On s’y fera
A travers le destin d’Arezou, une femme iranienne, active et divorcée, écartelée entre sa mère et sa fille, trois générations s’affrontent dans un monde où règnent depuis longtemps les interdits et le non-dit. On la suit au bord du rire ou des larmes, espérant avec elle profiter enfin d’une certaine beauté de la vie. Dans un roman d’une richesse et d’une vigueur exceptionnelles, Zoyâ Pirzâd brosse à la fois le portrait d’une société pleine de contradictions et celui d’une femme passionnante, aussi drôle et attachante qu’une héroïne de Jane Austen.
Le goût âpre des kakis
Romancière, traductrice (« Alice au pays des merveilles », poésie japonaise…), nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née en 1952, fait partie des auteurs iraniens qui font sortir l'écriture persane de ses frontières et l'ouvrent sur le monde. Dans « le Goût âpre des kakis », Zoyâ Pirzâd explore avec subtilité, lucidité, tendresse et une certaine nostalgie les chassés-croisés de la vie amoureuse. Une quête que l'on retrouve et qu'on a déjà pû apprécier dans les nouvelles de « Comme tous les après-midi » ou dans « On s'y fera ».
Un jour avant Pâques
Au bord de la mer Caspienne, un jeune garçon découvre avec son amie Tahereh les prodiges minuscules de l’univers – la visite d’une coccinelle, les jeux et les joies de l’enfance. Lui est arménien. Elle, fille du concierge musulman de l’école. Dans cette petite communauté se côtoient les coutumes, les religions, les histoires d’amour et d’amitié, les crispations anciennes et les aspirations à la liberté.
Pâques, c’est la fête des œufs peints, des pensées blanches, des pâtisseries à la fleur d’oranger. Entre passé et présent, Téhéran et le village natal, la vie quotidienne se dessine avec virtuosité, un art précieux du détail et beaucoup de finesse.