Rottweiler
La première fille avait une morsure dans le cou. Selon la police, les analyses ADN désignaient son fiancé. Qu’importe ! La presse à sensation s’était tout de suite emparée de l’histoire : elle avait baptisé le tueur le Rottweiler, et le surnom lui était resté. Le dernier corps est découvert tout près du magasin d’antiquités d’Inez Ferry, dans le quartier de Marylebone, à Londres. Depuis la mort de son mari, Inez complète son modeste revenu en acceptant des locataires au-dessus de la boutique. Les activités obsessionnelles et imprévisibles du Rottweiler sèment la suspicion au sein de cette petite communauté disparate : un maniaque, un assassin se cache parmi eux.
On ne peut pas tout avoir
En cette fin de printemps 1990, Ivor Tesham, étoile montante du gouvernement de Margaret Thatcher et ardent coureur de jupons, décide d’offrir à sa maîtresse un cadeau d’anniversaire mémorable. Il manigance ce que l’on appelle une sex aventure. Il la fait enlever en pleine rue. Elle est consentante, bien qu’elle ne soupçonne rien. Ligotée et bâillonnée, il la fait livrer à domicile. Mais tout ne se passe pas comme prévu… La mort très médiatisée de la séduisante Hebe déclenche une enquête qu’Ivor, jeune ministre ambitieux, souhaite éviter à tout prix. Le scandale est étouffé mais la mort d’une deuxième femme met Ivor au pied du mur: il n’arrive pas à fuir les souvenirs qui le hantent.
En cherchant des truffes avec son chien, un homme découvre des restes humains ensevelis. L’autopsie révèle qu’il s’agit d’un homme mort depuis une dizaine d’années, mais rien ne permet de déterminer son identité ou la cause du décès. L’inspecteur Wexford et son équipe se trouvent confrontés à un défi de taille quand ils découvrent la liste impressionnante des personnes disparues durant cette période. Leur tâche se complique lorsqu’un second corps est retrouvé sur le même site. Pour savoir si les deux affaires sont liées, l’inspecteur Wexford doit explorer le passé d’une petite communauté fermée, où chacun garde jalousement ses secrets et où les gens disparaissent sans traces, ni chair, ni sang…
Et l’eau devint sang
Ismay et Heather vivent dans la maison où leur beau-père est mort neuf ans plus tôt, mystérieusement noyé dans la baignoire. Si les deux sœurs très unies n’évoquent jamais le drame qui les hante, Ismay a toujours soupçonné Heather d’être la meurtrière. Elle n’avait que treize ans alors, mieux vaut tout oublier…
Le pasteur détective
Charles et Tess sont jeunes, beaux et ils s’aiment. Mieux, ils veulent se marier et avoir une ribambelle d’enfants. Intention louable, certes, et pourtant le père de Charles n’est pas d’accord. Tess est charmante bien sûr, mais elle a le défaut d’être la fille d’un criminel expédié au gibet des années auparavant pour le meurtre d’une ville dame. De là à s’imaginer qu’elle cache dans ses gènes une tendance au meurtre, il n’y a qu’un pas. Alors l’idéal, pour laver Tess de cette tache originelle, serait d’innocenter son père. Seulement voilà. A l’époque, c’est l’inspecteur Wexford qui menait l’enquête. Et il sait fort bien qu’on n’a pas pendu un innocent…. Une enquête de l’inspecteur Wexford, par la reine du roman policier » psychologique « .
Road Rage
The woods outside of Kingsmarkham were lovely, dark, and deep. And much of them were about to vanish forever when the new highway cut through.
While Chief Inspector Wexford privately despaired about the loss of his hiking grounds, local residents and outsiders were organizing a massive protest. Some of them may have been desperate enough to kidnap five hostages and threaten to kill them. One hostage was Wexford’s wife, Dora.
Now, combining high technology with his extraordinary detecting skills, Wexford and his team race to find the whereabouts of the kidnappers. Because someone has crossed from political belief to fanaticism, and as the first body is found, good intentions may become Wexford’s personal path to hell.
Thirteen steps down
From the multi-award-winning author of The Babes in the Wood and The Rottweiler, a chilling new novel about obsession, superstition, and violence, set in Rendell’s darkly atmospheric London.
Mix Cellini (which he pronounces with an ‘S’ rather than a ‘C’) is superstitious about the number 13. In musty old St. Blaise House, where he is the lodger, there are thirteen steps down to the landing below his rooms, which he keeps spick and span. His elderly landlady, Gwendolen Chawcer, was born in St. Blaise House, and lives her life almost exclusively through her library of books, so cannot see the decay and neglect around her.
The Notting Hill neighbourhood has changed radically over the last fifty years, and 10 Rillington Place, where the notorious John Christie committed a series of foul murders, has been torn down.
Mix is obsessed with the life of Christie and his small library is composed entirely of books on the subject. He has also developed a passion for a beautiful model who lives nearby — a woman who would not look at him twice.
Both landlady and lodger inhabit weird worlds of their own. But when reality intrudes into Mix’s life, a long pent-up violence explodes.
Espèces protégées
Nous n’irons plus au bois », se lamente l’inspecteur Wexford en traversant la forêt de Framhurst, bientôt rasée pour construire une déviation. Mais les écologistes se mobilisent manifestent pour empêcher la disparition de la forêt et des espèces rares qui la peuplent. Alors qu’ils cherchent à protéger des terriers, ils découvrent le cadavre d’une jeune femme en état de décomposition avancée. L’enquête connaît un rebondissement inattendu lorsque la propre femme de l’inspecteur Wexford est mystérieusement enlevée. Comme toujours chez Rendel, le suspense magistralement orchestré se double d’une dimension sociologique, et Espèces protégées est aussi une belle réflexion sur les enjeux de l’écologie.
