
Chaque jour est un adieu
Je sursaute à cette seule idée : d’autres gens y habitent, dans notre maison. Et ça reste complètement insupportable. Combien de temps a-t-elle été à nous ? J’avais six ans quand on s’y est installés. J’en avais vingt-cinq à la mort de ma mère, quand elle a été vendue. Pourtant, je n’arriverai jamais à en parler autrement que de notre maison. On y a été tellement heureux et parfois, aussi, si totalement désespérés, nous tous, les dix enfants. Et nos parents. J’habite loin de Trans, maintenant, depuis longtemps, mais il m’arrive de repasser devant la maison, en tremblant. Et c’est comme si je me brûlais, en approchant de la fenêtre. Parce qu’en même temps que ce bonheur, il y a eu trop de malheur. Alain Rémond est un chroniqueur français, né en 1946 à Mortain (Manche). Alain Rémond naît dans une famille bretonne de dix enfants. Cette enfance difficile lui inspirera par la suite une série de romans autobiographiques. Après des études de philosophie, il devient professeur d’audiovisuel, puis critique de cinéma. Alain Remond entre en 1973 comme journaliste à Télérama. Rédacteur en chef adjoint à Paris-Hebdo en 1979, il rejoint Les Nouvelles Littéraires en 1980. C’est à lui que l’on doit la création, en 1981, de la rubrique « Mon Œil » de Télérama, dont il deviendra rédacteur en chef jusqu’en 2002. Alain Rémond a par ailleurs participé pendant six ans à l’émission Arrêt sur images, diffusée sur France 5. Actuellement, il rédige toutes les semaines une chronique dans Marianne et un billet chaque jour dans La Croix.
La Vénus d’Ille
TEXTE INTEGRAL
Une beauté merveilleuse… Un corps parfait, des contours si purs, des formes exquises et voluptueuses. Mais un visage… Un visage où l’incroyable beauté le dispute au dédain, à l’ironie, à la froide cruauté… C’est Vénus sortie de terre, l’idole redoutable et magnifique. Éternelle. Fascinante.
À quoi songeait l’impétueux jeune homme en lui passant l’anneau nuptial ? Le malheureux ! Quel infernal hymen vient-il de sceller ? Car c’est elle l’épousée. Elle qui viendra réclamer son dû le soir des noces !
Le sage se moque des visions et des apparitions surnaturelles. Le raisonneur fait fi des mises en garde, il se rit de prétendus fantômes et des récits à dresser les cheveux sur la tête. Quelle erreur ! Quelle redoutable erreur…
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
Chroniques de l’asphalte
Qu’en est-il du jeune auteur dont on a dit, à la sortie de son premier roman, Récit d’un branleur, qu’il était à la littérature ce que les Sex Pistols ont été au rock ? Samuel Benchetrit ne s’est pas calmé. Après des aventures au cinéma (lacis et John) et au théâtre (Moins deux), il revient aujourd’hui en librairie avec un projet tout à fait déraisonnable : raconter, en cinq livres, les trente premières années de sa vie. Il aurait pu attendre d’avoir soixante ans pour faire le point. Il n’avait pas envie. Voici donc le premier volume : son enfance.
Les chasseurs
Un professeur d’université américain raconte sa vertigineuse descente aux enfers, le temps d’un été, au sortir d’une rupture amoureuse, dans l’isolement d’un appartement londonien. Avide de paix et de solitude, il ressent comme une agression la visite de courtoisie de son étrange voisine, Ridlev Wandor. Elle est laide, ingrate, quelconque. Un récit obsessionnel et fort de Claire Messud, une des voix majeures de la littérature américaine contemporaine.
La splendeur de Maya
Sahira n’est pas son nom, pas son vrai nom, je ne sais pas si elle a un nom, un vrai nom moins encore. Je suppose qu’elle n’a pas de nom – l’innommable. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle n’ait pas de nom, qu’elle reste innommée, afin que je puisse la chérir sous tous les noms, la chérir indéfiniment, dans le secret de mon cur, jusqu’à la fin. Je suppose qu’elle n’a pas de forme. Ce n’est pas une supposition, c’est mon désir : je désire qu’elle soit sans forme ; afin de pouvoir la contempler sous toutes les formes, la contempler indéfiniment, jusqu’à la fin.
