L’armateur marseillais Grégoire Ratonneau s’empare d’une galère sarrasine contenant des armes étonnantes, tandis que Guilhem d’Ussel reçoit, à Lamaguère, la visite d’un notaire du Saint-Siège. Celui-ci apporte le testament de son père. Guilhem se retrouve rapidement mêlé à la guerre qui oppose la commune de Rome au Saint-Siège.
Nostradamus et le dragon de Raphaël
En 1536, Charles Quint envahit la Provence et se fait couronner roi d’Arles et de Provence. Pendant cinq mois, cinquante mille soudards vont piller et dévaster un pays abandonné par ses habitants. Mais l’empereur n’emportera pas son prodigieux butin ; il le cache.
En 1564 la guerre fait rage entre les catholiques et les réformés. Pour la reine Catherine de Médicis, retrouver le trésor de Charles Quint serait le seul moyen de sauver le pays de la ruine.
Et seul le célèbre devin, Nostradamus pourrait l’aider à en trouver … Lire la suite la cachette. Mais celui-ci dispose-t-il réellement des pouvoirs surnaturels qu’on lui accorde ?
Et qui est ce lieutenant du viguier d’Aix, Yohan de Vernègues auquel Nostradamus fait si souvent appel ?
L’énigme du clos Mazarin
Magistrats et truands au cœur d’une terrible affaire criminelle visant à renverser le premier ministre.
En 1646, Jules Mazarin, président du conseil royal, signe des lettres de patentes qui permettent à son frère Michel d’augmenter la surface de la ville d’Aix. Au même moment, le comte d’Alais, gouverneur de Provence, avertit le ministre que de fausses lettres de provision, toutes signées par le cardinal et permettant d’accéder à des charges de conseiller au parlement, sont mises en vente. Qui peut bien chercher à céder de tels documents et à semer le trouble dans la ville ? Mazarin charge le marquis de Vivonne de mener l’enquête. Aidés de Gaston de Tilly, procureur du roi et du perspicace Louis Fronsac, les trois hommes finiront par découvrir la vérité après avoir frôlé la mort plus d’une fois, dans une ville d’Aix sale, obscure et encore enserrée dans ses remparts moyenâgeux.
Une étude en écarlate
Le 21 mai 1420, Isabeau de Bavière, reine de France, signait, au nom de son mari Charles VI, fou et incapable, un traité par lequel le roi reconnaissait Henri V de Lancastre, son gendre, héritier de la couronne de France. Quelques mois plus tard, Edward Holmes, clerc et demi-frère du baron de Roos tué à la bataille de Baugé, était chassé de l’hôtel parisien de son seigneur. Ne pouvant rentrer en Angleterre, maître Holmes trouva logis chez le bonnetier Bonacieux, sis rue du Coq, où il partagea la chambre de Gower Watson, un archer blessé à la bataille d’Azincourt. ….
La corde au coup
Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le, comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l’agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison.
Après le terrible siège de La Rochelle, Louis XIII et Richelieu peuvent espérer en avoir fini avec la rébellion protestante et avoir rétabli la paix dans le royaume. Quant au duc d’Orbieu, ami d’enfance et homme de confiance du roi, il aspire d’autant plus au repos qu’il vient de se marier. Pourtant, les trois années qui suivent vont être celles de tous les dangers : menées des Habsbourg dans la péninsule italienne, agitation endémique des villes du Midi, complots des Grands du royaume, encouragés par le frère du roi Gaston d’Orléans, contre le tout-puissant cardinal… Pire : la reine-mère elle-même intrigue délibérément contre son fils.
La prise de La Rochelle, en 1628, par Louis XIII et Richelieu, fut un événement considérable. Dernier acte des affrontements entre catholiques et huguenots, elle sonna le glas des entreprises anglaises sur le continent. A l’intérieur, elle renforça la royauté et l’Etat, ambition majeure du cardinal- ministre. Le comte d’Orbieu (pierre de Siorac, ami du roi depuis l’enfance de ce dernier) relate à la première personne, dans un français robuste et dru que n’a pas encore épuré l’Académie, ce siège qui dure un an, et dont l’élément clé est la gigantesque digue qui, barrant la baie, interdit tout secours à la ville. Dans les intervalles de missions aussi délicates que périlleuses – l’une l’amène à l’intérieur même de la ville assiégée -, le fidèle serviteur du roi n’oublie pas sort amour pour le gentil sesso. La pensée de Mme de Brezolles peut-elle suffire à conjurer les rencontres bec à bec avec la coquine Perrette ?
