
Les noyées de la Tamise
Au milieu de la nuit, Juliet reçoit un sms qui l’invite à se rendre au petit matin au pont de Hammersmith. Sur place, un cadavre de femme inconnue, vêtue d’habits dont Juliet avait fait don quelques temps auparavant. À quel jeu joue le tueur ? Bientôt un nouveau message, un nouveau pont et… un nouveau cadavre. Épaulée par un séduisant détective, la jeune femme n’a d’autre choix que d’enquêter pour découvrir qui se cache derrière ces énigmes. Une attachante héroïne entraînée dans une spirale meurtrière, au cœur d’une enquête pleine de surprises ! A.J. Waines est écrivain et psychothérapeute. Elle a travaillé dans les prisons de haute sécurité, se concentrant en particulier sur les auteurs de crimes passionnels. Ressac mortel est son premier roman.
Je voudrais que cela ne finisse jamais
Alors que Göteborg est écrasée par une chaleur caniculaire, le commissaire Erik Winter, désormais marié et père de famille, doit faire face à une série de crimes particulièrement atroces. La découverte du corps d’une jeune fille dans un parc municipal lui rappelle un autre meurtre, resté non résolu… Il va alors se plonger au coeur de ce dossier où s’entrelacent inextricablement affaires crapuleuses et drames familiaux. Dans ce polar psychologique à la fois intimiste et efficace, Åke Edwardson pose une fois encore un regard original et subversif sur son pays, loin des clichés du « modèle suédois ».
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d'Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu'aujourd'hui. Mais il suffit d'ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C'était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
A propos d’un gamin
Pour Marcus, douze ans, une mère divorcée, dépressive et baba cool, la vie n’est pas toujours facile. Surtout quand de surcroît cette mère végétarienne n’écoute que des tubes des années soixante-dix, vous attife de vêtements ringards et que les durs de l’école ne jurent que par le hip-hop. Quant à Will, la trentaine, branché, riche, oisif et fier collectionneur d’amours épisodiques, il a du mal à trouver sa place dans la société. Malgré leur méfiance réciproque, l’homme et l’enfant que tout oppose vont finir par se trouver et s’épauler pour affronter l’adolescence et des liens sociaux distendus. Cette rencontre paradoxale entre un mâle solitaire prototype de l’homme moderne ! et un gosse tendre et marginal est magistralement orchestrée par Nick Hornby. Une histoire de parents célibataires, d’enfants solitaires, de fringues, de foot et de musique. Après les succès de Haute fidélité et Carton jaune, l’auteur signe là son livre le plus accompli. Le ton est sarcastique et drôle, les situations d’un réalisme désarmant et les émotions sincères. C’est enfin un regard d’une grande lucidité sur les désordres amoureux de cette fin de siècle. –Stellio Paris. Adapté au cinéma sous le titre » : Pour un garçon » de C Weitz, avec Hugh Grant, Toni Collette, Rachel Weisz et Nicolas Hoult ( le garçon de 12 ans …)
La pissotière
Ez, Reynolds et Jason, trois immigrants jamaïcains, sont » hommes de ménage » dans des Toilettes Messieurs, situées dans le centre de Londres.
L’endroit est fréquenté essentiellement par des homosexuels, qui en ont fait un lieu de rendez-vous très actif. La réputation de l’établissement public se dégrade de jour en jour. Décidant de réagir, la municipalité charge Ez, Reynolds et Jason de se débarrasser des indésirables. Les conséquences seront plutôt inattendues…
Drôle et peu conventionnelle, traversée par des personnages de femmes jouant un rôle capital dans l’histoire, cette fable donne à réfléchir sur toutes les formes de racisme.
» Je ne peux que faire l’éloge de ce livre merveilleusement écrit. » Gay Times.
» Un récit subtil, amusant et discrètement subversif. » Times Literary Supplément.
