Arab Jazz
Dans le 19e arrondissement de Paris toutes les communautés, religieuses et ethniques, se côtoient au quotidien. Sushis casher, kebabs, restaurant turc – point de ralliement de tous les jeunes du coin -, librairie d’occasion farcie de romans policiers jusqu’au plafond, coiffeur juif…Seul Ahmed Taroudant – qui a l’horrible privilège de découvrir le corps sanguinolent de sa voisine et amie, Laura Vignola, suspendu au-dessus de son balcon – se tient à distance de cette population cosmopolite : prisonnier d’une histoire personnelle traumatisante, rêveur, lecteur fou de polars… Il constitue le coupable idéal de ce crime abominable. Sa découverte l’oblige à sortir de sa torpeur et à collaborer avec le duo de la Crim’ désigné par le commissaire Mercator pour mener l’enquête sur le meurtre : le flamboyant lieutenant Rachel Kufstein et le torturé lieutenant Jean Hamelot, fils d’un Breton communiste rationaliste, quelque peu égaré dans la capitale. Ensemble, ils ont toutes les cartes pour décrypter les signes et symboles de cette mort ignoble…
L’art de la joie
L’Arte della gioia, ouvrage posthume, 1996. Traduction française L’art de la joie, 2005. Il était une fois une enfant, Modesta, née le 1er janvier 1900, dans un monde frustre et rapidement englouti. Non, L’Art de la joie résiste à toute présentation. Roman d’apprentissage, il foisonne d’une multitude de vies. Roman des sens et de la sensualité, il ressuscite les élans politiques qui ont crevé le XXe siècle. Ancré dans une Sicile à la fois sombre et solaire, il se tend vers l’horizon des mers et des grandes villes européennes. Pourquoi faut-il lire ce livre ? Parce qu’il est un hymne à la joie.
Ouest
On a du mal à croire que deux images, aussi bien que deux personnes, pourraient se rencontrer et produire un drôle de mélange, peut-être même une explosion. Vous recevez un jour de votre famille quelques photos vraiment anciennes, de ce noir et blanc pâli, plutôt floues. Vous y jetez un oeil négligent ou amusé, vos petits ancêtres, rien de plus. L’une d’entre elles, tout de même, vous intrigue un peu, pas longtemps : une scène champêtre, un type imposant armé d’un fusil, accompagné d’un chien noir tout en muscles, dressé sur ses pattes.
Techno bobo
Seine Maritime : au cours d’une rave d’enfer organisée dans une propriété privée, on a vu deux jeunes filles sauter ensemble du haut d’une falaise.
L’autopsie révèle que Katia Pachenko et Véronique Etienne étaient droguées jusqu’à l’os : cocktail détonnant d’ecstasy et de kétamine. Pour la gendarmerie de Dracheville, le suicide ne fait aucun doute. A Paris, parc Kellermann, on a retrouvé le corps d’une jeune Asiatique égorgée et vitriolée ; cachés dans la boucle de sa ceinture, trente comprimés d’ecstasy. Rien ne permet d’établir son identité … Les lieutenants N’Diop et Argenson, qui subodorent un lien entre les deux affaires, tentent de convaincre le commissaire Clémenti de rouvrir l’enquête sur l’affaire Pachenko/Etienne. En vain. C’est Louise Morvan, la privée dont on a déjà suivi les pérégrinations dans Travestis et Sœurs de sang, qui va tout faire exploser. Parce que ses recherches l’ont convaincue que Katia Pachenko, la petite « fée élastique, » n’était que désir et aimait trop la dance pour envisager un seul instant de quitter la vie…
« Un style léger et brillant, avec des pointes d’ironie très british. »
Pars vite et reviens tard
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ? À l’autre bout de la ville, Joss, l’ancien marin breton devenu crieur de nouvelles est perplexe. Depuis trois semaines, une main glisse à la nuit d’incompréhensibles missives dans sa boîte à messages. Un amuseur ? Un cinglé ? Son ancêtre murmure à son oreille : « Fais gaffe à toi, Joss. Il n’y a pas que du beau dans la tête de l’homme. »
L’étoile du Temple
À Troyes, en l’an 1306, le templier Agnetti est retrouvé torturé et assassiné sur les terres du lapidaire juif Aaron Mayerson. Celui-ci devait polir le Jaidpur, fabuleux diamant offert à Philippe Le Bel par la République de Venise pour sceller leur alliance contre Gènes. Or, le diamant reste introuvable. Les soupçons se portent immédiatement sur Mayerson. N’est-il pas le riche représentant du peuple déicide, et donc le coupable parfait ? Il est arrêté et soumis à la question. Sa fille, la belle, opiniâtre et érudite Rachel, comprend qu’il s’agit d’un leurre et se met en quête pour démêler l’écheveau de cette histoire où elle pressent le piège politique. Juifs et Templiers n’en feraient-ils pas les frais au profit de Jean Le Pieux, demi-frère bâtard de Philippe Le Bel ? En ces temps obscurs, une véritable course contre la montre s’engage où tous les coups sont permis afin d’asseoir son pouvoir. Rachel parviendra-t-elle à faire sortir son père des geôles effroyables du roi et à éviter à son peuple un nouvel exil ?
