Le secret Halidon
La Dunstone, une puissante multinationale, souhaite s’installer dans les Caraïbes. Le docteur Alex McAuliff est donc engagé pour diriger une prospection géologique en Jamaïque. Mais il ne tarde pas à apprendre que tous les membres de la précédente équipe sont morts assassinés. La sécurité de sa propre équipe semble menacée par l’existence d’une mystérieuse société secrète aux ramifications internationales et aux pouvoirs illimités dont on ignore tout, sauf le nom : l’Halidon. Dans la jungle caraïbe, McAuliff oublie bien vite son bagage universitaire pour sauver sa peau ; d’autant qu’il n’est pas le seul à chercher la vérité et que les intérêts en jeu le dépassent.
La vengeance dans la peau
Jason Bourne prit la clé fixée par une bande adhésive au plafond du placard, l’inséra dans la serrure et ouvrit le petit coffre. Dedans il y avait deux automatiques démontés, quatre cordes de piano soudées à des poignées qu’il pouvait dissimuler dans ses paumes, trois passeports valides sous trois noms différents, et six charges de plastic capables de faire sauter des pièces entières. Il se servirait de tout. Jason Bourne allait devenir le terroriste que jamais personne n’avait osé imaginer dans le pire de ses cauchemars. Un suspense vertigineux signé Ludlum. Maintenant un grand film avec Matt Damon.
L’expédition de l’espoir
Le 30 novembre 1803, un bateau quitte le port de La Corogne sous mille acclamations et applaudissements. À bord, une vingtaine d’orphelins, des enfants de tous âges, qui partent avec la plus noble des missions : porter le vaccin contre la variole, à peine découvert, de l’autre côté de l’océan, en Amérique. Les accompagne la douce et maternelle Isabel Zendal, chargée de prendre soin d’eux. Les héros de cette folle expédition, dirigée par l’intransigeant médecin Francisco Javier Balmis et son généreux assistant Josep Salvany, devront affronter tempêtes et naufrages, et se heurteront à l’opposition du clergé, à la corruption des élus et à la cupidité de ceux qui cherchent à s’enrichir aux dépens des plus démunis…
Prisonniers du temps
ITC, entreprise de technologie de pointe, mène d’importantes recherches dans le plus grand secret … Pourquoi s’intéresse-t-elle aux travaux de l’équipe d’historiens qui, dans la vallée de la Dordogne, a entrepris sous la direction du professeur Johnston, des fouilles autour d’un monastère du XIVe siècle? Pour éclaircir la question, Johnston se rend en Arizona. Et disparaît …
Deux jours plus tard, un parchemin vieux de six cent cinquante ans est mis au jour. Son message, « A l’aide », est signé du professeur Johnston … Dans Prisonniers du temps (…), Crichton bricole la théorie quantique pour expédier des étudiants archéologues dans la Dordogne de 1357, en pleine guerre de Cent Ans.
Le Vol du Frelon
Juin 1941. Le ciel appartient à Hitler. La plupart des bombardiers anglais tombent sous le feu ennemi. Comme si la Luftwaffe parvenait à détecter les avions… Les Allemands auraient-ils doublé les Anglais dans la mise au point de ce nouvel outil stratégique : le radar ? Winston Churchill, très préoccupé par la situation, demande à ses meilleurs agents d’éclaircir la situation, et de diriger leur enquête vers le Danemark, lieu probable du positionnement de l’engin. Harald, jeune Danois de dix-huit ans décidé à se battre contre l’occupant germanique, a découvert sur la base allemande de son île une drôle de machine. Sa découverte pourrait inverser le cours de la guerre. Mais à qui la révéler ? À qui peut-il faire confiance ? Harald en sait trop, il risque la mort. À bord du Frelon, son biplan de fortune, il va jouer sa vie pour transmettre son brûlant secret.
Villa des hommes
1917, en Allemagne. Au soir de sa vie, Hans Singer (inspiré par le mathématicien allemand Georg Cantor, père de la « Théorie des Ensembles ») est admis en hôpital psychiatrique. Il y a déjà séjourné à plusieurs reprises mais, pour la première fois, il va devoir partager sa chambre de la Villa des hommes avec un jeune soldat français, conducteur de locomotive, libertaire et « héros malgré lui ». Ces deux hommes, que tout semble opposer, vont. peu à peu, apprendre à se connaître et lier une amitié – aussi improbable qu’indéfectible…
La route Napoléon
« J’avais dix-sept ans en 1789. J’appartiens à une génération maudite ou sacrée, chacun qualifiera comme il le veut ce signe du destin. Ainsi parle, en 1832, Louis Villeneuve de Thorenc, dernier héritier de l’une des plus anciennes lignées de la noblesse provençale. Son destin, c’est d’être pris dans la tourmente révolutionnaire. Dès 1789, il choisit l’émigration, l’exil. Et nous découvrons, en le suivant pas à pas, de Nice à Turin, de l’Italie à l’Allemagne, de l’Autriche à la Russie, toute l’Europe secouée par le tremble-ment révolutionnaire puis napoléonien, dont l’épicentre est la France. Passions politiques, passions amoureuses, intrigues, tragédies de l’exil et de la guerre, oppositions entre des Français que les choix séparent, Louis Villeneuve de Thorenc vit tout cela. Autour de lui des dizaines de personnages : le comte de Provence et le comte d’Artois, les futurs rois de France, Bonaparte qui joue son propre jeu; Buonarroti, le révolutionnaire italien qui s’est mis au service de la France; le duc de Richelieu, ce noble exilé dont le Tsar a fait le gouverneur d’Odessa… Et puis, les femmes, car Louis Villeneuve de Thorenc est jeune, et l’amour est le moyen d’oublier ce qu’il vit. La marquise Emilie de Marles – conspiratrice, espionne –, la marquise de Ninon ou Caterina Vigorelli dell’Olmo suscitent en lui la passion. L’histoire de cette époque, comme dit Stendhal, favorise l’impudeur et l’excès, l’héroïsme ou la lâcheté. A chaque personnage, Max Gallo restitue sa vérité, sa logique, sa foi. Il a puisé dans les récits du temps, les Mémoires, les travaux des historiens : une immense documenttion qui fonde chaqie épisode, chaque propos, chaque héros. Un seul parti prix : celui de la vérité des hommes et des femmes héros de ce roman, où vibrent les années les plus romanesques de l’histoire de la France et de l’Europe.
