Viou
Sylvie eut l’impression qu’elle allait, d’un coup de jarret, s’élever à quelques mètres au-dessus du sol. De toute la classe, c’était elle qui courait le plus vite. Cependant, nul dans la famille ne semblait prendre garde à ce talent exceptionnel. Inexplicablement, les grandes personnes, quand elles s’occupaient des enfants, n’accordaient d’importance qu’à leurs études. » Dans l’immédiat après-guerre, Viou est confiée à ses grands-parents paternels. Sa mère est partie pour Paris où elle tente de reconstruire sa vie, une séparation plus difficile encore à supporter pour Viou que la mort de son père.
Les âmes grises
Une jeune enfant est retrouvée morte, assassinée sur les berges engourdies par le gel d’un petit cours d’eau. Nous sommes en hiver 1917. C’est la Grande Guerre. La boucherie méthodique. On ne la voit jamais mais elle est là, comme un monstre caché. Que l’on tue des fillettes, ou que des hommes meurent par milliers, il n’est rien de plus tragiquement humain.
Ainsi vont les filles
Ann est une séduisante jeune veuve; Sarah, sa fille, sort à peine de l’adolescence. Une solide affection unit la mère et la fille, mais elles se trouvent aux prises avec des problèmes qui menacent cette affection. La mère n’est pas sans charme, la fille bonne à marier et il y a des hommes qui fréquentent la maison… La jeune fille serait-elle égoïste, la mère trop faible? N’aurait-elle pu être heureuse si sa fille n’était pas intervenue? La mère à son tour, n’a-t-elle pas gâché la vie de sa fille! L’amour peut-il vraiment prendre si aisément le visage de la haine? Mary Westmacott, avec l’extrême habilité d’Agatha Christie, apporte à autant de questions une réponse surprenante et juste.
Le cœur violé
Voici, renouvelé, l´éternel duo de l´homme et de la femme. Lui, Denis, grand reporter d´une agence de presse. Elle, Sophie, jeune et belle Yougoslave, énigmatique, déchirée… Entre Denis l´actif, l´entreprenant, et Sophie la mystérieuse, se noue, se joue une histoire où se rejoignent don total de soi et altier refus. Une histoire chaste, on l´a compris, parce que la chasteté est ici le signe de l´absolu, grâce à quoi Sophie et Denis vont réinventer l´amour.
Orlanda
Devenir autre. Vivre à travers une identité différente, un autre corps, les aventures, les passions, les désirs qui nous sont interdits. Ce vieux rêve que chacun de nous a fait un jour, Aline, jeune enseignante à la vie (trop) rangée, le conçoit à son tour en regardant un beau garçon blond, Lucien. Et l’impossible se produit: une partie d’elle-même, sa part masculine, abandonne son corps de femme pour celui du jeune inconnu. Elle est Lucien et Aline.
Mirage
Dans la chaleur étouffante d’un Sahara de tous les dangers, passion, mensonges et trahisons. Et si l’amour n’était qu’un mirage ? Un voyage plein de rebondissements au coeur d’un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides : Douglas Kennedy.
Robyn le sait, son mari Paul est loin d’être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s’aime encore mais la crise couve. Sans compter la question des enfants. Robyn en veut un, Paul est d’accord. Mais le temps presse, et rien ne se passe…
Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Changer d’air, prendre le temps de vivre, se redécouvrir, et faire enfin ce bébé qui leur manque tant.
Sur place, la magie opère : Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C’est alors qu’une nouvelle tombe, un secret révélé, si lourd, si explosif qu’il dévaste tout. Et Paul disparaît.
Folle de douleur, terrifiée à l’idée de perdre celui qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer, Robyn va se lancer à sa recherche. Une quête qui la conduira au bout d’elle-même…
L’Echappée belle
Simon, Garance et Lola, trois frères et soeurs devenus grands (vieux ?), s’enfuient d’un mariage de famille qui s’annonce particulièrement éprouvant pour aller rejoindre Vincent, le petit dernier, devenu guide saisonnier dans un château perdu au fin fond de la campagne tourangelle. Oubliant pour quelques heures marmaille, conjoint, divorce, soucis et mondanités, ils vont s’offrir une dernière vraie belle journée d’enfance volée à leur vie d’adulte.
