Parias
Fille aînée de Jérôme Cahuzac, Diane Gontier livre ici un témoignage sans concession sur sa famille, dévastée par l’un des plus grands scandales politico-financiers de la Ve République. Elle raconte comment, confrontée à cette affaire qui a brisé son existence sociale, elle a tenté de se reconstruire en faisant face à la condition de paria qui pèse désormais sur elle comme sur ses proches.
Elle révèle les origines de l’engrenage qui a conduit ses parents, un couple longtemps soudé et partageant les mêmes secrets, à se déchirer jusqu’à la chute finale. Diane Gontier nous fait vivre de l’intérieur ces heures fatidiques où tout a basculé après des années de réussite, de bonheur et d’insouciance. Elle brosse le portrait d’un père promis à un grand destin mais emporté par ses ambitions politiques, et celui d’une mère qui tente par tous les moyens de préserver ses intérêts. Leur séparation déclenchera un processus dévastateur et irréversible.
L’auteur n’est pas tendre envers les siens. Son but n’est cependant pas de régler des comptes à son tour, mais de trouver dans l’écriture une forme de délivrance qui lui permette à la fois de comprendre et de se sauver.
Le quatrième K
Dans Le Parrain, Mario Puzo avait pris comme trame romanesque l’univers de la mafia. Cette fois-ci, avec Le Quatrième K, Son nouveau grand roman, il s’attaque à un autre tabou : le pouvoir politique – en s’appuyant sur l’un des mythes contemporains les plus fascinants : la légende des Kennedy. A la fin de notre décennie, à la Maison-Blanche, Francis Xavier Kennedy, cousin de John et Robert, termine son mandat présidentiel et s’apprête à faire campagne.
Le réseau corneille
Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l’intérieur d’un château historique. En vain, l’aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l’armée anglaise, s’est également soldé par un échec car le MI6 avait sous-estimé les effectifs de la garnison.
Témoignage pour l’histoire
Paul Stehlin est un jeune capitaine de l’armée de l’air et brillant germaniste lorsqu’il rejoint son poste à Berlin en 1937. Affecté à l’Ambassade de France comme Attaché de l’Air adjoint, il y sait se faire apprécier par ses ambassadeurs et en particulier par André François Poncet à qui on doit deux remarquables ouvrages « de Versailles à Potsdam » et « Souvenirs d’Ambassade à Berlin ». »Témoignage pour l’Histoire » relate la montée en puissance de l’armée de l’Air allemande, de façon d’autant plus précise que le jeune attaché a su gagner l’amitié de Göring et du Général Bodenschatz, dont on sait qu’ils ont été les initiateurs de la construction de l’outil militaire aérien du III° Reich, qui va en surprendre plus d’un…. en France! Or le capitaine Stehlin n’a eu de cesse de prévenir ses interlocuteurs parisiens des dangers qui guettent la France…il ne sera pas entendu! Les renseignements recueillis à Berlin sont au mieux critiqués au pire ignorés d’un Haut-Commandement dépassé par les évènements, qui se succèdent comme l’attaché de l’air adjoint les a vu venir. Le livre du futur général Stehlin nous fait vivre en direct les contacts succéssifs pris avec Hitler, jusqu’à ce que la guerre contraigne les diplomates à rentrer à Paris. Commence alors la guerre pour le jeune aviateur envoyé en Finlande,puis bientôt en Norvège où il sera témoin de l’incurie du Haut-Etat-Major.Ses talents de linguiste et sa grande connaissance des responsables allemands le conduisent à oeuvrer un moment à Vichy. Il y est désigné pour accompagner Darlan lorsque l’intéressé rencontre Hitler, la veille de Noël 1940. Le récit que Stehlin fait de cet entretien est d’un grand intérêt.Mais on sent dans le livre que le jeune aviateur entend prendre part aux combats. Avec son groupe de chasse III/6, il rejoindra l’Afrique du Nord, d’où il participera à la campagne de France. On le verra en Corse, puis ce sera… de Gaulle. Paul Stehlin finira sa carrière comme chef d’état-major de l’armée de l’air française et ironie de l’Histoire il sera sur les rangs de ceux qui accueilleront Adenauer à Mourmelon en juin 1962, à la veille de la signature du Traité sur la coopération franco-allemande de 1963. Le livre de Paul Stehlin est le seul témoignage écrit par un jeune militaire affecté à Berlin au sein de l’ambassade, alors que se prépare la seconde guerre mondiale.
