
Crocodiles
Des histoires qui racontent le blues des amours déçues ou ignorées. Et des hommes qui souffrent » l’ennui, le désespoir, le mépris, et l’infinie désillusion » que leur inspire la vie… Mais c’est parce que l’amour qui les hante se refuse à eux que les personnages de Djian se cuirassent d’indifférence ou de certitudes. Au fond d’eux-mêmes, ils sont comme les crocodiles, » des animaux sensibles sous leur peau dure « . L’univers de Djian, fait de rudesse, de violence et de tendresse enfouie, se retrouve tout entier dans ces cinq drames de l’ordinaire. Cinq portraits sur un thème unique :l’inadaptation des êtres face au quotidien. Dans les nuances d’une palette subtile et sensuelle, encore un nouveau Djian…
Amours en fuite
« Amours en fuite » est un ouvrage particulier puisqu’il regroupe sept récits qui peuvent se lire comme sept romans à part entière. C’est dire que le livre est dense, surtout si l’on précise que chaque histoire a les qualités émotives et fictionnelles du Liseur qui a rendu célèbre Bernhard Schlink. Dans « Amours en fuite », on retrouve d’ailleurs le thème du secret et de la révélation. Chaque intrigue se noue autour d’un personnage masculin se débattant entre les mensonges qu’il aimerait faire durer et la vérité qui lui apporterait la paix. Cette thématique, dans laquelle on entend l’interrogation de tout un pays aux prises avec son histoire, est récurrente dans la littérature allemande contemporaine. Mais si certains auteurs traitent le sujet d’une manière quasi monochrome – le pays entier serait en plein refoulement – Schlink travaille sur les failles, les tabous. À cet égard, le récit intitulé La Circoncision est magistral. Un livre superbe sur l’Allemagne d’aujourd’hui. –Isabelle Rossignol
Voyages aux pays de nulle part
1284 pages – Bon état –
– Histoire véritable [d’un voyage à la lune] (vers 200 après J.C.) / Lucien de Samosate
– Navigation de Saint Brendan à la recherche du Paradis (vers 1130) / Benoît
– Le Purgatoire de Saint-Patrick (vers 1188) / H. de Saltray
– La Vision d’Albéric (vers 1127) / Anonyme
– L’Utopie (1518) / Thomas Morus
– La Cité du soleil ou l’idée d’une république philosophique (vers 1613) / Tommaso Campanella
– L’Autre monde: Les états et empires de la lune et du soleil (1657-1662) / Savinien Cyrano de Bergerac
– Le Voyage du pélerin de ce monde à celui qui doit venir (1684) / John Bunyam
– Voyages de Gulliver dans les contrée lontaines (1726) / Jonathan Swift
– Le Passage du pôle Arctique au pôle Antarctique (1780) / Anonyme
– Giphantie (1760) / Charles-François Tiphaigne de la Roche
– La Découverte australe par un homme-volant, ou le dédale français (1781) / Nicolas-Anne-Edme Restif de la Bretonne.
Nouvelles sous ecstasy
Certains territoires du cervelet et d’autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d’une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d’ecstasy. Drogue dure, cette « pilule de l’amour » à effet rapide « avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes » rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d’être sombre, heureuse avant d’être déprimante. On s’aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous… et puis… passer les bornes. Oui sans doute, sans doute, car voilà tout le talent de Beigbeder. Avec beaucoup d’humour et d’invention, il nous propose une réflexion sur l’amour et sur la folie, deux concepts aux multiples ramifications. Et avec toute l’affection dont il est capable, il partage le « trip » de ses personnages, nous offrant la possibilité d’hésiter : est-ce l’auteur qui écrit sous ecstasy ou le récit de la vie d’individus en plein envol ? Peut-être bien les deux, ce qui ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
Frank Borland est décidément perplexe. Devant lui, sur la petite table de verre, le gros Ruger chargé et la paire de lunettes noires sont les seules traces tangibles laissées par le mystérieux Voyageur TransQuantique. » Dans moins de temps qu’il n’en fallait pour finir cette cigarette, il empoignerait l’arme et placerait la paire de lunettes sur ses yeux. Il ferait presque aussitôt un bond dans l’espace-temps, cent deux années en arrière, jusqu’en 1890, à la frontière austro-allemande, à Brunau-sur-Inn pour être exact. Oui, bon sang, ce soir, dans une poignée de minutes, il se pencherait au-dessus du berceau. Oui, là, maintenant, dans quelques respirations, il tuerait Adolf Hitler. » Ces trois nouvelles nous transportent dans un futur néo-urbain de drogues synthétiques et de technologies inquiétantes, avec une extraordinaire maîtrise du suspense. En fin de volume, un entretien inédit éclaire les sources d’inspiration et les thèmes de prédilection d’un écrivain pour qui » en littérature, comme dans la vie, tout, toujours, reste à faire.
