Sur les traces de l’étalon noir
Dès 9 ans
Tous les spectateurs, dressés dans les tribunes, crient en désignant le cheval qui commence à se détacher du peloton : C’est Feu de Joie !… Feu de Joie en tête ! » Cette course, il faut que Feu de Joie la gagne. Il doit montrer qu’il est le digne fils de Black. Il doit prouver qu’il a la même fougue et la même rapidité que son célèbre père. Ce soir, sur la piste d’un immense hippodrome, Feu de Joie court sur les traces de l’Étalon Noir…
Flamme et l’étalon noir
Dès 9 ans
Black, l’Étalon Noir, vient de pénétrer pour la première fois dans l’île d’Azul, lors soudain il s’arrête. Devant lui se dresse Flamme, l’étalon alezan, le pur-sang sauvage, maître de l’île ! La bataille est fatale. Quand elle se produit, furieuse, toute l’île retentit de leurs hennissements et du bruit des coups qu’ils se portent. Puis, brusquement, les deux superbes animaux ces-sent de combattre… et entreprennent de lutter d’un même coeur contre un ennemi commun. Ainsi commence, sur l’île déserte, une amitié totale, mais dramatique, entre Flamme et l’Étalon Noir. Pour qu’ils se rencontrent enfin, il a fallu un extraordinaire enchaînement de circonstances.
Le jardin de Badalpour
A quinze ans, l’héroïne de ce livre comprend qu’elle a tout perdu : ses parents, son nom, son pays et jusqu’à son âge. De Selma, sa mère, la descendante des sultans, morte à Paris dans la misère, elle ne sait presque rien. Quant à son père, si sa famille adoptive lui dit qu’il était le radjah de Badalpour, d’autres murmurent qu’il s’agissait d’un Américain.Zahr se battra pour retrouver ses racines. Elle reverra son père, croira retrouver sa famille dans cette Inde musulmane qui d’emblée l’a conquise… jusqu’au moment où son univers s’écroule à nouveau et où il lui faut fuir.Après le best-seller De la part de la princesse morte, où revivait la figure de sa mère, c’est à son ascendance paternelle que Kenizé Mourad a consacré ce bouleversant roman, qui nous entraîne du quartier Latin des années soixante au mystérieux jardin du palais décrépit de Badalpour.
La mer à boire
Camille aurait tout pour être heureuse dans le meilleur des mondes. Douée d’une belle verve et du pouvoir de fascination des gens qui vont « au bout d’eux-mêmes », elle exerce son talent dans une boîte de publicité. Mais brutalement, et par une rupture confiée ici à l’ellipse, son univers s’effondre. De provocation ébranlant toute hypocrisie en agression sourde, elle s’enfonce petit à petit dans l’ornière, qui pourrait bien aussi contenir sa vérité. En tous les cas, elle parle, se livre, pour un portrait au vitriol de notre société et de son cortège d’opportunistes devenus les « décideurs » d’aujourd’hui. Il s’agit d’une lente dérive vers la pauvreté, l’isolement, l’abandon, mais avec l’énergie toujours maintenue du désespoir, et l’humour, dernier luxe de ceux qui ont tout perdu. Vous avez déjà entendu parler de littérature à l’estomac ? En voilà. Camille traverse sa nuit jusqu’au bout. L’aube est faite de son écriture, cruelle, ironique, visionnaire.
L’étoffe d’une femme
Gabrielle dessine des robes d’une étonnante modernité dans la modeste boutique de son père. Elle tombe sous le charme de Jean-Marie du Plessis, un aristocrate français, séduisant amateur d’art, établi à Londres. Mais quel avenir peut espérer une petite couturière originaire de Saint-Malo avec un élégant Parisien que tout semble séparer d’elle ? Jean-Marie ouvrira à Gabrielle les portes de la création, mais c’est par sa seule volonté qu’elle tentera sa chance dans le Paris de Napoléon III et révolutionnera les costumes féminins.
Musique et business
La délicate relation entre l’art et de sa commercialisation : à travers la parole des producteurs et des artistes, en Afrique et en France, l’analyse de la fabrication des produits vendables et l’émergence de stratégies d’autonomie. Entretiens avec José Da Silva, Philippe Conrath, Christian Mousset, Guillaume Bougard, Pablo Symbol, Claudy Siar, Youssou N’dour, Lokua Kanza, Mme Siby, Aziz Dieng, Jean-Alain Texier, Jacques Deck.