Train de nuit pour Lisbonne
Une femme penchée sur le parapet d’un pont. un matin à Berne, sous une pluie battante. Le livre, découvert par hasard, d’un poète portugais. Amadeu de Prado. Ces deux rencontres bouleversent la vie du sage et très érudit professeur Raimond Gregorius. Au milieu d’un cours de latin, soudain il se lève et s’en va. Il prend le premier train de nuit pour Lisbonne, tournant le dos à son existence anti-poétique et sans savoir ce que vont lui révéler la beauté étrangère de Lisbonne et le livre d’Amadeu. Fascinée par les profondeurs que ce texte lui ouvre sur l’amour, l’amitié, le courage et la mort. il veut savoir qui était Amadeu de Prado : un médecin de génie, poète, militant engagé dans la Résistance contre la dictature de Salazar – un orfèvre des mots, un maître à penser, un explorateur de la vie à la manière des anciens navigateurs portugais. L’enquête menée par Gregorius l’entraîne dans une ronde de personnages fortement dessinés qui ont connu Amadeu. Leurs témoignages convergent vers cet homme et cernent en même temps la personnalité de Gregorius : » coupable » d’avoir trop peu osé. Un grand roman européen qui sonde les multiples territoires de l’âme et de la conscience de soi
Les enfants sauvages
On appelle » enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d’éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson examine les cas reconnus de ces marginaux à travers les siècles. L’occasion d’un prodigieux questionnement sur l’essence de notre nature humaine. » L’homme est une histoire. » Lucien Malson
La route du retour
« La Route du retour » plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec « Dalva ». Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s’étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d’enfance, replongeant le lecteur dans l’atmosphère d’une Amérique rurale à l’aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fils illégitime de Dalva, revient traquer ses origines après des années de vagabondage, à l’issue d’une existence étrangère à tout lien. L’appel de la terre, le poids du destin, les affres de l’amour, autant de thèmes magnifiés par la plume flamboyante de Jim Harrison. En toile de fond, les plaines du Nebraska offrent leur gigantesque dénuement aux épopées individuelles des membres d’une tribu qui ne cesse de se désagréger et de se reconstituer. Harrison livre bataille contre les angoisses de la décrépitude, contre la peur de la mort.
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles
En cette fin de siècle trépidante, Oscar Wilde, dandy éclairé, virevolte de mondanités en rendez-vous discrets, lorsqu’un drame vient bouleverser sa vie. Tandis qu’il s’apprête à écrire Le Portrait de Dorian Gray, il découvre dans un meublé le corps d’un jeune garçon de sa connaissance. Tout semble indiquer un meurtre rituel. Et en ami fidèle, Oscar Wilde s’est juré de ne pas trouver le repos tant que justice n’aura pas été faite pour Billy Wood.
« J’ai toujours voulu rencontrer Oscar Wilde. J’ai désormais l’impression que c’est arrivé et que j’ai partagé avec lui une terrible, étrange et angoissante aventure. C’est une expérience que je recommande à chacun. » Anne Perry.
D’un bord à l’autre 5
On avait quitté la petite communauté du 28, Barbary Lane en plein mélodrame social. Brian et sa journaliste d’épouse étaient au bord de la rupture, tout juste réconciliés par l’arrivée miraculeuse d’un enfant et par le réconfort de leur logeuse, Mme Madrigal, la quasi cosmique transsexuelle et mère poule virtuelle. Brian et Mary Ann habitent désormais le 23e étage du Summit, une tour dominant Barbary Lane et convenant mieux à l’ambitieuse présentatrice de talk-show. Michael alias Mouse vit toujours dans la résidence où Mme Madrigal cultive avec amour son verger hallucinant et où Brian vient régulièrement se confier à ses amis. L’arrivée d’un neveu imberbe et vierge va fournir à Brian l’occasion de retrouver une récente conquête. Découvrant que celle-ci est séropositive, il décide de passer le test. S’ensuivent dix jours d’angoisse et de folies que Brian va vivre avec Mouse et son nouvel amour, un beau sudiste musclé. Sur fond de Guerre des étoiles, du nom du programme de défense lancé par Reagan, Maupin nous entraîne cette fois d’un extrême à l’autre des différences sociales et sexuelles en revisitant à sa manière le militantisme homo ou le conservatisme reaganien de l’époque. Entre les lesbiennes féministes militantes, les gays, les hétéros tolérants ou les conservateurs machos, il y a de la place pour l’humour. Car au bout du compte tous sont faits de la même chair et soumis aux mêmes faiblesses. Dans un texte jubilatoire et féroce, Maupin poursuit donc sa chronique des années quatre-vingt. La suite au prochain épisode.
