Le prince et le moine
Gyula, qui possédait le pouvoir temporel et veillait sur les hommes, et le Künde, qui veillait sur les âmes. Au Ier siècle, l’Europe centrale est au cœur de toutes les convoitises : Rome et Byzance se partagent les territoires, tandis que la menace germanique croît inexorablement. Dans ce même temps, les Magyars ont vécu une tragédie fatidique : le Künde Kurszán, pris dans un piège, a été assassiné ainsi que son fils ; depuis, les Magyars n’ont plus d’instance spirituelle et errent tels des enfants désemparés. Confronté à l’extension de l’empire germanique, le pape choisit un émissaire en la personne de Stephanus, un bénédictin, pour faire une proposition d’alliance entre l’Église romaine et les Magyars afin de contrer le pouvoir de l’empereur Othon. Le Prince et le Moine plonge au cœur du mythe fondateur de la Hongrie, de ses rites chamaniques et de ses légendes.