
Motus et bouche… décousue
Premier ouvrage littéraire de la journaliste sénégalaise Jacqueline Bocoum, Motus et bouche … décousue porte un regard audacieux sur la société dakaroise. Son humour cinglant va de pair avec l’attachement indéfectible de la narratrice à la ville qui l’a vue naître. Ce témoignage illustre à merveille les contradictions qui dominent la vie des habitants de la mégapole. L’auteure n’est tendre avec personne et elle porte un regard sévère sur le monde politique, sur les hommes attachés à leurs privilèges, sur les carences des Dakaroises dont elle admire pourtant l’esprit combatif. Dakar souffre de comportements et d’habitudes qui ne facilitent pas la vie de ses habitants mais la cité représente aussi pour l’auteure un lieu privilégié qui lui a fait un cadeau sans prix en lui apprenant l’amour de la vie…
La parution de cet ouvrage, qui a provoqué un remaniement ministériel au Sénégal, démontre la bonne santé de la démocratie dans ce pays, phénomène rare en Afrique. Le journaliste Abdou Latif Coulibaly explique le hiatus entre les attentes de la population et les promesses non tenues de l’alternance historique de mars 2000. La centralisation excessive du pouvoir entre les mains du président Abdoulaye Wade (« monarque républicain »), de son parti et de ses proches sert de fil conducteur au livre. Cette radioscopie sans complaisance dénonce : amateurisme, erreurs dans la formulation précipitée de priorités économiques, bradage des entreprises publiques à des investisseurs étrangers, libéralisation de la filière arachidière permettant l’escroquerie des paysans par les spéculateurs, grands projets « éléphants blancs ». Tous les secteurs sont étudiés avec un professionnalisme qui fait honneur au journalisme d’investigation. L’auteur dénonce aussi les tentatives de mainmise sur les médias ou la justice et fustige la corruption qui règne dans les marchés publics.
L’aventure ambiguë
De manière significative “L’aventure ambiguë”, histoire d’un itinéraire spirituel, porte en sous-titre “récit”. Ce qui frappe en effet le lecteur de ce livre, c’est le classicisme dû autant à la retenue du ton qu’à la portée universelle de la réflexion philosophique. Sans doute l’auteur oppose-t-il à la pensée technique de l’Occident, essentiellement tournée vers l’action, la pensée de l’Islam, repliée sur elle-même, mais au-delà de cette confrontation c’est finalement le problème de l’existence qui est posé. On voit par là comment Cheikh Hamidou Kane, échappant à la donnée temporelle et politique de son sujet, l’angoisse d’être noir, débouche sur une réflexion qui nous concerne tous : l’angoisse d’être homme.
Retour au paradis
Breyten Breytenbach se définit comme un africain. Il est né en Afrique du Sud, comme ses parents et, avant eux, ses grands-parents ; il a grandi en Afrique du Sud, y a fait ses études, y est devenu un homme et un citoyen. Une seule ombre au tableau dans une Vie et un pays qui auraient presque tous les attributs du paradis, l’apartheid. Militant dès la première heure contre le racisme, son engagement auprès de ses frères africains noirs lui vaudra la prison, sept ans de réclusion, puis l’exil, de 1981 à 1991, jusqu’à la fin de la politique d’apartheid. Retour au paradis est une revisitation de l’Afrique tout entière à la lumière de cette nouvelle donnée qu’est l’espoir rendu aux Noirs de l’Afrique du Sud. Du Mali au Burkina-Faso, de Lomé à Pretoria, Breyten Breytenbach nous raconte l’Afrique d’aujourd’hui, avec son regard d’amoureux, sa sensibilité de peintre et son talent d’écrivain. Il brosse, là, un portrait tragique et magnifique de ce continent perdu — et peut-être pas aussi condamné qu’on a bien voulu le dire. Il nous fait visiter les lieux les plus enchanteurs mais aussi les plus cruels de son pays, nous présente ses amis d’autrefois, qu’il redécouvre vieillis, engoncés dans une histoire qui n’est pas tout à fait celle qu’il avait rêvée depuis son exil. Le paradis n’est plus ce qu’il était.
Retour au paradis est une œuvre magistrale, belle comme un poème, riche comme un document, écrite comme un roman.
