
Guide de survie à l’usage des parents
Le comportement des enfants, osons le dire, est souvent infantile. Peu compatible avec la dignité du genre humain. Somme toute, nous dirions que les enfants sont de chics types, d’accord, mais extrêmement pénibles, bruyants et agités. Petits, ils braillent à tue-tête plutôt que de s’exprimer avec mesure, comme des gentlemen. Mais au moins restent-ils confinés dans leur étroit berceau. En prenant de l’âge, ils parviennent à se déplacer et à venir hurler directement dans vos oreilles. C’est atroce. Et pourtant, chose extraordinaire, il est possible de cohabiter avec eux ! Ce manuel de survie à l’usage des parents vous expliquera comment.
Trois problèmes dominent la recherche théorique et empirique en sociologie générale : ceux de l’action, de l’organisation et du changement social. Dans ce volume consacré au changement social et à l’action historique sont étudiés : les problèmes de la sociologie de l’historicité ; les facteurs, les conditions et les agents du changement social ; les notions d’industrialisation, de développement et de modernisation ; le système colonial et la décolonisation ; enfin les processus révolutionnaires.
Le blanc et la noire
Il y a le Blanc. Il y a la Noire. Sébastien et Estelle constituent ce que certain appellent un couple ” domino “. Jeunes mariés, à peine un demi-siècle d’âge à eux deux, ils se confient sans se soucier d’emblée de la couleur de la peau de l’autre. Or, le racisme, qu’il soit spectaculaire ou ordinaire, qu’on veuille le reconnaître ou non, est toujours grave, surtout quand il s’agit de confronter pinions et angles de vue, tolérance et réflexes de discrimination. Estelle et Sébastien, eux, ont une parole et un ton neufs, percutants, efficaces dans la sobriété, quand ils font part de leur expérience de vie sur le métissage, la confrontation des ” races n, des murs, des religions, des civilisations. Ils témoignent et ils revendiquent de manière naturelle d’une certaine fraternité universelle tout autant éloignée des homélies naïves et faciles que des tirades accusatrices du moralisme trop facile. Par leur témoignage spontané et leur expérience de vie, en nous contant leur rencontre et leur aventure commune, ils prennent à revers nombre d’études sur le racisme. D’évidence, ce couple en noir et blanc bouscule franchement avec l’élan vital de leur âge, les idées reçues de nombreuses thèses universitaires, mais apporte, incontestablement, des pierres neuves et utiles pour . édifier une société plus juste et généreuse. S’attaquer au racisme, n’est-ce pas d’abord laisser parler ceux qui vivent corps et âme la mixité des cultures ?
Au commencement, Emmanuel Todd eut la volonté de montrer que la diversité des structures familiales traditionnelles explique les trajectoires de modernisation : la famille nucléaire absolue anglaise fut le substrat de l’individualisme et du libéralisme politique ; la famille nucléaire égalitaire du Bassin parisien légitimait l’idée a priori d’une équivalence des hommes et des peuples ; la famille souche fut en Allemagne et au Japon le socle d’idéologies ethnocentriques ; la carte du communisme, enfin, recouvrait celle de la famille communautaire. Mais comment expliquer cette fragmentation de l’espèce humaine, sinon en remontant à une unicité première, si elle avait jamais existé ? Au terme d’une enquête menée depuis plus de vingt ans, impliquant l’examen des organisations familiales de centaines de groupes humains préindustriels dans les diverses régions de l’Eurasie (la Chine, le Japon, l’Inde, l’Asie du Sud-Est, l’Europe, le Moyen-Orient en remontant jusqu’à la Mésopotamie et à l’Égypte ancienne), et grâce à une anthropologie diffusionniste et non plus structuraliste, Emmanuel Todd identifie une forme originelle, commune à toute l’humanité…
L’occidentalisation du monde
Au terme d’une histoire multiséculaire complexe, l’Occident s’est transformé en une “machine sociale” non contrôlable, ayant la certitude d’être universelle parce qu’elle est reproductible. Croissance illimitée des marchandises, multiplication des réseaux de communication, urbanisation intensive, changements techniques continuels, éclatement de la famille-souche, émancipation des femmes, Etat-providence, scolarisation forcée, démocratie parlementaire, etc. : le modèle occidental est persuadé d’être le meilleur. Il joue de la fascination qu’il exerce sur les élites et les peuples pour s’exporter au Sud et à l’Est. L’universalisation du modèle se heurte à des résistances et à des obstacles de toutes natures. Son triomphe même engendre des ferments de décomposition qui suscitent des alternatives possibles, que l’auteur tente d’explorer dans ce livre.–Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Les agressions physiques dans le couple n’arrivent pas soudainement. Bien avant les bousculades et les coups, il y a une escalade de comportements abusifs et d’intimidations. La pire violence n’est pas la plus visible. Si les femmes ne partent pas, c’est qu’elles ont été piégées, mises sous emprise. Comprendre l’emprise, c’est aussi s’en déprendre. Marie-France Hirigoyen, à partir de nombreux exemples, analyse les ressorts de la violence au sein du couple, car il faut comprendre pour agir. Un livre utile et pratique qui permet d’intervenir très tôt, dès les premiers signes de violence psychologique, bien avant l’apparition de la violence physique. Docteur en médecine, Marie-France Hirigoyen est psychiatre, psychanalyste et psychothérapeute familiale. Elle a publié, entre autres, Le harcèlement moral, La violence perverse au quotidien vendu à 450.000 exemplaires et traduit dans 24 langues
Babounette
Ce livre a pour ambition d’offrir des pistes pour sortir les langues régionales de France de la clandestinité. Il appelle la France à mettre fin au monolinguisme institutionnel, signe d’une intolérance structurelle et d’une mentalité sur la défensive La France doit prendre conscience des immenses avantages économiques et sociaux de ses langues et des identités qu´elles véhiculent. Officialiser les huit principales langues de France permettra de tourner le dos à une défiance pathologique à l encontre de la diversité linguistique et de libérer un potentiel unique et inestimable de développement économique et social. Un aveuglement de civilisation nous a fait oublier que les huit principaux « vulgaires patois » de France sont aussi langues officielles ou nationales d autres pays européens, et que le français n est au départ qu une langue régionale parmi d autres. La vérité des chiffres est cruelle : 97% des élèves concernés par une langue régionale en France n ont pas accès à une éducation bilingue.
