
Moi, Ghisla, sœur de Charlemagne
Le VIIIe siècle touche à sa fin. L’Empire romain est mort, le Moyen Age peine à prendre son essor dans une Europe balbutiante. Un roi apparaît, un visionnaire, un conquérant, un de ces hommes d’exception qui façonnent l’Histoire : Charles, roi des Francs et des Lombards, empereur d’Occident, surnommé Charlemagne. Roland, son neveu, a été le héros de Roncevaux. Mais était-il le neveu du roi ou son fils, comme l’a laissé entendre la légende pendant des siècles ? Trente ans plus tard, Ghisla, sœur de Charles et mère de Roland, révèle le secret de sa naissance, dévoilant l’inexorable métamorphose d’un amour fraternel en un amour fou et interdit aux conséquences dramatiques… De Rome à Paderborn, d’Aix-la-Chapelle à Saragosse, sur fond de guerres, d’intrigues de palais et de tensions religieuses, dans l’effervescence d’un monde à la fois barbare et lumineux, Laure-Marie Lapouge retrace, dans une très belle langue, une épopée historique et passionnelle fascinante.
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
A l’Ouest rien de nouveau
« Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes… »
Témoignage d’un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, Àl’ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant. Il reste l’un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
Les amandiers fleurissaient rouge
Juillet 1936. Les troupes nationalistes de Franco entreprennent de conquérir le pays dirigé par les républicains : le drame de la guerre civile espagnole commence.
Dans l’Aragonais républicain, Soledad et Miguel se donnent l’un à l’autre avant que Miguel, enrôlé de force malgré ses opinions, parte combattre dans les rangs nationalistes.
Soledad l’attendra… à moins que la guerre ne se charge de modifier les destins.
Malgré une vie envahie par la peur et peuplée de morts, Soledad trouve un peu de réconfort auprès de Luis, un milicien républicain. Mais, devant la menace franquiste, il faut fuir…
La Reine Soleil, l’aimée de Toutankhamon
Quand Akhésa ouvrit les yeux, l’aube rougeoyait. Le sang du premier soleil inondait le Nil. La capitale du pharaon Akhénaton s’éveillerait bientôt. Déjà, dans les rues blanches, passaient les policiers qui allaient relever la garde. Il y en avait de plus en plus depuis que des bruits inquiétants circulaient sur la santé de Pharaon.
De ses yeux vert tendre, Akhésa contempla le soleil de ce matin de fin d’hiver. Il donnait vie à tout ce qu’il touchait de ses rayons. Akhésa était une magnifique jeune femme brune, au corps mince et élancé. À quatorze ans, elle se sentait adulte ; les jeux de l’enfance ne l’intéressaient plus. Dans son coeur venait de s’opérer une étrange mutation. À cause d’elle, Akhésa s’était enfuie et, depuis un jour et une nuit, se cachait. Elle voulait comprendre les lois de sa propre destinée.
Vêtue d’une tunique de lin blanc, pieds nus, Akhésa avait progressé de ruelle en ruelle, de jardin en jardin, de toit en toit. Elle s’était faufilée dans le dédale de villas du quartier des nobles, au sud de la ville, se cachant dès qu’elle apercevait un uniforme. En contournant le palais de plaisance, elle avait gagné le centre de la capitale pour se noyer dans la foule qui arpentait la voie royale, le long du palais royal.
Elle longeait le ministère des Pays étrangers quand elle s’était fait repérer : le regard d’un commandant de la charrerie avait croisé le sien. Le temps qu’il alerte ses hommes, la fugitive avait disparu en se fondant dans un cortège de scribes qui allait vers la Maison de Vie. Elle avait alors quitté la voie royale pour s’enfoncer dans le quartier très animé des commerçants, au nord de la ville. Au passage, la jeune femme avait grappillé quelques dattes à l’étal d’un boutiquier avant de se cacher dans un atelier vide pour y prendre des forces.
Le voleur de vent
Décembre 1609, deux cavaliers approchent d’un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l’un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu’il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l’infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, les fleurons de la cour, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort. Mais c’est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l’aise au sabre qu’à l’épée, aussi redoutable sur terre que sur l’eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver. Duels, abordages, rendez-vous secrets, attentats à l’explosif, prêtres crucifiés sur la porte des églises, démons et merveilles, Nissac mènera tous les combats, des glaces du Danemark aux côtes d’Afrique, mais plus souvent en les obscures ruelles de Paris ou les couloirs du Louvre. En outre, son cœur balancera entre trois femmes – maniant parfois l’épée mieux que les hommes – qui se disputent son amour.
