Camp Rock (2) – Ca tourne !
Pour les 8-12 ans –
C’est reparti! Les éléves de Camp Rock doivent relever un nouveau défi: tourner un clip! Pas facile de gérer la pression…surtout pour Mitchie.Entre les probléme de son nouvel ami Colby, ses relations avec Caitlyn et Shane qui se dégradent, et sa peur d’être filmée, la jeune fille est déprimée.Mais pour devenir une star, il faut apprendre à ne jamais baisser les bras.
Camp Rock (7) – Pause !
Pour les 8-12 ans –
C’est la folie à Camp Rock ! Pendant une journée, les élèves oublient les cours pour participer à un grand jeu. Et Mitchie et Tess se retrouvent dans la même équipe…
Pour gagner,’ elles n’ont pas le choix : elles vont devoir s’allier.
Mais seront-elles capables de s’entendre, même si ce n’est que pour un jour ?
Alerte ! L’ouragan
A partir de 10 ans – Début de panique en Floride ! On annonce une violente tempête. Les parents de Jason décident de rester chez eux malgré les recommandations des autorités.
Mais lorsque le toit s’effondre et que la maison semble aussi fragile qu’une coquille d’oeuf, on ne parle plus de tempête mais d’ouragan !
Compartiment pour dames
Dans un pays comme le nôtre où le célibat est souvent associé à l’idée de solitude, voire d’échec, il est bon de lire Compartiment pour dames. Anita Nair, auteur indienne, sait en effet que, dans son pays, le célibat est avant tout générateur de liberté et qu’il faut se battre pour acquérir cette indépendance.
Son personnage, Akhila, fille aînée d’une famille dont elle a la charge, décide un jour de partir seule en voyage. Elle prend le train et se trouve dans un compartiment avec six autres femmes. La métaphore est caricaturale : le voyage, bien entendu, sera source d’échanges, de prises de conscience.
Chaque femme racontera son histoire et ces vies exposées seront pour Akhila des modèles de réflexion. Il faut dire qu’Anita Nair ne badine pas avec les récits lourds d’intention : l’avortement, l’homosexualité, la pédophilie, la contraception sont autant de thèmes abordés, comme s’il s’agissait pour l’auteur de régler leur compte à tous les tabous de son pays. Un livre qui se lit avec intérêt.
L’instit – Une seconde chance
A partir de 10 ans – Un beau jour, en rentrant de l’école, Sandrine rencontre un drôle de personnage… Un jeune motard si doux, si triste et si gentil qu’elle l’aime tout de suite ! D’autant qu’il dit connaître son papa, dont elle rêve depuis toujours sans l’avoir jamais vu.
Hélas ! Bien vite, tout le monde s’acharne à les séparer. Sauf l’Instit, qui ne tarde pas à comprendre la vérité… Mais seul contre tous, Novak parviendra-t-il à réunir ceux que la vie n’aurait jamais dû séparer ?
L’instit – La révélation
A partir de 10 ans – «C’est votre faute, monsieur Novak ! lance Claire. Si vous n’aviez pas parlé de génétique en classe, jamais Charlotte ne se serait interrogée sur son père, sur moi !» Certaines vérités sont difficiles à dire. La mère de Charlotte n’a jamais franchi le pas. Maintenant, à cause de l’Instit, ou grâce à lui, Charlotte sait tout. Et grâce à lui, elle va apprendre à vivre avec l’idée qu’elle est une enfant adoptée.
Un indigène à Gorée
Le romancier thiessois, Moustapha Ndéné Ndiaye, semble tenir son pari de n’écrire que sur l’Histoire de l’Afrique et du Sénégal. Après son premier coup d’essai, «68, Neige sur Dakar», qui lui a valu un succès d’estime, il signe un roman fleuve, de plus de quatre-cents pages, dans la même verve et avec un plus grand bonheur. Ce n’est certainement pas par hasard qu’il figure dans le programme de la dernière édition de «Livres Paris 2017» dans le cadre d’une conférence dédicaces pour son nouveau roman «Un Indigène à Gorée» dont le premier tome, sous-titré «La Chute des dieux (1939-1943)», vient de paraitre à Fama Editions.
