
J’irai Plaider sur vos tombes
Il ne provoque pas, il dérange. A la télévision, cette grande voix du tableau de marseille pratique la stratégie de l’insolence, par souci d’efficacité. Mais quelle est l’intime conviction de Me Gilbert Collard ? Il l’a livré ici avec Bernard Pascuito, lournaliste-écrivain qui suit depuis quinze ans sa cariére…
Aux cœurs des mots – Femmes en lumières
.Préface de S.A.R. Le Prince II de Monaco et Michaëlle Jean – L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
La déchirure
Cambodge, août 1973. La guerre fait rage. A Phnom-Penh grouille une société cosmopolite de diplomates, de réfugiés, de journalistes. Parmi eux Sydney Schanberg, du New York Times, un de ces hom-mes intègres, passionnés de vérité, et à ses côtés le Cambodgien Dith Pran, doux, acharné et efficace, fas-ciné par le métier de reporter. Début 1975. Les Khmers rouges progressent, l’ambas-sade américaine plie bagages dans un vent de panique. Dans la capitale sans défense, c’est l’entrée triom-phale des Khmers rouges, portés par un espoir insensé de la population, bien vite battu en brèche par le début d’une sanglante répression. La haine a pris le pouvoir, et c’est pour le Cambodge le commencement d’un voyage au bout de l’enfer. Pris dans la tourmente, Schanberg et Pran parcourent la ville meurtrie pour témoigner, jusqu’au jour oÙ les derniers étrangers sont évacués.
Sénégal carton rouge
Sérigne Aly CISSE journaliste sportif de renom, militant du sport et de l’Olympisme, ancien éléve de Alassane Ndiaye “Allou” Sérigne Aly CISSE a vécu la période faste que fut la Coupe d’AOF avant d’être, de 1962 à nos jour, – comme journaliste professionnel – un des acteurs privilégiés de la vie sportive sénégalaise et un des principaux animateurs de la page sportive du quotidien national “Le Soleil” du Sénégal. … Il nous livre dans cet ouvrage qui vient à son heure, les faits, les hommes, les campagnes, les bilans et les échecs. Un constat édifiant et accablants sur les dessous et les contradictions du football sénégalais qui n’arrive pas à retrouver ses lauriers d’antan.
Sur l’immense territoire de la chine, berceau d’une civilisation trés ancienne, le peuple chinois travailleur a créél’une des plus brillantes histoires du monde. Aujourd’hui, tout en continuant ses traditions, il applique une politique d’ouverture envers le monde entier et marche à grands pas vers la modernisation
Education in China: Réforme et innovation – Ce livre se penche sur l’histoire de l’éducation en Chine, son développement, ses réformes et innovations, et ses réalisations …
Jour de silence à Tanger
C’est une de ces mauvaises journées à Tanger, journée de vent et de solitude. Dans sa chambre aux murs fissurés, tâchés d’humidité, dans sa grande maison aux nombreuses pièces inoccupées où, patriarche irascible, il a longtemps régné, le vieil homme s’ennuie. Le temps qui passe, les enfants ingrats, l’épouse mal soumise, les amis absents ou morts, les médicaments imbéciles qu’il jette à la poubelle par orgueil… A certains moments, tout excite son courroux. Faudrait-il baisser pavillon, renoncer, sous prétexte qu’on est vieux et rendu à merci par la maladie ? A d’autres moments, ce sont les images douces d’une femme ou d’une jeune fille qui inonderait sa poitrine de sa chevelure dénouée. Il se souvient aussi des jambes des filles, des seins d’une servante, trop libres sous le voile léger de ses robes. Pourquoi s’imagine-t-on parfois la vieillesse libérée du désir ? Il pense aussi à ces jours encore proches où ses doigts coupaient habilement le tissu et où chacun admirait sa dextérité de tailleur. Pourquoi lui n’a-t-il jamais fait fortune ? Est-il arrivé trop tard à Tanger ? Aurait-il eu tort de ne point mentir ou tricher comme les autres ?
Vous croyez savoir ce qui s’est passé ? Un médecin réputé raconte à quel point la crise du Covid-19 a été un désastre sanitaire. Le président ? Le premier ministre ? Les ministres de la santé ? Les experts ? Ils n’ont rien vu venir. Plus grave : certains savaient. Un témoignage féroce, incontestable, inquiétant. Un livre nécessaire sur tout ce qui n’a pas été dit. Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine) et conseiller en matière de santé publique de deux gouvernements, Christian Perronne constate la mauvaise gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 et s’interroge sur le laxisme du pouvoir politique.
Tapie-sarkozy Les clefs du scandale
Les clefs du scandale Près de 400 millions d’euros ! Bernard Tapie a touché le gros lot. Merci qui ? Merci Nicolas Sarkozy. Le contribuable n’a plus qu’à payer. Il en coûtera 11 euros par foyer. Au terme de treize ans d’une bagarre acharnée à rebondissements contre le Crédit Lyonnais, l’ancien ministre de François Mitterrand a enfin obtenu que l’État se rende à ses arguments. Entre-temps, il est devenu un fervent soutien du président de la République en exercice. Comment et pourquoi ce résultat abracadabrant ? Les deux hommes, qui entretiennent la discrétion la plus absolue sur la nature de leur relation, ne cessent de se croiser depuis 25 ans et se voient de manière régulière. Fréquentations communes, intérêts croisés, des Hauts-de-Seine à l’Assemblée nationale en passant par le football, ils se sont donné des coups de pouce amicaux et rendu des services. Leur première rencontre remonte à 1983 chez… Jacques Séguéla. Celui-là même qui présentera plus tard Caria Bruni à Nicolas Sarkozy. Bernard Tapie a toujours mis son potentiel politique et médiatique à la disposition de Nicolas Sarkozy. Ce dernier, ministre du Budget, puis de l’Économie, lui a tendu une main secourable au plus fort de ses déboires judiciaires et fiscaux. C’est ce surprenant et incroyable mélange des genres que le livre révèle, au terme d’une enquête riche et difficile.
