Les chasseurs
Un professeur d’université américain raconte sa vertigineuse descente aux enfers, le temps d’un été, au sortir d’une rupture amoureuse, dans l’isolement d’un appartement londonien. Avide de paix et de solitude, il ressent comme une agression la visite de courtoisie de son étrange voisine, Ridlev Wandor. Elle est laide, ingrate, quelconque. Un récit obsessionnel et fort de Claire Messud, une des voix majeures de la littérature américaine contemporaine.
La splendeur de Maya
Sahira n’est pas son nom, pas son vrai nom, je ne sais pas si elle a un nom, un vrai nom moins encore. Je suppose qu’elle n’a pas de nom – l’innommable. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle n’ait pas de nom, qu’elle reste innommée, afin que je puisse la chérir sous tous les noms, la chérir indéfiniment, dans le secret de mon cur, jusqu’à la fin. Je suppose qu’elle n’a pas de forme. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle soit sans forme ; afin de pouvoir la contempler sous toutes les formes, la contempler indéfiniment, jusqu’à la fin.
Contes à offrir
Ces contes se particularisent pour chacun. le lecteur qui offre peut écrire un prénom, de sa main, pour dédier l’un ou l’autre de ces récits.
En toute honneteté
Une vieille dame à héritage affligée de manies loufoques tyrannise ses domestiques attentionnés et ses enfants aigris. Lorsqu’elle décide de remplacer la moquette de sa maison victorienne par une épaisse moquette à poils synthétiques, elle ignore que c’est à ses risques et périls. Ainsi commence En toute honnêteté, la première nouvelle de ce recueil où Ruth Rendell sonde les phobies du quotidien : une répétition, une habitude deviennent insupportables et les gestes s’enchaînent jusqu’à l’irréparable. On en vient à glisser des amanites phalloïdes au milieu de barquettes de champignons dans un supermarché, à haïr les mots croisés du Times, à se persuader d’avoir c4séd’un proche, à utiliser la nicotine comme une arme fatale. Avec l’extrême finesse psychologique et l’économie de style trompeuse qu’on lui connaît, Ruth Rendell pratique ici la dissection des mobiles qui ont motivé les actes; jusqu’à exposer les moindres rouages des névroses de ses personnages pour créer, mieux qu’un suspense, un malaise lancinant.
Servitude et Grandeur militaires
Servitude et grandeur militaires est à la fois un roman et une réflexion autobiographique sur le métier militaire, que Vigny a exercé jusqu'à trente ans. La fiction s'incarne dans trois nouvelles, où les aventures, la tension, le pathétique mènent à la philosophie : « Une fable qu'il faut inventer assez passionnée, assez émouvante pour servir de démonstration à l'idée », écrit Vigny, qui apparaît, dans ces trois histoires de passion et d'émotion, tour à tour comme un aristocrate, un soldat, un poète, un styliste, un penseur.
Les morsures du doute
Un livre, deux auteurs, trois histoires. Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci French nous embarquent, le temps de trois récits dans une réflexion sur la mort, menée à la première personne. La première histoire nous fait entrer dans la peau d’une fillette, dont nous suivons le quotidien et les interrogations face au monde, notamment face au monde des [censuré]s qu’elle entraperçoit du haut de ses huit ans.
Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d’une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l’étude naturaliste et de l’analyse psychologique, s’appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l’auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s’agit moins de reproduire le réel que d’en donner l’illusion.
Boule de suif
Rouen, occupé par les Prussiens, durant la guerre de 1870. Des bourgeois tentent de fuir la ville en diligence. Parmi eux se trouve une prostituée, celle qu’on surnomme Boule de suif. Tous vont abuser de sa générosité et la forcer à céder au chantage sexuel d’un Prussien. Maupassant dresse ici un portrait inégalé de l’hypocrisie et de la lâcheté humaines. Il condamne sans appel la guerre et la classe dirigeante, paternaliste et profiteuse. Il nous communique toute sa tendresse pour une fille au grand coeur, symbole d’une résistance vouée à l’échec.