En toute honneteté
Une vieille dame à héritage affligée de manies loufoques tyrannise ses domestiques attentionnés et ses enfants aigris. Lorsqu’elle décide de remplacer la moquette de sa maison victorienne par une épaisse moquette à poils synthétiques, elle ignore que c’est à ses risques et périls. Ainsi commence En toute honnêteté, la première nouvelle de ce recueil où Ruth Rendell sonde les phobies du quotidien : une répétition, une habitude deviennent insupportables et les gestes s’enchaînent jusqu’à l’irréparable. On en vient à glisser des amanites phalloïdes au milieu de barquettes de champignons dans un supermarché, à haïr les mots croisés du Times, à se persuader d’avoir c4séd’un proche, à utiliser la nicotine comme une arme fatale. Avec l’extrême finesse psychologique et l’économie de style trompeuse qu’on lui connaît, Ruth Rendell pratique ici la dissection des mobiles qui ont motivé les actes; jusqu’à exposer les moindres rouages des névroses de ses personnages pour créer, mieux qu’un suspense, un malaise lancinant.
Ravissements
Little Joe a passé son enfance entre assistance publique et hôpital psychiatrique. Un nommé Sandor l’a sauvé du suicide et, depuis lors, exige de lui une dévotion corps et âme. Sur leurs traces nous entrons dans une tortueuse histoire d’enlèvements à répétition, à dix ans d’intervalle, où l’on ne sait, du ravisseur et de la victime, qui domine l’autre : un renversement, en quelque sorte, du fameux syndrome de Stockholm.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
La demoiselle d’honneur
Trois femmes occupent l’imagination de Philip : Rebecca, dont l’assassinat supposé passionne Londres ? il éprouve à son sujet une fascination pour la mort qui l’horrifie. Senta, rencontrée au mariage de sa sœur où elle était demoiselle d’honneur. Enfin une statue, représentant la déesse Flore : objet des fantasmes d’adolescent de Philip et propriété d’un personnage peu sympathique, elle ressemble extraordinairement à Senta, avec laquelle il vit une passion vénéneuse. Dans sa recherche du mystère de ces trois femmes, ce sont ses propres énigmes que Philip va peu à peu percer : la violence refoulée, l’inceste latent, l’obsession érotique et la pulsion meurtrière. Dans la parenté de Patricia Highsmith, un des chefs-d’œuvre du roman de psychologie criminelle.
L’arbre à fièvre
L’arbre à fièvre pousse où sévit la malaria : c’est un symptôme, un avertissement, d’où sa présence au seuil de ces onze récits, dont chacun se propose de nous emmener aux racines du crime. On ne tue pas seulement par vengeance, par haine, par amour. Ici l’égoïsme, le confort, l’habitude, le simple agacement sont aussi des mobiles du crime. Tricia est si sotte que nous avons envie d’absoudre Ford qui complote sa mort. Et que reprocher à celui qui s’amuse à effrayer les femmes dans les rues désertes, ce qui fait que l’une d’elles, pour lui échapper, monte dans une voiture…dont le conducteur l’étranglera ?
La maison aux escaliers
Elizabeth porte en elle la chorée de Huntington, une maladie héréditaire incurable transmise par les femmes, dont sa mère est morte. Sa cousine Cosette, qu’elle considère comme sa mère adoptive, devenue veuve, décide de changer de vie et s’installe dans « la Maison aux escaliers », qu’elle a achetée. Elizabeth l’y rejoint quelque temps après et y découvre une bande de parasites qui profitent scandaleusement de la richesse et de la générosité de Cosette. Elizabeth leur présentera Bell dont la beauté et la ressemblance avec un portrait d’un peintre de la Renaissance l’obsède ; Bell à son tour leur fera connaître Mark dont Cosette tombera éperdument amoureuse. Dans une ambiance de bohême dorée, une monstrueuse machination s’ourdit dont le dénouement, tragique et cruel, ne laissera personne indemne…
Sage comme une image
Témoin à sept ans du meurtre de sa mère, Francine Hill, issue d'une famille de la petite bourgeoisie, est confiée à Julia, médiocre psychothérapeute. Deux ans plus tard, celle-ci épouse le père de la petite fille qui vit désormais sous la férule de sa belle-mère, sans aucune autonomie. Orphelin à dix-neuf ans, Teddy Brex, né de parents pauvres, sales et alcooliques, a connu une enfance sans amour ni tendresse. Il a pourtant réussi à suivre une formation artistique à l'université. Un jour, la douce et soumise Francine rencontre Teddy, l'artiste antisocial. Mais cette idylle naissante va se transformer en nouveau cauchemar… Ruth Rendell fait preuve de virtuosité pour disséquer les relations entre les êtres.
Regent’s Park
Mary Jargo décide de quitter son ami Alistair qui lui a reproché, avec violence, d'avoir fait un don de moelle osseuse à un inconnu atteint de leucémie. Elle est hébergée par un vieux couple d'aristocrates qui lui confient, le temps d'un voyage à l'étranger, la garde de leur chien et de leur maison situé près de Regent's-Park. Grâce à l'association de don d'organes, Mary va faire connaissance de Léo, l'homme qu'elle a sauvé. Contrairement à Alistair, qui ne cesse d'ailleurs de la poursuivre, Léo est doux, fragile, attentif. Il lui ressemble tant qu'il pourrait bien être l'homme qu'elle a toujours attendu.