Le onzième volume – toujours aussi entraînant, aussi riche de personnages et de péripéties – de la saga Fortune de France.
Avril 1624, octobre 1627. Trois années marquées par de nombreux événements : entrée de Richelieu au Conseil du roi, guerres incessantes contre les huguenots, entreprises galantes du duc de Buckingham auprès de la reine de France… A la cour, les intrigues se multiplient : Anne d’Autriche conspire avec Monsieur, frère du roi, contre son époux. La noblesse insoumise cherche à faire tomber le Cardinal. Exils, geôles, décapitations punissent les rebelles ; le siège de La Rochelle commence. L’Etat royal s’affirme envers et contre tout, à travers la complicité qui se noue peu à peu entre le jeune roi et son ministre. Devenu comte d’Orbieu, Pierre-Emmanuel de Siorac, fidèle agent de Louis XIII, traverse au gré de ses missions les milieux les plus divers : il côtoie courtisans, manants, aubergistes, ribaudes, marins, connaissant autant d’aventures galantes que d’intrigues politiques… Roman au rythme endiablé, tableau d’histoire fidèle et vivant : dans le prolongement de Fortune de France, Robert Merle nous donne un nouveau chef-d’oeuvre.
Ce n’est pas tout que d’avoir pris le pouvoir : si Henri IV veut « relever la fortune de France », il doit d’abord affermir son trône et pacifier le royaume. Amant d’une grande dame de la Cour, Pierre de Siorac se voit confier des missions tantôt guerrières, tantôt diplomatiques, souvent secrètes : convoi de fonds ou enquête sur les menées des jésuites… À Rome, il prend part aux subtiles intrigues vaticanes dont l’enjeu est l’absolution du roi ; en Espagne, il voit mourir le dévot Philippe II dans le funèbre décor de l’Escurial…
Champollion l’Egyptien
Juillet 1828 – décembre 1829 : Jean-François CHAMPOLLION, le génial déchiffreur des hiéroglyphes, s’aventure enfin en Égypte, dans un Orient mystérieux et redoutable. Lui « l’Égyptien » est placé à la tête d’une petite communauté de chercheurs qui, d’Alexandrie à Abou-Simbel, connaîtra les joies et les dangers d’une fabuleuse découverte. Une aventure passionnante par un biographe passionné.
Christian Jacq, docteur en études égyptologiques, est l’auteur de nombreux ouvrages dont » L’Égypte des grands pharaons » couronné par l’Académie française.
La 14ème colonne
1783. Des révolutionnaires américains et des Français ayant combattu pour l’indépendance des États-Unis fondent une société secrète, La Société des Cincinnati. George Washington en est le premier président. 1812. Lors de la guerre anglo-américaine, un plan est échafaudé aux plus hauts échelons du gouvernement américain.
Spartacus et la révolte des gladiateurs
Ce roman est avant tout l’extraordinaire restitution d’un parcours exemplaire et d’une époque. Spartacus, gladiateur, dirigea la plus importante révolte d’esclaves que Rome dut affronter.
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Les ailes du matin (Tome 1)
Louis XIII, à travers son tout-puissant ministre, le cardinal de Richelieu, règne sur la France à la gloire de laquelle il sacrifie le meilleur de lui-même, en dépit d’une santé défaillante. Mais l’autorité sans partage de son conseiller redouté attise haines et convoitises. Autour de la reine Arme d’Autriche, de Monsieur, frère du roi, de Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, du comte de Chalais, son amant, Jean-Baptiste d’Ornano, maréchal de France, un groupe décidé de conspirateurs de haut rang se dresse pour abattre l’homme rouge. Dans cette atmosphère fiévreuse d’agitation latente et de complot, survient à Paris la très jeune et ardente Floriane de Saint-Évy. Atteinte au coeur par les furtifs éblouissements d’un tout premier amour, pour fuir aussi les assiduités d’un homme qu’elle exècre, Floriane se lance dans le tourbillon de la vie parisienne, inconsciente des dangers qui la guettent. Présentée à la Cour, adulée, choyée, elle fait tourner les têtes, suscite des passions, provoque, malgré elle, des conflits qui finissent dans le sang. Duels, pièges, rapts, évasions, chevauchées, idylles, coups de théâtre se succèdent à un rythme endiablé, jusqu’au jour où, pour elle, à l’ombre d’un échafaud sinistre, le destin semble soudain définitivement basculer…
