
L’agneau
Xavier s’apprête à entrer au séminaire ; dans le train qui l’y mène, il fait la connaissance de Jean de Mirbel, trentenaire dévoyé sur le point de divorcer : cette rencontre bouleversera à jamais l’existence des deux hommes… L’Agneau, publié en 1954, est l’une des œuvres les plus fascinantes de François Mauriac. Dans la lignée de Dostoïevski et de Camus, l’écrivain s’interroge sur le Mal, en mettant en scène la souffrance et la mise à mort d’un être innocent. Rien n’est plus irrespirable et plus bouleversant que ce texte où s’affrontent sans merci l’espoir et l’angoisse de l’homme, portés à leur paroxysme par la concision d’un style effilé comme une lame.
Marie Chaix, née à Lyon (Rhône) le 3 février 1942, est un écrivain français. Quatrième et dernière enfan d’Albert Beugras, bras droit de Jacques Doriot pendant l’Occupation à la tête du Parti populaire français, Marie Chaix est la sœur de la chanteuse Anne Sylvestre. Diplômée d’allemand, attachée de presse aux éditions du Seuil, elle devient la secrétaire de la chanteuse Barbara (de 1966 à 1970), à laquelle elle consacre une biographie éditée en avril 1986 aux éditions Calmann-Lévy. En 1968, elle épouse le journaliste Jean-Francois Chaix. Elle s’est remariée en 1992 avec l’écrivain américain Harry Mathews dont elle est également la traductrice. Elle a deux filles, Émilie et Léonore, elle vit aux États-Unis depuis son remariage. Son œuvre littéraire tourne autour du thème de la mémoire sur sa propre famille. Son premier roman Les Lauriers du lac de Constance écrit en 1974, est un récit de l’histoire de son père pendant l’Occupation allemande et les conséquences. Puis dans Les Silences ou la vie d’une femme (1976), elle raconte la vie et la mort de sa mère en 1971. Juliette chemin des Cerisiers en 1985 évoque le dévouement des domestiques restés au service de la famille pendant l’incarcération du chef de famille.
Réédition (en traduction entièrement revue!) d’un des plus grands livres de London. Huit nouvelles pour évoquer les ravages et la violence importés par l’homme blanc dans le « paradis » des mers du Sud. Impitoyable. Préface de Yann Queffélec, qui a fait de ce recueil extrême (à tous les sens de la parole) l’un de ses livres de chevet. Avec cet ouvrage, la collection « Libretto » poursuit la publication – pour la première fois dans des traductions entièrement revues et complétées, parfois dans des traductions nouvelles – de l’essentiel de l’œuvre de Jack London : où l’on découvre enfin le vrai visage d’un écrivain gui reste, mieux que jamais, à la source de notre modernité.
Vingt ans après
Texte intégral – Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d’Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n’ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l’impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d’un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu’à son fils, Porthos à son titre et d’Artagnan s’est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C’est le règne de l’individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l’élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu’il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s’est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s’épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l’irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore.
Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère…
Plutôt que ” Britannicus “, victime assez falote de Néron et d’Agrippine, Racine aurait dû donner à sa tragédie le nom de l’un ou l’autre des deux monstres qui s’affrontent à travers lui. Leur ” ambition “, aujourd’hui nous l’appellerions plus volontiers ” goût du pouvoir “. Un goût de mort et de sang dont les Romains, hélas ! n’ont pas emporté le secret avec eux. Chacun, ici, y reconnaîtra les siens…
La geste de Ham-Bodêdio ou Hama le Rouge
419 pages – 255 x 185 mm – Etat quasi-neuf – Des griots maliens célèbrent les exploits d’un héros qui, exaltant le sens de l’honneur jusqu’en ses limites les plus extravagantes, incarne l’exemple extrême de la liberté absolue, notion-clé de l’idéologie épique peule.