La nouvelle revée
Ce récit fantasmagorique (terminé en 1925, après une genèse de 17 ans) est sans nul doute l’un des plus riches, des plus accomplis et des plus troubles de l’œuvre du romancier et dramaturge autrichien. Un couple, Valentine et Fridolin, heureux et aimants, parents d’une petite fille, va vivre des expériences identiques, l’un en songe, l’autre au cours de débauches nocturnes.
A portée de main, au coin de la rue, dans la pièce d’à côté, un monde étrange, effrayant et absolument incontrôlable côtoie le nôtre. Tout semble normal. Terriblement normal. Mais c’est faux ! Le quotidien remue, frémit, craque. Et quand il explose… Les maisons ne sont pas hantées, elles ont une vie propre. Nos rêves ne nous appartiennent pas. Pas plus que nos pensées. Les objets les plus familiers, comme nos vêtements, guettent, dans une innocence qui n’est qu’apparente, notre première faiblesse. Toute réalité dissimule, trompe, attend son heure. Monstrueuse supercherie ! Nulle fuite. Nul espoir sinon celui de survivre à l’horreur la plus absolue.
Voltaire – 1694/1778 – Prince de l’esprit et des idées philosophiques qu’il répand dans ses poèmes, ses contes et ses essais, il est le maître du récit vif et spirituel.
Une satire ironique et mordante sur le mythe du bon sauvage et celui du monde prétendument civilisé, suivie d’une critique de la monarchie absolue et de la doctrine janséniste, entre conte philosophique et roman d’apprentissage. Avec un dossier pédagogique.
Malcolm Lowry (1909-1957) était un écrivain et poète britannique, surtout connu pour son roman « Sous le Volcan », considéré comme un chef-d’œuvre de la littérature anglo-saxonne du XXe siècle.
Sélection dans ce volume :
Sous le volcan / Sombre comme la tombe où repose mon ami /Lunar Caustic – Le Caustique lunaire / Ecoute notre voix, ô Seigneur / Choix de poèmes
Le ragoût du septuagénaire
L’enfance, Los Angeles, le vin, les bistrots, la solitude, le sexe, les rêveries, la vie désaxée, chaotique, triviale, tour à tour comique et tragique : tels sont les thèmes que l’on retrouve dans ce livre, le dernier publié par l’auteur de Pulp et du Journal d’un vieux dégueulasse, mort en 1994. Récits et nouvelles en prose alternent avec des poèmes aux rythmes saccadés. Les personnages sont les copains de saoulerie, les femmes, les serveuses, les employés, toute une humanité banale que l’écrivain, par-delà ses provocations et ses outrances, n’a jamais cessé de regarder, de comprendre, d’aimer à sa façon.
En bas, les nuages
Sept récits liés par un fil narratif : comme un détail détaché d’une photo, c’est un fait anodin dans l’un qui déclenchera le suivant. Marc Dugain suit sept hommes vivant aujourd’hui, en Dordogne, au Maroc, aux États-Unis ou dans une île lointaine. Les uns sont cyniques, les autres doux et rêveurs, mais tous sont plongés dans les eaux troubles de la vie quotidienne. Ils surnagent, ils s’adaptent, ils essayent de s’en sortir. Tous perdants ? Dugain ne nous éclairera pas là-dessus. Il choisit de raconter, tout simplement raconter, et son art de la mise en scène nous surprend à chacune de ces histoires.
Du côté de Castle Rock
Quitter l’Écosse pour gagner la terre de toutes les promesses : c’est le rêve de la famille Laidlaw qui abandonne la vallée pauvre d’Ettrick et son existence étriquée pour rejoindre les plaines du Canada. Là, ils devront reconstruire leur univers, travailler dur, s’intégrer et s’inventer une nouvelle identité. Deux siècles plus tard, Alice Munro se lance sur les traces de ses ancêtres.