Les larmes de Marie-Antoinette
Dans les jardins du château de Versailles, le vernissage de l’exposition » Magie d’une reine « , consacrée à Marie-Antoinette, rassemble aristocrates et collectionneurs. Parmi les invités, Aldo Morosini, prince vénitien et antiquaire, attire tous les regards. Mais la somptueuse réception est bouleversée par un crime étrange : un homme s’effondre, un loup de carnaval en velours noir planté dans le dos à l’aide d’un poignard… La disparition de l’un des bijoux exposés, une larme de diamant, explique-t-elle ce meurtre ? Pourquoi l’assassin signe-t-il ses forfaits » le Vengeur de la Reine » ? Pressentant que le destin tragique de Marie-Antoinette hante toujours les murs de Versailles, Morosini décide de mener l’enquête. Mais, alors que le mystère s’épaissit, les victimes continuent de tomber, comme sacrifiées au souvenir d’une reine qui déchaîna les passions…
Les joyaux de la sorcière
Pourquoi la baronne d’Ostel, en faisant exécuter son portrait par le grand Boldini, lui a-t-elle demandé de la parer de joyaux qu’elle n’a jamais possédés ? Et à quelle arrière-pensée le peintre a-t-il obéi en accédant à un désir aussi inhabituel ? D’où viennent les pendants d’oreilles et la fabuleuse croix qu’il a reproduits après les avoir vus par deux fois dans des circonstances tragiques ? C’est la succession d’énigmes qu’Aldo Morosini, le prince vénitien expert en pierres historiques, va devoir résoudre afin de venir en aide à une pauvre jeune femme mariée à un odieux personnage.
Le Pont du Roi Saint-Louis
Lorsque la célèbre passerelle qui relie Cuzco à Lima se rompt sous ses yeux en l’an de grâce 1714, précipitant à l’eau cinq personnes, le bon frère Juniper, prêcheur franciscain, voit en cette catastrophe l’occasion rêvée de prouver avec une rigueur scientifique l’existence de Dieu, car il ne doute pas que tout arrive par la volonté divine pour le plus grand bien des gens d’ici-bas et que l’étude de la vie des victimes le démontrera en mettant au jour la raison de leur anéantissement. L’entreprise est de taille, car divers sont les personnages en cause et compliquée leur existence. Il y avait sur le pont à l’instant fatal la vieille marquise de Montemayor, moquée de ses contemporains mais que la postérité portera aux nues grâce à sa correspondance, sa jeune suivante Pepita, puis l’oncle Pio, homme d’intrigues et ami de la célèbre artiste Périchole dont il accompagne le fils Jaime, et enfin, bon cinquième, Esteban qui pleure son jumeau Manuel mort depuis peu. Quel hasard ou quel dessein les rassemble et les jette au gouffre ? Est-ce châtiment ou récompense ? A ces questions répond un récit qui, n’étant pas écrit par le bon moine Juniper, se teinte de scepticisme et d’humour et brode avec finesse sur une trame empruntée à l’histoire, autour d’une marquise qui ressemble fort à notre Sévigné.
Catherine (6) – Piège pour Catherine
Alors qu’Arnaud, seigneur de Montsalvy, s’en va fièrement par un matin glacial sur son noir destrier, accompagné de ces chevaliers, vers Paris et sa libération des Anglais,il se sentit enjoué en pensant au futur combat. Ni lui ni Catherine n’aurait imaginé que bientôt Catherine devrait faire face seule à de plus graves problèmes. Sachant Arnaud parti, une bande de routiers, les d’Apchiers, assiègent le château de façon impitoyable. Alors que la ville arrive à repousser l’attaque, la dame de Montsalvy découvre qu’elle devra compter sur la ruse de Béralt d’Apchier. Lorsqu’il envoie l’un de ses fils à Paris pour voir Arnaud et accuser faussement Catherine d’adultère et de trahison. Catherine sait que pour sauver son mariage, elle doit s’échapper de Montsalvy et aller elle-même à Paris. La passion dévorante de Catherine pour Arnaud l’aide à surmonter chaque adversité,chaque revers de fortune désespéré. Mais son amour pour lui va devoir tenir bon quand elle affronte les atrocités de guerre, la torture et le désespoir et… qu’Arnaud y participe.