J’ai gardé la tête haute
« Je m appelle Kristiyana Valcheva, je suis infirmière, j ai passé injustement huit ans de ma vie dans les prisons libyennes. J y ai été torturée, humiliée, condamnée à mort. Mais tout au long de ces années de souffrance, jamais je n ai renoncé. Aujourd hui, je veux clamer mon innocence à la face du monde. » 1999, en Libye. Cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien sont arrêtés, accusés d avoir volontairement inoculé le virus du sida à des centaines d enfants. Kristiyana Valcheva est l une de ces infirmières. Enlevée en bas de chez elle, elle ne saura jamais pourquoi elle a été choisie. Jamais elle n a travaillé dans l hôpital concerné ! Mais les policiers qui l ont enlevée veulent lui faire avouer qu elle est à la tête d une machination diabolique destinée à tuer des enfants libyens. Pour en arriver là, ils vont tenter de la briser. Piétiner son esprit, annihiler ses forces physiques et mentales. La torturer. Des mois durant, toutes les nuits, elle est frappée et torturée. Mais Kristiyana a décidé de résister. Commence alors pour elle, depuis sa prison, un très long combat contre la douleur, le mensonge, le temps, qu elle raconte pour la première fois dans ce témoignage exceptionnel. « Une histoire de fous, inventée par des fous, dans un monde de fous », écrit-elle aujourd hui. Cette femme est une héroïne, par sa force de résistance, mais aussi par le courage et l énergie qu elle a su insuffler autour d elle. Au terme de ces huit ans d horreur, Kristyiana a sauvé plus que sa vie, elle a sauvé son âme. Elle est toujours Kristiyana. Elle a gardé la tête haute.
Viol d’anges
« Viol d’anges n’est pas un écrit de circonstance, même si les circonstances le rendent d’une dramatique actualité : je porte ce livre en moi depuis vingt ans. Depuis vingt ans, je suis magistrat et je suis ulcérée de voir mes contemporains utiliser des enfants comme objets sexuels, dans l’indifférence générale. Je ne détaille pas ici les horreurs dont j’ai été témoin : voyeurs, passez votre chemin ! J’analyse plutôt ce que j’ai compris, en abordant sans complaisance les questions les plus concrètes : y a-t-il un portrait psychologique du pédophile ? Un profil type de l’enfant abusé ? Que sait-on vraiment des réseaux ? Que se passe-t-il dans le secret des familles meurtries et dans le coeur des mères complices ? Quels remèdes suggérer ? Je clame que la pédophile est le crime le plus grand et le plus grave de l’humanité, car les enfants victimes de sévices sexuels sont détruits à vie. A crime exceptionnel, je suis partisane d’opposer une loi d’exception. » Martine Bouillon est substitut du procureur auprès du tribunal de Bobigny. En 1996, elle a représenté la France au congrès de Stockholm où cent seize pays étaient réunis pour débattre de l’exploitation des enfants. Elle est administrateur de plusieurs associations centrées sur l’enfant. Vingt-quatre enfants et adolescents vivent en permanence sous son toit, dont dix petits étrangers adoptés.
La jeune fille qui a vaincu Daech
Cette jeune Irakienne est enlevée après que sa communauté yezidi fut exterminée, et sa ville mise à feu et à sang. Pour Farida, direction la Syrie : Mossoul, puis Rakka, capitale autoproclamée de Daech. C’est ici-bas qu’elle sera violée et réduite en esclavage par les geôliers de l’État islamique. Farida s’échappera de cet enfer. Traquée, elle devra faire face à d’autres péripéties. Captive de l’horreur, survivante, résistante héroïque, cette jeune femme d’exception nous raconte ici son histoire. Farida a 17 ans quand, le 4 août 2014, le secteur de Sinjâr, à l’ouest de l’Irak, tombe aux mains des djihadistes du groupe ” État islamique “. Les hommes de son village yezidi sont exécutés. Les jeunes filles, elles, sont faites prisonnières. Commence ainsi le récit d’un esclavagisme sexuel, qui est, pour Daech, tout ce que méritent les “mécréantes” qui refusent la conversion. Quatre mois durant, la jeune Farida connaîtra l’enfer de l’asservissement: soumise au groupe djihadiste salafiste, elle subira les pires humiliations, connaîtra les pires douleurs. Jouet sexuel des soldats de l’armée, produit soldé sur le marché du terrorisme, sa dignité sera quotidiennement bafouée. Farida n’aura même pas la liberté de mettre fin à ses jours. Ainsi résignée à vivre, Farida défiera la mort, s’accrochera à l’existence, résistera à l’inhumanité, puis se révoltera. Une nuit, avec ses comparses otages, elle s’évade. Mais s’offrira à elles l’hostilité du désert syrien. Dans cette errance, les dangers ne seront jamais loin. Recueillie à bout de souffle, Farida devra affronter un commerçant peu scrupuleux, et déjouer les plans de l’ “État islamique”, lancé sur sa trace. Certaines de ses amies y laisseront la vie. Après un parcours jalonné de pertes et de larmes, Farida atteindra un camp de réfugiés yezidi situé au bord de l’Euphrate. Les joies des retrouvailles seront de courte durée, Farida étant jugée ” impure ” par les siens. Elle finira néanmoins par retrouver des membres de sa famille, miraculeusement vivants. Ensemble réunis, la route sera encore longue pour l’Europe… Farida est aujourd’hui en sécurité, en Allemagne, d’où elle nous livre son histoire.
Déshonorée
Mukhtar Mai a 28 ans, elle vit dans un village de l’est du Pakistan. Son plus jeune frère, âgé de douze ans, aurait été vu avec une fille d’un autre clan. Le tribunal du village se réunit immédiatement. Pour la première fois au monde, un tribunal prononce cette terrifiante sentence : Mukhtar Mai est condamnée à être violée en réparation de la prétendue faute de son frère. La peine est exécutée. Violée, humiliée, déshonorée, elle aurait pu se suicider comme tant d’autres femmes. Au risque de sa vie elle a décidé de parler. Du fin fond du Pakistan sa voix va émouvoir le monde entier. Son appel est entendu et entraîne un immense élan de solidarité. Alors elle décide de construire une école. ” C’est par l’éducation que nous pourrons faire reculer ces pratiques barbares “, répète-t-elle. Déshonorée est un témoignage bouleversant. Aujourd’hui Mukhtar Mai vit toujours dans son village, elle est devenue une icône pour tous ceux qui luttent, au Pakistan et dans le monde, contre toutes les violences faites aux femmes.