Contes à offrir
Ces contes se particularisent pour chacun. le lecteur qui offre peut écrire un prénom, de sa main, pour dédier l’un ou l’autre de ces récits.
En toute honneteté
Une vieille dame à héritage affligée de manies loufoques tyrannise ses domestiques attentionnés et ses enfants aigris. Lorsqu’elle décide de remplacer la moquette de sa maison victorienne par une épaisse moquette à poils synthétiques, elle ignore que c’est à ses risques et périls. Ainsi commence En toute honnêteté, la première nouvelle de ce recueil où Ruth Rendell sonde les phobies du quotidien : une répétition, une habitude deviennent insupportables et les gestes s’enchaînent jusqu’à l’irréparable. On en vient à glisser des amanites phalloïdes au milieu de barquettes de champignons dans un supermarché, à haïr les mots croisés du Times, à se persuader d’avoir c4séd’un proche, à utiliser la nicotine comme une arme fatale. Avec l’extrême finesse psychologique et l’économie de style trompeuse qu’on lui connaît, Ruth Rendell pratique ici la dissection des mobiles qui ont motivé les actes; jusqu’à exposer les moindres rouages des névroses de ses personnages pour créer, mieux qu’un suspense, un malaise lancinant.
Servitude et Grandeur militaires
Servitude et grandeur militaires est à la fois un roman et une réflexion autobiographique sur le métier militaire, que Vigny a exercé jusqu'à trente ans. La fiction s'incarne dans trois nouvelles, où les aventures, la tension, le pathétique mènent à la philosophie : « Une fable qu'il faut inventer assez passionnée, assez émouvante pour servir de démonstration à l'idée », écrit Vigny, qui apparaît, dans ces trois histoires de passion et d'émotion, tour à tour comme un aristocrate, un soldat, un poète, un styliste, un penseur.
Les morsures du doute
Un livre, deux auteurs, trois histoires. Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci French nous embarquent, le temps de trois récits dans une réflexion sur la mort, menée à la première personne. La première histoire nous fait entrer dans la peau d’une fillette, dont nous suivons le quotidien et les interrogations face au monde, notamment face au monde des [censuré]s qu’elle entraperçoit du haut de ses huit ans.
Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d’une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l’étude naturaliste et de l’analyse psychologique, s’appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l’auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s’agit moins de reproduire le réel que d’en donner l’illusion.
Boule de suif
Rouen, occupé par les Prussiens, durant la guerre de 1870. Des bourgeois tentent de fuir la ville en diligence. Parmi eux se trouve une prostituée, celle qu’on surnomme Boule de suif. Tous vont abuser de sa générosité et la forcer à céder au chantage sexuel d’un Prussien. Maupassant dresse ici un portrait inégalé de l’hypocrisie et de la lâcheté humaines. Il condamne sans appel la guerre et la classe dirigeante, paternaliste et profiteuse. Il nous communique toute sa tendresse pour une fille au grand coeur, symbole d’une résistance vouée à l’échec.
Boule de suif
Rouen, occupé par les Prussiens, durant la guerre de 1870. Des bourgeois tentent de fuir la ville en diligence. Parmi eux se trouve une prostituée, celle qu’on surnomme Boule de suif. Tous vont abuser de sa générosité et la forcer à céder au chantage sexuel d’un Prussien. Maupassant dresse ici un portrait inégalé de l’hypocrisie et de la lâcheté humaines. Il condamne sans appel la guerre et la classe dirigeante, paternaliste et profiteuse.
Je croyais qu’il suffisait de t’aimer…
Surprenantes de force et de beauté, magnifiées par l’écriture d’un fabuleux conteur, ces vingt-quatre histoires de Jacques Salomé sont l’œuvre d’un observateur attentif aux errances des passions. Irrigués par des amours violentes, incertaines ou pathétiques, ces récits sont tissés à partir du présent amoureux de chacun des protagonistes, mais aussi à partir de leur passé.
