Le crime de l’hôtel Saint-Florentin
Nicolas Le Floch traverse une période difficile : Louis XV est mort et Sartine quitte ses fonctions de lieutenant général de police pour rejoindre celles de secrétaire d’État à la Marine. Désormais sous les ordres d’un certain Le Noir, Nicolas doit enquêter sur un crime commis à l’hôtel de M. de Saint-Florentin, ministre du nouveau roi. Sa quête va le conduire à Paris, hors les murs, chez des éleveurs de bestiaux, et à Versailles, où il assurera sa position auprès de Louis XVI. Fiacre fantôme, meurtres en série, étonnante arme du crime ponctuent cette aventure où se mêlent l’argent, la débauche, l’espionnage et toutes les folies d’une jeune cour ou perdurent rivalités et affrontements anciens.
Connait-on vraiment ses ennemis ? En 1663, le marquis de Fors Vigeant, ancien capitaine du prince de Condé, était horriblement assassiné et mutilé lors d’un guet-apens près de Poitiers. Trois ans plus tard, alors qu’il revient d’Angleterre, Louis Fronsac se voit approché par un avocat au Conseil des parties, instance judiciaire en dernier recours où siège Gaston de Tilly comme maître des requêtes. Le défenseur lui assure que les accusés, mis à la question ordinaire et extraordinaire, sont innocents, bien que l’un d’eux ait déjà été décapité. Que leur procès, remplis d’irrégularités, n’est qu’une manœuvre conduite par une grande dame de la cour pour abaisser la famille Mortemart dont le père et le fils sont des favoris du roi. Louis Fronsac accepte de reprendre l’enquête, bien qu’il ne dispose que de peu de temps avant l’exécution des derniers prévenus. Mais ceux qu’il gêne sont tout-puissants, et après avoir subi une sanglante agression et la disparition de Gaston de Tilly, il sera contraint à une violente riposte. Seulement, n’est-il pas déjà trop tard et a-t-il correctement identifié ses ennemis ?
Le chien des Basqueville
Au printemps de l’an de grâce 1422, durant la maudite guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons, Isabeau de Bavière, reine de France et épouse du pauvre roi fou Charles VI, charge le clerc anglais Edward Holmes de conduire une de ses demoiselles d’honneur au château de Basqueville afin qu’elle puisse prier sur le gisant de son époux. Mais rien ne se passe comme prévu, le voyage a en vérité un tout autre but et, malgré sa sagacité, Holmes se fera abuser. De retour à Paris, Edward et son ami Gower Watson n’auront de cesse de retrouver la jeune femme et de prendre leur revanche. Or, peu après, la reine Isabeau découvre avec terreur qu’un inconnu mystérieux la menace de révéler le contenu de lettres qu’elle a écrites à son amant près de vingt ans auparavant. Des missives qui peuvent remettre en question la succession au trône de France. Heureusement que Holmes a ramené de Basqueville le molosse de l’ancien châtelain, qui s’avère aussi perspicace que son nouveau maître.
Le pont de Montereau
Au printemps de l’an de grâce 1424, la noblesse française lance sur la Normandie une grande offensive qui permettra au jeune Charles VII de bouter les Anglais hors de son royaume. C’est à ce moment qu’on tente d’empoisonner Jean de Lancastre, duc de Bedford et régent de France. Appelé à Évreux pour enquêter sur cette criminelle entreprise, semble-t-il ourdie par Yolande d’Aragon, belle-mère du jeune roi, le clerc anglais Edward Holmes comprend vite qu’elle est liée à l’assassinat de Jean sans Peur à Montereau, cinq ans auparavant. Ceux qui ont sacrifié une pucelle dans une abjecte messe noire pour s’assurer du soutien de Lucifer se préparent-ils à recommencer ? Malgré les maléfices et les embuscades, Holmes sillonnera le pays en guerre afin de faire éclater la vérité. Le jeune Gilles de Rais, rencontré en chemin, sera-t-il pour lui un allié ou un effroyable adversaire ? » La série, clin d’oeil au grand Sherlock, reconstitue avec force détails la vie quotidienne au temps de la guerre de Cent Ans. » Historia
Le dernier secret de Richelieu
Nous sommes en 1669 et un mystérieux prisonnier est conduit à la forteresse de Pignerol. Pourquoi tous ceux qui s’intéressent à lui disparaissent-t-ils comme par enchantement ? Pendant ce temps, le jeune roi se transforme en monarque absolu et la France connaît un régime des plus sévères. Le jeune notaire, Louis Fronsac est une fois de plus au coeur de l’affaire et il se pourrait bien qu’il nous révèle enfin la vérité sur le Masque de fer…
Le sang des farines
Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet sous le règne du jeune Louis XVI, se trouve plongé au cœur de terribles événements à la fois politiques et personnels. De retour d’une mission en Autriche où il fait d’étonnantes découvertes sur les atteintes portées au Secret du Roi, il retrouve un Paris en colère où la guerre des farines fait rage. Avec le soutien du roi et l’aide de ses fidèles amis, il enquête sur la mort suspecte d’un boulanger qui l’amène bientôt à soupçonner un complot et des liens entre ces événements et ceux survenus à Vienne. Les mystères s’accumulent et Nicolas devra faire vite pour résoudre cette affaire qui met en péril l’équilibre déjà précaire du pays ainsi que son propre fils. Avec cette nouvelle enquête, couronnée par le prix de l’Académie de Bretagne, Jean-François Parot nous entraîne dans l’Europe des Lumières avec son inimitable talent pour le suspense et la reconstitution historique.