Métis et mélanges
Véra Atchou, ancien mannequin et photographe de mode, sort à compte d’auteur son premier livre, « Métis et Mélanges ». Une série de portraits et d’interviews de personnalités et d’inconnus, à travers laquelle cette métisse, née d’un père togolais diplomate à l’ONU et d’une mère franco-belge, propose un regard inédit sur la façon de vivre son identité plurielle. Avec en plus un malicieux penchant de la mise en scène : en travestissant Isabelle Giordano de Canal + en princesse des mille et une nuits, Stéphane Diagana en guerrier masaï, Eric Judor (Eric et Ramzy) en moine bouddhiste ou encore, Pascal Légitimus en vendeur de cigares cubains, elle brouille volontairement les pistes, et jette un clin d’il sympathique à ce que d’aucuns qualifient encore de situation problématique.
Tome 14 – XIII – Secret défense
Le héros culte de la BD est de retour dans une aventure toujours plus angoissante. Est-il vraiment Kelly Brian, ce terroriste de l’IRA, que traque la CIA ? vance et Van Hamme ont encore réalisé un chef-d’oeuvre, une chasse à l’homme meurtrière qui réécrit l’histoire la plus sombre d’un XXème siècle finissant.
Peuplement et migrations
Du Nord au Sud, des Felupes aux Baga en passant par les » Portugais » ou les Biafada, des chercheurs présentent ce que l’on sait aujourd’hui de l’origine et de la construction historique de ces populations des Basses Côtes guinéennes (région courant de la Casamance au Libéria). Un rappel de l’histoire de la recherche sur ces régions, qui se propose comme une introduction à ceux qui les aborderaient, ferme l’ouvrage.
My story, my dream
The talented and beautiful woman who has moved us with her singing now moves us with her words. Celine Dion — My Story, My Dream is an unforgettable true story of courage, perseverance, dedication, and devotion — told with the wide-eyed honesty of someone who has basked in the glowing adoration of millions of fans but has never lost touch with her working-class roots. Here is a book for anyone who has ever wondered about the real person behind the magnificent voice. Touching and funny, fascinating and uplifting, it is an exquisitely detailed portrait of a remarkable woman who has never backed away from any challenge…even the most daunting challenges of the heart.
Un tueur à ma porte
A partir de 9 ans – Daniel s’est brûlé les yeux lors d’un séjour aux sports d’hiver. Quelques jours après son retour, il est réveillé en pleine nuit par un cri et des râles venant de la rue. Y aurait-il un blessé ? Daniel se précipite à la fenêtre mais il ne voit rien. L’assassin, lui, l’a très bien vu. Et il n’a pas l’intention de laisser un témoin aussi gênant lui échapper…
Le roi des fougères
Zébédée, 10 ans, est très fier de son père, martiniquais, conducteur du tramway qui relie Montferrand à Royat. Lorsqu’un inspecteur de la Compagnie reproche son alcoolisme à ce père qu’il admire, l’enfant humilié, fuit en direction du Puy de Dôme. Recueilli par un marginal solitaire qui vit dans une caverne et se prétend « le roi des fougères », l’enfant découvre la liberté et la fantaisie.
Accordez-moi cette danse
À vingt ans, Viola Otway évolue dans les plus hautes sphères de l’aristocratie anglaise. D’une beauté exceptionnelle, admirable danseuse, elle fait la fierté de sa tante Pussy qui l’a élevée. Mais elle est bien mal préparée à affronter la société des années soixante-dix. Pourtant, lorsque sa tante l’incite à voler de ses propres ailes, Viola se lance dans l’aventure avec enthousiasme. Grâce à son charme naturel et à sa détermination sans faille, elle déniche une chambre dans une pension de famille et devient secrétaire dans une association de défense du patrimoine. Appréciée par ses voisins hauts en couleur, courtisée par son patron, un coureur de jupons, Viola gagne tous les coeurs, à l’exception de celui de Giles, son collègue, qui la prend pour une ravissante idiote. Un voyage de travail en sa compagnie dans la demeure d’une extravagante famille d’aristocrates lui offre enfin l’occasion de le détromper. Mais qui sait ce que le destin réserve à Viola.