Connu pour sa réussite dans le monde international des affaires, et son engagement politique aux côtés de P. de Villiers, J. Goldsmith propose ici ses solutions dans les domaines du chômage, de la délinquance, de l’environnement, etc. Retiré des affaires, l’homme d’affaires livre ses réflexions sur la société actuelle, notamment sur les dangers du GATT, les mensonges sur le nucléaire civil et la migration en masse de réfugiés déracinés.
Accéder aux fonctions de chef de famille en milieu bamanan, c’est endosser la tenue de son esclavage. Eduquer un enfant se traduit en bamanan en un seul mot qui correspond à l’expression “le faire mûrir”. Ce mot unique renferme les notions de la graine que l’on sème, de l’arbre que l’on arrose, de la fleur que l’on admire, du fruit que l’on récolte. Pour le bamanan, celui qui oublie ses origines ressemble à un navire sans gouvernail. Il est condamner à échouer. Aujourd’hui, l’homme accompli au sens noble du terme ne représente plus une richesse supérieure à toutes les fortunes … La véritable propreté s’obtient et s’entretient désormais avec l’argent. La propreté a une signification honteuse qui fait perdre petit à petit l’âme à toutes les sociétés africaines. L’Union européenne est née du charbon, L’Union africaine doit être trempée par le soleil.
Très bon état – 4 volumes
Vol. 1 (1920-1940) Il couvre les années de formation où Eric Blair devient G. Orwell, et se prépare à travers ses séjours parmi les vagabonds, puis son engagement en Espagne en 1936, à devenir le défenseur des valeurs de l’homme ordinaire contre les intellectuels gagnés au totalitarisme. Véritable autobiographie.
Vol. 2 (1940-1943) Il couvre la période 1940-1943 et porte principalement sur la situation et l’attitude de la Grande-Bretagne durant la guerre, sur le blitz et la menace d’une invasion allemande contre laquelle les Anglais durent se prémunir, et sur l’espoir d’Orwell de voir s’organiser, à la faveur des circonstances, une défense populaire sur le modèle des milices espagnoles.
Vol. 3 (1943-1945) Il couvre la période 1943-1945. En novembre 1943, Orwell a démissionné de la BBC et il commence à écrire sa fable totalitaire La Ferme des animaux. Il prend la direction des pages littéraires du journal socialiste Tribune ; grâce à Aneurin Bevan, toute liberté lui est laissée, en particulier à propos de l’U.R.S.S., de s’écarter de la ligne politique du journal. Parallèlement, à l’occasion d’essais sur l’autobiographie de Salvador Dali ou les romans de James Hadley Chase, par exemple, il revient sur des thèmes qui lui sont chers : la destruction de la morale commune et le nihilisme propre à l’âge totalitaire…
Vol. 4 (1945-1950) Il couvre la dernière période de la vie d’Orwell, celle où, étant enfin libéré de ses pressants soucis d’argent par le succès d’Animal Farm, il doit maintenant lutter contre la maladie pour terminer 1984. On trouvera là recueillis certains de ses essais les plus connus, sur Gandhi, Burnham, Les Voyages de Gulliver ou le pamphlet contre Shakespeare commis par Tolstoï … Quant aux nombreuses lettres, elles nous éclairent sur bien des aspects de la vie d’Orwell à cette époque : ses relations avec ses amis (dont Arthur Koestler), avec son fils adoptif, son installation dans l’île de Jura, au nord de l’Angleterre, enfin sa maladie et ses séjours répétés à l’hôpital, jusqu’à la fin.