L’affaire Nicolas le Floch
En ce mois de janvier 1774, Nicolas Le Floch, le célèbre commissaire au Châtelet, est d’humeur sombre. Sa maîtresse, la belle et capricieuse Julie de Lastérieux, est retrouvée empoisonnée et tous les indices le désignent comme coupable. Qui cherche à compromettre le protégé du roi et du lieutenant général Soutine ? Pour prouver son innocence et démêler les écheveaux de cette affaire qui met directement en péril la sûreté de l’État, Nicolas doit se cacher. Au service du Secret du roi, il découvrira les cruelles subtilités des complots de cour. Avec l’aide du fidèle inspecteur Bourdeau, tandis qu’entre Londres, Versailles et Paris les factions rivales s’affrontent, il devra déjouer bien des pièges. Après Le Fantôme de la rue Royale, c’est avec le même plaisir que nous retrouvons l’intrépide et talentueux Nicolas Le Floch dans une aventure sur fond de fin de règne, alors que la colère du peuple commence à gronder.
La route du retour
« La Route du retour » plonge au cœur de la saga familiale ouverte dix ans plus tôt avec « Dalva ». Une fois de plus, Harrison laisse le champ libre à ses personnages, confiant à leurs journaux intimes respectifs le soin de brosser une fresque qui s’étend sur un siècle. John Wesley Northbridge, le patriarche, se penche sur ses souvenirs d’enfance, replongeant le lecteur dans l’atmosphère d’une Amérique rurale à l’aube du XXe siècle. De son côté, Nelse, fils illégitime de Dalva, revient traquer ses origines après des années de vagabondage, à l’issue d’une existence étrangère à tout lien. L’appel de la terre, le poids du destin, les affres de l’amour, autant de thèmes magnifiés par la plume flamboyante de Jim Harrison. En toile de fond, les plaines du Nebraska offrent leur gigantesque dénuement aux épopées individuelles des membres d’une tribu qui ne cesse de se désagréger et de se reconstituer. Harrison livre bataille contre les angoisses de la décrépitude, contre la peur de la mort.
Il est de retour
Succès inouï en Allemagne, traduit dans trente-cinq langues, bientôt adapté au cinéma, « Il est de retour » est un véritable phénomène. Entre Chaplin, Borat et Shalom Auslander, une satire aussi hilarante que grinçante qui nous rappelle que face à la montée des extrémismes et à la démagogie, la vigilance reste plus que jamais de mise.
Soixante-six ans après sa disparition, Hitler se réveille dans un terrain vague de Berlin. Et il n’est pas content : quoi, plus personne ne fait le salut nazi ? L’Allemagne ne rayonne plus sur l’Europe ? Tous ces Turcs qui ont pignon sur rue sont venus de leur plein gré ? Et, surtout, c’est une FEMME qui dirige le pays ?
Il est temps d’agir. Le Führer est de retour et va remettre le pays dans le droit chemin. Et pour ça, il lui faut une tribune. Ça tombe bien, une équipe de télé, par l’odeur du bon filon alléchée, est toute prête à lui en fournir une.
La machine médiatique s’emballe et bientôt, le pays ne parle plus que de ça. Pensez-vous, cet homme ne dit pas que des âneries ! En voilà un au moins qui ne mâche pas ses mots. Et ça fait du bien, en ces temps de crise…
Hitler est ravi qui n’en demandait pas tant. Il le sent, le pays est prêt. Reste pour lui à porter l’estocade qui lui permettra d’achever enfin ce qu’il avait commencé…
L’homme qui rêvait d’enterrer son passé
Quoi qu’il arrive, quoi qu’il fasse, Nathan est poursuivi par le souvenir de la pire nuit de sa vie : lors d’une fête organisée par son employeur de l’époque, une jeune femme a disparu. Seuls lui et Bob, une vieille connaissance, savent ce qui s’est passé, et tous deux ont juré qu’il en serait toujours ainsi.