Le sablier
L’héroïne de cette histoire déambule dans les rues. Désœuvrée, sans réels projets d’avenir, elle se rend chaque soir dans un café où elle peut observer à loisir un écrivain. Son rêve : l’approcher. Elle espère qu’au travers d’un signe, d’une discussion, celui-ci lui indiquera comment aimer et vivre. Chaque jour, il lui dépose un billet sur lequel est libellée une phrase, métaphore ou incitation à la rêverie. Un joueur de cartes distribue des indices. Qu’en fera-t-elle ? C’est ce que nous apprendrons au cours de ce récit qui mêle rencontres insolites, personnages extra-ordinaires, et place l’errance et la littérature au premier rang de la connaissance.
Dix rêves de pierre
Certaines inscriptions funéraires possèdent un singulier pouvoir d’évocation ; leur lecture fait surgir le fantôme de personnes disparues depuis parfois des siècles. Blandine Le Callet réunit dans ce recueil des épitaphes authentiques, à partir desquelles elle imagine les dernières heures, les derniers jours ou les derniers mois du défunt. Elle ressuscite un jeune esclave à qui l’on vient d’offrir sa liberté, un philanthrope piégé dans l’étouffant huis clos d’un bordel parisien, deux êtres unis par un amour hors norme en route vers leur destin, une vieille dame acariâtre rédigeant son testament, et bien d’autres encore… Dix destins arrêtés par des morts douces ou violentes, subites ou prévisibles, solitaires ou collectives. Dix nouvelles tour à tour poétiques, féroces, tendres, dramatiques, nostalgiques ou grinçantes, dépeignant une humanité toujours assaillie par les mêmes passions, les mêmes peurs et les mêmes espoirs. Dix « rêves de pierre » pour conjurer l’oubli.
Café lowendal et autres nouvelles
Solitude, obsession amoureuse, désenchantement… Tatiana de Rosnay égrène, dans ce recueil inédit, dix nouvelles peuplées de personnages un peu perdus, en quête de frissons ou d’affection. Écrivains en crise, couples en pleine déréliction, jeunes gens avides, tous voient un jour leur vie basculer. Pour le pire ou pour le meilleur… Laissez-vous prendre par la petite musique de Tatiana de Rosnay: elle sait à merveille évoquer le timbre un peu fêlé de la mélancolie.
Nouvelles 100%
Le livre que vous tenez entre les mains n’est pas un livre ordinaire. C’est le centième de la collection Zanzibar. Nous avons donc voulu souhaiter cet anniversaire particulier. Pour cela, nous avons demandé aux écrivains ayant publié plusieurs livres dans cette collection d’écrire une nouvelle pour fêter cet évènement. Mais nous leur avons aussi proposé un thème, une contrainte: le nombre 100.
Sol en si
Pour les enfants et leurs parents soutenus par l’association Sol En Si, des romanciers prennent la plume et racontent, chacun, une histoire d’enfance. Pour vous, lecteurs de tous âges, ils évoquent les vertus héroïques de l’enfance : courage, révolte, émerveillement, ténacité, insolence, et, en dépit des coups du sort, la force de ne jamais s’avouer vaincu. Pour nous, dix-sept romanciers ajoutent la générosité au talent.
Plaisirs de femmes
Plaisirs au pluriel puisqu’il existe mille façons d’abandonner son imagination aux délices de l’érotisme. Au fil des pages s’incarnent en des lieux imprévus des scènes de jouissance inespérées. Chaque texte crée un décor singulier où viennent prendre place la passionnée, la tendre ou la fougueuse, la dominatrice ou celle qui, soumise, se livre corps et âme à la luxure. Enfin, il y a l’homme dont le corps se dessine à contre-jour au rythme des désirs féminins. Courageuses, ardentes, libres, ces nouvelles composent le puzzle du plaisir féminin d’aujourd’hui, un plaisir exigeant, audacieux, et profondément épicurien.