Babycakes 4
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l’Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l’évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C’est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d’Angleterre ! Représentante de la vieille Europe, des traditions et d’un certain art de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes californiens. Mais c’est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques plants d’herbe dans son jardin et qui avant son opération était un homme. Il y a aussi Brian qui rêve d’enfants et d’une vie d’homme au foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient de perdre son amour, victime du sida. Et puis, il y a le bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l’humour et la fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d’un vaudeville qui aurait pu être dramatique. C’est toute la force de ses chroniques de raconter une époque en l’imaginant souvent plus belle que la réalité mais en misant sans compter sur l’amour et la solidarité.
Autres chroniques de San Francisco 3
Vous rêviez de lire la suite ? Eh bien réjouissez-vous ! Armistead Maupin nous livre le troisième opus des aventures du 28, Barbary Lane. Finies les seventies, place aux années quatre-vingt ! Au programme, l’amour toujours pour Michael et Mary Ann désormais trentenaires. Mary Ann qui assure dorénavant une émission quotidienne à la télévision et qui rêve de devenir une grande journaliste. Contre l’avis et les envies de son directeur, elle décide de saisir sa chance, quand DeDe Day, revenue incognito à San Francisco, lui révèle qu’elle a échappé in extremis au suicide collectif d’une secte au Guyana et lui livre quelques croustillantes anecdotes… Pas de doute, la jeune fille tient son scoop ! Mais le métier de journaliste n’est pas de tout repos… d’autant qu’il fait des envieux…
Prenez garde, ce livre provoque de sérieux éclats de rire ! Armistead Maupin, très en forme, nous régale de dialogues succulents truffés d’un humour parfois corrosif mais toujours teintés de tendresse. Il fait preuve d’une imagination qui laissera le lecteur essoufflé, en bas des rues pentues de San Francisco. Hector Chavez
Nouvelles chroniques de San Francisco 2
Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux États-Unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de San Francisco et d’un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto. La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l’écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet. Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier jusqu’à la reine d’Angleterre. Eric Fassin, Le Monde Maupin nous présente des hommes, des femmes, des jeunes, des vieux, des ambitieux, des tendres. Les maîtres mots de sa saga culte sont solidarité et amitié. Tout le monde s’y retrouve. Alix Girod de l’Ain, Elle
Chroniques de San Francisco 1
San Francisco et sa fameuse baie, ses tramways cahotant dans les rues en pente, son pont du Golden Gate, compte désormais un monument de plus : le 28, Barbary Lane, une pension de famille tenue par la pittoresque Anna Madrigal qui materne ses locataires avec une inépuisable gentillesse. Et ils en ont tous bien besoin, car « s’il ne pleut jamais en Californie, les larmes en revanche peuvent y couler à flots ». Ils le savent bien, Mary Ann, venue de Cleveland dans cette ville qui a le don de décoincer les gens, Mona qui vient de perdre son emploi, Michael qui cherche vainement l’homme de sa vie. Né en 1944 à Washington DC, Armistead Maupin vit à San Francisco depuis 1971. C’est dans un quotidien, le San Francisco Chronicle, qu’en 1976 il a commencé à publier ses chroniques réunies plus tard en six volumes qui ont connu un succès immédiat. Parce que cette comédie humaine, pleine d’humour et de fantaisie, est surtout un plaidoyer contre l’hypocrisie et pour le respect des différences. Gérard Meudal
La vie comme elle va
Tout va pour le mieux au bureau de l’Agence N°1 des Dames Détectives. Certes les clients ne se bousculent pas, mais rien d’alarmant à cela. pendant que Mma Makutsi a savoure sa récente promotion en qualité d’assistante-détective, Mma Ramotswe profite de ce répit pour méditer sur l’avenir de son pays. Seule ombre au tableau : J.L.B. Matekoni, son fiancé, tarde à formuler sa demande en mariage. Mais voici que les affaires reprennent en la personne de Mma Holonga. Cette grande dame de Gaborone cherche mari, comment savoir toutefois si ses soupirants en veulent à son cœur ou à son argent ?