Actrices, acteurs, chanteurs, personnalités lumineuses et atypiques, vivantes ou tellement regrettées, cinquante stars s’expriment sur les thèmes essentiels de l’existence: l’amour et la famille, l’amitié et les autres, le luxe et l’argent, le sexe et le désir, l’âge et la mort. Choisis pour leur notoriété mais surtout pour l’acuité, l’humour, la sensibilité de. leurs propos, ces artistes se sont livrés, parmi des centaines et à plusieurs reprises, à Alain Morel, journaliste, quêteur, depuis quarante ans, de leurs confidences pour de très nombreux journaux et magazines. De Carla Bruni à Bernard Tapie évoquant leurs destins hors normes, à Lio ou Charlotte de Turckheim racontant leurs maternités flamboyantes, de France Gall, Michel Fugain, ou Michel Serrault, réunis par la perte de leurs enfants, à Victoria Abril et Alain Bashung se sou-venant de leur jeunesse sans père, ou, à l’inverse, Brasseur et Belmondo rendant hommage à leur prestigieuse filiation; de Sardou à Johnny en passant par Eddy, à propos d’amitiés qui riment avec rivalités, de Monica à Vanessa, d’Emmanuelle Béart à Sophie Marceau parlant de famille et de séduction, de Line Renaud, Mathilde Seigner et Nathalie Baye livrant les secrets de leur indépendance; de Renaud à Christine Bravo avouant leurs excès, de Souchon à Mylène Farmer réinventant leur spleen… que de fulgurances bouleversantes! Et puis il y a ceux qu’on ne pourra oublier, Brialy, Noiret, Reggiani, dont l’absence magnifie les états d’âme…
Les agressions physiques dans le couple n’arrivent pas soudainement. Bien avant les bousculades et les coups, il y a une escalade de comportements abusifs et d’intimidations. La pire violence n’est pas la plus visible. Si les femmes ne partent pas, c’est qu’elles ont été piégées, mises sous emprise. Comprendre l’emprise, c’est aussi s’en déprendre. Marie-France Hirigoyen, à partir de nombreux exemples, analyse les ressorts de la violence au sein du couple, car il faut comprendre pour agir. Un livre utile et pratique qui permet d’intervenir très tôt, dès les premiers signes de violence psychologique, bien avant l’apparition de la violence physique. Docteur en médecine, Marie-France Hirigoyen est psychiatre, psychanalyste et psychothérapeute familiale. Elle a publié, entre autres, Le harcèlement moral, La violence perverse au quotidien vendu à 450.000 exemplaires et traduit dans 24 langues
Babounette
Les deux précédents best-sellers de Massimo Gargia ont déjà prouvé une chose : la Jet-Set, apparemment si joyeuse, s’ennuie à mourir ! Au point d’inventer mille Extravagances pour sortir de la monotonie que provoque l’argent tueur de désir. Eh bien, c’est valable aussi en amour ! Dans Corps à corps, Massimo nous invite donc à découvrir le parcours amoureux de ces oiseaux migrateurs au plumage chatoyant. Coups de foudre, passions fatales, liaisons croisées, scènes tonitruantes, divorces ruineux ou au contraire lucratifs, excentricités, vices cachés : une fresque fellinienne des «beaux, riches et célèbres» en quête désespérée de septième ciel.
Les bons amis de papa
Ce livre est un mélange de tragédie grecque et de Dallas. Mais décors, scandales et acteurs sont réels. Le milieu où a grandi Antoine Schuller, personne ne l’a encore décrit ainsi, de l’intérieur. Et nous découvrons une autre planète ! Des liasses de billets qui circulent, d’étranges rencontres nocturnes sur des routes désertes, de mystérieux voyages en Suisse, des complots abracadabrants, des gens qui ne parlent que de fric et de gonzesses, de quoi marquer une adolescence d’un grand point d’interrogation : vu Les Bons Amis de papa, qui est vraiment mon père ? Un père qu’à vingt ans le jeune auteur voit fuir, qu’il croit ruiné, proscrit, et retrouve dans le luxe à Saint-Domingue, entouré de copains toujours aussi bizarres, organisant les élections et reprenant les affaires ! Un père qu’il cherche, inlassablement, à comprendre, à toucher… Car le fils de Didier Schuller n’entre pas, ici, dans la politique politicienne. Il se contente de répondre à la seule question qu’on ne lui a jamais posée : Quelle guerre lui a donc déclarée son géniteur pour qu’il ait osé, un jour, dénoncer ses agissements ?
Extravagances (les folies de la jet-set)
Le bikini qu’Ursula Andress portait dans James Bond contre Docteur No vendu 300 000 francs, Cher se faisant enlever deux côtes pour avoir la taille plus fine, Agnelli et son fulgurant voilier noir , Elizabeth Taylor et ses armoires blindées regorgeant de bijoux : près d’un demi-siècle passé dans la jet-set a ouvert à Massimo Gargia les portes des ” grands ” de ce monde et de leurs excentricités. Un univers déroutant où l’on collectionne les aventures mais où l’on se suicide par amour, où l’on prolonge sa jeunesse à coups d’opérations hallucinantes, où l’on a ses crises de mysticisme, ou de magie noire, et où l’on disparaît souvent de façon mystérieuse. Au fil d’anecdotes qui mettent en scène stars du show-biz et personnalités du gotha, Massimo Gargia nous fait découvrir ce microcosme aussi fou qu’impitoyable et dresse un inventaire sans égal de ses Extravagances. La vie de la jet-set vous attire ? L’auteur a concocté pour vous un Petit Guide du parfait jet-setter qui vous livre tous les secrets sur les habitudes chic à prendre, le look adéquat, les lieux à fréquenter, les recettes pour se faire inviter dans les endroits les plus luxueux de la planète, et tous les petits trucs qui permettent d’évoluer sans fausse note dans le cercle fermé des « beaux, riches et célèbres » !