Boule de suif
Rouen, occupé par les Prussiens, durant la guerre de 1870. Des bourgeois tentent de fuir la ville en diligence. Parmi eux se trouve une prostituée, celle qu’on surnomme Boule de suif. Tous vont abuser de sa générosité et la forcer à céder au chantage sexuel d’un Prussien. Maupassant dresse ici un portrait inégalé de l’hypocrisie et de la lâcheté humaines. Il condamne sans appel la guerre et la classe dirigeante, paternaliste et profiteuse.
Je croyais qu’il suffisait de t’aimer…
Surprenantes de force et de beauté, magnifiées par l’écriture d’un fabuleux conteur, ces vingt-quatre histoires de Jacques Salomé sont l’œuvre d’un observateur attentif aux errances des passions. Irrigués par des amours violentes, incertaines ou pathétiques, ces récits sont tissés à partir du présent amoureux de chacun des protagonistes, mais aussi à partir de leur passé.
Le sablier
L’héroïne de cette histoire déambule dans les rues. Désœuvrée, sans réels projets d’avenir, elle se rend chaque soir dans un café où elle peut observer à loisir un écrivain. Son rêve : l’approcher. Elle espère qu’au travers d’un signe, d’une discussion, celui-ci lui indiquera comment aimer et vivre. Chaque jour, il lui dépose un billet sur lequel est libellée une phrase, métaphore ou incitation à la rêverie. Un joueur de cartes distribue des indices. Qu’en fera-t-elle ? C’est ce que nous apprendrons au cours de ce récit qui mêle rencontres insolites, personnages extra-ordinaires, et place l’errance et la littérature au premier rang de la connaissance.
Dix rêves de pierre
Certaines inscriptions funéraires possèdent un singulier pouvoir d’évocation ; leur lecture fait surgir le fantôme de personnes disparues depuis parfois des siècles. Blandine Le Callet réunit dans ce recueil des épitaphes authentiques, à partir desquelles elle imagine les dernières heures, les derniers jours ou les derniers mois du défunt. Elle ressuscite un jeune esclave à qui l’on vient d’offrir sa liberté, un philanthrope piégé dans l’étouffant huis clos d’un bordel parisien, deux êtres unis par un amour hors norme en route vers leur destin, une vieille dame acariâtre rédigeant son testament, et bien d’autres encore… Dix destins arrêtés par des morts douces ou violentes, subites ou prévisibles, solitaires ou collectives. Dix nouvelles tour à tour poétiques, féroces, tendres, dramatiques, nostalgiques ou grinçantes, dépeignant une humanité toujours assaillie par les mêmes passions, les mêmes peurs et les mêmes espoirs. Dix « rêves de pierre » pour conjurer l’oubli.
Ce qui est arrivé aux Kempinski
Mon âme, que vaut-elle ? Mon âme est une liste de courses, une déclaration d’impôts. Elle est corrompue par la fatigue de jours sans héroïsme. Qui parle ainsi ? Une femme à qui le diable a proposé un pacte. Mais le diable ferait bien de se méfier : dans le monde d’Agnès Desarthe, qui perd gagne, l’oubli est source de mémoire, les enfants engendrent leurs parents et le châtiment précède la faute.
Café lowendal et autres nouvelles
Solitude, obsession amoureuse, désenchantement… Tatiana de Rosnay égrène, dans ce recueil inédit, dix nouvelles peuplées de personnages un peu perdus, en quête de frissons ou d’affection. Écrivains en crise, couples en pleine déréliction, jeunes gens avides, tous voient un jour leur vie basculer. Pour le pire ou pour le meilleur… Laissez-vous prendre par la petite musique de Tatiana de Rosnay: elle sait à merveille évoquer le timbre un peu fêlé de la mélancolie.