Des années plus tard, par une nuit pluvieuse, Bob est à la porte de Nathan avec de terrifiantes nouvelles. Face à un Bob méconnaissable et dangereusement déterminé à faire voler en éclats leur serment, Nathan est prêt à aller loin, très loin, pour protéger le monde qu’il s’est soigneusement construit…
Les noyées de la Tamise
Au milieu de la nuit, Juliet reçoit un sms qui l’invite à se rendre au petit matin au pont de Hammersmith. Sur place, un cadavre de femme inconnue, vêtue d’habits dont Juliet avait fait don quelques temps auparavant. À quel jeu joue le tueur ? Bientôt un nouveau message, un nouveau pont et… un nouveau cadavre. Épaulée par un séduisant détective, la jeune femme n’a d’autre choix que d’enquêter pour découvrir qui se cache derrière ces énigmes.
Une attachante héroïne entraînée dans une spirale meurtrière, au cœur d’une enquête pleine de surprises !
A.J. Waines est écrivain et psychothérapeute. Elle a travaillé dans les prisons de haute sécurité, se concentrant en particulier sur les auteurs de crimes passionnels. Ressac mortel est son premier roman.
Une journée d’Ivan Denissovitch
En 1962, pour qu’Une joumée d’Ivan Denissovitch pût être publiée en URSS, Soljenitsyne avait dû consentir à des coupures et, par endroits, remanier le texte original. Voici la version intégrale de ce roman si profondément, si tragiquement russe et qui, cependant, fait maintenant partie du patrimoine mondial de la culture. Vingt ans ont passé depuis qu’il a vu le jour. Des oeuvres monumentales ont succédé à ce joyau : le Premier Cercle, le Pavillon des cancéreux, Août Quatorze et ce requiem colossal qu’est l’Archipel du Goulag ; pourtant, c’est toujours Ivan Denissovitch qui revient le premier à la mémoire dès qu’on nomme Soljenitsyne.
Récit, dans sa version intégrale, de la douloureuse expérience du maçon Denissovitch dans le camp Solovetski. Cette description crue du goulag a fait sensation dès sa parution.
Le chat qui avait un don
Jim Qwilleran, le célèbre chroniqueur du journal local, est de retour, accompagné des non moins fameux Koko et Yom Yom, ses deux inséparables siamois aux dons renversants.
Leur vie suivait tranquillement son cours dans la charmante bourgade faussement tranquille de Pickax, jusqu’à ce que tout déraille : un incendie volontaire ravage le » Vieux Mastodonte « , un bâtiment emblématique de la ville, tandis qu’une jeune femme appréciée de tous, Libby Simms, meurt dans d’étranges circonstances… Si l’on ajoute à ces tristes événements le départ inopiné pour Paris de Polly, la libraire du Coffre du pirate et élue du coeur de Qwill, de sombres jours s’annoncent pour les détectives à moustaches du comté de Moose…
Buckingham palace gardens
Thomas Pitt, agent des services très secrets de la reine Victoria, la Special Branch, et son supérieur, le glacial Narraway, sont convoqués de toute urgence au palais de Buckingham. L’impensable vient de se produire : un crime barbare a été commis sur la personne d’une prostituée, retrouvée au petit matin dans un placard. La jeune femme était «invitée» à une fête très privée donnée par le prince de Galles. Le coupable doit être désigné et l’affaire étouffée au plus vite, avant que le scandale ne s’ébruite hors du palais, au risque de mettre la Couronne en péril.
Long spoon lane
Réveillé en pleine nuit par Victor Narraway, chef de la Special Branch, Thomas Pitt est sommé de se rendre d’urgence dans Myrdle Street où des anarchistes menacent de faire sauter une bombe. Après une course-poursuite effrénée, il parvient à arrêter deux d’entre eux, mais découvre dans leur Q.G. de Long Spoon Lane le cadavre de leur chef, fils d’un lord très influent, abattu d’une balle dans la nuque. Intrigué par ce meurtre et les accusations plutôt troublantes des deux anarchistes qui dénoncent une corruption policière étendue, Pitt décide d’enquêter avec l’aide de son ancien acolyte du commissariat de Bow Street, l’inspecteur Tellman. Il découvre alors une conspiration policière et politique terrifiante, orchestrée par le Cercle intérieur, qui ne lui laissera pas d’autre choix que de s’allier avec son pire ennemi, Lord Charles Voisey.
Half moon street
En cet automne 1891, Londres semble bien triste au commissaire Thomas Pitt, depuis que sa chère Charlotte est partie se reposer à Paris. Mais il n’a guère le temps de sombrer dans le spleen, car la découverte du corps d’un homme habillé en femme dans une barque, sur la Tamise, l’entraîne dans une nouvelle aventure pleine de mystère. Qui était la victime et pourquoi cette mise en scène macabre ? Aidé de l’irascible sergent Tellman, Pitt fouille les consciences et les cœurs de la haute société, arpentant les coulisses des théâtres où se jouent les pièces d’un certain Oscar Wilde. Gentlemen et ladies irréprochables peuvent parfois cacher de bien dérangeantes vérités.
