
Savoureuses, pertinentes, amusantes,… ces citations du XXe siècle sont de véritables trésors. Découvrez ou redécouvrez les phrases pleines d’humour des grands du siècle, de Marilyn Monroe à Charles de Gaulle, de Georges Simenon à Ferdinand de Saussure…
Armance
« Je vous parlerai comme à moi-même, dit Octave avec impétuosité. Il y a des moments où je suis beaucoup plus heureux, car enfin j’ai la certitude que rien au monde ne pourra me séparer de vous ; mais, ajouta-t-il… et il tomba dans un de ces moments de silence sombre qui faisaient le désespoir d’Armance… Mais quoi, cher ami ? Lui dit-elle, dites-moi tout; ce mais affreux va me rendre cent fois malheureuse que tout ce que vous pourriez ajouter. Eh bien! Dit Octave… vous saurez tout… Ai-je besoin de vous jurer que je vous aime uniquement au monde, comme jamais je n’ai aimé, comme jamais je n’aimerai ? Mais j’ai un secret affreux que jamais je n’ai confié à personne, ce secret va vous expliquer mes fatales bizarreries. » Stendhal entreprit la rédaction d’Armance, son premier roman, en 1826, à la suite d’une déception amoureuse. Ses héros, Octave et Armance, sont deux êtres d’exception qui se méprennent l’un sur l’autre mais parviennent, en passant par toutes les phases de la « cristallisation » stendhalienne, à l’apogée du véritable amour. A la parution, Armance eut si peu de succès que Stendhal songea à se tuer. A présent, les critiques voient dans ce roman les signes d’un génie naissant.
La douleur
J’ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château. Je n’ai aucun souvenir de l’avoir écrit. Je sais que je l’ai fait, que c’est moi qui l’ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l’endroit, la gare d’Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l’aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelles maisons? Je ne sais plus rien. Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m’épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver. La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d’une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte. »
Cromwell
Cromwell est un drame en cinq actes et en vers, publié en décembre 1827. – La scène se passe à Whitehall, en l’année 1657. Olivier Cromwell, ce républicain austère, inflexible, est devenu maître des destinées de l’Angleterre. Cependant, il n’est pas satisfait. Ayant le pouvoir et tous les privilèges de la royauté, il veut en porter les insignes. La Cité de Londres a déposé le sceptre à ses pieds, et le Parlement, la couronne : il touche à son rêve; mais il découvre autour de lui des conjurés qui n’attendent, pour lever leur poignard, que d’avoir à frapper un roi. Alors, il rejette au loin la couronne, et, affermi par cet acte apparent de fidélité à la république, il peut encore rêver la royauté et se dire : Quand donc serai-je roi ? Ce sont les derniers mots du drame. Cette pièce n’a jamais été jouée : elle ne pouvait pas l’être. Ce n’est pas, à proprement parler, une action dramatique. C’est un tableau historique extrêmement développé, où s’agitent un grand nombre, de personnages. L’évocation de la société d’alors est puissante et complète : cavaliers, puritains, poêles, soldats, personnages nobles ou ridicules se mêlent sur la scène ; mais c’est en vue du pittoresque plutôt que de l’intrigue. Les personnages n’ont pas la vérité psychologique de leur caractère tel que l’histoire nous le fait connaître. Victor Hugo travestit la personne de Cromwell, lorsque, de cette figure puissante, austère, il fait un être guindé, grotesque, pour aboutir, comme dans tous ses drames, à une antithèse de caractère. On pourrait encore reprocher à Victor Hugo d’avoir rapetissé les puritains. Ces hommes un peu raides, lugubres même à force d’austérité, mais grands et purs en définitive, ne méritaient pas qu’on ne fit d’eux que des théologiens pédants, des bouffons, même des hypocrites.Milton lui-même n’a qu’un rôle mesquin. Le style est, en revanche, d’un lyrisme sonore et brillant.
Guerre et paix – Tome 1
Au début du XIXᵉ siècle, Pierre Bézoukhov, fils illégitime héritier d’une grande fortune, et son ami André Bolkonsky, officier tourmenté, évoluent dans une haute société russe francophile et mondaine qui ne tardera pas à être rattrapée par les tourments de la guerre qui s’annonce. Le parcours spirituel et politique de Pierre, comme le trajet militaire d’André, est inséparable du destin contrarié de la Russie : Saint-Pétersbourg et Moscou, la campagne et la ville, la Sibérie et l’Europe… La Russie est bicéphale, tragiquement clivée par le désir patiné de haine qui l’attache au reste de l’occident. La France et Napoléon sont l’incarnation de cet idéal policé et calculateur : un ennemi mortel que les personnages admireront avant de le combattre. Au coeur des guerres napoléoniennes qui ravagèrent le vieux continent, Tolstoï tourne les pages d’un roman immortel : l’âme russe.
Claude Monet: nymphéas
Abondamment illustrée, organisée en chapitres qui analysent la genèse des différentes séries de Nymphéas, complétée d’une chronologie et d’une fortune critique: une excellente approche du thème obsédant et triomphal des dernières années de Monet.
Claude Monet et Giverny
Claire Joyes présente la célèbre maison de Claude Monet. Elle y évoque sa famille, les pièces qu’il a aménagées et habitées pendant plus de quarante années et bien sûr son jardin, à la fois pure création et source inépuisable d’inspiration pour l’artiste.
Choix de Poésies
En 1896, une foule d’amis, d’écrivains et de prostituées accompagne le cercueil de Verlaine, sacré « Prince des poètes », au cimetière des Batignolles. Plus d’un siècle plus tard, on écoute encore « la chanson bien douce » qui transfigure une vie de vagabondage, de misère, d’absinthe et de déchéance, souvent sauvée par l’humilité et la foi. Le poète maudit fascine encore. Des « Fêtes galantes » aux « Romances sans paroles », comment une telle musique, de telles harmonies peuvent-elles surgir d’une destinée si incohérente ? « Va mon Livre, où le hasard te mène », disait-il dans les poèmes saturniens, par les chemins de la tendresse et de la volupté, du vice et de la prison, du mysticisme et de l’Art.
Le XXème siècle – 10.000 dates-clés
Un mémento pratique, concis, très aisément consultable, qui regroupe les faits importants ayant marqué le XXe siècle dans différents domaines : économie, politique, arts, sciences, techniques, sports, loisirs… Un repérage facile des informations grâce à une présentation en colonnes sur double page : par mois et par jour. Un instrument de savoir et de culture, à multiples usages, qui s’adresse à tous…
Le banquet
Qu’est-ce que l’amour ? Tour à tour, les convives du « Banquet » se proposent de répondre à la question. Tous font l’éloge d’Éros en le divinisant, révélant ainsi un aspect essentiel du vécu amoureux : l’idéalisation de soi sous le regard de l’autre. Mais l’intervention de Socrate rompt le consensus. L’éros socratique n’est pas l’amour de soi que l’autre restaure en nous. Il s’agit d’un amour toujours insatisfait, se détachant des corps pour se tourner vers des objets spirituels, s’accomplissant finalement dans la quête philosophique. Comment interpréter le caractère désincarné et « platonique » de l’amour socratique, confirmé par Alcibiade qui, à la fin du dialogue, raconte comment Socrate, son amant, résiste aux attraits de ses charmes physiques ? S’agit-il vraiment d’amour ou bien plutôt d’un dépassement de l’amour, de ce que Freud appellera la « sublimation » ? Platon voudrait-il nous dire que l’amour n’est vivable que si l’on échappe en partie à son emprise ? Une œuvre magistrale sur l’impossibilité de l’amour absolu. Vous aimerez quand même ! Émilio Balturi
Les enfants de l’utopie
L’un favorable, enthousiaste, idolâtre, vante le progrès indéfini où triompherait la raison démocratique et sans frontière, à condition d’acculer l’individu à un exercice écrasant et abstrait de toutes les vertus civiques. L’autre, suspicieux, démissionnaire et revanchard constate l’effondrement du Politique et les décombres moraux et culturels que l’individualisme débridé et la « montée de l’insignifiance » orchestrée par l’argent accumulent sur nos têtes. Tels sont les enfants de l’utopie ; devant eux le Politique se trouve réduit à un jeu de rôles où les « représentants du peuple » ne sont que des figurants incapables de prendre en compte la vie des gens et de répondre pour le destin de la Cité. Ce livre s’efforce de reconnaître au milieu de ses ombres le Politique, écarté, dédaigné, travesti, besoin royal pourtant, art, inhérent à l’animal humain, qui en requiert la légitimité et la grandeur. Pour la survie d’abord de la Cité où il s’incarne ; ensuite our qu’elle détermine elle-même un vivre ensemble où l’autorité protectrice des libertés ne sera pas privée de « l’esprit de suite » ; où le passé ne sera pas haï mais accepté en héritage et en symbole vivant de notre histoire commune ; où le futur enfin, intimidant les désespoirs et les tombeaux formera le cortège radieux d’un nouveau prince.
Nom : Killingsworth. Prénom : Séréna. Age : 15 ans. Lieu de résidence : Los Angeles, Etats-Unis. Qualité : lit dans les pensées. Défaut : ne contrôle pas toujours son pouvoir, et peut se laisser envahir par les pensées des autres. Manque de confiance en elle, en particulier avec les garçons. Meilleures amies : Jimena, a des prémonitions, mais ex-membre de gang, est encore en liberté surveillée ; Vanessa, peut se rendre invisible, mais disparaît chaque fois que son petit ami tente de l’embrasser ; Cathy, peut voyager dans le temps, mais doit travailler ses atterrissages. Mission : Filles de la Lune, elle vont devoir livrer un combat sans merci contre l’Atrox et ses Suiveurs, voleurs d’âmes et d’espoir. Tout en continuant, bien sûr, à suivre leurs cours au lycée, et à sortir au Planet Bang, leur boîte préférée de Los Angeles ! Le Sacrifice est le cinquième tome d’une nouvelle série d’aventures fantastiques , dans la lignée de Charmed et de Buffy contre les vampires.
Votre corps n’a jamais rien oublié. Dans ses raideurs, dans ses rétractions, dans ses douleurs se révèle toute votre histoire. Depuis votre naissance, vous avez réagi à des pressions : «Tiens-toi comme ceci, comme cela. Ne touche pas. Ne touche pas…» Vous vous y êtes plié et pour vous conformer, vous vous êtes déformé. Une femme vous raconte son expérience personnelle et professionnelle et vous propose une anti-gymnastique. Non pas un dressage forcé du corps-viande, du corps considéré comme une bête à discipliner, mais des mouvements qu’elle appelle des «préalables». C’est par eux que vous ferez un voyage à rebours à travers le temps de votre vie et que vous retrouverez votre vrai corps harmonieux, équilibré et autonome.
La grande mademoiselle
De toutes les femmes que Louis XIV a côtoyées, sa cousine Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle, est sans nul doute celle qui lui a donné le plus de fil à retordre. Cette petite-fille de Henri IV entre dans la Fronde, fait tirer les canons sur les troupes du jeune souverain en train de reconquérir son royaume. Richissime, pétrie d’orgueil et de grandeur, elle ne se refuse aucun caprice et s’aménage de magnifiques demeures. Auteur prolixe, elle rédige d’innombrables mémoires, portraits littéraires, romans, écrits spirituels et lettres. D’un tempérament exubérant, elle s’éprend à l’âge mûr du futur duc de Lauzun qu’elle épouse secrètement, et sa passion désordonnée sème le trouble à la cour. Excentrique, intelligente, bouillonnante, la Grande Mademoiselle éclaire tout le XVIIe siècle. C’est cette personnalité hors du commun que Christian Bouyer restitue dans sa plus entière vérité.
La Genèse, qui est le premier livre de la Bible, raconte la création de l’homme et les commencements du monde, mais elle les raconte de façon très laconique. Par exemple, il n’est dévoilé nulle part quelle espèce de poison renfermait le fruit de l’Arbre de la Connaissance. Il n’est pas montré comment Eve, pour avoir Adam à elle toute seule, le brouilla avec les animaux, la nature et le Créateur lui-même. Quelles circonstances atténuantes Caïn avait-il pour que le Seigneur défendît qu’on le tuât ? Dieu, enfin, après avoir été content de son œuvre, en a été dégoûté au point de la rayer comme un brouillon par le Déluge et de la recommencer. Le Livre de la Genèse est particulièrement émouvant en ce qu’il montre comment le Tout-Puissant s’est heurté aux hommes. Ceux-ci, souvent, en dépit de leur foi et de leur amour, lui résistent, discutent avec lui, et il arrive qu’ils influent sur sa volonté. Jean Dutour a en quelque sorte » rempli les blancs » de la bible, c’est-à-dire qu’il a ajouté au récit sacré des détails historiques ou psychologiques, ainsi que quelques raisonnements qui manquent. Rien n’est changé mais tout est éclairé, tout prend soudain vie, et l’on s’aperçoit que les hommes qui existaient il y a des milliers d’années sont nos pères, presque nous-mêmes. Abraham, Jacob, Joseph, tous ces précurseurs avaient notre cerveau et notre cœur.
La nouvelle vie de Sophie S.
Lorsque Sophie, trente-six ans, perd son mari d’un cancer après trois courtes années de bonheur conjugal, elle doit réapprendre à vivre seule. À force de se gaver de crèmes glacées et d’antidépresseurs, elle se met à dérailler et finit par perdre – en plus de son mari – son métier, sa maison et son tour de taille… À AshIand, petite bourgade de l’Oregon où elle a décidé de se retirer, Sophie se retrouve embarquée dans une suite d’aventures échevelées aux côtés de Ruth, sa meilleure amie au cœur brisé, de Crystal, une ado à problèmes un tantinet caractérielle, et d’un acteur trop beau pour être tout à fait honnête. Pourtant, une question la taraude : comment devient-on une veuve modèle ?
On ne se lasse pas d’aimer
Tu veux que je te survive. Je ne pourrai plus parler. Je ne peux pas m’exprimer. Je ne vois déjà plus clair. Je perds la tête… » Celle qui parle, c’est Marthe, la femme de Charles, frappée d’un mal terrible — la maladie d’Alzheimer. Elle redoute la déchéance physique et morale, multiplie les tentatives de suicide ; lui ne peut se résoudre à quitter sa compagne. Alors commencent huit années d’une lutte au nom de l’amour. Epris comme au premier jour, il prend tout en main. De celle qu’il n’a cessé d’aimer depuis leur mariage, il devient l’ange gardien, le valet — et toujours l’ardent amoureux. Huit années d’une étrange lune de miel : plus que jamais, Marthe et Charles sont unis malgré les chutes, les accidents, l’aphasie… Ils aiment encore s’aimer…
Le démon du passé
Pat Traymore, jeune et talentueuse journaliste de télévision, est sur le point d’attirer sur elle l’attention des milieux politiques les plus influents de Washington, grâce à une série d’émissions intitulées « Les femmes au gouvernement ». Séduisante, intelligente, interviewer-né, Pat est aussi profondément attachée à un membre important du Congrès. Apparemment, tout lui sourit sinon qu’elle s’est installée dans cette magnifique maison de Georgetown où un crime a détruit son enfance. Et, avant même son arrivée, quelqu’un, un inconnu, l’a menacée au téléphone, lui enjoignant de ne pas venir à Washington… Mary Higgins Clark transporte le lecteur dans le monde brillant de la capitale américaine – dîner de gala à la Maison Blanche, réceptions de Georgetown, la tribune du Sénat, la vie sous pression, le rythme exacerbé des coulisses de la télévision tout en échafaudant avec une maîtrise consommée un scénario envoûtant où s’affrontent deux ambitions féminines, provoquant une confrontation explosive qui les amènera chacune face à leur passé et au mystère qui les réunit.
Sauve qui peut l’amour !
Lili hésite. Stuart le véto ou Peter l’écrivain ? Sauf qu’il y a aussi Louis le botaniste et Andy le peintre en bâtiment… Et pourquoi pas la fuite ? Au volant de sa vieille Mazda, flanquée d’un chien d’emprunt, elle entreprend, du Maine en Floride, un long voyage à la découverte de soi. Sur le compteur, les images du passé défilent, pendant que Lili multiplie les rencontres improbables – une ribambelle de farfelus, d’âmes esseulées et autres chevaliers errants. A tous, elle pose les questions existentielles Comment la Barbie de notre enfance peut-elle à ce point influencer notre comportement amoureux ? La stabilité dans le couple conduit-elle forcément à la perte de l’identité ? D’où vient l’amour et où s’en va-t-il ? Un long et sinueux périple fait de doutes et d’égarements, de fous rires aussi, avec, au bout du chemin, la réconciliation…
Ceux qui sortent dans la nuit
En Afrique, les ewusus existent depuis toujours, mais de ces êtres mystérieux, on n’ose pas parler. Alain Nsona, pour venger la mort de sa petite sœur, va devenir un ewusu, capable, la nuit venue, de se rendre invisible, de voler librement et de remonter le temps. Il va vivre des aventures éprouvantes et étonnantes. Ceux qui sortent dans la nuit est un conte fascinant qui nous fait pénétrer dans le monde secret et vivace de la sorcellerie africaine.
Opération âme errante
Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l’idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler en éclats. Dans cette atmosphère explosive, Richard et sa collègue thérapeute Linda essaient de soigner un groupe d’enfants malades, des enfants qui semblent en savoir plus long qu’eux sur l’âme humaine et recèlent tous des secrets étonnants. À leur contact, la thérapie peut basculer dans l’enquête, et l’Amérique révéler ses failles les plus noires. Avec un humour grinçant et une empathie bouleversante, Richard Powers explore dans ce roman sous pression les racines de la survie et la mémoire de l’Amérique, grâce à une tribu d’enfants blessés mais, surtout, providentiels.
Notre affaire à tous
Pour la première fois, dans un livre, Eva Joly se raconte. La petite Norvégienne » au pair « , devenue la juge célèbre qui fait trembler les patrons, a suivi un parcours singulier. Tour à tour conseillère juridique d’un hôpital psychiatrique, magistrate à Orléans puis à Evry, elle s’est occupée de restructurations industrielles avant d’être confrontée aux » crimes d’argent » en instruisant » les affaires « . Dans ce récit, Eva Joly laisse paraître ses doutes devant une justice aux moyens encore bien faibles comparés à ceux des délinquants qu’elle poursuit. « Je suis norvégienne. Pour l’état civil, je m’appelle Gro -prononcez Grou- Farseth. Du côté maternel, mes ancêtres étaient des producteurs de framboises. Ma famille paternelle était une lignée d’agriculteurs de montagne ». Tout le monde connaît Eva Joly, mais personne ne sait qui elle est vraiment. En charge des affaires Tapie, Crédit Lyonnais ou Elf, elle est devenue le symbole d’une Justice qui cherche l’égalité devant la loi et ne garantit plus l’impunité aux puissants. Chacune de ses rares interventions publiques a marqué les Français par son authenticité et sa force de conviction. Selon les sondages d’opinion, elle est aujourd’hui l’une des femmes les plus populaires, à la fois en France et en Norvège.
L’amour pour les héros
Ed est un zéro. Enfin, il pense être un zéro parce qu’il ne plaît pas vraiment aux filles. Si seulement il pouvait être aussi canon que son pote Quentin ! Pourtant, Scout sa meilleure amie, c’est comme ça qu’on l’appelle, est folle amoureuse de lui, mais en secret. Et la magnifique Ellie, fraîchement débarquée en ville, tombe elle aussi bientôt sous le charme de Ed. Tout pourrait être idyllique, mais se révèle bien plus compliqué.
Mourir à Djerba
Jeanne Cressanges, de son vrai nom Jeanne Mouchonnier, est une femme de lettres française, scénariste-dialoguiste, essayiste et romancière. Son pseudonyme Cressanges est tiré du nom d’un village de l’Allier proche de son village natal. En 1959, elle publie son premier roman chez Grasset, « La Femme et le manuscrit ». Entre 1960 et 1970, elle est lectrice chez Julliard et chroniqueuse aux « Nouvelles littéraires ». En 1968, elle s’installe à Épinal, pour suivre son mari. Le département des Vosges a servi de cadre à plusieurs de ses romans, comme « Les Eaux rouges » (1988) et « Le Luthier de Mirecourt » (1999).
Un été avec Jankélévitch
Né en 1903, mort en 1985 Jankélévitch connu les succès au crépuscule de sa vie et fut l’un des philosophes alors les plus médiatiques. Il est aujourd’hui le penseur qui convient pour conjurer la désespérance et le pessimisme. Jankélévitch nous apprend le charme de l’instant, les joies de l’action, nous met en garde contre les conformismes de la pensée et les mondes enrégimentés. C’est le pianiste de la philosophie, il joue sur les concepts comme sur un clavier. Ne manquons pas notre unique matinée de printemps. Jankélévitch disciple d’Alain nous montre que c’est l’heure, que cette heure ne dure qu’un instant. Le vent se lève, c’est maintenant ou jamais. Cynthia Fleury, philosophe, psychanalyste, auteur à succès d’ouvrages sur la fin du courage, le soin ou le ressentiment nous offre un été avec Jankélévitch allègre plein de paradoxes sur le temps et son irréversibilité. Un dialogue sur la jeunesse d’esprit qui est le meilleur remède contre les passions tristes qui nous menacent.
Civilisation ou Barbarie
Toutes les recherches scientifiques que Cheikh Anta Diop a menées depuis quelques décennies sur les fondements historiques de la civilisation africaine culminent en cet ouvrage capital, affirmation de l’identité nègre, dont le titre marque avec force l’enjeu : CIVILISATION OU BARBARIE. » Pour nous, écrit Cheikh Anta Diop, le retour à l’Egypte dans tous les domaines est la condition nécessaire pour réconcilier les civilisations africaines avec l’histoire, pour pouvoir bâtir un corps de sciences humaines modernes, pour rénover la culture africaine. Loin d’être une délectation sur le passé, un regard vers l’Egypte antique est la meilleure façon de concevoir et bâtir notre futur culturel. L’Egypte jouera, dans la culture africaine repensée et rénovée, le même rôle que les antiquités gréco-latines dans la culture occidentale. » Cette œuvre exemplaire s’articule autour de grands thèmes qui s’inscrivent dans le débat culturel contemporain : la démonstration de l’origine africaine de l’humanité, à la fois au stade de l’Homo erectus et à celui de l’Homo sapiens, fondée sur les données de la chronologie absolue, de l’anthropologie physique et de l’archéologie préhistorique ; la description des lois qui gouvernent l’évolution des sociétés dans leurs différentes phases (clans, tribus, nations) ; l’identification des différents types d’Etats et celle du moteur de l’histoire dans les Etats à » mode de production asiatique » ; l’étude des différentes révolutions de l’histoire, surtout de celles qui ont apparemment échoué et que la théorie classique n’a jamais prises en compte ; une définition de l’identité culturelle et une approche des relations interculturelles ; l’évaluation de l’apport scientifique du monde noir égyptien à la Grèce en particulier ; les prémisses d’une nouvelle philosophie largement fondée sur les sciences et l’expérience scientifique et qui pourrait, peut-être, un jour, réconcilier l’homme avec lui-même.https://labouquinerie.sn/wp-admin/admin.php?page=yith_wcwl_panel
L’impératrice des adieux
Le destin de Charlotte de Belgique commence comme un conte de fées : fille de Léopold Ier, petite-fille de Louis-Philippe, elle épouse par amour l’archiduc Maximilien d’Autriche en 1857. Quelques années plus tard, le couple princier devient empereur et impératrice du tout nouvel Empire mexicain. Accueillis triomphalement, Charlotte et Maximilien pourraient réussir dans ce pays immense et mystérieux. Mais l’aventure tourne à la catastrophe. Pour sauver l’homme qu’elle aime, Charlotte revient en hâte plaider sa cause auprès du pape, quand soudain, elle est prise d’un accès de folie en pleine audience. Comment alors, un demi-siècle durant, vécut-elle cloîtrée et inaccessible pour cause de démence ? Que devint son immense fortune étrangement disparue ? Fut-elle réellement empoisonnée ?
Le Voyage d’Ibn Fattouma
Révolté par la corruption qui règne dans son pays, Ibn Fattouma se décide à partir à la recherche d’une cité lointaine, réputée vertueuse, dite Dâr al-Gabal, “la demeure de la montagne”. Tous ceux qui s’y sont rendus ou qui ont essayé ont disparu sans laisser le moindre témoignage sur leur aventure. Ibn Fattouma traverse sur son chemin cinq pays, y réside quelques mois ou quelques années, se marie, se sépare de sa femme, se remarie, affronte toutes sortes d’obstacles, découvre la diversité des régimes politiques, des rapports sociaux, des modes de vie, mais aussi l’absurdité des guerres entre nations et au sein de chacune d’elles. Juste avant d’arriver à destination, il confie sa relation de voyage à un caravanier.
Paru en arabe en 1983, ce roman initiatique semble à première vue une réplique du célèbre ouvrage d’Ibn Battûta (1304-1368), mais il s’agit pour Mahfouz d’un voyage dans le temps, depuis les premières civilisations jusqu’à l’époque contemporaine. Chaque pays visité figure une étape de l’histoire de l’humanité, en même temps qu’un système social. Aucun n’est parfait, et nous ne saurons rien du séjour de l’intrépide voyageur à Dâr al-Gabal, ni même s’il a réussi à y mettre les pieds…
Né au Caire en 1911 et mort en 2006, Naguib Mahfouz est l’auteur de plus de cinquante romans et recueils de nouvelles qui lui ont valu en 1988 le prix Nobel de littérature. Derniers titres parus chez Sindbad/Actes Sud : « Les Noces du palais » (2015), « La Chambre no 12 et autres nouvelles » (2016) et « L’Organisation secrète et autres nouvelles » (2018).
Tours et détours de la vilaine fille
Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
Mon best of
Il n’est pas méchant, il est infernal ! Au théâtre, à la radio, à la télévision, dans ses livres, il tire sur tout ce qui bouge et même sur ce qui ne bouge plus. Chaque année révolue devient, sous sa plume insolente, un cocktail livresque détonnant et roboratif. Dix ans d’énormités rocambolesques, dont l’humour nous avait parfois échappé. Tout le monde en prend pour son grade : acteurs, politiciens, journalistes, astrologues, sportifs, princesses en mal d’amour et chevaliers d’industrie en prison quatre étoiles. Et ça fait mouche à tous les coups : l’élection présidentielle, les couacs de la cohabitation, les affaires, les Verts, l’extrême droite, les mesures antipollution, la réduction du temps de travail, le foot… A la lecture de ce best of incluant les derniers inédits de la saison 2001, véritable anthologie en forme d’éclats de rire, notre passé récent se transforme en souvenir radieux. » Du concentré de poil à gratter, hilarant, souvent grinçant, toujours décapant. Et salutaire. » L’Yonne républicaine Egalement chez Pocket : il faut savoir changer de certitudes, je ne vais pas me gêner, Vu à la radio et C’est chronique.
Blade runner – Tome 2
Los Angeles, 2020. Aux pluies diluviennes succèdent des étés torrides. Anéantie par les tremblements de terre, la ville n’est plus qu’un amas de ruines. Le vent brûlant du désert pousse les humains vers les terriers qu’ils ont aménagés sous les décombres. Deckard, le plus dur des blade runners, a quitté la police et s’est réfugié dans les forêts de l’Oregon avec Rachael, la réplicante qu’il aime. Elle repose, entre sommeil et agonie, dans un cercueil de survie. Mais bientôt la traque recommence : le chef de la police s’est trompé dans ses comptes, un dernier androïde rôde en liberté dans les rues de LA. Seul Deckard peut l’éliminer. Trahisons, illusions, mémoires effacées… Les morts revivent, rafistolés. Les meurtriers deviennent les proies de ceux qu’ils chassaient autrefois. Dans ce monde livré au chaos, un héros désenchanté peut-il encore vivre en humain ? Roman noir ou science-fiction, Blade runner ne cesse d’être un miroir du monde contemporain.
Déco Nature
De superbes photographies illustrent plus de 20 projets originaux, conçus par des créateurs contemporains et qui s’adapteront à tous vos besoins. Du tissu au verre, du vieux bois au carton, sans oublier le plastique et le métal, cet ouvrage ouvre une voie inhabituelle à la décoration. Satisfaire sa conscience écologique et ses besoins pratiques tout en laissant libre cours à son inventivité, c’est ce que Déco Nature propose à tout passionné de travail manuel.
Dédié à l’art, les femmes et l’Afrique – Français/Anglais
La première partie de ce nouvel opus, IAM Sénégal est une plongée audacieuse et passionnante au cœur du Sénégal d’hier et d’aujourd’hui dans les domaines de l’art de la mode, et du design. Parmi notre sélection, retrouvez les parcours et les créations d’Aïssa Dione, N’Goné Fall, Kër Thiossane, Khadidiatou Sow, Ken Aïcha Sy, Ousmane Sow, Omou Sy, Soly Cissé, Fabrice Monteiro, Mata Nataal, Selly Raby Kane, Adama Paris, etc… Les images d’Ina Thiam, Elise Fitte Duval ou encore Malyka Diagana illustrent le travail de jeunes photographes engagées. Enfin et en exclusivité pour IAM, Antoine Tempé et MIS Wude conçoivent une série photo inédite.
La seconde partie, IAM in the world, se penche sur les nouvelles vibrations de la mode africaine, sur le talent de jeunes designers ou encore sur ces projets innovants qui mettent la création d’Afrique au centre du débat. Parmi eux : Sindiso Khumalo, Sara Ouhaddou, Renee Rossouw, Audrey Forson, O’Milua, Rose Palhares, Gozel Green, Cécile Fakhoury et d’autres encore… IAM prend le pouls de l’Afrique contemporaine à travers une sélection d’événements et de manifestations, des biennales de Dakar et Marrakech en passant pas l’Armory Show de New-York, etc… Nous suivons l’échange inédit, autour de leur approche artistique des deux artistes sud-africains Mary Sibande et Wim Botha, porté par Eva Barois De Caevel.
IAM – Intense Art Magazine is the first artistic platform that celebrates women in the fields of visual arts, fashion, design and architecture in Africa, as well as the first artistic space focusing on women as an artistic subject. IAM – Intense Art Magazine is built on interactions; on people from different cultural, social and educational backgrounds coming together in one place to create intellectual bridges and further connections; and on a richness of exchanges and collaborations that stimulate opportunities for personal reflection, critical thinking and development. We pride ourselves on being a source of transmission among, and across, generations and continents in our goal to discover and explore the profusion of African contemporary creativity and to make the extraordinary achievements of women and artists visible and accessible at all time.