La Princesse de Clèves
Texte intégral
Jeune mariée, la princesse de Clèves aime un autre homme. Lorsque son époux l’apprend et meurt de chagrin, rongé par le désespoir, elle s’interdit de jamais céder à sa passion pour le duc de Nemours.
Peinture d’une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Madame de Lafayette demeure l’ un des chefs-d’œuvre de la littérature amoureuse.
Le dossier de l’édition consacre un groupement de textes à la figure de l’honnête homme et à celle du courtisan.
L’amour harcelant
Entre le corps d’Amalia, qui flotte dans la mer, à l’aube, mystérieusement noyé, et le corps de Delia, sa fille, exposé à la violence, au sang et à la pluie d’une Naples au ciel plombé et aux rues hostiles, se déroule ce thriller familial, sensuel et désespéré, dont les rebondissements vous griffent le coeur. Qu’est-il arrivé à Amalia ? Qui se trouvait avec elle la nuit de sa mort ? Pourquoi n’est-elle vêtue que d’un soutien-gorge neuf quand on la retrouve ? A-t-elle vraiment été, comme le portent à penser les dernières heures de sa vie, la femme que sa fille a toujours imaginée, ambiguë et insatiable, prête à de secrètes déviations, capable d’échapper dans la ruse et la grâce à la surveillance obsédante de son mari ? Qui est Caserta, ce vieil ami d’Amalia, une victime ou un bourreau ? Quels sont ces hommes qui entravent et révèlent le destin de Delia ? Le parcours qui conduira Delia des funérailles de sa mère à l’évocation toujours plus détaillée de la figure troublante de cette génitrice, et au dénouement imprévisible de l’histoire, est constellé de soubresauts de la mémoire, de gestes de répulsion et d’amour, de scènes glaçantes.
Après L’amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.
Néfertiti et Akhenaton – La belle venue
Alors que le pharaon Aménophis III retrouve une seconde jeunesse auprès de sa nouvelle épouse Kiya, la reine Tiyi gouverne et leur fils Aménophis IV soulève la colère des prêtres d’Amon en adorant un dieu unique. Sa sœur Satamon convoite le trône d’Egypte et deux femmes, Kiya et Néfertiti, séduisent le jeune prince, futur Akhenaton. Mais qui prendra le pouvoir ? Dans cet étrange contexte, des pilleurs de tombes violent la sépulture des grands-parents de Néfertiti dans la Vallée des Rois.
Via Mala
La famille Lauretz vit misérablement en Suisse dans le canton de Yeff. Le père, Jonas, buveur, violent, et infidèle, ruine la scierie familiale. Anna, sa fille, travaille comme serveuse, Niclaus, le fils, mène la scierie avec un ouvrier Jory Wagner. Sylvelie, la cadette, sert avec dévouement le peintre Mathias Lauters.
A la mort de Mathias, Sylvelie hérite de son châlet, de ses tableaux et d’une somme importante. Jory, Niclaus, Anna et sa mère décident de tuer Jonas et de faire disparaître le corps. Sylvelie, de retour de Zurich, est mise au courant et se tait. La justice conclut à un non-lieu.
Sylvelie fait la connaissance d’Andréas de Richenau,un jeune homme de bonne famille et l’épouse. Ce jeune magistrat devient au fil des ans juge d’instruction et se voit confier les affaire du précédent juge. Il relève de nombreuses irrégularités dans l’affaire Lauretz, pressent la vérité et finit par faire avouer la famille.
Un cas de conscience se pose à lui. Que choisira-t-il entre ses liens familiaux et son devoir ?
Une saga dramatique et âpre au coeur d’une famille de montagnards.
Le Docteur Ibrahim – El Hakim
L'auteur de ce curieux roman biographique était un chirurgien connu. Je dis « étais » parce qu'il n'existe plus. Une grave maladie, qu'il rapporta en Egypte après avoir exercé sa profession en Angleterre pendant des années, l'a conduit au tombeau. Magnifique roman !
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.
Dans ce livre – est-ce un roman ? est-ce un essai ? — l’auteur d’Au plaisir de Dieu fait un bilan plein d’humour et de malice de sa propre vie, de sa réussite éclatante, qui le surprend lui-même. Il invoque d’abord la mémoire de son père, ambassadeur de France, dont il trace un admirable portrait.