Génocidé
” Depuis que, le 20 avril 1994, vers 16 heures, je fus découpé à la machette avec quarante-trois personnes de ma famille sur la colline de Mugina, au coeur du Rwanda, je n’ai plus connu la paix. J’avais 15 ans, j’étais heureux. Le ciel était gris mais mon coeur était bleu. Mon existence a soudainement basculé dans une horreur inexprimable dont je ne comprendrai probablement jamais les raisons ici-bas. Mon corps, mon visage et le plus vif de ma mémoire en portent les stigmates, jusqu’à la fin de ma vie. Pour toujours. ” Comme celle de tous les survivants, l’histoire de Révérien Rurangwa rejoint l’Histoire. Son récit évoque, avec un réalisme saisissant, l’atrocité du dernier génocide du XXe siècle : celui des Tutsi au Rwanda. Il dit aussi la force de l’instinct de survie et des processus de résilience ; l’impuissance à envisager le pardon quand la justice est bafouée ; l’énigmatique pouvoir du mal et le mystérieux silence de Dieu. Et c’est en cela qu’il parle à tous les Hommes.
Corne de Brume
Né le 11 février 1958 à Dakar, Hassan Seck Magor exerce la fonction de greffier depuis 20 ans. Sa passion pour l’écriture a fait qu’il consacre ses heures creuses à ce bel art qu’est la poésie. Corne de Brume est un discours engagé qui aborde des questions d’une actualité brûlante telles que la mondialisation, l’unité africaine, la fuite des cerveaux, la pollution …..
Sénégal carton rouge
Sérigne Aly CISSE journaliste sportif de renom, militant du sport et de l’Olympisme, ancien éléve de Alassane Ndiaye “Allou” Sérigne Aly CISSE a vécu la période faste que fut la Coupe d’AOF avant d’être, de 1962 à nos jour, – comme journaliste professionnel – un des acteurs privilégiés de la vie sportive sénégalaise et un des principaux animateurs de la page sportive du quotidien national “Le Soleil” du Sénégal. … Il nous livre dans cet ouvrage qui vient à son heure, les faits, les hommes, les campagnes, les bilans et les échecs. Un constat édifiant et accablants sur les dessous et les contradictions du football sénégalais qui n’arrive pas à retrouver ses lauriers d’antan.
Périples à travers le monde
Bouraoui Ben Bechir Regaya, né le 19 avril 1942 est un docteur, voyageur et passioné par le sport. Tunisien, originaire de Sousse, j’ai visité jusqu’à maintenant plus de 190 pays autour du monde. Sur ce site vous trouverez une sélection de mes différentes aventures, expériences, du savoir et surtout de la découverte du monde à travers mes voyages…
Anthologie Négre
Le succès de l’art nègre a atteint son apogée dans les « années folles » avec l’exposition des Arts décoratifs de 1925 et l’exposition coloniale de 1931. Ces expositions avaient trait principalement à l’expression plastique de la culture primitive noire, animiste et fétichiste. Tout aussi riche est la littérature orale où se découvre une parenté avec les traditions des civilisations primitives blanches. Dans l’Anthologie nègre, Blaise Cendrars a rassemblé les meilleurs de ces récits : légendes concernant la création de la terre, des animaux et des hommes, contes merveilleux, fables et fabliaux humoristiques ou poétiques empruntés au folklore des nombreux empires et tribus du vaste territoire africain.
Rouge est le sang des noirs
Johannesbourg et ses mines d’or, quel monde fascinant pour ce Xuma, fort de toute la jeunesse de sa race et de toute la vigueur de ses ancêtres paysans. Mais Xuma ignore tout de la ville, et c’est douloureusement qu’il découvrira le sort inhumain réservé à son peuple. L’odieuse discrimination raciale le meurtrira jusque dans son amour. Être plongé dans les faits, dans la vie quotidienne des bas-fonds de Johannesburg, vivre avec les reines du “skokiaan” dans leurs débits de boisson clandestins, suivre pas à pas dans leurs amours éphémères Xuma et sa fiancée obsédée par le standing européen, travailler dans les mines d’or, et souffrir avec ces esclaves, et lutter avec eux pour être fidèle à l’espérance d’une juste fraternité des hommes.
Dans ce livre, construit autour de diptyques photographies/peintures «suwers», Michel Renaudeau révèle entre elles de troublantes ressemblances.
L’Africain
“J’ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m’étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d’Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j’étais devenu un étranger. Puis j’ai découvert, lorsque mon père, à l’âge de la retraite, est revenu vivre avec nous en France, que c’était lui l’Africain. Cela a été difficile à admettre. Il m’a fallu retourner en arrière, recommencer, essayer de comprendre. En souvenir de cela, j’ai écrit ce petit livre.”