1520 pages – Contemporain de Christophe Colomb, correspondant et parfois conseiller de l’Eempereur d’Allemagne, Charles Quint, des rois de France et d’Angleterre, François 1er et Henri 8, du pape Léon x, ami de Holbein et de Dürer – qui tous deux ont fait son portrait -, confident de Thomas More et adversaire de Luther, Erasme (1469-1536) est à l’aube des temps modernes le penseur, l’érudit et le polémiste le plus important et le plus célèbre à travers l’Europe. Jamais il n’a été plus actuel que dans cette fin du 20e siècle. hostile à tous les fanatismes, faisant la guerre à la guerre, réfléchissant mieux aux problèmes de l’éducation que nos spécialistes de la pédagogie, dénonçant le nationalisme comme une menace pour l’humanité, proposant de régler nos différends par contrat, sinon par consensus, Erasme est bien notre contemporain. ses valeurs : tolérance et cosmopolitisme. ” pour ceux qui se consacrent aux lettres, écrit-il, il est de peu d’importance d’appartenir à un pays ou à un autre. ” Ce volume contient l’Eloge de la folie dans une traduction inédite, les adages, les colloques ainsi qu’un choix important de lettres qui montrent la vie de ce grand humaniste au quotidien, ses relations d’amitié, ses haines, ses voyages. un dictionnaire d’érasme et de l’humanisme renseigne sur sa vie, ses idées, son époque, ses contemporains. La présente édition a été établie par Claude Blum, professeur à l’université de Bâle et à la Sorbonne, en collaboration avec Jean-Claude Margolin, André Godin et Daniel Ménager dont les travaux sur Erasme et son temps font autorité. Robert Kopp.
Bisou, Maman va travailler !
Avoir un bébé : quoi de plus beau pour une femme et un couple ? Oui, mais quoi de plus compliqué, quand on travaille ? Comment annoncer votre grossesse à votre patron (et à vos collègues) en étant sûre de retrouver votre place au retour ? Comment quitter bébé pour la première fois et revenir en douceur au bureau ? Comment survivre quand la nounou est absente, qu’on ne peut pas compter sur les grands-parents, que les bambins appellent au secours depuis la maison et qu’on doit boucler un dossier avant midi ? Comment aider notre homme à nous aider ? Drôle, touchante et formidablement utile, cette chronique d’une maman débordée qui fait face tant bien que mal au quotidien, avec ses grands bonheurs et ses petits tracas, regorge d’informations, de trucs et d’idées étonnantes pour vous simplifier la vie.
Lettre ouverte aux hommes
Sa prétendue supériorité aura-t-elle été inventée par l’homme pour voler à la femme sa part de planète ?
Françoise Parturier riposte aux prétentions masculines. Elle dit non à ce qu’elle appelle « la phallocratie », non au racisme sexuel, non à la malhonnêteté, non à la suffisance masculine, non au paternalisme conservateur, non à la bêtise. Bien sûr cela l’amène naturellement à traiter des problèmes du couple, et elle le fait comme on ne l’a jamais fait : avec intelligence, et sans banalité. Et c’est passionnant ! Enfin, une femme ose dire ce qu’aucune femme n’a jamais dit! Et avec quelle flamme, quel humour, quelle hauteur de vue ! Il faut que toutes les femmes lisent ce livre et le fassent lire à leur mari. Quant aux hommes, qu’ils le fassent lire à leur femme, s’ils ont du courage.
Même Superwoman a appris à voler
Chloé, comme tous ses amis est fatiguée, trop de champagne, trop de cocktails de charité, de caviar et de voyages en avion privé, bref trop de questions existentielles l’assaillent ! La vie est vraiment trop dure, pauvre Chloé !Elle décide de tout changer. Bon, c’est vrai qu’elle garde son appartement de rêve, sa voiture de luxe et son impressionnante garde-robe mais sinon Chloé est prête à tout pour fuir sa cage dorée et enfin vivre, vivre ! Mieux vaut être belle et rebelle… que moche et remoche vous diront ses amis. Au-delà des travers de la jet-set et des gens au portefeuille bien garni, Même Superwoman a appris à voler est un roman sur les femmes d’aujourd’hui, leurs paradoxes et leurs contradictions.
Depuis bien des années, les constellations familiales connaissent un succès de plus en plus grand, car elles donnent à chacun la possibilité de se connaître à travers le champ énergétique de sa famille, en considération de sa généalogie, de ses croyances, de ses modèles de comportement et de son histoire connue ou cachée, ceci tant dans l’espace que dans le temps. /// Ce champ familial limite ou sublime notre capacité à être heureux et, libres de nos choix, à accomplir nos buts, à maintenir des relations agréables, à être en bonne santé ou non. Les constellations familiales nous donnent la possibilité de comprendre ces schémas, conscients ou non, qui sont fortement ancrés en nous. /// Si notre famille, c’est notre destin, nous n’en sommes cependant pas prisonniers et nous pouvons nous en affranchir. Et cette nouvelle liberté aura des répercussions autant sur notre vie, que sur celle de nos proches ! /// Voici enfin un manuel indispensable sur la méthode des constellations familiales pour découvrir pourquoi et comment cette pratique systémique obtient des résultats aussi spectaculaires et satisfaisants !