L’incendiaire de Highgate
Le paisible quartier de Highgate a été le théâtre d’un terrible incendie qui a coûté la vie à Clemency Shaw, l’épouse d’un médecin reconnu. L’inspecteur Thomas Pitt et sa femme, Charlotte, auront à déterminer s’il s’agit là d’un simple accident ou d’un acte criminel. Méthodiquement, le célèbre duo de détectives tente de tracer un portrait du couple afin de rendre justice. « Anne Perry a un secret. Elle est capable de conférer au roman policier historique une véritable profondeur humaine. Le moins que le lecteur puisse attendre de ce genre de livres, c’est la perfection du décor et la fidélité à l’esprit d’une époque. Sur ce point, Anne Perry est irréprochable. Elle fait revivre à la perfection l’Angleterre victorienne. »
Juliet, Naked
« Que fait-on lorsqu’on pense qu’on a gâché quinze ans de sa vie ? »
C’est la question gênante que se posent tous les personnages du nouveau roman de Nick Hornby. Il y a Annie et Duncan, la quarantaine sonnante, dont le couple de quinze ans d’âge montre d’inquiétantes fissures. Rien d’étonnant, car à y regarder de près, on ne sait plus très bien pourquoi ils sont ensemble.
Annie travaille au petit musée local de Gooleness, un job peu honorifique qui lui laisse assez de temps pour une visite hebdomadaire à son psy débutant… Mais le temps justement est devenu son pire ennemi …
Ado attardé, Duncan consacre tout le sien à Tucker Crowe, une rock star américaine qui a disparu des radars de la scène depuis près de 20 ans, après un album à succès. Il lui a dédié un site et passe ses journées à échafauder avec une communauté de fans internautes les théories les plus farfelues sur la vie de ce Salinger rock et sa réclusion sonique. Quand Duncan reçoit d’un producteur la démo de son nouvel album acoustique, Juliet Naked…c’est l’instant critique…
« Juliet, Naked était à la fois aussi innocent et incendiaire qu’un biscuit au chocolat. »
Le pseudo come back de Tucker fait voler en éclat le fragile équilibre du couple. Annie déteste l’album et poste une critique salée sur le site. Contre toute attente, elle reçoit une réponse de… Tucker himself. Entamant une correspondance, ces deux solitudes se révèlent l’une à l’autre. Car non seulement, Tucker est un expert comme elle en gâchis sentimental, mais c’est un esprit frère. Reste plus qu’à gérer la crise avec humour et plus si affinités…
Un tueur pour la mariée
Peu d’époques se prêtent aussi bien au récit criminel que la Renaissance italienne. On le savait déjà par l’Histoire officielle, l’épopée des Borgia ou celle des Médicis. Avec ce nouveau Grand Détective, Sigismondo et ses pittoresques acolytes, on pénètre dans les arcanes les plus mystérieux de cette période fastueuse et troublée à la fois. Enlèvements, meurtres, amours contrariées, vengeances familiales, fausses identités, nains et religieuses : tous les ingrédients d’un whodunit historique sont réunis. Laissons-nous emporter.
Quand le jeune Ram Mohammad Thomas devient le grand vainqueur de « Qui veut gagner un milliard de roupies ? » la production soupçonne immédiatement une tricherie. Comment un serveur de dix-huit ans, pauvre et inculte, serait-il assez malin pour répondre à treize questions pernicieuses ? Accusé d’escroquerie, sommé de s’expliquer, Thomas replonge alors dans l’histoire de sa vie. Mais ces réponses, il ne les a pas apprises dans les livres, mais au hasard de ses aventures mouvementées ! Du prêtre louche qui laisse trop volontiers venir à lui les petits enfants à la capricieuse diva de Bollywood, des jeunes mendiants des bidonvilles de Bombay aux touristes fortunés du Taj Mahal, au fil de ses rencontres, le jeune homme va apprendre que la fortune sourit aux audacieux.
Notre-Dame d’Alice Bhatti
Au cœur de Karachi, ville tentaculaire et vénéneuse, Alice Bhatti s’enrôle comme infirmière à l’hôpital du Sacré-Cœur. Catholique pauvre mais pugnace, elle s’efforce de prodiguer ses remèdes aux milliers de patients délaissés. Contre le système des castes et des religions, contre les préjugés de son mari, gorille à tout faire de la police locale, et contre la corruption, Alice est prête à payer le prix fort pour survivre et répandre le salut…
Je voudrais que cela ne finisse jamais
Alors que Göteborg est écrasée par une chaleur caniculaire, le commissaire Erik Winter, désormais marié et père de famille, doit faire face à une série de crimes particulièrement atroces. La découverte du corps d’une jeune fille dans un parc municipal lui rappelle un autre meurtre, resté non résolu… Il va alors se plonger au coeur de ce dossier où s’entrelacent inextricablement affaires crapuleuses et drames familiaux. Dans ce polar psychologique à la fois intimiste et efficace, Åke Edwardson pose une fois encore un regard original et subversif sur son pays, loin des clichés du « modèle suédois ».