J’vous ai apporté mes radios
Le revoilà, ça y est ! Plus besoin de s’enfermer dans les toilettes, portable coupé et poste de radio sur les genoux branché sur France Inter entre 12h15 et 12h35 pour retrouver le chouchou des auditeurs (et le nôtre !), Guy Carlier. Cette fois, il nous a « apporté ses radios ». Chroniques faites pour France Musiques ou pour l’émission du « Sept-neuf » de France Inter entre janvier et juin 2002, on retrouve ce qui fait le talent (génial) de Carlier : un humour décalé, humain, acide et grinçant selon qu’il s’attaque à un « jeune madeliniste » ou qu’il raconte Marguerite dans sa maison de retraite. Car Carlier, ne nous y trompons pas, est un tendre humaniste. Un bon, un gentil, un humain exigeant. Sa colère devant le cynisme de certains est à la hauteur de la poésie acide devant d’autres, plus fragiles. Certaines lettres sont de véritables nouvelles. Derrière toutes, il y a l’amour. Des autres, des femmes, de la vie. On croise Marianne Faithfull ou Pierre Boulez, on rit des paroles des chansons d’Obispo ou de Marc Lavoine, décortiquées par un Guy en grande forme. On pleure devant l’organiste monsieur Minois ou devant Yvette du café-tabac d’Argenteuil. Bref, on vit, on rit, on réfléchit. Et on découvre une plume véritable, touchante et une dédicace à son papa…
Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Chaque soir, de la fenêtre de sa chambre, le petit Michel regarde passer le train Granville-Paris en rêvant du jour où il montera dedans, échappant à sa normandie natale. Cancre dans une famille où l’excellence scolaire est un devoir sacré, il la fuit très jeune, à dix-sept ans, avec pour seul bagage la rage de se soustraire au reproche paternel: « Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? » La suite de l’histoire est celle d’une exceptionnelle réussite: Michel Drucker est à la fois la mémoire du petit écran, l’ami des stars, le confident des politiques et l’animateur le plus populaire de la télévision française. Il a débuté au temps de l’ORTF du Général avec les grands pionniers: Desgraupes, Zitrone, De CauneS… Et il continue de régner sur celle d’aujourd’hui, indétrônable souverain des émissions de variétés, de « Champs-Elysées » à « Vivement dimanche ». Depuis plus de de quarante ans, on connait son visage, son ton inimitable, son humour, sa gentillesse; il fait parti de la famille.
Le cinquième témoin
Abandonnée par son mari, Lisa Trammel n’a soudain plus assez d’argent pour payer ses mensualités d’emprunt immobilier, et la Westland National Bank menace de saisir sa maison Affolée, elle engage l’avocat Mickey Haller, mais elle est si révoltée par l’épidémie de saisies liée à la crise des subprimes qu’elle manifeste souvent et violemment devant la banque au point de s’en voir interdire l’accès par la justice. Malheureusement pour Haller qui espérait gagner du temps en faisant traîner la procédure, le dossier se corse quand sa cliente est soudain accusée du meurtre de Mitchell Bondurant, un cadre dirigeant de la Westland retrouvé mort dans le parking de son agence. Au fur et à mesure qu’il monte un système de défense bien hasardeux Haller découvre un certain nombre d’éléments qui l’amènent à douter de sa cliente et de lui-même, et ce, jusqu’au verdict. Récit particulièrement brillant d’un procès, Le Cinquième Témoin est aussi une fine analyse de la crise des subprimes, dont les conséquences se font encore sentir dans le monde entier. « L’ancien chroniqueur criminel du Los Angeles Times est devenu avec James Ellroy l’un des poids lourds mondiaux du genre noir. » Le Monde des livres
Le scaphandre et le papillon
Quatre adolescentes en quête d’amour s’échangent des messages sur leurs désirs et leur impatience. Entre rêves sentimentaux et pression sociale, les jeunes filles aspirent à devenir des femmes. Jusqu’au jour où le drame a lieu… Comment éviter les désastres affectifs que les parents affichent au quotidien ? Enfants hier encore, quatre adolescentes sont liées par un pacte d’amitié éternelle. Elles ont seize ans et sont avides de découvrir le grand amour. Chacune tient un journal dans lequel elle livre son impatience, ses désirs, ses conquêtes, ses rêves. Au lycée, on s’apprête à jouer Roméo et Juliette, tandis qu’un drame, aussi imprévisible et fatal que le dénouement de la pièce, se prépare. « Si tu ne m’aimes plus, c’est que tu ne m’as jamais aimé. »
Icône de la chanson française, Françoise Hardy livre ses Mémoires. « Elle a l’expression immobile des gens qui ont beaucoup voyagé, sans croire au changement, et beaucoup aimé, sans renoncer à leur solitude. Elle sourit au ralenti comme dans un rêve et ce sourire ajoute on ne sait quelle mélancolie à ce visage lointain, trop précis pour le brouillard, mais trop fragile pour le soleil », a écrit de Françoise Hardy, dès ses débuts, le grand poète surréaliste Georges Henein. Quarante-cinq ans de carrière rendent justice au don visionnaire du poète. Voix aérienne, silhouette élancée, d une beauté entière, Françoise Hardy a marqué plusieurs générations, depuis son premier succès, à l’âge de dix-huit ans, pour « Tous les garçons et les filles », un disque sorti en 1962. Chanteurs, compositeurs, metteurs en scène, dessinateurs, couturiers, écrivains, tous ont été inspirés par sa présence singulière…
