
Ces guerres qui nous attendent 2030-2060
La Red Team n’est pas la nouvelle série de Netflix. Et pourtant sous ce nom de code un commando a mené une opération pionnière particulièrement haletante. Pour la première fois, le ministère français des Armées et l’Université Paris Sciences et Lettres ont lancé un projet de prospection novateur. Analystes et chercheurs ont partagé librement leurs réflexions avec des auteurs de romans noirs, de science-fiction et de dessinateurs pour imaginer les conflits possibles à l’horizon 2030-2060 : création d’une nouvelle nation pirate née des changements climatiques, hacking possible des implants neuronaux, émergence de sphères communautaires développant une réalité alternative, fragmentation du réel, crises environnementales et bioterrorisme, guerres cognitives s’appuyant sur la désinformation de masse, polarisation du monde en hyperforteresses et hyperclouds.
Le Burkina Faso est caractérisé par un paysage religieux, où se côtoient religions traditionnelles, musulmanes et chrétiennes. Cette cohabitation s’inscrit dans un contexte social et historique étudié de longue date par les chercheurs. Alors que la situation sécuritaire se dégrade depuis plusieurs années dans la zone sahélo-saharienne, la question religieuse est de plus en plus mise sur le devant de la scène burkinabè. Cet ouvrage collectif propose aux lecteurs une synthèse des connaissances accumulées par les chercheurs au cours des dernières décennies sur les différentes religions et les dynamiques sociales qui y sont associées.
Dans le contexte social changeant des sociétés burkinabè, l’offre religieuse et les routes migratoires ne cessent de se diversifier. La pluralité des pratiques, des acteurs et des situations rencontrés invite ainsi à penser les articulations entre religions et migrations. Croisant des approches méthodologiques et des objets de recherche diversifiés, ce livre part d’exemples issus de recherches de terrain au Burkina Faso pour interroger de façon plus globale les liens entre pratiques religieuses et pratiques migratoires, ainsi que leur rôle dans l’insertion sociale, à un niveau local. Le religieux en migration est principalement envisagé ici lorsqu’il est mobilisé pour permettre l’insertion sociale dans des situations d’installations ou de réinstallations au Burkina Faso, ou quand les mécanismes sociaux habituellement mobilisés sont saturés ou ne suffisent plus.
Le travail d’analyse sociale nous pose toujours la question de la transcription des données et des résultats obtenus. Les modèles canoniques privilégient l’usage de l’écriture orthographique et relèguent souvent les formes d’écritures iconographiques dans la perception sensible, l’allusif et le flou symbolique, à l’extrême opposé de la rigueur démonstrative et argumentative de l’écriture. Dans le processus de production et de diffusion des connaissances en sciences sociales, le moment de l’enquête, en particulier, est une situation de transcription idéale pour examiner le passage d’un ordre de fait à un autre, et pour retracer sa fonction dans le projet scientifique. Cet ouvrage interroge les modalités d’implication de l’image dans la fabrication, la transformation et la présentation des données issues de l’enquête de terrain.
La dette odieuse de l’Afrique – Livre neuf
Dans La dette odieuse de l’Afrique, Boyce et Ndikumana révèlent le fait choquant que, contrairement à la perception populaire comme quoi l’Afrique ponctionne les ressources financières de l’Occident, le continent est en fait un créancier net du reste du monde. Le volume de la fuite des capitaux de l’Afrique est remarquable : plus de 700 milliards de dollars au cours des quatre dernières décennies. Toutefois, les actifs de l’Afrique détenus à l’étranger sont privés et cachés tandis que ses dettes extérieures sont publiques, dues par les peuples africains à travers leurs gouvernements. Léonce Ndikumana et James K. Boyce démasquent les liens intimes entre les prêts étrangers et la fuite des capitaux. Plus de la moitié de l’argent emprunté par les gouvernements africains dans les dernières décennies a « fuit » dans la même année, une partie importante étant déposée dans des comptes privés dans les mêmes banques qui ont fourni les prêts. Entre-temps, le service de la dette continue à drainer les ressources rares de l’Afrique, réduisant ainsi les fonds disponibles pour la santé publique et d’autres besoins de base.
République et colonies
De 1850 à 1960, le destin de la France et celui de l’Afrique ont été étroitement associés. Quelle a été la nature notamment institutionnelle de cette relation ? Que reste t’il aujourd’hui dans la conscience des Africains et des Français de ce passé ? Pourquoi est-il si largement refoulé ? Ces questions constituent le point de départ du présent ouvrage qui prend comme fil conducteur la place qu’a occupée l’idée républicaine tout au long de cette histoire. Il analyse tout d’abord la contradiction profonde que représentait une conquête coloniale conduite par un régime républicain et qui explique pourquoi le colonisateur n’a pas nécessairement trouvé en Afrique ce qu’il pouvait imaginer au départ de son entreprise : la domination ne conférait pas la puissance. Il montre également la prégnance de l’idée républicaine dans le nationalisme africain, fortement marqué par le tradition schœlchérienne. Au terme de ce parcours qui confronte les points de vue d’écrivains ou d’acteurs politiques (Hampâté Bâ, Brazza, camus, Ouezzin Coulibaly, Delavignette, lamine Gueye, Doudou Thiam…), peut-être saisira-t-on combien l’Afrique a joué un rôle essentiel dans l’histoire de la France en contribuant de façon décisive et à son salut, au lendemain de la défaite de 1940, et au progrès du régime républicain, en 1946. “République et colonies” introduit ainsi à une histoire “africaine” de la France.