Un témoignage unique, d’une franchise exceptionnelle, sur le monde du cyclisme, le système Lance Armstrong et la pratique du dopage à tous les niveaux.« Un jour je suis un type ordinaire, avec une vie normale. Le lendemain je me retrouve sur un trottoir de Madrid avec un téléphone secret et un trou dans le bras qui dégouline de sang, à espérer que je ne me ferai pas prendre. »Tyler Hamilton n’est pas un saint. Il a fait partie des meilleurs et des plus célèbres coureurs cyclistes du monde et remporté une médaille d’or Olympique avant d’être banni de son sport pour dopage en 2009. Il a été le premier lieutenant de Lance Armstrong au sein de l’équipe US Postal entre 1998 et 2001, puis son rival à la tête des équipes CSC et Phonak. Avant sa dégringolade, c’était un héros ordinaire sorti tout droit d’un film des années 50 : jamais un mot plus haut que l’autre, avenant, poli, l’inverse d’une superstar. Bosseur infatigable, dur à la douleur, il s’était patiemment hissé tout en haut de l’échelle.Or cette success-story était une supercherie : dès sa première participation au Tour de France, Hamilton avait compris que pour gagner, il fallait tricher. Le boy scout menait en fait une double vie digne d’un roman d’espionnage : noms de code, téléphones secrets, versements en espèces, et un congélateur médical baptisé « Sibérie » où était entreposé le sang qui servirait pendant le Tour de France. Devenu le confident et l’ami de Lance Armstrong, il s’est retrouvé au coeur du système mis en place par celui-ci pour se doper et gagner, sans se faire prendre.
Le baiser de Saddam
Prête à tout pour sauver son Inari emprisonné en Irak : Selma va devoir affronter Saddam Hussein. Selma Masson est l’épouse de Mohammed, jeune diplomate irakien promis à un brillant avenir. Dans les années 1970, il est envoyé successivement à New York, au Canada puis au Liban. Seule ombre à ce tableau idyllique. Mohammed a un ennemi juré : le jeune Saddam Hussein… Alors en poste en Espagne. Mohammed est rappelé soudainement à Bagdad. Il y sera emprisonné et torturé pendant deux ans. accusé d’espionnage pour le compte des Américains. À Bagdad, Selma tente de survivre avec ses deux enfants. Dans un élan de désespoir pour tenter de sauver son mari, elle parvient à obtenir une entrevue avec le président Saddam Hussein. Cherchant à tout prix à humilier Selma. et ainsi son mari, Saddam Hussein lui fera subir les pires injures… Ce témoignage est l’histoire vraie, d’une femme, Selma, qui raconte avec courage et pudeur le calvaire qu’elle a dû endurer face à Saddam Hussein : un tyran brutal et sadique, qui a fait éprouver à son peuple les plus horribles supplices. Broché, couverture illustrée, 14 x 22,5 cm
Paroles d’homme
Comment lutter contre la pègre, la Mafia, la drogue ? Comment protéger les honnêtes gens et leurs enfants ? Avec la sincérité qui le caractérise, le commissaire N’Guyen Van Loc, dit le Chinois, parle à nouveau, de manière directe, avec une franchise abrupte. Il décrit et analyse la violence au quotidien : détraqués et toxicomanes semant la terreur, truands chevronnés exécutant un coup, braves pères de famille poussés au désespoir par le divorce. Faits divers dramatiques qu’il a dû et su résoudre sans effusion de sang pour la plupart, en agissant en homme plutôt qu’en flic. Le Chinois se livre à coeur ouvert, dans un style vrai qui entraîne le lecteur dans le quotidien d’une équipe de choc, sans pour autant passer sous silence les rivalités internes entre services de police. Il met aussi en garde contre la puissance redoutable de la Mafia. Avant son assassinat, son ami le juge Giovanni Falcone lui avait fait part des dangers menaçant la France avec l’abolition des frontières et des moyens qu’il fallait rapidement mettre en uvre pour contrer efficacement l’organisation criminelle. Le commissaire N’Guyen Van Loc sait. Ici non plus il ne mâche pas ses mots. Ce livre est exemplaire, sans concessions. Ce sont là paroles d’homme pour des histoires d’hommes.
Bernard Laporte – Un bleu en politique
Bernard Laporte aime la mêlée et, quand il a quelque chose à dire, il ne se fait pas prier. Pour autant, l’ancien secrétaire d’Etat aux Sports a le sens de l’équipe et sait jusqu’où il peut aller trop loin. Le résultat ? Un récit vif-argent des deux années passées au gouvernement par un Bleu en politique. Il nous raconte comment, sélectionneur du Quinze de France, il est devenu ami du président de la République, ses premiers pas dans l’arène politique, sa consternation face aux chahuts de l’Assemblée nationale, le mépris des ” grands ” ministres pour le nouveau, les ” people ” qui n’en ont que pour leur ego, les ” affaires ” avec lesquelles certains voudraient le contrer. Mais il nous dit aussi la passion des femmes et des hommes qui, sur le terrain, font un travail admirable, l’amitié et le dévouement de quelques-uns sans lesquels rien n’est possible. Un bel hymne à l’action.
rois femmes, trois destins qui se mêlent et s’entremêlent, dans un méli-mélo de récits d’autrefois, comme des échos assourdis qui de loin se cherchent et s’opposent. Trois femmes, trois destins qui se tricotent et se détricotent, imbroglio d’histoires du passé renaissant au présent, dans des étreintes essentielles appelées à durer. Trois femmes qui se suivent à la queue leu leu… éternel cortège de la féminité. Une histoire de femmes, de vieux chagrins oubliés dans des photos sépia.