Nous existons encore
Le génocide des Tutsis au Rwanda : on croit connaître… Ici, on se rend compte. On vit l’horreur à travers les yeux d’une adolescente de 14 ans dont l’enfance fut heureuse et aisée, avant que ne montent l’oppression, la haine et la terreur. Comment peut-on affronter la vie quand on a assisté au massacre de sa maman, de son petit frère, de ses cousines, de ses amis ? Comment oublier le bruit des os qu’on brise, les camions où l’on jette pèle-mêle les morts et les vivants ? Dignement, sans pathos inutile (les faits suffisent), Annick Kayitesi entraîne le lecteur dans un monde enivré par une folie collective. Mais Annick est de la race des survivants. Après les cent jours de tueries qui ont plongé son pays dans le chaos, elle parvient à rejoindre là France. Nouveaux horizons, nouvelles blessures, racisme, maltraitance rien ne décourage l’orpheline. À 25 ans, ayant brillamment mené ses études de sciences politiques, elle raconte ce quelle a vécu. Non seulement pour honorer la mémoire des siens, mais aussi pour insister sur les miracles de l’espérance. Un témoignage exceptionnel, une leçon de courage, un appel au respect de la condition humaine.
Mémento de l’agronome
Reconnu comme l’outil indispensable, la ” bible ” du praticien, le MEMENTO DE L’AGRONOME fait depuis plus de 20 ans autorité auprès des hommes de terrain et des décideurs. Cette quatrième édition revue et augmentée vous explique tout, absolument tout, sur l’agriculture tropicale, la production animale, le développement rural et la protection de l’environnement dans les pays africains et malgache.
En Anglais – Kibera has become one of the most infamous slums in the world. But the visiting pop stars, politicians and Western journalists seldom explain how the enduring poverty and inequality in Kenya is intimately related to an unjust economic system that connects our different worlds. In this exposé, Adam Parsons sets out to unravel how a ‘megaslum’ such as Kibera came to exist, what economic forces shape the reality of life for slum-dwellers in Africa, and what it really means to live in extreme poverty. In a mix of travel writing, history and political narrative, Megaslumming vividly describes life in the slums through the eyes of its different residents – the AIDS orphans, the grandmother-headed households, the neglected schools, the Nubian elders, and most of all the street boys who become the author’s guides and bodyguards inside the dangerous shantytown. Written as a lucid introduction to global justice issues, this book ultimately raises serious questions about the current direction of world development – and points the way to a more equitable and inclusive future world.
Paroles de paix et d’amour
Poète, écrivain, conférencier sénégalais né en 1951, très impliqué dans la vie culturelle (Fondation mondiale pour le Mémorial et la Sauvegarde de l’île de Gorée, maison africaine de la poésie internationale, Biennale des Rencontres Poétiques Internationales de Dakar), a reçu nombre d’honneurs et le Prix européen de poésie L.S.Senghor.
La revue ANKH se définit comme le trait d’union vivant entre toutes les générations actuelles de l’Afrique qui tentent de connaître et de faire connaître la culture et les civilisations africaines, depuis les temps les plus reculés de l’histoire, selon les sens et les perspectives du travail, immense et précieux, du professeur Cheikh Anta Diop. Toutes les problématiques culturelles, égyptologiques, historiques, linguistiques, artistiques, littéraires, sociologiques, économiques, politiques, scientifiques et technologiques, religieuses et philosophiques ont leur place dans la revue ANKH. Exigences méthodologiques, pertinences interdisciplinaires, ouvertures intellectuelles, sont requises pour ce nouvel esprit nécessaire de la liberté créatrice. L’hiéroglyphe sacré D, ANKH, signifie la ” Vie “. La revue ANKH voudrait, par conséquent, être le symbole dynamique de la créativité de la jeunesse africaine d’aujourd’hui dont les potentialités ne demandent qu’à être mises au service de l’Afrique, pour la survie des peuples africains, dans un monde qui tend à faire fi des valeurs humaines de solidarité et de partage. Dans l’Egypte ancienne, le signe D, ANKH, à un autre niveau d’interprétation, symbolise l’être humain en son intégrité sociale, spirituelle et cosmique : l’anse représente la tête (Raison) ; la barre, les bras (lien entre Ciel et Terre) ; le trait vertical, le corps de l’homme entre Ciel et Terre. Ce qui signifie que l’être humain est intrinsèquement lié à tout le Réel et qu’il n’est qu’une vibration vivante et intelligente du cosmos primitif. L’ANKH, symbole puissant s’il en est, noue par conséquent l’homme à la terre, au ciel, au système solaire, au cosmos tout entier. La vie humaine fait partie – est une partie – de l’ensemble des manifestations passées, présentes et futures, de l’Univers changeant, et pourtant toujours le même en son immensité infinie. Outil de travail, de solidarité et d’ouverture, telle est la revue ANKH, au nom d’une idée de l’homme et de son destin.