La petite fille de Manchester
Moi, j’imaginais la vie avec le papier peint de Mamie, tous ces cubes orange et jaune, tantôt semblant sortir du mur, tantôt s’enfonçant. Un jour, je lui avais demandé : – Dis, Mamie, ces cubes sur le mur, ils rentrent ou ils sortent ? – Tout dépend de la perspective, avait-elle répondu. C’est quoi ça, la perspective ? Sa main avait pressé la mienne : – C’est la façon dont on décide de voir les choses. Le père d’Angela s’est noyé quand elle avait cinq ans. Sa sœur en avait trois, sa mère vingt-cinq. Elles vivaient dans la Manchester industrielle, où l’argent manquait. Mais les voisins et les amis étaient chaleureux dans ces années soixante-dix. Un nouveau père a fait son apparition, et un nouveau parfum a envahi la maison, un parfum de ragoût, d’oignon et de peur. Pendant que les coups et la vaisselle pleuvent au milieu des hurlements, Andrea s’enferme dans sa chambre et noie sa douleur dans les livres. L’écriture, l’instruction et le rêve d’un futur deviennent ses meilleurs alliés. Violence, sexe, claustrophobie, solitude. Pourtant, la narratrice en tire une évocation lumineuse, excellant à transcrire les gaucheries de l’adolescence, les cocasseries du dialecte local, la rudesse du langage des adultes. Ce récit autobiographique, marqué par la grâce d’une petite fille qui choisit de regarder le monde à sa façon, a la puissance des chroniques sociales anglo-saxonnes, de David Copperfield aux films de Ken Loach. Ces mémoires de violence, de maltraitance, de racisme et de pauvreté sont fascinantes et poétiques.
Feu de glace
Alice Loudon mène une existence pleinement satisfaisante. Pourtant, Il a suffi d’un échange de regards avec un inconnu croisé dans la rue pour qu’elle renonce à tout. Lorsqu’Alice Loudon se lance tête baissée dans sa relation avec Adam Thallis, elle ne connaît rien de lui, pas même son nom. Sous l’emprise de la passion, elle quitte son compagnon pour aller vivre avec Adam et l’épouse dans les deux mois qui suivent leur première rencontre. Mais à mesure qu’Alice découvre la personnalité complexe et tourmentée de son mari, ce qui n’était que simple curiosité va virer à l’obsession, menaçant peu à peu son couple et son équilibre mental. En fouillant dans le passé d’Adam, c’est sa propre vie qu’elle met bientôt en danger.
Fille du destin
Abandonnée sur le port de Valparaiso en 1832, adoptée par la famille Sommers, Eliza va mener une existence de petite fille modèle, jusqu’au jour de ses 16 ans où elle s’éprend de Joaquin, un jeune homme pauvre et entreprenant qui la quitte bientôt pour gagner la Californie. Enceinte, Eliza s’embarque clandestinement sur un voilier afin de le retrouver. En Californie, c’est le temps de la ruée vers l’or. La jeune femme va découvrir un univers sans foi ni loi, peuplé d’aventuriers, de prostituées, de bandits. Un jeune médecin chinois, Tao Chien, la prend sous sa protection. Autour d’eux, San Francisco grandit, le commerce entre les deux Amériques est intense, un nouveau pays naît, brutal, ambitieux, bien éloigné des traditions de la vieille Europe, tellement plus libre aussi. Roman d’amour, roman d’aventures, roman historique avec ce nouveau livre, Isabel Allende égale son chef d’œuvre, La Maison aux esprits, best-seller international dès sa parution en 1982.