Qui est ce « vagabond » qui passe, sinon Jean lui-même ? Quand dit-il la vérité ? Quand rêve-t-il ? La jeune Irlandaise Lady Ann a-t-elle existé ? A-t-elle connu avec Lord Fitzgerald, colonel aux Gardes, un amour tragique ? Leur histoire est si belle que nous ne cherchons pas à démêler la fiction de la réalité.
Le lit défait
Lorsque Béatrice a négligemment quitté Édouard cinq ans plus tôt, il a été vite remplacé. Il faut dire que ce garçon, bien que séduisant, était très jeune et manquait d’avenir. Mais le voilà désormais auteur à succès, coqueluche du Tout-Paris et toujours aussi amoureux d’elle, Béatrice, la magnifique, la féroce actrice de boulevard. Elle retombe dans ses bras, étonnée de se souvenir encore de lui. Ce beau couple ne manque pas d’exciter les curiosités, chacun se demandant combien de temps il va durer. Et Édouard le premier, qui sent bien que Béatrice lui résiste et lui échappe, qu’elle n’est pas vraiment amoureuse, mais il ne peut rien faire d’autre que l’aimer passionnément. Il est même prêt à supporter les infidélités de son adorée. Jusqu’au jour où Béatrice comprend qu’elle aime, pour la première fois. Elle l’aime vraiment.Dans ce livre, les sentiments amoureux sont dépeints avec une telle acuité, une telle vérité qu’on a l’impression que Françoise Sagan vit les mêmes événements au même moment. Elle écrit comme si elle détaillait ses propres mouvements du cœur et nous donne ici une des clés qui font qu’une histoire d’amour peut ou non exister.
Chroniques de San Francisco
Le dernier quart de siècle sonnant, Mary Ann gagne San Francisco, où la libération sexuelle s’affiche en couleurs outrancières. Elle choisit d’être logée par Mme Madrigal, dans un refuge où se côtoient amicalement des « chats errants » de toutes origines. C’est le début d’une saga. Véritable phénomène depuis leur parution en 1976 sous forme de feuilleton, ces chroniques locales sont aujourd’hui traduites dans toutes les langues. Outre leur côté dépaysant, leur charme universel réside peut-être dans leurs personnages abandonnés, venus dans la ville libre trouver une famille différente, fondée sur des liens nouveaux.
Un sang d’aquarelle
Paris, 1942. Constantin von Meck, metteur en scène allemand qui a fait l’essentiel de sa carrière à Hollywood, tourne un film pour la U.F.A. Il ironise sur ses compatriotes, s’insurge contre les brutalités policières, tente de sauver deux techniciens juifs, est révolté par une scène de torture, mais il ne remet fondamentalement en cause ni l’Allemagne nazie, ni la collaboration, ni sa propre attitude. Il aime la vie et les femmes – surtout la sienne, la belle Wanda. Il aime les hommes, les personnages extravagants et le rire. Séduisant, bruyant, drôle lui-même, il avoue pourtant avoir du « sang d’aquarelle ». Il lui faudra la révélation de l’horreur devant laquelle, d’abord, il recule pour affronter finalement son destin, au terme d’une existence placée sous le double signe de la comédie et de la tragédie.
L’éléphant bleu
L’éléphant bleu ou l’histoire d’une princesse thaïe « pas comme les autres » débarquant en Europe avec l’insolence et l’innocence de ses 17 ans. Comme moi, Sirikit est eurasienne. Comme moi, elle a habité Kensington Square et poursuivi ses études dans le Londres délirant des seventies où se croisaient dandys et esthètes décadents, rock-stars blasées, adolescentes perverses, opiomanes excentriques et travestis déments. Ni blanche ni jaune, Sirikit n’était à l’époque ni femme ni enfant, ni poisson ni chat, ni ange ni démon, et tout cela à la fois. Partagée entre ses deux cultures, elle passait son temps à courir après son image ou à se cacher derrière son double visage en attendant l’Amour Fou. Elle aurait pu s’appeler Fleur de Péché. Voici son roman.
Ma vie amoureuse en 16 garçons
Avery Dennis est jolie, populaire, et tous les garçons lui tournent autour. Alors pourquoi ses histoires d’amour se terminent-elles toujours en eau de boudin ? Après sa dernière rupture, Avery est décidée à comprendre. Accompagnée de Hutch, son binôme en sciences, elle questionne tous ses ex depuis la maternelle. Et la liste est longue ! Cette enquête permettra-t-elle à Avery de percer enfin le mystère du comportement masculin ? En tout cas, elle pourrait bien se retrouver rapidement au centre de ses propres interrogations.