Joy et Joan
Joy, un célèbre mannequin, après une rupture avec Marc est invitée par un ami. Mais ce dernier la drogue et la livre a ses invités. Elle tente de rejoindre celui qu’elle aime encore. Elle rencontre alors une autre jeune femme peu farouche.
Le soleil d’Olympie
Alors que la guerre vient d’éclater entre Athènes et Sparte, les plus fameux athlètes de la Grèce se préparent aux jeux d’Olympie : parmi eux, le jeune Athénien Philippe rêve de remporter la victoire à la course de chars. Mais avant de parvenir dans l’enceinte sacrée, il va affronter bien des dangers tout en découvrant les tendres chemins de l’amour.
Le capitaine et l’ennemi
Un garçon d’une douzaine d’années, pensionnaire en Angleterre, est gagné au Backgammon par un personnage étrange qui se fait appeler Le Capitaine. Il l’emmène chez Liza, qu’il lui demande d’appeler « mère. » On comprend que cette jeune femme, stérile et en mal d’enfant est la compagne épisodique du Capitaine.
La couleur pourpre
Cher Bon Dieu, Laffont, Paris, 1984, 69 F. adapté de l’américain par Mimi Perrin. Titre original : The Color Purple, Washington Square Press, New-York, 1982. Abusée, engrossée deux fois par son beau-père, le cauchemar de Celie, quatorze ans, ne fait que commencer. Elle est vite mariée à Albert, qui cherche une domestique plus qu’une épouse.
Affaires particulières
Paolo Levin est un pianiste de concert américain accompli vivant à Rome. Intensément égocentrique, Paolo valorise son indépendance avant tout et n’a aucune envie de se laisser enfermer dans les engagements d’une relation. Mais il n’arrive pas à se débarrasser des attentions de Ralph, le sinistre garçon estropié qui est amoureux de Paolo et persiste à le traquer.
Dans la ville d’or et d’argent
1856. La Compagnie anglaise des Indes orientales, qui règne sans partage sur la majeure partie du pays, décide d’annexer Awadh, l’Etat indépendant le plus riche du nord des Indes, et d’exiler son souverain. La population se soulève : Hazrat Mahal, quatrième épouse du roi, prend la tête de l’insurrection, épaulée par le rajah Jai Lal, et avec l’aide des cipayes, ces soldats indiens de l’armée britannique ralliés à sa cause.
Le déshonneur d’Ann Campbell
Nul ne pouvait ignorer les attraits du capitaine Ann Campbell, la propre fille du général commandant la plus importante base militaire de Géorgie. Son sourire lumineux et ses charmes s’offraient à tous sur les posters à la gloire de l’US Army. Des charmes dont elle n’était pas avare, selon la rumeur. Qui a pu violer et assassiner une fille aussi libre, énergique et attachante ?
Il suffit d’y croire …
Révoltes et moments de grâce, espérance et désespoir sont le lot de ceux qui changent de vie. Il en est ainsi de Laurence Ink, jeune Française partie au Canada chercher un ailleurs… Un dur apprentissage et une révélation… Aventurière des nouveaux mondes, Laurence chemine, au coeur des territoires du Grand Nord, avec passion, à la découverte de son être. Destin rebelle à la démesure des paysages traversés… immaculés et vastes lacs gelés, terres vierges illimitées, éblouissantes aurores boréales. Plus qu’un livre sur la nature, une authentique expérience intérieure… Une méditation sur l’identité et la solitude, un message d’espoir à tous les prisonniers de la grisaille !