Pour l’amour d’un stradivarius
Coup de foudre, drame et heureux dénouement. Rien ne manque à cette aventure aux héros peu banals : Pierre Amoyal, l’un des plus talentueux violonistes du monde, et le Kochanski, un stradivarius, dérobé puis retrouvé quatre années plus tard après de rocambolesques péripéties. // En 1987, « l’âme sœur » de Pierre Amoyal est dérobée. Pour le soliste, c’est pire qu’un vol : une amputation. Pendant quatre ans, il vivra des aventures dignes de Rouletabille pour récupérer son instrument : fausses demandes de rançons, antiquaires véreux, collectionneurs peu clairs, policiers bizarres mènent une curieuse ronde pour garder ou revendre ce violon rarissime. // Un polar qui se double d’une extraordinaire autobiographie, pleine de verve et d’émotion. Celle d’un jeune prodige qui, à sept ans, décide qu’il sera violoniste, et est à vingt ans un virtuose international. // À sept ans, Pierre Amoyal décide qu’il sera violoniste. Enfant prodige, il entre au conservatoire de Paris à douze ans, à dix-sept ans il part pour devenir, aux États-Unis, l’élève du grand Heifetz. À vingt ans, il est l’un des plus grands solistes du monde. Enseignant au conservatoire de Paris à vingt-huit ans, il transmet à ses élèves l’héritage de ses prédécesseurs. Homme de passion et de cœur, il s’engage dans des spectacles bien loin des classiques concerts musicaux et ira jusqu’à monter un spectacle avec l’écrivain-clown, spécialiste des enfants autistes, Howard Buten.
Ecoute-moi
Tandis qu’un de ses collègues chirurgiens opère sa fille Angela, victime d’un grave accident de la route, Timoteo, fou de douleur, lui raconte la trouble passion vécue des années auparavant et qui, enfouie en lui, a modelé ses relations avec les trois femmes de sa vie : Angela, sa fille ; Elsa, sa femme ; Italia, sa maîtresse. Peu avant la naissance d’Angela, Timoteo a eu une liaison avec cette femme passionnément aimée, malgré tout ce qui les séparait. Ni particulièrement jolie ni spécialement brillante, écrasée par un destin avare, elle est l’opposée d’Elsa, une journaliste belle, intelligente, ambitieuse… peut-être trop parfaite.
Dans la gueule de la bête
Qu’est-ce qu’elle peut bien y comprendre, Annette, à ces rendez-vous du mercredi après-midi, à l’abri des regards indiscrets, chaperonnée par des bonnes soeurs au regard doux et préoccupé ? Peut-être que si elle ne s’appelait pas en réalité Hanna, peut-être que si elle n’était pas juive, la fillette pourrait voir ses parents autrement qu’en catimini… Le peuple de Liège a beau renâcler devant la rigueur des lois antijuives, les rues de la ville, hérissées de chausse-trapes, n’en demeurent pas moins dangereuses. Un homme, en particulier, informateur zélé de l’occupant allemand hantant les bas-fonds de la cité, exilerait volontiers les parents d’Hanna vers des cieux moins cléments. Mais la trahison ne vient pas toujours du camp que l’on croit. Comment réagissent des gens ordinaires confrontés à une situation extraordinaire ? Quelle est la frontière entre le bien et le mal, entre un héros et un salaud ? Inspiré de faits réels, Dans la gueule de la bête saisit toutes les nuances de l’âme humaine, tour à tour sombre et généreuse, et invite chaque lecteur à se demander : « Et moi, qu’aurais- je fait pendant la guerre ? »
L’hercule sur la place
« Nous avons tous le souvenir de maîtres dont l’enseignement nous a marqués. Quand je cherche parmi les miens, le visage qui s’impose est celui de Kid Léon. Ce n’était pas un philosophe, mais un hercule de place publique. Il n’avait jamais quitté l’école où il avait tout appris ; simplement, il avait fini par passer, sans s’en apercevoir, au rang de ceux qui enseignent. Cette école était la vie. Elle avait pour cadre la fête foraine. Kid enseignait, par l’exemple, la morale, l’honnêteté, le goût de la lutte loyale pour la vie en un monde où rien n’est facile. En somme, écrivant son histoire, c’est un peu l’aventure de notre amitié que je raconte. Je n’ai rien inventé, mais seulement transposé certains faits pour les plier à la forme de mon récit. » B.C.
Le déshonneur d’Ann Campbell
Nul ne pouvait ignorer les attraits du capitaine Ann Campbell, la propre fille du général commandant la plus importante base militaire de Géorgie. Son sourire lumineux et ses charmes s’offraient à tous sur les posters à la gloire de l’US Army. Des charmes dont elle n’était pas avare, selon la rumeur. Qui a pu violer et assassiner une fille aussi libre, énergique et attachante ? En examinant son cadavre écartelé et dénudé au beau milieu du champ de tir, l’officier de police militaire Paul Brenner entame l’enquête la plus urgente de sa carrière. La Grande Muette, soucieuse de son honneur, doit éclaircir l’affaire avant que le FBI ne s’en empare. Très vite, Brenner découvre que si la plupart des officiers avaient des raisons d’apprécier la victime, chacun en avait une de la voir disparaître.