Perceval ou le Conte de Graal
Sur les terres de sa mère, la Veuve Dame de la Déserte Forêt, le jeune Perceval mène une existence paisible. Il ignore tout du fracas des combats chevaleresques, car sa mère ayant déjà perdu un époux et deux fils dans ces affrontements, a tout fait pour que son cadet ignore cet univers. Mais un jour, le jeune Gallois croise une troupe de cavaliers en armure : il les prends pour des anges, il en est ébloui. Dorénavant un seul but l’anime : se rendre à la Cour du Roi Arthur pour y être adoubé. Il souhaite faire ensuite la preuve de sa vaillance, en affrontant des guerriers chevronnés. Echappera-t-il aux multiples pièges qui l’attendent sur la route? Deviendra-t-il l’égal de ces chevaliers qu’il admire tant?
De larges extraits annotés, Des questionnaires au fil du texte, Des documents iconographiques exploités, Une présentation de Chrétien de Troyes et de son époque, Un aperçu du genre du roman courtois, Un groupement de textes : “La bague, objet symbole de la chevalerie”
Sauveterre
Dans ce roman, les lieux, les situations, les personnages, même s’ils portent des noms connus, tout est imaginaire. J’ai choisi ce titre « Sauveterre» pour son sens : terre sauve, terre d’asile. Il existe bien en Lozère, entre SainteEnimie et Mende, un Causse de ce nom. Mais jamais il n’y eut de protestants ni de maquisards. Ils ne firent qu’y passer comme ces huguenots qui infligèrent une sanglante défaite aux royalistes à la tour du Mazel, comme ces maquisards revenus du mont Lozère qui se firent massacrer à la Parade, sur le Méjean, alors qu’ils cherchaient à gagner les Cévennes.
Les Tambours de bronze
Les tambours de bronze nous entraînent, pas les pistes secrètent des Hôs, chez les peuples inconnus comme les Khas qui vivent nus, ou les Méos, les hommes du pavot, qui restent les derniers êtres totalement libres au monde. Tous ceux qui ont aimé l’Asie retrouveront dans ce livre l’odeur de la jungle à la saison sèche, les cris des bêtes la nuit, tout le charme troublant et sensuel du Laos qui fut et restera peut-être encore, pour quelques années, le plus beau paradis du monde.
Les Mercenaires
A ma connaissance, aucun mercenaire ne répond plus à la définition qu’en donne le Larousse : “soldat qui sert à prix d’argent un gouvernement étranger”.
Les merceniares que j’ai rencontrés et dont parfois j’ai partagé la vie combattent de vingt à trente ans pour refaire le monde. Jusqu’à quarante ans, ils se battent pour leurs rêves et cette image d’eux-mêmes qu’ils se sont inventée. Puis, s’ils ne se font pas tuer, ils se résignent à vivre comma tout le monde – mais mal, car ils ne touchent pas de retraite – et ils meurent dans leur lit d’une congestion ou d’une cirrhose du fois.
Jamais l’argent ne les intéresse, rarement la gloire, et ils ne se soucient que fort peu de l’opinion de leurs contemporains. C’est en cela qu’ils diffèrent des autres hommes.
En l’an 2230 avant J.-C., le pharaon Pépi règne sur l’Égypte. À la cour de Memphis se côtoient les grands dignitaires, les prêtres, les savants. Et dans le gynécée bruissent les étoffes des épouses et des concubines. C’est dans ce contexte historique qu’apparaît la spectaculaire princesse Nitocris, aux cheveux d’or et au teint de rose. Une enfant dont chacun admire la beauté et la force de caractère. Nitocris est la jeune sœur du prince Mérenrê, auquel elle voue une véritable passion. Ensemble, ils parcourent la campagne, sillonnent incognito la ville royale, chassent dans le désert et pêchent au bord du Nil. Mais cette tendresse qui les unit finit peu à peu par les exclure. Lentement, irrémédiablement, la jalousie, la calomnie creusent leur sillon. Dans l’entourage du roi, dans sa propre famille, au sein du haut clergé, on conspire, on manigance. Et Pharaon doit préparer sa succession. Qui montera sur le trône ? Le courageux Mérenrê, fils de la première épouse royale Neit, ou le prince Khenou, poussé par sa mère, la seconde et redoutable épouse Ipout ? En attendant de régner, Mérenrê s’initie à la conduite des affaires du royaume.
