Le jeune Staline
Comment devient-on Staline ? Né pauvre, ce garçon séducteur et dangereux s’essaye à la poésie romantique, se prépare à entrer dans les ordres, mais trouve sa vocation dans l’action révolutionnaire. À la fois intellectuel, gangster et terroriste, le jeune Staline avait tout pour se forger un destin hors du commun dans la Russie de 1917: peu de scrupules et un énorme appétit de vie et de pouvoir. En s’appuyant sur dix ans de recherches, en particulier dans des fonds d’archives récemment ouverts en Géorgie et à Moscou, ainsi que sur les Mémoires de nombreux acteurs et témoins de l’époque, Simon Sebag Montefiore décape le vernis de la mythologie révolutionnaire. Il montre comment la rencontre, chez le jeune Staline, du banditisme caucasien, d’une paranoïa extrême et d’une idéologie impitoyable lui permit de conquérir le Kremlin et l’URSS et fit de lui un des dictateurs les plus sanguinaires de l’histoire.
Staline – Agent du Tsar
Un demi-siècle après sa mort, on croyait tout savoir de la paranoïa destructrice de Staline, des procès de Moscou aux bagnes de Sibérie et de l’assassinat de Trotski au « complot des blouses blanches ». Sans toujours comprendre les mobiles du tyran. C’est qu’il manquait une pièce à ce jeu de massacre: Staline avait amorcé sa « carrière »… au service du tsar. Fin février 1917, à Moscou, le quartier général de la police secrète – l’Okhrana – est investi par la foule. Mais dans une chambre forte, à l’abri du saccage, dorment les dossiers de ses anciens agents. Ce parcours que décrit Roman Brackman – celle d’un agent double devenu Guide suprême – révèle la face cachée de l’homme dont Lénine, dans son « Testament », recommandait d’empêcher à tout prix l’ascension. Un réquisitoire reposant sur des témoignages et des documents inédits.
Staline – La cour du Tsar rouge
Chronique de la cour de Staline depuis sa consécration comme « chef suprême » en 1929 jusqu’à sa mort, ce livre est aussi une biographie de Staline à travers son entourage le plus proche. Tirant profit de l’ouverture récente de ses archives personnelles, Simon Sebag Montefiore reprend le cours des événements de 1929 à 1953 en se concentrant sur l’univers quotidien du pouvoir absolu et de ses protagonistes, mus par une fidélité parfois déconcertante envers le tyran géorgien. Par ce biais, il nous montre l’envers du décor, principalement la progression de la terreur que Staline met en œuvre avec l’aide d’êtres obsédés par les rivalités permanentes et les désirs mesquins de jouir des moindres privilèges du pouvoir mais constamment angoissés par la peur de la disgrâce imprévisible qui signifiait toujours la mort.
Piégés par Staline
Le 14 juin 1946, Staline et le Soviet suprême offrent l’amnistie aux Russes « blancs » et à leur famille vivant en France et les exhortent à venir reconstruire la mère patrie. Dans le ce climat si particulier de l’après-guerre, plusieurs milliers de Français d’origine russe ou mariés ȧ des Russes partent vivre en Union soviétique. On les appelle Vazvrachiensé, c’est-à-dire les Retournants. Dès leur arrivée en URSS, le piège se referme. Privés de leurs papiers d’identité français, déchus de leurs droits civiques, ils sont placés de force aux quatre coins de l’empire où ils doivent apprendre à survivre en parias, comme des citoyens de seconde zone. Abandonnés par la France au nom de la grande politique et des bonnes relations franco-soviétiques, ces Retournants meurent en grande majorité au goulag ou isolés à des milliers de kilomètres de Moscou. Sans jamais avoir revu la France. Par devoir de mémoire, et souvent pour la première fois, les survivants témoignent…
Les enfants de Staline
Au cœur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent… L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges de 1937. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa sœur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente.