Harry Potter Coffret Tome 1 à 4
Coffret de 4 livres de poche – Harry Potter à l’école des sorciers (1) – Harry Potter et la chambre des secrets (2) – Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban (3) – Harry Potter et la coupe de feu (4)
Harry Potter et l’Odre du Phénix (5)
A quinze ans, Harry entre en cinquième année à Poudlard, mais il n’a jamais été si anxieux. L’adolescence, la perspective des examens et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour. Le ministère de la Magie semble ne pas prendre cette menace au sérieux, contrairement à Dumbledore. La résistance s’organise alors autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…
Les contes de Beedle Le Barde
Aventure, ruse, amour, magie, voici les cinq contes qui bercent l’enfance des sorciers. Traduit des runes par Hermione Granger, commenté par Albus Dumbledore, avec une introduction de J.K. Rowling, ce classique vous fera tour à tour rire ou frissonner.
Le Quidditch à travers les âges
Les règles du jeu, l’apparition du Vif d’or, l’évolution des balais, les équipes mythiques du monde entier et les matchs qui ont fait l’histoire : « Le Quidditch à travers les âges » est un ouvrage incontournable de la Bibliothèque de Poudlard. Les droits d’auteur de ce livre seront intégralement reversés à l’organisation caritative anglaise Comic Relief qui utilisera les sommes recueillies pour améliorer et changer des vies – une action encore plus importante et plus extraordinaire que la capture du Vif d’or en trois secondes et demie par Roderick Plumpton en 1921.
J. K. Rowling, créatrice de la mythique saga Harry Potter, nous invite à découvrir une nouvelle ère du Monde des Sorciers, au côté du jeune explorateur et magizoologiste Norbert Dragonneau.
Revivez le film écrit par J. K. Rowling avec le texte original de l auteur : l’intégrale des dialogues, mais aussi l’action, le jeu des personnages, les descriptions des décors, les mouvements de la caméra… Une aventure épique et fabuleuse, une grande histoire de magie et d’amitié.
La huitième histoire. Dix-neuf ans plus tard. Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au cœur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, tandis que son fils Albus affronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.
Harry Potter et l’Ordre du Phénix (5)
A quinze ans, Harry entre en cinquième année à Poudlard, mais il n’a jamais été si anxieux. L’adolescence, la perspective des examens et ces étranges cauchemars… Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour. Le ministère de la Magie semble ne pas prendre cette menace au sérieux, contrairement à Dumbledore. La résistance s’organise alors autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…
Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley? Dans quels extraordinaires voyages au cœur de la mémoire va-t-il l’entraîner?
Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints à la clandestinité. D’épreuves en révélations, le courage, les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l’héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d’oeuvre d’une grande humanité et d’une maîtrise incomparable.
Comme les adultes, les enfants ne sont pas à l’abri des soucis de l’existence. Pour les aider à dédramatiser, rien ne vaut une bonne histoire lue par un proche sécurisant et judicieusement choisie en fonction de la situation qu’il vit. Près de 100 histoires, classées par famille autour d’un thème: s’endormir, porter des lunettes, manger, les disputes, la séparation, la maladie…
Au plaisir de Dieu
En hommage à la mémoire de son grand-père, symbole de la tradition, contraint de s’éloigner à jamais de la terre de ses ancêtres, le cadet d’une vieille famille française enfermée dans l’image du passé raconte ce qui a été et qui achève de s’effondrer. Le berceau de la tribu, le château de Plessis-lez-Vaudreuil, est au centre de cette longue chronique qui embrasse, depuis les croisades jusqu’à nos jours, l’histoire du monde, du pays, du clan de tout ce que la lignée a incarné et en quoi elle a cru, et qui s’est peu à peu effrité. Un mariage d’amour et d’argent, les idées contemporaines et subversives, les livres, les mœurs nouvelles ouvrent successivement des brèches dans la forteresse de la tradition. L’histoire du XXe siècle, avec ses situations paradoxales, précipite la mutation et la décadence d’une famille qui avait su, à travers tous les cataclysmes, maintenir ses privilèges et conserver son charme.
Et toi mon cœur pourquoi bats-tu
Fait des proses et des poèmes que je connais ? ou connaissais ? par coeur, ce livre n’aspire à rien d’autre qu’à donner un peu de plaisir, et peut-être d’émotion, à ceux qui le liront. Voilà des mots qui ne sont pas de moi et qui valent mieux que moi, mais qui, à force de familiarité, d’admiration, d’une répétition intérieure proche de la rumination, ont fini par se confondre avec moi : il m’arrive de les dire au soir quand il tombe sur la ville, sur la campagne, sur la neige ou au matin qui se lève sur la mer. Ils tournent, pour la plupart, autour de ces passions qui nous donnent à tous tant de bonheur et tant de souffrance. Et toi mon coeur pourquoi bats-tu. Renonçant à la fois à l’ordre chronologique ou alphabétique et au classement par thèmes, j’ai choisi de présenter en désordre, en vrac, comme ils me venaient à l’esprit et au coeur, ces mots ailés aux lecteurs. Avec pourtant un dessein nonchalant ? changements de lumière, passage du temps, résonances, contrepoints ? qu’au fil des pages chacun découvrira. Plaisir. Émotion. Jusque dans les vers et les proses les plus simples de ce livre, il y a encore autre chose : une élévation, une hauteur, une sorte d’appel vers ailleurs. » La littérature, écrit Pessoa, est la preuve que la vie ne suffi t pas. » Les textes ici réunis ont le pouvoir mystérieux de rendre la vie plus belle et de transformer notre existence. J.O.
C’était bien
On éprouve un sentiment curieux, presque un étonnement, une stupéfaction, à débuter la lecture du dernier livre de Jean d’Ormesson en se demandant comment diable il fait pour parler de lui à l’imparfait, temps du passé qui a duré et qui est définitivement révolu.
Comment parvient-il à conserver cette distance souveraine face à la mort et au passé? Rien qui pèse ou qui pose dans ce nouvel opus: le testament de Jean d’Ormesson tient en 250 pages, les chapitres sont nombreux, courts et enlevés. Mais miracle, tout est dit, tout se tient. Les souvenirs y sont délicatement égrenés: l’enfance, bien sûr, le côté du père, de la mère, la société des hommes, brutale et injuste, la lecture réconfortante des bons livres avec Sénèque, Montaigne, Saint-Simon, Proust et puis les femmes, le grand reposoir. Il va sans dire que les mémoires de Jean d’Ormesson sont pétries de délicatesse, d’intelligence et de mesure. On l’imagine écrire comme un oiseau qui prend son envol. Léger, léger. Et devenir lui-même la matière de son livre. Sec et intelligent, ce drôle de moineau ne porte pas son ego en bandoulière comme tant d’autres, mais sous ses pieds ; comme un danseur qui prendrait appel pour mieux s’élancer. Jean d’Ormesson nous annonce qu’il nous quitte et nous prie de nous souvenir d’apprendre enfin à vivre. Sa morale de vie pouvait tenir en trois mots : c’était bien.
Un amour pour rien
Philippe, qui n’a connu que le plaisir, rencontre Béatrice en Italie. Elle lui semble jolie, sans plus, et douce. Philippe s’amuse au début de cet » amour pour rien » qui peu à peu le prend, l’occupe, l’obsède. Bientôt lassée par l’apparente légèreté du jeune homme, Béatrice se détourne de lui. Alors, mais trop tard, Philippe comprend que cet amour dont il jouait s’est mué en passion. Jean d’Ormesson, tout au long de ce récit doux-amer, tisse la trame d’un malheur et son envers persistant : un certain bonh.
Une bête au Paradis
Dans sa ferme isolée au bout d’un chemin de terre, appelée le Paradis, Emilienne élève seule ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Devenue adolescente, Blanche rencontre Alexandre, son premier amour. Mais, arrivé à l’âge adulte, le couple se déchire lorsqu’Alexandre, dévoré par l’ambition, exprime son désir de rejoindre la ville tandis que Blanche demeure attachée à son coin de terre.
le chant d’achille
Ce ne sont encore que des enfants : Patrocle est aussi chétif et maladroit qu’Achille est solaire, puissant, promis par sa déesse de mère à la gloire des immortels. En grandissant côte à côte, l’amitié surgit entre ces deux êtres si dissemblables. Indéfectible. Quand, à l’appel du roi Agamemnon, les deux jeunes princes se joignent au siège de Troie, la sagesse de l’un et la colère de l’autre pourraient bien faire dévier le cours de la guerre… Au risque de faire mentir l’Olympe et ses oracles. » Un roman d’apprentissage subtil et plein de fureur. » Alexandre Fillon – LiRE » Éprise de ses personnages, l’auteure ramène à la vie les statues antiques. Et l’on sort de son livre avec une grande envie de se replonger dans Homère. » Le Monde. Cet ouvrage a reçu le » Orange Prize for fiction »
Une nuit de 1798, le grand argentier de Saint-Jean-d’Acre trouble la paix d’un monastère savoyard. Son épouse s’est enfuie avec un seigneur ottoman, et il réclame à grands cris l’aide des trinitaires, réputés racheter aux Maures les captifs et les esclaves. Dès l’aube, le frère Lucas, jeune moine inexpérimenté, est hissé sur un âne et poussé dans la direction de l’Espagne où la fugitive, selon le grand argentier, aurait été aperçue en compagnie de son amant. Ainsi commence une aventure qui lui fait traverser une Europe secouée par l’insurrection et la révolte. A la poursuite du couple adultère, le moine Lucas franchit le détroit de Gibraltar et parvient à Alger, où il comprend que les trinitaires sont devenus de riches potentats, complices du commerce des esclaves. L’Eglise a bien changé… et lui aussi, qui découvre l’Islam, se dépouille de quelques illusions et perd son pucelage, puis s’éprend — sans oser se l’avouer — de la jeune femme qu’il est censé ramener dans le droit chemin. Vive et inspirée, l’écriture de V. Khoury-Ghata donne un élan irrésistible à ce petit roman picaresque où se dessinent déjà les clivages et les antagonismes du monde contemporain.
L’enfant noir
L’enfant noir grandit dans un village de Haute-Guinée où le merveilleux côtoie quotidiennement la réalité. Son père, forgeron, travaille l’or au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent. Respectée de tous, sa mère jouit de mystérieux pouvoirs sur les êtres et les choses. Elle sait détourner les sortilèges et tenir à l’écart les crocodiles du fleuve Niger. Aîné de la famille, le petit garçon est destiné à prendre la relève de son père à l’atelier et, surtout, à perpétuer l’esprit de sa caste au sein du village. Mais son puissant désir d’apprendre l’entraînera inéluctablement vers d’autres horizons, loin des traditions et des coutumes de son peuple.
Les pieds dans la boue
L’histoire d’amour de deux cows-boys brutalement brisée par l’intolérance, l’obsession viscérale d’un garçon mal aimé par le rodéo, l’obstination d’un vieux bonhomme qui veut revoir le ranch de son enfance, la solitude d’une jeune fille qui parle aux tracteurs, la folle équipée de trois femmes prêtes à tout… autant de désespoirs, de déchirures, de temps ardus et de joies improbables qu’Annie Proulx raconte avec son talent magistral et sa passion féroce du Wyoming. Des histoires rudes, violentes, drôles, où chacun lutte pour survivre envers et contre tout, dans un paysage à la fois âpre et magnifique « qu’on ne quitte que mort ».
Les quatre filles du Dr March
En l’absence de leur père Robert, pasteur nordiste engagé comme aumônier dans le conflit, quatre jeunes soeurs: la raisonnable Margaret (surnommée Meg, 16 ans), l’intrépide Joséphine (Jo, 15 ans), la charitable Élisabeth (Beth, 13 ans) et l’orgueilleuse Amy (12 ans), vivent à Concord dans l’État du Massachusetts avec leur mère, et leur fidèle domestique, Hannah. Autrefois riche, la famille March a été ruinée lorsque Robert March (pasteur, issu d’une riche famille WASP) a fait faillite en aidant un ami dans ses affaires. Malgré cela, elle est heureuse et n’oublie pas d’aider plus pauvre qu’elle.
L’ œil du Prophète
Pour réaliser cette anthologie, Jean-Pierre Dahdah a recherché dans toute l’œuvre de Khalil Gibran, en anglais ou en arabe, ainsi que dans sa correspondance, les joyaux de sa pensée, les passages fulgurants, les textes éclairants, les maximes et adages utiles à notre existence et à notre réflexion. Cette sélection est articulée selon le plan même de son chef-d’œuvre, Le Prophète, afin de rester proche des thèmes chers au poète, thèmes majeurs qui l’ont fasciné toute sa vie durant. Ce recueil nous propose donc les textes essentiels qui nous permettent de mieux comprendre l’originalité profonde de l’inspiration de Khalil Gibran.
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde ». Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les « paysages sublimes », le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Matin brun
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’État brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Nouvelles romaines
Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d’une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d’un certain bonheur d’être, dans une dolce vita qui n’a rien de fellinien.
Max Weber décrit le grand bouleversement des Temps modernes, la transformation dans les mentalités du rapport à l’argent et à la fortune. Aux consciences médiévales marquées par la parole évangélique selon laquelle » il est plus aisé pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de Dieu » (Marc, X, 25), le protestantisme affirme que l’homme est sur terre pour se livrer à des œuvres terrestres, et que le succès de ses entreprises est le signe de la grâce divine. L’essor du capitalisme se fonde sur cette révolution des esprits, engendrée par la tourmente luthérienne. Max Weber est le premier à donner une explication spécifique de l’essor du capitalisme. À travers cette magistrale leçon de sociologie, il éclaire d’un jour nouveau notre civilisation.
Contes et légendes mythologiques
Vous les rencontrerez tous : les dieux et les déesses qui ressemblent, malgré leurs extraordinaires pouvoirs, aux pauvres mortels de la Terre ; les héros capable d’accomplir d’impossibles exploits ; les monstres sortis des songes les plus fous, des cauchemars les plus noirs. Ils font galoper notre imagination et n’ont pas fini de peupler nos rêves.
D’amour et d’ombre
Irène, fille de bourgeois, est la maîtresse de son fiancé de toujours, le beau capitaine Gustavo Morante. Journaliste, elle noue avec Francisco, fils d’émigrants rescapés de la guerre civile espagnole, qui travaille avec elle comme photographe, une relation d’amitié complice. Mais Irène et Francisco vont se trouver incidemment à l’origine de la révélation d’un de ces massacres politiques dont abondent les annales des dictatures d’Amérique du Sud. La répression se tourne alors contre eux. Ce qu’ils vont vivre transforme peu à peu leurs sentiments fraternels en un amour indissoluble. Passant sans cesse de l’ombre à la lumière et de l’amour à la terreur, ce second roman d’Isabel Allende fait vivre des dizaines de personnages pathétiques ou burlesques et, surtout, ces inoubliables figures de mères, d’épouses, de filles, qui font de l’auteur de La Maison aux esprits la romancière par excellence du destin des femmes latino-américaines.
Bon Dieu ! Ma sœur, dit alors Dinarzade, que votre conte est merveilleux ! – La suite est encore plus surprenante, répondit Scheherazade, et vous en tomberiez d’accord, si le sultan voulait me laisser vivre encore aujourd’hui et me donner la permission de vous la raconter la nuit prochaine. » Schahriar, qui avait écouté Scheherazade avec plaisir, dit en lui-même : » J’attendrai jusqu’à demain ; je la ferai toujours bien mourir quand j’aurai entendu la fin de son conte.
Tant que je serai noire
Figure emblématique de l’histoire des États-Unis, Maya Angelou s’est engagée corps et âme dans le vingtième siècle américain. Tant que je serai noire est le récit de sa vie à partir de 1957 lorsque, décidée à devenir écrivaine, elle part avec son fils, Guy, pour rejoindre Harlem, épicentre de l’activité intellectuelle des Noirs américains. Elle participe aux bouleversements de l’époque et rencontre des artistes comme Billie Holiday et James Baldwin, et les leaders du mouvement des droits civiques, Malcolm X et Martin Luther King. Enfin, conquise par Vusumzi Make, combattant pour la liberté et les droits des Noirs d’Afrique du Sud, elle part vivre en Afrique, théâtre des luttes anticolonialistes, où elle devient journaliste. Ce récit est l’autoportrait d’une femme exceptionnelle qui a intégré, jusque dans les plus profonds replis de sa vie intime, une véritable révolution mondiale, culturelle et politique.
De la part de la princesse morte
Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul. Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera la princesse aux bas reprisés. C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
Les mystères de Jérusalem
À New York, Paris, Moscou et jusque sur les bords de la mer Morte, un manuscrit vieux de plus de deux mille ans fait couler bien du sang : il dévoile l’une des soixante-quatre énigmes du rouleau des Ta’amrés, qui protègent encore aujourd’hui le trésor du Temple de Jérusalem. Mais au-delà de l’appât de l’or, érudits, mafieux et terroristes convoitent ce manuscrit plusieurs fois millénaire parce qu’il pourrait éclairer l’énigme des énigmes : Pourquoi Jérusalem ? Pourquoi un village accroché aux flancs arides des monts de Judée a-t-il été choisi par l’Éternel pour y bâtir sa demeure ? Les clés se trouvent aux sources mêmes de l’histoire de ce lieu où se croisent depuis des siècles tous les espoirs et toutes les violences. Un écrivain passionné par l’histoire de la ville se laisse entraîner par un jeune journaliste du Veux York Times dans cette chasse au passé. Il a conscience pourtant du danger : percer les mystères de Jérusalem fera trembler le monde. Roman policier, roman d’aventures, roman de culture, Les Mystères de Jérusalem mêlent la fiction et la réalité, le suspense et l’érudition, pour emporter le lecteur avec un art aussi subtil qu’efficace.
Mille soleils splendides
Après l’immense succès des Cerfs-volants de Kaboul: le nouveau roman de Khaled Hosseini. Sur fond de chaos et de violence dans un Afghanistan déchiré par cinquante ans de conflits, l’histoire bouleversante de deux femmes dont les destins s’entremêlent, un chant d’amour poignant à une terre sacrifiée et à une ville : Kaboul. Forcée d’épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l’arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D’abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l’Afghanistan. Mais parviendront-elles jamais à s’arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils splendides »? Afghanistan, de 1959 à 2003, à travers cinquante ans d’une histoire dramatique, agitée par le conflit contre les Russes, les guerres civiles incessantes, et pour finir le régime taliban, qui a fait de ce pays ce qu’il est aujourd’hui.
Jours de pluie à Madras
Issue d’une riche famille musulmane, Layla vient de rentrer des États-Unis, où elle étudiait, pour se marier. Un mariage arrangé auquel elle se prête, malgré la peur, pour préserver soir lourd secret : elle n’est plus vierge. Or Samir, son jeune mari si beau, si charmant, dissimule lui aussi un épisode de son passé qui l’obsède. À Madras, pendant le voyage de noces qui aurait pu leur permettre de s’accepter l’un l’autre, va surgir celui que personne n’attendait. C’est là que chacun va devoir affronter son destin. Un premier roman très moderne sur l’Inde d’aujourd’hui, plein de saveurs, de couleurs, de fureur.
Origines
Il était une fois deux frères, Gebrayel et Botros, nés dans ce Liban de la fin du XIXe siècle encore partie intégrante de l’Empire ottoman.
Le premier rêve de conquérir le monde et quitte l’Orient natal pour faire souche à Cuba.
Le second, homme de pensée et de livres, reste au pays.
Ainsi commence la saga des Maalouf, sédentaires ou nomades, emportés par l’histoire dans une diaspora familiale, et que relient, du Brésil à l’Australie et des Etats-Unis à la France, le bruissement d’un nom et la conscience d’une origine commune.
C’est à cette » tribu « , dont il reconstitue l’histoire avec la rigueur d’un archiviste et l’empathie d’un romancier, que l’auteur du Rocher de Tanios (prix Goncourt 1993) rend un magnifique hommage d’amour et de fidélité.
Pour l’écrivain, lui-même en exil, n’est-elle pas sa seule patrie ?
La bâtarde d’Istanbul
Chez les Kazanci, Turcs d’Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l’amour et parlent avec les djinn, tandis que les hommes s’envolent trop tôt – pour l’au-delà ou pour l’Amérique, comme l’oncle Mustafa. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux Etats-Unis dans les années 20, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé Mustafa suscitent l’indignation générale. Quand, à l’âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d’où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L’amitié naissante d’Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la » bâtarde « , va faire voler en éclats les secrets les mieux gardés. Avec ses intrigues à foison, ses personnages pour le moins extravagants et l’humour corrosif qui le traverse, La Bâtarde d’Istanbul pose une question essentielle : que sait-on vraiment de ses origines ? Enchevêtrant la comédie au drame et le passé au présent, Elif Shafak dresse un portrait saisissant de la Turquie contemporaine, de ses contradictions et de ses blessures.
Brooklyn Follies
Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d’assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l’empêche pas d’aborder le der-nier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d’une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu’il a croisés, rencontrés ou aimés.
Un matin de printemps, le 23 mai de l’an 2000, ce livre intitulé Le Livre de la folie humaine prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le coeur de son oncle. Et c’est ensemble qu’ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d’une vie meilleure à l’hôtel Existence…
Un livre sur le désir d’aimer. Un roman chaleureux, à travers lequel tous les grands thèmes austériens se répondent, où les personnages reprennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses — mais pour combien de temps encore, en Amérique ?…
La seule de ma race
« J’éteins mon téléphone. Allongée sur le lit, je reste un moment à repasser en boucle l’étrange proposition qui vient de m’être faite. Je ne sais si je dois m’en réjouir, si j’ai le droit de m’en réjouir. La femme qui vient de m’appeler veut tenter de réparer l’énorme préjudice qu’elle m’a causé il y a plus de quarante ans. Cette femme m’a tout simplement abandonnée à la naissance. Et moi, je l’ai retrouvée. »
Larose
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans. Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.
« Un récit puissamment évocateur, d’une subtilité et d’une grâce magistrales. »
U4 : Stéphane
Stéphane vit à Lyon avec son père, un éminent épidémiologiste. Si des adultes ont survécu, son père en fait partie, elle en est convaincue. Alors elle refuse de rejoindre le R-Point, ce lieu où des ados commencent à s’organiser pour survivre. Elle préfère attendre seule, chez elle, que son père vienne la chercher. Et s’il ne le fait pas ? Et si les pillards qui contrôlent déjà le quartier débarquent avant lui ? Tout espoir s’écroulera, à l’exception d’un seul : un rendez-vous fixé à Paris.
La rêveuse d’Ostende
En visite officielle à Genovia, Mia apprend son futur métier de princesse héritière : discours, inaugurations, dîners mondains… À sa façon, bien sûr ! Mais plus important que tout, elle sait enfin que Michael, son grand amour secret, l’aime aussi. Pourtant il y a un problème : comment faire, à 14 ans et 8 mois, pour être sûre qu’un garçon restera amoureux de vous toute la vie ?
Outre La colonie pénitentiaire, ce recueil contient les quatre récits groupés par Kafka sous le titre Un champion de jeûne et deux textes incomplets, La taupe géante et Le terrier. La colonie pénitentiaire, écrit en 1917, fut publié en 1919. Par son thème, le récit s’apparente au Verdict et au Procès. Mais ici tout tribunal fait défaut, la loi du châtiment règne seule. Les quatre récits d’Un champion de jeûne («Premier chagrin», «Une petite femme», «Un champion de jeûne», «Joséphine la cantatrice») sont les derniers textes écrits par Kafka (1923). Il en corrigeait encore les épreuves la veille de sa mort, le 2 juin 1924.
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu’Une joumée d’Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu’il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu’est l’Archipel du Goulag ; pourtant, c’est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu’on nomme Soljenitsyne.
Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
Pantagruel Gargantua (extraits)
EXTRAITS + DOSSIER –
Pantagruel
Rabelais nous raconte les exploits du géant Pantagruel, fils de Gargantua, et nous entraîne dans une épopée folklorique entre Paris et le royaume d’Utopie.