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse: retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York », un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Marianne – 4 – Toi, Marianne …
Adorée naguère par l’Empereur, obligée de contracter un mariage de convenance avec un prince italien, Marianne sait désormais que son cœur et que son destin sont à jamais liés à Jason Beaufort, l’aventurier des quatre mers, l’homme qui risqua sa vie pour elle. Toujours pourchassée, dans des circonstances tragiques, Jason lui donne rendez-vous à Venise. Un voyage dont Marianne rêvait comme d’une envolée vers le bonheur. Mais une fois de plus, c’est Napoléon et ses sombres menées diplomatiques qu’elle rencontre sur sa route, qui la conduit jusqu’à Constantinople, après un passage par les îles grecques. C’est là, au large de Cythère, que son amour est sur le point de faire naufrage. Jason est-il bien le preux chevalier auquel elle a donné sa vie ? Ce bonheur espéré, y a-t-elle droit sur cette terre ?
Pour calmer la colère jalouse de Saint Louis, Renaud des Courtilles reçoit l’ordre d’épouser Sancie de Valcroze. Malgré des débuts de vie conjugale difficiles, le couple finit par avoir un fils, Olivier. Au profond désarroi de ses parents, le jeune garçon demande à être templier. Comment le préserver de cette terrible prédiction de mort qui pèse sur l’ordre ? Le Temple, déjà chassé de Terre sainte, est désormais banni de France par un édit de Philippe Le Bel qui ne tolère plus la corruption de ses membres. Certains sont exécutés en place de Grève et l’assaut fomenté par quelques templiers n’y change rien. Tous n’ont plus que la fuite pour salut. Mais peut-être cette déchéance de l’Ordre n’est-elle qu’une manière de le rendre aux cœurs purs, dont Olivier serait l’emblème ?
En dépit de ses origines bâtardes, le jeune Thibaut de Courtenay ne doute pas de sa bonne étoile : il est l’ami et l’écuyer en titre du prince héritier Baudouin IV. Jamais la cour de Jérusalem n’avait connu un personnage royal d’une telle noblesse ! Dès le début de son règne, en 1176, le peuple entier l’aime et le vénère comme un saint. Seul son génie est capable de tenir en échec les furieux assauts de l’armée de Saladin contre les terres chrétiennes. Hélas, une lèpre ronge le corps de Baudouin depuis qu’il a neuf ans ; il dépérit et partage en secret son pouvoir avec Thibaut. Mais qu’arrivera-t-il si le fidèle compagnon est fait prisonnier par l’ennemi et que le fragile roi se retrouve seul à protéger Jérusalem et tous les saints trésors qu’elle abrite ?
La princesse de Clèves
«Je vais vous faire un aveu que l’on n’a jamais fait à un mari…» Sincère, tourmentée, la princesse de Clèves ne parvient plus à taire ses sentiments. Elle brûle d’amour depuis trop longtemps pour le duc de Nemours, l’un des plus beaux fleurons de la cour d’Henri II. Son désir est ardent ! Désespéré ! Mais elle a juré fidélité à son époux, le prince de Clèves.
Elle aspire au bonheur et ne peut brader sa vertu. Elle veut aimer sans trahir… Cruel dilemme ! Faut-il donc renoncer au monde ? Faire ainsi le malheur d’un mari et d’un amant ? La mort est-elle préférable aux affres de l’amour ?
Du mariage au déchirement, de la pudeur au sacrifice… Madame de La Fayette exprime jusque dans ses plus impudiques silences la langue subtile de la passion.
1492. La foudre s’abat sur Florence. Savonarole, le moine fanatique, a vu le glaive de Dieu déchirer le ciel toscan. La ville expie pour les péchés du Magnifique. Lorenzo se meurt. Le premier des Florentins se retourne une dernière fois sur son flamboyant passé. Maître de la ville-lumière de son époque, il revoit les êtres qui ont peuplé son existence : ses ancêtres qui ont contribué à le hisser au faîte du pouvoir, ses ennemis qu’il a affrontés l’épée à la main, le pape qui a tenté de le faire assassiner, les illustres peintres, sculpteurs, poètes et philosophes, amis et protégés, qui ont fait de Florence un joyau incomparable. Et les femmes, qu’il a aimées avec autant de fureur que de tendresse. Muses et amantes. Les plus humbles comme les plus célèbres. Lucrezia, Simonetta, Bartolomea…Le Magnifique ferme les yeux. Pourquoi meurt-il si tôt ? Nul ne pourra effacer la trace du plus grand mécène de tous les temps, l’homme qui a inventé la Renaissance. Une épopée, dont l’éclat illumine le roman de Patrick Pesnot, premier volet d’une trilogie haute en couleur.