Dans l’enfer des tournantes
Samira Bellil est une rescapée. Adolescente, elle a été victime de plusieurs viols collectifs que l’on nomme aujourd’hui des «tournantes». Rongée par la culpabilité et le dégoût, détruite par l’ostracisme de sa famille et les rumeurs dans son quartier, elle se réfugie dans la drogue et l’alcool. Son témoignage coup de poing dévoile la violence sexuelle qui s’est instituée et banalisée dans des cités et des banlieues où tout se réduit à des rapports de forces et de domination. Dans un tel environnement, la torture que subissent les filles est non seulement physique mais également morale : réputation brisée, honte et humiliation sont leur lot quotidien. Ce livre, qui intervient au terme d’une longue thérapie, est pour elle le moyen de laisser une trace de son histoire et de venir en aide à ses «frangines», victimes, comme elle, du pire des crimes. Pour briser la loi du silence.
Les notaires
Plus d’un Français sur trois est d’ores et déjà passé dans l’ambiance feutrée d’une des 4 504 études réparties sur le territoire. Certains y ont signé l’acquisition de leur vie en achetant la maison dont ils rêvaient, quand d’autres y ont paraphé leur contrat de mariage. Mais les rencontres avec les notaires ne sont pas toujours aussi réjouissantes. C’est aussi devant eux que l’on ouvre les testaments et que certains font grise mine… tandis que d’autres se frottent les mains. Se rendre chez le notaire n’est jamais neutre. Et bien souvent on en ressort frustré de n’avoir rien compris à leur langage ampoulé et juridique, pas plus qu’à leurs factures et honoraires. À quoi correspondent les fameux ” frais de notaire ” lorsque l’on achète ? Quels pièges peuvent receler les incontournables actes authentiques ? Quels liens unissent les notaires aux agents immobiliers ou aux conservateurs d’hypothèques ? Sans compter que les notaires font parfois des erreurs et que celles-ci ont un coût… pour leurs clients ! Qui sont réellement les 9 000 notaires en exercice ? Et comment entre-t-on dans cette profession hors norme, méconnue et parfois décriée, au point qu’il existe une association baptisée SOS Victimes des notaires ? Liés aux puissants de ce monde dont ils connaissent les secrets, les notaires ont su tisser un réseau d’influence redoutablement efficace et forment une véritable corporation, au fonctionnement souvent comparable à celui d’une Église ou d’une loge.
Qui a tué Daniel Pearl
Le 31 janvier 2002, le journaliste correspondant du Wall Street Journal en Asie, Daniel Pearl, était sauvagement décapité à Karachi au Pakistan par des fanatiques musulmans. La scène, tournée en vidéo et envoyée dans les rédactions du monde entier, avait été reçue avec effroi et avait soulevé l’indignation. Afin de rendre hommage à ce journaliste, “cet homme ordinaire et exemplaire”, qui a payé de sa vie ses opinions démocratiques, mais aussi afin d’expliquer au plus grand nombre le pourquoi de la montée d’un islamisme fanatique au Pakistan, le philosophe Bernard-Henri Lévy est parti sur les traces de David Pearl pour enquêter sur cet assassinat. Ce qu’arrive à combiner BHL dans ce récit, c’est à la fois un portrait vibrant d’un journaliste qui en savait trop et, à partir des investigations de Pearl, l’analyse de la situation actuelle incroyablement dangereuse au Pakistan. On y trouve de grands savants atomistes – qui sont des djihadistes convaincus – voulant se doter de la bombe A, et également la CIA qui joue un jeu dangereux d’équilibriste entre les services secrets pakistanais et le gouvernement de Musharraf. BHL montre bien que l’assassinat de Daniel Pearl n’est pas un simple fait divers. Entre le bourreau et sa victime, entre David Pearl et Omar Sheikh, il y a un lien tragique qui se noue. L’histoire d’Omar Sheikh, dûment retracée aussi, nous interroge et nous bouleverse. Ce jeune Pakistanais, né en Angleterre dans un milieu favorisé et cultivé, culturellement occidentalisé, bascule dans le militantisme radical lors d’un voyage en Bosnie, puis dans le meurtre au Pakistan, qu’il voit, comme beaucoup de jeunes islamistes d’aujourd’hui, comme “le pays des purs à l’islamisme intègre”,
Esclave de Daech
Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
Albert Spaggiari – Le casse du siècle
19 juillet 1976, agence centrale de la Société Générale à Nice. Les employés qui pénètrent dans la salle des coffres n’en croient pas leurs yeux : 317 coffres éventrés, le sol jonché de papiers et d’objets délaissés par les voleurs, et un mot collé sur une armoire : “Ni armes, ni violence et sans haine”. Juste 50 millions de francs envolés ! Les cambrioleurs sont passés par les égouts, ce qui leur a demandé des mois de travaux. Le cerveau de ce “casse du siècle” ? Un petit photographe, Albert Spaggiari. Christophe Hondelatte nous conte avec une verve étonnante l’incroyable aventure de ce bandit très “médiatique ” : arrêté trois mois après son forfait, il s’évade en sautant par la fenêtre du bureau du juge d’instruction et, pendant douze ans, donnera régulièrement de ses nouvelles au public, paradant devant les journalistes et les photographes sous les déguisements et grimages les plus farfelus, sans qu’on puisse jamais lui mettre la main dessus.
Accéder aux fonctions de chef de famille en milieu bamanan, c’est endosser la tenue de son esclavage. Eduquer un enfant se traduit en bamanan en un seul mot qui correspond à l’expression “le faire mûrir”. Ce mot unique renferme les notions de la graine que l’on sème, de l’arbre que l’on arrose, de la fleur que l’on admire, du fruit que l’on récolte. Pour le bamanan, celui qui oublie ses origines ressemble à un navire sans gouvernail. Il est condamner à échouer. Aujourd’hui, l’homme accompli au sens noble du terme ne représente plus une richesse supérieure à toutes les fortunes … La véritable propreté s’obtient et s’entretient désormais avec l’argent. La propreté a une signification honteuse qui fait perdre petit à petit l’âme à toutes les sociétés africaines. L’Union européenne est née du charbon, L’Union africaine doit être trempée par le soleil.