840 pages – Dans le cadre de ses travaux sur le totalitarisme, Hannah Arendt avait associé l’impérialisme colonial au nazisme et au communisme. Cet ouvrage fait de cette parenté son point de départ pour retracer l’histoire du colonialisme sous ses dimensions et ses figures multiples. Il s’agit aussi bien de rendre compte des pages sanglantes de la colonisation (exterminations, déportations, esclavage…) que d’analyser l’idéologie légitimant l’entreprise coloniale, le “colonialisme” à proprement parler.
Une vingtaine de spécialistes, historiens pour la plupart, ont donc travaillé sous la direction de Marc Ferro pour traiter ces questions sous l’angle géographique (Amériques, Afrique, Asie…) et thématique (le sort des femmes, l’anticolonialisme, le colonialisme à travers la chanson française…).
Cet ouvrage collectif et volumineux constitue une véritable somme sur le colonialisme à l’échelle du globe, du XVIe au XXIe siècle. Ses analyses détaillées, sa diversité d’approches, ses nombreux documents, sans oublier son ancrage dans l’actualité récente, feront le bonheur de tous ceux qui s’intéressent à ce sujet.
Si l’on peut contester certains partis pris initiaux ou l’unilatéralisme de certains développements, l’ouvrage a le mérite d’être engagé et toujours solidement argumenté : il donne donc matière à débattre… —
26 ans de pouvoir absolu en Guinée. 26 longues années au cours desquelles ‘l’homme du NON au Général de Gaulle”, immensément populaire en Afrique, est petit à petit devenu “l’homme du Camp Boiro”, du nom de cette prison où l’on torturait à mort opposants ou simples suspects dans la banlieue de Conakry. Après la disparition de Sékou Touré et l’élimination de son entourage, au printemps 1984, les langues se sont déliées, les documents ont été “libérés”, les jugements sont devenus plus assurés. Alors qui fut vraiment Sékou Touré ? Comment fonctionnait effectivement son régime ? Dans quel état a-t-il finalement laissé la Guinée le jour de sa mort ? Pour répondre à ces questions et à tant d’autres, tous les journalistes du Groupe Jeune Afrique, rejoints par quelques uns des meilleures spécialistes de la Guinée, ont participé à la rédaction de cet ouvrage. Un bilan complet, détaillé, sans complaisance, d’une dictature sanglante? Mais aussi le portrait d’un homme qui a marqué profondément, pour le meilleur et pour le pire, l’histoire de l’Afrique.
Mes chers amis
Entre 1983 et 1992, j’ai connu une réussite fulgurante. Tout ce que je touchais se transformait en or. De multiples personnalités se pressaient à ma table, prenaient mes avions, participaient aux voyages que j’organisais. Conseiller d’élus RPR ou UDF, je baignais dans le Tout Paris de la politique, des affaires et du show business, Et puis, le 11 novembre 1992, Le Canard Enchaîné puis Le Monde titraient sur les ” largesses du financier de Michel Noir envers certains politiques et quelques journalistes “. L’affaire Botton était lancée. Elle allait m’amener à passer 602 jours en prison, une détention qui a transformé ma vie. Parce que j’ai reconnu mes erreurs, parce que j’ai lourdement payé mes fautes, parce que beaucoup de ceux qui m’approchaient m’ont utilisé et trahi, aujourd’hui, je solde les comptes. Neuf ans après le début de cette histoire, que reste-t-il de ces relations ? Quel a été le comportement des personnes qui, au temps de ma gloire, faisaient tout pour être à mes côtés mais qui, dans la tourmente, malgré ce que j’avais fait et payé pour elles, me lâchèrent en direct, multipliant mensonges et calomnies ? Parce que j’ai eu assez de leur hypocrisie, parce que je rejette désormais ce monde mesquin qui ne fonctionne qu’à l’arrivisme et à la manipulation, j’ai voulu dire ma vérité. Pièces à l’appui, en utilisant les écrits et les paroles de nombreuses personnalités politico-médiatiques, je dévoile les dessous des cartes, les soutiens financiers que j’ai apportés aux uns et aux autres, le récit des trahisons et des manoeuvres dont j’ai été l’objet.
Plus grands que l’amour
Une prodigieuse épopée humaine.
Des médecins-détectives, des chercheurs, des sœurs de Mère Teresa, un moine libanais et des malades du sida confrontés au plus terrible fléau de notre temps. Une aventure débordante de courage, de compassion, de générosité, de foi et d’espérance.
Plus grand que l’amour est le récit de l’inlassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l’amour dans l’accomplissement de leur vocation ou l’acceptation de leurs souffrances. (Laffont)
L’armée français est la plus féminisée d’Europe, avec 15% des femmes sur ses 230 000 engagés. La fin du service militaire en 1996 a bouleversé son recrutement. Mais on ne change pas les mentalités du jour au lendemain. Dans ce monde clos et viril, des soldates endurent en silence des violences sexuelles, verbales ou physiques. En caserne, brigade ou opérations extérieures (Afghanistan, Mali, Centrafrique), les femmes de l’armée française sont trop souvent vécues comme des intruses et parfois traitées comme des objets sexuels. Dans les pays scandinaves, en Israël, en Australie ou aux Etats-unis, ce problème a été traité vigoureusement. “Une femme dans l’armée américaine a plus de risques de se faire violer que de tomber sous le feu de l’ennemi”, dénonçait ainsi un rapporte interne, en Irak 2004. En France, le tabou demeure, et les forces armées préfèrent occulter le problème. Pour la première fois, au terme d’une enquête rigoureuse et soigneusement étayée, ce livre dévoile le traitement réservé aux soldates et l’ostracisme dont elles sont victimes quand elles osent affronter l’omerta.