L’instit – Frères de sang
A partir de 10 ans – Jérôme et Thomas ne sont pas frères mais c’est du pareil au même. En tout cas, ils sont inséparables. Etre demi-frères, pour eux, ça ne signifie pas grand-chose. L’important c’est l’amitié, cette indéfectible amitié, plus forte que tout. Pourtant le jour où Jérôme apprend qu’il a été trahi, tout bascule et le drame est évité de justesse…
Auteur/Editeur – Création sous influence
Laurence Santantonios, journaliste à Livres Hebdo, a mené une enquête publiée sous le titre Auteur/éditeur. Création sous influence (Loris Talmart). Maurice Nadeau et Raphaël Sorin avec Michel Houellebecq, Robert Laffont avec Serge Lentz, Jean-Marc Roberts avec Christine Angot et François Taillandier… En s’appuyant sur des entretiens entre des écrivains et leurs éditeurs, Laurence Santantonios fait pénétrer le lecteur dans ces lieux étranges auxquels il n’a pas accès…
Socialisme et liberté, Nation-identité-mondialisation – Éthiopiques est une revue culturelle sénégalaise de langue française, à vocation panafricaine, créée en 1975 par Léopold Sédar Senghor et éditée par la Fondation Senghor.
Les rats de garde
Et si la sacro-sainte transparence, si chère à une nouvelle génération de journalistes, avait des effets pervers. Et si, par peur de voir leur vie privée étalée au grand jour, les citoyens qui aspirent à entrer en politique se détournaient des mandats électoraux ? Et si le Français moyen devenait également la cible d’investigations ? Politique fiction ?
Rien n’est moins sûr. Avant-hier, on suivait pas à pas les rois et leur cour, hier les stars, aujourd’hui les hommes politiques, retournement impensable jusqu’alors dans un pays non-puritain… pourquoi ne deviendrions-nous pas la cible des kalachnikov des journalistes d' »investigation » ?
Méfiez-vous,Les rats de garde, nouvelle version des Chiens de garde, chers à Paul Nizan, veillent : non plus sur la pensée unique, mais sur la transparence. La démocratie sortirait modernisée, clament-ils, s’ils éradiquaient la loi du silence, cet avatar de l’exception française.
Mais, attention, pour Patrick Poivre d’Arvor et Eric Zémour, « la mise à jour des frasques sentimentales et érotiques des puissants, c’est le degré zéro de la politique ». La transparence, rien d’autre qu’un argument marketing pour augmenter les tirages.Un exposé précis des précédents américains et français de diffamation et, au final, un essai percutant.
Cœur brûlé et autres romances
En sept courts récits, Le Clézio brosse le portrait d’une galerie de personnages d’ici et d’ailleurs, de la grande ville moderne ou du désert. Avec Pervenche, Eva, Kalima, Samaweyn, il est question de la mort et de la peur de la solitude, des doux rêves de l’enfance, de l’amour de la liberté et des désillusions de la vie adulte, du désir… Tous ces personnages ont en commun une même fragilité et une même difficulté à accepter les pesanteurs d’un monde violent où il arrive que l’on tue une prostituée sous le regard indifférent des passants, que l’on vende une jeune fille contre un peu de drogue ou que les nomades bédouins soient dépossédés de leur trésor. Tous ces contes forment autant de fragments de vie, d’éclairages sur des anonymes dont l’existence simple passe souvent inaperçue. Le Clézio illustre ainsi magnifiquement cette citation de Louisa M. Alcott, dansMrs Podger’s Teapot : « La moitié de tout ce qui dans le monde est vraie beauté, vertu ou romance a été mise au cœur des gens simples, cachée dans les corps ordinaires. »Le Clézio est l’auteur de très nombreux récits, où s’exprime la même quête de paix intérieure, loin des fausses valeurs de la civilisation moderne
Un siècle de sport
David Douillet est un ancien judoka et homme politique français. C’est l’un des judoka français les plus titré de l’histoire, son palmarès compte deux titres olympiques obtenus en 1996 à Atlanta et 2000 à Sydney. Évoluant dans la catégorie dite des « poids lourds », la plus massive en judo, il est aussi quadruple champion du monde et champion d’Europe.