« Et cette nuit de l’an 1818 nous avons perdu l’Écosse de vue. »
« Tout se passe comme si Munro nous livrait, sans crier gare, la généalogie de sa propre vocation. »
On connaît Chuck Palahniuk : ses héros illuminés, ses intrigues surréalistes, son exploration d’un monde à la marge.
Ses livres sont le reflet d’une réalité peu ragoûtante qu’il étudie cliniquement. Un univers à la fois burlesque et macabre qui renvoie à son histoire personnelle, aux épreuves qu’il a traversées et à son goût pour les expériences incongrues. Une partouze géante au fin fond de l’Ouest américain, un combat de moissonneuses-batteuses, une expédition en sous-marin nucléaire, un face-à-face improbable avec Marilyn Manson : autant d’évocations d’une Amérique déjantée dont Chuck Palahniuk s’est fait le chroniqueur.
Dans ce recueil d’histoires vraies où se mêlent subversion, tendresse, humour décapant et exhibitionnisme, il démontre combien la réalité peut dépasser l’imagination et dévoile ainsi l’envers du décor de ses romans. Car c’est aussi de littérature et du travail de l’écrivain qu’il s’agit. On ne ressort pas indemne de ce voyage au bout du bizarre et du tragique
Miss Harriet
Des contes de Maupassant surgit un pays, la Normandie de son adolescence. « Ces coins du monde délicieux qui ont pour ses yeux un charme sensuel » sont les falaises du Pays de Caux, la jetée du port du Havre, un lever de soleil éclatant sur la mer, les rives de la Seine. Ces paysages sont animés : paysans, bourgeois, fonctionnaires y vivent et meurent de trop aimer ou d’être mal aimés. Ils traînent comme des boulets leurs regrets ou leur avarice. L’égoïsme est roi. Le peintre en admiration devant Bénouville ne s’aperçoit pas de l’amour qui mine le cœur de Miss Harriet. On renvoie le beau Maze, quand on a obtenu de lui ce que l’on voulait : un enfant, pour hériter. Chaque conte est un drame. L’issue n’est pas toujours malheureuse, mais la conscience de chacun a été mise à nu avec l’ironie et la lucidité des grands conteurs.
Traversée de Paris
Durant l’Occupation, deux compères entreprennent nuitamment la traversée de Paris afin de livrer un cochon découpé dans des valises. Toutefois, si le premier, Martin, est un gars honnête et courageux, le second, Grandgil, se révèle vite antipathique : il extorque de l’argent à Jamblier, le propriétaire du cochon, traite les tenanciers d’un bar de « salauds de pauvres » et assomme un agent de police. Lorsque, Martin découvre que Grandgil est un peintre aisé qui n’est là que pour s’amuser, il entre en fureur et, au cours de la bagarre qui s’ensuit, le poignarde avec son couteau. Plus tard, il se livre à la police avec un sentiment de justice accomplie.
La rêveuse d’Ostende
Pour guérir d’une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le surprendre en lui racontant l’étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l’amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ? Cinq histoires où Eric-Emmanuel Schmitt montre le pouvoir de l’imagination dans nos existences. Cinq histoires – « La rêveuse d’Ostende », « Crime parfait », « La guérison », « Les mauvaises lectures », « La femme au bouquet » – suggérant que le rêve est la véritable trame qui constitue l’étoffe de nos jours.
Des yeux de soie
Comment quitte-t-on quelqu’un ? Et pourquoi ?
Voici dix-neuf nouvelles froides et cinglantes, dix-neuf petites histoires qui nous plongent dans un décor de ruptures. Un homme amoureux de sa femme se rend compte qu’elle a un amant et part pour une partie de chasse avec lui. Aura-t-il le courage ? Une femme qui a déjà bien vécu s’aperçoit qu’elle a des sentiments pour son gigolo ; une autre rentre de week-end à l’improviste et tombe sur les évidences d’une histoire entre son mari et quelqu’un d’autre… Chacun de ces instants de vie reflète une cruauté, une situation inhabituelle ou imprévue et les fins ne sont jamais ce qu’on imagine. La vivacité d’esprit et la légèreté de ton de l’auteur sont une excuse pour se surprendre à sourire impitoyablement face aux déboires des personnages.