Pierre, feuille, ciseaux
Le temps se suspend. Il flotte dans l’ascenseur une ambiance indéfinissable. Je n’ose plus bouger. Quand finalement, il décide de relever la tête dans ma direction, son regard est un incendie impossible à soutenir. Il se rapproche, se penche près de mon oreille. Son parfum emplit mes narines. Je me sens comme étourdie. Il cache une main derrière son dos, tandis que je me fige, décontenancée. Après une poignée de secondes, je finis par comprendre où il veut en venir. Pierre, feuille, ciseaux.
La fille qui ne croyait pas aux miracles
Campbell a 17 ans. Atteinte d’un cancer, elle est persuadée qu’elle va mourir avant ses 18 ans. Déterminée à la sauver, sa mère l’embarque dans un road-trip en direction de Promise, une ville magique réputée pour ses miracles. Résignée, Campbell ne croit pas plus à une possible rémission qu’aux superstitions ridicules de sa mère, mais se laisse tout de même entraîner dans cette aventure. Arrivées à destination, elles sont vite témoins d’événements inhabituels: les pissenlits deviennent pourpres, on aperçoit des flamants roses au large de l’Atlantique et Campbell retrouve une mystérieuse enveloppe contenant une liste de choses à faire avant de mourir… Aidée d’Asher, un garçon non moins mystérieux, Cam exécute peu à peu chaque point de la liste et apprend à croire en elle, en l’amour, et même… aux miracles.
Famous in love
Paige a dix-sept ans et sa vraie passion, c’est la lecture. Pas celle de romans, mais de scénarios, de bibles cinéma. Elle ne rêve pas de Hollywood mais en fait… elle en rêve quand même un peu ! Quand elle est choisie pour jouer le premier rôle dans l’adaptation au cinéma d’un roman à succès, c’est la révolution ! Adieu les rues tranquilles de sa petite ville, bonjour la plage de l’île de Maui et les plateaux de tournage ! Comble du bonheur, elle partage la vedette avec le très sexy Rainer Devon, dont la compagnie est plus qu’agréable. C’est justement là que les choses se compliquent : quand la vie se met à ressembler à un écran de cinéma, tout peut déraper. C’est ce qui se profile quand débarque sur le tournage Jordan Wilder, le bad boy d’Hollywood, censé interpréter le rival de Rainer. Alors la vue de Paige devient un cauchemar, exactement comme celle de son personnage… Qui a dit que la célébrité était un but dans la vie, surtout quand on a 17 ans ?
Accident
Il suffit d’un instant fatal pour que la vie d’une famille soit brisée à jamais. D’un instant pour que le bonheur que l’on avait cru immuable bascule dans l’horreur. La maison des Clarke, au sein d’une banlieue cossue de San Francisco, abrite une famille heureuse. Il y a là Page, bonne épouse et mère modèle. Brad, son mari, publiciste prospère. Andy, leur fils de sept ans, passionné de base-ball. Allison enfin, leur fille aînée, une adolescente qui voudrait connaître les premières expériences de la vie. Avec son amie Chloé et deux garçons plus âgés, Allison, à bord d’une voiture d’emprunt, se laisse gagner par la fièvre du samedi soir. Et c’est le drame : une collision avec un autre véhicule et quatre jeunes vies sont en péril. Brad étant absent pour affaires, c’est Page qui accourt à l’hôpital. Le père de Chloé, Trygve, est déjà sur place. Durant les longues heures d’attente angoissée, Page est assaillie de questions sans réponses. Que s’est-il passé? Les jeunes accidentés étaient-ils ivres? Ou, pis, drogués? Privée de la présence de son mari, la jeune femme devra affronter seule, avec l’aide de Trygve, le fait que sa fille Allison va peut-être mourir. Et que, si elle survit, elle ne sera sans doute plus jamais la même. Il suffit d’un instant fatal pour que la vie d’une famille soit brisée à jamais. D’un instant pour que le bonheur que l’ont avait cru immuable bascule dans l’horreur. Mais, même en plein malheur, le courage et l’amour représentent toujours une ultime lueur d’espoir.