La couleur de l’eau
Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse, partir une jeune voleuse qu’il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l’attendre. C’est le début d’une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé.
Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu’ont-ils bien pu traverser l’un et l’autre pour être si tôt désabusés ?
Le parcours d’Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d’espoirs étouffés. L’histoire de Dave part des cités anglaises, à l’horizon bien bas, celle d’un garçon aux rêves d’aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s’apprivoisent, se rapprochent – en prenant soin d’éviter leurs zones d’ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper.
Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson ne juge jamais ses personnages, elle les raconte, avec leurs fragilités et leurs faiblesses. De Londres à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d’une grande finesse et livre une moderne et atypique histoire d’amour.
Je ferai de toi un homme heureux
Norvège, 1960 : la modernité s’empare enfin des foyers et les corvées des mères de famille se voient simplifiées grâce à l’arrivée de l’eau courante, du réfrigérateur, des machines à laver… La bien nommée « Cité de l’Avenir » a su s’accorder à son époque : ici règnent – en apparence, du moins – la joie de vivre et le contrôle social. Huit familles y vivent très proches les unes des autres. Les femmes au foyer ne se gênent pourtant pas pour se critiquer mutuellement sur leur façon de se vêtir ou le mode de vie des uns et des autres. Ici, les voisines se font mutuellement leurs permanentes à domicile, ça papote dans tous les coins, et avec un peu de chance, on peut apercevoir la dame du troisième étage qui fait le ménage chez elle, chaque vendredi, complètement nue. Et voilà qu’un jour, un jeune homme se présente et propose d’installer des judas aux portes…
Notre-Dame d’Alice Bhatti
Au cœur de Karachi, ville tentaculaire et vénéneuse, Alice Bhatti s’enrôle comme infirmière à l’hôpital du Sacré-Cœur. Catholique pauvre mais pugnace, elle s’efforce de prodiguer ses remèdes aux milliers de patients délaissés. Contre le système des castes et des religions, contre les préjugés de son mari, gorille à tout faire de la police locale, et contre la corruption, Alice est prête à payer le prix fort pour survivre et répandre le salut…
Babyji
Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s’immolent lors de manifestations contre le gouvernement.
Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c’est l’Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d’apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.
Bangkok Psycho
Bangkok, commissariat du 8e District. L’inspecteur Sonchaï reçoit un snuff movie d’une rare violence. La victime est une ancienne prostituée qu’il a aimée jusqu’à l’obsession quatre ans plus tôt. Un fantôme qui hante encore ses nuits. Le message est clair : la guerre est déclarée et la chasse à l’homme peut commencer.
1Q84 – Livre 3 : Octobre-Décembre
La nouvelle édition événement de l’un des plus grands succès d’Haruki Murakami ! Parue pour la première fois en France en 2011, une des œuvres les plus cultes de l’auteur, une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu’envoûtante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maître. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls. Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?
Ombres chinoises
Un an après la parution des Habits neufs du président Mao, Simon Leys est retourné vivre en Chine pendant six mois. Ces Ombres chinoises donnent tout leur relief à la propagande, aux récits naïfs ou intéressés des touristes qui encombrent la presse et l’édition. Ce n’est évidemment pas aux maoïstes occidentaux, ces ennemis du peuple chinois, ni aux ministres UDR qu’on peut demander de parler de la Chine.; comme disait Hegel ces gens-là savent ce qu’ils taisent autant qu’ils parlent de ce qu’ils ignorent. Simon Leys a suivi le conseil de Lu Xun : Aussi s’il se trouvait aujourd’hui quelque étranger qui, tout en ayant été admis à s’asseoir au banquet chinois, n’hésiterait pas à vitupérer en notre nom contre la présente condition en Chine, voilà ce que j’appellerais un homme vraiment honnête, un homme vraiment admirable.
