Fendre l’armure
On me demande d’écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c’est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu’il y en a sept en tout et qu’elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C’est une faute que j’avais laissée dans mon manuscrit, « la vraie vie des vrais gens », avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l’adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes « gens » pour vérifier que tous s’accordaient bien et j’ai réalisé que c’était l’un des mots qui comptait le plus grand nombre d’occurrences. Il y a beaucoup de « gens » dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement « je ». Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure. Tous n’y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce ne sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui. (A.G.)
Je suis de celles qui restent
Alice reçoit un colis contenant un briquet de collection, que son mari Michel avait commandé sur Internet juste avant de mourir, alors qu’il ne fumait pas. Intriguée, elle découvre que cet objet pourrait avoir un lien avec le frère de Michel, qu’il ne voyait plus depuis plusieurs années. Son enquête la mène sur leur terre natale du Sud-Ouest, que le couple avait quitté pour la région parisienne.
La justice, aveugle, n’en a pas fini avec le jeune Kel. Convaincus de la culpabilité du scribe dans l’affaire du Bureau des Interprètes, le juge Gem et ses sbires poursuivent leur traque sans merci. Les vrais responsables, eux, intriguent pour l’accabler. Pris entre deux feux, Kel doit affronter un nouveau coup du sort : Nitis, la jolie prêtresse dont il est follement amoureux, disparaît. Plus rien n’importe à Kel, ni son honneur sali, ni le mystérieux papyrus crypté, ni l’avenir de l’Égypte : pour retrouver sa belle, il est prêt à braver tous les dangers, et n’hésitera pas à faire appel à la Divine Adoratrice elle-même – la grande prêtresse qui, depuis Karnak, veille en secret aux destins de l’Égypte…
Le jour s’est levé depuis longtemps sur le Royaume du soleil. Et Kel, le jeune scribe, s’éveille à peine. Aux yeux de ses chefs, au Bureau des Interprètes, ce retard lui vaudra certainement une forte sanction – une bagatelle en comparaison du sort réservé à ses collègues plus ponctuels : car la mort a frappé et l’illustre Bureau ne compte pas un seul survivant. Pris de panique, le jeune homme s’enfuit, non sans emporter le papyrus crypté à l’origine de ce carnage… Pour les autorités, cela équivaut à signer son crime. Dans sa cavale, Kel n’aura d’autre choix que de décoder le manuscrit. Et déjouer le complot qui, en haut lieu, menace les valeurs ancestrales d’une Égypte livrée aux usurpateurs…
Plateforme
De l’exotisme et du pittoresque, du sexe et du fanatisme, tels sont les ingrédients (torrides et subversifs) de « Plateforme », dernier roman de Michel Houellebecq, probablement l’écrivain le plus controversé aujourd’hui.
La chambre du roi
Alors que la reine Marie-Thérèse meurt dans des circonstances suspectes, la jeune Charlotte de Fontenac disparaît. Aperçue pour la dernière fois entrant dans le cabinet du Roi à la suite du souverain, elle semblait bouleversée. Depuis personne ne sait ce qu’elle est devenue. Un effacement sans grande importance au milieu du déploiement des cérémonies funèbres. Pourtant certains s’interrogent et, parmi eux, Mme de Montespan, dont la faveur royale vacille mais qui aime bien Charlotte, décide d’alerter le lieutenant général de Police, Nicolas de La Reynie. Ce qu’ils finiront par apprendre est proprement terrifiant et, quand la jeune femme reparaît soudain, chacun peut constater qu’elle n’est plus la même. Que s’est-il passé durant ces mois d’absence qui ont mis au supplice ses proches, sa cousine Léonie et surtout Alban Delalande, ce jeune policier qui l’aime d’un amour sans espoir ?
Mis à part l’infidélité de son taureau, Champion, Lolle, une vache laitière, mène une vie tranquille dans un pré du nord de l’Allemagne. Jusqu’au jour où elle apprend de la gueule de Giacomo, un chat errant qu’elle a sauvé de la noyade, que le fermier a décidé de vendre le troupeau de bovins pour régler ses dettes. Afin d’éviter de finir entre deux tranches de pain, Lolle, maligne comme un singe, décide de s’enfuir avec ses amis pour rejoindre le pays où les vaches sont sacrées, l’Inde ! Mais Old Dog, le chien sanguinaire du fermier, a bien l’intention de les en empêcher et de croquer cette sacrée vache!
Sherlock Holmes (Tome 1)
980 pages – Une étude en rouge / Le signe des quatre / Les aventures de Sherlock Holmes / Mes mémoires de Sherlock Holmes / Le retour de Sherlock Holmes
Au numéro 221 de Baker Street le docteur Watson ancien officier de l’armée des Indes, partage un appartement avec Sherlock Holmes. Tantôt celui-ci fume l’opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue mais on sait qu’un cab va s’arrêter, qu’un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l’appartement va s’ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l’angoisse. Une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à Conan Doyle : la magie du rationnel.
Parmi les héros de l’histoire littéraire Sherlock Holmes a sa place auprès d’Ulysse et de Don Quichotte. Apparemment héros de la raison, Conan Doyle l’enfanta en effet à la fin d’un siècle positiviste où la science semblait s’être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. Sherlock Holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. Alors que Dupin le détective d’Edgar Poe raisonne intuitivement en se mettant à la place de l’autre, que Rouletabille le détective de Gaston Leroux cherche abstraitement « le bon bout de la raison », Sherlock Holmes déduit le passé d’un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d’un coupable ou d’une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d’une pendule.
Mais Sherlock Holmes n’est pas que robot génial car Conan Doyle est un romancier. Le mystère initial, l’émotion qu’il inspire, le démenti qu’il semble souvent porter à la raison, l’angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsqu’à la fin la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre.
Muchachas
Les filles sont partout dans ce roman. Elles mènent la danse. De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami. Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment. Des filles qui se battent pour la vie. Et les hommes ? Ils sont là aussi. Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent. Elles font voler les destins en éclats. Et ça n’en finit pas !
Ve siècle de notre ère.
Thorn l’hermaphrodite est devenu l’homme de confiance de Théodoric, roi des Goths, qui revendique ses droits sur les territoires d’un Empire romain d’Occident vacillant.
De retour d’une mission auprès de l’empereur Zénon à Constantinople, Thorn tombe aux mains de Strabo, le pire ennemi de Théodoric. Une violence inouïe se déchaîne alors pour la conquête du pouvoir.
Confronté aux plus sombres et fascinantes rencontres de son existence, Thorn n’en poursuit pas moins ses recherches sur les origines de son peuple et combat fidèlement aux côtés de son roi.
Ensemble, ils marchent sur Rome pour bâtir un nouvel empire unique dans l’Histoire : l’Empire barbare.
Ve siècle. Les hordes de Huns ont plongé l’Empire romain dans le déclin et le chaos. Thorn, orphelin chassé des couvents et monastères où il a grandi, parcourt l’empire à la recherche de ses origines, des vallées du Jura aux sombres forêts des Carpates jusqu’à l’embouchure du Danube. Sa quête le mènera à Constantinople, au service du dernier héritier des Ostrogoths, Théodoric, l’ultime adversaire de Rome. Voici les mémoires de Thorn, celui qui dissimulait dans sa chair un secret qui le coupait du reste des hommes…
Le faucon déniché
Martin, un jeune serf, rêve de posséder un faucon, mais ce privilège est réservé aux seigneurs. Un jour, il découvre un jeune faucon et le dresse. En secret, il noue avec l’oiseau une amitié interdite et dangereuse. Car rien n’échappe au regard du cruel fauconnier.