Table des matières
Introduction et avertissement
1°) Les trois peurs de Ham-Bodêdio ; l’invention de Saïgalâré ; Ham-Bobêdio et Bongouel
2°) Ham-Bobêdio triomphe des ruses de ses pairs et rivaux
3°) Ham-Bobêdio et Besma Sougui
4°) Ham-Bobêdio et Silâmaka Cou-Blanc
5°) Ham-Bobêdio venge la mère de Douce-Etreinte
6°) Ham-Bobêdio et Hama Alasseïni Gâkoï
7°) Ham-Bobêdio et Foula-Dembéré ; Guélâdui Hal-Bodêdio venge la mère de Fatoumata Ham-Sîré Bî-Dâni
Bibliographie
Le Rouge et le Noir
TEXTE INTEGRAL – 641 pages – Nouveau Bac français
Le Rouge et le Noir, portrait d une époque ? C est ce que suggèrent les différents sous-titres que Stendhal lui attribua : Chronique du XIXe siècle, Chronique de 1830.De fait, le romancier dresse un tableau vivant de la société de son temps, de ses m urs et de ses contradictions. Mais Le Rouge et le Noir est bien plus que cela. On y rencontre des personnages aux trajectoires hors du commun, à l instar du héros Julien Sorel, fils de charpentier devenu prêtre, précepteur, et même aristocrate. Prêt à tout pour s extraire de sa condition, il paiera le prix de son ambition.
Peinture de la France sous la Restauration, chef-d uvre du réalisme, Le Rouge et le Noir est aussi un grand roman d amour, d excès et de passions. Son infinie richesse ne cesse de nous éblouir. .
Etude de l oeuvre
– explications de textes
– points de grammaire
– le héros romantique (histoire des arts)
– sujets de dissertation
Parcours : « Le personnage de roman, esthétiques et valeurs»
– fin de l Empire, fin des héros ?
– plébéiens révoltés dans la littérature du XIXème siècle
Sous l’égide de Zola, qui les réunit tantôt à Paris, tantôt à Médan, un cercle d’écrivains décide d’écrire un recueil de nouvelles dont le cadre sera la guerre de 1870. Loin des récits patriotiques à la mode, Zola, Maupassant, Huysmans et leurs amis prévilégient les coulisses du conflit : victoire dérisoire parmi les décombres d’un moulin, hypocrisie bourgeoise, problèmes digestifs d’un troufion…, autant de situations rarement évoquées dans les années 1880. À sa sortie, l’ouvrage fit scandale, non seulement parce qu’on y vit un brûlot naturaliste, mais aussi en raison d’un regard trop novateur sur la guerre. Car, derrière l’originalité du style et de la diversité des points de vue, le refus des clichés et la recherche du vrai annoncent la crudité des récits de guerre du XXe siécle. Bibliolycée propose : • le texte intégral annoté de L’Attaque du moulin de Zola, de Boule de Suif de Maupassant et de Sac à dos de Huysmans, • un questionnaire bilan de première lecture, • des questionnaires d’analyse de l’œuvre, • quatre corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images, • une présentation des trois auteurs et de leur époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Alcools
Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours. Faut-il qu’il m’en souvienne. La joie venait toujours après la peine. Ces vers du “Pont Mirabeau”, comme ceux de “La Chanson du mal-aimé” ou de “Zone”, tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d’Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu’en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (“Zone”) côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (“À la Santé”). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. Le chagrin d’amour, l’émoi devant la fuite du temps (“Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite (“Zone”). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n’est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l’ensemble oscille librement, “plein d’un vin trembleur comme une flamme”.
Pantagruel Gargantua (extraits)
EXTRAITS + DOSSIER –
Pantagruel
Rabelais nous raconte les exploits du géant Pantagruel, fils de Gargantua, et nous entraîne dans une épopée folklorique entre Paris et le royaume d’Utopie.
Gargantua
Le jeune Gargantua, éduqué selon les préceptes humanistes, affronte Picrochole, tyran ambitieux et belliqueux.
Romans de chevalerie et roman épiques, Pantagruel et Gargantua parodient aussi ces deux genres tout en restant empreints de poésie et de verve satirique.
Références savantes et populaires illustrent les multiples facettes d’une pensée humaniste qui sait mettre l’humour au service de l’argumentation.