Tristan et Iseult
Tristan, preux chevalier, est mandaté par le roi Marc de Cornouailles, son oncle, pour conduire à Tintagel sa future épouse, Iseult la Blonde, fille du roi d’Irlande. Mais pendant le voyage, une tragique méprise bouleverse le cours des choses : Tristan et Iseult boivent par erreur un philtre d’amour destiné à lier ceux qui l’absorbent par un amour indestructible. Comment les deux amants parviendront ils à échapper à la colère du roi Marc ? Arriveront ils à déjouer les pièges que leur tendent leurs puissants ennemis ?
De larges extraits annotés. Des questionnaires au fil du texte. Des documents iconographiques exploités. Une présentation des auteurs de Tristan et Iseult. Un aperçu des genres de l’œuvre. Un groupement de textes : « L’amour brisé »
Canada
D’abord, je vais vous raconter le hold-up que nos parents ont : Commis. Ensuite les meurtres, qui se sont produits plus tard. Great Falls, Montana, 1960. Dell Parsons a 15 ans lorsque ses parents braquent une banque, avec le fol espoir de rembourser un créancier menaçant. Mais le hold-up échoue, les parents sont arrêtés. Del doit choisir entre la fuite et l’orphelinat. Il traverse la frontière et trouve refuge dans un village du Saskatchewan, au Canada. Arthur Remlinger, le propriétaire d’un petit hôtel, le prend alors à son service. Charismatique, mystérieux, Remlinger est aussi recherché aux États-Unis. C’est la fin de l’innocence pour Dell. Dans l’ombre de Remlinger, au sein d’une nature sauvage et d’hommes pour qui seule compte la force brutale, il cherche Son propre chemin. Canada est le récit de ces années qui l’ont marqué à jamais. Ce roman, d’une puissance et d’une beauté exceptionnelles, signe le retour Sur la scène littéraire d’un des plus grands écrivains américains contemporains. Un chef-d’œuvre, qui capture la solitude logée au cœur même de la vie américaine – et peut-être de toute vie. John Banville. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun.
Le serment d’Hippocrate
1940. Jérôme Debreuil, étudiant en médecine, a choisi la voie royale, la plus méconnue, la plus difficile : les hôpitaux de Paris. Il va cravacher jour et nuit pour passer tous les concours (internat, clinicat, assistanat, agrégation, médicat) avant de diriger un service de pneumologie. Jérôme a épousé la fille d’un grand patron, ce qui est un sérieux atout dans son ascension sociale. Cinq enfants naîtront de cette union. C’est en suivant l’histoire de cette famille Debreuil, sur deux générations, leurs combats, leurs ambitions, leurs amours, leurs conflits, leurs drames, que nous découvrons l’évolution de la médecine et ses miracles qui ont pour noms pénicilline, streptomycine, cortisone, laser. Jérôme, la grande figure de cette saga, est issu d’un milieu modeste; sa réussite n’en est que plus spectaculaire. Il traverse la Deuxième Guerre mondiale, l’Occupation. la Libération. Ses enfants prendront le relais jusqu’aux années quatre-vingt, deux seront médecins, un troisième, chirurgien.
Je te hais… à la folie
Après son coma, Isis se souvient de tout sauf de Jack. Il y a 3 ans, 25 semaines et 5 jours, Isis Blake est tombée amoureuse. Et elle s’était juré que cela n’arriverait plus. Mais c’était sans compter sur son meilleur ennemi, Jack Hunter. Avant qu’ils aient pu s’avouer leurs sentiments, un terrible événement a plongé Isis dans un coma dont elle s’est réveillée sans le moindre souvenir de Jack. Jack va-t-il tenter de raviver la mémoire d’Isis ou respectera-t-il sa volonté de ne plus jamais entendre parler d’amour ?