Sinouhé l’Egyptien (I)
Par amour pour une courtisane, le médecin égyptien Sinouhé s’est vendu comme esclave. Il va vivre une odyssée à mi-chemin des mythes et de la réalité. Médecin, mais aussi espion pour le compte du pharaon Aménophis IV, il ira de Thèbes à Babylone, et aussi chez les mystérieux Hittites et chez les Crétois soumis au Minotaure. Prodigieux roman d’aventures qui nous initie à la politique, à la religion et aux sciences du quatorzième siècle avant Jésus-Christ, le chef-d’oeuvre du grand écrivain finlandais Mika Waltari invite aussi à réfléchir sur l’homme d’aujourd’hui, le plaisir, la liberté, le pouvoir, la violence, l’injustice et tout ce qui fait notre destin.
Tout à son amour, Orchidée, la petite princesse mandchoue, avait oublié la Chine et l’impératrice Ts’eu-hi qu’elle a trahie pour épouser Edouard. Mais, soudain, elle reçoit une terrible missive…Ts’eu-hi lui ordonne de regagner la Chine après avoir volé à Paris une agrafe qui appartenait à la famille impériale. La mort dans l’âme, Orchidée dérobe le bijou. Mais le cauchemar continue. Le lendemain, Edouard est assassiné. Et c’est elle que les domestiques accusent ! Effondrée, Orchidée prend la fuite. Direction Marseille, puis… À bord du Méditerranée-Express, elle rencontre enfin l’homme providentiel qui réussira peut-être à l’aider…
Source : Pocket
La source sacrée
Le narrateur, lors d’une élégante partie de campagne, est frappé par deux phénomènes symétriques : l’embellissement spectaculaire d’une femme autrefois laide ; et l’intelligence nouvelle d’un bellâtre naguère stupide. Pour la première, l’explication est facile : elle a épousé un homme de vingt ans son cadet, dont elle absorbe la jeunesse. Mais quelle est la femme cachée dont le bellâtre absorbe l’esprit ? Cette fascinante fantasmagorie psychologique et mondaine possède avant tout le caractère étonnamment précurseur d’un roman du pur regard et de l’interaction entre un regard conscient de lui-même et son objet qui l’observe en retour.
La pyramide de glace
À la terrible année 1783, marquée par les retombées d’un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l’hiver du siècle.
À Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains. Dans l’une d’elles, au dégel, apparaît le corps d’une femme dénudée qui ressemble étonnamment à la reine Marie-Antoinette.
Nicolas Le Floch se lance dans une enquête minutieuse de laquelle, investigation après investigation, il ressort que la victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d’Orléans.
Dans ce récit surgissent les figures pittoresques d’une revendeuse à la toilette, d’une devineresse qui dépouille ses pratiques, d’un ouvrier à la manufacture de Sèvres qui vole à Versailles, d’un marchand porcelainier receleur et des troubles figures d’un président à mortier et d’un architecte.
Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la Couronne. Jamais le commissaire Le Foch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n’aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.
L’année du volcan
1783, l’éruption gigantesque d’un volcan en Islande provoque d’importants changements climatiques. La terre se réveille : tremblements de terre, tempêtes… affaiblissent tous les pays d’Europe, la France en particulier. Le royaume commence à vaciller, les caisses se vident.
Nicolas est convoqué par la Reine. Il est chargé d’enquêter sur la mort violente d un de ses proches : le Vicomte de Trabou. L’homme est mystérieux, il fréquente le monde de la finance. Ne cherche-t-il pas à camoufler une affaire de fausse monnaie ? Tous les moyens sont-ils bon pour combler l’immense déficit du Trésor royal ? Voilà une affaire qui n’est pas sans nous rappeler quelques évènements contemporains…
Les investigations de Nicolas vont le conduire une nouvelle fois en Angleterre et le mener à deux personnages le Comte de Cagliostro et la Comtesse de la Motte, chacun au cœur d’affaires où, là aussi, l’argent est en jeu. Dans ces mondes nouveaux que Nicolas va découvrir, la mort plane encore plus proche…
La fin du règne de Louis XIV est une sombre période pour la France. Après la révocation de l’édit de Nantes, le pays est entraîné dans d’interminables guerres.
Roque la Garde, jeune protestant, enseigne au régiment du Lyonnais, est chassé de l’armée pour avoir refusé la conversion. Il devient bandit de grand chemin et prend le nom de Trois-Sueurs, celui qui donne les trois sueurs à ceux qui lui résistent…
Entre crime et corruption à la cour et grande truanderie des bas-fonds de la capitale, Trois-Sueurs doit enquêter sur le secret du captif au masque de fer.
Un soldat du roi devenu bandit au grand cœur confronté au plus grand mystère de l’histoire de France.