Quelque temps avant son mariage, une jeune femme rencontre un enfant et son père, qu’elle retrouve un soir plongés dans la contemplation d’un restaurant scolaire. Quand l’homme lui raconte pourquoi l’image d’un réfectoire le soir évoque pour lui le souvenir d’une piscine sous la pluie, la mélancolie s’installe tel un lien dont elle ne pourra plus se défaire…
Une jeune femme apprend la mort d’un camarade. Elle le connaissait peu mais cet accident la trouble plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Dans l’ambiance étrange de la cérémonie funèbre, elle rencontre quelqu’un qui va faire basculer son quotidien.
Avec finesse et subtilité, Yoko Ogawa effleure l’inconscient de personnages vivant des instants précieux, comme hors du temps, qui bouleversent leur existence. Attirés par l’autre, ils partent à la découverte des mystères de l’amour et de la mort aussi sereinement qu’ils se servent une tasse de thé.
Voilà treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la raison…
Bienvenue au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
Je l’aimais
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une « femme moins usée. » A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du « vieux con » autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
Quatre nouvelles réalistes sur l’argent
Entre 1830 et 1884, le rapport des hommes à l’argent bascule. De la généreuse insouciance de Mimi Pinson aux calculs mesquins des bourgeois fin de siècle, que s’est-il passé? Quatre écrivains majeurs du XIXe siècle éclairent de leur lucidité parfois féroce l’évolution d’une société soumise au règne de l’argent.
La chambre bleue
Policiers, juge et psychiatre cherchent à comprendre l’étrange comportement de Tony Falcone, après la mort de Nicolas, le mari de sa maîtresse. Ancien ouvrier, fils d’immigré italien à la tête d’une petite entreprise de vente de tracteurs et de machines agricoles, Tony est marié à Gisèle et père d’une petite Marianne. Mais il vivait en secret, il y a quelques mois encore, une relation amoureuse avec Andrée. Etait-il amoureux d’elle ? Il ne peut aujourd’hui l’affirmer. Ses jeudis après-midi, dans la chambre bleue de l’hôtel, dont son frère Vincent est le propriétaire, étaient bercés de « je t’aime » auxquels, il ne savait quoi répondre. Andrée et lui « formaient un tout avec leur corps, leur salive, leur sueur ». Des promesses étaient effleurées et surtout des questions restaient sans réponse : « Dis moi, Tony, si je devenais libre ? Tu te rendrais libre aussi ? » À la mort suspecte de Nicolas, Tony est brusquement parti avec sa famille et affirme aujourd’hui, à ceux qui l’interrogent n’avoir jamais reçu les lettres qu’Andrée lui adressait. « Tout va bien », écrivait-elle. Tony sait que, même innocent, il est coupable. Et les jurés s’apprêtent à le condamner. Henry Miller écrivait à propos de Simenon : « Je ne pensais pas qu’il était possible d’être à la fois aussi populaire et aussi bon. »
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert. Présentation et notes de Marie-France Azéma.
Nouvelles à chute
Sélectionnée pour la particularité de sa chute, chacune des nouvelles de ce recueil peut vous réserver une surprise si vous vous laissez guider par l’auteur… ou vous entraîner dans un véritable défi intellectuel si vous décidez de ne pas vous laisser surprendre. L’après-texte est un appareil pédagogique à destination des classes de 3è et 2nde.
Nouvelles sous ecstasy
Certains territoires du cervelet et d’autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d’une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d’ecstasy. Drogue dure, cette « pilule de l’amour » à effet rapide « avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes » rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d’être sombre, heureuse avant d’être déprimante. On s’aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous… et puis… passer les bornes. Oui sans doute, sans doute, car voilà tout le talent de Beigbeder. Avec beaucoup d’humour et d’invention, il nous propose une réflexion sur l’amour et sur la folie, deux concepts aux multiples ramifications. Et avec toute l’affection dont il est capable, il partage le « trip » de ses personnages, nous offrant la possibilité d’hésiter : est-ce l’auteur qui écrit sous ecstasy ou le récit de la vie d’individus en plein envol ? Peut-être bien les deux, ce qui ne gâche en rien le plaisir de la lecture.