Journal politique national
Le trop connu Discours sur l’Universalité de la langue française a masqué, pour la postérité, la véritable nature de Rivarol, esprit primesautier et écrivain d’humour. A l’aube de la Révolution, la Monarchie trouve en lui un de ses plus fougueux défenseurs. Mais la passion qu’il éprouve pour l’ordre établi le conduit à une critique des pouvoirs en place aussi virulente que celle du révolutionnaire Marat.
Un américain bien tranquille
Saïgon, 1952. Au cours du Nouvel An chinois, le cadavre d’un jeune américain est retrouvé aux abords du fleuve. Pour Fowler, correspondant du London Times, c’est un souvenir qui resurgit des eaux boueuses du passé. Deux ans plus tôt, Alden Pyle débarquait dans la capitale vietnamienne. Innocent, déterminé, la guerre n’avait pas encore levé le voile de ses illusions. Ni de ses intentions.
Graham Greene n’est pas seulement le grand écrivain catholique consacré par le succès de son fameux roman La Puissance et la Gloire.
Entré par effraction dans le royaume de la Grâce (selon le mot de François Mauriac), cet ancien membre du Foreign Office a su, même au travers des divertissements que sont des livres comme Notre agent à La Havane et Un Américain bien tranquille, dénoncer la guerre, les dictatures et ce vice suprême : l’imbécillité.
Voilà pourquoi Graham Greene compte, avec George Orwell et Evelyn Waugh, parmi les géants de la littérature anglaise du XXe siècle.
Misère et douceur de l’Inde
Qui ne se souvient des Trois Lanciers du Ben-gale ? Trois mousquetaires de l’écran alternant grosses farces et actes de bravoure, félicités et punis pour l’indiscipline avec laquelle ils manifestaient leur héroïsme. Ils eurent pour modèles les Trois soldats (Mulvaney, Ortheris et Learoyd) dont Kipling recueillit la légende sur la route de Mandalay, sur les sentiers de l’Himalaya ou n’importe où à l’est de Suez… Après l’Inde des Anglais, après cette imagerie d’Epinal en couleurs, apparaît – dans de simples Histoires en Noir et Blanc – l’Inde des Indiens. Tout un menu peuple qui se tourmente, souffre et meurt sans jamais renoncer à la poésie.
La leçon de piano
Le scénario intégral du film palme d’or du Festival de Cannes 1993. 4ème de couverture édition Le grand Livre du Mois : Le Piano. La Leçon de Piano, un film Palme d’or au festival de Cannes. Le Piano, un récit romanesque et violent qui apporte la clé des énigmes laissées irrésolues par le film.
Un tueur pour la mariée
Peu d’époques se prêtent aussi bien au récit criminel que la Renaissance italienne. On le savait déjà par l’Histoire officielle, l’épopée des Borgia ou celle des Médicis. Avec ce nouveau Grand Détective, Sigismondo et ses pittoresques acolytes, on pénètre dans les arcanes les plus mystérieux de cette période fastueuse et troublée à la fois. Enlèvements, meurtres, amours contrariées, vengeances familiales, fausses identités, nains et religieuses : tous les ingrédients d’un whodunit historique sont réunis. Laissons-nous emporter.
Le songe de l’astronome
Prague 1601. L’Empereur Rodolphe II de Habsbourg organise une somptueuse fête dans son château de Prague, à l’occasion de laquelle le grand astronome, astrologue et alchimiste Tycho Brahé doit présenter sa nouvelle conception du cosmos. Au nombre des prestigieux invités, le peintre Sprangler, l’astronome Kepler, assistant du Maître, Sophie, la sœur de Tycho, le médecin et alchimiste Michael Maier, l’ambassadeur de Suède le chevalier Gustaf Löwenhielm, ainsi qu’un représentant de l’Église, l’inquisiteur Roberto Bellarmin, connu pour avoir envoyé le philosophe copernicien Giordano Bruno au bûcher.
Long week-end
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s’abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles.
Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adèle vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial.