L’étoile des Gitans
Lorsque leur étoile s’embrasa, il y a des dizaines de milliers d’années, ils durent quitter leurs mondes et se réfugier sur la Terre. Ils créèrent la grande cité d’Atlantis. Et lorsqu’elle fut engloutie par les flots, ils devinrent des nomades, des errants. Les Gitans. Et malgré les millénaires de misère et de persécutions, ils regagnèrent les étoiles avec l’humanité.
Matières grises
Des rêves dans des cerveaux. Des cerveaux dans des boîtes. Des boîtes sur des étagères. En l’an 2425, la majeure partie de l’humanité attend qu’il lui soit donné de retrouver un corps, de renaître. Ainsi en est-il de Skeets Kalbfleischer qui, devenu cérébromorphe à l’âge de douze ans, rêve d’être un cow-boy.
Un amant naif et sentimental
Un amant naïf et sentimental est un météore singulier dans le parcours de John le Carré. Alors qu’il signait des romans d’espionnage très documentés, il invente une machine à remonter le temps, une rêverie sur nos enfances perdues, une fantaisie sur le mode mineur et cocasse, une parabole sur l’amour et son contraire.
Night School – Fin de partie
Une saison pour aimer, une saison pour mourir. A Cimmeria, la paranoïa a enfin cessé: la taupe a été débusquée, mais à quel prix ! Les pertes sont lourdes et les Nocturnes, un genou à terre, sont obligés de battre en retraite pour panser leurs plaies.
Night School – Résistance
Résistez à la tentation. » Le quatrième tome de la série best-seller internationale, publiée dans plus de vingt pays. Cimmeria représentait bien plus qu’une simple école pour Allie. L’académie était en effet l’unique refuge où elle se sentait vraiment à l’abri. Mais les temps ont changé, l’illusion s’est brisée en mille morceaux.
Night School
Allie Sheridan vient d’être arrêtée une nouvelle fois. C’en est trop pour ses parents, qui l’envoient dans un internat. Mais l’école privée Cimmeria n’a rien d’ordinaire : elle est fréquentée par un mélange de surdoués, de rebelles et d’enfants de millionnaires. Plus étrange, certains élèves sont recrutés par la discrète « Night School ». Allie en est persuadée : on lui cache d’inavouables secrets.
Glitch
Il y a deux siècles de cela, l’humanité a payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis d’éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à leur perte.
Onassis et la Callas
Ulysse était son idole ; Onassis aimait s’identifier au héros grec, aventurier des mers. Elle ne fut jamais aussi royale que dans Médée ; dans ce rôle, Maria Callas hypnotisa Onassis. Le décor est planté. La tragédie peut se jouer. Tragique, en effet, l’odyssée de ce couple qui s’est trouvé, reconnu et que le sort a séparé. Elle vit pour l’art et pour l’amour, mais avec une telle intensité qu’elle en est consumée. Il adore fasciner, et son goût de l’ascension finira par le perdre. Sombre était leur destin, sans doute. Mais les plus grands malheurs sont souvent ceux que nous nous infligeons. Et si Onassis aimait, il ne se laissait jamais subjuguer par l’amour. Quant à Maria, n’était-elle pas de celles qui défient le Ciel jusqu’à la démesure ? Un mythe à eux deux, assurément.
Le kabbaliste de Prague
À la fin du XVI° siècle, dans le ghetto de Prague, Le rabbin MaHaRal, le plus grand kabbaliste de tous les temps, façonne un être de boue à la force illimitée qui doit apporter la sécurité à son peuple… le Golem. Avec le « Kabbaliste de Prague », Marek Halter nous plonge dans la « Mémoire d’Abraham » et l’univers des Juifs de l’Europe centrale de son enfance. Il nous entraîne dans le monde mystérieux de la Kabbale et celui de la Renaissance, avec ses découvertes sidérales, ses bouleversements scientifiques et ses guerres de religion.