Le testament des dieux, qui seul assure la légitimité du pharaon Ramsès II, demeure introuvable. Sur la piste d’un complot diabolique qui unit des hommes de pouvoir et d’influence, le juge Pazair est déporté dans un bagne. Mû par une volonté inflexible, le petit juge parvient à s’enfuir… De retour à Thèbes, avec l’aide de sa jeune épouse Néféret, médecin réputé, et de ses fidèles amis Kem et Souti, Pazair enfin innocenté poursuit son enquête, avec l’accord tacite du souverain, tandis que meurtres, enlèvements et actes de corruption se multiplient. Mais la fête de régénération approche. Ramsès II devra-t-il abdiquer, mettant ainsi fin à une dynastie millénaire ?
L’enfant de port-royal
Un orphelin sans le sou dans une bourgade de province. C’est par charité que l’on admet ce petit roturier dans une prestigieuse école (Les petites écoles de Port-Royal). Trente ans plus tard, il est l’intime du grand Roi Louis XIV, qui le traite en ami.
Moi, Ghisla, sœur de Charlemagne
Le VIIIe siècle touche à sa fin. L’Empire romain est mort, le Moyen Age peine à prendre son essor dans une Europe balbutiante. Un roi apparaît, un visionnaire, un conquérant, un de ces hommes d’exception qui façonnent l’Histoire : Charles, roi des Francs et des Lombards, empereur d’Occident, surnommé Charlemagne. Roland, son neveu, a été le héros de Roncevaux. Mais était-il le neveu du roi ou son fils, comme l’a laissé entendre la légende pendant des siècles ? Trente ans plus tard, Ghisla, sœur de Charles et mère de Roland, révèle le secret de sa naissance, dévoilant l’inexorable métamorphose d’un amour fraternel en un amour fou et interdit aux conséquences dramatiques… De Rome à Paderborn, d’Aix-la-Chapelle à Saragosse, sur fond de guerres, d’intrigues de palais et de tensions religieuses, dans l’effervescence d’un monde à la fois barbare et lumineux, Laure-Marie Lapouge retrace, dans une très belle langue, une épopée historique et passionnelle fascinante.
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
A l’Ouest rien de nouveau
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, Àl’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
Les amandiers fleurissaient rouge
Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence.
Dans l’Aragonais républicain, Soledad et Miguel se donnent l’un à l’autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les rangs nationalistes.
Soledad l’attendra… à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins.
Malgré une vie envahie par la peur et peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, un milicien républicain. Mais, devant la menace franquiste, il faut fuir…
La Reine Soleil, l’aimée de Toutankhamon
Quand Akhésa ouvrit les yeux, l’aube rougeoyait. Le sang du premier soleil inondait le Nil. La capitale du pharaon Akhénaton s’éveillerait bientôt. Déjà, dans les rues blanches, passaient les policiers qui allaient relever la garde. Il y en avait de plus en plus depuis que des bruits inquiétants circulaient sur la santé de Pharaon.
De ses yeux vert tendre, Akhésa contempla le soleil de ce matin de fin d’hiver. Il donnait vie à tout ce qu’il touchait de ses rayons. Akhésa était une magnifique jeune femme brune, au corps mince et élancé. À quatorze ans, elle se sentait adulte ; les jeux de l’enfance ne l’intéressaient plus. Dans son coeur venait de s’opérer une étrange mutation. À cause d’elle, Akhésa s’était enfuie et, depuis un jour et une nuit, se cachait. Elle voulait comprendre les lois de sa propre destinée.
Vêtue d’une tunique de lin blanc, pieds nus, Akhésa avait progressé de ruelle en ruelle, de jardin en jardin, de toit en toit. Elle s’était faufilée dans le dédale de villas du quartier des nobles, au sud de la ville, se cachant dès qu’elle apercevait un uniforme. En contournant le palais de plaisance, elle avait gagné le centre de la capitale pour se noyer dans la foule qui arpentait la voie royale, le long du palais royal.
Elle longeait le ministère des Pays étrangers quand elle s’était fait repérer : le regard d’un commandant de la charrerie avait croisé le sien. Le temps qu’il alerte ses hommes, la fugitive avait disparu en se fondant dans un cortège de scribes qui allait vers la Maison de Vie. Elle avait alors quitté la voie royale pour s’enfoncer dans le quartier très animé des commerçants, au nord de la ville. Au passage, la jeune femme avait grappillé quelques dattes à l’étal d’un boutiquier avant de se cacher dans un atelier vide pour y prendre des forces.