Une approche vivante
– Une interview de l’auteur
– Le contexte et les repères historiques à la portée des élèves et illustrés par une frise
– Une présentation vivante des personnages
Des outils complets
– 2 axes d’analyses : Un Genre (le roman historique) et un thème (le Moyen-Age revisité)
– Des pauses lecture pour analyser les passages clés
…
Au revoir là-haut
« Pour le commerce, la guerre présente beaucoup d’avantages, même après. »
Sur les ruines du plus grand carnage du XX° siècle, deux rescapés des tranchées, passablement abîmés, prennent leur revanche en réalisant une escroquerie aussi spectaculaire qu’amorale. Des sentiers de la gloire à la subversion de la patrie victorieuse, ils vont découvrir que la France ne plaisante pas avec Ses morts…
Fresque d’une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d’évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l’après-guerre de 14, de l’illusion de l’armistice, de l’État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l’abomination érigée en vertu.
Dans l’atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose la grande tragédie de cette génération perdue avec un talent et une maîtrise impressionnants.
La vallée des oranges
Marseille, 2016
En démontant le faux plafond d’un hôtel en travaux, un ouvrier tombe sur une boîte en fer rouillée contenant les souvenirs d’une vieille dame. Magdalena. Mais que se cache-t-il derrière cette photo de mariage ?
Son arrière-petite-fille, tenancière du Café de l’Ensaïmada, une institution culinaire à Paris, décide alors de partir à la recherche de ses origines majorquines qu’elle ignorait jusqu’alors. Elle quitte son quotidien épuisant pour la douceur et le farniente méditerranéens. Dès son arrivée sur l’île, Anaïs va réveiller des secrets de famille cachés depuis des générations. Mais la tâche ne s’avère pas si facile. Miquel, le nouveau propriétaire de
l’orangeraie qui appartenait à son aïeule, ne se montre pas du tout coopérant.
Majorque, 1935
Magdalena, jeune pâtissière, confectionne chaque jour des ensaïmadas, ces brioches majorquines entortillées et saupoudrées de sucre glace. Très vite, la guerre civile espagnole frappe aux portes de son village qui devient le théâtre d’affrontements sanglants et de drames familiaux. Au péril de sa vie, Magdalena s’engage alors dans la résistance, avant de devoir s’enfuir vers la France.
Entre Majorque et Marseille, deux destins de femmes bousculées par la Guerre d’Espagne et un secret de famille, mais unies par une même passion : la pâtisserie.
Mon chien stupide
Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d’immigrés italiens, il caresse le rêve d’un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome.
Retour au pays
Comme dans Retour en Cornouailles, September et Les Pêcheurs de coquillages, Rosamunde Pilcher sait à merveille créer un univers où l’amitié et l’amour l’emportent sur les petites et les grandes adversités de la vie. Tous les personnages mis en scène dans cet ouvrage sont à un tournant de leur existence. Ils doivent faire face, dans leur environnement proche, à des bouleversements comme le mariage d’un enfant ou le décès d’un être cher, accepter un changement, surmonter leurs faiblesses, oser donner une nouvelle direction à leur vie.
Les Seigneurs du Nord
En cette année 878, le royaume d’Angleterre vibre à l’unisson de son roi : le Wessex s’est libéré du joug cruel des Vikings. Le comte Uthred, vingt ans à peine, a bataillé ferme, et il espère que le mérite de son épée sera récompensé. Hélas, Alfred le Grand n’est pas réputé pour ses largesses. Uthred, jeune comte sans domaine et guerrier sans bannière, retourne alors dans sa région natale et dirige une troupe de rebelles vers le nord afin de s’attribuer par la force les terres qui lui reviennent de plein droit.
Bernard Cornwell est le maître du roman historique anglais. Dans cette saga consacrée au roi Alfred le Grand, il fait revivre les heures les plus terribles du haut Moyen Âge : l’ère où les Vikings mettaient l’Europe à feu et à sang.
Usurpation d’identité
Durant quinze ans, Bren Buchanan a mis au service de ses activités d’agent secret une exceptionnelle capacité à changer de peau et de personnage. Le jour où il est démasqué, au Mexique, par des trafiquants de drogue, il comprend qu’il n’aura plus de nouvelle mission. C’est-à-dire plus de nouvelle vie…
Désormais, c’est tout seul, face à lui-même, que Buchanan doit affronter d’impitoyables adversaires et tenter de retrouver la femme qui l’a appelé au secours… Mais que fuyait-il donc ainsi, d’un personnage à l’autre?