Nuits d’encre
Elle a choisi la ville. Il a choisi le lieu. Ils vont célébrer leurs noces dans un palace de Bruges. Lentement, inéluctablement, ils se révèlent l’un à l’autre, font tomber les barrières, abolissent les tabous. L’aube les trouvera changés. Il en sera ainsi pour tous ceux qui décident d’aller au bout de leurs désirs, au-delà de leurs fantasmes. L’étudiante qui s’offre à un routier la nuit de Noël ; la jeune femme qui jette son dévolu sur un guerrier viking. Ces gens comme les autres que rien n’avait préparé à de telles rencontres, à de telles folies connaîtront la métamorphose d’une nuit unique, extravagante, inoubliable… Un superbe recueil de nouvelles qui mêle avec bonheur un érotisme débridé et un regard tendre sur l’amour.
La proie du chat
A l’égal du chat qui, dans la première de ces dix nouvelles, introduit d’une patte nonchalante le mystère et l’horreur au sein d’une paisible réunion amicale, Patricia Highsmith instille au coeur de chaque récit le venin discret qui porte le texte à son sommet de virulence. Qu’elle mette en scène, avec un humour féroce, l’adoption de deux vieillards par un couple sans enfants ou la destruction d’un homme par ses amis, qu’elle décrive impitoyablement les attaques quotidiennes dans les rues, qu’elle s’amuse d’une jolie oisive ou nous glace avec les visions d’une femme seule, la romancière américaine prouve, comme dans les précédents recueils, qu’elle excelle dans l’art difficile de la nouvelle.
Contes carnivores
– Un botaniste amoureux de sa plante carnivore – Un curé argentin qui a la faculté de se dédoubler dans différents corps : – Onze écrivains morts que vous n’avez jamais lus : – Une femme-orange qui se laisse littéralement boire par ses amants ; – Une société d’esthètes fascinés par les marées noires : – Des Indiens d’Amazonie qu’aucun linguiste ne comprend ; – Et l’extraordinaire Pierre Gould qui resurgit sans cesse en héros transformiste… Quatorze nouvelles fantastiques à l’Imagination débridée et au style ciselé. dans la grande tradition des labyrinthes borgésiens et du Passe-Muraille de Marcel Aymé. Le lecteur attentif croisera aussi l’ombre de Thomas de Quincey et d’Enrique Vila-Matas, qui s’invite en personne dans la préface.
Les génies, les femmes et la mort
Ce que vit l’homme est toujours plus incroyable que ce qu’il inventeCette nouvelle collection veut rassembler des aventures vécues par l’homme dans chaque activité de la société. Un auteur, sur le thème qu’il a choisi, rassemble des histoires qu’il juge les plus exemplaires et vous les fait vivre. Jean-Marc Epinoux, passionné de peinture et de sculpture, nous raconte les destins de trente-six génies et leur quête de l’amour. Cocasses ou burlesques, souvent tragiques, leurs relations avec les femmes sont un perpétuel affrontement entre la recherche du bonheur et le désir de l’absolu. Pierre Bellemare
Poète et romancier, ami de Nerval et de Baudelaire, il fut l’auteur du fameux Capitaine Fracasse, ainsi que du Roman de la momie. Il voulait offrir du rêve et de l’évasion à ses lecteurs ? Il y a parfaitement réussi.
Peut-on être prêtre et amoureux ? Peut-on aimer la nuit et prêcher le jour ? Question bien embarrassante…
Ajoutez-y une pincée de fantôme. Secouez. Et vous voici dans une mystérieuse histoire d’amour !