Les filles de Riyad
Le livre choc qui a secoué le monde arabe enfin en France. Publié au Liban en 2005, ce livre a d’abord circulé sous le manteau en Arabie Saoudite. Pour la première fois, une romancière aborde le sujet tabou des relations des filles avec leur fiancé, leur mari, la façon dont elles peuvent vivre leur(s) amour(s) sans transgresser la loi. Témoignage d’une culture d’extrêmes contradictions, Les Filles de Riyad permet au lecteur de pénétrer le plus secret des univers. En brisant le silence, Sadim, Michelle, Gamra et Lamis nous éclairent sur un mode de vie stupéfiant et parfois choquant.
32 pages augmentées de nombreuses photos et illustrations en noir et blanc hors texte.. Couverture rigide.
Koumbi-Saleh / Djenné / Tombouctou / Benin City / Zimbabwe / Kano / Mbanza Kongo / Les villes du golde de Guinée / Kong / Timbo / Sokoto / Abeokuta / Addis-Abeba
Dear Henry
Dear Henry a disparu un jour mystérieusement. Quand il réapparut, le monde entier apprit avec stupeur qu’il était allé à PEKIN préparer le voyage en Chine du Président Nixon.
Cette extraordinaire mission d’Henry Kissinger, en Juillet 1971, une femme faillit en être, en secret, la victime.
Le témoignage qu’apporte l’auteur est à la fois un remarquable document d’actualité et un roman passionnant. Danielle Hunubelle trace d’Henry Kissinger un portrait fascinant, le plus fouillé sans doute de tous ceux qui ont été décrits.
Mais cet ouvrage est aussi un cri, celui d’une femme aimante et blessée, dont l’aveu touchera le coeur de toutes les femmes.
La prisonnière de Lhassa
Cette jeune Tibétaine, née en 1978 à Lhassa, capitale du Tibet, incarne la résistance de son peuple à l’occupation chinoise. Ngawang Sangdrol a en effet passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux à la suite de manifestations – pacifiques – en faveur de l’indépendance de son pays, annexé par la Chine en 1950. Par son courage et sa ténacité, cette nonne bouddhiste au physique d’enfant a ému de nombreuses personnalités à travers le monde. Le dalaï-lama lui-même, dans un entretien accordé aux auteurs, dit combien elle symbolise la cause tibétaine. Rebelle à neuf ans, prisonnière à onze, condamnée pour avoir enregistré clandestinement des chants de liberté puis pour s’être insurgée contre les injustices pénitentiaires… Son parcours, tel qu’il est reconstitué ici pour la première fois grâce aux témoignages inédits de ses plus proches amis et d’anciennes camarades de détention, mène du couvent à la prison, de la foi à la souffrance. L’édition originale de ce document date de septembre 2001. à l’époque, Ngawang Sangdrol était encore la détenue politique la plus lourdement condamnée du « Pays des Neiges » ; elle ne devait sortir de la terrible prison de Drapchi qu’une douzaine d’années plus tard. Mais, en octobre 2002, la mobilisation internationale a fini par payer : en raison de l’aggravation de son état de santé, les autorités chinoises ont annoncé sa libération anticipée, après dix ans de détention. à l’heure où paraît cette nouvelle édition, la jeune femme vit toujours au Tibet et reste, aux yeux de ses compatriotes, un modèle de résistance.
Trop classe ! Enseigner dans le 9-3
Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au coeur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école “Freinet” où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire.
La cité de la joie
Un prêtre catholique français, un jeune médecin américain, une infirmière et un tireur de pousse-pousse indien se rencontrent sous les cataractes de la mousson. Ils s’installent dans l’hallucinant décor d’un quartier de Calcutta pour soigner, aider, sauver. Condamnés à être des héros, ils vont se battre, lutter, vaincre. Au milieu des inondations, des rats, des scorpions, des eunuques, des dieux, des fêtes et des soixante-dix mille “lumières du monde” qui peuplent la Cité de la joie. Leur épopée est un chant d’amour, un hymne à la vie, une leçon de tendresse et d’espérance pour tous les hommes de notre temps.
Suspens
Quand un mari jaloux veut assassiner l’amant de sa femme avec un timbre… Quand, dans un journal, un homme fait paraître des annonces réclamant 1 dollar. c’est le suspens qui commence. Suspens a d’abord été une émission de Pierre Bellemare sur TF1. C’est maintenant un livre. Suspens : des histoires haletantes, racontées « à la Bellemare, rapides, variées, toujours passionnantes. Des histoires à couper le souffle.
Opération bravo
Elle est au centre d’un des plus gros scandales politico-financiers de ces dernières décennies, l’affaire Elf-Aquitaine-Thomson. Elle a été bafouée, menacée, humiliée, emprisonnée. Longtemps, elle s’est tue. Longtemps, aussi elle a menti. Parce qu’il lui semblait impossible de dire toute la vérité sur une affaire où l’intérêt national était en jeu. Et parce qu’elle voulait protéger Roland Dumas, l’homme qu’elle avait aimé. Aujourd’hui, Christine Deviers-Joncour lève le voile sur l’un des principaux aspects de l’affaire Elf : l'”Opération Bravo” – les transactions secrètes entre la France et Taïwan pour la vente de six frégates entre 1988 et 1991. Transparente, elle révèle tout : les faits, les dates, les chiffres, les noms, les conversations secrètes.