Le voleur de vent
Décembre 1609, deux cavaliers approchent d’un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l’un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu’il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l’infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, les fleurons de la cour, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort. Mais c’est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l’aise au sabre qu’à l’épée, aussi redoutable sur terre que sur l’eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver. Duels, abordages, rendez-vous secrets, attentats à l’explosif, prêtres crucifiés sur la porte des églises, démons et merveilles, Nissac mènera tous les combats, des glaces du Danemark aux côtes d’Afrique, mais plus souvent en les obscures ruelles de Paris ou les couloirs du Louvre. En outre, son cœur balancera entre trois femmes – maniant parfois l’épée mieux que les hommes – qui se disputent son amour.
Seigneurs des Deux Terres (2) – L’Oasis
Après la fin tragique de Séqénenrê, prince de Oueset – la future Thèbes -, l’Egypte retombe sous la domination de l’envahisseur hyksos. L’orgueilleux Apopi, pharaon usurpateur, a lourdement condamné les survivants de la famille princière.
Mais les fils de Séqénenrê n’entendent pas se soumettre. Laissant les femmes de la lignée administrer les affaires, Kamosé, l’héritier légitime du trône, reconstitue une armée, rassemble des bateaux et se lance vers le nord.
Hélas, la nécessité a fait de lui un guerrier revanchard et brutal, incapable de distinguer ses amis de ses ennemis. Il le paie bientôt de sa vie. C’est alors qu’entre en scène Ahmosis, son jeune frère, qui devra affronter bien des épreuves avant que lui soit rendu le trône des Deux Terres.
Dans le prolongement des Chevaux du fleuve, Pauline Gedge fait revivre avec talent le drame d’où va naître, avec Ahmosis et son épouse Néfertari, un des plus beaux règnes de l’histoire égyptienne.
Perceval ou le Conte de Graal
Sur les terres de sa mère, la Veuve Dame de la Déserte Forêt, le jeune Perceval mène une existence paisible. Il ignore tout du fracas des combats chevaleresques, car sa mère ayant déjà perdu un époux et deux fils dans ces affrontements, a tout fait pour que son cadet ignore cet univers. Mais un jour, le jeune Gallois croise une troupe de cavaliers en armure : il les prends pour des anges, il en est ébloui. Dorénavant un seul but l’anime : se rendre à la Cour du Roi Arthur pour y être adoubé. Il souhaite faire ensuite la preuve de sa vaillance, en affrontant des guerriers chevronnés. Echappera-t-il aux multiples pièges qui l’attendent sur la route? Deviendra-t-il l’égal de ces chevaliers qu’il admire tant?
De larges extraits annotés, Des questionnaires au fil du texte, Des documents iconographiques exploités, Une présentation de Chrétien de Troyes et de son époque, Un aperçu du genre du roman courtois, Un groupement de textes : « La bague, objet symbole de la chevalerie »
Sauveterre
Dans ce roman, les lieux, les situations, les personnages, même s’ils portent des noms connus, tout est imaginaire. J’ai choisi ce titre « Sauveterre» pour son sens : terre sauve, terre d’asile. Il existe bien en Lozère, entre SainteEnimie et Mende, un Causse de ce nom. Mais jamais il n’y eut de protestants ni de maquisards. Ils ne firent qu’y passer comme ces huguenots qui infligèrent une sanglante défaite aux royalistes à la tour du Mazel, comme ces maquisards revenus du mont Lozère qui se firent massacrer à la Parade, sur le Méjean, alors qu’ils cherchaient à gagner les Cévennes.
Les Tambours de bronze
Les tambours de bronze nous entraînent, pas les pistes secrètent des Hôs, chez les peuples inconnus comme les Khas qui vivent nus, ou les Méos, les hommes du pavot, qui restent les derniers êtres totalement libres au monde. Tous ceux qui ont aimé l’Asie retrouveront dans ce livre l’odeur de la jungle à la saison sèche, les cris des bêtes la nuit, tout le charme troublant et sensuel du Laos qui fut et restera peut-être encore, pour quelques années, le plus beau paradis du monde.
Les Mercenaires
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu’en donne le Larousse : « soldat qui sert à prix d’argent un gouvernement étranger ».
Les merceniares que j’ai rencontrés et dont parfois j’ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde. Jusqu’à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventée. Puis, s’ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comma tout le monde – mais mal, car ils ne touchent pas de retraite – et ils meurent dans leur lit d’une congestion ou d’une cirrhose du fois.