Mais rassurez-vous, il ne s’agit que d’un rêve… et d’ailleurs, Clarimonde, la belle courtisane, est morte depuis longtemps…
Mais au fait, que vient-elle faire dans le présent ? Pourquoi trouble-t-elle encore les vivants ? Prenez garde, âme pure, de ne pas succomber aux charmes de cette immortelle ! La beauté dissimule parfois de puissants venins…
Désirs de femmes
Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny, Sophie Cadalen, Laure Clergerie, Anne-Lise David, Jeanne Decize, Marie-Laure Dougnac, etc …
Ces nouvelles érotiques écrites par les meilleurs auteurs féminins du genre couvrent toute la palette des désirs et des fantasmes. De la vengeance à la soumission, sans oublier la frustration, chacune des dix-sept nouvelles de l’ouvrage aborde sans retenue tous les penchants de la sexualité vue du côté des femmes. Désirs étranges, bizarres, sages, vicieux ou inavouables, c’est un nouvel univers de plaisirs qui s’offrent ainsi à la lecture. Du mâle torero, privé de ses attributs virils et jeté en pâture à une maîtresse sadique et vengeresse (Tauromachie),à l’homme à la verge d’or tant convoitée (Chadolor), en passant par les plaisirs inassouvis d’une vierge futuriste dans un paysage cybernétique (Terminal Désir) ou encore à la femme pantelante de soumission (Sur un air de piano) ; chaque récit traite avec justesse de l’érotisme féminin contemporain. Les textes de Françoise Allain, Marie Boman, Lucie de Boutiny ou Sophie Cadalen ont ceci de précieux qu’ils savent à la fois s’inspirer de légendes ou fantasmes les plus anciens et de visions particulièrement modernes de la sexualité. Les amoureux d’ébats sensuels, les adeptes du sado-masochisme ou encore des tentations saphiques, tous y trouveront le reflet de leurs rêves les plus fous, au gré des pages et dans un style propre à chacun des auteurs, invitant le lecteur à un voyage inédit dans les arcanes d’un érotisme à la fois tendre et sulfureux.
Histoires piégées
Si, errant par la pensée dans La ville fantôme et y cherchant A la pâle clarté des réverbères quelque Interlude pour un meurtre qui soit Garanti sans douleur, vous laissez, par Simple curiosité, Une si gentille serveuse vous entraîner A travers le mur vers un Duel à mort mettant aux prises Quatre amis sûrs, vous aurez soudain La peur pour compagne et vous vous sentirez Passionnément coupable, au point d’estimer que cela mériterait une Édition spéciale… comme celle -que vous offre ici, en un court roman, le célèbre écrivain William P. McGivern !
Les escargots ne savent baver
Béru ensorcelé par une mouche tsé-tong, Berthe ravageant des peuplades assoiffées, un avion qui explose, une gouine perfide, et le rouquin Mathias qui me trahit. Jérémy, mon frère nègre, va être fusillé, un enfant de deux ans dirige les rebelles, et ces chauves-souris qui hantent ma gamberge…Cherche pas, mon pote, c’est le vaudou, c’est l’Afrique. La rime est riche avec le fric et le coupable se profile. Les escargots ne savent plus baver, mais toi, tu vas bien te gondoler. Parole de San-Antonio !
Histoires à risques et périls
Depuis que, à l’instigation de Mon oncle Joaquin, j’exerce Du haut en bas mon boulot de Pseudo flic en m’efforçant d’Etre froid comme les arbres, je ne sais jamais Ni le jour, ni l’heure où l’on me demandera de partir pour L’empire du milieu afin de retrouver Le frère prodigue ou Un brave gosse qu’Un chantage intemporel a fait Le dindon de la farce. Il m’arrive d’en éprouver des Fourmillements en rêvant de quelque Amical exorcisme qui me rendrait La Baladeuse, à laquelle je crierais alors avec joie :
« Ils vous ont envoyée ! Aloha, Jenny Swire .» et avec qui je connaîtrais Un bonheur sans mélange.
Histoires à vous couper le souffle
Déguster un gibier précieux accompagné d’un fameux bourgogne alors qu’on est assis sur un volcan, il y a de quoi perdre la tête !
Est-ce cela qui est arrivé à la folle du logis ?