A la volée
Lorsqu’il voit son vieil ami Nick mitraillé par des inconnus, le professeur Horatio Cassidy lui porte secours et plonge à nouveau dans un sac d’embrouilles. Nick anime une organisation d’anciens espions lassés par les magouilles de leurs gouvernements. Ayant piraté leurs satellites, ils peuvent intercepter n’importe quel message, tout photographier n’importe où, et ils utilisent ces informations pour la bonne cause. Crosby réalise là un petit bijou d’invention et d’humour. Il met en scène les personnages de deux fractions du KGB, de la CIA, du Mossad et de la mafia colombienne qui passent tous pour des minables, alors que les adeptes de la paix, par chance et astuces, s’en sortent presque indemnes. Après avoir dénoncé le terrorisme et le trafic d’armes, l’auteur s’attaque cette fois aux satellites qui empoisonnent la vie des gens en les espionnant.
La trahison des ombres
Cinq ans plus tôt, dans le village de Melford, Sir Roger Chapeleys a été exécuté en punition d’une série de crimes. Mais voilà que d’autres jeunes femmes ont été découvertes, violées et étranglées. Le fils de Sir Roger, Maurice, prétend avec force que son père a été victime d’une erreur judiciaire. Il n’est visiblement pas le seul à le croire innocent : un par un, les chefs du jury qui a envoyé Sir Roger à la potence sont brutalement assassinés.
La dernière carte
Sven-Gunnar Erlandsson est un homme ordinaire : entraîneur de football apprécié de tous, il mène une existence paisible entouré de sa femme Adrianti, une Singapourienne rencontrée lors d’un voyage en Asie, et de leurs deux enfants. Jusqu’à ce fameux soir où il se rend à une partie de poker et se fait abattre sur le chemin du retour. Dans sa poche, quarte cartes à jouer ainsi qu’un étrange code. Qui les y a mis et pourquoi ? Le charmant Sandén et l’extravagante Gerdin, du commissariat de Hammarby, sont en charge de l’enquête. Leur instinct les pousse à interroger les partenaires de jeu de la victime, Wiklund, Siem et Jenner, qui ont chacun une bonne raison d’en vouloir à Erlandsson. Car au fur et à mesure des recherches, il s’avère que le père de famille bien sous tous rapports se révèle être un bluffeur invétéré qui trempe dans des affaires louches…
Une étude en écarlate
Le 21 mai 1420, Isabeau de Bavière, reine de France, signait, au nom de son mari Charles VI, fou et incapable, un traité par lequel le roi reconnaissait Henri V de Lancastre, son gendre, héritier de la couronne de France. Quelques mois plus tard, Edward Holmes, clerc et demi-frère du baron de Roos tué à la bataille de Baugé, était chassé de l’hôtel parisien de son seigneur. Ne pouvant rentrer en Angleterre, maître Holmes trouva logis chez le bonnetier Bonacieux, sis rue du Coq, où il partagea la chambre de Gower Watson, un archer blessé à la bataille d’Azincourt. ….
Am stram gram
Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message: « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale.
Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.
Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.
Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Le noyé du grand canal
A la cour de Versailles, la reine s’ennuie. D’escapades nocturnes en bals costumés, Marie-Antoinette s’étourdit de plaisirs… mais la fête tourne court lorsqu’un de ses précieux bijoux, volé pendant le Bal de l’Opéra, devient l’enjeu d’une affaire aux multiples ramifications. Alors que la guerre navale se développe contre l’Angleterre, Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet et familier des arcanes du pouvoir, plonge dans un jeu de dupes au parfum de trahison. Entre les frasques du duc de Chartres, les manigances du comte de Provence, le double jeu de l’inspecteur Renard et un assassin qui le défie avec orgueil, Le Floch n’aura pas la tâche facile. Car à la cour, ce royaume du mystère et de l’indiscrétion, toutes les batailles ne se jouent pas à fleurets mouchetés !