L’irlandaise du Dakar
Le Paris-Dakar… Un rêve que nous faisons tous. Denis Tillinac nous emmène sur les traces de sable et de sang du célèbre rallye. Emportés dans le tourbillon poussiéreux des paysages magiques de l’Afrique, des proues-ses sportives, des personnages enfiévrés, nous partageons la violence, l’émotion, le bonheur de l’exploit. Les personnages foncent vers leur destin : Kirkpatrick, la grande brute irlandaise et son camion fou, Régis Walter, l’âme du rallye, la belle Mary Kellygan « l’Irlandaise du Dakar », et aussi Pierre Devillers, fasciné par cette aventurière.
Histoire d’amour
Pourquoi l’a-t-on choisie, elle, si peu jolie, si peu cultivée, pour escorter Claudio Roman, ténor célèbre dans le monde entier ? Parce qu’il est aveugle ? Pour le préserver d’admiratrices trop sensibles à sa richesse et à sa beauté ? Quand Laura devient l’attachée de presse de cet homme réputé cynique et brutal, elle découvre un artiste fragile, inquiet et désespérément seul.
Traduit du vent
A la source des quatre-vingts contes que réunit ce recueil, il y a cette petite phrase d’un personnage d’Andersen : Mère prétend que tout ce que tu regardes peut devenir une aventure. Elle est la définition de l’esprit d’enfance; elle est aussi celle de la poésie. Elle exprime une vérité que l’on oublie en devenant une « grande personne » et que l’on retrouve lorsqu’on s’aperçoit enfin que les grandes personnes n’existent pas…Enfant à cheveux gris (comme l’écrit ailleurs Gilbert Cesbron), nous demeurons sensibles aux charmes, aux secrets, aux terreurs de notre premier âge.
Chiens perdus sans collier
Des hommes, des femmes, animés par une vocation irrésistible, se penchent sur les pauvres gosses dont la famille est indigne et sur ceux, plus malheureux encore, qui n’ont pas de famille du tout. Le « juge d’enfants » est un personnage caractéristique et bien mal connu de notre époque.
Le rivage des femmes
Les lendemains ne chantent pas pour les hommes sur Le Rivage des femmes… Oh, elles ont des excuses ces féministes du futur qui ont mis les hommes à l’index : des millénaires d’oppression, les agressions sexistes, les viols et pour finir la catastrophe nucléaire ! Les femmes, en revanche, s’épanouissent entre elles. Car les Mères des cités, gardiennes des traditions, ont créé une société où les hommes obéissent aux interdits religieux soigneusement édictés pour les maintenir dans l’ignorance et la servitude.
Un jour, le 1er janvier 1900, sept enfants naquirent en sept lieux différents du monde. Le premier, Allen Roy Gallway, né à San Francisco, était le fils d’une blanchisseuse et d’un marin. Le deuxième, Lee Lou Ching, vit le jour à Wushi, un village proche de Shanghai. Son père était paysan, sa mère mourut en lui donnant naissance. Le troisième était une fille, Anna Spasskaia. Ses parents habitaient Saint-Pétersbourg où son père était ingénieur dans une grande usine métallurgique. Le quatrième, Karl Merminger, naquit dans une famille bourgeoise de Munich. Le cinquième et le sixième étaient des filles. L’une, Sarah Berelovitz, avait pour père un marchand juif de Varsovie. L’autre, Dolorès, fille d’une Indienne de La Paz morte au moment de l’accouchement, fut adoptée par un père jésuite. Le septième, Serge Cordelier, était le fils d’un professeur de physique au Collège de France. Sept enfants, le même jour, le premier jour du siècle. Que vont-ils devenir au fil des ans ?
Sol en si
Pour les enfants et leurs parents soutenus par l’association Sol En Si, des romanciers prennent la plume et racontent, chacun, une histoire d’enfance. Pour vous, lecteurs de tous âges, ils évoquent les vertus héroïques de l’enfance : courage, révolte, émerveillement, ténacité, insolence, et, en dépit des coups du sort, la force de ne jamais s’avouer vaincu. Pour nous, dix-sept romanciers ajoutent la générosité au talent.