Sous l’égide de Zola, qui les réunit tantôt à Paris, tantôt à Médan, un cercle d’écrivains décide d’écrire un recueil de nouvelles dont le cadre sera la guerre de 1870. Loin des récits patriotiques à la mode, Zola, Maupassant, Huysmans et leurs amis prévilégient les coulisses du conflit : victoire dérisoire parmi les décombres d’un moulin, hypocrisie bourgeoise, problèmes digestifs d’un troufion…, autant de situations rarement évoquées dans les années 1880. À sa sortie, l’ouvrage fit scandale, non seulement parce qu’on y vit un brûlot naturaliste, mais aussi en raison d’un regard trop novateur sur la guerre. Car, derrière l’originalité du style et de la diversité des points de vue, le refus des clichés et la recherche du vrai annoncent la crudité des récits de guerre du XXe siécle. Bibliolycée propose : • le texte intégral annoté de L’Attaque du moulin de Zola, de Boule de Suif de Maupassant et de Sac à dos de Huysmans, • un questionnaire bilan de première lecture, • des questionnaires d’analyse de l’œuvre, • quatre corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images, • une présentation des trois auteurs et de leur époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Nouvelles romaines
Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d’une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d’un certain bonheur d’être, dans une dolce vita qui n’a rien de fellinien.
Interlude mortel
« La première fois que l’on m’a demandé d’écrire une nouvelle autour de mon héroïne Sookie Stackhouse, je n’étais pas sûre d’ y parvenir. La vie de Sookie, son histoire, sont si complexes que j’ignorais si j’étais capable de créer une fiction courte mais cohérente qui lui rende justice. Je me suis bien amusée à écrire ces histoires. Certaines sont totalement joyeuses, d’autres plus sérieuses, mais elles éclairent toutes une petite facette de la vie de Sookie que je n’ai pas rapportée dans les romans. J’espère que vous éprouverez autant de plaisir à les lire que moi à les écrire. »
Nouvelle Vie, et autres récits
Texte intégral
Les avancées de la science fascinent et inquiètent Pierre Bordage. Cet écrivain de science-fiction reconnu se demande jusqu’où l’homme pourra aller au nom du progrès. Les cinq nouvelles de ce recueil font froid dans le dos : clonages, société hyperindustrialisée, vente de patrimoine génétique, chasse à l’homme grandeur nature… Bienvenue dans les « nouvelles vies » de Jérémie Quint, P’tit Tom, Emna, Azem, et des frères du G5.
L’édition s’appuie sur les grandes questions de la bioéthique pour travailler les techniques d’argumentation. Une interview de Pierre Bordage permet de découvrir son univers. Le cahier photos prolonge la lecture en explorant le cinéma de science-fiction.
La malédiction du Mooga
John et ses amis, un groupe d’adolescents, découvrent un étrange bracelet. Celui-ci libère une vapeur toxique. Peu après, John est contacté par un mystérieux informateur qui lui apprend que l’un d’entre eux a été contaminé par le gaz, et est donc condamné à se transformer en bête sanguinaire pendant la nuit. John devra subir les assauts du monstre. Et découvrir qui se cache derrière.
La bande à Suzanne
» Alors nous avons pris pour cible les uns ou les autres. Des bourges, des passants, des quidams inconnus. Toujours au hasard. Les tuer mais sans mobile. Surtout pas de mobile, de cause, de raison, disait Suzanne. Les causes et les raisons, ça fait prendre. Et c’est sale. Le hasard, c’est ça le jeu. Tiens, le premier qui rentre chez lui cette nuit, au numéro 29. Ou le premier qui passe sa porte pour en sortir au numéro 73 bis. Qui ? Veux pas le savoir. Pourquoi ? Ce serait dégoûtant. Tire donc, jeunot, et tu passeras mec. Elle ne le disait pas, Suzanne. Mais nous on croyait la comprendre sans qu’elle ait besoin de parler. Les mots, ça perd du temps. » Nous sommes aux assises, quelques années plus tard, en pleine audience. C’est Serge qui parle et raconte toute l’histoire. Il faisait partie de la bande à Suzanne. Parce qu’il aime toujours Suzanne, il n’a rien oublié : les codes, les rites, les règles et tous ces crimes jamais élucidés.