Maître du suspense, l’auteur des Conjurés de la pierre nous entraîne au cœur d’une machination complexe, labyrinthique, effrayante, en même temps que dans le cauchemar de la perte d’identité, revécu avec une force psychologique qui n’est pas sans évoquer les héros meurtris d’un John le Carré.
Le protecteur
Offrir des services d’experts et fournir des résultats. Sans scrupules, les agents privés des « Global Protective Services », où travaille Cavanaugh, falsifient des documents officiels, blanchissent de l’argent et sont maîtres dans l’art de fabriquer de fausses identités pour des clients en situation légale désespérée… Leur dernier dossier : Daniel Prescott, un biochimiste brillant à qui « on » veut arracher le secret d’une drogue redoutable. Cette molécule qu’il a créée provoque la terreur irraisonnée. La peur mortelle, qui fait perdre tout contrôle de soi aux plus courageux, aux hommes les mieux entraînés. Conscient des multiples usages que les gouvernements, les groupes terroristes ou un désaxé pourraient faire de son invention et terrifié par l’ampleur des menaces, Prescott ne cherche qu’à disparaître. Pour Cavanaugh et son équipe, c’est de la routine. Les opérations de « volatilisation » commencent. Mais le groupe se retrouve pris dans une attaque d’une violence inouïe – Prescott avait visiblement son plan bien à lui… Et Cavanaugh est le seul survivant. Il veut non seulement remplir sa mission mais aussi venger ses associés.
Le don d’Anna
Adam va mourir. Avec lui Anna perd son grand amour. Eux qui avaient mis tant d’années à se l’avouer …Alors elle se souvient, elle repense à sa vie passée, et aux événements qui l’ont menée là : son enfance dans un Salvador en proie à la guerre civile, le massacre de sa mère et des habitants de son village par la junte, l’orphelinat, l’exil vers les États-Unis, le couvent… Puis cette décision de soeur Josepha de la placer comme nourrice pour s’occuper des deux enfants d’Adam et Lillian Trevis, riche famille californienne. Comment imaginer qu’elle en deviendrait le véritable ange gardien ?
Les hommes, etc.
Voici le roman de la guerre des sexes. Dans ce monde presque exclusivement voué à la jouissance immédiate, une femme en mal d’amour se jette à son tour dans le grand supermarché des corps. Torturée par une libido si impérieuse qu’elle l’a surnommée « le crocodile », elle se lance vaillamment à l’assaut de la tribu adverse.
Professeur Singe
Wang San est un professeur d’université, du genre malingre, distrait et myope. Son épouse, ancienne joueuse de volley, prend parfois son visage pour un ballon. Ce matin-là,elle l’envoie en ville chercher de quoi nettoyer la maison. La traversée de l’avenue est un effroyable cauchemar. Passant devant un grand panneau publicitaire sur lequel figure un singe joyeux, le professeur, aussitôt, se change en singe. Le narrateur, ami du couple, tire une courte morale de l’incident… et l’histoire rebondit avec les tentatives désespérées de l’épouse pour redonner forme humaine à son mari. Quel rude chemin devra-t-elle parcourir ?
Le bébé aux cheveux d’or
Une vieille femme aveugle vit à la ferme avec sa toute jeune bru. Son fils, militaire grognon et renfermé, est au loin, dans sa caserne, et ne se préoccupe guère de la jeune femme. Ne l’a-t-il pas épousée pour qu’elle s’occupe de sa mère ? Un grand jeune homme aux cheveux jaunes vient aider la bru aux travaux des champs et la séduit. Le mari revient et chasse l’amant. Mais le ventre de sa femme s’arrondit déjà. La vieille sait bien, elle, que les enfants arrivent où ils veulent et comme ils peuvent…
Deux fables sur la famille, les contraintes sociales et politiques de la Chine rurale de la fin des années 1980.