Osterman Week-End
John Tanner, journaliste paisible et intègre, est victime une diabolique machination ourdie par des espions soviétiques fanatiques et implacable. Pour défendre sa vie et sa famille, Tanner, aux abois, ne peut compter que sur ses propres forces, car il soupçonne ses meilleurs amis, et la redoutable machine de guerre de la C.I.A, a de curieux ratés.
Cueille le jour
Je ne pardonne pas, je n’ai jamais pardonné. Je ne pardonnerai jamais. » Dans une vallée perdue des Cévennes, à la fin du siècle dernier, une jeune femme lutte pour gagner le droit de vivre. Comment surmonter l’absence d’un père à jamais perdu ? Comment échapper au cercle des visages monstrueux qui l’entourent ?
Les vrais durs ne dansent pas
À Provincetown, dans la trompeuse quiétude de la morte-saison, Tim Madden, écrivain raté et amateur de femmes, noie son ennui dans le bourbon.
Un matin de plus, il se réveille avec une formidable gueule de bois, mais cette fois il va aller de découverte en découverte : un curieux tatouage sur le bras, du sang dans sa voiture et, dans la cache où il planque sa marijuana, la tête, proprement coupée, d’une belle blonde platinée… Est-il pour autant un assassin ? Pour répondre à cette question, Tim se lance dans une enquête personnelle. Une poursuite pleine de péripéties qui l’amènera à rencontrer des ex-boxeurs, des maniaques sexuels, des repris de justice, une ancienne maîtresse et enfin son propre père, dont la figure haute en couleur restera l’une des créations les plus mémorables de Mailer.
Le vin de la liberté
Hortense se sentait écartelée. Elle aimait Louis, il était son homme, elle en défendrait l’accès de toutes ses forces mais quitter Paris où chaque jour apportait une moisson de paroles, d’actes et de nouvelles, pour aller à Bordeaux ou dans le Médoc, lui semblait difficile, voire inconcevable.
Les amants de Xi’an
Miranda Graham, styliste américaine, se rend à Pékin pour signer ses premiers contrats. Son arrivée dans un aéroport surpeuplé et anarchique menace de tourner au désastre lorsqu’un homme surgit de la foule à sa rescousse. Il se nomme Yuan Li. Entrepreneur chinois au faîte de la réussite sociale, il garde la nostalgie du père américain qu’il n’a pas connu, soldat de passage, disparu dès sa naissance.
La grace et le venin
Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t’apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. Le missel, c’était tout ce que la mère d’Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l’avait recueillie, pouvait transmettre à l’enfant, avec le don.
Le fond du problème
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Scobie vit dans un petit comptoir colonial de la Sierra Leone avec sa femme Louise. Mais tant d’années de mariage ont eu raison de la passion et la perte de leur fille âgée de neuf ans a laissé Louise inconsolable. Lorsque celle-ci décide de partir pour l’Afrique du sud, Scobie se retrouve seul et fait la rencontre de la jeune Helen : il en tombe aussitôt éperdument amoureux.
Sunset
Los Angeles… Douze millions d’habitants, mégapole du Troisième Millénaire, cité des mythes. Beverly Hills, Bel Air, Hollywood… Ses milliards, ses ghettos, parano… Soleil, palmiers, ciel bleu, piscines… Jusqu’au jour où débarque un dissident russe, Kostia Vlassov. Jeune, beau, sans le sou.
Survol
Cerné depuis des décennies par les Terres Maudites, royaume des démons dont l’haleine empoisonnée apporte la maladie et la mort, le Territoire a confié la surveillance de ses frontières aux Guetteurs. Grâce aux Servols, cerfs-volants géants qui les entraînent au bout de leur câble jusqu’à plus de mille mètres de hauteur, les Guetteurs, élite d’une société militaro-religieuse qui leur est toute entière dédiée, n’ont cessé de monter une garde vigilante, périlleuse, mais devenue aussi muette qu’inutile. Car, au fil du temps, les démons, pauvres diables mutants, ont disparu ; les nuages ont perdu leur radioactivité et l’herbe a repoussé sur les terres brûlées.