On soutient souvent que les problèmes d’intégration des populations issues de l’immigration seraient en grande partie imputables au passé colonial de la France et au traitement inéquitable que leur réserverait le pays. Ces explications fort attrayantes ne résistent pas longtemps à l’analyse de la situation d’autres pays : les nations occidentales sans passé colonial qui ont adopté les politiques de discrimination positive et d’immigration choisie connaissent le même échec. Nous aurait-il manqué des pièces pour appréhender le puzzle de l’intégration ? En France, parce qu’il est toujours de bon ton de transposer les modèles venus d’outre-Atlantique, une partie de nos femmes et hommes politiques semblent pourtant prêts à céder aux pressions de quelques lobbyistes et à adopter la discrimination positive. Des médias, des écoles prestigieuses, de grandes entreprises ne montrent- ils pas déjà la voie ?
Face au racisme (Volume 1 et 2)
Tome 1 : Les moyens d’agir – Ce premier tome examine d’abord les différentes façons de réagir face aux comportements racistes. Cet ensemble est complété par un recensement systématique des principaux arguments xénophobes et racistes avancés par l’extrême droite dans divers domaines (démographie, droits sociaux, école, emploi, islam, logement, sécurité), auxquels sont apportées des réfutations précises.
Tome 2 : Analyses, hypothèses perspectives – Ce second tome constitue le complément indispensable du premier. Il réunit 20 études approfondies, explorant les dimensions historiques, sociologiques, juridiques et politiques des dossiers essentiels : origines et évolutions du racisme, politiques de l’immigration, réalités de l’islamisme, problèmes de l’intégration et de la citoyenneté.
C’est en 1931 que Bernanos fait paraître sa Grande peur des bien-pensants, son premier pamphlet, dénonciation violente de la faillite morale et politique de la bourgeoisie française. Bien penser équivalait alors au pharisaïsme bourgeois, au conformisme des classes possédantes, à ce consensus de façade prétendant réglementer les comportements et les discours, tandis que les pires compromissions et turpitudes pouvaient se donner libre cours dans l’ombre. De nos jours, la bienpensance n’est plus l’apanage de la bourgeoisie, grande, moyenne ou petite. L’avènement des médias de masse a permis la diffusion, dans toutes les couches sociales, d’une idéologie du consentement qui va résolument à l’encontre du célèbre aphorisme d’Alain : ” Penser, c’est dire non. ” De nombreux cercles intellectuels sont également touchés par le phénomène qui, né d’un relativisme diffus, transforme l’originalité en orthodoxie, et fait de l’anticonformisme affiché une manière banalisée d’être conformiste.
Le mal français
Le Mal français est un essai politique et sociologique d’Alain Peyrefitte publié à la fin de l’année 1976. Peyrefitte se demande dans l’introduction « pourquoi ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance ? ». L’auteur s’insurge contre plusieurs maux français qui forment une sorte de maladie, un « Mal » français : les règles tatillonnes de l’administration, l’excès de bureaucratie, la centralisation, le manque de confiance des entrepreneurs, un État trop dirigiste, etc. Il souhaite de profondes réformes administratives, politiques et sociales, en fustigeant la « société bloquée » française et le pessimisme ambiant. Ce livre connaît un très grand succès de librairie, avec un million d’exemplaires vendus.
Tour du monde des concepts
Des chercheurs spécialistes des civilisations, travaillant en lien avec l’Institut d’études avancées de Nantes, proposent chacun un essai sur la transposition dans des cultures non-occidentales d’un concept élaboré en Occident : contrat, corps, danse, Etat, loi, nature, religion, société et vérité.
« Un nouveau stupéfiant collectif envahit les sociétés occidentales : le culte du bonheur. Soyez heureux ! Terrible commandement auquel il est d’autant plus difficile de se soustraire qu’il prétend faire notre bien. Comment savoir si l’on est heureux ? Et que répondre à ceux qui avouent piteusement : je n’y arrive pas ? Faut-il les renvoyer à ces thérapies du bien-être, tels le bouddhisme, le consumérisme et autres techniques de la félicité ? Qu’en est-il de notre rapport à la douleur dans un monde où le sexe et la santé sont devenus nos despotes ? J’appelle devoir de bonheur cette idéologie qui pousse à tout évaluer sous l’angle du plaisir et du désagrément, cette assignation à l’euphorie qui rejette dans l’opprobre ou le malaise ceux qui n’y souscrivent pas. Perversion de la plus belle idée qui soit : la possibilité accordée à chacun de maîtriser son destin et d’améliorer son existence. C’est alors le malheur et la souffrance qui sont mis hors la loi, au risque, à force d’être passés sous silence, de resurgir où on ne les attendait pas. Notre époque raconte une étrange fable : celle d’une société vouée à l’hédonisme, à laquelle tout devient irritation et supplice. Comment la croyance subversive des Lumières, qui offrent aux hommes ce droit au bonheur jusqu’alors réservé au paradis des chrétiens, a-t-elle pu se transformer en dogme ? Telle est l’aventure que nous retraçons ici. »
Ce livre présente une sélection des chroniques que Natacha Polony a publiées dans Le Figaro au fil des dernières années. Y sont traités les grandes questions qui ont fait l’actualité et les principaux débats qui ont marqué cette période : la crise économique, la politique, les questions de société… Une relecture des moments forts de notre histoire récente, vue et analysée avec la pertinence d’une essayiste de renom qui refuse le politiquement correct.