Un turbulent silence
“C’est génial! On s’ attendait à un roman politique sur l’esclavage et on lit un formidable hymne tellurique qui prend la dimension d’un continent. Dans cette Afrique du Sud du siècle dernier, le sang et la mort, la passion et la violence, le sexe et la haine sont au rendez-vous. En toile de fond : l’émancipation de Galant, esclave sublime dont la révolte incarne la fierté d’un peuple déchu. Écrivain afrikaner en lutte contre l’apartheid, André Brink se révèle ici bien plus qu’un contestataire : un poète de l’épopée totale “. André Clavel, Les Nouvelles littéraires. ” Dans ce style chaleureux et sensuel qui vrille le cœur, André Brink fait vivre ses personnages avec une intensité incroyable. Ils sont tapis au fond de nous pour toujours… Au total, un splendide roman chargé d’histoire, dépassions et d’amour de l’Afrique. On l’ouvre et on le dévore “.
Le don du roi
Dans la période de grandiose euphorie et d’aimable débauche qui suit la restauration du roi Charles II, après le coup d’éteignoir donné sur l’Angleterre par Oliver Cromwell, un jeune étudiant en médecine rondelet et paillard, Robert Merivel, tombe entièrement sous le charme du nouveau souverain, dont il devient le bouffon et l’un des favoris. Il est ainsi amené à devenir le “mari postiche” de la plus jeune des maîtresses du roi, Celia Clemence, en échange d’un titre de noblesse et d’une superbe propriété dans le Norfolk. Mais le pauvre Merivel se laisse aller un beau jour à violer l’une des règles impératives de ce confortable marché. Il tombe amoureux de Celia, et la faveur royale lui est brutalement retirée. Chassé de son manoir et rejeté de tous, il rejoint l’un de ses camarades d’études, un Quaker de l’espèce la plus rigide, dans un asile de fous perdu dans la campagne. Il en devient l’un des médecins, vivant ainsi les expériences les plus hallucinantes.
Entre histoire et légende, un tourbillon de sensualité, de violence et de rebondissements.
Décembre 1500. Au pied du château de Montguerlhe, gît une jeune fille ensanglantée. Elle a été violée et battue parce qu’elle s’est refusée à son maître, le seigneur François de Chazeron… Il la fait jeter aux loups, mais ces derniers n’en veulent pas. C’est que la jouvencelle appartient à une famille dotée d’étranges pouvoirs ! Comme Isabeau, qui parle aux loups, ou sa sœur Albérie, qui se transforme les soirs de pleine lune…
Alors qu’Isabeau est devenue lingère du roi François Ier, la nouvelle tombe : un chargé de justice vient d’être nommé à Paris, et celui-ci n’est autre que François de Chazeron ! Pour les femmes-loups, l’heure est venue d’affronter le cruel seigneur auvergnat.
Unies, elles se battront une dernière fois pour conquérir leur liberté…
La maitresse d’école
Céline est née en 1918 dans un village de pêcheurs. Depuis qu’elle est enfant, ses parents lui répètent qu’elle épousera un marin. Elle accepte d’autant plus volontiers qu’elle est amoureuse de Pierrot, son matelot. Cela dit, la vie qui va avec ne l’attire pas du tout : l’attente, la peur, le travail harassant chez les mareyeurs… Ce qu’elle veut c’est être institutrice ! Ce rêve, elle le réalisera et croira défaillir de bonheur lorsqu’elle entrera pour la première fois dans sa classe ; défaillir de douleur aussi, lorsque Pierrot lui dira qu’il ne veut pas épouser une institutrice… C’est cette histoire que nous raconte Marie-Paul Armand. Puis celle d’Irène, la fille de Céline.
Le lit d’Aliénor II
À force de potions et de mixtures, Loanna de Grimwald a réussi à empêcher qu’Aliénor ne donne un héritier à Louis Le jeune. Mais l’absence de descendant et les frasques amoureuses de la reine de France n’y font rien. Béatrice de Campan et Étienne de Blois ne parviennent pas à chasser Aliénor du trône. Bien que déchiré, le couple royal ne se sépare pas.
Louis VII, roi pieux, refuse de répudier celle que les liens sacrés du mariage lui ont donnée pour épouse. Le monarque a pris le commandement d’une armée de chevaliers qui, sous la bénédiction du pape Eugène III, part en Terre sainte pour délivrer le tombeau du Christ.