Before
Je suis tellement heureuse de vous annoncer la sortie de Before. Pour celles et ceux qui me lisent depuis le début, ce sera le regard d’Hardin sur After et de nouvelles aventures de Tessa avec quelques surprises ! » Anna Todd – Entertainment Weekly. Hardin tient un journal secret. Il y raconte son histoire, avant sa rencontre avec Tessa et pendant les semaines qui vont changer sa vie. Un journal où les filles de sa bande : Nathalie, Molly, Melissa et Steph tiennent un rôle essentiel. Ce journal lui permet d’évacuer sa colère et d’analyser ses sentiments. Nous y découvrons ses secrets, ses doutes, son âme… peut-être pas si noire qu’il y paraît. Ce point de vue d’Hardin nous incitera-t-il à l’indulgence ? Car la vie n’a pas épargné Hardin. Il a subi un traumatisme qu’un enfant ne devrait jamais vivre, sans l’amour de ses parents pour l’aider à le surmonter. La rage s’est emparée de lui et ne l’a plus quitté. Il est sombre, solitaire et ne se permet aucune émotion, hormis l’adrénaline de ses méfaits et le sexe. Il se fout de tout, même de lui-même. Jusqu’au jour où sa route croise celle de Tessa… Sera-t-il capable de l’aimer ?
La belle histoire
Il était une fois une fillette de trente ans en colère. Sa propre violence la surprend, l’effraie. Elle ne comprend plus rien et ne croit plus personne. Il y a cette mystérieuse Mareine Signare et ses promesses de réponse. Elle la croit, elle la suit et l’aventure commence. Là-bas. Sur le continent africain. De nos jours.
Vent Africain
Même ici, dans mon bureau calfeutré, en haut d’un gratte-ciel où mes secrétaires osent à peine entrer pour m’annoncer les appels insistants d’un inconnu, je traîne un cadavre dans ma conscience et l’Afrique dans ma tête. Des images me persécutent. La savane, la migration des animaux sauvages, un palais en argile, comme dans un rêve, pourtant tout était vrai. A chaque crise de panique, je dresse un bilan. Je suis un ingénieur chimiste français de trente-sept ans, un bourreau de travail, veuf, je voue au souvenir de ma femme, arrachée si brutalement à ce bas monde, une fidélité exemplaire. Je suis son légataire universel, il reste trois jours de délai imposé par son testament, et j’entrerai enfin en possession de l’une des grandes fortunes des USA. L’homme qui me relance sait quelque chose, il veut me faire chanter, mais pourquoi a-t-il attendu un an ? Plutôt mourir que d’être tenu en laisse pendant toute une existence… Je ne céderai pas. Qu’importe ! J’aurai vécu plusieurs vies, et des moments somptueux, uniques. Et parce que tout se paye.
La tête hors de l’eau
Voici les dernières aventures calamiteuses de Bruno Dante, l’alter ego de Dan Fante (comme Arturo Bandini était celui de John Fante, le père de Dan). Comme dans En crachant du haut des buildings, le narrateur connaît de gros problèmes d’alcool, d’argent et, plus généralement, de rapports avec le monde et avec ses semblables. Mais ici, Bruno Dante s’est désintoxiqué : plus la moindre goutte d’alcool, pas la plus petite ligne de cocaïne, et trois séances hebdomadaires aux Alcooliques Anonymes. Et puis il travaille, dans le télémarketing, où il devient peu à peu un as pour fourguer du matériel informatique à des gens qui n’en ont que moyennement besoin.
La muette
L’amour fusionnel d’une adolescente pour sa tante muette, l’amour passionné de celle-ci pour un homme tournent au carnage dans l’Iran des mollahs. Chahdortt Djavann fait un récit court, incisif et dénué de tout artifice. Écrite dans un cahier, par une adolescente de 15 ans en prison, La Muette est une histoire qu’on n’oublie pas.
L’amie prodigieuse IV – L’enfant perdue
À la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d’informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d’écrivain. Car elle s’affirme comme une auteure importante et l’écriture l’occupe de plus en plus, au détriment de l’éducation de ses deux filles, Dede et Elsa.
L’histoire d’Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes, de Naples et de toute l’Italie, la saga se conclut en apothéose. Plus que jamais, dans L’enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillon-nant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu’on n’oublie pas. Comme toujours, Lila s’attribuait le devoir de me planter une aiguille dans le cœur, non pour qu’il s’arrête mais pour qu?il batte plus fort. Elena, devenue auteure reconnue, vit au gré de ses escapades avec son amant entre Milan, Florence et Naples. Parce qu’elle s’est éloignée du quartier populaire où elle a grandi, Elena redoute les retrouvailles avec son amie d’enfance. Mais depuis quelque temps, Lila insiste pour la voir et lui parler. La saga se conclut en apothéose après avoir embrassé soixante ans d’histoire des deux femmes et de l?Italie, des années 1950 à nos jours. L’enfant perdue est le dernier tome de la saga d?Elena Ferrante. Il succède à L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste. L’enfant perdue est le dernier tome de la saga d’Elena Ferrante. Il succède à L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste. Avec L’enfant perdue, la boucle est enfin bouclée. Une formidable conclusion.