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d'Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu'aujourd'hui. Mais il suffit d'ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C'était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
Tu m’appartiens
Susan Chandler, psychologue très médiatique, intervient régulièrement sur les ondes d’une radio new-yorkaise. Un jour, elle a l’occasion de s’intéresser au cas de Regina Clausen, une journaliste de télévision disparue après avoir débarqué d’une croisière à Hong Kong. On a seulement retrouvé dans ses affaires une bague avec l’inscription « Tu m’appartiens ». Une auditrice lui fait part de sa rencontre avec un homme qui, sur le bateau, lui a offert un bijou identique. Ce témoignage en déclenchera d’autres et Susan ravivera la folie d’un psychopathe qui n’aura plus qu’une idée en tête : la placer bien en vue sur la liste de ses prochaines victimes. À travers cette implacable mécanique meurtrière, Mary Higgins Clark trouve matière à mettre le lecteur à rude l’épreuve. Son dix-huitième roman, découpé en brefs chapitres, est une véritable course poursuite rythmée par une écriture efficace qui donne la sensation d’être aspiré par l’angoisse jusqu’à la dernière page.–Claude Mesplède
Mirror
Marlène, fidèle à son inconstance, attrape des amants comme on prend des cachous, l’un après l’autre. On se rencontre rose bonbon. Elle en veut, à pleine bouche. S’empiffrer, évacuer, et remettre ça. Alors, de bobard en bobard, on se ment. Surtout à soi-même. A chaque mâle carbonisé, elle rend son tablier : elle largue. Le coeur gris, lentement, ça contamine. Sentimentale, la douleur, toute noire. Rien à redire. Rien. Bien sûr, il y a Léo le transi, l’inoubliable, celui qui vous oublie presque toujours. On rigole jaune avec Alex et sa tauromachie de couloir. Et puis il y a Jean-Paul et les conventions de la trop bonne bourgeoisie, Mike et son grand bazar bariolé d’Amérique, son nabot de papa sur la maxi-tondeuse, sa grosse poupée barbante de mère. Las Vegas et son néant de néons. Et la rechute à Gennevilliers. Les mots de Mirror sont comme les amants de Marlène : ils ont un goût amer et sucré de remettez-moi ça.
99 francs
Octave est le maître du monde. Octave exerce en effet la profession lucrative de rédacteur publicitaire : il décide aujourd’hui ce que vous allez vouloir demain. Octave est un mort-vivant, couvert d’argent, de filles et de cocaïne. Un jour, il se rebelle. Le doué Octave déjante. La cliente idéale ? « Une mongolienne de moins de cinquante ans. » Les nababs de la publicité ? « Ils mènent la troisième guerre mondiale. » De l’île de la Jatte où négocient les patrons d’agence à Miami où l’on tourne un spot sous amphétamines, d’un séminaire en Afrique à Saint-Germain-des-Prés, de l’enfer du sexe à la pureté perdue, Frédéric Beigbeder, entre fiction et pamphlet, écrit la confession d’un enfant du millénaire. En riant, il dénonce le mercantilisme universel. En quelque sorte, un livre moral. Pour 99 francs, seulement.
Le cercle sacré est le récit passionnant de la vie d’Archie Fire Lame Deer, fils de Tahca Ushte, l’auteur du célèbre De mémoire indienne. Après une enfance sioux passée sur la réserve de Rosebud, dans le Dakota du Sud, Archie fut tour à tour militaire en Corée, figurant et cascadeur à Hollywood, cow-boy et chasseur de serpents à sonnette. Mais cette existence, parfois difficile, qui l’amena à réexaminer les valeurs et la philosophie de son peuple, s’est transformée en une quête initiatique dominée par l’extraordinaire figure de son père. Engagé sur la voie de la tradition et de la spiritualité, Archie est devenu homme-médecine. Ce livre dévoile le sens des cérémonies sacrées du peuple sioux et décrit avec précision la cosmologie des Lakotas. Il nous fait également partager les interrogations et la spiritualité de cet homme d’exception, imprégné de sa religion et de sa tradition, mais dont la réflexion s’ouvre à l’humanité tout entière. Le cercle sacré prend alors les dimensions de notre planète.
Un heureux événement
Destins croisés de trois futures ma-mans qui vont devenir amies à la naissance de leurs enfants respectifs.