Pour Loanna, cette croisade est la dernière chance de réunir un jour la duchesse d’Aquitaine et le duc de Normandie. À la cour de France, certains commencent à percer son secret. Il faut faire vite. Louis VII ne doit pas revenir vivant de cette expédition.
Lovée dans l’exquis manoir tourangeau dont Louis XI lui a fait don, Fiora attend la naissance de son enfant lorsqu’elle apprend une terrible nouvelle : son époux le “Bourguignon rebelle” a été condamné à mort pour avoir refusé de se rallier à la France. Effondrée, Fiora doit pourtant affronter de nouveaux coups du sort. Peu après la naissance de son fils, elle est enlevée et emmenée à Rome où elle est victime d’une odieuse machination ourdie par Sa Sainteté Sixte IV. Elle parviendra pourtant à quitter la ville sainte pour la Florence des Médicis.
Vocation fatale
Au Royal Free Hospital de Londres, le corps d’une infirmière est retrouvé dans la goulotte à linge. Qui avait intérêt à éliminer Prudence Barrymore ? Dévouée à son métier, Prudence s’était formée pendant la guerre de Crimée aux cotés de Florence Nightingale. Revenue en Angleterre, elle tentait d’améliorer les hôpitaux alors insalubres. Les enquêtes de la police et du détective Monk amènent à l’arrestation de Sir Stanhope, brillant chirurgien de l’hôpital. Prudence l’assistait fréquemment en salle d’opération. L’avait-elle pris en faute ? Quatrième d’une série, ce livre met en scène le second détective créé par Anne Perry, William Monk, et ses indispensables amis, Hester Latterly, Callandra Daviot et Oliver Rathbone. On y trouve un tableau très vivant de la médecine à la fin du XIXe siècle, une intrigue très subtile ; les personnages, minutieusement fouillés, captivent le lecteur jusqu’au bout ! –Sophie Colpaert
Esclave du passé
Daniel Alberton, riche marchand d’armes anglais, est retrouvé assassiné dans la cour de son entrepôt de Tooley Street. Sur place, le détective William Monk découvre la montre de Lyman Breeland, officier de l’Union américaine, à qui Alberton refusait de vendre des fusils.
Un coupable tout désigné ? D’autant plus que Breeland semble avoir regagné son pays, accompagné par Merrit, la fille d’Alberton, jeune idéaliste acquise à la cause abolitionniste.
Alors que la guerre de Sécession est sur le point d’embraser les États-Unis, Monk, accompagné par sa femme Hester et Philo Trace, l’ennemi juré de Breeland, va devoir se lancer à sa poursuite à travers l’Atlantique et une Amérique ensanglantée par ses premières batailles.
Les nuits blanches du Chat botté
En octobre 1700, d’étranges crimes ensanglantent la région si paisible des Alpes provençales. A quelques jours d’intervalle, on a retrouvé le cadavre d’une jeune fille curieusement vêtue d’une cape rouge, puis un mari et sa femme étranglés dans leur lit, la bouche emplie de petits cailloux blancs, enfin un marchand et sa fillette eux aussi étranglés.
L’enquête est confiée au procureur Guillaume de Lautaret. Jeune homme à l’esprit vif, aussi habile à tirer l’épée qu’à trousser les filles, il s’ennuie mortellement dans cette place forte où rien ne se passe et rêve d’une brillante carrière à Versailles. Non loin de là, Delphine d’Orbelet s’ennuie tout autant dans les salons du château de sa mère.
Le crime de Paragon Walk
Londres, 1884. La luxueuse avenue de Paragon Walk s’éveille en plein drame : une innocente jeune fille de dix-sept ans, Fanny Nash, y a trouvé la mort, violée et étranglée. L’inspecteur Pitt est chargé de l’affaire. Sa tâche s’avère encore plus délicate que d’habitude. Une nouvelle fois confronté à l’aristocratie, il va aussi devoir enquêter chez Lady Emily Ashworth, la soeur de sa chère épouse Charlotte ! Fanny a été agressée alors qu’elle revenait de chez Emily et George, son mari, reste très évasif sur son emploi du temps au moment du crime. Cacherait-il quelque chose ? L’enquête piétine. Bien décidée à percer le mystère, Emily entraîne Charlotte dans les réceptions mondaines. À la quête des petits secrets qui cachent les grandes dépravations, elles démasqueront un coupable complètement inattendu. Brillante critique sociale de l’aristocratie anglaise de la fin du XIXe siècle, cette troisième enquête de l’inspecteur Pitt, secondé par Charlotte et Emily, conjugue ambiance pesante et coups de théâtre qui raviront le lecteur. – Sophie Colpaert
Le marc maudit
La belle Lois Latter rencontre un médium connu qui lui prédit un empoisonnement. De retour chez elle, au cours d’un dîner de famille, elle est prise de vomissements. Son mari Jimmy décide de prendre conseil auprès de Miss Silver. Quand quelque temps plus tard, Lois est retrouvée empoisonnée et qu’il est soupçonné, il lui demande de venir enquêter à Latter End, le manoir familial. Elle y retrouve les deux demi-sœurs de Jimmy, son cousin Anthony Latter et l’ancienne gouvernante Minnie.