Les Chirac – Les secrets du clan
« J’ai eu un petit pépin. » Ce soir du 2 septembre 2005, Jacques Chirac est victime d’un accident vasculaire cérébral qu’il veut croire bénin. Tout le monde ignore dans Paris que le président a été hospitalisé en urgence. Seul un trio composé de sa femme Bernadette, de sa fille Claude et du secrétaire général de l’Élysée, Frédéric Salat-Baroux, connaît la vérité. La fin du règne a commencé mais C’est le secret le mieux gardé de la République. Voici l’histoire d’une famille Consumée au feu de la politique. Poursuivi par les juges puis emmuré dans sa maladie, Jacques Chirac est-il jamais sorti de la solitude où confine le pouvoir ? De l’Élysée aux maisons amies qui l’accueillent dans sa retraite, Béatrice Gurrey n’a, à aucun moment, – perdu sa trace. Elle observe d’un œil aigu ce vieux lion qui paraît avoir abdiqué devant deux femmes. Sa fille Claude a épousé son ancien chambellan. Sa femme Bernadette se comporte en impératrice – fine politique, elle est désormais maîtresse de tout, y compris du Vote de son mari…
Dans la gorge du dragon
Au Tibet, dans un camp de travaux forcés, la découverte d’un corps décapité fait planer l’ombre d’un démon. Quand les prisonniers terrifiés s’insurgent, c’est l’un des leurs, Shan Tao Yung, qu’on charge de l’affaire. Pour les sauver de l’exécution, il n’a d’autre choix que de pénétrer au cœur barbarie chinoise, jusque dans l’antre du dragon…
Extension du domaine de la Guerre
Cruellement frappée par le terrorisme, la France est entrée en guerre. Son ennemi : le salafisme totalitaire, incarné par l’Etat islamique, qui campe sur cinq continents. Nous avons pris désormais la tragique mesure de cette guerre d’un nouveau type qu’il nous faut livrer au plus loin, en Mésopotamie et au Sahel, et au plus près, au sein de nos villes. Notre pays n’est pas le seul à monter au front, mais il est une cible de choix, non par ce qu’il fait, mais par ce qu’il est. Ce conflit nous invite à une mobilisation citoyenne puissante. Une mutation d’autant plus indispensable que l’esprit guerrier envahit la planète, aussi bien sur le terrain que sur la Toile : des familles partent faire le djihad ; des bandes armées bâtissent au nom d’Allah un proto-Etat criminel en Mésopotamie ; les Russes se taillent un Etat-croupion en Ukraine ; Pékin pousse ses pions navals en mer de Chine tandis que la Turquie rêve de restauration ottomane. Tout cela sous le regard de l’Iran et de l’Arabie saoudite qui se vouent une haine inextinguible et se font la guerre au Yémen.
Les mystères de sainte Freya
A la fin de son pontificat, Jean-Paul II, très actif dans ce domaine, a eu l’heureuse idée de canoniser sœur Freya, une religieuse belge, connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : » Freya était une salope. » Le corbeau se fait fort de révéler la vie secrète de la religieuse à la presse. La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l’infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau, dont les revendications théologiques sont totalement inacceptables. Mais on peut toujours faire confiance aux ressources inépuisables de l’Eglise catholique…
Les eaux amères
Le 4 août est un triste jour dans la vie d’Abraham Steinberg ; celui d’un anniversaire dont il appréhende chaque fois le retour. Une image vieille d’un quart de siècle le hante : son père, sa mère, sa petite soeur et lui-même réunis pour la dernière fois. Seul rescapé de la déportation, il n’est jamais parvenu à vivre en paix avec ses fantômes. Or cette année, les angoisses du très estimé Bram, comme tout le monde le nomme en ville, sont encore avivées par une mystérieuse lettre anonyme. Se pourrait-il que la belle Esther, la mère de ses enfants, son épouse adorée, le trompe ? Bien que fâché avec Dieu, Bram décide de rendre visite au rabbin. D’après le religieux, seule la cérémonie des eaux amères, au terme de laquelle la femme adultère verra son ventre enfler et ses flancs se dessécher, pourra soulager sa conscience …
Loin des mosquées
Turc grandi en Belgique, Evren achève à Cologne de brillantes études de comptabilité. Hébergé chez son oncle, ce garçon de vingt et un ans, encore chaste et au visage ingrat, s’éprend de sa cousine, la belle et sensuelle Derya. Rentré en Belgique, Evren fait part aux siens de sa décision : il va épouser Derya. Une délégation familiale se rend donc en Allemagne pour demander la main de la jeune fille. Mais les choses ne tournent pas exactement comme prévu : Derya éconduit Evren. Outragés par cette humiliante fin de non-recevoir, les parents d’Evren cherchent un nouveau parti pour leur fils et choisissent Yasemin, une paysanne anatolienne de seize ans, vive et dégourdie, qu’Evren connaît à peine. Les noces ont lieu, et le jeune couple apprend peu à peu à s’apprivoiser. Jusqu’au jour où Derya, dont Yasemin ignore l’existence, débarque à l’improviste en Belgique. Quel secret cache le voyage de Derya ? Qui est véritablement Evren, ce grand garçon obéissant et en apparence si maladroit ? À quel jeu dangereux se livre Yasemin ? Quels rôles viennent jouer dans cette histoire René, voisin de la famille d’Evren et croque-mort de son état, et Marcel, son colocataire, attardé mental qui passe ses journées à visionner les enquêtes de l’inspecteur Colombo ?… Raconté du point de vue des principaux protagonistes, Evren, Derya, Yasemin et René, soumis, chacun à sa manière, au respect des traditions et aux caprices du destin, Loin des mosquées s’apparente à une tragédie antique. À travers l’évocation des mariages arrangés, Armel Job livre ici un conte à la morale subtile sur le combat courageux des femmes pour le droit à la dignité, à l’égalité et à la liberté.