En rayant Pierre Goldman de la liste des vivants pour en faire à vie un numéro inerte, le matricule 633609 de la Deuxième Division de Fresnes, un jury d’Assises a tiré un trait au bas d’une génération. Si ce texte a un sens, c’est d’être, à sa manière, involontaire et partiale, une autobiographie collective. La remise de comptes de ceux qui, comme Goldman, ont eu vingt ans et la volonté de faire la Révolution, en France, aux alentours des années soixante, à ceux qui ont aujourd’hui le même âge et le même espoir. Une amorce de bilan : celui d’une génération perdue.
Ecole, Classe et Lutte des Classes
Depuis les travaux de Bourdieu-Passeron et de Baudelot-Establet, nous ne pouvons plus croire à l’école libératrice, enceinte sacrée, préservée des bruits et des conflits du monde… et qui traiterait à égalité les enfants de toutes les classes sociales. Mais alors le risque est extrême de ne voir dans l’école qu’un territoire désolé où rien de valable ne peut se passer, où rien de valable n’aurait été conquis. Maîtres et élèves seraient les jouets passifs et inconscients d’une gigantesque mystification. …
L’auteur a adressé ce livre ainsi : “pour mes étudiants, ce livre que j’ai écrit souvent avec eux, parfois contre eux, jamais sans eux”.
Diversité culturelle et mondialisation
Préface d’Abdou Diouf – La diversité culturelle est menacée. Les flux d’informations et d’échanges de plus en plus rapides et dominés par quelques grands centres mondiaux nivellent les spécificités locales, les tropismes particuliers même s’ils donnent aux créateurs et aux diffuseurs culturels de nouveaux moyens. Les négociations commerciales internationales sur les services, notamment le “Cycle de Doha” dans le cadre de l’OMC, pourraient remettre en question la capacité des pouvoirs publics à intervenir en faveur de la diversité culturelle. Pourtant, la prise en compte de la diversité des cultures et des langues est une condition du développement durable et du maintien de la paix. C’est une constante dans l’action de la Francophonie. En adoptant la Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle, en novembre 2001, la communauté internationale a reconnu cette réalité. Ce livre à plusieurs voix, édité en partenariat avec l’Agence intergouvernementale de la Francophonie, fait le point sur l’état de la diversité culturelle, à la fois promue et menacée par la mondialisation.
Les Lumières de l’Astral
Dans ce livre Lobsang nous parle des pendules et comment les utiliser, du zodiac et de l’astrologie. Également, le Dr. Rampa transcrit une précédente rencontre avec la presse – rencontre organisée par son ami Alain Stanké. De nouvelles questions et réponses sur de nombreux mystères de la vie.
L’objet de cet ouvrage est de proposer une analyse des avancées et des difficultés de l’extension de l’assurance au Sénégal. Biram Ndeck Ndiaye est chargé de mission de l’Agence de la Couverture Maladie Universelle (Cmu) et a écrit plusieurs articles sur l’assurance et la protection sociale.
Lajja
Parce que, de l’autre côté de la frontière, les fanatiques hindouistes ont détruit une mosquée, Sudhamoy Datta et sa famille, comme des milliers d’autres Bangladeshis hindous, vont subir violences et persécutions. Lors de l’indépendance du pays, ils avaient espéré construire une république où les deux communautés vivraient dans le respect mutuel et, pourquoi pas, l’amitié… Roman-document, roman-témoignage contre tous les ” fondamentalismes “, d’où qu’ils viennent, Lajja nous raconte l’écroulement de ce rêve. Chacun des personnages le vivra dans sa chair et son sang. Pour avoir écrit ce livre, best-seller en Inde et largement diffusé au Bangladesh malgré la censure qui le frappe, Taslima Nasreen connaît aujourd’hui l’exil et la menace quotidienne de la fatwa. Cette œuvre, dont la traduction a été saluée comme un événement dans les pays occidentaux, nous touche et nous concerne au plus près.
Face à la détresse
Médecin cancérologue, Léon Schwartzenberg est aussi un homme d’engagement. Et, dès lors qu’il s’agit de ses convictions, ce n’est pas un homme prudent. C’est sans doute pour cela que ses prises de position sur les grands problèmes du temps – le sida, l’euthanasie, la drogue, mais aussi l’exclusion ou la guerre en Bosnie – ont si souvent choqué, provoqué l’injure ou la moquerie. “J’ai le cuir tanné et la conscience nette,” écrit-il dans ce livre où il a décidé de s’expliquer. Il le fait avec sincérité, sans ménager rien ni personne, qu’il s’agisse de révéler comment un rapport sur l’euthanasie fut ” barré ” au Parlement européen, ou de raconter les heurs et malheurs de la liste “L’Europe commence à Sarajevo.” Avec une émotion et une vérité, aussi, qui ne peuvent laisser indifférent, lorsqu’il évoque, à travers les tragiques souvenirs de l’Occupation ou les drames inconnus de la maladie, ce que signifient pour lui les mots d’honneur, de courage, de responsabilité morale face à toutes les détresses.