Le dossier
– Les repères historiques, culturels et lIttéraires
– L’étude du genre
– Des groupements de textes
– Une préparation au baccalauréat
Toine et autres contes
Un paralytique qui couve des œufs ; des soldats prussiens mystérieusement assassinés ; une paysanne qui venge la mort de son fils ; un infirme rejeté par tous ; un jeune homme qui doit renoncer à sa fiancée ; l’étrange découverte d’une chevelure dans un tiroir ; un couple qui s’use au travail pour rembourser une parure de diamants ; un oncle parti faire fortune en Amérique ; un vieux professeur de latin qui tombe amoureux. Voici des contes étonnants, émouvants, souvent cruels, pour sourire ou pour frémir. Bibliocollège propose : • le texte intégral annoté de dix contes, • des questionnaires au fil du texte, • des documents iconographiques exploités, • une présentation de Maupassant et de son époque, • un aperçu du genre du conte, • deux groupements de textes : « Autour de la chevelure » et « Autour de la ferme ».
Lorenzaccio – Profil d’une œuvre
Résumé – Personnages – Thèmes
Ce petit ouvrage permet d’en faciliter l’approche et ,éventuellemnt, de construire un cours.Points abordés: le théâtre romantique/L’histoire de l’oeuvre etc.
Peut-on parler de ” reconstruction du passé ” dans Les Confessions ? En quoi Les Confessins présentent-elles les caractéristiques d’un roman picaresque ? Quels procédés argumentatifs Rousseau utilise-t-il dans Les Confessins ? Ce Profil répond à toutes les questions que l’on peut vous poser le jour du BAC. Avec tous les repères indispensables Résumé détaillé. Contextes historique et littéraire. Etude des thèmes et du sens de l’œuvre. Analyse des procédés d’écriture. Quinze lectures méthodiques.
L’auteur – Simona Crippa
Simona Crippa est docteur en littérature et civilisation françaises de l’université Sorbonne nouvelle – Paris 3. Elle est spécialiste de l’œuvre de Marguerite Duras et de son apport à la théorie du roman pour la deuxième moitié du XXe siècle. Elle est l’auteur d’un essai sur l’écriture de Marguerite Duras et enseigne la littérature française à l’université catholique de l’Ouest d’Angers.
Ce titre s’inscrit dans le cadre de l’objet d’étude des classes de terminales L ” Littérature contemporaine – Œuvres étrangères en traduction”.
L’analyse conduite par un spécialiste détaille pour l’élève ou l’étudiant les problématiques essentielles de l’œuvre ; l’ouvrage comprend également des repères pour la lecture et des lectures analytiques des textes cardinaux.
Nouvelle Vie, et autres récits
Texte intégral
Les avancées de la science fascinent et inquiètent Pierre Bordage. Cet écrivain de science-fiction reconnu se demande jusqu’où l’homme pourra aller au nom du progrès. Les cinq nouvelles de ce recueil font froid dans le dos : clonages, société hyperindustrialisée, vente de patrimoine génétique, chasse à l’homme grandeur nature… Bienvenue dans les « nouvelles vies » de Jérémie Quint, P’tit Tom, Emna, Azem, et des frères du G5.
L’édition s’appuie sur les grandes questions de la bioéthique pour travailler les techniques d’argumentation. Une interview de Pierre Bordage permet de découvrir son univers. Le cahier photos prolonge la lecture en explorant le cinéma de science-fiction.
Jacques le Fataliste
“Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. […] Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu’il ne tiendrait qu’à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu’il me plairait. […] Qu’il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l’un et l’autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai.”
Thérèse desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d’empoisonner, dépose de telle sorte qu’elle bénéficie d’un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
Micromégas
TEXTE INTEGRAL – Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
La symphonie pastorale
Il ne faut pas chercher à m’en faire accroire, voyez-vous. D’abord parce que ça serait très lâche de chercher à tromper une aveugle… Et puis parce que ça ne prendrait pas, ajouta-t-elle en riant. Dites-moi, pasteur, vous n’êtes pas malheureux, n’est-ce pas? Je portai sa main à mes lèvres, comme pour lui faire sentir sans le lui avouer qu’une partie de mon bonheur venait d’elle, tout en répondant: Non, Gertrude, non, je ne suis pas malheureux. Comment serais-je malheureux?