Deux histoires d’amour incroyables, inattendues, drôles et tragiques, où les sentiments se cachent sous le burlesque et l’ironie.
Les violons du roi
L’auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras.
C’est le roman d’une poignée d’artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.
Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l’histoire des luthiers.
A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses « Quatre saisons ». Le « Prêtre roux », s’il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l’école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d’Europe, et jusqu’au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.
L’orpheline du bois des loups
Mars 1906, Aubazine, près de Brive. A treize ans, Marie ne connaît de la vie que les recoins de l’orphelinat où elle a grandi. Une enfance pleine d’incertitude mais baignée d’affection grâce aux sœurs de l’hospice. Un jour, une femme à l’aspect revêche propose d’accueillir la fillette comme servante dans sa propriété.
La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
Les débutantes
Occupant des chambres voisines sur le campus de l’Université féminine de Smith, quatre jeunes filles venues d’horizons très différents font connaissance. Cette rencontre est le début d’une belle et solide amitié entre Celia, écrivaine en devenir élevée dans la foi catholique, Bree, beauté solaire qui se languit de son fiancé, Sally, jeune fille bon chic bon genre qui doit faire face à la disparition de sa mère, et enfin April, féministe radicale et tête brûlée.
Ce roman d’initiation relate leurs années de formation sur le campus de la mythique Université de Smith, célèbre à la fois par la qualité de son enseignement et par l’esprit féministe et libertaire qui y règne, dont l’ambiance particulière avait déjà inspiré Sylvia Plath ou Joyce Carol Oates ; il nous fait aussi découvrir leurs débuts dans la vie. Le mariage de l’une va conduire à leur éloignement mais la disparition d’une autre les réunira de nouveau. Aussi captivant qu’intelligent, ce premier roman drôle et émouvant sur la place et le destin des femmes – entre choix et contraintes – dans la société américaine contemporaine, a obtenu un succès critique et commercial aux États-Unis.
Tout ça pour quoi
Après le choc d’Il faut qu’on parle de Kevin, la nouvelle bombe de Lionel Shriver. Toute sa rage, son audace et son humour au vitriol pour une radioscopie féroce et incisive du couple, de la famille, de la maladie et du rôle de l’argent dans notre vie. Un brûlot dévastateur.
Enfance (texte intégral)
Ce livre est écrit sous la forme d’un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l’aide à faire surgir quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs (…) ouatées qui se défont et disparaissent avec l’enfance.
L’enfant dormira peut-etre
Journaliste de radio mariée à un célèbre journaliste de télévision, Ruth voit enfin la vie lui sourire. Pour la jeune femme qui a perdu ses parents très jeune, l’affection que lui témoigne sa belle-famille va au-delà de ses espérances. Cependant, plus le temps passe, plus sa belle-mère semble vouloir tout régenter autour d’elle. La pression s’accentue alorts qu’enceinte, Ruth perd son emploi. Et à la naissance du bébé, elle n’aura de cesse de la faire passer pour une mauvaise mère.
Le klone et moi
Depuis que son mari l’a quittée après treize ans de mariage, Stéphanie ne croit plus à l’amour. Jusqu’au jour où, lors d’un séjour à Paris, elle croise le regard de Peter Blake, cinquante-neuf ans, directeur d’une société de biotechnologies. Peter est un homme prévenant, superbe. Ils se revoient aux États-Unis et filent bientôt le parfait amour. Seule ombre à leur bonheur : les enfants de Stéphanie détestent Peter.