Le partenaire inconnu
Jerzy N. Kosinski est né à Łódź en Pologne sous le nom de Józef Lewinkopf. Il a survécu avec sa famille à la Seconde Guerre mondiale sous une fausse identité (Jerzy Kosiński) caché chez des paysans polonais dans l’Est du pays. Un prêtre catholique lui a délivré un faux certificat de baptême. Après la guerre, il revient à Łódź et étudie à l’Université de Łódź les sciences politiques. Il travaille ensuite à l’Académie polonaise des sciences. Il émigre aux États-Unis en 1957. Il étudie à l’université Columbia, avec l’aide des fondations Guggenheim (1967) et Ford (1968), et de l’American Academy (1970). Ensuite il devient enseignant à Yale, Princeton, Davenport University, et Wesleyan. En 1965, il devient citoyen américain. Il a obtenu de nombreux prix littéraires : le National Book Award (1969), la distinction du National Institute of Arts and Letters (1970), le Prix du meilleur livre étranger (1966), entre autres. En 1973, il devient président de la section américaine du PEN club. Il a été également président de l’Institut des Études Polono-Juives à l’Université d’Oxford. L’Oiseau bariolé (1965), qui lui a apporté sa renommée internationale, est un livre très spécial, probablement écrit par plusieurs « rédacteurs »[réf. nécessaire] (à cette époque Kosinski ne maîtrisait pas encore suffisamment l’anglais), où se mélangent les impressions de la guerre, la description de l’état totalitaire et les éléments fantastiques. Après sa parution le texte a partagé les critiques entre ceux qui l’interprétaient (à tort) comme un document autobiographique sur la Shoah et ceux qui le lisaient comme une fiction littéraire. En Pologne surtout, l’interprétation documentaire a causé beaucoup d’émoi, la famille qui a hébergé durant l’occupation allemande Kosinski et les autres enfants juifs identifiables dans le livre par leurs prénoms (réels), s’insurgea dans la presse contre l’ingratitude de Jerzy, sauvé au péril de leurs vies, qui a décrit les paysans comme des criminels, violeurs d’enfants. Kosinski laissera longtemps planer le doute sur la véracité de l’histoire du petit Jurek (diminutif de Jerzy utilisé dans le texte) pour finalement à la fin de sa vie admettre que son récit était une fiction, une parabole surréaliste du destin humain (cf. Passing By, 1992).
On n’empeche pas un petit cœur d’aimer
Arrivée à mi parcours ces nouvelles, je peux dire qu’elles sont caustiques, diablement déroutantes et parfois très dérangeantes. On est bousculé, dans ses propres repères, dans ses propres croyances et c’est un risque que d’aller au bout de ce recueil sans encombre…
Comme un beau grand slow collé
Montréal offre cet avantage d’être l’Amérique, les sous-titres en moins. On y roule en pick-up Dodge en écoutant Jacques Brel, on y boit de la bière du Missouri en mangeant de la poutine, on commence ses phrases par » Hey, man! » qu’on termine par » Tabernacle! « . Envisagé sous cet angle, quand on est français et qu’on n’aime pas les sous-titres, Montréal est un bon deal. Or donc, les huit héros des huit nouvelles de ce livre se retrouvent à Montréal pour des raisons parfois précises, souvent obscures. On y rencontre Antoine, héritier d’une famille richissime qui met enceinte une furie originaire de Toronto. Laure, qui se lamente de ne pas être enceinte et croise, dans un face-à-face explosif, une belle Américaine qui risque de l’être bientôt. On y trouve Louis, seul et unique ambulancier-écrivain sur terre, qui d’ailleurs, à son grand désespoir, est plus ambulancier qu’écrivain. Et l’intrépide Andrew, qui n’a pas inventé la poudre mais s’y entend à y mettre le feu avec une désarmante innocence. Enfin Romain, qui traverse avec le sourire une journée de cauchemar où défile une faune québécoise loufoque et allumée. Avec une écriture acide et tendre, Bertrand Latour raconte avec virtuosité huit crises d’adolescence éternelle, quelque part entre Paris et Montréal, entre Philippe Djian et John Fante.
La morte amoureuse
Après avoir fait valser les cafetières, parler les tapisseries, réveillé Pompéi, rêvé sur les traces d’Hoffmann et de Nerval dans des tavernes d’étudiants, suscité de séduisants succubes et d’adorables vampires, Théophile Gautier décide, en plein Second Empire, de traquer le fantastique dans la vie réelle. Le romantique au gilet rouge devient ainsi l’inventeur du « fantastique en habit noir » : « Un regard d’une rêverie féline, disait de lui Baudelaire, un écrivain d’un mérite à la fois nouveau et unique dont la muse aime à ressusciter les villes défuntes et à faire redire aux morts rajeunis leurs passions interrompues. »
Inconnu à cette adresse
Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d’art. en 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. « Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n’en suis pas sûr », lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance. L’Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?