Un lieu incertain
Adamsberg part pour trois jours de colloque à Londres. Estalère, le jeune brigadier, et Danglard – terrorisé à l’idée de passer sous la Manche – sont du voyage. Tout devait se passer de manière aérienne et décontractée, mais un événement macabre alerte leur collègue de New Scotland Yard, Radstock. Clyde-Fox, un original local, lui parle du vieux cimetière de Highgate. Des chaussures – avec des pieds dedans – font face au cimetière, « un des cimetières romantiques les plus baroques de l’Occident, » un lieu macabre, gothique, unique.
Tandis que l’enquête anglaise commence, les français rentrent au pays, et se retrouvent confronté à un horrible massacre dans un pavillon de banlieue. De fil en aiguille, Adamsberg, avec l’aide de Danglard, remonte une piste de vampires, et de tueurs de vampires, jusqu’en Serbie.
L’homme à l’envers
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c’était une belle idée, dans l’air du temps. Mais ce n’était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n’est pas une bête, c’est un loup-garou… Lorsqu’une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
Ouest
On a du mal à croire que deux images, aussi bien que deux personnes, pourraient se rencontrer et produire un drôle de mélange, peut-être même une explosion. Vous recevez un jour de votre famille quelques photos vraiment anciennes, de ce noir et blanc pâli, plutôt floues. Vous y jetez un oeil négligent ou amusé, vos petits ancêtres, rien de plus. L’une d’entre elles, tout de même, vous intrigue un peu, pas longtemps : une scène champêtre, un type imposant armé d’un fusil, accompagné d’un chien noir tout en muscles, dressé sur ses pattes. Vous vous dites : c’est curieux que trois ou quatre générations aient tenu à conserver et à transmettre une photo si manifestement ratée ; personnage mal centré ; en déséquilibre : son chien l’a empêché de prendre la pose attendue. Et c’est tout.
L’étoile du Temple
À Troyes, en l'an 1306, le templier Agnetti est retrouvé torturé et assassiné sur les terres du lapidaire juif Aaron Mayerson. Celui-ci devait polir le Jaidpur, fabuleux diamant offert à Philippe Le Bel par la République de Venise pour sceller leur alliance contre Gènes. Or, le diamant reste introuvable. Les soupçons se portent immédiatement sur Mayerson. N'est-il pas le riche représentant du peuple déicide, et donc le coupable parfait ? Il est arrêté et soumis à la question. Sa fille, la belle, opiniâtre et érudite Rachel, comprend qu'il s'agit d'un leurre et se met en quête pour démêler l'écheveau de cette histoire où elle pressent le piège politique. Juifs et Templiers n'en feraient-ils pas les frais au profit de Jean Le Pieux, demi-frère bâtard de Philippe Le Bel ? En ces temps obscurs, une véritable course contre la montre s'engage où tous les coups sont permis afin d'asseoir son pouvoir.
Le prince et le moine
Gyula, qui possédait le pouvoir temporel et veillait sur les hommes, et le Künde, qui veillait sur les âmes. Au Ier siècle, l’Europe centrale est au cœur de toutes les convoitises : Rome et Byzance se partagent les territoires, tandis que la menace germanique croît inexorablement. Dans ce même temps, les Magyars ont vécu une tragédie fatidique : le Künde Kurszán, pris dans un piège, a été assassiné ainsi que son fils ; depuis, les Magyars n’ont plus d’instance spirituelle et errent tels des enfants désemparés. Confronté à l’extension de l’empire germanique, le pape choisit un émissaire en la personne de Stephanus, un bénédictin, pour faire une proposition d’alliance entre l’Église romaine et les Magyars afin de contrer le pouvoir de l’empereur Othon. Le Prince et le Moine plonge au cœur du mythe fondateur de la Hongrie, de ses rites chamaniques et de ses légendes.