L’heure des sorcières
Des siècles durant, les sorcières de la famille Maqfair ont dû lutter pour survivre et fuir les persécutions. Aujourd’hui, elles vivent en paix à La Nouvelle-Orléans. Mais Lasher, l’esprit qui les hante depuis des générations, enrage de les voir peu à peu se détourner de la magie. Lorsque Rowan, la treizième sorcière, la puissante héritière des pouvoirs, est sur le point d’accoucher, Lasher sent que son heure est venue et rassemble tous ses pouvoirs pour s’incarner dans le nouveau-né. La nuit de Noël, Rowan donne naissance à un enfant prodigieux : en quelques heures, il acquiert sa taille adulte, parle et marche. La famille Mayfair pourra-t-elle faire face à cet esprit infantile, jaloux et diaboliquement intelligent qui rêve de devenir le plus grand sorcier de tous les temps?
La mer, le matin
Deux mères et deux fils que la Méditerranée sépare. Deux rives, deux pays, deux histoires que l’Histoire avec un grand H relie pourtant. En Libye la révolte gronde. La guerre éclate. Dans un pays en proie à la violence, en pleine déroute, certains n’ont plus le choix. Il leur faut partir avant d’être tués, comme Omar, le mari de Jamila.
Roman (Biographie)
Grand cinéaste ou play-boy international, victime ou viveur? Qui est Roman Polanski? La presse mondiale l’a traité de tout et de son contraire. Pour la première fois, le génial réalisateur du Bal des vampires s’est décidé, nous dit-il, « à mettre sur le papier ce que je crois être ma vérité » Il le fait sans détour, révélant, avec un luxe de détails, la mosaïque de son existence.
L’assassin n’aime pas la critique
Un artiste harmonieusement démembré et transformé en sculpture. Une jeune danseuse délicatement massacrée à coups de hache. Un critique d’art talentueusement achevé avec un pic à glace. À des années d’intervalle, les crimes se suivent et se ressemblent.
Aux sources du poème, là où les puissants sont mus par les dieux, dans l’Inde du Mahabharata : Siddharta, Bouddha en devenir et, pour lors, prince élevé dans une tour d’ivoire. Né d’une mère chaste, il veut savoir « dans quel but » il a été mis au monde. Il s’initiera à la vie et choisira entre ses destinées. Il trouvera sur son chemin Dronodana, rajah du royaume du dieu du mal, attaché à la perte du prince, avide de sacrifices humains, grand ravageur. Et Narayani, courtisane, née d’une morte, prête à tout pour son fils, fruit du viol de Dronodana? Pour son premier roman, Patricia Chendi met à profit sa connaissance de l’histoire des religions et des mythes. L’intrigue épouse les étranges méandres des récits légendaires. Qu’il s’agisse de peindre des batailles, des scènes lascives ou cruelles (ainsi un empalement rituel), le ton est égal, très travaillé, inspiré des grands poèmes indiens. Partant, l’auteur maintient de bout en bout un savant équilibre entre l’histoire, la légende et le roman?
Meurtres à Lafferton
Dans la petite ville de Lafferton, deux femmes disparaissent sans laisser de trace. Des qui n’ont apparemment rien en commun. Un secret les a-t-il contraintes à abandonner leur paisible existence ou ont-elles été enlevées ? Mais par qui ? Et a-t-on une chance de les retrouver vivantes ? Simon Serrailler, le séduisant chef de la police locale, confie l’enquête à Freya Graffham, jeune inspectrice nouvellement arrivée de Londres. Intuitive et tenace, Freya devine la présence dans la ville d’un assassin aux pulsions démoniaques. Reste à déterminer l’identité sous laquelle il se cache.