People or not people
Beth a vingt-six ans, travaille quatre-vingts heures par jour pour un patron odieux, et vit seule avec son chien hypoallergénique, depuis que son petit ami Cameron l’a plaquée pour un mannequin. Mais le jour où Pen, sa meilleure amie, lui annonce ses fiançailles, elle décide de passer un bon coup de Karcher dans sa vie et de commencer par… démissionner. Et, finalement, les journées, vautrée sur son canapé à dévorer des tablettes de chocolat et des romans à l’eau de rose, lui conviennent bien mieux. Jusqu’au jour où Will, son oncle gay, bien décidé à la mettre au travail, lui trouve une place dans une boîte de R.P. Terminées, les soirées pantoufles ou dîners tranquilles, entre copines! Place aux sorties branchées avec les VIP, aux nuits arrosées assorties de réveils difficiles. Surtout quand on apprend ce qu’on a fait la veille, comme Beth, dans les gros titres d’un journal people…
Tete de diable
Les forêts d’Auvergne ne sont pas très sûres en ce début du XVIIe siècle. Lorsque son père Portillon Pattu est torturé et égorgé pour six sacoches d’or, Catherine-Marie, dite Tête de diable, sent s’éveiller en elle une rage de vengeance contre l’assassin : Smaragdin, le voyou de charme, qui se dit petit-fils de François Villon. Elle le poursuivra d’Issoire à La Rochelle, puis au-delà des mers, dans le Nouveau Monde, parmi les Indiens Sioux ou Crees, les chercheurs d’or. les pionniers, au fil de multiples péripéties qui nous laissent tour à tour amusés, émus ou haletants.
La jeune fille à l’avant-scène
Célébrissime vedette de cinéma, Arthur Pétram décide, un jour, de reparaître sur une scène de théâtre. Ainsi commence cette histoire qui permet au lecteur de se glisser derrière le décor, les caméras, de pénétrer dans ce monde si particulier: celui du spectacle. Au soir de sa vie, Arthur Pétram est confronté à tout. A son métier, à son passé, aux femmes qu’il a aimées, au public, à un fils qu’il adore et… à une jeune fille dans une avant-scène.
Temps de l’innocence
Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est un jeune homme bien éduqué de la haute bourgeoisie. Promis à un avenir brillant, il est sur le point d’annoncer ses fiançailles avec la pure May Welland, quand, à l’Opéra, tous les regards se tournent vers une loge. L’apparition de la belle comtesse Olanska, la scandaleuse cousine de May qui a eu l’audace de quitter son mari et dont l’indépendance, en ce temps-là, est considérée comme impardonnable, va bouleverser sa vie.
Le fait du prince
« Le fait du prince » Un homme vole l’identité d’un inconnu. « Il y a un instant , entre la 15ème et la 16eme gorgée de champagne où tout homme est un aristocrate ».
Le temps des Carbec
Après les fièvres du règne de Louis XIV, où se sont enrichis et illustrés Ces Messieurs de Saint-Malo, le Régent s’est installé et John Law a créé la grande Compagnie des Indes. Le Temps des Carbec est venu. Mère, fils et fille vont se lancer à l’assaut des grandes affaires, de l’administration, de l’armée et des beaux mariages. On les verra à Paris, Venise, Pondichéry, en Guinée… et à Nantes devenu le premier port du royaume grâce à la traite négrière et à ses manufactures.
De la part de la princesse morte
Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul. Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera la princesse aux bas reprisés. C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
Il y a longtemps que je t’aime
J’écris en 2010 et je m’appelle Antoine. Ma jeunesse s’est passée dans les années 80-90. En fait, c’est toute ma vie qui s’est jouée a ce moment-la. J’avais quatorze ans, Ma mère venait de me mettre a la porte et j’avais trouve refuge chez mon père. Il habitait prés de la tour Eiffel, une grande maison dont les étages supérieurs formaient un immense atelier. Le domaine de Pauline, la fée Lumière, Elle était photographe, la nouvelle femme de mo père, Je croyais la détester.
Adriana Sposa
Adrienne, 25 ans, abandonne Lou, sa fille de 4 ans. Et un mari, un père, une ville, Anvers. Tout cela pour une vie de déchirements et de passion, au terme de laquelle, devenue » Adriana Sposa, écrivain italien « , elle aura édifié, comme un défi, une oeuvre et un amour sur beaucoup de souffrances. Souffrances de Lou qui, devenue une jeune femme révoltée, va décider de partir sur les traces de cette mère toujours absente, toujours présente, pour la comprendre enfin.