Après tout, quand on tue son mari et que celui-ci se transforme en hanneton, ce sont les inconvénients du métier…
Cinq récits ayant pour décor un Paris au charme douteux et pour cadre le cœur humain avec ses aspirations, ses bassesses, ses mensonges, ses ruses et ses petites joies. Dans ce délicieux recueil de nouvelles, Maupassant se fait une fois encore le peintre impitoyable des choses, des hommes … et des femmes.
L’édition :
Le genre de la nouvelle
L’écriture de Maupassant et son rapport au réel
Questions de compréhension et d’analyse
Histoire des arts ; les nouvelles et la presse ; les adaptations de « La parure », la métamorphose de Paris au XIXème siècle ; images de la vie parisienne
Trois sentiers vers le lac
Voici cinq nouvelles – et autant de portraits de femmes en décalage avec la réalité. Il y a d’abord Nadja, l’interprète de conférences, qui se prend à rêver d’une langue unique. Il y a Beatrix dont le but hebdomadaire est le salon de coiffure, où elle laisse libre cours à son narcissisme. Miranda, qui oublie ou perd ses lunettes comme pour adapter la réalité à son propre univers. Il y a encore Mme Jordan, délaissée par son fils mais qui n’en continue pas moins de l’idolâtrer avec toute son abnégation de mère. Et il y a Elisabeth, photographe et journaliste de guerre que les sentiers autour du lac de son enfance ne ramènent pourtant pas « chez elle ». Dans ces récits de solitude, d’exil et d’abandon dédiés aux stratégies de survie de celles qu’on empêche de construire leur identité, Ingeborg Bachmann joue magistralement avec les mots, pour mieux faire ressortir la déroutante absurdité du monde.
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier. Membres du jury : Mesdames : Michèle Cotta, Brigitte Fossey, Catherine Maunoury, Marjane Satrapi. Messieurs : André Azoulay, Thierry Dusautoir, Antoine de Maximy, Patrick Poivre d’Arvor, Aldo Romano, Philippe Streiff et Bernard Werber.
Aux cœurs des mots (Femmes en lumières)
L’association Femmes Leaders de Monaco a initié un concours de contes dans plus de 20 pays francophones auprès de classes d’enfants de 10 à 13 ans. Le principe pédagogique est d’aborder les valeurs fondamentales définies dans la Convention internationale des droits de l’enfant, et de les sensibiliser sur la réflexion de l’égalité garçons – filles. C’est un jury de personnalités internationales du monde de la culture qui participe à la sélection des trois récits lauréats. Remise des prix le 20 mars 2014 dans le cadre de la Journée mondiale de la francophonie, à Monaco, sous la présidence du Prince Albert II et de Monsieur Abdou Diouf. Le cherche midi est partenaire de cette initiative, réalisée pour la première fois de façon internationale, par la publication des 20 contes des enfants du monde entier.
Drames intimes
Une femme renonce à l’amour pour sauver sa fille malade. Une autre, à l’agonie, révèle le nom de son amant. Une troisième est étranglée par des hommes qui la désiraient, et c’est, d’un viol ordinaire, le plus terrifiant récit qui soit. En vérité, ils méritent bien leur nom ces Drames intimes, car ils sont nés des plus secrets fantasmes de Verga. Et ils témoignent d’une même obsession : celle de peindre la femme dans un clair-obscur de beauté et de mort… Verga est un maître du genre. Ses nouvelles le font souvent comparer à Maupassant. Aussi ne faut-il pas s’étonner que ce recueil, écrit il y a un siècle, et tout récemment redécouvert en Italie, ait conservé une fascinante efficacité.