Trio à cœur
Porté par un souffle lyrique et une ironie mordante, Trio à coeur est l’oeuvre d’un conteur irlandais au sommet de son art. Sunday Tribune. Enfant illégitime, Chud Conduit est élevé dans les années 30 par sa grand-mère, la plus redoutable femme d’affaires de Monument, une petite ville d’Irlande. Le jeune homme est amoureux de la fougueuse Rosa qui refuse de choisir entre lui et Jack, l’héritier du grand domaine. Ce trio semble inséparable jusqu’à ce que Chud soit accusé de la mort tragique d’un de ses camarades et envoyé en maison de correction. Il faudra des années et les retrouvailles inattendues de Chud et Jack en Normandie, sur une des plages du débarquement, pour que le « trio à coeur » se reconstitue. Après la guerre, Jack épouse Rosa, mais celle-ci ne peut oublier Chud et le prend pour amant. Tous trois vont traverser le siècle liés par cet amour hors normes, n’hésitant pas à braver les conventions sociales, et même la loi lorsque leurs vieux secrets de jeunesse menacent de refaire surface.
La conversation amoureuse
En tout cas, dit-elle, je suis contente d’avoir passé cette soirée avec vous. Il se mit à rire. On ne trouve jamais complètement désagréable ou inintéressant quelqu’un à qui l’on plaît n’est-ce pas ? Elle fit une moue de sourire et de réflexion. Moi aussi je suis content, murmura-t-il. Il avait retrouvé la voix d’alcôve.
La femme du pilote
Quand on partage la vie d’un pilote de ligne à tout moment on peut apprendre le pire. Lorsque cette nuit de décembre on frappe à sa porte, Kathryn Lyons pressent déjà qu’elle ne reverra pas Jack, son mari, vivant. Son deuil à peine commencé, Kathryn va devoir faire face à de terribles accusations : la compagnie d’aviation soupçonne Jack de s’être suicidé aux commandes de son avion, entraînant ainsi la mort des passagers. Avec l’aide de ses proches, Kathryn va remonter le fil du passé et tenter de comprendre qui était vraiment Jack. Connaît-on vraiment l’homme que l’on a épousé après quinze ans de mariage ?
L’impossible adieu
Au volant de sa voiture, David MacLean songe aux paysages de sa terre natale, l’Ecosse, qu’il ne reverra peut-être jamais plus, se remémore sa rencontre avec Rose, leur mariage fastueux et la vie heureuse dans la riche demeure familiale des Newburn, près d’Edimbourg. Il revoit les scènes de jalousie et les accès de folie qui ont suivi et qui l’ont poussé à fuir cette nuit de mars 1923 quand il ravit Emily au bras de sa mère enragée pour rejoindre son amour interdit de l’autre côté de l’Atlantique. A San Francisco, il tente de refaire sa vie. Jenny, sa sœur, et son mari Ian, installés à New York, l’aident. Mais peut-il espérer que la distance rompe des liens noués dans la passion et la haine ?
Passion Chocolat
DECOUVRIR : antistress et anti-coup de pompe, le chocolat fait du bien à notre quotidien. SAVOIR : le breuvage des Aztèques est devenu aujourd’hui la douceur la plus consommée de la planète. VOIR : quelques lignes et un peu de réclame pour se laisser tenter. COMPRENDRE : le cacao dans tous ses états, de la récolte au chocolat, petit tour du monde des gourmandises. TROUVER : pour apprécier le chocolat, il faut tordre le cou aux idées reçues, connaître la loi mais surtout les règles de dégustation.
The search
Building on her series featuring forensic sculptor Eve Duncan, bestselling suspense writer Iris Johansen takes a slightly different tangent with her latest thriller, The Search. The search and rescue team of Sarah Patrick and her golden retriever, Monty, first appeared in The Killing Game, where they helped Eve track down a kidnapped child and a maniacal killer. Now, John Logan, the billionaire who wooed Eve only to lose her to Joe Quinn, needs to utilize Sarah and Monty’s talents in a quest of his own. Although it has it rewards, the rescue work Sarah and Monty do demands a hefty emotional toll from them both. Sarah is highly protective of Monty, and when Logan first approaches her with what’s obviously a very dangerous mission, Sarah is quick to say no. But Logan brings his powerful resources to bear and more or less forces Sarah to agree to the mission or face the loss of her job, her peace of mind, and Monty. The task at hand involves finding and rescuing a highly valued scientist who has been kidnapped and is being held somewhere in Colombia. But the man who took the scientist is a ruthless and heartless killer whose primary objective is carrying out his sadistic revenge on Logan.
