Delmas, une héroïne aussi belle que rebelle se débattant dans les remous de l’histoire. Érotisme et suspens ponctuent ce récit d’une éducation sentimentale en temps de guerre dont le succès n’a jamais été démenti.
Sous le ciel de Novgorod
Il était une fois une princesse russe nommée Anne ; elle épousa un roi de France, Henri. C’était il y a fort longtemps : en 1051 … Une turbulente saga russe où ne manque aucun des ornements du grand roman historique à la Walter Scott : chevauchées dans la neige, hordes de loups, monceaux de fourrures, princesses ardentes et trahies, dames d’atour, rois tiraillés entre les exigences de la politique et d’innombrables pulsions physiques, non moins impérieuses … Irène Frain, Paris Match.
Rue de la Soie
1947 : L’Indochine marche vers l’indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n’est pas évanoui d’une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas.
Traquée par d’anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l’attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidablement attachant par son humanité, sa douceur, la splendeur de se paysages. Léa et François se retrouveront. Mais entre-temps, l’aveuglement des puissants aura laissé se mettre en branle l’engrenage de la guerre…….
Après NOIR TANGO, la suite de l’inoubliable saga inaugurée par LA BICYCLETTE BLEUE.
» Il fallait un certain courage à régine Deforges pour aborder ce sujet douloureux……..Il en fallait aussi pour mener l’enquête avec tant de minutie qu’lle ne laisse pas l’anecdote déborder l’histoire. » Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur.
» Un palpitant roman d’aventures, de guerre, d’amitié et d’Extrême-Orient.
La Bicyclette bleue – Tome I et II
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait…
Blanche et Lucie
Les deux femmes du roman de Régine Deforges, pour bourgeoises ou rustiques qu’elles soient, et d’ailleurs d’une aristocratie naturelle, nourrissent elles aussi, avec simplicité, une passion amoureuse d’abord comblée, mais que la vie rend héroïque. Quant à la femme qui, à travers la petite fille, dit « Je », Éros, pour elle, est aussi la passion mortelle et la jalousie meurtrière. Éclairs avant-coureurs, bien entendu : nous n’en sommes qu’à l’enfance, première étape d’une autobiographie romanesque où celle qui écrit ne fait pas très bien elle-même la part de l’imaginaire. Par là, autant que par la vivacité de la sensation, le goût de chair et de fruit, la saveur terrienne et terrestre, Régine Deforges est la fille de Colette.
Sur les bords de la Gartempe
Sur les bords de la Gartempe réunit trois récits de caractère autobiographique. BLANCHE ET LUCIE nous fait tout d’abord découvrir la petite Léone dans le monde savoureux de la campagne et d’une petite ville française. On retrouve Léone à quinze ans dans LES CAHIERS VOLES. Elle est jolie, vive, insolante et brave ; elle aime passionnément Mélie qui a son âge. LES ENFANTS DE BLANCHE clôt ce cycle par l’évocation d’une famille nombreuse dans une petite ville de province.