Mission suivi de l’âme des termites
Mission : De sa tribune d’orateur paroissial, un missionnaire belge en Afrique raconte sa vie.il parle de son réel désir d’améliorer le sort des habitants qu’il côtoie, loin des discours du Vatican et de l’opulence matérialiste de la Flandre actuelle. Mais le retour de la guerre au Congo est aussi régulier qu’inéluctable, malgré la ferveur de cet homme pieux, souvent juste. Loin de la caricature du “bon père blanc”, ce soliloque, plein d’humour et de coups de gueule face à l’horreur, est inspiré d’entretiens avec des missionnaires belges toujours actifs au Congo.
Parlons poular
Nomades ou sédentaires, les Peuls sont présents dans de nombreux pays d’Afrique et particulièrement en Afrique de l’Ouest. En Guinée, les peuls musulmans se sont implantés dès le XVII siècle dans le Fouta Djalon, tandis qu’une minorité restait nomade. Aujourd’hui, ils forment une communauté qui se distingue par une langue et une culture riche et singulière malgré des ressemblances avec celles des autres communautés peules et occupent une place de plus en plus importante dans le secteur commercial du pays. C’est donc à travers son histoire, sa culture mais aussi sa langue que sera présentée la communauté peule du Fouta Djalon.
Le regard du Lion
L’ancien champion d’Afrique de karaté, Souleymane Bâ Diallo, a décidé de se lancer dans la littérature avec la sortie de son premier livre sur le karaté sénégalais après une expérience de plus de vingt ans de pratique au plus haut niveau. Pensionnaire du ” Do Rama ” de Ouagou Niayes où il a fait toute sa carrière de combattant sous l’aile protectrice de son maître, Me Alioune Badara Hanne dit Bada, Jules a été capitaine des ” Lions ” du Sénégal pendant plus de dix ans. A ce titre, il compte à son palmarès une participation à la coupe du monde (Budapest 1989), deux aux championnats du monde (Malaisie 94 et Sun City 96), deux aux championnats d’Afrique (Rabat 94 et Dakar 97) et une aux Jeux Africains (Harare 95). 23 fois médaillé au Sénégal et 6 fois médaillé africain, Souleymane Bâ Diallo a reçu plusieurs fois des distinctions honorifiques de la part des plus hautes autorités de son pays.
Analyse des procédures juridiques traditionnelles en cours dans les civilisations anciennes de l’Egypte noire comme dans d’autres pays africains : les procédures d’appel, la pratique de l’autopsie de la victime, la sacralisation de la fonction de juge.
Du sous-développement au socialisme
Quel intérêt présente aujourd’hui, une réflexion sur le socialisme alors même que le discours libéral se montre triomphant et gagne plusieurs familles idéologiques qui abandonnent ou diluent progressivement le radicalisme économique et politique qui proclame l’incapacité des méthodes libérales à transformer les bases de la société. Pourtant, les faits assez têtus établissent que depuis trois décennies le sous-développement n’est pas vaincu. La pauvreté des Nations est la règle et la richesse l’exception. Le capitalisme à la périphérie reste « misérable » et ne réalise point une révolution des forces productives et une croissance régulière. De surcroît, il génère famine et distorsions sociales parfois graves. Dans ces conditions, le socialisme pourrait bien s’offrir comme une alternative à la stagnation et à la misère. Comment alors se formule cette alternative? En effet, il serait naïf de croire qu’une formation sociale peut laisser place à une autre comme par magie. Dès lors, le socialisme s’impose sous la forme d’une très longue étape transitoire qui soulève un ensemble complexe d’interrogations économiques et politiques qui ne trouvent pas toujours des réponses évidentes dans les théories et les pratiques historiques. Il en va ainsi parce qu’il n’existe pas de modèle universel et homologué de socialisme que l’on plaquerait sur des réalités réfractaires. Ce livre essaie de dégager les prémisses théoriques et les coordonnées logiques du passage vers une société capable d’élever le niveau des forces productives, de garantir une répartition plus équitable des produits du travail, d’abolir toute forme d’exploitation et d’aliénation et de promouvoir une véritable efficacité économique. En conséquence, il n’apporte ni recettes, ni réponses achevées et définitives. Il est le contraire d’un dogmatisme sécurisant et intellectuellement rassurant. Il fait bouger des idées et des expériences pour éclairer les phases d’un développement économique, politique, social et culturel par lesquelles pourrait passer un pays sous-développé pour accéder au socialisme.