Cinquante ans après les indépendances, que reste-t-il de la France en Afrique subsaharienne ? Plus précisément, qu’ont fait les Africains, depuis qu’ils sont libres de choisir, de ce que l’ancien colonisateur leur a apporté, du Code Napoléon à la baguette en passant par la langue française? Comment se situent-ils par rapport à la Françafrique, la queue de comète affairiste de “l’Etat franco-africain” bâti en 1960 sur les restes de l’Empire? Fort de l’idée que les “postcolonies” au sud du Sahara ont pris leur destin en main, et qu’elles sont désormais un Nouveau Monde pour la France en raison de l’héritage colonial en partage, Stephen Smith va à la rencontre d’Africains ordinaires et extraordinaires, de la Côte d’Ivoire à la Guinée, au Sénégal et au Mali, puis du Cameroun au Gabon en passant par le Congo, pour « voir, comprendre, se faire surprendre »… et pour nous affranchir enfin de ce que Flaubert écrivait du temps de l’Empire, et qui continue d’obérer le rapport de la France au continent noir, c’est-à-dire aussi à elle-même: “Colonies (nos): s’affliger quand on en parle”. Portraits et paysages (urbains), discussions à bâtons rompus ou entretiens (avec le président ivoirien Gbagbo ou avec Baba Kourouma, un disciple de Robert Debré et intime de Sékou Touré), vie quotidienne et scènes kafkaïennes (dans l’antichambre du chef de l’Etat guinéen, le capitaine Camara, ou à un poste-frontière gabonais), expéditions délirantes dans le Congo-Océan bondé ou en moto-taxi dans la jungle, initiation au nouchi , le « français ivoirien » où chaque mot est un faux ami : s’il rapporte une expérience, le livre, surtout, nous emporte. Sur le modèle de Naipaul, Stephen Smith nous donne un récit de voyage extrêmement vif, plein d’humour et de détails savoureux, passionnant à tous égards. De l’Histoire et des histoires. Un retour sur le passé de l’Afrique anciennement française, une réflexion sur le présent et l’avenir des générations nouvelles. Un autre regard.
Ce document exceptionnel décrit pour la première fois les mécanismes les plus secrets de l’empire financier le plus puissant au monde.
Appel à la réconciliation !
Cet Appel, qui vient de l’intérieur de la communauté musulmane, est un cri sage et raisonné aux allures de combat. En douze chapitres, trois grandes parties (Comprendre l’Islam/L’homme musulman, qui est-il ?/Islam et société) ce livre interroge les principaux préjugés véhiculés sur la foi musulmane, préjugés portés par un certain nombre de non musulmans, mais aussi surtout, par les musulmans eux-mêmes. Tareq Oubrou s’applique à fonder son argumentation sur sa connaissance pointue du corpus de textes musulmans (Coran et Sunna) et autres sciences humaines, tout en gardant une écriture percutante et accessible. Il s’agit ici d’un texte éminemment courageux, qui aborde de nombreux sujets très sensibles comme celui du voile, du mécréant, ou plus encore, celui de l’antisémitisme qui est un blasphème, selon Tareq Oubrou. Cet Appel, qui vient de l’intérieur de la communauté musulmane, est un cri sage et raisonné aux allures de combat. Tareq Oubrou a déjà écrit quelques livres autour de la pensée musulmane. Ici, il synthétise, fixe et approfondit toutes les problématiques entre Valeurs républicaines françaises et foi musulmane libérale. Il s’agit d’un livre majeur dans sa pensée.
Comment sauver (vraiment) la Sécu
Après s’être attaqué aux retraites, le gouvernement français a annoncé une réforme de l’assurance maladie, dont le déficit devient insupportable : les dépenses augmentent trop vite et le vieillissement de la population va aggraver la situation. Toutes les solutions proposées visent à transformer l’usager de soins en un consommateur de marchandises, sous prétexte de le responsabiliser. Le privé est toujours plus efficace que le public : voilà l’évidence. C’est en fait l’inverse qui est vrai, comme le montre, preuves à l’appui, Philippe Pignarre dans ce livre remarquablement documenté — notamment à partir du contre-exemple du système de santé privé américain, plus cher et moins efficace qu’en Europe. Le déficit de la « Sécu » est en effet bien plus le résultat d’une offre de soins toute-puissante, dont l’industrie pharmaceutique est le meilleur exemple, que d’un dérèglement des patients qui n’a jamais été sérieusement démontré. Pourquoi les nouveaux médicaments, dont on ne sait même pas s’ils sont plus efficaces, sont-ils jusqu’à cent fois plus chers que les médicaments de référence qui ne sont plus protégés par un brevet ?Pour Philippe Pignarre, il ne s’agit donc pas de défendre la Sécurité sociale telle qu’elle est, car elle est devenue une assurance tous risques pour des fournisseurs privés comme l’industrie pharmaceutique. Il faut la remettre au service des patients en s’intéressant à la manière dont ils peuvent jouer un rôle dans l’invention et la diffusion de nouvelles thérapeutiques. Face à l’offensive du « privé », il faut redonner toute sa dynamique au public.
