La souris verte
Dans le Paris frémissant et déchiré de l’Occupation, Marc et Maria, dès leur rencontre, se sont passionnément aimés. Mais l’Histoire leur interdisait le bonheur, à lui le sage enfant d’Auteuil, étudiant à la Sorbonne et à elle, Maria von Mürner, auxiliaire féminine de la Wehrmacht… Il fallait l’émotion sobre du romancier des Années secrètes de la vie d’un homme pour traiter ce thème simple et tragique. Et tout l’art de faire revivre une époque à travers le quotidien, les objets les plus humbles, mille détails révélateurs, qui a fait l’immense succès des Allumettes suédoises. Marc et Maria, l’étudiant et la » souris verte « , leur passion, leurs tourments, leur jeunesse n’ont pas fini de hanter notre mémoire.
Les noisettes sauvages
« Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises et de Trois sucettes à la menthe, arrive à Saugues, porte du Gévaudan. Là, il rejoint les siens: le pépé « , maréchal-ferrant ; la « mémé » ; leur fils Victor. Dans ce pays grandiose, chaque instant d’Olivier lui apporte une découverte, un émerveillement. Qui sont-ils, ces paysans farouches, ces artisans appliqués, ces pâtres pleins de mystérieuses connaissances? Olivier les découvre dans leur existence réelle. Et il y a les originaux, les innocents, les joyeux drilles. Et surtout le grand-père. Dans Les Noisettes sauvages, Robert Sabatier a mis toute la tendresse qu’il porte en lui. Rarement nature et enfance sont apparues dans une telle luminosité. Tantôt drôle, joyeux, tantôt émouvant, poignant, pathétique, ce roman si riche de faits vrais offre une rare fraîcheur, une délicieuse poésie. «
Les fillettes chantantes
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, de Trois sucettes à la menthe, des Noisettes sauvages, au début des ces Fillettes chantantes a seize ans. Sa vie se partage entre son travail d’apprenti-imprimeur, ses courses dans un Paris émerveillé, des vacances en Touraine, à Montrichard, où l’on boit le vin rosé dans des fillettes chantantes, d’autres, à la veille d’une guerre, dans un Saugues retrouvé. Il ne cesse pas d’être amoureux : de sa cousine, la belle Ji, de Vivy, épouse d’un industriel, de la comédienne Junie Astor, et d’autres le troublent, comme Louise, la petite bonne rousse, des jumelles entrevues dans un train ou ces belles Parisiennes qu’il croise dans les rues. On le verra jouer à l’étudiant au Quartier latin, au noctambule à Montparnasse, au chevalier servant à la gare de l’Est au flâneur dans l’île Saint-Louis, au quartier juif de la rue des Rosiers, à Montmartre ou sur les grands boulevards. Il lit beaucoup, se cultive sans le savoir, écrit même des vers. Sa grande affaire, plus que les amours déçues, sera la rencontre de Samuel Bernard, étudiant en chimie, qui lui ouvre, en même temps que les portes de l’amitié, des horizons neufs : ceux d’un enthousiasme scientifique qui rejoint son enthousiasme littéraire. Ensemble, l’apprenti Olivier et l’étudiant Samuel vont fréquenter les cinémas, les théâtres, les musées. Les scènes émouvantes ou cocasses abondent. On retrouve des personnages déjà rencontrés: Jean et Elodie, l’oncle Henri et la tante Victoria, Marceau et Jami, la mémé de Saugues et l’oncle Victor, le personnel de l’imprimerie, car le monde ouvrier est sans cesse présent dans ce roman qui fait revivre, par la sensibilité d’Olivier, par son regard pur sur les êtres et les choses, un monde difficile situé à un tournant de l’histoire. Les Fillettes chantantes se présente comme une fête, une fête de l’adolescence avec ses inquiétudes, ses contradictions, ses exaltations et sa joie. Le jeune Olivier, de plus en plus attachant, par sa présence.
Trois sucettes à la menthe
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, a quitté sa chère rue Labat pour aller vivre chez son oncle. Autant dire, pour l’enfant, changer de planète. L’univers bourgeois, l’appartement cossu, la vie mondaine des Des rousseaux le surprennent et le déconcertent. Olivier s’intègre difficilement. Mais ainsi va la vie, et bientôt il s’apercevra que sa curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l’oncle Henri ? Et la tante Victoria ? Il y a aussi les cousins, les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules. Et puis, et surtout les rues de Paris, le canal Saint-Martin, les étonnants Grands Boulevards, leurs passages mystérieux, leurs théâtres, leurs cinémas, leurs music-halls. Trois sucettes à la menthe, merveilleuse suite des Allumettes suédoises, ressuscite une manière de vivre, mille faits oubliés, toute une fête de la vie qui apparaît, de page en page, dans un univers de vérité et de poésie.
David et Olivier
Olivier, le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. L’aventure commence pour lui avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat.
Olivier et ses amis
Renouant avec la veine qui a fait le succès des Allumettes suédoises et de David et Olivier, Robert Sabatier nous conduit ici, une fois encore, dans le « village » montmartrois des années 30 où il a grandi. Nous retrouvons, un peu plus jeunes, Olivier, Capdeverre, Loulou et des dizaines d’autres, entre l’école et la maison, entre les aventures du coin de la rue et les aventures des illustrés l’enfance, ses bonheurs, ses rêves, ses rires. Autour d’eux, les grands : Fil de fer le clochard mythomane, la belle Lucienne montrant fièrement le coup de couteau donné par son homme… La gouaille et les couleurs du vieux Paris revivent dans ces pages tour à tour émouvantes et drôles, au fil de saynètes ressurgies du souvenir, imprégnées de tendresse et de mélancolie.