Le cri noir du négre – Tome I
Gilles Dossou-Gouin (1957-2016) est né au Bénin et s’identifie comme appartenant à l’ethnie Fon. Il a étudié les sciences humaines, la théologie et la philosophie en tant que Séminariste parmi les moines catholiques. Il a également fréquenté l’école internationale des détectives et experts. Son premier roman, publié en 1996, s’intitulait Le symbolisme de Dieu et l’imaginaire . Le livre était une satire sociopolitique critique et a reçu une attention nationale. En 1997, la polémique qui l’entoure contraint Gilles Dossou-Gouin à fuir au Sénégal, où il vit en exil. Son deuxième roman Le cri noir du nègre a été publié en 2003 avec l’aide de l’UNESCO. Gilles Dossou-Gouin est militant et rédige des articles pour promouvoir les droits de l’homme et les droits des femmes et des enfants. Il a été l’auteur invité à Molde City of Refuge de 2005 à 2007.
La Prisonnière
Toute sa vie, Malika Oufkir a été une prisonnière. C’est à l’âge de cinq ans que la fille aînée du général Oufkir est adoptée par Mohammed V et élevée dans le Palais du Roi, à Rabat, dont elle ne sort que rarement. Défilent devant les yeux d’une princesse espiègle et effrayée les courtisanes du Harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l’accent allemand. A sa sortie du palais, la fière descendante des Berbères compte parmi les héritières les plus courtisées du Royaume. La tentative de coup d’État du 16 août 1972 contre Hassan II en décide autrement. Ce sera la mort pour le général Oufkir, et la prison pour sa femme Fatéma, et ses six enfants dont le plus jeune n’a pas trois ans ! Des murailles du désert aux cellules envahies par les scorpions, Malika élève ses. frères et Sœurs et refuse qu’on les laisse mourir. Ils resteront enfermés vingt ans dans des conditions inhumaines. Schéhérazade moderne, Malika n’a rien oublié : l’angoisse des nuits solitaires, la faim et la soif, les frustrations d’une femme privée d’amour, mais aussi l’humour d’une famille à qui l’on veut infliger le pire des châtiments, l’oubli. Elle évoque aussi cette incroyable évasion à mains nues et l’errance clandestine de Casablanca à Tanger, de Tanger à Paris. Aujourd’hui, dans une fresque qui se lit comme un conte des Mille et Une Nuits, Malika la prisonnière devient enfin une femme libre. C’est un témoignage bouleversant qu’elle a confié à Michèle Fitoussi.
Fils de berbères
“Tout mon être était d’Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C’est à quarante-cinq ans passés que j’ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d’amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d’entreprendre le voyage, j’ai voulu récapituler ce que je savais. J’ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n’avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m’avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots.” C’est effectivement à un “beau voyage” que nous convie Eric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s’en amuse l’historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d’où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l’Afrique noire, de l’Inde aux contrées nordiques…
Comédia infantil
Quelque part en Afrique, la nuit, un homme assis sur le toit d’un théâtre contemple la ville. A ses pieds, un enfant blessé est en train de mourir. Nelio, âgé de dix ans, a vécu la guerre civile et l’errance. Il lui raconte son histoire, en opposant à la barbarie des hommes la poésie et la générosité d’un imaginaire enfantin. Une parole poignante qui résonne comme une fable universelle.
Accéder aux fonctions de chef de famille en milieu bamanan, c’est endosser la tenue de son esclavage. Eduquer un enfant se traduit en bamanan en un seul mot qui correspond à l’expression “le faire mûrir”. Ce mot unique renferme les notions de la graine que l’on sème, de l’arbre que l’on arrose, de la fleur que l’on admire, du fruit que l’on récolte. Pour le bamanan, celui qui oublie ses origines ressemble à un navire sans gouvernail. Il est condamner à échouer. Aujourd’hui, l’homme accompli au sens noble du terme ne représente plus une richesse supérieure à toutes les fortunes … La véritable propreté s’obtient et s’entretient désormais avec l’argent. La propreté a une signification honteuse qui fait perdre petit à petit l’âme à toutes les sociétés africaines. L’Union européenne est née du charbon, L’Union africaine doit être trempée par le soleil.
Allah n’est pas obligé
Il s’appelle Birahima, il a dix ou douze ans et, comme beaucoup d’enfants, il joue au petit soldat avec une mitraillette. “C’est facile. On appuie et ça fait tralala.” Sauf qu’ici l’arme est bien réelle et les morts ne se comptent plus. Birahima fait partie de ces orphelins qui ont tout perdu et n’ont d’autre recours, malgré leur jeune âge, que de devenir des sortes de mercenaires dans les guerres tribales qui déchirent des pays comme le Liberia ou la Sierra Leone, les fameux enfants-soldats. Le tableau est atroce : c’est le règne du grand banditisme sous couvert d’activités soi-disant révolutionnaires, des massacres de populations civiles, les pires horreurs. “Mais Allah n’est pas obligé d’être juste avec toutes les choses qu’il a créées ici-bas.” Tout est vrai, hélas, dans le livre d’Ahmadou Kourouma qui n’est cependant pas un document mais bien un roman.
