La » folie d’amour » de Sœur Emmanuelle l’a poussée, toute sa vie, à aider les autres. C’est aussi un sentiment que les grandes chrétiennes qu’elle admire ont partagé et dont elle cite les paroles : Thérèse d’Avila, Mère Teresa, Catherine de Sienne et beaucoup d’autres. Dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever, elle s’interroge avec sagesse et humilité sur la souffrance, le partage, l’amour, la relation au Christ, la mort et l’après-vie… Sœur Emmanuelle nous offre un message d’espoir et de joie : la folie d’amour est un trésor que chacun porte en son cœur.
Sœur Emmanuelle. Elle appartient à la congrégation de Notre-Dame de Sion et a enseigné à Istanbul, Tunis puis Alexandrie, avant de s’installer en 1971 dans les bidonvilles du Caire où, pendant vingt ans, elle a combattu la misère et l’analphabétisme. Elle mène aujourd’hui dans le sud de la France une vie retirée propice à la méditation. Elle a par ailleurs écrit Jésus tel que je le connais, Richesse de la pauvreté et Vivre, à quoi ça sert ?
Sœur Emmanuelle, qui a vécu vingt-deux ans pauvres parmi les pauvres d’un bidonville du Caire, s’est peu exprimée sur sa relation avec Dieu qui nourrit son action humanitaire. Comment faire partager en effet ce qui est de l’ordre de l’incommunicable ? Quels mots conviennent pour décrire ce cœur à cœur qui est l’expérience spirituelle ? C’est le pari audacieux de ce livre d’entretiens. Sœur Emmanuelle s’y confie dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever. Ensemble, elles s’interrogent sur le secret du vrai bonheur, le sens de la souffrance, l’espérance d’une vie qui ne s’arrêta pas avec la mort.