Haute fidélité
Rob vend des CD dans une ruelle de Londres, mais connaît la nostalgie des bons vieux vinyles. Haute fidélité était ainsi l’appellation donnée autrefois aux platines disques ou la vertu érigée en principe fondamental de l’amour. Hypocrisie ? Rob, la trentaine et beaucoup d’angoisses, s’interroge. Comment faire durer l’amour ? Comment faire l’amour ? Qu’est-ce qui est le plus important : ce qu’on est ou ce qu’on aime ? Laura vient de le quitter alors qu’il pensait finir sa vie avec elle. Grande mise au point. Et paradoxalement, il réalise que son plus grand chagrin d’amour date de ses douze ans, un soir autour d’un bac à sable. Celui qui a conditionné tous les autres… Ce serait bien de penser qu’avec l’âge les choses ont changé, que les relations sont devenues plus subtiles, les femmes moins cruelles, les carapaces plus épaisses. (…) Mais je retrouve quelque chose de cette soirée dans tout ce qui m’est arrivé ensuite.
Le petit frère
Petit frère ! C’est ainsi que jadis ses camarades appelaient Leocadio Mínguez, lorsque la dictature étouffait le peuple d’Espagne, et que Pepe Carvalho croupissait en prison avec lui et d’autres compagnons d’infortune. Depuis cette époque, bien des choses ont changé. L’ancien « rouge » Leocadio est devenu un affairiste, et sa fortune est évaluée à trois milliards de pesetas. Harcelé par la presse pour quelques affaires douteuses, il fait brusquement la une des journaux qui annoncent son suicide. Persuadé qu’il ne s’est pas donné la mort mais qu’il a été assassiné, un de ses vieux camarades engage le détective Pepe Carvalho. En dépit des menaces du commissaire Contreras, Pepe remonte la piste grâce à ses relations dans le milieu des prostituées.Cette nouvelleéponyme au recueil qui en compte huit est une nouvelle fois l’occasion pour le célèbre détective catalan de porter un regard lucide et désenchanté sur la société espagnole et les illusions de sa jeunesse. Dans les autres récits, cet enquêteur subtil et manipulateur vient en aide à une chasseuse d’exhibitionnistes, rétablit la vérité sur la mort de Marilyn Monroe et rend même hommage à Agatha Christie en résolvant deux énigmes classiques. Des textes où l’on appréciera son goût pour le paradoxe et les métaphores.–Claude Mesplède
La mezzanine
Parce qu’il casse son lacet de chaussure, un jeune cadre new-yorkais – le narrateur de cet ébouriffant roman – part, à l’heure du déjeuner, en acheter une paire neuve. En chemin, il va voir comme se liguer contre lui mille objets usuels : un escalier mécanique, des chaussettes, un horodateur, une bouteille de lait, un séchoir à main, deux téléphones… Mais il ne s’agit pas d’un simple inventaire à la Prévert. Confronté à cette armada hyperréaliste de choses, le jeune homme va faire de surprenantes découvertes sur l’amour filial ou les raisons de l’isolationnisme américain.
Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d’un inconnu, natif de l’île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique ; celui d’un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l’occupant allemand : le « Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates ». De lettre en lettre, Juliet découvre l’histoire d’une petite communauté débordante de charme, d’humour, d’humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey…
La source sacrée
Le narrateur, lors d’une élégante partie de campagne, est frappé par deux phénomènes symétriques : l’embellissement spectaculaire d’une femme autrefois laide ; et l’intelligence nouvelle d’un bellâtre naguère stupide. Pour la première, l’explication est facile : elle a épousé un homme de vingt ans son cadet, dont elle absorbe la jeunesse. Mais quelle est la femme cachée dont le bellâtre absorbe l’esprit ? Cette fascinante fantasmagorie psychologique et mondaine possède avant tout le caractère étonnamment précurseur d’un roman du pur regard et de l’interaction entre un regard conscient de lui-même et son objet qui l’observe en retour.
L’anti-vierge Emmanuelle – Tome II
Emmanuelle est en fait un livre en deux parties, sous le même titre mais avec deux sous-titres correspondant aux deux parties successives : La Leçon d’homme et L’Antivierge. Séparés au début par un éditeur clandestin un peu pressé, les deux morceaux ne se retrouveront en librairie sous le titre commun d’Emmanuelle que huit ans plus tard, encore qu’en deux volumes. Par la suite, les aléas de la librairie, et des histoires de droits compliquées plongeront L’Antivierge, encore une fois, dans une étrange absence. Disparue des rayonnages depuis près de vingt ans, la voici réunie à La Leçon d’homme par la volonté de l’auteur et d’un éditeur pour une fois d’accord, ainsi qu’il convient.