Sur le coffre de l’homme mort
« Le serrurier a gratté la peinture du coffre, pour faire apparaître les rivets qui tenaient la porte. Il a mis une mèche de la grosseur de ces rivets et en avant la chignole. De beaux copeaux d’acier. tombaient sur le plancher de la salle. Il a fait de même avec les rivets de la serrure. Un coup de maillet et on l’a entendue tomber à l’intérieur du coffre. Un coup de levier et la porte est venue en avant. Dans le coffre…» ClaudeThomasset. De Beyrouth à Vanikoro, via la Virtud, ce livre, illustré avec une belle acuité, vous invite à soulever le voile sur tous ces trésors, si divers et parfois si émouvants, toujours entourés de secrets, de légendes, de superstitions, mais aussi d’espoirs. Erick Surcouf. René Bruneau écrivain, Alain de Valence pilote de ligne, Endurën Jespers diplomate, Yves Marre,directeur de Chantier naval au Bangladesh et co-fondateur des associations « Friendship » et «Watever », Alain Louyot grand reporter, Alain Conan chef d’entreprise, fondateur de l’association « Salomon », Hubert de Gevigney grand officier de marine, Clotilde Proust restauratrice du patrimoine, Erick Surcouf chasseur de trésors, Raethia Corsini journaliste, écrivain, Edmond Rosenfeld concertiste, Claude Thomasset médiéviste, Alain Connan commandant de marine marchande, Thierry Bénard libraire.
L’amateur d’escargots
Grand Prix de l’Humour noir en 1975, L’Amateur d’escargots occupe une place à part dans l’oeuvre mondialement connue de Patricia Highsmith. Ces onze nouvelles, si on y retrouve l’ambiance psychologique inquiétante et l’art du suspense caractéristiques de leur auteur, font une place singulière au fantastique. Un homme d’affaires fasciné par les escargots plonge au coeur du cauchemar; deux sueurs âgées n’ont plus d’autres relations qu’un tissu quotidien d’abominables petites méchancetés; des gastéropodes géants et anthropophages se livrent à une hallucinante chasse à l’homme… Une lecture dont on ressort avec un « sentiment de danger personnel », ainsi que l’écrit en préface le romancier Graham Greene
–Ce texte fait référence à l’édition
Petites natures mortes au travail
Vingt-trois courts récits qui ont pour cadre le monde du travail. Vingt-trois personnages recrutés à contre-emploi ou exposés aux paradoxes de leur statut social. Et à chaque fois, un détail inattendu qui, mettant le quotidien en porte-à-faux, excite, comme par accident, notre imagination… Les « petits métiers » d’aujourd’hui portant de drôles de noms, on croisera, au fil des pages, un consultant d’entreprise, une hôtesse d’accueil, un télévigile, un enseignant par correspondance, un acteur de complément, etc. S’il s’agissait d’un film, on parlerait de « documentaire-fiction ». C’est sur ce même fil du rasoir qu’Yves Pages a conçu ses Petites Natures mortes au travail, entre cinéma du réel et dérives imaginaires. Entre témoignages vécus et jeux de rôle fictifs.
Un membre permanent de la famille
Un mari humilié qui rôde dans la maison de son ex-femme, un serveur déprimé qui invente à une inconnue une vie qui n’est pas la sienne pour la sauver d’un hypothétique désespoir, des hommes et des femmes qui, pour transcender leur existence ordinaire, mentent ou affabulent à l’envi, sous le soleil de Miami ou sous des cieux plus sombres… Dans ces douze nouvelles d’une extraordinaire intensité et peuplées de personnages cheminant sur le fil du rasoir, Russell Banks, convoquant les angoisses et les tensions où s’abîment les fragiles relations que l’être humain tente d’entretenir avec ses semblables, transmue magistralement le réel et le quotidien en authentiques paraboles métaphysiques.
Sacha Guitry, réfugié au Splendid en Juin 1940 « croise des allemands ».
Du côté de Tilh, les palombes ne se font plus prendre aux filets.
Histoires d’eaux, ou les tribulations d’une curiste.
La Villa Sans Nom, refuge à Hossegor, avant que n’éclate un énorme scandale financier.
Brève de déco, on se fait plaisir à Dax avant la féria;
Lise Deharme, écrivain surréaliste excentrique dans ses frasques à Monfort en Chalosse.
Mourir comme un chien en traquant la belle rousse (bécasse).
Travaux-pratiques de Jean-Louis Etienne (l’explorateur) avec ses enfants à la plage blanche d’Hossegor.