L’ermite de la forêt d’Eyton
Un tout jeune garçon, une formidable grand-mère qui souhaite le marier, un ermite qui mène la danse (ou le sabbat ?) au fond des forêts, et, bien sûr, ce fin limier de frère Cadfael flairant le crime passé ou à venir, tels sont les ingrédients du suspense d'Ellis Peters. Le sang coule, les cœurs battent plus vite peut-être qu'aujourd'hui. Mais il suffit d'ouvrir le livre pour être au diapason de ce Moyen Âge si violent et si chaleureux. C'était hier, en 1142, quelque part en Grande-Bretagne…
A propos d’un gamin
Pour Marcus, douze ans, une mère divorcée, dépressive et baba cool, la vie n’est pas toujours facile. Surtout quand de surcroît cette mère végétarienne n’écoute que des tubes des années soixante-dix, vous attife de vêtements ringards et que les durs de l’école ne jurent que par le hip-hop. Quant à Will, la trentaine, branché, riche, oisif et fier collectionneur d’amours épisodiques, il a du mal à trouver sa place dans la société. Malgré leur méfiance réciproque, l’homme et l’enfant que tout oppose vont finir par se trouver et s’épauler pour affronter l’adolescence et des liens sociaux distendus. Cette rencontre paradoxale entre un mâle solitaire prototype de l’homme moderne ! et un gosse tendre et marginal est magistralement orchestrée par Nick Hornby. Une histoire de parents célibataires, d’enfants solitaires, de fringues, de foot et de musique. Après les succès de Haute fidélité et Carton jaune, l’auteur signe là son livre le plus accompli. Le ton est sarcastique et drôle, les situations d’un réalisme désarmant et les émotions sincères. C’est enfin un regard d’une grande lucidité sur les désordres amoureux de cette fin de siècle. –Stellio Paris. Adapté au cinéma sous le titre » : Pour un garçon » de C Weitz, avec Hugh Grant, Toni Collette, Rachel Weisz et Nicolas Hoult ( le garçon de 12 ans …)
La pissotière
Ez, Reynolds et Jason, trois immigrants jamaïcains, sont » hommes de ménage » dans des Toilettes Messieurs, situées dans le centre de Londres.
L’endroit est fréquenté essentiellement par des homosexuels, qui en ont fait un lieu de rendez-vous très actif. La réputation de l’établissement public se dégrade de jour en jour. Décidant de réagir, la municipalité charge Ez, Reynolds et Jason de se débarrasser des indésirables. Les conséquences seront plutôt inattendues…
Drôle et peu conventionnelle, traversée par des personnages de femmes jouant un rôle capital dans l’histoire, cette fable donne à réfléchir sur toutes les formes de racisme.
» Je ne peux que faire l’éloge de ce livre merveilleusement écrit. » Gay Times.
» Un récit subtil, amusant et discrètement subversif. » Times Literary Supplément.
Train de nuit pour Lisbonne
Une femme penchée sur le parapet d’un pont. un matin à Berne, sous une pluie battante. Le livre, découvert par hasard, d’un poète portugais. Amadeu de Prado. Ces deux rencontres bouleversent la vie du sage et très érudit professeur Raimond Gregorius. Au milieu d’un cours de latin, soudain il se lève et s’en va. Il prend le premier train de nuit pour Lisbonne, tournant le dos à son existence anti-poétique et sans savoir ce que vont lui révéler la beauté étrangère de Lisbonne et le livre d’Amadeu. Fascinée par les profondeurs que ce texte lui ouvre sur l’amour, l’amitié, le courage et la mort. il veut savoir qui était Amadeu de Prado : un médecin de génie, poète, militant engagé dans la Résistance contre la dictature de Salazar – un orfèvre des mots, un maître à penser, un explorateur de la vie à la manière des anciens navigateurs portugais. L’enquête menée par Gregorius l’entraîne dans une ronde de personnages fortement dessinés qui ont connu Amadeu. Leurs témoignages convergent vers cet homme et cernent en même temps la personnalité de Gregorius : » coupable » d’avoir trop peu osé. Un grand roman européen qui sonde les multiples territoires de l’âme et de la conscience de soi
Les enfants sauvages
On appelle » enfants sauvages » de jeunes êtres que le sort a condamnés à vivre seuls et qui ont été, longuement, privés d’éducation. Avec une acuité étonnante, Lucien Malson examine les cas reconnus de ces marginaux à travers les siècles. L’occasion d’un prodigieux questionnement sur l’essence de notre nature humaine. » L’homme est une histoire. » Lucien Malson
Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles
En cette fin de siècle trépidante, Oscar Wilde, dandy éclairé, virevolte de mondanités en rendez-vous discrets, lorsqu’un drame vient bouleverser sa vie. Tandis qu’il s’apprête à écrire Le Portrait de Dorian Gray, il découvre dans un meublé le corps d’un jeune garçon de sa connaissance. Tout semble indiquer un meurtre rituel. Et en ami fidèle, Oscar Wilde s’est juré de ne pas trouver le repos tant que justice n’aura pas été faite pour Billy Wood.