Bébé made in France
Ce n’est pas parce qu’un sujet est traité avec humour qu’il n’est pas sérieux. Le propos de Pamela Druckerman est on ne peut plus important, puisqu’il traite de façon très particulière de la maternité et de l’éducation “à la française”. Nous pensons tout savoir sur ces sujets et nous découvrons en la lisant que nos évidences ne sont pas les siennes, que nos priorités et nos façons de faire et de dire sont loin d’être identiques à celles qu’elle connaît aux États-Unis. Au-delà de la mère et de son enfant, ce sont certaines caractéristiques de notre société qu’elle met en lumière et dont nous n’avons pas totalement conscience.
La nuit, tous les vieux sont gris
La nuit, tous les vieux sont gris. C’est dire bien entendu qu’ils ne le sont pas, que c’est notre regard qui nous les fait voir identiques. Tous seniors puis tous séniles. Tous gais retraités puis tous réactionnaires, passifs, radins et radoteurs. Marqués par la dépendance, les troubles du comportement, les détériorations et déficits en tous genres. Et par l’ ” Alzheimer “, cette maladie étrange dont on maîtrise mal le diagnostic et dont on ne connaît pas les causes. La nuit, tous les vieux sont gris. C’est dire qu’ils le deviennent, dans une société âgiste et inadaptée qui les conduit de plus en plus souvent à perdre la mémoire, la raison et le goût de vivre. Les vieux nous parlent. Ils nous apprennent qu’il est possible, moyennant certains aménagements, de bien vieillir. Dans son corps et surtout dans son esprit. Mais ils nous apprennent aussi que bien vieillir n’est socialement accessible qu’à une minorité d’entre eux… et d’entre nous. Et si nos vieux nous posaient simplement la question les voulons-nous vraiment vivants ?
Autres femmes
A 35 ans, Caroline, divorcée, mère de deux garçons qu’elle élève seule, infirmière au service des urgences, homosexuelle, a tout essayé : ” Le mariage et la maternité, la tarte aux pommes et la monogamie, la bigamie et la polygamie ; la consommation, le communisme, le féminisme et Dieu ; le sexe, le travail, l’alcool, la drogue et le grand amour. Le charme opérait un certain temps, mais ne parvenait jamais à tuer le désespoir. La seule chose qu’elle n’avait jamais essayée, c’était la psychothérapie. Ceux qui avaient pour métier d’aider les autres étaient censés s’en tirer tout seuls. Pourtant, elle avait dû reconnaître ces derniers jours, qu’elle n’y arrivait pas “. Elle va voir Hannah, pour entreprendre une psychothérapie. Entre les deux femmes se tisse, au fil des jours, un lien qui rouvre, doucement, la mémoire de celle qui parle comme de celle qui écoute.
De la démocratie en Amérique
De la démocratie en Amérique (publié en deux livres, le premier le 23 janvier 1835, le deuxième en 1840) est un essai écrit en français par Alexis de Tocqueville sur les États-Unis des années 1830, dans lequel il décrit puis analyse le système politique américain, et expose les possibles dérives liberticides de la passion de l’égalité chez les Hommes.
Des petits métiers disparus aux grandes aventures industrielles, des fêtes traditionnelles à la gastronomie ou aux transports… toute la vie des Français défile sous vos yeux dans les 10 volumes de cette collection exceptionnelle de beaux livres abondamment illustrés. Les textes sont rédigés par des spécialistes de la société française et relatent la vie quotidienne comme s’il s’agissait d’un roman passionnant. Vous serez séduits et touchés par les nombreuses photographies d’époque, les reproductions d’objets et les cartes postales accompagnées de légendes.
Le couple
Légitime ou non, le couple c’est avant tout la durée. Mais la femme veut aussi la passion. L’homme les tient pour incompatibles. Validant le séparatisme masculin, la société a fondé le couple sur l’amour raisonnable, l’amour profane. C’est l’association conjugale qui frustre la femme de l’éros et désacralise le couple. Contre ce modèle traditionnel mais aussi contre l’érotisme masculin, fondé sur l’exclusivisme du plaisir, l’auteur plaide pour une érotique basée sur l’amour total et représentée par le symbole de l’Androgyne. C’est dans la prise de conscience de leur bisexualité foncière que l’homme et la femme se rejoindront et accompliront le destin sacré du couple. Illustré de nombreux exemples, les uns orthodoxes (Rubens et ses épouses), d’autres qui le sont moins (Platon et Dion), cet ouvrage dont la critique a loué la séduction, la puissance et l’information, se lit comme le plus passionnant des romans. Apportant une réponse positive et « révolutionnaire » à l’une des questions les plus pressantes de notre temps, il éclaire et dissipe le malentendu des sexes, en même temps qu’il pose le problème du statut féminin dans une perspective nouvelle.