Crépuscule à Soho
« Si certains la comparent trop aisément à Miss Marple, ou à Miss Silver de Patricia Wentworth, son goût acéré de la déduction, des probabilités et son penchant inassouvi pour l’occultisme (elle serait l’héritière d’une femme exécutée pour sorcellerie) peuvent davantage faire penser à un Sherlock Holmes qui aurait oublié d’être élégant. En vérité, cette héroïne récurrente crée, roman après roman, un univers essentiellement basé sur une indépendance féminine hors du commun pour l’époque, et une intuition qui en fait sa meilleure alliée. Une femme absorbée par une réussite ou un tricot en cours, et tout occupée en même temps à laisser vagabonder un esprit toujours en éveil prêt à détricoter une énigme. Une autre reine du crime, P D. James, l’a célébrée comme “l’un des meilleurs auteurs de romans policiers”. » Virginie Gatti, L’Humanité
Le crucifié de Farriers’ Lane
Alors que Thomas et Charlotte Pitt assistent ensemble – une fois n’est pas coutume à une représentation théâtrale, le juge Samuel Stafford meurt empoisonné dans une loge voisine. II s’apprêtait à rouvrir le dossier d’un homme condamné cinq ans plus tôt à la pendaison pour le plus horrible des meurtres. L’inspecteur Pitt se retrouve donc avec deux enquêtes criminelles à mener ; or police et magistrature ne semblent guère disposées à lui faciliter la tâche. Heureusement Charlotte est à ses côtés pour l’aider à découvrir la vérité.
L’affaire est close
L’affaire Everton était close : Geoffrey Grey avait déjà passé un an en prison pour le meurtre de son oncle. Tout était contre lui. Pourtant, Marion, sa femme, savait qu’il était innocent. Il en allait de même pour la jeune cousine de Marion, Hilary, après avoir rencontré par hasard un des témoins, se mit dans la tête de prouver l’innocence de Geoff. Folle jeunesse! Si elle avait su à quoi elle s’exposait… Heureusement, son ex-fiancé, Henry, n’était pas aussi indifférent à son égard qu’il le prétendait. Il commença donc par contacter Miss Silver…
Quatrième de couverture « Amateurs de puzzles à l’heure du thé, de petits salons anglais, de vieilles dames facétieuses et détectives de temps à autre, soyez comblés : l’ineffable Miss Silver de Patricia Wentworth nous revient, efficace et fine mouche, suspense et dramatisation en prime ! Enfoncée, la brave Miss Marple d’Agatha Christie, tant les aventures de sa collègue sont vives et préfigurent déjà les romans d’une Patricia Highsmith. Un régal ! Christian Robin, Le Courrier français
Le secret des enfants-rouge
En ce jour d’avril 1892, à Paris, toute l’équipe de la librairie de la rue des Saints-Pères est sens dessus dessous ! L’appartement de Kenji Mori, l’associé et père adoptif de Victor Legris, vient d’être cambriolé. Mais, fait étrange, les voleurs n’ont emporté qu’une coupe exotique sans valeur. Bientôt, le libraire enquêteur va découvrir combien cet objet attise les convoitises.. Dans un Paris hanté par la peur des attentats terroristes, au lendemain de l’arrestation d’un certain Ravachol, Victor Legris est entraîné dans une enquête en forme de cache-cache fatal qui le conduira jusque dans le milieu des chiffonniers parisiens et au cœur du quartier des Enfants-Rouges. “Dans l’ombre des héros, le cœur de Paris palpite, tout un peuple de petites gens s’anime, dans la grande tradition du roman populaire.”