« J’ai toujours voulu rencontrer Oscar Wilde. J’ai désormais l’impression que c’est arrivé et que j’ai partagé avec lui une terrible, étrange et angoissante aventure. C’est une expérience que je recommande à chacun. » Anne Perry.
On avait quitté la petite communauté du 28, Barbary Lane en plein mélodrame social. Brian et sa journaliste d’épouse étaient au bord de la rupture, tout juste réconciliés par l’arrivée miraculeuse d’un enfant et par le réconfort de leur logeuse, Mme Madrigal, la quasi cosmique transsexuelle et mère poule virtuelle. Brian et Mary Ann habitent désormais le 23e étage du Summit, une tour dominant Barbary Lane et convenant mieux à l’ambitieuse présentatrice de talk-show. Michael alias Mouse vit toujours dans la résidence où Mme Madrigal cultive avec amour son verger hallucinant et où Brian vient régulièrement se confier à ses amis. L’arrivée d’un neveu imberbe et vierge va fournir à Brian l’occasion de retrouver une récente conquête. Découvrant que celle-ci est séropositive, il décide de passer le test. S’ensuivent dix jours d’angoisse et de folies que Brian va vivre avec Mouse et son nouvel amour, un beau sudiste musclé. Sur fond de Guerre des étoiles, du nom du programme de défense lancé par Reagan, Maupin nous entraîne cette fois d’un extrême à l’autre des différences sociales et sexuelles en revisitant à sa manière le militantisme homo ou le conservatisme reaganien de l’époque. Entre les lesbiennes féministes militantes, les gays, les hétéros tolérants ou les conservateurs machos, il y a de la place pour l’humour. Car au bout du compte tous sont faits de la même chair et soumis aux mêmes faiblesses. Dans un texte jubilatoire et féroce, Maupin poursuit donc sa chronique des années quatre-vingt. La suite au prochain épisode.
Début des années quatre-vingt, Reagan dirige l’Amérique, hésitant entre conservatisme pur et dur et saut en avant technologique. Les Yuppies dopés sont des acharnés du travail, les gays californiens sont à la pointe du combat pour l’évolution des mœurs et des mentalités et le sida commence à frapper les corps et les esprits. C’est ce moment que choisit la reine Elisabeth II pour effectuer sa première visite à San Francisco. Un symbole à elle seule, la reine d’Angleterre ! Représentante de la vieille Europe, des traditions et d’un certain art de vivre. En décalage complet avec celui des avant-gardistes californiens. Mais c’est justement ce côté kitsch qui leur plaît. Son côté bonne vieille mamie ! Comme Mme Madrigal, la logeuse de la petite résidence communautaire de Barbary Lane. Une grand-mère qui aurait été de tous les combats des années passées, qui cultive de magnifiques plants d’herbe dans son jardin et qui avant son opération était un homme. Il y a aussi Brian qui rêve d’enfants et d’une vie d’homme au foyer, sa femme Mary Ann, journaliste prête à tout pour assumer à la fois sa vie professionnelle et sentimentale et enfin Michael qui vient de perdre son amour, victime du sida. Et puis, il y a le bonheur du hasard qui parfois fait bien les choses, l’humour et la fantaisie romanesque de Maupin qui sauve ses personnages d’un vaudeville qui aurait pu être dramatique. C’est toute la force de ses chroniques de raconter une époque en l’imaginant souvent plus belle que la réalité mais en misant sans compter sur l’amour et la solidarité.
La vie comme elle va
Tout va pour le mieux au bureau de l’Agence N°1 des Dames Détectives. Certes les clients ne se bousculent pas, mais rien d’alarmant à cela. pendant que Mma Makutsi a savoure sa récente promotion en qualité d’assistante-détective, Mma Ramotswe profite de ce répit pour méditer sur l’avenir de son pays. Seule ombre au tableau : J.L.B. Matekoni, son fiancé, tarde à formuler sa demande en mariage. Mais voici que les affaires reprennent en la personne de Mma Holonga. Cette grande dame de Gaborone cherche mari, comment savoir toutefois si ses soupirants en veulent à son cœur ou à son argent ?
La couleur de l’eau
Sous le charme, Dave, vigile dans un luxueux magasin londonien, laisse, partir une jeune voleuse qu’il venait de surprendre. Sa journée terminée, il la découvre dehors, à l’attendre. C’est le début d’une relation complexe, entre deux êtres abîmés, chacun dissimulant un lourd passé.