La nouvelle revée
Ce récit fantasmagorique (terminé en 1925, après une genèse de 17 ans) est sans nul doute l’un des plus riches, des plus accomplis et des plus troubles de l’œuvre du romancier et dramaturge autrichien. Un couple, Valentine et Fridolin, heureux et aimants, parents d’une petite fille, va vivre des expériences identiques, l’un en songe, l’autre au cours de débauches nocturnes.
Nouvelles 100%
Le livre que vous tenez entre les mains n’est pas un livre ordinaire. C’est le centième de la collection Zanzibar. Nous avons donc voulu souhaiter cet anniversaire particulier. Pour cela, nous avons demandé aux écrivains ayant publié plusieurs livres dans cette collection d’écrire une nouvelle pour fêter cet évènement. Mais nous leur avons aussi proposé un thème, une contrainte: le nombre 100.
Sol en si
Pour les enfants et leurs parents soutenus par l’association Sol En Si, des romanciers prennent la plume et racontent, chacun, une histoire d’enfance. Pour vous, lecteurs de tous âges, ils évoquent les vertus héroïques de l’enfance : courage, révolte, émerveillement, ténacité, insolence, et, en dépit des coups du sort, la force de ne jamais s’avouer vaincu. Pour nous, dix-sept romanciers ajoutent la générosité au talent.
Les dossiers d’Interpol 2
Voici une nouvelle série des Dossiers d’Interpol. A travers ces récits, dans un monde sans frontières où l’étrange et l’insolite le disputent au fantastique et à l’horreur, nous retrouvons ce plaisir de lecture qui a fait le succès des Dossiers extraordinaires et des Aventuriers.
Plaisirs de femmes
Plaisirs au pluriel puisqu’il existe mille façons d’abandonner son imagination aux délices de l’érotisme. Au fil des pages s’incarnent en des lieux imprévus des scènes de jouissance inespérées. Chaque texte crée un décor singulier où viennent prendre place la passionnée, la tendre ou la fougueuse, la dominatrice ou celle qui, soumise, se livre corps et âme à la luxure. Enfin, il y a l’homme dont le corps se dessine à contre-jour au rythme des désirs féminins. Courageuses, ardentes, libres, ces nouvelles composent le puzzle du plaisir féminin d’aujourd’hui, un plaisir exigeant, audacieux, et profondément épicurien.
Nuits d’encre
Elle a choisi la ville. Il a choisi le lieu. Ils vont célébrer leurs noces dans un palace de Bruges. Lentement, inéluctablement, ils se révèlent l’un à l’autre, font tomber les barrières, abolissent les tabous. L’aube les trouvera changés. Il en sera ainsi pour tous ceux qui décident d’aller au bout de leurs désirs, au-delà de leurs fantasmes. L’étudiante qui s’offre à un routier la nuit de Noël ; la jeune femme qui jette son dévolu sur un guerrier viking. Ces gens comme les autres que rien n’avait préparé à de telles rencontres, à de telles folies connaîtront la métamorphose d’une nuit unique, extravagante, inoubliable… Un superbe recueil de nouvelles qui mêle avec bonheur un érotisme débridé et un regard tendre sur l’amour.
La proie du chat
A l’égal du chat qui, dans la première de ces dix nouvelles, introduit d’une patte nonchalante le mystère et l’horreur au sein d’une paisible réunion amicale, Patricia Highsmith instille au coeur de chaque récit le venin discret qui porte le texte à son sommet de virulence. Qu’elle mette en scène, avec un humour féroce, l’adoption de deux vieillards par un couple sans enfants ou la destruction d’un homme par ses amis, qu’elle décrive impitoyablement les attaques quotidiennes dans les rues, qu’elle s’amuse d’une jolie oisive ou nous glace avec les visions d’une femme seule, la romancière américaine prouve, comme dans les précédents recueils, qu’elle excelle dans l’art difficile de la nouvelle.