F.L. L’Yonne républicaine
Le juge Ti à l’œuvre
Aux quatre coins de l’Empire chinois, sous la dynastie des T’ang, le juge Ti exerce ses fonctions de magistrat, armé de sa perspicacité légendaire, de son sens de la déduction et de sa rigueur confucéenne. Entre 663 et 672 de notre ère, voici dix ans de la carrière du célèbre magistrat dans la Chine des T’ang, à travers huit nouvelles délectables. Tout commence dans le district de Peng-lai par une enquête criminelle résolue en un temps record et se termine au moment où bascule le sort de tout l’Empire. Du meurtre de la femme d’un notable à celui d’un prêteur sur gages, l’honorable Ti, aidé de ses fidèles lieutenants, s’attaque à des affaires multiples, parfois en apparence inextricables, avec un sens inné de la justice. Mais même le magistrat n’est pas à l’abri d’une erreur…
Le chat qui flairait une piste
Une vague de larcins vient ternir les festivités de fin d’année à Pickax.
Si la disparition intempestive d’une paire de lunettes ou de gants ne semble pas grave en soi, l’affaire devient plus sérieuse lorsque les voleurs dérobent la recette d’une soirée de charité organisée par le club de bridge. Mais le pire est encore à venir : un banquier est assassiné, une jeune mariée meurt tragiquement, un innocent se trouve jeté en prison. Qwilleran décide alors de mener l’enquête, talonné bien sûr par ses fidèles siamois, Koko et Yom Yom.
Avec ce trio infernal, les méchants n’ont qu’à bien se tenir.
Le fantôme de la rue royale
Nous sommes en 1770 et dix ans ont passé depuis la première enquête du Breton Nicolas Le Floch, commissaire de police au Châtelet. Dix années pendant lesquelles, avec son mentor Sartine, lieutenant général et homme des affaires spéciales du roi, il aura déjoué de multiples complots. Des succès dont certains sont jaloux et c’est au moment où l’on tente de mettre les deux hommes au placard qu’une catastrophe intervient pendant le mariage du Dauphin : des carrosses foncent délibérément sur la foule entassée place Louis XV. Le mouvement de panique fait des dizaines de morts et au milieu des cadavres, on retrouve une jeune femme serrant en son poing une perle noire…Le Floch va devoir enquêter en compagnie de personnages historiques aussi célèbres que Charles-Henri Sanson, bourreau de Paris.
Rutland place
Charlotte Pitt reçoit un message de sa mère, Caroline Ellison, car un objet compromettant qu’elle possède a disparu. En se rendant à Rutland Place, elle s’aperçoit que plusieurs autres choses se sont volatilisées dans le voisinage. De plus, Caroline se sent épiée. Quand une femme est assassinée, Thomas Pitt entre en scène. Aidé de Charlotte et d’Emily Ashworth (qui fait son grand retour), il va tenter d’établir des liens entre les faits et d’éclaicir le mystère, malgré les réticences habituelles de la haute société à dévoiler ses secrets. “Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne. Elle en profite pour faire, sans avoir l’air d’y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L’auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n’aime pas d’habitude la littérature policière. Marie-Françoise Leclerc, Marie-France
Azazel
Moscou, mai 1876 – Par un superbe après-midi de printemps, les promeneurs du parc Alexandre sont témoins d’un incident surprenant : un jeune homme se précipite aux pieds d’une demoiselle et lui demande abruptement de lui donner un baiser, menaçant de mettre fin à ses jours en cas de refus. Econduit par la belle, il sort un revolver de sa redingote et se brûle la cervelle. La police moscovite découvre très vite qu’il ne s’agit là que du premier acte d’une série de disparitions aussi sanglantes qu’inexplicables. Un jeune fonctionnaire débutant du nom d’Eraste Fandorine est inopinément mis sur l’affaire.
La loi de la tribu
“Napoléon Bonaparte, détective du “bush” australien, est né de la plume d’un Anglais voyageur au début des années cinquante. L’inspecteur “Bony” est passé maître dans l’art de résoudre des énigmes de “chambre close” au beau milieu d’un désert de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Arthur Upfield (1888-1964) est considéré par Tony Hillerman comme l’un des précurseurs du “polar ethnologique”.
Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : ” Ce n’était pas elle “. Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
La mort au fond du jardin
D’abord, elle avait eu l’impression qu’on l’avait poussée dans l’escalier. Puis il y eut cette assiette de velouté de champignons empoisonnés. Le comprimé douteux dans son flacon de somnifères finit de l’inquiéter. Adriana Ford, comédienne célèbre et propriétaire de Ford House, décide alors de consulter Miss Silver. Maud Silver, avec une logique implacable, lui apprend que la personne qui tente de l’assassiner habite sous son toit. Et quelques jours plus tard, à Ford House, on découvre un premier cadavre…
Un anneau pour l’éternité
Un soir, alors qu’elle fait une promenade dans le bois de Dean Man’s Copse, Mary Strokes découvre le corps d’une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l’oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage. Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu’elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu. Si les autorités doutent bientôt du témoignage de Mary, Miss Silver est certaine de sa bonne foi, et elle entend le démontrer.
Mozart – 4 – L’aimé d’Isis
La Révolution française menace de bouleverser l’Europe et les Loges maçonniques deviennent de plus en plus suspectes aux yeux de certains souverains. Luttant contre les soucis matériels, traversant de sombres périodes, le Frère Mozart reste pourtant fidèle à son idéal. Il trouve l’énergie nécessaire pour accomplir son Grand Œuvre, La flûte enchantée, afin de transmettre la sagesse des mystères d’Isis et d’Osiris et d’ouvrir ainsi une nouvelle voie à l’initiation égyptienne en Occident. Après tant de difficultés, l’avenir semble s’éclairer. Mais les ennemis de Mozart, du pouvoir politique aux envieux, ne désarment pas. Et l’épreuve suprême approche…
Ramsés – Tome 3 – La Bataille de Kadesh
Dans la vie d’un pharaon il y a des guerres. Une des plus célèbres est celle qui se déroulera devant Kadesh, forteresse imprenable de Syrie du Nord. Le jeune roi de vingt-cinq ans affronte les pires épreuves de son règne. Alors que la santé de Néfertari, victime d’un maléfice, décline irrémédiablement, la menace hittite se précise. Un empire si riche et si magnifique peut-il s’écrouler d’un seul coup ? Il faut se battre. Découvrir la pierre de la déesse qui peut guérir son épouse royale. Devant la forteresse de Kadesh, ensuite, tenter l’impossible face aux chars et aux archers d’un ennemi supérieurement armé.
Ramsès – Tome 4 – La dame d’Abou Simbel
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire.
Ramsès, qui a dû négocier une paix stratégique avec la puissance hittite, peut désormais accomplir son grand rêve architectural, en hommage à Néfertari, “celle pour qui le soleil se lève”. Les splendeurs des deux temples d’Abou Simbel seront le symbole de cet amour éternel. C’est alors qu’apparaît Moïse, l’ami d’autrefois, revenu exiger le départ de ses frères hébreux. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie. La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent. Plus d’un million d’exemplaires vendus.
Ramsès. Son seul nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. A cinquante ans, après tant de guerres, d’amours et de grandioses réalisations, Ramsès pourrait aspirer à la sérénité des vieux jours. Mais il faut encore gouverner et combattre pour préserver une paix durement acquise. L’empereur Hattousil, le Hittite, le somme d’épouser sa fille sous peine d’une nouvelle agression. Durant trois décennies encore, le Fils de la Lumière devra maintenir l’ordre, concilier, régner. Et quand le grand âge viendra, il ira s’asseoir à l’ombre de l’acacia d’Occident. Ameni, son fidèle scribe, posera enfin son pinceau. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires, et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie.
La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent.
L’inconnu du Pont Notre-Dame
Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame ? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d’une découverte étonnante des Lumières.
Coup de théâtre au Dauphin
Un mystérieux mécène offre à Peregrine Jay le Théâtre Au Dauphin et un gant ayant appartenu à Shakespeare. Inspiré, Peregrine écrit une pièce le mettant en scène et rencontre un grand succès. Mais un jour, un meurtre se produit et le gant est volé
Au temps où la Joconde parlait
Un jeune peintre sicilien, Antonello, part à dos de mulet pour aller chercher jusqu’à Bruges un secret bien gardé, celui de la peinture à l’huile, découvert par Van Eyck. Un pari fou qu’il gagnera. Antonello de Messine rapportera en Italie la formule du nouveau solvant, après trois années de péripéties dramatiques, drôles et amoureuses. De Florence à Rome, de Naples en Flandre, de Milan à la cour de François Ier, nous suivons le prodigieux théâtre ambulant des génies de la Renaissance. Ces acteurs qui se donnent la réplique avec passion, qui vivent leur art et leur foi jusqu’à en mourir, aiment et haïssent, se nom-ment Léonard de Vinci, Michel Ange, Botticelli, Savonarole, les Médicis, Raphaël, Machiavel, Lucrèce et César Borgia… Encore faut-il ajouter à cette distribution fabuleuse les papes, les princes, les condottieri qui accompagnent du fracas de leurs armes la plus magnifique éclosion de chefs-d’oeuvre de l’histoire. C’est le temps où Léonard, entre deux inventions de machines volantes, écoute parler Mona Lisa dont il peint le visage mystérieux. Ce panneau de peuplier qu’il apportera dix ans plus tard à Amboise dans ses bagages deviendra la mythique «Joconde». // . Ceux qui ont aimé Les Dames du Faubourg et Les Violons du Roi retrouveront, dans le roman de ce siècle magique, l’art simple et direct de Jean Diwo et le plaisir d’apprendre l’histoire à travers la vie quotidienne de ceux qui l’ont faite.