Les lettres du Baron
N’est-ce pas le plus grand crime du baron Haussmann, ces centaines de lettres assassinées ? Ces enveloppes jaunies qui n’arriveront jamais à leurs destinataires sous prétexte que les souvenirs auxquels elles se rattachent sont enfouis sous les décombres des maisons jetées à bas par le plus vaste chantier qui ait jamais empoudré la capitale ? La mission d’Octave, postier parisien sous le Second Empire, n’est-elle pas de les aider à retrouver la paix ? Et quel est le destin des lettres sinon de donner des nouvelles ? Ainsi va la quête d’Octave qui commence par les plus excitantes, par les missives venues de l’étranger. Ainsi commence le voyage de celui qui, porté par le mystère d’une calligraphie, par un parfum, une couleur d’enveloppe, pose son imagination sur » La dame au papillon bleu « , belle aristocrate enlevée par un papillon qui orne sa chevelure et s’envole le soir du bal des Tuileries, ou sur le récit du » sac du palais d’Eté » qui met en scène des élèves pékinoises fouillant les cadavres des militaires français afin d’envoyer à leurs veuves de fausses lettres d’amour. Ainsi s’enhardit le postier lorsqu’il aborde des lettres autrement plus touchées par les travaux d’Haussmann. Voilà, voilà plus noires, plus aveuglantes encore, la cohorte des lettres du peuple parisien qui ne pardonne pas au Baron ses coups de pioche en plein coeur de la ville et ourdit contre lui les plus redoutables vengeances. Voilà au bout du périple, Duchon-Doris, un jeune homme au talent éclatant qui cintre l’Histoire au feu de son imagination.
La geste de Bréké
Diplômé de l’École normale supérieure, Macaire Etty commence sa carrière d’enseignant de lettres modernes en 1992 au lycée moderne de Bouna. En 1995, il est muté au lycée municipal de Tanda et en 2005 au lycée moderne de Divo. En 2004, il est détaché à la direction de la vie scolaire du ministère de l’Éducation nationale de son pays. Agent administratif, il exerce dans cette direction en tant que chargé d’étude avant d’être nommé chef du service détection et suivi des talents.
Les jolis garçons
Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d’années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. Trois hommes dans la vie d’Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l’illusion.
Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s’en défaire ?
Les méduses ont-elles sommeil ?
Mon destin ne pouvait pas être aussi simple que le leur. Aussi plat. Aussi rien. Je voulais devenir quelqu’un. Paris m’attendait, je le savais, que Paris m’attendait. J’ai alors quitté le gouffre dans lequel Dieu et ma mère m’avaient implantée, et ai fait de mon quotidien ce dont je n’avais jamais rêvé : un désastre. Quand on vit à Trapellun anagramme de nulle part. on n’a rien d’autre à faire que tourner en rond, surtout quand on a été élue bouc émissaire de sa classe. A Paris, capitale de la réussite, tout est épanouissant, et il n’y a de morose que la pluie en automne. Maintenant qu’elle y réside, Hélène, dix-huit ans, mène une vie plus gaie, pleine de sens. Ca, elle en est sûre, et lorsqu’elle s’enlise dans le monde de la nuit, tragiquement bercée par la musique électronique et la poudre des rêves factices, Hélène en reste persuadée : sa vie est une merveille. Telle est l’histoire que raconte Louisiane C. Dor, jeune auteur à la plume aérienne, dans un récit aussi bref que sa vérité est impitoyable. Je me prépare pendant des heures pour les soirées. C’est moi qui serai la plus belle. C’est moi qui aurai le rouge à lèvres le plus rouge et le look le plus soigné. Dans trois heures, c’est aussi moi qui aurai les yeux les plus angoissants et la peau la plus moite. Mais à ce moment-là, je ne me regarderai plus dans le miroir. La beauté sera dans ma tête et l’horreur ne se lira que sur mon visage. Mes cheveux seront sens dessus dessous ; mes cernes et mes pupilles seront charbon. Mon rouge à lèvres se sera éparpillé tout autour de ma bouche à cause des grincements de dents et des mordillements de lèvres que provoque la MDMA. J’ai la peau qui brille de mille feux sous les boules à facettes.