La nuit sacrée
Rappelez-vous ! J’ai été une enfant à l’identité trouble et vacillante. J’ai été une fille masquée par la volonté d’un père qui se sentait diminué, humilié parce qu’il n’avait pas eu de fils. Comme vous le savez, j’ai été ce fils dont il rêvait. Le reste, certains d’entre vous le connaissent ; les autres en ont entendu des bribes ici i ou là. Ceux qui se sont risqués à raconter la vie de cet enfant de sable et de vent ont eu quelques ennuis : certains ont été frappés d’amnésie ; d’autres ont failli perdre leur âme. Mais comme ma vie n’est pas un conte, j’ai tenu à rétablir les faits et vous livrer le secret gardé sous une pierre noire dans une maison aux murs hauts au fond d’une ruelle fermée par sept portes.
F.O.O.D.
Ces quatre lettres désignent une nouvelle organisation internationale d’aide au tiers-monde. Mais à qui cette organisation profite-t-elle exactement ? Quel est ce pays, le Butaland, situé au cœur de l’Afrique australe ? Pour qui agissent ces hommes, ces femmes ? Qui manipule qui ?
No woman no cry
Deux agents spéciaux aguerris, un Français et un Américain, recherchent depuis Dakar un jeune et brillant physicien sénégalais, Bassirou Bèye, dit Bass, qui a refusé les ponts d’or que lui offraient les grands noms de l’industrie mondiale pour se lancer dans le combat contre l’apartheid, l’exclusion et le racisme. Combat qui n’hésite pas à emprunter les méthodes du terrorisme international de l’époque mais qui veut aussi s’appuyer sur une arme bactériologique ciblée qui menacerait la survie de l’Occident. De Dakar à Windhoek en passant par Pretoria et Kingston (pour l’enterrement de Bob Marley), Bass construit et étend ses réseaux au sein des mouvements de lutte contre l’apartheid et de libération nationale. A la fin des années 80, les événements se précipitent en Angola, au Mozambique et en Namibie soutenus par des Cubains sur le terrain et l’Afrique du Sud doit lutter sur plusieurs fronts.
Les magiciens de Badagor
“L’ordinateur de Pathé était surtout pour lui un laboratoir pour différentes recherches dont sa théorie des villes intermédiaires… Plus qu’un fourre-tout, il faisait office de prothèse mentale (…) Il le chérissait, l’adulait, le ménageait, lui parlait, le grondait ou le complimentait selon les circonstances.” Véritable héros du livre, l’ordinateur devient rapidement un personnage déterminant, relèguant presque au second plan une intrigue amoureuse dans laquelle les rebondissements se succèdent…
“Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine.”
Trafics en Afrique
Trois enfants et adolescents, Nico, Marion et Tom, racontent leur aventure en Afrique. Ils ont été les témoins de nombreux trafics : animaux, objets d’art, richesses naturelles, personnes, etc. Ils se sont rendu compte que, pour respecter autrui, comprendre son voisin et accepter sa différence est essentiel.
Marabouts d’ficelle
Madeleine est astrologue, elle a toujours aimé les étoiles. Elle aime les hommes, aussi. Elle aime Etienne, son mari officiel, avec qui elle vit, normal, quoi. Mais elle aime aussi Malick, un Sénégalais, épousé chez le marabout. Moins normal ? Pourquoi n’y aurait-il que les hommes qui aient droit à la polygamie ? Une femme juive qui a deux maris, un catholique athée, et un musulman polygame, pourquoi pas ? La polyandrie, revendiquée par Madeleine, risque de ne pas être acceptée par tous.
Les grands
Guinée-Bissau, 2012. Guitariste d’un groupe fameux de la fin des années 1970, Couto vit désormais d’expédients. Alors qu’un coup d’État se prépare, il apprend la mort de Dulce, la chanteuse du groupe, qui fut aussi son premier amour. Le soir tombe sur la capitale, les rues bruissent, Couto marche, va de bar en terrasse, d’un ami à l’autre. Dans ses pensées trente ans défilent, souvenirs d’une femme aimée, de la guérilla contre les Portugais, mais aussi des années fastes d’un groupe qui joua aux quatre coins du monde une musique neuve, portée par l’élan et la fierté d’un pays. Au cœur de la ville où hommes et femmes continuent de s’affairer, indifférents aux premiers coups de feu qui éclatent, Couto et d’autres anciens du groupe ont rendez-vous : c’est soir de concert au Chiringuitó.