Gargantua
Le jeune Gargantua, éduqué selon les préceptes humanistes, affronte Picrochole, tyran ambitieux et belliqueux.
Romans de chevalerie et roman épiques, Pantagruel et Gargantua parodient aussi ces deux genres tout en restant empreints de poésie et de verve satirique.
Références savantes et populaires illustrent les multiples facettes d’une pensée humaniste qui sait mettre l’humour au service de l’argumentation.
Le dossier
– Les repères historiques, culturels et lIttéraires
– L’étude du genre
– Des groupements de textes
– Une préparation au baccalauréat
Ce grand cadavre à la renverse
Pour Bernard-Henri Lévy, comment ne pas s’attrister de l’état de crise, voire de décomposition, du progressisme contemporain ? Comment ne pas se souvenir du mot terrible de Sartre qui, dans la préface à Aden Arabie de Paul Nizan, définissait déjà la gauche de son époque comme « un grand cadavre à la renverse où les vers se sont mis » ? Et comment ne pas s’inquiéter, enfin, de ce que les héritiers du dreyfusisme et des combats antifascistes ont fait de leurs valeurs et du souffle qui inspira leurs aînés ?
Trente ans après ses débuts, Bernard-Henri Lévy retrouve ici l’esprit de ses premiers livres. Et, pour qualifier la nouvelle pathologie qui menace, il propose une hypothèse provocante et féconde : la gauche n’a triomphé de sa première tentation totalitaire (le communisme) que pour verser dans une autre dont les sources sont à l’autre bord de l’échiquier politique (c’est-à-dire, bien souvent, à l’extrême droite) – elle n’est sortie de la « barbarie à visage humain » que pour retomber dans l' »idéologie française ».
Au rendez-vous de cette « critique de la nouvelle raison progressiste », Alain Badiou et Carl Schmitt ; une question de Michel Foucault ; l’Universel selon saint Paul ou selon Levinas ; une conversation avec Sarkozy ; le cas Royal ; les sophismes de Noam Chomsky ou de Régis Debray ; le spectre de Pierre Bourdieu ; le vrai visage de Tariq Ramadan ; la mémoire de Benny Lévy ; l’ombre d’un père magnifique ; un début d’autobiographie intellectuelle tissé, fil à fil, avec des fragments de biographie générationnelle.
Et, à l’arrivée, deux injonctions dont il faut tout faire pour qu’elles ne soient plus contradictoires : il est moins que jamais question de quitter « la vieille maison » squattée par de mauvais fantômes – mais elle est, hélas, à reconstruire de fond en comble.
Hard
En 1994, une jeune fille de dix-huit ans, née dans une cité des environs de Paris, répond à une annonce de casting. Elle arrive vierge sur son premier tournage de film pornographique. Elle restera quatre ans la prisonnière volontaire de l’enfer du X. Raffaëla Anderson ne nie pas le plaisir qu’elle a parfois pu prendre. Elle témoigne ici de l’envers du décor. En caméra subjective, elle montre ce qu’elle voit : acrobaties sexuelles, certes, mais abattage du travail à la chaîne jusque dans les heures supplémentaires de la nuit. Argent facile, certes, mais peur omniprésente du sida et de l’esclavagisme sexuel. Cinéma sous les spots, certes, mais d’un genre où le corps est méprisé, nié, écartelé. Tout accepter ? C’est fini. Raffaëla Anderson brise ici la loi du silence. Il n’y a aucune complaisance dans son récit. Juste le ton et l’énergie d’un forçat du plaisir, libre enfin.
Absolument dé-bor-dée !
Bienvenue dans un monde merveilleux, où il est enfin possible de solutionner un problème sans avoir à le régler et de piloter un projet sans s’en occuper. En devenant chargé de mission, Zoé Shepard pense avoir trouvé un travail : grossière erreur ! Plongée dans une ambiance de cour de recréation, elle oscille entre fou rire nerveux et consternation. Je suis officiellement prête à faire semblant de travailler.