Jamais l’argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l’opinion de leurs contemporains. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres hommes.
En l’an 2230 avant J.-C., le pharaon Pépi règne sur l’Égypte. À la cour de Memphis se côtoient les grands dignitaires, les prêtres, les savants. Et dans le gynécée bruissent les étoffes des épouses et des concubines. C’est dans ce contexte historique qu’apparaît la spectaculaire princesse Nitocris, aux cheveux d’or et au teint de rose. Une enfant dont chacun admire la beauté et la force de caractère. Nitocris est la jeune sœur du prince Mérenrê, auquel elle voue une véritable passion. Ensemble, ils parcourent la campagne, sillonnent incognito la ville royale, chassent dans le désert et pêchent au bord du Nil. Mais cette tendresse qui les unit finit peu à peu par les exclure. Lentement, irrémédiablement, la jalousie, la calomnie creusent leur sillon. Dans l’entourage du roi, dans sa propre famille, au sein du haut clergé, on conspire, on manigance. Et Pharaon doit préparer sa succession. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première épouse royale Neit, ou le prince Khenou, poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de régner, Mérenrê s’initie à la conduite des affaires du royaume.
Un turbulent silence
« C’est génial! On s’ attendait à un roman politique sur l’esclavage et on lit un formidable hymne tellurique qui prend la dimension d’un continent. Dans cette Afrique du Sud du siècle dernier, le sang et la mort, la passion et la violence, le sexe et la haine sont au rendez-vous. En toile de fond : l’émancipation de Galant, esclave sublime dont la révolte incarne la fierté d’un peuple déchu. Écrivain afrikaner en lutte contre l’apartheid, André Brink se révèle ici bien plus qu’un contestataire : un poète de l’épopée totale « . André Clavel, Les Nouvelles littéraires. » Dans ce style chaleureux et sensuel qui vrille le cœur, André Brink fait vivre ses personnages avec une intensité incroyable. Ils sont tapis au fond de nous pour toujours… Au total, un splendide roman chargé d’histoire, dépassions et d’amour de l’Afrique. On l’ouvre et on le dévore « .
Le don du roi
Dans la période de grandiose euphorie et d’aimable débauche qui suit la restauration du roi Charles II, après le coup d’éteignoir donné sur l’Angleterre par Oliver Cromwell, un jeune étudiant en médecine rondelet et paillard, Robert Merivel, tombe entièrement sous le charme du nouveau souverain, dont il devient le bouffon et l’un des favoris. Il est ainsi amené à devenir le « mari postiche » de la plus jeune des maîtresses du roi, Celia Clemence, en échange d’un titre de noblesse et d’une superbe propriété dans le Norfolk. Mais le pauvre Merivel se laisse aller un beau jour à violer l’une des règles impératives de ce confortable marché. Il tombe amoureux de Celia, et la faveur royale lui est brutalement retirée. Chassé de son manoir et rejeté de tous, il rejoint l’un de ses camarades d’études, un Quaker de l’espèce la plus rigide, dans un asile de fous perdu dans la campagne. Il en devient l’un des médecins, vivant ainsi les expériences les plus hallucinantes.
La stratégie du bouffon
A Rome, poussé par une mère aussi riche qu’ambitieuse, Nicolas d’Ausonne devient éveque à l’âge de vingt-trois ans. L’homme fort beau, c’est un esprit brillant, mais c’est aussi un débauché de la plus spectaculaire espèce. Pour avoir parié sur le mauvais cardinal lors du conclave de 1458 (surnommé le conclave des latrines… ), le jeune prélat tombe en disgrâce et se voit exilé da,s un monastère oublié de la Vallée Borgne, une faille aride et dépeuplé située entre Cévennes et Languedoc. Il se trouve dans la situation de ces funambules de foire qui suscitent l’admiration de chacun lorsqu’ils marchent sur le fil, et les moqueries de tous lorsqu’ils en tombent. Ces souains bouffons ne peuvent redevenir des héros qu’à condition de remonter sur le fil et accomplir de plus grandes prouesses encore. Pour Nicolas d’Ausonne, cela est affaire de stratégie. Il trouve son instrument en la personne de Marin, un moine à la voix d’or, un peu soldat, un peu médecin et parfois truqueur pour les besoins de sa cause. A l’inverse des autres prédateurs de son temps qui parlent d’apocalypse imminente et appellent les fidèles aux mortifications les plus féroces, Mari,prêche l’amour de Dieu à trvers la joie d’exister et le bon usage des plaisirs de la vie… tous les plaisrs !