Le Grand Meaulnes
À la fin du xixe siècle, par un froid dimanche de novembre, un garçon de quinze ans, François Seurel, qui habite auprès de ses parents instituteurs une longue maison rouge –l’école du village–, attend la venue d’Augustin que sa mère a décidé de mettre ici en pension pour qu’il suive le cours supérieur: l’arrivée du grand Meaulnes à Sainte-Agathe va bouleverser l’enfance finissante de François…
Lorsqu’en 1913 paraît le roman d’AlainFournier, bien des thèmes qu’il met en scène –saltimbanques, fêtes enfantines, domaines mystérieux– appartiennent à la littérature passée, et le lecteur songe à Nerval et à Sylvie. Mais en dépassant le réalisme du xixe siècle pour s’établir, entre aventure et nostalgie, aux frontières du merveilleux, il ouvre à un monde d’une sensibilité toujours frémissante, et qui n’a pas vieilli.
L’évasion (Les thèmes littéraires)
Cette collection se propose de partir d’un thème aux résonances actuelles et d’analyser la manière dont il fut perçu tout au long de l’histoire littéraire.
Chaque volume apparaît d’abord comme un recueil de textes les plus représentatifs du sujet traité.
Ces extraits sont pour la plupart choisis dans la littérature française, mais certains des passages les plus significatifs de telle ou telle oeuvre étrangère peuvent également figurer en traduction.
Antigone
• Le personnage d’Antigone est probablement l’un des plus célèbres du théâtre depuis près de vingt-cinq siècles. Plutôt que de le découvrir à travers la littérature française contemporaine, les hellénistes des classes de lycée peuvent lire la tragédie de Sophocle, grâce au Parcours conçu pour eux. À partir d’une lecture de la pièce en traduction permettant de saisir sa structure d’ensemble et de prendre en compte le public auquel elle est destinée, des lectures cursives (sur textes grecs accompagnés de leur traduction) ou méthodiques guident le lecteur de l’aspect humain et familial de la tragédie jusqu’à sa dimension politique, religieuse et philosophique.
• La littérature grecque, la civilisation, la prosodie, la morphosyntaxe, l’écriture théâtrale, tous ces champs de connaissances sont utilisés pour rendre formatrice la lecture d’un texte grec passionnant.
Le Fantastique (recueil thématique)
Maupassant, Mérimée, Hoffman, Gogol, Poe, ….
Il en va du fantastique comme du romantisme :le sens premier s’est perdu, qui faisait du mot un concept précis . et à recouvrir progressivement trop de choses les deux termes sont devenus flous, sinon vides ….
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
D’Artagnan
Grâce à Alexandre Dumas, d’Artagnan est devenu une des figures les plus populaires et les plus emblématiques de l’imaginaire français et mondial. Sa destinée est à la hauteur de la légende : du terroir gascon de Lupiac où il naquit au début du XVIIe siècle, à sa mort au combat, à Maastricht, en 1673, d’Artagnan connut un parcours d’exception : aux côtés de Mazarin et d’Anne d’Autriche pendant la Fronde, chargé de missions d’Etat par Louis XIV, il fut capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires du roi, gouverneur de Lille et maréchal de camp. Cet ouvrage retrace l’histoire du plus célèbre des mousquetaires et analyse, pour la première fois, la construction et le développement d’un mythe qui a traversé les siècles au point de faire du XXe, grâce au cinéma, le ” siècle d’Artagnan “.