Comment Alena, venue avec tant de projets de sa Russie natale, se retrouve-t-elle à la rue et sans papiers ? Pourquoi Dave vit-il comme en exil à quelques kilomètres de chez lui ? Qu’ont-ils bien pu traverser l’un et l’autre pour être si tôt désabusés ?
Le parcours d’Alena, lié aux réseaux de prostitution, est chargé de compromissions, de peurs et d’espoirs étouffés. L’histoire de Dave part des cités anglaises, à l’horizon bien bas, celle d’un garçon aux rêves d’aventure mais trop obéissant et un peu lâche. Page après page, ils s’apprivoisent, se rapprochent – en prenant soin d’éviter leurs zones d’ombre qui, bien évidemment, finiront par les rattraper.
Se gardant des clichés et du larmoyant, Kerry Hudson ne juge jamais ses personnages, elle les raconte, avec leurs fragilités et leurs faiblesses. De Londres à la Sibérie en passant par Moscou, elle tresse un récit d’une grande finesse et livre une moderne et atypique histoire d’amour.
Je ferai de toi un homme heureux
Norvège, 1960 : la modernité s’empare enfin des foyers et les corvées des mères de famille se voient simplifiées grâce à l’arrivée de l’eau courante, du réfrigérateur, des machines à laver… La bien nommée « Cité de l’Avenir » a su s’accorder à son époque : ici règnent – en apparence, du moins – la joie de vivre et le contrôle social. Huit familles y vivent très proches les unes des autres. Les femmes au foyer ne se gênent pourtant pas pour se critiquer mutuellement sur leur façon de se vêtir ou le mode de vie des uns et des autres. Ici, les voisines se font mutuellement leurs permanentes à domicile, ça papote dans tous les coins, et avec un peu de chance, on peut apercevoir la dame du troisième étage qui fait le ménage chez elle, chaque vendredi, complètement nue. Et voilà qu’un jour, un jeune homme se présente et propose d’installer des judas aux portes…
Babyji
Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s’immolent lors de manifestations contre le gouvernement.
Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c’est l’Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d’apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.
Bangkok Psycho
Bangkok, commissariat du 8e District. L’inspecteur Sonchaï reçoit un snuff movie d’une rare violence. La victime est une ancienne prostituée qu’il a aimée jusqu’à l’obsession quatre ans plus tôt. Un fantôme qui hante encore ses nuits. Le message est clair : la guerre est déclarée et la chasse à l’homme peut commencer.
1Q84 – Livre 3 : Octobre-Décembre
La nouvelle édition événement de l’un des plus grands succès d’Haruki Murakami ! Parue pour la première fois en France en 2011, une des œuvres les plus cultes de l’auteur, une odyssée initiatique entre deux mondes parallèles, une atmosphère aussi étrange qu’envoûtante pour un roman double qui rassemble toutes les obsessions du maître. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont plus seuls. Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille échappé ç la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi. Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?
Ombres chinoises
Un an après la parution des Habits neufs du président Mao, Simon Leys est retourné vivre en Chine pendant six mois. Ces Ombres chinoises donnent tout leur relief à la propagande, aux récits naïfs ou intéressés des touristes qui encombrent la presse et l’édition. Ce n’est évidemment pas aux maoïstes occidentaux, ces ennemis du peuple chinois, ni aux ministres UDR qu’on peut demander de parler de la Chine.; comme disait Hegel ces gens-là savent ce qu’ils taisent autant qu’ils parlent de ce qu’ils ignorent. Simon Leys a suivi le conseil de Lu Xun : Aussi s’il se trouvait aujourd’hui quelque étranger qui, tout en ayant été admis à s’asseoir au banquet chinois, n’hésiterait pas à vitupérer en notre nom contre la présente condition en Chine, voilà ce que j’appellerais un homme vraiment honnête, un homme vraiment admirable.
Un américain bien tranquille
Saïgon, 1952. Au cours du Nouvel An chinois, le cadavre d’un jeune américain est retrouvé aux abords du fleuve. Pour Fowler, correspondant du London Times, c’est un souvenir qui resurgit des eaux boueuses du passé. Deux ans plus tôt, Alden Pyle débarquait dans la capitale vietnamienne. Innocent, déterminé, la guerre n’avait pas encore levé le voile de ses illusions. Ni de ses intentions.
Graham Greene n’est pas seulement le grand écrivain catholique consacré par le succès de son fameux roman La Puissance et la Gloire.
Entré par effraction dans le royaume de la Grâce (selon le mot de François Mauriac), cet ancien membre du Foreign Office a su, même au travers des divertissements que sont des livres comme Notre agent à La Havane et Un Américain bien tranquille, dénoncer la guerre, les dictatures et ce vice suprême : l’imbécillité.
Voilà pourquoi Graham Greene compte, avec George Orwell et Evelyn Waugh, parmi les géants de la littérature anglaise du XXe siècle.