Contes carnivores
– Un botaniste amoureux de sa plante carnivore – Un curé argentin qui a la faculté de se dédoubler dans différents corps : – Onze écrivains morts que vous n’avez jamais lus : – Une femme-orange qui se laisse littéralement boire par ses amants ; – Une société d’esthètes fascinés par les marées noires : – Des Indiens d’Amazonie qu’aucun linguiste ne comprend ; – Et l’extraordinaire Pierre Gould qui resurgit sans cesse en héros transformiste… Quatorze nouvelles fantastiques à l’Imagination débridée et au style ciselé. dans la grande tradition des labyrinthes borgésiens et du Passe-Muraille de Marcel Aymé. Le lecteur attentif croisera aussi l’ombre de Thomas de Quincey et d’Enrique Vila-Matas, qui s’invite en personne dans la préface.
L’année criminelle 2
N otre vie quotidienne est peuplée de faits divers dont les journaux, la radio et la télévision nous donnent le récit. Histoires vraies, histoires de sexe ou d’argent, de désespoir ou de haine, où des êtres apparemment ordinaires deviennent, par fureur ou de sang-froid, des meurtriers… Pour la première fois, Pierre Bellemare et son équipe font le tour du monde pour nous raconter les faits divers d’une année, ceux qui firent la une – Simone Weber, les infirmières de Lainz – mais aussi bien d’autres, moins connus mais pas moins effrayants. Après Les Dossiers d’Interpol et Les Grands Crimes de l’histoire , une plongée hallucinante, au rythme des meilleures histoires de Pierre Bellemare, dans les drames qui chaque jour se jouent tout près de nous.
Les génies, les femmes et la mort
Ce que vit l’homme est toujours plus incroyable que ce qu’il inventeCette nouvelle collection veut rassembler des aventures vécues par l’homme dans chaque activité de la société. Un auteur, sur le thème qu’il a choisi, rassemble des histoires qu’il juge les plus exemplaires et vous les fait vivre. Jean-Marc Epinoux, passionné de peinture et de sculpture, nous raconte les destins de trente-six génies et leur quête de l’amour. Cocasses ou burlesques, souvent tragiques, leurs relations avec les femmes sont un perpétuel affrontement entre la recherche du bonheur et le désir de l’absolu. Pierre Bellemare
Poète et romancier, ami de Nerval et de Baudelaire, il fut l’auteur du fameux Capitaine Fracasse, ainsi que du Roman de la momie. Il voulait offrir du rêve et de l’évasion à ses lecteurs ? Il y a parfaitement réussi.
Peut-on être prêtre et amoureux ? Peut-on aimer la nuit et prêcher le jour ? Question bien embarrassante…
Ajoutez-y une pincée de fantôme. Secouez. Et vous voici dans une mystérieuse histoire d’amour !
Mais rassurez-vous, il ne s’agit que d’un rêve… et d’ailleurs, Clarimonde, la belle courtisane, est morte depuis longtemps…
Mais au fait, que vient-elle faire dans le présent ? Pourquoi trouble-t-elle encore les vivants ? Prenez garde, âme pure, de ne pas succomber aux charmes de cette immortelle ! La beauté dissimule parfois de puissants venins…
Désirs de femmes
Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny, Sophie Cadalen, Laure Clergerie, Anne-Lise David, Jeanne Decize, Marie-Laure Dougnac, etc …
Ces nouvelles érotiques écrites par les meilleurs auteurs féminins du genre couvrent toute la palette des désirs et des fantasmes. De la vengeance à la soumission, sans oublier la frustration, chacune des dix-sept nouvelles de l’ouvrage aborde sans retenue tous les penchants de la sexualité vue du côté des femmes. Désirs étranges, bizarres, sages, vicieux ou inavouables, c’est un nouvel univers de plaisirs qui s’offrent ainsi à la lecture. Du mâle torero, privé de ses attributs virils et jeté en pâture à une maîtresse sadique et vengeresse (Tauromachie),à l’homme à la verge d’or tant convoitée (Chadolor), en passant par les plaisirs inassouvis d’une vierge futuriste dans un paysage cybernétique (Terminal Désir) ou encore à la femme pantelante de soumission (Sur un air de piano) ; chaque récit traite avec justesse de l’érotisme féminin contemporain. Les textes de Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny ou Sophie Cadalen ont ceci de précieux qu’ils savent à la fois s’inspirer de légendes ou fantasmes les plus anciens et de visions particulièrement modernes de la sexualité. Les amoureux d’ébats sensuels, les adeptes du sado-masochisme ou encore des tentations saphiques, tous y trouveront le reflet de leurs rêves les plus fous, au gré des pages et dans un style propre à chacun des auteurs, invitant le lecteur à un voyage inédit dans les arcanes d’un érotisme à la fois tendre et sulfureux.