Al-Qaida
Dans les jours qui suivent les attentats du 11 septembre 2001, le monde apprend l’existence d’Al-Qaida et de son leader, Oussama Ben Laden. Puissante organisation clandestine, Al-Qaida, la base, a déclaré la guerre à l’Occident. Depuis, de nombreux autres attentats lui sont attribués, sans que l’on sache véritablement si cette organisation secrète en est l’auteur ou l’instigatrice. Cet ouvrage se propose de faire le point, de retracer l’histoire et l’idéologie d’Al-Qaida. Al-Qaida a-t-elle des liens avec la drogue ? Qui la finance ? Comment recrute-t-elle ? Le Pakistan est-il son nouveau foyer ? Est-elle implantée au Moyen Orient ? Ben Laden est-il vivant ? Peut-il planifier d’autres 11 septembre ? Autant de questions auxquels cet ouvrage apporte des réponses aussi intéressantes que surprenantes.
Destruction massive
Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques. Et pourtant, les experts le savent bien, l’agriculture mondiale d’aujourd’hui serait en mesure de nourrir 12 milliards d’êtres humains, soit près du double de la population mondiale. Nulle fatalité, donc, à cette destruction massive. Comment y mettre fin ? En prenant d’abord conscience des dimensions exactes du désastre : un état des lieux documenté, mais vibrant de la connaissance acquise sur le terrain par celui qui fut si longtemps en charge du dossier à l’ONU, ouvre le livre. Il s’agit tout aussitôt de comprendre les raisons de l’échec des formidables moyens mis en œuvre depuis la Deuxième Guerre mondiale pour éradiquer la faim. Puis d’identifier les ennemis du droit à l’alimentation. Pour saisir enfin le ressort des deux grandes stratégies à travers lesquelles progresse à présent le fléau : la production des agrocarburants et la spéculation sur les biens agricoles. Comme toujours avec Jean Ziegler, la souffrance a un visage, l’oppression un nom, et les mécanismes à l’œuvre sont saisis dans leur application concrète. Mais l’espoir est là, qui s’incarne dans la résistance quotidienne de ceux qui, dans les régions dévastées, occupent les terres et opposent le droit à l’alimentation à la puissance des trusts agro-alimentaires. Ils attendent de nous un indéfectible soutien. Au nom de la justice et de la dignité de l’Homme.
En janvier 1944, alors que les armées alliées font route pour libérer Rome occupée par les nazis, le pape Pie XII exige, curieusement, qu’aucun soldat noir, africain, antillais, ou américain, ne soit déployé aux portes du Vatican.
En août 1988, le secrétaire particulier de Jean-Paul II, l’évêque zaïrois Emery Kabongo, est sauvagement agressé, officiellement par des inconnus, à Castel Gandolfo, la résidence d’été du souverain pontife pourtant si bien gardée.
Aujourd’hui, les prêtres africains, en poste ou de passage au Saint-Siège, se disent discriminés. Plusieurs ont même été bannis, pour avoir prolongé leur séjour italien, au-delà de la limite autorisée. Ils sont désormais mendiants et sans papiers.
Quant aux religieuses africaines, que les congrégations romaines font venir, pour palier la crise des vocations, elles constituent une main d’oeuvre corvéable à merci. Désemparées, beaucoup d’entre elles échouent dans la prostitution !
Ce livre, fruit d’une minutieuse enquête, dévoile les ombres et contradictions d’une institution, qui n’arrive toujours pas à se débarrasser de ses propres préjugés sur les Noirs, qu’elle considérait jadis à l’image, non pas de Dieu, mais du diable !
Les enfants de Rifaa
Face à la mondialisation ressentie comme une menace, comment sauver l’intégrité de l’islam ? Les musulmans sont divisés. Un premier courant, celui de l’islamisme radical, peut conduire au fanatisme et à la violence ; il mobilise toute l’attention des Occidentaux. Pourtant, une autre tradition propose un islam éclairé et libéral. Son histoire commence en Egypte au XIXe siècle. Le héros en est Rifaa el-Tahtawi, penseur et homme d’Etat. Il modernise son pays en s’inspirant de la France où il a vécu. Depuis lors, les progressistes musulmans se désignent volontiers comme les enfants de Rifaa. Enracinés dans leur foi et leur culture, partisans de la démocratie et de l’esprit des Lumières, ils combattent les fanatismes religieux, les idéologies totalitaires et, avec courage, leurs propres tyrans. Pourtant, aucune caméra ne vient en porter témoignage ; pas une ligne dans nos médias. Allons-nous enfin soutenir ces alliés naturels de l’Occident ? Bien souvent, en effet, nos gouvernements préfèrent s’accommoder avec des despotes. Fatale erreur ! A terme, seule la libération des musulmans contre les islamistes, les dictateurs, l’ignorance et la pauvreté, pourra fonder notre propre sécurité. Au Maroc, en Indonésie, en Egypte, en Turquie, en Israël, au Koweït, en Arabie Saoudite, en Iran, au Bangladesh, Guy Sorman a rencontré ces ” enfants de Rifaa “. Qu’attendons-nous pour leur tendre la main et tenter ainsi de réconcilier les musulmans avec l’Occident ?