La conquête de plassans
«Il détachait son cheval, dont il avait noué les guides à une persienne, lorsque l’abbé Faujas, qui rentrait, passa au milieu du groupe, avec un léger salut. On eût dit une ombre noire filant sans bruit. Félicité se tourna lentement, le poursuivit du regard jusque dans l’escalier, n’ayant pas eu le temps de le dévisager. Macquart, muet de surprise, hochait la tête, murmurant : Comment, mon garçon, tu loges des curés chez toi, maintenant ? Et il a un oeil singulier, cet homme. Prends garde : les soutanes, ça porte malheur ! » La conquête de Plassans qui donne son titre au quatrième roman des Rougon-Macquart est l’ambition que précisément s’est fixée Faujas, prêtre bonapartiste ambitieux et sans scrupules, de s’assujettir la ville légitimiste, première étape de l’ascension à laquelle il aspire. Par son pouvoir croissant sur les esprits et sur les âmes, il met en oeuvre une stratégie satanique couronnée de succès – avant la catastrophe.
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert. Présentation et notes de Marie-France Azéma.
Le colonel Chabert
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur. Car Chabert, colonel, comte d’Empire, est mort à Eylau, et son décès, historique, est consigné dans les actes militaires. Enseveli vivant ! Tel fut le sort de Chabert. Jeté dans une fosse au milieu des cadavres, sortant de ce charnier par miracle pour rester pendant six mois entre la vie et la mort. Un espoir ultime reste à ce malheureux : retrouver son identité. Hélas! Enterré sous les morts, le voilà maintenant enterré sous des actes. On le croit fou. Il gêne. Même sa veuve, remariée et héritière de ses biens, souhaite le voir rentrer sous terre. Le colonel Chabert était un fier cavalier des armées de Napoléon… jusqu’au jour où un cosaque lui fendit le crâne d’un coup de sabre. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais voilà que cet homme mort et enterré depuis des années reparaît soudain à Paris. La rue où il habitait a changé de nom, sa maison a été vendue et démolie, sa femme s’est remariée. Désespéré, Chabert demande à l’avocat Derville de l’aider à recouvrer son nom et sa fortune. Mais sa “veuve”, devenue la comtesse Ferraud, ne l’entend pas de cette oreille. “Monsieur, lui dit Derville, à qui ai-je l’honneur de parler ? – Au Colonel Chabert. – Lequel ? – Celui qui est mort à Eylau”, répondit le vieillard.
Gaspard de la nuit
En 1842, un an après la mort de son discret auteur, la première édition de Gaspard de la Nuit ne rencontre guère que le silence: vingt exemplaires à peine en sont vendus. Et il est vrai que les premiers lecteurs étaient sans doute mal préparés à la découverte de ce recueil de courtes “fantaisies à la manière de Rembrandt et de Callot” qui offraient à la fois l’apparence de la prose et la réalité d’une pure écriture poétique. Il faudra attendre Baudelaire pour que le poème en prose soit reconnu, et c’est justement l’auteur du Spleen de Paris qui fera découvrir à un public plus large ce “fameux Gaspard de la Nuit” grâce auquel l’idée lui est venue à son tour de ” tenter quelque chose d’analogue”. D’analogue? Rien n’est moins sûr car si les pièces de Baudelaire s’attachent à la vie moderne, celles de Bertrand nous proposent la peinture de la vie ancienne. Et ce sont bien deux naissances successives du poème en prose.
Britannicus
Tyran sanguinaire, empereur féroce, despote criminel : le seul nom de Néron provoque des frémissements d’horreur. C’est ce que Racine a bien compris : pour sa première tragédie romaine – terrain traditionnel de son vieux rival Corneille- Néron tombe à point nommé pour provoquer la crainte et la pitié. Il choisit donc d’en faire son héros maléfique, le double ignominieux de son frère Britannicus, innocent bientôt immolé à la formation machiavélique du jeune empereur. Car ce qui intéresse Racine, ce ne sont pas tant les crimes de Néron que les méandres de son âme. Il veut saisir et peindre sur le vif le moment où tout bascule, où l’élève de Sénèque choisit le crime contre la vertu, la ruse et la dissimulation contre la sincérité, le pouvoir par la force, sans la justice, dans l’abjection et dans la honte. Cela donne une des pièces les plus noires de Racine où même l’amour, dévasté par les poisons et les complots, n’a plus aucun avenir. Un théâtre de la cruauté qui s’inscrit dans la plus pure tradition de la tragédie. Plutôt que ” Britannicus “, victime assez falote de Néron et d’Agrippine, Racine aurait dû donner à sa tragédie le nom de l’un ou l’autre des deux monstres qui s’affrontent à travers lui.Leur ” ambition “, aujourd’hui nous l’appellerions plus volontiers ” goût du pouvoir “. Un goût de mort et de sang dont les Romains, hélas ! n’ont pas emporté le secret avec eux.Chacun, ici, y reconnaîtra les siens.