Histoires vraies
Pierre Bellemare, Jacques Antoine et Marie-Th érèse Cuny racontent dans Histoires vraies 57 aventures inoubliables. Les plus célèbres conteurs français, d’un récit à l’autre, nous emmènent de Paris à Bangkok, du rêve à l’horreur, du quotidien à l’incroyable, de la folie au crime. Ces HISTOIRES sont arrivées il y a un siècle ou il y a un mois. Des hommes, des femmes, des enfants y ont rencontré un destin drôle ou tragique. Grâce à Pierre Bellemare, Jacques Antoine et Marie-Th érèse Cuny vous les retrouverez, vivantes, dures, tendres, haletantes, émouvantes. Vraies.
Histoires piégées
Si, errant par la pensée dans La ville fantôme et y cherchant A la pâle clarté des réverbères quelque Interlude pour un meurtre qui soit Garanti sans douleur, vous laissez, par Simple curiosité, Une si gentille serveuse vous entraîner A travers le mur vers un Duel à mort mettant aux prises Quatre amis sûrs, vous aurez soudain La peur pour compagne et vous vous sentirez Passionnément coupable, au point d’estimer que cela mériterait une Édition spéciale… comme celle -que vous offre ici, en un court roman, le célèbre écrivain William P. McGivern !
Les escargots ne savent baver
Béru ensorcelé par une mouche tsé-tong, Berthe ravageant des peuplades assoiffées, un avion qui explose, une gouine perfide, et le rouquin Mathias qui me trahit. Jérémy, mon frère nègre, va être fusillé, un enfant de deux ans dirige les rebelles, et ces chauves-souris qui hantent ma gamberge…Cherche pas, mon pote, c’est le vaudou, c’est l’Afrique. La rime est riche avec le fric et le coupable se profile. Les escargots ne savent plus baver, mais toi, tu vas bien te gondoler. Parole de San-Antonio !
Crimes de sang 2
On assiste à une reconstitution détaillée de faits divers, pris à des époques différentes, et en des lieux distincts, qui ont pu défrayer la chronique ou qui, au contraire, sont d’une banalité peu rassurante. « Terre à Chicago », « Du sang dans le canal », « Une erreur de personne », « Le Père Noël assassin » : dans les villes, à la campagne, en proie à la jalousie, au soupçon, à la vengeance, des hommes et des femmes tuent… Mais, comme le prouvent ces histoires vraies, il n’y a pas de crimes parfaits !
Les Aventuriers
Pour survivre ou pour mourir, pour épouser la femme qu’ils aiment ou pour la quitter, pour devenir riche ou rester pauvre, pour sortir de la foule ou pour s’y perdre, pour faire la guerre ou pour avoir la paix, pour rire ou pour pleurer, pour résoudre les mêmes problèmes que vous dans le même monde que vous, ils ont choisi d’autres routes et d’autres moyens : misérables ou glorieux, criminels ou victimes, par leur volonté ou malgré eux, pour une heure ou pour une vie, ils sont devenus… Les aventuriers.