La menace
Ne vous demandez pas si des actes bioterroristes vont avoir lieu, mais quand. Les attaques bioterroristes de l’automne 2001 ont mis le doigt, pour la première fois, sur le risque très réel que représentent les armes bactériologiques. Des enveloppes, de simples enveloppes emplies d’une poudre fine ont semé la terreur – et la mort. Anthrax, variole, virus Ebola… On sait que la liste est longue de ces agents pathogènes qui peuvent, après avoir été convenablement manipulés et préparés, devenir des agents de mort et de destruction. On sait aussi que, depuis de longues années, de nombreux pays ont travaillé et travaillent encore à la mise au point de ces microbes “militarisés”: en particulier le livre apporte des précisions sur ce que pourrait être le programme en Irak. Ce qu’on sait moins, c’est que la dissémination des nouvelles techniques de génie biologique et génétique favorise la prolifération de telles armes.Sommes-nous prêts à faire face à ces nouvelles armes? La France a-t-elle les moyens de protéger sa population contre ces attaques? Quels sont les risques réels que nous courons? Dominique Leglu, journaliste d’investigation spécialisée dans les questions scientifiques, nous livre la première grande enquête en langue française sur cette guerre à venir dont tous les experts assurent qu’elle est inéluctable. Retraçant les tentatives de différents États, dont les États-Unis et l’URSS, pour se doter d’armes biologiques et chimiques (et ce en dépit de traités internationaux), analysant les développements récents en la matière, recueillant les confidences et les analyses de responsables et de spécialistes, français et étrangers, Dominique Leglu brosse le tableau inquiétant d’une menace dont tous s’accordent à souligner l’importance et le danger.
Ces messieurs Afrique 2
Paru en 1992, Ces messieurs Afrique s’est imposé comme l’enquête de référence sur les relations franco-africaines. Mais, depuis sa parution, un changement majeur s’est produit sur ce continent : la privatisation des réseaux d’influence, qui accompagne le lent retrait de la France. Pour être efficaces, ces réseaux logés au coeur de l’Etat, longtemps la trame de la politique française en Afrique, doivent aujourd’hui se transformer en lobbies, c’est-à-dire en groupes de pression autonomes, à but lucratif et n’agitant plus le drapeau national qu’en fonction de leurs intérêts. C’est ce phénomène que décrit ce nouveau livre, nourri par des années d’enquête, rempli de témoignages inédits et de documents confidentiels. A l’heure où l’ancien Paris-Village du continent noir se meurt, une radioscopie très informée de ces hommes qui font désormais les affaires de la France en Afrique : Le réseau Foccart ; les généraux ; Elf-Africaine ; les patrons ; les consultants ; les franc-maçons ; les Corses ; le Vatican.
A la découverte de la France souterraine
La France secrète et mystérieuse – A la découverte de la France souterraine Un aperçu des souterrains naturels et artificiels en France. Texte de Patrick Saletta.
Ce matin j’ai décidé d’arreter de manger
Je tiens depuis deux mois. J’ai déjà perdu presque dix kilos. Il faut que tout ce que j’avale dans la journée tienne dans un bol. On peut y mettre une tranche de jambon, trois haricots verts et un yaourt. Si le contenu dépasse le bol, c’est une catastrophe. Et je ne sais plus où j’en suis. ” Justine raconte comment, à 14 ans, elle a commencé un régime “pour être belle” et a été prise dans une spirale infernale qui lui a fait perdre 36 kilos. Hospitalisée, à bout de forces, Justine est nourrie à l’aide d’une sonde pendant des mois, mais elle rechute, plusieurs fois. La boulimie prend le relais de l’anorexie. Epuisée physiquement et fragilisée psychologiquement, elle doit interrompre sa scolarité. Aujourd’hui, à 17 ans, Justine a retrouvé l’espoir et l’équilibre. Elle témoigne pour que cesse l’horrible dictature de la minceur et lance un cri d’alarme contre ceux qui érigent l’anorexie en valeur morale. C’est une jeune fille courageuse qui combat désormais pour la vie des autres adolescents.
Les classes politiques africaines ont choisi, au lendemain des indépendances, de reproduire le cadre territorial hérité de la colonisation et ont entériné le principe de l’État-nation. Ce dernier contredit la plupart des ressorts politiques, économiques, culturels des sociétés africaines. Mais il a aussi fait l’objet de processus d’appropriation souvent massive, et toujours créative, de la part de l’ensemble de leurs acteurs.
Les aquariums de Pyongyang
Avec le récit de son adolescence en Corée du Nord, Kang Chol-Hwan apporte un témoignage édifiant. Il nous rappelle d’abord combien ce pays, au-delà de ses tentatives actuelles d’ouverture avec sa grande soeur du Sud, reste dominé par un régime stalinien grotesque et sanguinaire. Ensuite, par la forcedu récit, il contribue à enrichir nos bien maigres connaissances de la société nord-coréenne : sa violence sociale, les rapports hommes-femmes, l’endoctrinement quotidien y sont ainsi minutieusement décrits.Enfin, et surtout, il constitue le premier témoignage sur l’univers concentrationnaire de Corée du Nord.
Le piège
La crise actuelle reflète des problèmes fondamentaux d’une dimension nouvelle. La montée du chômage chronique, la désertification rurale, le désordre dans les villes, l’empoisonnement de l’environnement, l’Europe à la dérive, les dangers du GATT, les mensonges sur le nucléaire civil et la migration en masse de réfugiés déracinés constituent les symptômes d’un mal généralisé. La question est posée : Avons-nous suivi la mauvaise route ? Dans ce livre, Jimmy Goldsmith analyse ces problèmes et propose des solutions originales qui bouleversent les idées reçues.