Petite géographie intime
Le confort douillet d’un salon de thé, alors qu’il pleut au-dehors. Un clair de lune sur les bayous de Louisiane. Le mur de Berlin au moment de sa chute. La peur du noir, dans une chambre d’enfant. Une gare abandonnée au bout d’un chemin herbeux. Le « coup de coeur », quand un agent immobilier vous ouvre la porte de ce qui deviendra votre appartement. Le décor immuable des chambres d’hôte ou d’un train Corail… N’avons-nous pas accumulé ainsi, depuis notre enfance, une foule de souvenirs minuscules ou grandioses, personnels ou universels, anodins ou bouleversants, à jamais rattachés à un lieu bien particulier ? Avec beaucoup de tendresse, d’humour et d’émotion, quatre couples d’amis nous convient à une exploration nostalgique de cette géographie intime qui constitue le décor de notre mémoire.
Mademoiselle Fifi
Mademoiselle Fifi est publiée pour la première fois dans le Gil Blas du 23 mars 1882, puis reprise dans un recueil homonyme. Dans cette œuvre, Maupassant reprend les thèmes de la guerre et de la prostitution qui ont fait son succès. Il reprend également les thèmes du libertinage, prend parfois des aspects macabres et pose des interrogations sur la mort.
La vie à deux
Célébrée pour son humour et son extraordinaire sens de l’observation, Dorothy Parker a laissé une oeuvre dans laquelle les petits ratés de la vie de couple prennent souvent l’allure d’une comédie désopilante. Qu’il s’agisse de cette amoureuse, tremblante à côté d’un téléphone qui ne sonnera pas ou de cette ex-reine de beauté qui cherche à prolonger ses illusions par un whisky sans glace, chacun des personnages de ce recueil de nouvelles devient attachant parce qu’il nous ressemble. Pour reprendre le mot d’Edmund Wilson, les écrits de Dorothy Parker nous renvoient l’écho d’une voix à nulle autre semblable. Écoutons-la nous parler de nous.
Jamaiplu
Quel est le point commun entre : une jeune femme qui parle aux animaux, une vie de chien, un scénario mortel, un enfant trop curieux, des fantômes rigolards, des zombies très affectueux, un goûter entre filles, et un extraterrestre en pot ? Réponse: Josiane Balasko ! Avec ce recueil de nouvelles drôles, tendres ou amères, l’actrice préférée des Français, artiste aux multiples talents, jette un regard sensible et acerbe sur notre temps.
Histoires à corps et à crimes
A pied, en voiture… et en bateau, croyez-moi, On ne se méfie jamais assez de La voix du crime. C’est là un jugement sans appel aussi vrai que Moins par moins donne plus. Par le fait d’un Drôle de sosie, j’avais contracté une Dette de jeunesse et je pensais : « Quand Tantine disparaîtra… » alors que, connaissant Le cœur de Sam, j’aurais dû me répéter: « Méfie-toi, Méphisto ! » tant il est exact que Le passé est toujours présent. A la vérité, même Une histoire alambiquée, quand Les experts s’en mêlent, Ça ne vaut pas un clou. Résultat : j’ai eu un réflexe d’Autodéfense, j’ai entendu Ding ! et il n’y a plus eu qu’Un trou dans la glace…
Histoires angoissantes
On ne peut plus angoissantes, oui, car au fil de cette vingtaine d’histoires choisies avec soin par le Maître, la mort change sans cesse de visage. Pathétique avec La petite fille qui voulait mourir, elle se fait terriblement féminine dans Le thé de l’inimitié, acharnée à la recherche du Meilleur endroit pour mourir, impitoyable pour Tous les coupables, horrifiante dans Pire qu’un cauchemar, perverse dans Je t’aime un peu, trompeuse dans L’auto stoppeur, paraît sans détour dans Profession : tueur, se fait annoncer dans Science ou fiction, et devient expiatoire à La fin de la bataille, mais elle desserre aussi les dents du Piège et s’efface Dans le noir !