Histoires à risques et périls
Depuis que, à l’instigation de Mon oncle Joaquin, j’exerce Du haut en bas mon boulot de Pseudo flic en m’efforçant d’Etre froid comme les arbres, je ne sais jamais Ni le jour, ni l’heure où l’on me demandera de partir pour L’empire du milieu afin de retrouver Le frère prodigue ou Un brave gosse qu’Un chantage intemporel a fait Le dindon de la farce. Il m’arrive d’en éprouver des Fourmillements en rêvant de quelque Amical exorcisme qui me rendrait La Baladeuse, à laquelle je crierais alors avec joie :
« Ils vous ont envoyée ! Aloha, Jenny Swire .» et avec qui je connaîtrais Un bonheur sans mélange.
Possession
Des objets peuvent-ils être bienfaisants ou maléfiques, agir sur le destin des hommes ? Qu’on accepte ou non de le croire, il arrive que de troublantes coïncidences leur soient associées, comme dans le cas de ce diamant bleu des Indes qui semble condamner à mort tous ses acquéreurs, ou de la mystérieuse ceinture de la Vierge qui, dit-on, permit à Anne d’Autriche de vaincre sa stérilité et de mettre au monde Louis XIV…D’autres objets ont un destin ou racontent une histoire singulière ou fascinante, qu’il s’agisse des tableaux volés par Adolf Hitler ou de ce livre que possédait l’astronome Camille Flammarion, et dont la reliure était faite de peau féminine.Aidés du commissaire-priseur Richard Morand, Jean-Marc Epinoux et Pierre Bellemare ont retrouvé la trace de ces objets que se disputent musées ou collectionneurs. Ils nous racontent soixante-dix histoires tour à tour cocasses, fantastiques ou effrayantes. Mais indubitablement vraies…
Histoires à vous couper le souffle
Déguster un gibier précieux accompagné d’un fameux bourgogne alors qu’on est assis sur un volcan, il y a de quoi perdre la tête !
Est-ce cela qui est arrivé à la folle du logis ?
Après tout, quand on tue son mari et que celui-ci se transforme en hanneton, ce sont les inconvénients du métier…
Cinq récits ayant pour décor un Paris au charme douteux et pour cadre le cœur humain avec ses aspirations, ses bassesses, ses mensonges, ses ruses et ses petites joies. Dans ce délicieux recueil de nouvelles, Maupassant se fait une fois encore le peintre impitoyable des choses, des hommes … et des femmes.
L’édition :
Le genre de la nouvelle
L’écriture de Maupassant et son rapport au réel
Questions de compréhension et d’analyse
Histoire des arts ; les nouvelles et la presse ; les adaptations de « La parure », la métamorphose de Paris au XIXème siècle ; images de la vie parisienne
Trois sentiers vers le lac
Voici cinq nouvelles – et autant de portraits de femmes en décalage avec la réalité. Il y a d’abord Nadja, l’interprète de conférences, qui se prend à rêver d’une langue unique. Il y a Beatrix dont le but hebdomadaire est le salon de coiffure, où elle laisse libre cours à son narcissisme. Miranda, qui oublie ou perd ses lunettes comme pour adapter la réalité à son propre univers. Il y a encore Mme Jordan, délaissée par son fils mais qui n’en continue pas moins de l’idolâtrer avec toute son abnégation de mère. Et il y a Elisabeth, photographe et journaliste de guerre que les sentiers autour du lac de son enfance ne ramènent pourtant pas « chez elle ». Dans ces récits de solitude, d’exil et d’abandon dédiés aux stratégies de survie de celles qu’on empêche de construire leur identité, Ingeborg Bachmann joue magistralement avec les mots, pour mieux faire ressortir la déroutante absurdité du monde.