Née dans une petite ville de champagne, abandonnée par sa mère, recueillie par sa grand-mère, Béatrice Saubin va payer durement sa fascination de l’Asie. A vingt ans, elle est accusée de trafic de drogue et condamnée à mort par pendaison. Elle restera dix ans enfermée dans une prison malaisienne. Dix ans de vie volés dont voici le récit haletant.
L’Epreuve
Plus de vingt ans ont passé depuis cette aventure de la Résistance, qui est celle même d’Annie Guéhenno. Elle la revit ici intérieurement, débarrassée de l’image déformante que l’histoire en a quelquefois donnée et dont les héros mêmes de l’aventure ont pu être dupes. Récit simple, nu et pourtant plein d’événements, où le drame et l’humour se mêlent. Étudiante à Paris pendant l’Occupation, Annie Guéhenno entre dans un mouvement de Résistance (parachutage d’armes) et accomplit toutes sortes de missions à travers l’Ouest de la France. Arrêtée par la Gestapo, elle est enfermée à la prison d’Angers. Elle y passe deux mois au secret. L’aventure prend alors un caractère profondément intérieur. Embarquée dans un train à destination de Ravensbrück. Annie Guéhenno s’évade. C’est la Libération. Elle retrouve une vie sur laquelle elle s’interroge. La réponse que chaque jeunesse se donne dépend, pour une grande part, de ce que fut sa rencontre avec son temps. Pour Annie Guéhenno et ses camarades, l’Occupation et la Résistance furent une épreuve d’eux-mêmes, peut-être une chance. À vivre dans l’anonymat, en marge des habitudes et de la comédie sociale, ils étaient paradoxalement libres et en quelque sorte à nu devant l’essentiel. La mesure de leur vie était la vie même. Quand l’aventure fut finie et qu’il fallut se rajuster à la vie quotidienne, beaucoup d’entre eux furent désemparés. Mais tout cela n’avait pas été vain… En disant très simplement ce que ce fut pour ses camarades et pour elle, Annie Guéhenno a cherché sans doute à ” sauver quelque chose de la mort “.
Les réseaux cachés des pervers sexuels
« C’est véritablement une très étrange enquête que j’ai été amené à effectuer durant trois ans. Le but de départ était de démonter les mécanismes de ce fait divers énorme qu’a été l’arrestation du pédophile de Cosne-sur-Loire, puis de on procès. Le jugement d’un criminel qui a opéré durant trente ans dans une sous-préfecture de dix mille habitants en toute impunité. L’idée était de disséquer cette “anomalie” sociale mettant en scène – et en accusation – les différentes composantes sociologiques responsables, au sens plein du terme, de trente ans de crimes et délits pédophiles impunis, par lâcheté ou par intérêt. Et ainsi d’essayer d’apporter modestement une pierre à un édifice qu’il est plus qu’urgent de’ construire, aujourd’hui, pour combattre la pédocriminalité et la criminalité sexuelle… J’ai tout entendu, durant mes recherches à Cosne-sur-Loire : “protections”, “réseaux”, “franc-maçonnerie”, “hommes politiques mouillés”, entre autres. Fantasmes ? Voire. Le suivi du procès, en juin 2001, sera une mine pour moi. Si le fantasme est en effet bien présent, comme dans toute affaire de ce genre, mes investigations m’emmèneront sur des pistes dont j’étais loin, mais très loin de seulement soupçonner l’existence… »
Saviez-vous que la baisse du prix du pétrole n’est pratiquement jamais équitablement répercutée à la pompe ? Que les compagnies pétrolières sacrifient leurs propres raffineries ? Qu’elles ne paient pas d’impôts, manipulent l’information et s’arrangent entre elles pour éviter toute concurrence ? L’annonce des bénéfices des compagnies pétrolières, en premier lieu Total, suscite chaque année des réactions d’admiration ou d’indignation de la part des observateurs, experts et politiques français. Mais que cachent ces chiffres ? Thomas Porcher dévoile huit pratiques scandaleuses des géants de l’essence. Le but : inciter à la dénonciation collective et à la vigilance, qui seules amèneront les gouvernements à agir pour le bien des citoyens.
Profileuse
Micki Pistorius est la première femme au monde à avoir exercé le métier de profiler et à traquer les serial killers. Elle a enquêté sur près de quarante cas de tueurs en série, et les profils psychologiques qu’elle a établis ont permis l’arrestation d’une douzaine de ces assassins hors norme. Durant, plusieurs mois, Stéphane Bourgoin a accompagné Micki Pistorius dans son travail quotidien, sur les scènes de crime, dans les morgues, les commissariats et jusque dans les prisons de haute sécurité où elle recueille les hallucinantes confessions de serial killers pédophiles, cannibales ou nécrophiles. Dans cet ouvrage, Micki Pistorius accepte de livrer certains de ses secrets de profilage, et nous fait partager sa terrifiante plongée au cœur des ténèbres.
L’Omerta française
Il existe en France une loi qui n’est pas publiée au Journal officiel mais qui est rigoureusement appliquée : la loi du silence. Venue de Sicile et recyclée en Corse, c’est l’omertà. L’argent liquide peut circuler impunément et en toute légalité dans les ministères. Où va-t-il ? Qu’en fait-on ? Sujet tabou. Des intrigues sentimentales jouent un rôle important, et caché, dans le fonctionnement de l’Etat. Mais il est interdit d’en parler : vie privée ! Fascinés par le pouvoir, quelques journalistes-vedettes se font – involontairement ? – les complices d’une censure invisible. Il est cependant de mauvais goût d’aborder ces thèmes sensibles réservés, de toute façon, au seul usage du microcosme. Auteurs du best-seller La Nomenklatura française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham s’en prennent donc, cette fois, au club des étouffeurs qui verrouille le système, à une machine judiciaire répressive, unique au monde, et à toutes les belles âmes qui protègent les Français de vérités qui ne sont, paraît-il, pas bonnes à dire.