Le voyageur de noces
Elle : l’Etrangère au visage voilé qui se terre dans une propriété à Buenos Aires et dont nul ne connaît les traits, pas même son amant.
Lui : l’enfant des barrios, le commis fleuriste séduit sur un lit de roses, le pouilleux métamorphosé en prince.
Entre elle et lui, l’ombre du « voyageur de noces », le souvenir d’une lune de miel offerte en pâture à des millions de regard…
1560 pages – La collection Bouquins a voulu rééditer Dumas et pour ce faire, a choisi d’établir, à partir des manuscrits, un texte qui n’aurait pas subi les multiples attentats des directeurs de feuilletons et des imprimeurs (lectures erronées, standardisation de l’écriture, censure, etc.). A ne pas vouloir relire ses épreuves, Dumas a connu le risque d’être défiguré. Rééditer Dumas signifiait aussi adapter à l’œuvre un appareil critique qui ne trahirait pas son rythme essentiel Aussi fallait-il une annotation légère, contrebalancée par un Dictionnaire qui recense les multiples personnages que Dumas a inventés ou qu’il a empruntés plus volontiers à l’Histoire, depuis l’Antiquité jusqu’à ses propres contemporains.
Joseph Balsamo s’ouvre le 6 mai 1770. Le Grand Cophte, Joseph Balsamo, trace le dessein de la société des Illuminés : abattre la monarchie en commençant par la plus fragile, la monarchie française. On participe, avec Althotas, à des scènes de magie et de sacrifices humains ; on compatit à l’amour d’un jeune philosophe en herbe pour la belle et inaccessible Andrée de Taverney ; on suit les intrigues de la Du Barry et du duc de Richelieu, toujours prêt à satisfaire les appétits de luxure de Louis XV ; on assiste à l’accession au trône de Louis XVI et à l’ascension de Marie-Antoinette qui n’a pas la retenue d’une reine quand un cœur enflammé se jette à ses pieds.
La France face à sa dette
La dette publique, c’est : 41 000 euros par ménage, soit 1 138 milliards d’euros en 2005 ; 45 milliards d’euros d’intérêts à rembourser chaque année, soit l’intégralité des recettes de l’impôt sur le revenu ; + 235 % en quinze ans, entre 1990 et 2005. 2015, c’est l’année de la banqueroute de la France, si la tendance se prolonge. La dette publique s’impose comme LE sujet de la campagne présidentielle. Depuis dix ans la dérive des comptes publics s’est emballée, faisant de la France le pays de l’Union européenne dont le taux d’endettement a augmenté le plus vite. Cette dérive est d’autant plus préoccupante que les dépenses accumulées n’ont pas servi à renforcer notre potentiel de croissance mais ont eu pour effet de reporter nos dépenses actuelles de santé et d’indemnisation du chômage sur les générations futures.
Montmartre du plaisir et du crime
On pourrait dire que ce livre est déguisé. En apparence c’est une oeuvre, somme toute traditionnelle, du grand historien de Paris que fut Louis Chevalier ― des parties et sous-parties, des notes, des références ― mais sous ces dehors académiques, c’est d’une féerie qu’il s’agit. En l’ouvrant à n’importe quelle page, on y rencontre des personnages fabuleux, Salis au Chat Noir, Bruant au Mirliton, Lautrec au Moulin-Rouge avec la Goulue et Valentin, et Yvette Guilbert, Damia, Fréhel. Au fil des chapitres, les belles courtisanes, Liane de Pougy, la belle Otéro, Emilienne d’Alençon, côtoient Barrès et Mac Orlan, Carco et Zola qui s’en inspirera pour ces grandes héroïnes du plaisir et du crime, Gervaise dans son lavoir de la rue des Islettes, et Nana, inoubliablement représentée par cet autre montmartrois que fut Edouard Manet. Les lieux parcourus sont ceux du crime, « décor d’ombre, de misère, de vengeance, de peur »
Vie d’un païen
Il n’est pas donné à tout le monde de grandir libre de conseils, de reproches et d’entraves, et de passer son enfance à courir les prés et les bois au bord de la Loire tel un petit dieu Pan solognot, inculte et ivre de vie. Charles Desperrin a cette chance par la grâce du sort qui le fait naître à Gien d’une mère peu loquace: Adèle se contente de le remettre d’une taloche dans le droit chemin et ne se préoccupe pas du reste pour autant qu’il mange bien et grandisse de même. C’est une manière de jeune Hercule taciturne qui entre à l’école primaire et en ressort peu après, renvoyé par un maître offusqué d’un naïf essai de portrait pris pour une caricature. Voilà comment, ayant pour tout bagage l’amour du dessin, il peut continuer à errer en liberté dans la campagne, rencontre le peintre Chalupt et découvre sa vocation. Peindre devient une passion dévorante qui le mène à travers la France et jusqu’en Italie, vagabond vigoureux et sauvage qui mord à belles dents – sans peur ni complexes – dans les fruits semés par l’existence sur son passage, du même cœur qu’il assume les aventures ourdies par le hasard. Et elles abondent dans cette Vie d’un païen pétillante d’invention et de couleurs.