L’étreinte du passé
Une jeune femme découvre dans sa famille l’existence d’une redoutable tueuse en la personne de sa grand-mère. Ce roman propose une construction nerveuse et des personnages qui accrochent bien le lecteur jusqu’au dénouement.
Cherche homme à tout faire
Un été torride à Los Angeles. Bob Hampton, jeune peintre qui cherche sa voie, se trouve contraint de gagner sa vie comme homme à tout faire. Très vite, il se montre bien plus doué pour recoller les vies en morceaux que pour réparer les objets détraqués. Il aide une mère dépassée par le comportement diabolique de ses deux enfants, redonne confiance à une jeune divorcée, et, embauché pour peindre en bleu le pourtour d’une piscine, sauve de la noyade un petit garçon de trois ans. En venant au secours de ses clients, Bob arrive à réaliser sa vocation d’homme et de peintre. Cherche homme à tout faire est une fable humaniste pleine de poésie, où les scènes s’enchaînent avec un naturel, une émotion et une drôlerie quasi féeriques.
Evangéline
Un jour de 1968, en Louisiane, le célèbre avocat acadien Bob Carencro s’écrie : Il faut sauver la langue de nos ancêtres si nous ne voulons pas perdre notre âme. Et le vieux lutteur part en croisade pour restaurer le français. La bataille sera rude, car les détracteurs sont nombreux dans son petit État américain. Pourquoi ressusciter cette langue morte ? s’étonne sa propre petite-fille. Promise à un riche Texan, la blonde Évangéline porte pourtant le nom d’une héroïne de légende, aussi connue en Louisiane qu’Yseult ou Juliette.
Tome 2 – Ligne de mire
Après un long silence, Tom Clancy, salué pour sa prescience en affaires internationales, livre coup sur coup deux opus de haute volée : Mort ou vif (2011) et Ligne de mire, la suite survoltée des aventures des deux Jack Ryan, Jr et Sr. Alors que Jack Ryan Sr brigue un second mandat à la Maison Blanche, Jack Jr et les hommes du Campus partent affronter sur le terrain les terroristes d’Al Qaeda et du Conseil des Omeyyades, pour désamorcer une crise nucléaire majeure.
Ca ne peut pas durer
Pourquoi Anne met-elle à la porte son mari, Jeremy, et Nan, la baby-sitter ? Parce qu’il a passé la nuit dehors. Et qu’il a probablement eu aussi une aventure avec la baby-sitter. Pourquoi Marsha annonce-t-elle à Max que tout est fini entre eux ? Parce qu’elle vient – justement – de passer la nuit avec Jeremy.
Le palais du comte Paskevitch
Marya et son frère Boris, deux jeunes Américains d’origine russe, voyagent à bord d’un paquebot qui fait route vers Saint-Pétersbourg où les a invités leur oncle, le comte Ivan Paskevitch. Cet homme richissime et tyrannique vit dans un somptueux palais, sanctuaire où il entrepose bijoux et meubles de grande valeur. Fasciné par Marya, le comte a décidé de faire d’elle la pièce maîtresse de sa collection.
Au cœur du canyon
Etats-Unis, canyon du Colorado, de nos jours. Un couple de seniors, une adolescente obèse, des frères intrépides, un couple mormon, une mère célibataire, un professeur de Harvard, un jeune homme en mal d’amour, un je-sais-tout romancier en herbe, une allergique chronique… Douze personnes que rien n’aurait pu réunir n’était ce désir de descendre les gorges du Colorado en raft.
Véritable odyssée que certains ont comparé à Guerre et Paix Les orages de la guerre qui fait suite au Souffle de la Guerre, dont voici le tome 1, commence en décembre 1941 avec Pearl Harbor et se termine avec la victoire finale des alliés.
Ne compte pas les heures
Confrontés à la maladie, un homme et une femme s’aiment enfin. Apparemment, Mattie Hart, trente-six ans, marchand d’art de Chicago, a tout pour être heureuse. Un mari avocat, le plus brillant sans doute de la ville, une fille adorable, une ravissante maison, un métier qu’elle adore.