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d’Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu’aujourd’hui. Mais il suffit d’ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C’était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Grand Format – Etat quasi-neuf – Pourquoi tant de troubles et de drames dans le royaume de France en ce début du XIVe siècle ? Héluise, qui court les chemins sous le nom de Druon de Brévaux, médecin itinérant, traquée par l’Inquisition, M. de Nogaret et l’évêque d’Alençon, poursuit ses investigations au sujet de la mort de son père. Malgré le danger, il lui faut découvrir où est cachée la pierre rouge qui a fait couler tant de sang, dont tous ignorent les pouvoirs, mais que l’Eglise et le roi convoitent. Alors que Druon, flanqué du petit Huguelin, approche de Brou-la-Noble – où, d’après la mystérieuse mage Igraine, se trouve un indice -, à Saint-Agnan-sur-Erre, l’angoisse et la terreur sont à leur comble.
Le prêtre a été crucifié, après avoir été égorgé, tout comme son secrétaire, et des objets précieux du culte ont été dérobés. Pourtant, personne n’a rien entendu, rien vu… Certaines ouailles, dont le seigneur local, d’une extrême arrogance, les ont-ils occis ? D’autres crimes alourdissent cette incompréhensible et sanglante énigme. Druon pourra-t-il les élucider ? Est-il conscient de se retrouver au centre d’un mystère qui le dépasse ? Surtout, est-il prêt à accepter, au péril de sa vie, la vérité qu’il recherche tant ?
Buckingham Palace Gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Spécial Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles…Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril…
Le cuisinier de Talleyrand
En cet automne 1814, toute l’Europe s’est donné rendez-vous à Vienne. A l’instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s’ouvrir pour régler la succession de l’Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d’espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d’un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d’un ultime complot napoléonien. Aussi, l’inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde…
L’homme au ventre de plomb
On retrouve Nicolas Le Floch moins d’un an après sa première enquête, L’Énigme des Blancs-Manteaux. Nous sommes toujours dans le Paris de la fin de l’année 1761 et le jeune commissaire de police du Châtelet a pris quelques galons suite à ses réussites antérieures sous l’autorité de M. de Sartine, l’homme des enquêtes spéciales de Louis XV, avec l’aide de son adjoint l’inspecteur Bourdeau. Au départ de cette aventure, Le Floch est à l’Opéra, où l’on donne Les Paladins de Rameau, quand un couple de courtisans, le comte et la comtesse de Ruissec, apprennent le suicide de leur fils. Les premières constatations font plutôt pencher Nicolas Le Floch pour la thèse d’un assassinat déguisé. L’affaire va le mener tout droit à des complots qui pourraient menacer jusqu’à la vie du roi. Pour la seconde fois, Jean-François Parot explore son XVIIIe siècle parisien.
La fortune de l’échevin
Hiver 1476. Roger Le Colporteur a déserté pour un temps les grands-routes, s’apprêtant à passer l’hiver à Bristol, dans le cottage de sa belle-mère Margaret. Mais son repos est de courte durée. Clement Weaver, le fils d’un des plus riches marchands de la ville, donné pour mort il y a plus de six ans, serait de retour en ville. Sans doute affaibli par l’âge et aveuglé par la joie de revoir son fils tant regretté, le vieux Weaver a immédiatement reconnu Clement. Mais Alison, sa soeur, et son mari, William, sont formels : l’individu est un imposteur, et son complice ne peut-être qu’un proche de leur famille.Le couple a donc décidé de faire appel aux talents de Roger, afin qu’il découvre les responsables de cette duperie.