La terre
«La Terre. C’est l’héroïne de mon livre. » Terre que le paysan pénètre et féconde de ses mains, terre généreuse ou ingrate, chèrement acquise ou convoitée. Jean,le frère de Gervaise , dans L’Assommoir, est valet de ferme en Beauce. Il aime et veut épouser une fière gamine, Françoise. Mais le beau-frère de celle-ci, le fruste Buteau, multiplie les obstacles. S’il y a mariage, il y aura partage. Après avoir dépouillé ses propres parents, il voudrait encore dépouiller la jeune fille. Ce quinzième volume des Rougon-Macquart est une terrible évocation de la terre et des paysans. Les crimes que cette terre suscite ne sont pas imaginaires, Zola a fouillé les gazettes de province. La terre est dure mais elle colle aux pieds du laboureur. Il se battra pour en avoir plus. Il se battra pour la protéger de l’ennemi. Il l’aimera plus qu’aucune femme.
Le Horla et autres contes fantastiques
Par une belle journée de printemps, depuis son jardin, un homme salue un superbe trois-mâts qui passe sur la Seine. Mais, rentré chez lui, il est saisi d’un étrange malaise. Bientôt surviennent des événements mystérieux. Chaque soir, de l’eau disparaît sans raison de la carafe posée sur sa table de chevet et son sommeil est interrompu par un même cauchemar : il croit sentir une créature invisible se pencher sur son corps et aspirer sa vie. Confrontation avec l’invisible, expériences magnétiques, hallucinations : dans ce recueil qui réunit six chefs-d’œuvre de Maupassant, le cadre réaliste est sans cesse bouleversé par l’irruption du surnaturel et de la folie.
Manon Lescaut
BAC 2023 Dossier pédagogique de Marc Stéphan. Dès que le chevalier Des Grieux aperçoit Manon Lescaut, il tombe immédiatement amoureux de la séduisante jeune femme et s’enfuit avec elle. Mais, très vite, la mystérieuse Manon trompe le sage chevalier et l’entraîne dans une lente descente aux enfers… Passion, trahisons, jeux, prostitution et emprisonnements jalonnent l’histoire devenue légendaire de ces deux amants. ? Parcours associé : Personnages en marge, plaisirs du romanesque.
Le Diable au corps
Le premier roman d’un écrivain mort à vingt ans et l’un des plus beaux rôles de Gérard Philipe. En 1918, un lycéen, François (prénom uniquement usité dans le film), s’éprend d’une jeune femme, Marthe, dont le fiancé, Jacques, est au front. L’amour fou, absolu, malgré tout et contre tous, voisins ricaneurs ou parents désemparés. Mais aussi, très vite, l’anxiété, la cruauté inconsciente, l’impossibilité pour un enfant de vivre une aventure d’homme. La guerre finit et ses “quatre ans de grandes vacances”, Marthe meurt en mettant au monde l’enfant qu’elle a eu de François et qui sera la “seule de raison de vivre” de Jacques.” En voyant ce veuf si digne, je compris que l’ordre, à la longue, se met de lui-même autour des choses. Ne venais-je pas d’apprendre que Marthe était morte en m’appelant, et que mon fils aurait une existence raisonnable?”