En France
« Les lecteurs se demandent souvent comment un journaliste choisit ses sujets. C’est une question qui revient sans cesse : pourquoi cette histoire et pas une autre ? Pourquoi ce village-là ? Pourquoi cette usine? Et pourquoi cet homme ? Les explications ne manquent pas. On se rend à cet endroit-là parce qu’un événement s’y est déroulé, incendie ou élection, meurtre ou mariage, peu importe, quelque chose. Ça paraît simple, non? Écrits et publiés dans Le Monde, où je suis reporter, les textes rassemblés dans ce livre ont en commun d’être nés dans cette zone d’opacité-là, entre des questions et des réponses qui ne coïncident pas. » /// Fidèle à l’esprit du Quai de Ouistreham, ce livre nous fait entendre la voix de ceux et celles que Florence Aubenas a rencontrés ces deux dernières années au fil de ses reportages. A travers ces récits de vies multiples se dessine une France prise dans l’aventure du quotidien.
L’esclave de Dieu
L’Esclave de Dieu retrace l’épopée extraordinaire de René Caillié, premier Blanc arrivé et reparti vivant à Tombouctou – le premier, donc, qui pourra témoigner sur cette ville mythique. Cette biographie romancée a pour héros un fils de bagnard qui, au début du XIXe siècle, réussit seul, sans le soutien des gouvernements engagés en Afrique, la plus grande exploration du siècle. Ayant fait sienne ce proverbe arabe – ” Le haillon du mendiant est moins voyant que la tunique du roi ” -, il se fait passer pour musulman et voyage sous le nom d’Abdallahi, l’ ” esclave de Dieu “. Son voyage jusqu’à la ville aux sept portes d’or, et son retour, qu’il effectue en traversant le Sahara jusqu’au Maroc, dure dix-huit mois. Nous le suivons pas à pas : mêlé aux convois d’esclaves, honoré par ceux qui voient en lui un pieux voyageur, maltraité par ses guides… Un grand roman d’aventure, et d’histoire d’un homme s’étant créé sa propre légende.
Il était minuit cinq à Bhopal
On leur avait promis “un avenir éclatant”. C’était ce qu’annonçait le slogan publicitaire d’Union Carlite, société de produits chimiques implantée dans trente-huit pays du monde. Là, à Bhopal en Inde, la société américaine avait construit de gigantesques cuves contenant une molécule toxique, l’isocyanate de méthyle, qui devait servir à fabriquer à bas prix un pesticide pour sauver les récoltes des ravages occasionnés par les insectes. Aux abords des cuves, de grands bidonvilles où plusieurs milliers d’Indiens d’ethnies différentes avaient trouvé refuge. Des commissaires avaient signalé le danger mortel de la molécule et la haute charge toxique de l’air mais leur argumentation avait été balayée d’un revers de la main : l’usine était, selon ses responsables, “aussi inoffensive qu’une fabrique de chocolat”. Durant, la nuit du 2 décembre 1984, 42 tonnes d’isocyanate de méthyle se sont échappées de la cuve 106, entre 16 000 et 30 000 personnes du bidonville sont mortes d’asphyxie dans d’atroces souffrances. 500 000 habitants contaminés porteront toute leur vie les séquelles physiques de cet accident. Dominique Lapierre et Javier Moro reconstituent la lente, complexe et inéluctable course vers la catastrophe. Leur enquête complète a nécessité trois ans de travail. Il était minuit cinq à Bhopal s’impose comme le livre de référence pour comprendre et ne plus jamais oublier l’apocalypse de Bhopal. –Denis Gombert
Affaires africaines
Depuis les débuts de la Ve République, l’Afrique noire a été l’objet d’une attention très particulière des hauts dirigeants français qui l’ont incluse dans leur “domaine réservé”, sous le contrôle tutélaire et direct de l’Elysée: du Secrétariat aux Affaires africaines et malgaches de Jacques Foccart, sous de Gaulle, jusqu’à ses équivalents actuels. Nombre d'”affaires” ont révélé, au fil des ans, le caractère trouble, aventureux et parfois compromettant des relations entre Paris et certains gouvernants de ses anciennes colonies. “Diamants”, barbouzes, mercenaires, putsches, safaris, sacres impériaux, votes des “Français de l’étranger”, affaires du S.A.C., financement des partis politiques, trafics d’influences, pots de vin et prébendes: l’accent fut alors souvent mis sur des cas de corruption, des excès de potentats locaux _ plus rarement sur les véritables intérêts en cause, les réseaux et groupes de pression, les jeux d’influences réciproques, l’intrication croissante de la politique franco-africaine des gouvernements successifs et de leurs préoccupations de politique intérieure…
Blatter, un monde à vendre
Depuis dix-sept ans, le sigle FIFA (Fédération internationale de Football Association) est associé à celui de son Président Sepp Blatter. Depuis de très longs mois maintenant, il est aussi synonyme de corruptions et de malversations. Que s’est-il passé pour que cette défiance des acteurs du monde du football comme de ses plus simp les sympathisants soit telle que l’image de l’institution soit comparée à une mafia ? C omment en est-on arrivé là en l’espace de vingt ans ? Quel rôle imputer à Sepp Blatter dan s ces dérives ? Et finalement qui est véritablement cet homme qui possède un pouvoir aussi pu issant qu’un chef d’Etat ? Ce sont à toutes ces questions auxquelles l’auteur, Eric Bernaudeau, s’est employé à répondre. Et très vite les révélations qui émaillent de son enquête placent le lecteur dans l’embarras voire l’incrédulité. Simple VRP de luxe ou homme à la loyauté absolue envers les partenaires et les présidents des fédérations dont il bénéficie du soutien ? Blatter joue avec les milliards de son pouvoir comme d’autres avec un ballon, c’est-à-dire tantôt avec finesse et tantôt avec roublardise. Mais l’argent n’est pas tout, les millions de pratiquants attendent aussi de leur gouverneur en chef qu’il soit à l’image de ce sport : populaire et loyal.