Beckett et Genet, un thé à Tanger
Jean Genet invite Samuel Beckett, qu’il n’a jamais rencontré, à partager avec lui un thé au café Hafa, à Tanger – un lieu populaire où se croisent amoureux, touristes et intellectuels. Ils bavardent, règlent des comptes imaginaires, rient, dansent, se fâchent, en attendant la visite improbable de Giacometti, leur ami commun…
L’esclave de Dieu
L’Esclave de Dieu retrace l’épopée extraordinaire de René Caillié, premier Blanc arrivé et reparti vivant à Tombouctou – le premier, donc, qui pourra témoigner sur cette ville mythique. Cette biographie romancée a pour héros un fils de bagnard qui, au début du XIXe siècle, réussit seul, sans le soutien des gouvernements engagés en Afrique, la plus grande exploration du siècle. Ayant fait sienne ce proverbe arabe – ” Le haillon du mendiant est moins voyant que la tunique du roi ” -, il se fait passer pour musulman et voyage sous le nom d’Abdallahi, l’ ” esclave de Dieu “. Son voyage jusqu’à la ville aux sept portes d’or, et son retour, qu’il effectue en traversant le Sahara jusqu’au Maroc, dure dix-huit mois. Nous le suivons pas à pas : mêlé aux convois d’esclaves, honoré par ceux qui voient en lui un pieux voyageur, maltraité par ses guides… Un grand roman d’aventure, et d’histoire d’un homme s’étant créé sa propre légende.
Affaires africaines
Depuis les débuts de la Ve République, l’Afrique noire a été l’objet d’une attention très particulière des hauts dirigeants français qui l’ont incluse dans leur “domaine réservé”, sous le contrôle tutélaire et direct de l’Elysée: du Secrétariat aux Affaires africaines et malgaches de Jacques Foccart, sous de Gaulle, jusqu’à ses équivalents actuels. Nombre d'”affaires” ont révélé, au fil des ans, le caractère trouble, aventureux et parfois compromettant des relations entre Paris et certains gouvernants de ses anciennes colonies. “Diamants”, barbouzes, mercenaires, putsches, safaris, sacres impériaux, votes des “Français de l’étranger”, affaires du S.A.C., financement des partis politiques, trafics d’influences, pots de vin et prébendes: l’accent fut alors souvent mis sur des cas de corruption, des excès de potentats locaux _ plus rarement sur les véritables intérêts en cause, les réseaux et groupes de pression, les jeux d’influences réciproques, l’intrication croissante de la politique franco-africaine des gouvernements successifs et de leurs préoccupations de politique intérieure…
Nuits blanches
“Dans les nuits bleu de suie, au creux de l’insomnie, mille questions traversent l’esprit qui veille. L’occasion pour le poète de se laisser voguer au gré de Dame Inspiration, sur le ressac des errances. Au fil des vers, le passé, le présent et le futur s’épousent dans un décor qui fait naître nostalgie, mélancolie et rêverie.” Mame Ngoné Faye // Marcel Mendy est un journaliste-écrivain. Après avoir écrit biographies et essais politiques, il s’essaie à la poésie. Ayant servi près d’une décennie dans la haute administration sénégalaise (Conseiller technique de plusieurs ministres), il est actuellement Coordonnateur de la cellule de communication des Chambres africaines extraordinaires créées par l’Union africaine pour juger l’ex-président du Tchad, Hissein Habré.
No picnic on Mount Kenya
En anglais – One of the most unusual adventures of the war years has now been written by the man who led it, and who has the ability to tell his story with the accuracy and vividness that compels the readers to live through it with him. Felice Benuzzi was a P.O.W. in a British Camp facing Mount Kenya (5,199 m – 17,058 ft). The depressing tedium of camp life and the fascination of the mountain combined to inspire him with a plan. He first put the prospect of escaping to climb it to a fellow prisoner who was a professional mountaineer. The expert told him that the idea was mad, that they would need six months’ training on first-class food and porters to carry equipment to a base camp. But Benuzzi was not to be put off. Eventually he got two others to conspire with him, a doctor and a sailor. Surreptitiously they improvised scant equipment and saved what food they could from rations. Their only ‘map’ of the mountain was a sketch of it on the label of an Oxo tin. // “And then they escaped, and went to climb the mountain ……
Attention : c’est un livre en colère. Plus d’une vingtaine de réseaux politiques, d’officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd’hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l’aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C’est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la République. Aujourd’hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant “patrie des droits de l’homme”, a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais. L’année dernière, la France appelait à l’aide les miliciens serbes de l’épuration ethnique pour défendre le maréchal Mobutu. Dans les allées du pouvoir, chacun s’est auto-persuadé que “l’Afrique, c’est autre chose”, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants. Quels que soient leurs actes. Pour que chacun sache enfin se repérer dans ce labyrinthe de mensonges, il manquait un livre détaché des jeux d’influence et des informateurs appointés. François-Xavier Verschave l’a écrit, au nom d’une certaine idée de la démocratie et de l’Afrique. Les Français ont le droit de savoir ce que la République commet en leur nom.