La classe du brevet
L’après-guerre, l’école publique contre l’école privée, la ferveur des profs d’antan… Michel Jeury donne une peinture juste et colorée d’un univers cher à la mémoire collective. Il décrit aussi, avec humour et poésie, les tourments sentimentaux de ses jeunes héros qui, à » l’âge où les cœurs s’éprennent « , n’accordent pas toujours l’attention qu’ils devraient aux joutes sans merci de l’algèbre et de l’orthographe…
Le brodeur de Pont-l’abbé
1905. Pont-l’Abbé, en sud Finistère. Deux jeunes gens vont briser leurs destins réciproques sans jamais s’être adressé la parole. Tout les oppose. Pourtant, le jour où Yann Toulemont, tailleur à Pont-l’Abbé, croise le regard d’Hélène Le Thellier, son destin bascule. Sans qu’Hélène s’en doute, Yann ouvre les yeux sur la beauté des broderies qui ornent les costumes bigoudens. Lui qui n’aimait pas son métier de tailleur découvre avec passion la broderie sur drap. Quand Yann revient du service militaire, il apprend qu’Hélène est fiancée et décide de lui faire hommage de son chef-d’œuvre, un corsage brodé. La réaction d’Hélène et de son père fait à nouveau basculer sa vie et déclenche un drame. Ils ne se retrouveront et n’échangeront leurs premiers mots qu’après avoir payé un lourd tribut aux préjugés.
Chambre 203
Roman – Collège – Pierre, neuf ans, adore le foot, surtout l’équipe de Marseille, et ses copains. Mais bizarrement, il se sent de plus en plus fatigué et les petits plats qu’il adore n’ont plus vraiment le même goût. Ce n’est sans doute pas grand-chose mais on va quand même faire des analyses, dit le médecin. Et le verdict tombe, Pierre est malade et rentre à l’hôpital, chambre 203.
Le pays du lieutenant Schreiber
Je n’aurais jamais imaginé un destin aussi ouvert sur le sens de la vie. Une existence où se sont incarnés le courage et l’instinct de la mort, l’intense volupté d’être et la douleur, la révolte et le détachement. J’ai découvert un homme qui avait vécu à l’encontre de la haine, aimé au milieu de la pire sauvagerie des guerres, un soldat qui avait su pardonner mais n’avait rien oublié. Son combat rendait leur vraie densité aux mots qu’on n’osait plus prononcer : héroïsme, sacrifice, honneur, patrie… J’ai appris aussi à quel point, dans le monde d’aujourd’hui, cette voix française pouvait être censurée, étouffée. Ce livre n’a d’autre but que d’aider la parole du lieutenant Schreiber à vaincre l’oubli.
Copycat
Quand New York tremble… New York. Des dizaines de blesses, six morts. Le bilan de la bombe qui a devaste Grand Central est accablant. Tres vite, un nouvel engin explosif est decouvert dans la principale bibliotheque de la ville. Puis c’est au tour du Rockefeller Center d’etre la cible d’un attentat… Tandis que la terreur s’empare de la Grosse Pomme, les autorites locales font appel a l’un des plus fins limiers de la police, le detective Michael Bennett. Epaule par Emily Parker du F.B.I., celui-ci ne tarde pas a comprendre que les attentats et les deux meurtres commis en l’espace de trois jours sont l’oeuvre d’un copycat, un tueur qui imite ses predecesseurs. Mais dans quel but ? Apres un moment de perplexite totale, Bennett et Parker percoivent un plan precis : une effroyable vengeance…
Zoo
À Los Angeles, deux lions dévorent leur gardien. Dans l’État de New York, des chasseurs sont tués par des ours bruns. En Inde, un éléphant piétine à mort son cornac. Partout, les bêtes, sauvages et domestiques, se montrent brusquement d’une agressivité inouïe à l’encontre d’une espèce bien particulière : l’homme. Seul Jackson Oz, docteur en biologie à l’université de Californie, a conscience de la menace : l’humanité court à sa perte. Bientôt la Terre ne sera plus qu’un vaste zoo sans cages, dont les animaux auront pris le contrôle.
Sierra brûlante
Parce qu’ils décident de s’échapper de la réserve d’indiens où la famine et le désespoir condamnent à une mort lente, ce jeune couple Navajo et leur enfant deviennent des criminels. Lorsqu’un homme est tué dans cette cavale, la vengeance, l’appât du gain deviennent les moteurs d’une chasse à l’homme où la pitié n’a aucune place. Les » chiens » sont lâchés sur leurs traces, et Dylan décide de se joindre à la meute pour sauver ce qui peut l’être. S’engage une course contre la montre en plein désert, un combat entre l’inhumanité du décor et des hommes, et une liberté qui doit être payée à son prix le plus fort.