La putain de la République
“Il était question, à l’automne 1997, de faire tomber “la putain de la République”. Puisque c’est au tribunal des médias qu’a été clouée au pilori la caricature d’une femme dans laquelle je ne me reconnais pas, c’est au tribunal de l’opinion que je m’adresse pour la première fois avec mes propres mots.” Ainsi débute le livre de Christine Deviers-Joncour. Loin des révélations d’un livre à scandale, il s’agit avant tout d’un livre de femme. L’auteur y raconte l’ascension d’une fille du Périgord, sa trajectoire unique dans les coulisses du pouvoir, de la politique et de la haute finance, son arrestation en novembre 1997, son incarcération pendant cinq mois, son désespoir. Comment une jeune fille d’origine modeste devient-elle un personnage d’influence ? Une histoire de femme dans un monde d’hommes : ses deux maris ; Alfred Sirven, son mentor, homme de l’ombre aujourd’hui en fuite ; Roland Dumas… Elle décrit le rôle qu’elle jouait auprès d’eux ou pour leur compte.
L’Affaire Dumas
C’est une affaire d’état. Elle met en cause l’un des plus hauts personnages de la République, qui est aussi le dernier héritier du mitterrandisme : Roland Dumas. Avocat fortuné et politicien d’expérience, homme brillant et familier des pénombres du pouvoir, le président du Conseil constitutionnel a été mis en examen le 29 avril 1998 pour “complicité et recel d’abus de biens sociaux”. Pourquoi ? Parce qu’une femme a soustrait, entre 1989 et 1993, plus de soixante millions de francs à une entreprise publique, Elf Aquitaine, sans autre titre que sa fort proche relation avec un ministre des Affaires étrangères nommé… Roland Dumas. Des frégates de guerre, un luxueux hôtel particulier, une tapisserie des Flandres datant du XVIIe siècle, des archives cachées, un magot disséminé dans plusieurs banques suisses, des “intermédiaires” aux fonctions troubles, des liasses de billets à l’origine énigmatique : tels sont les ingrédients de ce récit – qui est aussi celui de la descente aux Enfers, au soir de sa vie, d’un homme protéiforme, pris au piège de ses passions par trop multiples et contradictoires.
L’armée français est la plus féminisée d’Europe, avec 15% des femmes sur ses 230 000 engagés. La fin du service militaire en 1996 a bouleversé son recrutement. Mais on ne change pas les mentalités du jour au lendemain. Dans ce monde clos et viril, des soldates endurent en silence des violences sexuelles, verbales ou physiques. En caserne, brigade ou opérations extérieures (Afghanistan, Mali, Centrafrique), les femmes de l’armée française sont trop souvent vécues comme des intruses et parfois traitées comme des objets sexuels. Dans les pays scandinaves, en Israël, en Australie ou aux Etats-unis, ce problème a été traité vigoureusement. “Une femme dans l’armée américaine a plus de risques de se faire violer que de tomber sous le feu de l’ennemi”, dénonçait ainsi un rapporte interne, en Irak 2004. En France, le tabou demeure, et les forces armées préfèrent occulter le problème. Pour la première fois, au terme d’une enquête rigoureuse et soigneusement étayée, ce livre dévoile le traitement réservé aux soldates et l’ostracisme dont elles sont victimes quand elles osent affronter l’omerta.
On soutient souvent que les problèmes d’intégration des populations issues de l’immigration seraient en grande partie imputables au passé colonial de la France et au traitement inéquitable que leur réserverait le pays. Ces explications fort attrayantes ne résistent pas longtemps à l’analyse de la situation d’autres pays : les nations occidentales sans passé colonial qui ont adopté les politiques de discrimination positive et d’immigration choisie connaissent le même échec. Nous aurait-il manqué des pièces pour appréhender le puzzle de l’intégration ? En France, parce qu’il est toujours de bon ton de transposer les modèles venus d’outre-Atlantique, une partie de nos femmes et hommes politiques semblent pourtant prêts à céder aux pressions de quelques lobbyistes et à adopter la discrimination positive. Des médias, des écoles prestigieuses, de grandes entreprises ne montrent- ils pas déjà la voie ?
Face au racisme (Volume 1 et 2)
Tome 1 : Les moyens d’agir – Ce premier tome examine d’abord les différentes façons de réagir face aux comportements racistes. Cet ensemble est complété par un recensement systématique des principaux arguments xénophobes et racistes avancés par l’extrême droite dans divers domaines (démographie, droits sociaux, école, emploi, islam, logement, sécurité), auxquels sont apportées des réfutations précises.
Tome 2 : Analyses, hypothèses perspectives – Ce second tome constitue le complément indispensable du premier. Il réunit 20 études approfondies, explorant les dimensions historiques, sociologiques, juridiques et politiques des dossiers essentiels : origines et évolutions du racisme, politiques de l’immigration, réalités de l’islamisme, problèmes de l’intégration et de la citoyenneté.
Attention : c’est un livre en colère. Plus d’une vingtaine de réseaux politiques, d’officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd’hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l’aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. Depuis quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques des pays francophones. Les profits sont immenses. C’est pourquoi les armes importent peu : la corruption, le meurtre, la manipulation et la guerre. C’est le plus long scandale de la République. Aujourd’hui, plus aucune digue ne contient la folie de la Françafrique. Notre pays, soi-disant “patrie des droits de l’homme”, a soutenu, au-delà de toute raison, les inspirateurs et les auteurs du génocide rwandais. L’année dernière, la France appelait à l’aide les miliciens serbes de l’épuration ethnique pour défendre le maréchal Mobutu. Dans les allées du pouvoir, chacun s’est auto-persuadé que “l’Afrique, c’est autre chose”, le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l’impunité est assurée aux puissants. Quels que soient leurs actes. Pour que chacun sache enfin se repérer dans ce labyrinthe de mensonges, il manquait un livre détaché des jeux d’influence et des informateurs appointés. François-Xavier Verschave l’a écrit, au nom d’une certaine idée de la démocratie et de l’Afrique. Les Français ont le droit de savoir ce que la République commet en leur nom.