Negerkuss – Echec et meurtres
Prof. arrive en Allemagne pour participer à un séminaire. L’Etat pendant ce temps livre une guerre impitoyable aux terroristes du Groupe Baader Meinhof. Sans le savoir, Prof. fréquente des milieux “subversifs”. Il est aussitôt dans le collimateur de la Brigade Antiterroriste. Une atmosphère intenable s’installe… Après “No woman, no cry” paru en 1987 aux Editions l’Harmattan, Asse Guèye nous surprend à nouveau très agréablement avec “Negerkuss, Echec et meurtres”. Avec ce roman plein d’humour et de suspense, Asse Guèye confirme ses réelles dispositions pour le polar politique.
Cèdre et Baobab
Anna est une franco-sénégalaise au passé lourd. Elle ne connaît presque rien à sa terre de naissance et passe ses journées dans la plus grande solitude en portant comme fardeau un secret lourd et étouffant. Walid est libanais et a été adopté par un couple de Français dans les années 70, à l’époque où de nombreux bébés étaient abandonnés dans des orphelinats au Liban. Ces deux-là ne se connaissent pas mais vivent pourtant dans la même solitude, le même déracinement, phagocytés par une société qui avance sans repères auxquels se raccrocher. Jusqu’au jour où le destin les réunit et redessine fondamentalement le cours de leur vie.
La ballade africaine
En Anglais – Daphne Sheldrick, whose family arrived in Africa from Scotland in the 1820s, is the first person ever to have successfully hand-reared newborn elephants. Her deep empathy and understanding, her years of observing Kenya’s rich variety of wildlife, and her pioneering work in perfecting the right husbandry and milk formula have saved countless elephants, rhinos, and other baby animals from certain death.
In this heartwarming and poignant memoir, Daphne shares her amazing relationships with a host of orphans, including her first love, Bushy, a liquid-eyed antelope; Rickey-Tickey-Tavey, the little dwarf mongoose; Gregory Peck, the busy buffalo weaver bird; Huppety, the mischievous zebra; and the majestic elephant Eleanor, with whom Daphne has shared more than forty years of great friendship. But this is also a magical and heartbreaking human love story between Daphne and David Sheldrick, the famous Tsavo Park warden. It was their deep and passionate love, David’s extraordinary insight into all aspects of nature, and the tragedy of his early death that inspired Daphne’s vast array of achievements, most notably the founding of the world-renowned David Sheldrick Wildlife Trust and the Orphans’ Nursery in Nairobi National Park, where Daphne continues to live and work to this day. Encompassing not only David and Daphne’s tireless campaign for an end to poaching and for conserving Kenya’s wildlife, but also their ability to engage with the human side of animals and their rearing of the orphans expressly so they can return to the wild, Love, Life, and Elephants is alive with compassion and humor, providing a rare insight into the life of one of the world’s most remarkable women.
Les taxis de Dakar
“J’ai atterri à Dakar, capitale au Sénégal, grande ville de plus de deux millions d’habitants. Le choc thermique encaissé, j’ai savouré le soleil, l’océan et ses gerbes d’écume, la familiarité des gens, la qualité du français que parlent les intellectuels. J’en étais là de mes émerveillements, quand un homme m’a pris par le bras, m’a entraîné à quelques pas du groupe qui m’avait accueilli. Il m’a demandé de l’écouter. Je l’ai écouté. Depuis ce moment, ses propos me poursuivent.” Jean Denis, universitaire québécois, est chargé par le Premier Ministre de sa province d’explorer les possibilités d’une représentation diplomatique du Québec en Afrique francophone. Il débarque à Dakar le 1er mars 2005. Le choc est rude : le milieu urbain africain, les obstacles diplomatiques, l’islamisme radical… Les taxis de Dakar, c’est aussi un roman d’amour qui démarre sur un coup de foudre et se poursuit en opposant la fusion des corps et l’hiatus des cultures.