Os troubles
Les restes calcinés d’un nouveau-né retrouvés dans un poêle ; des cadavres d’ours enterrés au fond des bois dans des sacs en plastique ; des ossements humains dans une fosse septique ; un avion de tourisme qui s’écrase en Caroline du Nord… Pour Temperance Brennan, anthropologue judiciaire, la veille des congés s’annonce particulièrement chargée.
Le fond du problème
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Scobie vit dans un petit comptoir colonial de la Sierra Leone avec sa femme Louise. Mais tant d'années de mariage ont eu raison de la passion et la perte de leur fille âgée de neuf ans a laissé Louise inconsolable. Lorsque celle-ci décide de partir pour l'Afrique du sud, Scobie se retrouve seul et fait la rencontre de la jeune Helen : il en tombe aussitôt éperdument amoureux. Quel sera le choix de cet homme tiraillé entre la passion et le devoir ? Dans un décor inspiré d'un de ses voyages en Afrique, Graham Greene, un des plus grands auteurs britanniques du XXe siècle, nous offre une variation subtile sur les thèmes de l'amour, de la trahison et de la culpabilité.
La maison du cygne
Le Castel d’El Golem, aux confins des sables mauritaniens, abrite secrètement vingt-cinq enfants de toutes races. Ils ont des jeux bizarres qui ten dent à développer leurs facultés paranormales, des rêves insufflés qui leur font connaître le monde et suivent un curieux enseignement initiatique. Ils sont la carte maîtresse de la Maison du Cygne dans le combat inexorable qu’elle livre à la Constellation de l’Aigle pour la conquête de la Terre. Mais l’Aigle est cruel et le malheur s’abat régulièrement sur le Castel : Kino disparaît dans un mirage, Saoud se pétrifie, trois Hindous en prière prennent la place de Mudjib…
Le plan du Cygne tiendra-t-il jusqu’à ce que les enfants soient en âge d’accomplir leur mission ? Cependant l’un d’eux va découvrir que rêve et réalité dérapent et que la vérité est ailleurs.
May le monde
May a dix ans. Peut-être est-elle en train de mourir. Le Dr Goldberg l’a envoyée en vacances dans la maison ronde, au milieu de la forêt, rejoindre quatre locataires, Thomas et Lola, Nora et la docteure Anne.
Ils sont chargés en fait de distraire les enfants malades. Et de leur apprendre le monde. Un monde qui ressemble au nôtre. Mais qui n’est pas le nôtre, qui en est prodigieusement distinct et distant, sur une autre brane. Où tout, en réalité, est différent, subtilement ou violemment. Le Dr Goldberg vous expliquera ça. Encore heureux qu’il y ait le changement, sans lequel la vie ne vaudrait pas d’être vécue. La langue de ce roman est étrange. Ce n’est pas tout à fait la nôtre. C’est celle d’un autre univers, parallèle si l’on veut, autorisé par la théorie des cordes, et où les personnages ont la faculté de passer d’un monde à l’autre, voire peut-être de créer des mondes, la faculté de changer.
La petite fille au tambour
Adieu Smiley, bonjour Charlie, la nouvelle héroïne de John le Carré. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne répond à aucun des clichés du genre: petite actrice anglaise embarquée malgré elle dans un rôle de véritable espionne, elle est plutôt paumée et – n’était sa sensualité rayonnante – elle serait même plutôt moche… Et pourtant, elle est inoubliable. Adieu le Cirque et bienvenue – si l’on peut dire! – au Moyen-Orient, où les valises explosent, les cœurs éclatent et les intrigues, vraies ou fausses s’enchevêtrent. Roman d’espionnage et d’amour avec lequel, en prime, John le Carré nous livre tous les dessus et dessous du conflit israélo-palestinien et du terrorisme international. Il ne nous épargne rien des horreurs, devenues monnaie courante, de la bombe artisanale. La seule chose qu’il a gardée pour lui, c’est la notice de sa fabrication.