La pyramide de glace
À la terrible année 1783, marquée par les retombées d’un volcan islandais en éruption, succède en 1784 l’hiver du siècle.
À Paris, le peuple élève des obélisques de neige et de glace en reconnaissance de la charité des souverains. Dans l’une d’elles, au dégel, apparaît le corps d’une femme dénudée qui ressemble étonnamment à la reine Marie-Antoinette.
Nicolas Le Floch se lance dans une enquête minutieuse de laquelle, investigation après investigation, il ressort que la victime participait à des soirées particulières organisées à Monceau par le duc de Chartres, futur duc d’Orléans.
Dans ce récit surgissent les figures pittoresques d’une revendeuse à la toilette, d’une devineresse qui dépouille ses pratiques, d’un ouvrier à la manufacture de Sèvres qui vole à Versailles, d’un marchand porcelainier receleur et des troubles figures d’un président à mortier et d’un architecte.
Derrière ce fait divers se dissimule un complot de cour visant à compromettre la Couronne. Jamais le commissaire Le Foch, entouré de ses proches et bénéficiant de la confiance de Louis XVI, n’aura mené une recherche aussi précise et documentée qui le conduira, après bien des périls, à un dénouement inattendu.
L’année du volcan
1783, l’éruption gigantesque d’un volcan en Islande provoque d’importants changements climatiques. La terre se réveille : tremblements de terre, tempêtes… affaiblissent tous les pays d’Europe, la France en particulier. Le royaume commence à vaciller, les caisses se vident.
Nicolas est convoqué par la Reine. Il est chargé d’enquêter sur la mort violente d un de ses proches : le Vicomte de Trabou. L’homme est mystérieux, il fréquente le monde de la finance. Ne cherche-t-il pas à camoufler une affaire de fausse monnaie ? Tous les moyens sont-ils bon pour combler l’immense déficit du Trésor royal ? Voilà une affaire qui n’est pas sans nous rappeler quelques évènements contemporains…
Les investigations de Nicolas vont le conduire une nouvelle fois en Angleterre et le mener à deux personnages le Comte de Cagliostro et la Comtesse de la Motte, chacun au cœur d’affaires où, là aussi, l’argent est en jeu. Dans ces mondes nouveaux que Nicolas va découvrir, la mort plane encore plus proche…
L’empreinte du diable
Au « Chalet du Panorama », petite pension isolée de l’État de Victoria en Australie, les clients apprécient par-dessus tout le calme qui les entoure. Mais cette quiétude va être troublée par la découverte du corps d’un des clients, un certain Grumman. L’affaire se corse d’autant plus que les bagages de la victime disparaissent mystérieusement et que le premier inspecteur dépêché sur les lieux est assassiné par un gangster bien connu des services de police. Chargé par l’armée d’enquêter sur les agissements de Grumman, soupçonné d’être un espion allemand, l’inspecteur Napoléon Bonaparte prend aussitôt la situation en main… Entre des employés plus ou moins modèles, des pensionnaires aux inavouables secrets et une hôtesse au charme troublant, le flegme légendaire de Bony est mis à mal à plusieurs reprises. Heureusement, sa logique imparable et son sens de la déduction ne lui feront pas défaut durant cette mission à haut risque…
Les galères de l’Orfèvre
En 1702, des milliers de forçats survivent aux galères de Marseille. La violence, le meurtre, la torture, le chantage et la débauche règnent dans ce monde férocement hiérarchisé. Au cœur de ce chaudron du diable des complots s’ourdissent, la contrebande s’organise et, très vite, on ne sait plus qui des gardiens ou de la chiourme sont les pires prédateurs. Les galériens ont même réussi à organiser un gigantesque trafic de sel qui met en péril les finances du royaume… Un proche du roi demande alors au procureur Guillaume de Lautaret de se laisser condamner pour meurtre et de mener l’enquête de l’intérieur. Mais peu d’hommes ont connaissance du stratagème et, bientôt, le piège se referme… Guillaume est désormais seul au plus profond de l’enfer.