La poudrière du Moyen-Orient
Comment définir le terrorisme ? Le retrait de l’Irak mènera-t-il à la guerre civile ? Quelle est l’importance de l’intégrisme islamique comme source de désordre dans le monde ? Comment les Etats-Unis auraient-ils dû réagir au 11 septembre ? Quelles sont les perspectives d’une intervention militaire états-unienne en Iran ? Autant de questions toutes plus délicates les unes que les autres autour desquelles Noam Chomsky et Gilbert Achcar débattent : croissance de l’islamophobie et des intégrismes, innombrables atteintes à la démocratie et aux droits humains, conséquences des conflits politiques du Moyen-Orient perçus à travers le prisme déformant de la propagande américaine provoquent peur et violence dans le monde entier.
Black List
Ils étaient les enfants du Watergate. Ils travaillaient pour CBS, Newsweek ou CNN et ils en étaient légitimement fiers : ils faisaient le plus beau métier du monde dans la première démocratie du monde. Un jour, ils ont traversé le miroir. Leurs adversaires les ont harcelés. Ils ont refusé de se soumettre. Les intimidations ont redoublé. Sous la pression, leur rédaction les a lâchés. Leur seul crime : avoir enquêté là où il ne fallait pas. Sentant soudain le soufre, ils ont dû quitter le confort des télévisions et des journaux qui font l’opinion.
Israéliens et Palestiniens
Depuis septembre 2000, Israéliens et Palestiniens sont entrés dans une guerre d’usure au terme imprévisible, communément appelé Intifada al-Agsa. Cette nouvelle phase d’affrontements frappe les sociétés de plein fouet et a fait complètement imploser le processus de paix. Le retour de la violence à grande échelle a paru déconcertant : n’intervenait-il pas après une décennie de négociations au terme desquelles les deux peuples semblaient enfin parvenir au règlement définitif du conflit qui les oppose depuis un siècle. Si les acteurs, les témoins et les analystes s’accordent pour voir dans cet événement un tournant majeur, les tentatives pour le comprendre, dans toute sa complexité, ont été rares. C’est à combler ce manque que ce livre s’attache. Il le fait en privilégiant trois perspectives.
Louis Massignon (Hommage)
520 pages – Ce Cahier est une approche de la personnalité exceptionnelle, géniale, de Louis Massignon, historien islamologue, titulaire de la chaire de sociologie musulmane au Collège de France et l’un des principaux acteurs de l’établissement d’un dialogue entre l’Islam et l’Église catholique. Il fait appel à des témoins qui, d’une manière ou d’une autre, se sont laissé atteindre par sa science ou par sa passion de justice.
Massignon resta, jusqu’à la fin, président de l’Institut d’études iraniennes de l’université de Paris. On aborde ici les détails de sa biographie, on rappelle les grands événements du Proche-Orient auxquels il fut mêlé, postérieurement à la Première Guerre mondiale, et on récapitule son oeuvre scientifique très vaste qui aborda, et déborda même parfois, tous les domaines de l’islamologie, on tente finalement de cerner au plus près ce que fut et ce que voulut Louis Massignon. Puisse ce Cahier inciter à parler et permettre que sortent de l’ombre ses écrits.
Contes et mécomptes de l’Anoci
Contrairement aux affirmations de ses dirigeants, l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) n’a pas dépensé 72 milliards de FCfa pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale sénégalaise. Elle en a dépensé le double. L’auteur a reconstitué, à la suite d’une longue et minutieuse enquête, tous les détails de cette gestion, qui a donné lieu à un gaspillage d’argent public sans précédent dans le pays…
Mes nuits noires dans la ville rose
Elle avait presque réussi à oublier l’horreur, refait sa vie, des enfants… Douze ans après les événements dont elle avait été le témoin, on lui a demandé de dire ce qu’elle savait, afin d’éclairer la justice sur les crimes étranges qui ont obscurci le ciel toulousain des années quatre-vingt-dix. D’abord réticente, puis déterminée, puis terrorisée – les pressions étaient-elles si lourdes ? -, Fanny s’est emmêlée dans ses déclarations. Alors on l’a traitée de serial menteuse. Elle a donc décidé ici de simplement raconter son histoire. Monstrueuse, inimaginable. Les sévices de l’enfance, la DDASS, les foyers, les fugues, les bars de Toulouse où elle rencontre Patrice Alègre, un ” ami ” jusqu’au jour où elle découvre l’indicible. À l’époque on lui présente, aussi, un monsieur très bien qui se montre d’abord attentif, protecteur, et qui bientôt lui fait connaître quelques hommes de la meilleure société. Elle ignore encore qu’elle vient de franchir les portes de l’enfer…
Tout ce qu’il ne faut pas dire
Le 18 décembre 2013, ma vie a basculé. Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d’armée, directeur des Opérations et de l’Emploi de la gendarmerie, j’ai été écarté pour avoir dit la vérité : la sécurité dans notre pays n’est pas assurée comme elle le devrait. Que s’est-il passé ? Au Palais-Bourbon, devant les députés, ce jour-là, j’ai expliqué, en toute franchise, les difficultés que rencontre la gendarmerie : six mille emplois supprimés, une procédure trop complexe, une justice sans moyens, des délinquants dans la nature malgré l’engagement des gendarmes et des magistrats, des coupables mieux considérés que les victimes. Pour avoir fait ce constat, le Premier ministre a demandé ma tête.