Saviez-vous qu’aux dernières nouvelles d’Égypte, Ramsès serait toujours vivant et qu’on peut même l’apercevoir à l’heure du déjeuner à Louxor ? Que, du côté de Lycopolis, une alchimiste du nom de Cléopâtre détiendrait le secret de la haute science ? Drôles, merveilleuses, poétiques ou mystérieuses, les vingt-trois nouvelles que Christian Jacq présente ici pour la première fois sous forme de recueil ne cessent de nous surprendre. Situées au temps des pharaons ou de nos jours, écho de textes égyptiens anciens ou souvenirs d’aventures vécues, toutes invitent à une séduisante rêverie entre étrange et réalité. Et qu’ils soient bergers ou puissants, artistes ou aventuriers, guerriers ou divinités, les héros de ces récits nous entraînent, par-delà le temps et l’espace, à réfléchir au sens de nos vies…
Le dernier refuge
Dans ce roman, Salah Benlabed visite à sa façon une page méconnue de l’histoire en faisant se côtoyer des personnages aussi bien fictifs que réels. Nous sommes au milieu du XIXe siècle, les armées françaises envahissent l’Algérie et se heurtent à la résistance de l’émir Abdelkader qui sera finalement vaincu et exilé, mais deviendra l’ami de Napoléon III, et son nom sera même donné à une ville des Etats-Unis. C’est dans ce cadre historique, qui sert de toile de fond au roman, que s’inscrit le destin de la jeune Houria, innocente bergère arrachée à ses montagnes et propulsée malgré elle au cœur du conflit. Tout au long du récit, Salah Benlabed dialogue avec ce personnage : il l’interpelle, suit les traces de sa caravane, raconte ses peurs et ses cauchemars, ses amours et ses deuils; il évoque aussi les massacres dont elle est témoin et lui parle de son époque à lui, où les conflits se perpétuent, plus ravageurs encore que ceux du XIXe siècle. Par ce va-et-vient entre le passé et le présent, LE DERNIER REFUGE, à la manière d’un conte ou d’une légende, propose une réflexion sur la guerre et le triste sort de ceux et celles qui la subissent.
L’homme qui déjouait les camouflages
Un matin de décembre 1914, un homme apprend la nouvelle qu’il redoutait le plus : la mobilisation générale pour lesdites vieilles colonies françaises. Cet homme, très impliqué dans la vie de sa petite commune posée face à la mer des Caraïbes, décide alors de prendre à contrepied l’opinion en faveur de cette mobilisation qu’il a en aversion et d’inciter son entourage à la désobéissance. C’est par le biais de ces actions, contre ce qu’il appele « les camouflages de fallacieux », que l’auteur a choisi d’évoquer la période de la Grande Guerre aux Antilles françaises.
Notre amie Judith
Doris Lessing a montré dans L’Habitude d’aimer son extraordinaire aptitude à faire vivre des êtres en quelques pages, à percer à jour les secrets dérisoires ou inavouables des existences,. les petites comédies que l’on se joue à soi-même. Qu’elle dévoile la vanité et le mensonge sous le masque de la conviction ( La Tentation de Jack Orkney ), évoque avec une rare audace les relations d’un frère et d’une soeur tous deux mariés ( L’Un l’autre )ou nous montre le visage douloureux de la solitude et de l’abandon ( Une vieille femme et son chat ), elle témoigne ici de la même alliance de compassion et d’ironie, de lucidité et d’humanité. Doris Lessing ne dénonce rien, elle constate et s’amuse. On peut trouver cela féroce ; elle ne fait qu’affirmer ce que les autres taisent.
Une anthologie de jeunes adultes africains – Ces histoires du plus vieux continent et foyer de la population la plus jeune du monde vont de la fantasy, aux réflexions de la jeunesse en période de conflit, à la mort vue par de jeunes adultes, à la famille, l’amitié, l’éveil sexuel, l’éducation et la transition vers l’âge adulte. La diversité des récits de cette première anthologie de fiction africaine pour jeunes adultes capture avec force les voix diverses que toute personne adolescente connaît ou connaîtra. Des voix parfois affirmées, parfois incertaines, mais toujours conscientes des mondes multiples qui les entourent.