Les coulisses de la grande distribution
La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre d’hyper et de supermarchés par habitant. Les richissimes groupes qui contrôlent la grande distribution ont prospéré dans un cadre législatif bâti sur mesure, qui les a protégés de la concurrence internationale et qu’ils se sont néanmoins permis de violer lorsque leurs intérêts se trouvaient menacés, avec la complicité d’élus trop souvent corrompus. Au nom du mythe des « prix bas « , les pousseurs de chariots à roulettes ont laissé se mettre en place une machine infernale, largement responsable du règne de la « mal bouffe », de la standardisation de la consommation et de l’appauvrissement économique. Or, voici que la grande distribution s’attaque à présent à de nouveaux secteurs comme le voyage, l’informatique, la téléphonie et automobile, mais surtout la banque et les assurances, menaçant de détruire à nouveau des milliers d’emplois. Expert comptable et délégué consulaire à la Chambre de commerce de Paris, Christian Jacquiau raconte par le menu les pratiques, légales et illégales, de ces nouveaux commerçants et énonce les méfaits d’un capitalisme purement financier qui menace les industries européennes.
Les marches de sable
« Depuis des années, le pouvoir change de mains. Les croyances soudain s’emportent et c’est l’enchaînement des tueries, des représailles, des vengeances. »
Non, ce n’est pas le Moyen-Orient d’aujourd’hui: nous sommes en Egypte, au IVe siècle. Pour fuir ce monde déchiré, pour échapper à leur passé – ou à leur destin -, trois femmes se réfugient, seules, dans le désert.
Athanasia, la femme usée; Marie, la courtisane; Cyre, la fillette… Au sein de cette terre de soif et de poussière, trois générations se rencontrent, figures intemporelles de l’espérance humaine. Mais où mènent les marches de sable ? Vers le mirage ou l’oasis ?
Les amants désunis
Une vieille dame erre dans le cimetière d’Alger. Elle cherche avec avidité deux prénoms : Mehdi et Myriem, ceux de ses enfants égorgés autrefois par des combattants du FLN persuadés que leur père, Nassreddine, avait trahi. De cet époux algérien, Anna, la Suissesse, n’a gardé qu’un anneau de mariage, et le souvenir d’un grand amour fauché trop tôt. Après quarante ans d’absence, elle revient à Alger et envoie un télégramme à Nassreddine : rendez-vous sur la tombe de leurs enfants, dans son village natal. Mais Anna, l’étrangère, doit d’abord se trouver un petit allié dans l’Algérie d’aujourd’hui. Ce sera Jallal, un gamin rencontré place des Martyrs et qui pleure en vendant des cacahuètes. Il accepte de servir de guide à Anna, déguisée en musulmane. La grand-mère et le petit-fils tombent aux mains d’un groupe de combattants d’Allah. Nassreddine parviendra-t-il à la rejoindre avant que son destin ne soit tranché par la lame d’un couteau ?
Vous rêviez de lire la suite ? Eh bien réjouissez-vous ! Armistead Maupin nous livre le troisième opus des aventures du 28, Barbary Lane. Finies les seventies, place aux années quatre-vingt ! Au programme, l’amour toujours pour Michael et Mary Ann désormais trentenaires. Mary Ann qui assure dorénavant une émission quotidienne à la télévision et qui rêve de devenir une grande journaliste. Contre l’avis et les envies de son directeur, elle décide de saisir sa chance, quand DeDe Day, revenue incognito à San Francisco, lui révèle qu’elle a échappé in extremis au suicide collectif d’une secte au Guyana et lui livre quelques croustillantes anecdotes… Pas de doute, la jeune fille tient son scoop ! Mais le métier de journaliste n’est pas de tout repos… d’autant qu’il fait des envieux…
Prenez garde, ce livre provoque de sérieux éclats de rire ! Armistead Maupin, très en forme, nous régale de dialogues succulents truffés d’un humour parfois corrosif mais toujours teintés de tendresse. Il fait preuve d’une imagination qui laissera le lecteur essoufflé, en bas des rues pentues de San Francisco. Hector Chavez
Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d’un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto. La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l’écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet. Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier jusqu’à la reine d’Angleterre. Eric Fassin, Le Monde Maupin nous présente des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des ambitieux, des tendres. Les maîtres mots de sa saga culte sont solidarité et amitié. Tout le monde s’y retrouve. Alix Girod de l’Ain, Elle
Chroniques de San Francisco – Tome 1