Les cailloux bleus
Ils s’appellent Etienne, Abel, Philomène et Mélanie. Ils ont vingt-trois, quatorze, dix et six ans quand nait le XXème siècle. Enfants de pauvres métayers du Causse de Granger (Lot) – et Dieu sait ce qu’il en allait d’être pauvres et métayers dans ces années-là et sur leur terre de misère ! – , ils ne peuvent choisir qu’entre le départ ou la soumission. Mais déjà le monde change, des idées nouvelles circulent qui commencent à ébranler cet univers de pierre figé dans l’Histoire. Les paroles d’Armand le sabotier, l’arrivée d’un insituteur laïc jettent des ferments de révolte qui, pour certains, la grande Guerre venue et s’éternisant en massacres, conduiront aux mutineries de 1917. Ainsi va le destin des hommes. Mais les femmes demeurent, patientes prêtresses de la vie et de la mort. Par delà les drames, dépassant les injustices et les crimes, elles poursuivent leur oeuvre de création. Elles sont l’amour. Un jour, Philomène enfant a donné à son ami Adrien deux petits cailloux bleus pour q’ils lui portent chance. Deux petits cailloux bleus… Voici l’histoire d’une famille, d’une terre, d’un village et d’une époque où chaque français d’aujourd’hui peut reconnaître les siens. Ici, tout est vrai et juste : les actes, les paroles, les pensées, les sentiments. Ici, se respirent l’air du Causse, glacé ou brûlant, et le parfum des pierres et des genèvriers.
Le temps des ivresses – Suzanne Valadon
En 1900, quand s’ouvre le nouveau siècle, Suzanne Valadon a trente-cinq ans. Le temps des folies de jeunesse s’éloigne. Grâce à ses maîtres et amants – Renoir, Lautrec, Degas – l’ancienne gamine de la Butte qui dessinait sur les trottoirs est une artiste déjà célèbre. Elle se marie, s’installe en banlieue. Mais peut-on vivre et travailler loin de Montmartre et de ce « Bateau-Lavoir » où, autour de Picasso, on rivalise d’extravagance et de génie ? Là est sa vraie vie. Mais elle est aussi près de Maurice, son fils adolescent dont la postérité retiendra l’ivrognerie et le talent sous le nom d’Utrillo. Les années qui s’annoncent n’épargneront à Suzanne ni de nouveaux orages, ni de nouvelles passions.
Une affaire intime
« Dans une vie tout se tient. Lorsque Daniel quitte sa jeune femme, Laure, il n’imagine pas que son existence entière va basculer. Il est seul. Il s’installe dans une ville du sud de la France, au bord de la Méditerranée. Scénariste, il veut y travailler. Mais la ville est comme un échiquier. Chacun y est à sa place, le député, le maire, le directeur du casino, les gardes du corps, les épouses, les femmes du demi-monde, les journalistes, les opposants. Il y a eu crime mais rien ne trouble l’apparence tranquille de cette ville de plaisir. Arrive Salmon. Il a cette acuité du regard que donne le désespoir, cette disponibilité qu’offre la solitude, cette curiosité d’étranger. Il vit sa double passion celle de l’homme qui perd une femme, celle du témoin qui veut connaître et dire la vérité… »
Le voyage
Automne 1942, la Pologne est sous le joug nazi. Katarzyna et Elzbieta, jeunes Juives polonaises, réussissent à fuir le ghetto pour échapper à la déportation. Un long périple les mène chez l’ennemi même, en Allemagne, où, elles s’inscrivent pour le travail volontaire. Comme le dit leur père, «plus les projets sont fous, plus ils réussissent». Mais le subterfuge, utilisé par de nombreux Juifs, est déjà connu de la Gestapo. Contraintes d’errer d’usines en fermes, de changer de noms et de rôles, les deux sœurs vivent dans la peur d’être démasquées et l’espoir de retrouver leur père et leur pays.
La femme qui tuait les hommes
Paris, 2017. Saint-Pétersbourg, 1909. Une rencontre sur un quai de métro. Un hallucinant fait divers. Un voyage entre deux mondes où se noue le destin d’une couturière octogénaire, d’un écrivain coureur de jupons, du jeune Lénine et d’une terrible justicière. Une comtesse savoyarde y côtoie un poseur de rails et un cirque ambulant. De la Russie prérévolutionnaire au Paris littéraire, mêlant humour, tendresse et gravité, Eve de Castro nous embarque, nous bouscule, nous envoûte.
Entre Dieu et diable
Le combat intérieur d’un homme doué d’étranges pouvoirs : deviendra-t-il l’élu de Dieu ou la proie du Diable ?
Cet homme, c’est Jonathan Darrow, un jeune pasteur anglais qui s’est découvert très tôt de surprenants talents d’exorciste. Mais l’appel de Dieu reste difficile à interpréter. Pour en saisir le sens, et peut-être accéder à la sainteté à laquelle il aspire, il lui faudra prendre à bras le corps les blessures de son passé et ses démons intime, et mettre en péril son bonheur auprès de sa femme qu’il aime.
Quid 2006
Tout sur tout, tout de suite ! 2100 pages, 2,5 millions d’informations réactualisées, 60 000 mots-clefs, plus de 150 000 entrées : moteur de recherche balayant un large spectre, de la préhistoire à nos jours, Quid est une véritable bibliothèque en un seul volume. Le plus de cette année: de plus gros caractères pour un meilleur confort de lecture.