Biculturalisme, bilinguisme et éducation
rs que les situations de bilinguisme tendent aujourd’hui à se généraliser, les pays du Tiers Monde, partagés entre le besoin d’identité culturelle et l’aspiration à la modernité, continuent à vivre d’une manière dramatique certaines formes d’acculturation léguées par la période coloniale. Les problèmes soulevés par ces phénomènes d’extension et de persistance sont abordés d’une manière originale et compétente dans l’important ouvrage que L’objectif de l’auteur est double : d’une part, développer une réflexion critique sur le comportement de l’individu bilingue et biculturel ; d’autre part, préciser ce qui, dans la réussite ou l’échec actuel de l’élève tunisien, procède de l’initiation à une culture étrangère (franco-occidentale) et relève de l’apprentissage d’une seconde langue (le français). Pour atteindre cet objectif, l’auteur, agrégé d’université et docteur es lettres et sciences humaines, met à contribution sa grande culture historique et sociologique, son expérience propre de personne bilingue et biculturelle, et les résultats de recherches nombreuses et variées, réalisées dans le cadre de l’Institut National des Sciences de l’Éducation de Tunis, qu’il a créé et dont il a assuré la direction pendant plusieurs années.
Mourir
Dans cette nouvelle version, augmentée d’un chapître sur le suicide et mise à jour, d’un livre paru pour la 1ère fois en 1988, Claude Javeau dresse l’état des lieux de la mort dans notre société, à la croisée de l’hypertechnicité médicale, du voyeurisme des medias, de la revendication du droit de mourir dans la dignité, du refus contemporain de la souffrance. Ce faisant, il nous livre non seulement une interrogation sur la prétendue “crise de la mort” dans le monde moderne, mais aussi une réflexion plus vaste sur notre civilisation à l’aube de son troisième millénaire.
Ailleurs et autrement
Le présent volume rassemble une trentaine de textes très divers d’Annie Le Brun. Constitué d’une vingtaine de chroniques libres parues dans la Quinzaine littéraire entre 2001 et 2007 et d’une dizaine d’autres écrits (préfaces, contributions à des colloques et des catalogues d’exposition, etc.), Ailleurs et autrement balaie un spectre très large. Des observations sur la langue des médias (« Langue de stretch ») côtoient des réflexions sur l’alimentation (« Gastronomie : qui mange qui ? »), une tentative de réhabiliter des auteurs oubliés tels Éric Jourdan ou François-Paul Alibert (« De la noblesse d’amour ») alterne avec des attaques contre le « réalisme sexuel » et l’appauvrissement de nos horizons littéraires et culturels. Des expositions vues et des livres lus, souvent des rééditions d’oeuvres rares, alimentent une pensée en perpétuel mouvement qui s’intéresse autant à des figures comme José Bové (« La splendide nécessité du sabotage »), à la déforestation en Amazonie, la lingerie de Chantal Thomass ou encore les céréales transgéniques. Annie Le Brun puise le plus souvent ses références dans le surréalisme ou encore dans l’oeuvre d’Alfred Jarry pour mieux se moquer du ridicule de notre temps et s’insurger contre les insuffisances de notre société, et elle le fait avec un esprit critique aiguisé qui ne manque jamais d’humour. Son envie d’en découdre avecles modes intellectuelles de notre époque s’exprime avec panache, et ce petit volume devrait par conséquent ravir tous ses lecteurs.
L’exotique est quotidien
De 1948 à 1950, Georges Condominas a vécu à Sar Luk chez les Mnong Gar, population proto-indochinoise. Pour élucider de l’intérieur cette vie des hommes de la forêt dans les montagnes du Centre-Vietnam, il s’est tout naturellement intégré à un milieu où, d’une certaine manière, il s’est retrouvé. Vivant seul, il parle bientôt couramment la langue des Mnong Gar et effectue toutes ses enquêtes sans interprète ; ce qui lui paraissait encore exotique prend vite la saveur du quotidien, le soumettant au rythme des saisons, le liant à cette population vietnamienne dont il partage les joies et les peines. Le désir de s’intégrer à une culture à l’opposé de celle dans laquelle il fut élevé, l’auteur croit en trouver, au moins en partie, l’origine dans sa nature propre, sa qualité d’Eurasien. “Comment peut-on être métis ? Enfant des quatre vents, qui suis-je ?” Telles sont quelques-unes des questions auxquelles, par-delà une description minutieuse d’une société vietnamienne inconnue, l’ethnologue Georges Condominas essaie de répondre.
Comment faire rire un paranoïaque ?
Que se passe-t-il entre un psychanalyste et son patient ? Qu’est-ce que cette relation a de particulier ? Pourquoi, dans des cas trop nombreux la cure ne procure-t-elle aucun bienfait ? Pourquoi, bien souvent, est-elle le théâtre de détériorations persistantes ? ” François Roustang excelle dans ce texte très polémique. ” (Corinne Ehrenberg, Esprit.) ” François Roustang : un hérétique particulièrement astucieux, des essais toujours surprenants et excitants pour l’esprit. Ce qu’il nous propose : un ” gai savoir ” de l’inconscient. Il y a donc urgence à le lire et à le relire. “
Le destin des immigrés
Comment s’effectue – ou ne s’effectue pas – l’assimilation des immigrés dans les démocraties occidentales ? À quelle logique profonde obéit ce processus d’absorption culturelle et politique ? Une chose est sûre : certaines sociétés parviennent à assimiler relativement vite leurs populations immigrées, alors que d’autres échouent irrémédiablement sur le long terme. Seul l’examen des réalités quotidiennes comme les mariages mixtes, la vie familiale, scolaire ou religieuse permet de saisir la vérité – souvent paradoxale – d’une société. Comparant quatre sociétés « témoins » – l’Amérique, l’Angleterre, l’Allemagne et la France – Emmanuel Todd propose une analyse résolument neuve de la question de l’immigration.