Vendu sans bandeau – Pour la première fois, un officier français ayant combattu en Libye et en Afghanistan livre son témoignage sur ces deux conflits. Le capitaine Brice Erbland, chef de mission et pilote d’hélicoptère de combat Tigre, machine ultra sophistiquée à la puissance de feu dévastatrice, dévoile dans ce livre son journal de guerre. Dans les griffes du Tigre nous emmène das montagnes d’Afghanistan aux missions de destruction des forces kadhafistes sur le littoral libyen.
Compromissions
Jeux, prostitution, trafic de drogue : pour les parrains mafieux, la Corse est le paradis des « affaires ». Mais pour qu’elles prospèrent comme ils l’entendent, ils ont besoin du plus grand laxisme administratif, doublé de la plus grande bienveillance policière et judiciaire. Ce qui explique, d’une part, les accointances du « milieu » avec des soutiens haut placés en métropole et, d’autre part, l’intrication du combat indépendantiste et des actions criminelles commanditées par des truands désireux d’asseoir leur mainmise sur l’île de Beauté. De la French Connection à l’assassinat du préfet Érignac, des bases africaines de la mafia corse aux cercles de jeu parisiens, l’enquête de Pierre Péan retrace la guerre ouverte entre hors-la-loi et tenants de l’ordre républicain qui sévit depuis les années 1930. Un vrai thriller où les cadavres des victimes de règlements de comptes tiennent lieu de marque-pages.
1600 garçons et filles sans parents, enfants des rues, enfants de la misère, orphelins ou abandonnés, ont été arrachés à l’île de La Réunion où ils vivaient et transportés en France au cours des années 1960-1970, au nom de la raison d’Etat. Ce département français d’outre-mer cumulait les handicaps : une croissance exponentielle de sa population et un sous-développement alarmant. Devant l’urgence de la situation, les hommes politiques, sous la férule de Michel Debré, ont mis en ouvre une politique ambitieuse : un flot de crédits ont été débloqués qui, en l’espace d’une décennie, ont permis de rattraper un certain retard, et une politique volontaire de migration, considérée comme la panacée à l’explosion démographique, a été mise en place.
L’une voilée, l’autre pas
Le voile est-il compatible avec le principe de laïcité ? Est-il le signe d’une crispation identitaire, d’un refus d’intégration ? L’exclusion des femmes voilées en France est-elle au contraire révélatrice d’une vision encore colonialiste qui donnerait au « foulard islamique » un sens et des objectifs qu’il n’a pas ou qu’il n’a pas toujours ? À ces questions de plus en plus présentes dans les écoles, les lieux de travail, les cités, on a souvent répondu par des arguments passionnels, des slogans et des oukases. Mais qui a véritablement sollicité le témoignage des musulmanes, qui s’est inquiété de leurs motivations profondes pour porter le voile ou pour le refuser ?
Femmes de dictateur
Elles s’appellent Inessa, Clara, Nadia, Magda, Felismina, Jiang Qing, Elena, Catherine… Ils s’appellent Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu, Bokassa. Qu’elles soient filles de noce ou grandes bourgeoises intellectuelles, simple passade ou amour passionné, ils les violentent et les adulent, mais se tournent invariablement vers elles. Epouses, compagnes, égéries, admiratrices, elles ont en commun d’être à la fois triomphantes, trompées et sacrifiées. A leurs hommes cruels, violents et tyranniques, elles font croire qu’ils sont beaux, charmeurs, tout-puissants. Car la sexualité est l’un des ressorts du pouvoir absolu, et les dictateurs ont besoin d’enrôler les femmes dans leur entreprise de domination. Elles dirigent parfois dans l’ombre, sous l’égide de leur Pygmalion qu’elles accompagnent jusque dans la mort. Diane Ducret raconte par le menu les rencontres, les stratégies de séduction, les rapports amoureux, l’intervention de la politique et les destinées diverses, souvent tragiques, des femmes qui ont croisé le chemin et passé par le lit des dictateurs.
Je me vengerai
La vengeance est un ressentiment qui vient de la nuit des temps. Il peut prendre de multiples formes et aller jusqu’à l’hécatombe. La haine éternelle, souvent cousine de la vengeance, provoque des vendettas dont les acteurs ne connaissent même plus les raisons qui les font se tuer les uns les autres. Contrairement au précepte “œil pour œil , dent pour dent”, ce sentiment nous fait lentement distiller un venin destiné à tuer à petit feu celui ou celle qui nous a fait du mal. Avec Jean-François Nahmias, nous avons constaté que les femmes apportent un raffinement particulier à se venger des hommes qui les ont tourmentées.
Même si ce sentiment ne nous paraît pas respectable, nous sommes parfois tentés de comprendre ce qui a poussé un individu à accomplir une machination qui lui semblait juste.
De l’Egypte ancienne en passant par le haut Moyen Age, des plus grands princes aux hommes les plus ordinaires, ce livre présente 40 vengeances qui, la plupart du temps, ont conduit leurs auteurs à leur propre mort.
American dream
Pourquoi les chaînes de télé passent-elles leurs meilleurs épisodes en novembre et en mai ? Le macaron supplantera-t-il le cupcake dans le coeur des New-Yorkais ? 30 % des projets de Google finissent-ils vraiment à la poubelle ? Que reste-t-il aujourd’hui de la Nouvelle-Orléans ? Des séries télé à la technologie, l’Amérique nous bombarde de fantasmes… Mais la connaît-on vraiment ? De A comme “Air Force One” à Z comme “Zip Code”, ce dico rock, qui compile les grandes références de l’American way of life est un outil indispensable pour comprendre de l’intérieur l’Amérique d’aujourd’hui.