Mourir d’enfance
A l’heure du bilan, c’est l’enfance, toujours, qui donne la clef d’une existence. Où chercher le secret de ce mauvais garçon devenu un écrivain comblé ? Chez les paysans qui l’élèvent dans une ferme du Loiret ? Dans la rue, sa « forêt vierge », à l’âge des grandes espérances et des petits trafics, des 400 coups et de la Résistance ? Dans un mitard de Fresnes où il touche le fond, avant de retrouver l’héritier de Villon, Carco et Simonin qui dormait en lui ? Le secret d’Alphonse Boudard est ailleurs et ne mourra qu’avec lui. Il se dévoile peu à peu dans ces pages magnifiques d’émotion, de verve et d’alacrité. C’est l’image presque effacée d’une torpédo qui s’arrête, d’une jolie dame coiffée à la garçonne et parfumée qui en descend, le souvenir d’une mère qu’il n’aura jamais vraiment connue et qui le poursuit encore.
L’étoile rebelle
A 14 ans, Mouse vit dans un quartier pauvre où il aime taguer les murs la nuit. Alors qu’il se rend à un rendez-vous avec Dave, son assistant social, il rencontre la jolie Cat, rebelle et mystique, dont il ne peut s’empêcher de tomber amoureux. Ensemble, il recueillent un chien abandonné qu’ils prénomment Lucky. Mais lorsqu’ils comprennent que Lucky appartient à l’un des dealers du quartier, les ennuis arrivent, et avec eux, Mouse découvre que Cat dissimule un secret…
Mon meilleur ennemi
Journaliste de choc et célibataire branchée, Jenny a sa propre rubrique dans un grand quotidien new-yorkais. Ses meilleures amies sont folles de jalousie : comment peut-on être aussi brillante et aussi sûre de soi ? Mais, attention, il y a tout de même UNE personne capable de lui gâcher son plaisir… Une personne quelle trouve toujours sur son chemin quand elle s’y attend le moins… Slaid Warren. Avec son regard sombre et son air rebelle, Slaid aurait pu être top model ! Mais au lieu de cela, il a choisi le journalisme. Bref, il est son concurrent n° 1 ! Autant dire qu’avec un adversaire tel que Slaid – beau parleur et jamais à court d’idées – Jenny va avoir du mal à décrocher un scoop… Mais elle n’est pas du genre à se laisser impressionner. Bien au contraire ! Jenny n’a qu’une hâte affronter de nouveau son meilleur ennemi.
Histoire à lire : Six nouvelles
Dépaysez-vous complètement avec ces 6 récits de qualité qui ont pour auteurs Jean ANGLADE, Marie-Paul ARMAND, Maeve BINCHY, Frances FYFIELD, Martha GRIMES et Georges SIMENON. Insolites, cocasses, tendres, surprenants, effrayants. Pour passer du chaud au froid sans vous en apercevoir !
Coup de folie
Décidément, Sam Stark a vraiment un problème avec les femmes ! Lorsqu’il décide de les épouser, elles déclarent forfait au dernier moment et il se retrouve seul devant l’autel. Cette fois encore, il a fallu renvoyer les invités… Pourtant, Monsieur Stark, expert en informatique, est plutôt séduisant, a l’esprit brillant, est immensément riche, et le tout-Seattle le surnomme » l’androïde » en raison d’un esprit aussi rigoureux que celui de ses ordinateurs. Desdemona Wainwright, la dynamique jeune femme qui a organisé la réception du mariage, constate non sans surprise que le charme si particulier de Sam ne la laisse pas indifférente. Artiste extravertie et pleine de fantaisie, elle a le sentiment qu’ils sont peut-être faits pour s’entendre… Sacrée à juste titre reine du roman de divertissement, Jayne Ann Krentz signe ici un livre pétillant.
Un loup est un loup
Des quintuplés, Charlemagne était le plus doué, le plus tenace. Mais quand son père est mort de la rage, quand les enfants ont été dispersés, il est parti vivre parmi les seuls êtres dont il comprend le langage : les loups. Emportant le lecteur dans la France féodale du XVIIIe siècle, Michel Folco dévoile une fois de plus son talent si singulier, tissé d’ancien français, d’aventure et d’humour noir.
Né en 1943, Michel Folco est aussi l’auteur de Dieu et nous seuls pouvons et de En avant comme avant, disponibles en Points. Il a reçu le prix Jean d’Heurs du roman historique en 1995.
Les enfants de l’île du levant
En février 1861, un convoi d’une soixantaine d’enfants de cinq à vingt et un ans sort de la prison de La Roquette à Paris. Leur destination : la plus sauvage et la plus belle des îles d’Or, Le Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de la » colonie agricole » de Sainte-Anne dont le propriétaire est le comte de Pourtalès. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, l’empereur Napoléon III entend débarrasser les villes et les campagnes des innombrables gavroches, vagabonds et orphelins qui les peuplent. Il y a là Jean Devillaz, un solide savoyard qui a fui les sévices de son oncle ; Théo Gruner, matelot depuis l’âge de huit ans et arrêté à l’occasion d’une bagarre sur le port de Marseille ; Roncelin, apprenti forgeron ; Beaumais, un jeune aventurier belge … Ensemble, ils vont constituer la bande des » Vulnérables » qui défendra les plus jeunes et les plus fragiles. Ensemble, ils vont survivre aux brimades, privations, mutineries et évasions qui se succéderont jusqu’à leur libération. En s’appuyant sur les archives de l’époque et à travers un récit plein de rebondissements, Claude Gritti a reconstitué l’histoire du plus terrible et du plus émouvant des bagnes, celui pour enfants de l’île du Levant.