Dédale
Un grand thriller qui entraîne le lecteur dans la course mortelle des superpuissances pour la maîtrise de la plus sophistiquée des armes : l’esprit humain. Et si demain le K.G.B., afin de torpiller les réformes de l’ère Gorbatchev, voulait provoquer une crise internationale. Et s’il utilisait pour cela la nouvelle arme absolue : le contrôle du cerveau humain à distance ? C’est cela qu’a imaginé l’auteur de « Fortitude » dans ce thriller planétaire au suspense implacable, après une enquête de plus de deux années sur les dernières découvertes de la science et les laboratoires ultra-secrets de la C.I.A.
New York brûle-t-il ?
Trois ans après la tragédie du 11 septembre, des terroristes cachent une bombe atomique au cœur de New York. Si le président américain n’oblige pas les Israéliens à quitter toutes les colonies des territoires arabes occupés, Manhattan sera rayée de la carte. Faut-il céder à ce chantage ? Des terroristes peuvent-ils vraiment se procurer une bombe atomique et l’introduire sur le territoire américain ? Y a-t-il, pour les forces de l’État le plus puissant de la planète, la moindre chance de la trouver et de la désamorcer ? Peut-on évacuer New York ? Le compte à rebours commence? New York brûle-t-il ?
L’héritière de Glentirran
arjorie Hardy a tout pour elle : l’intelligence, le courage et la beauté. Dès le premier regard, Robert MacLaren, un jeune aristocrate écossais, en tombe fou amoureux. Mais la famille de Robert possède Glentirran, l’une des plus puissantes distilleries de whisky d’Écosse, et s’oppose à leur union sous le seul prétexte que Marjorie ne dispose d’aucune fortune personnelle. Dans ce milieu très traditionaliste, cela suffit à briser les rêves des deux jeunes gens faits l’un pour l’autre. Pourtant, de cet amour impossible naît une petite fille, Lara. Désormais, Marjorie n’aura plus qu’un but : restituer à son enfant la part d’héritage qui lui revient : le célèbre domaine de Glentirran.
Des mots d’amour
Gravement blessée lors du déraillement d’un train au Canada, Jessica Fontaine a renoncé au métier d’actrice. Pourtant, elle ne vivait que par le théâtre, et était aussi célèbre à Broadway qu’à Hollywood. Elle n’est plus maintenant qu’une comédienne douée, jouant le rôle de sa propre vie : une femme censée être heureuse à Lopez Island, un îlot du Pacifique. Pourquoi avoir rompu tout contact avec le monde ? Est-elle infirme ? À tout jamais brisée ? C’est le mystère que Luke Cameron s’emploie à résoudre. Metteur en scène très en vue, il n’avait guère apprécié la star. Mais voilà qu’après la mort de sa grand-mère, il tombe sur des lettres envoyées par Jessica à la vieille dame. Une révélation ! Au fil des pages, il n’a plus qu’un désir fou : retrouver celle qui a écrit ces mots et la convaincre de l’aimer, lui.
Les grandes libertines
A la fin du règne de Louis XV et au début de celui de Louis XVI, montent au firmament de la célébrité parisienne deux étoiles de la scène : Sophie Arnould, la cantatrice lyrique et Françoise ou Fanny Raucourt, la tragédienne. Elles finissent par scandaliser plus par la liberté de leurs mœurs homosexuelles que par leur talent. De l’une à l’autre, passera la petite Virginie Durfort qui fut initiée aux pratiques saphiques pendant un long séjour au couvent des Bernardines. D’autres partenaires suivront quand Virginie sera menée injustement à la guillotine le dernier jour de la Terreur… Une très intéressante biographie de deux personnalités féminines un peu tombées dans l’oubli qui, après celle de Mme Tallien, « La reine de Paris » et celle d’Olympe de Gouges « L’ange de la paix », achève la trilogie que Michel Peyramaure a consacré à ces quatre destins d’exception. Les documents sérieux manquant, il a opté pour une version très romancée en introduisant le personnage de fiction de Virginie et en prenant quelques libertés avec les dates des événements.
Le Rocher
Depuis sept siècles, les Ponti règnent sur la minuscule principauté de Roccadura, conquise de haute lutte par leur ancêtre Ugo. Ils en ont fait un des lieux les plus magiques du monde, le royaume du jeu, de la fête… Et aussi un coffre à milliards, qui n’attire pas seulement les riches amateurs de soleil et de luxe, mais la convoitise dangereuse de financiers louches et prêts à tout. Face à eux, un monarque vieillissant, veuf d’une star trop tôt disparue, père de deux princesses séduisantes et rebelles… L’auteur du Grec et de Liouba excelle à mêler le fictif et le réel, l’actualité la plus brûlante et l’imagination la plus débridée. Il nous donne ici une étincelante saga moderne, emplie de passions et d’intrigues, éclatante de lumière.
La vengeance du Lion
15 avril 1986 : les États-Unis lancent un raid contre une base militaire libyenne. Parmi les rares survivants, Asad Khalil, protégé du colonel Khadafi… Depuis, celui qu'on appelle le Lion n'a plus qu'un seul objectif : exécuter l'implacable vengeance d'Allah en éliminant tour à tour les huit hommes qui ont pris part à ce bombardement, et celui qui en a donné l'ordre : l'ancien président des Etats-Unis. Le Lion ne tarde pas à mettre les Etats-Unis à feu et à sang. Face à lui, un ex-flic de la criminelle, fort en gueule et tête brûlée : John Corey, de la force antiterroriste. Même dans les bas-fonds de New York, qu'il a écumés pendant des années, Corey n'a jamais rencontré une telle violence, une telle sauvagerie. Pour terrasser le Lion, il va devoir inventer une stratégie très personnelle qui n'est guère du goût des têtes pensantes du FBI et de la CIA.