La cabane
Fou de chagrin après que sa fille, Missy, ait été enlevée lors d une excursion en famille dans le parc du lac Wallowa Oregon et que les recherches du FBI et de la police aient conclu à sa mort, Mack, le personnage central du livre, un Américain moyen, entre deux âges, se laisse écraser par ce qu’il appelle La Grande Tristesse. Quatre ans plus tard, il trouve, glissé sous sa porte, un message énigmatique d un inconnu qui lui donne rendez-vous le week-end suivant à la cabane. La cabane où l on a retrouvé la veste pleine de sang de sa fille. Après avoir hésité, il s y rend. Et là, tout bascule. À la quête policière se mêle une autre recherche, personnelle, littéralement initiatique. Mack devient celui qui veut comprendre, aller plus loin. Du rationnel de la douleur, on plonge dans un fantastique message d espoir. Une incroyable rencontre a lieu, impensable, que chacun pourra interpréter selon sa sensibilité. Ce n est plus l’arrestation du coupable de l’enlèvement et du meurtre de Missy qui importe. Ce qui s impose à l’auditeur est le merveilleux sentiment d’aller mieux grâce à ce roman.
La vie devant ses yeux
Diana vient d’atteindre la quarantaine. Elle a apparemment tout pour être heureuse : un mari professeur de philosophie, une jolie petite fille et une belle maison. Elle est cette mère de famille américaine typique qui accompagne les sorties scolaires de sa fille, qui cuisine admirablement et enseigne le dessin à mi-temps. Pourtant le passé – et l’événement traumatisant qui en est au cœur – ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana.
Le roman de l’été
C’est le début des vacances d’été dans le Cotentin. Après une vie d’échecs divers, John, 55 ans, voudrait se mettre à la littérature. Mary, sa fille, lui annonce son arrivée prochaine, avec son compagnon et une nouvelle amie italienne. Jean, lui, est sur le point de partir en retraite de son emploi de soudeur de coques de sous-marins à la DCN de Cherbourg. Il est marié à Claudine. Ils ont un fils, Frédéric, employé à la SOREDA, l’usine de retraitement de déchets nucléaires de la région. Le rêve de Jean : percer une ouverture dans le mur de sa maison pour voir la mer. Seulement, le bâtiment étant construit en bordure du terrain de John, il faudrait l’accord de ce dernier. Chassés-croisés entre les deux familles sur fond de petites manœuvres politiques du député-maire du village. Malentendus, quiproquos, instrumentalisation des uns par les autres, incommunicabilité intrafamiliale et interculturelle, amours déçus. Sur le ton de la comédie de mœurs, Nicolas Fargues s’est attaché, comme dans tous ses livres précédents, à faire tomber les masques. Pour dire en riant, que, malgré les liens qui nous unissent les uns aux autres, nous sommes et resteront toujours tous seuls au monde. Pour également brosser un tableau de la société française contemporaine à la fois incisif, précis, ample et sans appel.
Comment tu parles de ton père
Papa est né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C’est l’année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C’est l’année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père c’est pas rien. Ce sont les huit jours d’agonie de mon père. Il n’y a aucun suspens, il meurt à la fin. Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir un père comme André Sfar.
Les prénoms épicènes
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. A ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes. Derrière le titre d’Amélie Nothomb, l’histoire d’une relation père fille. Ce roman sera en quelque sorte une contrepartie du précédent « Frappe-toi le cœur », qui traitait d’une relation mère fille.
Bain de lune
Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
L’éducation sentimentale
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable.