De près et de loin
Anthropologue célèbre, auteur de Tristes Tropiques et des magistrales Mythologiques, reconnu comme l’un des plus grands esprits de notre temps, pape du structuralisme, Claude Lévi-Strauss est un homme discret, avare de confidences personnelles et dont les écrits autobiographiques sont rares. En acceptant d’évoquer avec Didier Eribon, biographe de Michel Foucault et journaliste, son itinéraire intellectuel, ses voyages et ses rencontres, ses goûts et ses aversions, il ne livre pas seulement les clés pour accéder à son œuvre, il donne aussi un éclairage nouveau sur son époque, qui fut celle de toutes les catastrophes et de toutes les découvertes.
“Tous les jours que Dieu fait – “et il en fait, le bougre”, comme disait Alphonse Allais – la vie en société nous inflige mille mini-griffures, piqûres et morsures. sans gravité, bien sûr, car le venin qu’elles comportent, outre de n’être pas bien méchant (encore que cela puisse aller jusqu’à la goujaterie ), se niche dans le non-dit et le sous-entendu. Ainsi va le monde. Lourd d’agressivité latente, d’égocentrisme, de confiance en soi exacerbée.” Critique sensible et ironique de notre société démocratique et pluraliste, ce texte posthume de Léo Moulin cerne avec humour les lacunes du système: une œuvre à la fois réaliste et militante pour une société respectueuse de l’Homme et de ses Droits.
Carnets d’un inspecteur du travail
Elle part de chez elle à 7 h 30 du matin, elle revient vers 23 heures, mais sa journée ne compte que 6 heures payées au Smic. Qui est-ce ? Une caissière à temps partiel. 35 heures, c’est la durée de travail légale hebdomadaire. 48 heures, c’est la durée maxima d’ordre public. Quelle est la différence entre les deux ? Treize heures supplémentaires. Connaissez-vous l’opt-out ? En Grande-Bretagne, le salarié peut renoncer aux droits liés à son contrat de travail et effectuer plus de 48 heures par semaine. Un système qu’il est question d’étendre à toute l’Europe. Dans la suie et la graisse, entourés de conteneurs d’acide sulfurique et fluorhydrique non étiquetés, ils travaillent sur des machines avec de grosses courroies sans carter. Où est-ce ? En plein coeur de Paris. Quelle est la maladie professionnelle la plus répandue, et la moins déclarée? Les troubles musculo-squelettiques. Viennent ensuite les risques liés à l’exposition à l’amiante et la surdité. Combien d’infractions au droit du travail constate-t-on chaque année ? Un million. Mais il n’y a que 427 inspecteurs du travail, 813 contrôleurs, pour 15 515 703 salariés et 1,2 million d’entreprises…
Le Conflit – La femme et la mère
Que l’on soit “risquophile” ou “risquophobe”, force est de constater que le conflit s’impose partout. Il touche toutes les sciences parce qu’il est humain, tant par la difficulté de l’adéquation de l’âme et du corps que celle de l’homme et des autres lui-même. Partie intégrante d’un jeu social dont il contribue à la régulation, il est multiple, protéiforme et omniprésent. Du XIVème siècle à l’époque contemporaine et de l’Europe à l’Afrique en passant par l’Asie, ces contributions déclinent ce concept autour de 5 thèmes : les organisations, le conflit social, les institutions, l’histoire, les représentations collectives.
Pour que refleurisse le monde
Sept jours durant, au début de l’été 2001, deux femmes prirent le temps de se rencontrer pour mieux comprendre le monde dans lequel elles vivent. Jetsun Pema, sœur du Dalaï-Lama, personnalité tibétaine de premier plan, est une femme habitée par la spiritualité bouddhiste, marquée par l’histoire de son pays et confrontée sans cesse aux bouleversements de sa culture. Irène Frain, écrivain occidental, n’a cessé de réfléchir sur les mutations de notre société, tout en se passionnant pour l’Orient. Quel regard la “petite mère du Tibet” porte-t-elle sur l’occident et sur la femme occidentale ? Quelle est la vision bouddhiste de l’éducation et de la féminité ? Comment survivre à une tragédie telle que l’exil ? En questionnant Jetsun Pema, Irène Frain a voulu connaître sa façon d’aborder la vie, de faire face aux difficultés, en miroir à ses propres interrogations.
Simb – État neuf
Dans ce livre de photographies, Laurent Gudin retrace les différentes vies du Simbkat, de son antre où il se pare des attributs du fauve, à son terrain de chasse-exhibition où il terrifie et fascine tout à la fois.