Turbulences
Le vol 545 de la compagnie TransPacific qui assurait la liaison entre Hong-Kong et Denver a subi de violentes perturbations et a dû se poser sur l'aéroport de Los Angeles. Bilan : quatre morts et cinquante-six blessés. Ce grave accident, qui survient à moins d'une semaine de la signature d'un important contrat avec la Chine, pose à nouveau le problème de la sécurité en vol des appareils de la Norton Company. L'enquête interne menée par Casey Singleton, responsable du service qualité, doit prouver que la fiabilité du N-22 ne peut être remise en cause. Mais un avion, aussi fiable soit-il, peut difficilement affronter les turbulences qui agitent le marché mondial et les remous médiatiques…
Le prix du sang
Séville, 14 Septembre 2006. Vassili Lukyanov, mafieux russe, périt dans un violent accident de voiture. La police découvre dans son coffre près de huit millions d'euros et une trentaine de DVD, dans lesquels apparaissent diverses personnalités politiques et hommes d'affaires, filmés dans des situations très compromettantes. Chargé d'enquêter, Javier Falcon ne tarde pas à faire le lien entre la mafia russe et certaines des personnes impliquées dans l'explosion qui a secoué Séville trois mois plus tôt. Projeté dans un univers sans foi ni loi, Javier Falcon devra payer le prix fort pour garder son intégrité morale et se résoudre au plus impossible des choix. Mafia russe et terrorisme islamiste, corruption des élus et traite humaine, racket et blanchiment d'argent… Ce quatrième volet des enquêtes de l'inspecteur principal Javier Falcon s'inscrit au cœur de la violence moderne.
Les traces de l’araignée
Le soldat John Lowery est mort en 1968 dans un accident d’hélicoptère au Vietnam et son corps, enterré en Caroline du Nord. Quarante ans plus tard, Tempe Brennan est appelée à identifier le corps de John Lowery, mort noyé à Hemmingford, enveloppé d’une pellicule plastique, victime, semble-t-il, d’un jeu sexuel qui a dérapé. Comment Lowery peut-il être mort deux fois ? Comment un soldat américain peut-il se retrouver au Québec ? Après avoir fait exhumer les restes de la tombe en Caroline du Nord, Tempe part les analyser dans un centre spécialisé à Hawaï. Rejointe par Ryan, elle fait de curieuses découvertes qui remuent un passé trouble, heurtent la sensibilité de la famille et éveillent les soupçons de la mafia. Coup de tonnerre, les restes d’un autre corps sont retrouvés, emmêlés dans la laisse d’un chien dont la plaque porte le nom de John Lowery.
Next
Pour John Burnet, atteint d'un cancer, le nouveau traitement du docteur Gross relève du miracle. Pourtant, une chose l'inquiète : Gross multiplie inutilement les prises de sang. Horrifié, John apprend que son médecin a vendu ses cellules à BioGen, un laboratoire privé, et qu'il n'en est plus le propriétaire. Plus grave encore, celles de sa fille Alex et de son petit-fils Jamie, qui partagent son patrimoine génétique, appartiennent également à BioGen. Pions déshumanisés d'une bataille scientifique qui les dépasse, John, Alex et Jamie deviennent le gibier d'une chasse à l'homme terrifiante. L'enjeu ? Le contrôle pharmaceutique des gènes de l'humanité, pour des milliards de dollars. Les victimes potentielles ? Nous tous…
L’œil du Tibet
« Prenez l'œil ! Prenez l'œil et fuyez ! Il se fiche de qui doit mourir. Il veut retrouver la pierre. On ne peut pas l'arrêter. Fuyez, courez, c'est tout ! Sauvez l'œil ! Sauvez-vous ! » L'œil de pierre d'une divinité protectrice est volé. Un moine est sauvagement assassiné par un mystérieux criminel. La rumeur du retour illégal au Tibet d'un lama venu d'Inde se propage. Soudain, une grande agitation s'empare de la région : l'armée déploie ses troupes, la milice noue des alliances contre nature, et les dirigeants d'un riche monastère bouddhiste se livrent à un jeu étrangement cruel. Pourquoi cet œil provoque-t-il de tels bouleversements ? Et quel crédit doit-on apporter au retour de ce lama chargé de fomenter une nouvelle forme de révolution ? Au Tibet, de même que la marche en ligne droite est impossible, la pensée rationnelle est inefficace. Pour découvrir la vérité, l'ex-inspecteur Shan, ce Chinois au cœur pur ami des Tibétains, doit plonger dans les mystères d'un bouddhisme très ancien et exhumer des secrets porteurs de destruction.
La déchaîne
D’avril à octobre 1981, Galia tient un journal ou elle note, au fur et à mesure, ses découvertes, son émancipation sexuelle, ses déchaînements. Jeune fille de « bonne famille », intelligente, jolie, pleine de curiosité, de santé et d’humour, elle quitte à dix-huit ans ses parents, sa province natale et découvre un Paris insolite. Hôtels de luxe, clubs privés, lieux secrets, jardins obscurs… Tout un monde sexuel, autrefois interdit, s’ouvre à elle. A chaque nouvelle expérience, elle se découvre et s’interroge : que signifie cette pulsion irrésistible qui la pousse sans cesse au plaisir ? Pourquoi cherche-t-elle encore et ailleurs des sensations nouvelles ? Pour y voir plus clair, elle décide de commencer une psychanalyse, mais les psychothérapeutes qu’elle rencontre l’amènent de surprise en surprise.