San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car « s’il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots ». Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l’homme de sa vie. Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C’est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu’en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d’humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l’hypocrisie et pour le respect des différences. Gérard Meudal
Chaque jour est un adieu
Je sursaute à cette seule idée : d’autres gens y habitent, dans notre maison. Et ça reste complètement insupportable. Combien de temps a-t-elle été à nous ? J’avais six ans quand on s’y est installés. J’en avais vingt-cinq à la mort de ma mère, quand elle a été vendue. Pourtant, je n’arriverai jamais à en parler autrement que de notre maison. On y a été tellement heureux et parfois, aussi, si totalement désespérés, nous tous, les dix enfants. Et nos parents. J’habite loin de Trans, maintenant, depuis longtemps, mais il m’arrive de repasser devant la maison, en tremblant. Et c’est comme si je me brûlais, en approchant de la fenêtre. Parce qu’en même temps que ce bonheur, il y a eu trop de malheur. Alain Rémond est un chroniqueur français, né en 1946 à Mortain (Manche). Alain Rémond naît dans une famille bretonne de dix enfants. Cette enfance difficile lui inspirera par la suite une série de romans autobiographiques. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Remond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique « Mon Œil » de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu’en 2002. Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l’émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5. Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.
Rhinocéros
Ce sont eux qui sont beaux. J’ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ca viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! Il regarde les paumes de ses mains. Mes mains sont moites. Deviendront-elles rugueuses ? Il enlève son veston, défait sa chemise, contemple sa poitrine dans la glace. J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, une nudité décente, sans poils, comme la leur !
Mon cœur, tu penses à quoi ?
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – » Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de P-DG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Égaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… !
Alerte ! L’ouragan
A partir de 10 ans – Début de panique en Floride ! On annonce une violente tempête. Les parents de Jason décident de rester chez eux malgré les recommandations des autorités.
Mais lorsque le toit s’effondre et que la maison semble aussi fragile qu’une coquille d’oeuf, on ne parle plus de tempête mais d’ouragan !
Un théorème du perroquet
De même que Le Monde de Sophie de Jostein Gaarder, en mélangeant un roman et l’histoire de la philosophie, avait mis ce domaine du savoir à la portée d’un grand nombre de lecteurs, Le Théorème du perroquet de Denis Guedj mêle étroitement une histoire captivante, où il est question de forêt amazonienne, de bibliothèque perdue et… de perroquet, et l’histoire des mathématiques. Ce romancier, scénariste et mathématicien démontre par a + b que Pythagore, Fermat, Évariste Galois et Georg Cantor sont de véritables personnages de roman, et les nombres irrationnels, la théorie des ensembles ou la géométrie dans l’espace des thèmes passionnants et des ressorts dramatiques ignorés. Emporté par un enthousiasme communicatif, le lecteur le plus hermétique saisit non seulement le sens général de la recherche mathématique, mais il en vient aussi, non sans quelque agressivité, à se demander pourquoi l’enseignement qu’on lui a dispensé à l’école lui a dissimulé tant de merveilles ! Un best-seller international.
Trois jours avant Noel
Nora Reilly, célèbre auteur de romans policiers, n’a vraiment pas de chance. Passe encore d’être hospitalisée trois jours avant Noël pour une jambe stupidement cassée, mais quand son mari Luke et son chauffeur Rosita Gonzalez se font kidnapper par deux affreux méchants, Nora commence vraiment à se faire du souci. Pas tant pour le million de dollars que réclament les preneurs d’otages, mais bien pour la vie de ceux-ci. Heureusement, Nora a sous la main sa fille Regan, détective privée de son état. Celle-ci sera bientôt rejointe par Alvirah Meehan, une collègue bien précieuse. Sa couverture rouge ornée de houx mise à part, le récit n’a qu’un lointain rapport avec Noël, qui offre seulement une toile de fond à l’intrigue. Reste l’humour bon enfant et la curiosité pour un texte écrit à quatre mains et en famille, puisque pour la première fois la reine Mary et sa fille Carol ont décidé d’associer leurs détectives préférées.