Le lys dans la vallée
“Oui, la première femme que l’on rencontre avec les illusions de la jeunesse est quelque chose de saint et de sacré.” Balzac en fit l’expérience. Il imagine son roman comme une confession. Félix de Vandenesse raconte, avant de l’épouser, ses amours passées à la comtesse de Manerville. Très jeune, au cours d’un bal, il couvre de baisers les épaules – d’une belle inconnue assise à ses côtés. Mme de Mortsauf était douce et maternelle. Il l’aima, et ce lys dans une vallée de Touraine brûla d’amour pour lui. Son mari ne vivait que pour la défunte monarchie, et Félix quitta la vallée pour une brillante carrière politique et mondaine à Paris, au bras d’une sensuelle marquise anglaise. Mme de Mortsauf avait la beauté d’un ange, elle le devint. Le roman de Balzac est aussi “l’histoire des Cent Jours vue d’un château de la Loire”.
La joie de vivre
Près d’Arromanches, dans la maison du bord de mer où ils se sont retirés après avoir cédé leur commerce de bois, les Chanteau ont recueilli Pauline, leur petite cousine de dix ans qui vient de perdre son père. Sa présence est d’abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l’enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l’oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l’héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer.
En 1884, lorsqu’il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c’est pour une part ironiquement que Zola l’intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c’est l’émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c’est un roman psychologique que l’écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.
Les Thibault – Tome I
Les Thibault est une vaste suite romanesque de Roger Martin du Gard (1881-1958), composée de huit tomes d’inégale longueur dont la publication s’est étalée de 1922 à 1940. C’est tout particulièrement pour cette œuvre, et bien qu’il lui restât encore à en écrire l’Épilogue, que Roger Martin du Gard reçut, dès novembre 1937, le prix Nobel de littérature. Le cycle se compose de huit romans : Le Cahier gris (1922), Le Pénitencier (1922), La Belle Saison (1923), La Consultation (1928), La Sorellina (1928), La Mort du Père (1929), L’Été 1914 (1936) et Épilogue (1940).
Un chapeau de paille d’Italie
Quelques heures avant son mariage, la gourmandise de son cheval conduit Fadinard aux plus folles mésaventures : poursuivi par les invités de la noce, qui n’y comprennent rien, il lui faut sous la menace se précipiter dans la boutique d’un modiste, puis dans les salons d’une comtesse, ensuite dans l’appartement d’un cocu, pour se retrouver finalement chez lui, où il aurait mieux fait de rester, car c’est là que se trouvait la solution. Un chapeau de paille d’Italie est le premier chef-d’œuvre du vaudeville à couplets, comme Le Cid était celui de la tragédie. Sans cette pièce, nous n’aurions eu ni Le Dindon, ni Un fil à la patte, ni La Dame de chez Maxim. C’est tout dire.
Dom Juan
“Épouseur du genre humain”, “grand seigneur méchant homme”, le Dom Juan de Molière fait de l’abuseur de Séville un mythe. Courtisant puis rejetant toutes les femmes, sourd aux prières de son père et de son épouse délaissée, le séducteur court à une mort certaine, prix de son libertinage.
La morte amoureuse
Après avoir fait valser les cafetières, parler les tapisseries, réveillé Pompéi, rêvé sur les traces d’Hoffmann et de Nerval dans des tavernes d’étudiants, suscité de séduisants succubes et d’adorables vampires, Théophile Gautier décide, en plein Second Empire, de traquer le fantastique dans la vie réelle. Le romantique au gilet rouge devient ainsi l’inventeur du « fantastique en habit noir » : « Un regard d’une rêverie féline, disait de lui Baudelaire, un écrivain d’un mérite à la fois nouveau et unique dont la muse aime à ressusciter les villes défuntes et à faire redire aux morts rajeunis leurs passions interrompues. »
Médée
” Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe ” (Corneille, Examen). Corneille met en scène en la personne de Médée une sorcière vindicative qui s’apprête à sacrifier ses enfants pour frapper l’homme qu’elle aime au plus intime de lui-même. Le génie et le souci de vérité de l’immense tragédien parviennent néanmoins à nous rendre humaine et quelquefois touchante cette ” jalouse en fureur ” inaccessible au remords. Injustement oubliée, cette magnifique réécriture du mythe antique de Médée, qui paraît pour la première fois en édition scolaire, est l’occasion d’aborder au lycée la tragédie et le tragique, de s’interroger sur la représentation du monstre au théâtre et de sensibiliser les élèves à la poésie de la tangue classique.
