
J’offrirai d’avoir gueulé
Un soir de Noël 1966, à Nantes, une jeune fille de dix-sept ans, Arlette, meurt terrassée par une leucémie. En recevant le sacrement des malades, elle prononce cette parole du Petit Prince : » Au moment de se quitter, on risque de pleurer un peu, si on s’est laissé apprivoiser « . Cet ouvrage relate l’aventure spirituelle d’une employée de maison jociste au long des quatre mois de sa maladie. Elle connaîtra la nuit de la souffrance, le désert de la solitude et la lumière de la foi, irradiant son entourage de son sourire et de son humour. Mis à l’épreuce, c’est pourtant l’amour qui l’emporte : ce don qui conduit à s’abandonner à Dieu jusqu’au moment ultime. » J’offrirai d’avoir gueulé « ..
Saint Louis-Marie : tricentenaire de sa mort à Saint-Laurent-sur-Sèvre (28 avril 1716) – Saint Jean-Paul II : 20 ans de son pèlerinage à Saint-Laurent-sur-Sèvre (19 septembre 1996) – Il est bon de butiner le miel qui jaillit du coeur de ces deux figures de sainteté, unies par une véritable » fraternité d’âme « . – Les 28 derniers jours de la vie de saint Louis-Marie à Saint-Laurent-sur-Sèvre se concluent par un ultime sermon, véritable testament spirituel. – Ses dernières paroles créent la surprise ! Elles rejoignent en effet aujourd’hui l’intuition du pape François offrant à l’Eglise l’année du Jubilé extraordinaire de la miséricorde. – Fréquenté par des pèlerins venus du monde entier, Saint-Laurent-sur-Sèvre est devenu le creuset de la dévotion envers ces géants de la sainteté que sont Louis-Marie et Jean-Paul II, habités l’un et l’autre par une même référence : » Tout à toi, Marie. » Préface de Mgr Alain Castet, évêque de Luçon.
Un candide en Terre sainte
D’après les Évangiles, et dans sa courte vie tant cachée que publique, le Galiléen s’est rendu, sans visa ni carte d’identité, en Israël, Palestine, Jordanie, à Gaza, au Liban, en Égypte et en Syrie. Je me suis faufilé dans tous ces pays : il y faut plus d’un passeport et des détours.
Jésus pouvait traverser la mer de Génésareth, aller « au-delà du Jourdain « , et revenir le lendemain sur l’autre rive. Ce n’est plus possible.
Aussi ce voyage d’un flâneur des deux rives n’a-t-il pu s’effectuer d’un seul trait. C’est un pari que de refaire l’itinéraire de Jésus à travers le Proche-Orient d’aujourd’hui, pour observer comment juifs, chrétiens et musulmans vivent à présent leur foi.
Les surprenantes et souvent rebutantes vérités qui se dévoilent en Terre sainte ont valeur d’avertissement. Plus qu’un voyage au bout de la haine, ce carnet de route peut servir à la connaissance du monde profane tel qu’il va.
Tout à la fois témoignage, chronique et méditation, l’enquête peut dès lors se lire comme un pèlerinage au cœur de l’homme, qu’il soit croyant ou agnostique, d’ici ou de là-bas
Emilien tardif : Lève-toi et marche !
Il est modeste, généreux … et il attire les foules. Les paroles qu’il prononce transforment les vies, changent les regards, bouleversent les coeurs. Durant des années, ce prêtre canadien, décédé le 8 juin 1999, a parcouru le monde entier remplissant les stades et les églises. Son passage au Liban a attiré des milliers de personnes. Il s’est toujours défendu d’être un phénomène. Devant ces guérisons qui jalonnent ses interventions, il refuse d’être considéré comme un guérisseur : la guérison appartient à Dieu seul. Marie-Sylvie Buisson a accompagné Emiliano Tardif lors de son dernier séjour au Liban, marqué par une intense et bouleversante mobilisation populaire. Elle a retrouvé les hommes, les femmes et les enfants qui ont été guéris lors du passage du Père Tardif. Elle a reconstitué le chemin de leur souffrance, elle a entendu leurs paroles de bonheur et elle a rencontré les médecins traitants qui avaient parfois désespéré de leur science. Ce livre est donc un récit argumenté, un témoignage minutieux, et c’est désormais un message d’espoir pour tous ceux qui souffrent dans leur chair. Nul ne peut sortir indemne d’une telle expérience.
Je vous appelle amis
Le frère Timothy Radcliffe, quatre-vingt-cinquième maître de l’Ordre des frères prêcheurs (les Dominicains), le plus jeune depuis Cajetan – élu à quarante ans en 1508 est une personnalité hors du commun. Une profonde conviction l’anime : la relation constante avec Dieu, « comme avec un ami « , est au cœur même de tout dialogue. Et la vie humaine n’est possible que dans le dialogue ; sinon elle se dissout dans la violence. Qu’il s’agisse d’une communauté religieuse, où les « frères » doivent pouvoir se parler, quelles que soient les différences, voire les antagonismes, qui les séparent ; ou qu’il s’agisse simplement des communautés humaines les plus éloignées de l’idéal religieux. Et pour que le dialogue puisse s’établir, pour que l’autre soit accepté dans sa différence, quelle peut être la meilleure référence que cet Autre, qui a voulu se faire Parole ? Le frère Timothy sait en parler avec chaleur, en faisant appel à son expérience quotidienne (un film, la vue d’une « pub. », un voyage), pour s’adresser à la fois à l’intelligence et au cœur. Sans jamais s’embarrasser du langage convenu de la bienséance ecclésiastique, il semble toujours conscient que la devise de son Ordre est Vérité.
La Genèse, qui est le premier livre de la Bible, raconte la création de l’homme et les commencements du monde, mais elle les raconte de façon très laconique. Par exemple, il n’est dévoilé nulle part quelle espèce de poison renfermait le fruit de l’Arbre de la Connaissance. Il n’est pas montré comment Eve, pour avoir Adam à elle toute seule, le brouilla avec les animaux, la nature et le Créateur lui-même. Quelles circonstances atténuantes Caïn avait-il pour que le Seigneur défendît qu’on le tuât ? Dieu, enfin, après avoir été content de son œuvre, en a été dégoûté au point de la rayer comme un brouillon par le Déluge et de la recommencer. Le Livre de la Genèse est particulièrement émouvant en ce qu’il montre comment le Tout-Puissant s’est heurté aux hommes. Ceux-ci, souvent, en dépit de leur foi et de leur amour, lui résistent, discutent avec lui, et il arrive qu’ils influent sur sa volonté. Jean Dutour a en quelque sorte » rempli les blancs » de la bible, c’est-à-dire qu’il a ajouté au récit sacré des détails historiques ou psychologiques, ainsi que quelques raisonnements qui manquent. Rien n’est changé mais tout est éclairé, tout prend soudain vie, et l’on s’aperçoit que les hommes qui existaient il y a des milliers d’années sont nos pères, presque nous-mêmes. Abraham, Jacob, Joseph, tous ces précurseurs avaient notre cerveau et notre cœur.