1Q84 – Livre 3 : Octobre-Décembre
Ils ne le savaient pas alors, mais c’était l’unique lieu parfait en ce monde. Un lieu totalement isolé et le seul pourtant à n’être pas aux couleurs de la solitude. Le Livre 3 fait entendre une nouvelle voix, celle d’Ushikawa. Et pose d’autres questions : quel est ce père qui sans cesse revient frapper à notre porte ? La réalité est-elle jamais véritable ? Et le temps, cette illusion, à jamais perdu ? Sous les deux lunes de 1Q84, Aomamé et Tengo ne sont pas seuls…
Le jardin des mensonges
Elle occupait un emploi modeste dans une banque dont il était le patron. Il était plus âgé qu’elle, mais il lui offrit son cœur et sa fortune. Sylvie accepta de l’épouser… Le conte de fées aurait pu continuer si Sylvie n’avait succombé au charme d’un autre homme… En 1943, elle met au monde une petite fille, si brune qu’il est difficile de ne pas reconnaître les origines méditerranéennes de son vrai père. Paniquée, persuadée que son mari l’abandonnera dès qu’il verra l’enfant, Sylvie profite d’un incendie à la maternité pour échanger son bébé contre un autre… Que réservera l’avenir à ces deux enfants précipités par ce geste terrible dans des familles et des milieux qui n’étaient pas les leurs ? Eileen Goudge était, jusqu’à ce jour, célèbre pour ses livres destinés à la jeunesse. Avec Le jardin des mensonges, elle fait une entrée remarquée dans l’univers du grand roman sentimental.
Le Chevalier de la Charrette
Dans ce roman, la reine Guenièvre, dame aimée de Lancelot, et femme du roi Arthur souverain du royaume de Logres, est enlevée et tenue prisonnière par Méléagant. Lancelot part la délivrer, mais pour réussir dans cette quête, il doit accomplir des prouesses et consentir à des sacrifices, qui sont autant d’épreuves dans son parcours initiatique. Les épreuves les plus importantes du poème sont celles à caractère sacrificiel : l’une d’elles donne le nom du roman Le Chevalier de la charrette, car Lancelot se résout à monter dans une charrette de condamné conduite par un bouvier, signe d’opprobre à l’époque médiévale6, dans le but de sauver sa dame : il perd son honneur et devient un paria selon le code de la chevalerie. Mais ce code courtois exige de lui un sacrifice, pour sa dame. Lancelot finit donc par monter dans la charrette, après une hésitation « de deux pas », révélant son caractère faillible. La deuxième épreuve à caractère sacrificiel est la traversée du Pont de l’Épée, qui lui permettra d’aller dans le royaume de Bademagus (père de Méléagant) pour sauver la reine Guenièvre.
La Chambre des parfums
Alors que son père se meurt, Tan quitte les Etats-Unis où il réside depuis de longues années pour revenir en Inde, dans sa province natale. Dans la chambre des parfums, où repose le corps de son père avant la crémation, Tan réalise combien il s’est éloigné de sa culture d’origine. Écartelé entre hindouisme et christianisme, entre une société de castes et des sympathies d’extrême gauche, il devra apaiser le conflit intérieur qui, jusqu’alors, n’a cessé de le déchirer. Qualifié de « Philip Roth indien » par la critique, Inderjit Badhwar conjugue avec une rare maîtrise lucidité, humour et émotion. Premier roman en grande partie autobiographique, La Chambre des parfums s’est classé, dès sa sortie en Inde, dans les meilleures ventes, et a obtenu, en France, le Prix du premier roman étranger en 2004.
Une exquise vengeance
Parce que son mari la trompe avec une blonde pulpeuse et qu’il la fait passer aux yeux de celle-ci pour une harpie, Julie décide de suivre l’adage » la vengeance est un plat qui se mange froid « Tel un cyclone gonflé de haine et de désespoir, elle décide d’exercer de manière quasi méthodique son couroux sur les amants, pour transformer leur existence en un véritable enfer. Avec un humour aussi dévastateur que les vagues de fureur de son héroïne, Brian Gallagher nous entraîne dans les sillons de Julie la tornade vengeresse, si drôle dans ses ruses perfides et si attachante dans sa détresse. Un vrai régal.
Retraçant le parcours d’une fée gymnaste qui, dans la Roumanie des années 1980 et sous les yeux émerveillés de la planète entière, mit à mal guerres froides, ordinateurs et records, ce roman dont la lecture politique n’épargne ni le bloc de l’Est ni la version falsifiée qu’en donnait à voir l’Occident délivre une passionnante méditation sur l’invention et l’impitoyable évaluation du corps féminin.