l’homme au sable
« Quelque chose d’épouvantable a pénétré dans ma vie ! » Voici ce que confie Nathanaël, aux premières lignes de cette époustouflante nouvelle. Et surgissent alors les terreurs enfantines qui s’ingénient à empoisonner encore la vie adulte: la peur de « l’homme au sable », qui punit les enfants indiscrets en leur arrachant les yeux, qui provoque la mort du père, qui pèse sur les années promises à l’amour. Ce personnage maléfique a-t-il réellement existé ou est-il la création d’un esprit abandonné à une angoisse maladive ? À vous de juger… L’accompagnement critique définit le genre du fantastique, notamment à partir de ses théoriciens (Roger Caillois et Tzvetan Todorov). Il s’attache également à mettre au jour l’écriture expérimentale d’Hoffmann : à genre nouveau nouvelle narration. À partir d’un corpus varié, les « Prolongements » invitent à réfléchir sur des thèmes propres au fantastique (l’automate, (enfance terrorisée, le double).
La Vénus d’Ille
Une beauté merveilleuse… Un corps parfait, des contours si purs, des formes exquises et voluptueuses. Mais un visage. Un visage où l’incroyable beauté le dispute au dédain, à l’ironie, à la froide cruauté. C’est Vénus sortie de terre, l’idole redoutable et magnifique. Éternelle. Fascinante. À quoi songeait l’impétueux jeune homme en lui passant l’anneau nuptial ? Le malheureux ! Quel infernal hymen vient-il de sceller ? Car c’est elle l’épousée. Elle qui viendra réclamer son dû le soir des noces ! Le sage se moque des visions et des apparitions surnaturelles. Le raisonneur fait fi des mises en garde, il se rit de prétendus fantômes et des récits à dresser les cheveux sur la tête. Quelle erreur ! Quelle redoutable erreur. Une Vénus en bronze a été découverte dans la petite ville d’Ille. Cette étonnante statue, d’une étrange beauté, hante les imaginations, déchaîne les passions, alors que se préparent les noces du jeune Alphonse et de Mlle de Puygarrig. Est-elle une bienveillante représentation de la déesse de l’Amour comme l’affirment les archéologues ? Est-elle maléfique comme le prétendent les habitants du village ? Les curieuses inscriptions gravées sur son socle apporteront-elles une réponse aux mystérieux événements qui bouleversent la région ?
Contes
Oui, Perrault civilise les monstres, transpose le folklore oriental à la cour de Louis XIV, et métamorphose la cruauté en grâce. Mais les mythes qu’il a apprivoisés nous touchent encore : nous oublions toujours d’inviter la fée Carabosse, nous devons quitter le bal avant minuit. Que ferait un psychanalyste d’un loup déguisé en grand-mère, des femmes mortes de Barbe bleue, de l’Ogresse mère du Roi ? Qu’en ferez-vous vous même ?
La farce de Maitre Pathelin
Monsieur Jourdain prétend sortir de sa condition bourgeoise en singeant les manières d’un noble. Mais, avec une naïveté qui n’a d’égale que sa prétention, il se laisse duper par l’apparence d’un hôte qu’on lui présente comme le fils du Grand Turc et auquel il destine sa fille.Une comédie-ballet pleine d’entrain et la satire jubilatoire d’une bourgeoise qui rêve de noblesse.L’édition Oeuvres & thèmesType : Texte intégralL’appareil pédagogique comprend :- des repères sur le contexte et les genres,- un questionnaire pour chaque texte, avec des “petites leçons” sur les notions en jeu,- des textes échos, pour construire une culture littéraire.
Antigone
Après Sophocle, Jean Anouilh reprend le mythe d’Antigone. Fille d’Oedipe et de Jocaste, la jeune Antigone est en révolte contre la loi humaine qui interdit d’enterrer le corps de son frère Polynice. Présentée sous l’Occupation, en 1944, l’Antigone d’Anouilh met en scène l’absolu d’un personnage en révolte face au pouvoir, à l’injustice et à la médiocrité.