Boule de suif et autres nouvelles
1870, la débâcle. Les Prussiens entrent dans Rouen. Et voilà que deux couples, deux bonnes soeurs, un démocrate et une femme de petite vertu s’apprêtent à quitter la ville par la même diligence. Drôle d’équipage ! D’abord rejetée, Boule de Suif, jolie fille aux moeurs légères, saura gagner par son bon coeur l’estime des bourgeois. Mais résistera-t-elle à l’intérêt personnel et à l’odieux chantage d’un Prussien mal intentionné ? Dans cette célèbre nouvelle. Guy de Maupassant dénonce d’un trait rageur et insolent les fausses convenances, l’égoïsme et la cruauté.
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier. Membres du jury : Mesdames : Michèle Cotta, Brigitte Fossey, Catherine Maunoury, Marjane Satrapi. Messieurs : André Azoulay, Thierry Dusautoir, Antoine de Maximy, Patrick Poivre d’Arvor, Aldo Romano, Philippe Streiff et Bernard Werber.
Aux cœurs des mots (Femmes en lumières)
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
La peur derrière la porte
Une comtesse allemande est réduite en cendres pour avoir trop aimé les liqueurs fortes. Un chien assassin guette ses proies, la nuit, dans les ruelles sombres et désertes d’une ville tunisienne. Au contact de son mari, la peau d’une jeune femme se couvre de brûlures. Un chirurgien esthétique mutile les patientes qu’il a escroquées. Un savant transformé en machine vivante meurt lorsque sa secrétaire le quitte… Ce pourrait être vous, cet homme, cette femme au destin tranquille qui bascule soudain dans l’horreur. Une fois de plus, Pierre Bellemare nous entraîne dans les méandres effrayants de quarante histoires vraies recueillies aux quatre coins du monde.
Drames intimes
Une femme renonce à l’amour pour sauver sa fille malade. Une autre, à l’agonie, révèle le nom de son amant. Une troisième est étranglée par des hommes qui la désiraient, et c’est, d’un viol ordinaire, le plus terrifiant récit qui soit. En vérité, ils méritent bien leur nom ces Drames intimes, car ils sont nés des plus secrets fantasmes de Verga. Et ils témoignent d’une même obsession : celle de peindre la femme dans un clair-obscur de beauté et de mort… Verga est un maître du genre. Ses nouvelles le font souvent comparer à Maupassant. Aussi ne faut-il pas s’étonner que ce recueil, écrit il y a un siècle, et tout récemment redécouvert en Italie, ait conservé une fascinante efficacité.
Sur le coffre de l’homme mort
« Le serrurier a gratté la peinture du coffre, pour faire apparaître les rivets qui tenaient la porte. Il a mis une mèche de la grosseur de ces rivets et en avant la chignole. De beaux copeaux d’acier. tombaient sur le plancher de la salle. Il a fait de même avec les rivets de la serrure. Un coup de maillet et on l’a entendue tomber à l’intérieur du coffre. Un coup de levier et la porte est venue en avant. Dans le coffre…» ClaudeThomasset. De Beyrouth à Vanikoro, via la Virtud, ce livre, illustré avec une belle acuité, vous invite à soulever le voile sur tous ces trésors, si divers et parfois si émouvants, toujours entourés de secrets, de légendes, de superstitions, mais aussi d’espoirs. Erick Surcouf. René Bruneau écrivain, Alain de Valence pilote de ligne, Endurën Jespers diplomate, Yves Marre,directeur de Chantier naval au Bangladesh et co-fondateur des associations « Friendship » et «Watever », Alain Louyot grand reporter, Alain Conan chef d’entreprise, fondateur de l’association « Salomon », Hubert de Gevigney grand officier de marine, Clotilde Proust restauratrice du patrimoine, Erick Surcouf chasseur de trésors, Raethia Corsini journaliste, écrivain, Edmond Rosenfeld concertiste, Claude Thomasset médiéviste, Alain Connan commandant de marine marchande, Thierry Bénard libraire.