Misère et douceur de l’Inde
Qui ne se souvient des Trois Lanciers du Ben-gale ? Trois mousquetaires de l’écran alternant grosses farces et actes de bravoure, félicités et punis pour l’indiscipline avec laquelle ils manifestaient leur héroïsme. Ils eurent pour modèles les Trois soldats (Mulvaney, Ortheris et Learoyd) dont Kipling recueillit la légende sur la route de Mandalay, sur les sentiers de l’Himalaya ou n’importe où à l’est de Suez… Après l’Inde des Anglais, après cette imagerie d’Epinal en couleurs, apparaît – dans de simples Histoires en Noir et Blanc – l’Inde des Indiens. Tout un menu peuple qui se tourmente, souffre et meurt sans jamais renoncer à la poésie.
La leçon de piano
Le scénario intégral du film palme d’or du Festival de Cannes 1993. 4ème de couverture édition Le grand Livre du Mois : Le Piano. La Leçon de Piano, un film Palme d’or au festival de Cannes. Le Piano, un récit romanesque et violent qui apporte la clé des énigmes laissées irrésolues par le film.
Le songe de l’astronome
Prague 1601. L’Empereur Rodolphe II de Habsbourg organise une somptueuse fête dans son château de Prague, à l’occasion de laquelle le grand astronome, astrologue et alchimiste Tycho Brahé doit présenter sa nouvelle conception du cosmos. Au nombre des prestigieux invités, le peintre Sprangler, l’astronome Kepler, assistant du Maître, Sophie, la sœur de Tycho, le médecin et alchimiste Michael Maier, l’ambassadeur de Suède le chevalier Gustaf Löwenhielm, ainsi qu’un représentant de l’Église, l’inquisiteur Roberto Bellarmin, connu pour avoir envoyé le philosophe copernicien Giordano Bruno au bûcher.
Long week-end
Cette année 1987, une chaleur caniculaire s’abat sur la côte Est pendant le long week-end de Labor Day. Henry a treize ans, vit avec sa mère, ne supporte pas la nouvelle épouse de son père, aimerait s’améliorer au base-ball et commence à être obsédé par les filles.
Jusque-là, rien que de très ordinaire, sauf que sa mère, elle, ne l’est pas. Encore jeune et jolie, Adèle vit pratiquement retirée du monde et ne sort qu’en de rares circonstances. La rentrée des classes qui approche la contraint à conduire son fils acheter vêtements et fournitures au centre commercial.
A la volée
Lorsqu’il voit son vieil ami Nick mitraillé par des inconnus, le professeur Horatio Cassidy lui porte secours et plonge à nouveau dans un sac d’embrouilles. Nick anime une organisation d’anciens espions lassés par les magouilles de leurs gouvernements. Ayant piraté leurs satellites, ils peuvent intercepter n’importe quel message, tout photographier n’importe où, et ils utilisent ces informations pour la bonne cause. Crosby réalise là un petit bijou d’invention et d’humour. Il met en scène les personnages de deux fractions du KGB, de la CIA, du Mossad et de la mafia colombienne qui passent tous pour des minables, alors que les adeptes de la paix, par chance et astuces, s’en sortent presque indemnes. Après avoir dénoncé le terrorisme et le trafic d’armes, l’auteur s’attaque cette fois aux satellites qui empoisonnent la vie des gens en les espionnant.
La trahison des ombres
Cinq ans plus tôt, dans le village de Melford, Sir Roger Chapeleys a été exécuté en punition d’une série de crimes. Mais voilà que d’autres jeunes femmes ont été découvertes, violées et étranglées. Le fils de Sir Roger, Maurice, prétend avec force que son père a été victime d’une erreur judiciaire. Il n’est visiblement pas le seul à le croire innocent : un par un, les chefs du jury qui a envoyé Sir Roger à la potence sont brutalement assassinés.
La dernière carte
Sven-Gunnar Erlandsson est un homme ordinaire : entraîneur de football apprécié de tous, il mène une existence paisible entouré de sa femme Adrianti, une Singapourienne rencontrée lors d’un voyage en Asie, et de leurs deux enfants. Jusqu’à ce fameux soir où il se rend à une partie de poker et se fait abattre sur le chemin du retour. Dans sa poche, quarte cartes à jouer ainsi qu’un étrange code. Qui les y a mis et pourquoi ? Le charmant Sandén et l’extravagante Gerdin, du commissariat de Hammarby, sont en charge de l’enquête. Leur instinct les pousse à interroger les partenaires de jeu de la victime, Wiklund, Siem et Jenner, qui ont chacun une bonne raison d’en vouloir à Erlandsson. Car au fur et à mesure des recherches, il s’avère que le père de famille bien sous tous rapports se révèle être un bluffeur invétéré qui trempe dans des affaires louches…