Instinct Mortel (n° 2)
Depuis plus de vingt ans que Pierre Bellemare et son équipe scrutent le crime sous toutes ses formes à travers la presse française ou étrangère, ils ont acquis une conviction : notre époque de crise économique, mais aussi morale et spirituelle, est, plus qu’une autre, propice au retour des instincts violents. De fait, si le crime est de tous les temps, ceux qu’ils relatent dans ce livre reflè-tent notre société. Leurs cadres ? Les grandes villes inhumaines, les réseaux pornographiques, les sectes. Leurs mobiles ? La drogue, le sexe, l’argent-roi. Souvent aussi la solitude, la dérive, la folie…Qui sont-ils, ces hommes et ces femmes qui, un jour, en viennent à transgresser le plus puissant des tabous ? C’est ce que nous découvrons au fil de ces récits brefs et sobres, tour à tour tragiques et fascinants.
L’amateur d’escargots
Grand Prix de l’Humour noir en 1975, L’Amateur d’escargots occupe une place à part dans l’oeuvre mondialement connue de Patricia Highsmith. Ces onze nouvelles, si on y retrouve l’ambiance psychologique inquiétante et l’art du suspense caractéristiques de leur auteur, font une place singulière au fantastique. Un homme d’affaires fasciné par les escargots plonge au coeur du cauchemar; deux sueurs âgées n’ont plus d’autres relations qu’un tissu quotidien d’abominables petites méchancetés; des gastéropodes géants et anthropophages se livrent à une hallucinante chasse à l’homme… Une lecture dont on ressort avec un « sentiment de danger personnel », ainsi que l’écrit en préface le romancier Graham Greene
–Ce texte fait référence à l’édition
Petites natures mortes au travail
Vingt-trois courts récits qui ont pour cadre le monde du travail. Vingt-trois personnages recrutés à contre-emploi ou exposés aux paradoxes de leur statut social. Et à chaque fois, un détail inattendu qui, mettant le quotidien en porte-à-faux, excite, comme par accident, notre imagination… Les « petits métiers » d’aujourd’hui portant de drôles de noms, on croisera, au fil des pages, un consultant d’entreprise, une hôtesse d’accueil, un télévigile, un enseignant par correspondance, un acteur de complément, etc. S’il s’agissait d’un film, on parlerait de « documentaire-fiction ». C’est sur ce même fil du rasoir qu’Yves Pages a conçu ses Petites Natures mortes au travail, entre cinéma du réel et dérives imaginaires. Entre témoignages vécus et jeux de rôle fictifs.
Un membre permanent de la famille
Un mari humilié qui rôde dans la maison de son ex-femme, un serveur déprimé qui invente à une inconnue une vie qui n’est pas la sienne pour la sauver d’un hypothétique désespoir, des hommes et des femmes qui, pour transcender leur existence ordinaire, mentent ou affabulent à l’envi, sous le soleil de Miami ou sous des cieux plus sombres… Dans ces douze nouvelles d’une extraordinaire intensité et peuplées de personnages cheminant sur le fil du rasoir, Russell Banks, convoquant les angoisses et les tensions où s’abîment les fragiles relations que l’être humain tente d’entretenir avec ses semblables, transmue magistralement le réel et le quotidien en authentiques paraboles métaphysiques.
Sacha Guitry, réfugié au Splendid en Juin 1940 « croise des allemands ».
Du côté de Tilh, les palombes ne se font plus prendre aux filets.
Histoires d’eaux, ou les tribulations d’une curiste.
La Villa Sans Nom, refuge à Hossegor, avant que n’éclate un énorme scandale financier.
Brève de déco, on se fait plaisir à Dax avant la féria;
Lise Deharme, écrivain surréaliste excentrique dans ses frasques à Monfort en Chalosse.
Mourir comme un chien en traquant la belle rousse (bécasse).
Travaux-pratiques de Jean-Louis Etienne (l’explorateur) avec ses enfants à la plage blanche d’Hossegor.