Garance, Simon, Lola et Vincent sont frères et soeurs unis par les souvenirs et par le coeur. Ils se retrouvent tous les quatre à l’occasion d’un mariage qui s’annonce particulièrement ennuyeux. Sur un coup de tête, ils décident de s’éclipser et de prendre le chemin des écoliers pour quelques heures. Le temps de voler de rares instants de bonheur à la vie…
L’instit – A quoi ça sert d’apprendre ?
A partir de 10 ans – Yann est un rebelle en culottes courtes. Ni ses parents ni l’école n’osent plus lui faire la moindre remarque. Mieux vaut l’ignorer que réprimander ses éternelles pitreries. Mais Yann à force de désinvolture, accumule un retard scolaire catastrophique. Au lieu de le raisonner, l’Instit va tenter de lui redonner le goût d’apprendre…
La maison entre les mondes
Vétéran du Vietnam, Fenton Cameron est un scientifique féru de parapsychologie. Sous la direction du professeur Garnock, il participe à une séance d’expérimentation de l’Antaril, une nouvelle drogue qui semble augmenter la perception extrasensorielle. Quittant son corps physique, il pénètre alors dans un monde inconnu, celui des Alfars. Subjugué par ces créatures presque humaines, Fenton va participer au sauvetage de leur reine Kerridis et de sa fille adoptive Irielle, qui ont été enlevées par des Hommes de fer.
Le faucon des neiges
Après huit années de prison, Michael Somers est revenu dans son pays natal. l’ouest montagneux du Canada. II n’y rencontre que méfiance et ostracisme. En recueillant un magnifique faucon des neiges, blessé par un braconnier. il se lie avec un garçonnet. Jamie enfermé dans le mutisme depuis l’accident de chasse qui a coûté la vie à son père. Leur commune passion pour cet oiseau va aider Jamie à surmonter son traumatisme.
Le cercle de Megiddo
Sur le site archéologique de Megiddo, au Nord d’Israël, une découverte archéologique majeure remettrait en cause les fondements mêmes de la Bible. Une malédiction se déroule dans un compte à rebours implacable. Les héros de cette énigme auront douze jours pour enrayer le processus et tenter de sauver leurs vies.
Les corbeaux et les renardes
Une mère, deux soeurs, trois caractères solidement trempés. La mère a donné une seule directive à ses filles : trouver un riche mari. Une seule chose pour atteindre ce but : exploiter la vanité masculine dans tous les domaines, mais surtout celui du sexe. L’aînée, Nadège, suit à la lettre les conseils maternels. La cadette, Agathe, les repousse avec violence. Nadège, renarde avisée, harponne un corbeau banquier.
Racontez-moi les flamboyants
Trois femmes : Charlotte, la reine du Bordeaux d’avant la guerre ; sa fille, Edwina, future reine du jet-set international ; la narratrice, cousine de Charlotte, témoin tendre et moqueur de leurs relations, qui aime son indépendance plus que tout. Voici une peinture drôle, cruelle et tendre d’une société où l’amour et l’argent, la tradition et la liberté s’affrontent. L’histoire commence dans les années 30, se termine de nos jours. Mémoire et mensonge s’entrelacent, car retrouver le temps perdu, c’est aussi le réinventer.
Jonathan Livingston le goéland
Décidément, Jonathan Livingston n’est pas un goéland comme les autres. Sa seule passion : voler toujours plus haut et plus vite pour être libre. Mais cet original qui ne se contente pas de voler pour se nourrir ne plaît guère à la communauté des goélands. Condamné à l’exil, seul, Jonathan poursuit ses découvertes, sans peur, sans colère. Il est seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu’au jour où il rencontre des amis.
Micromégas
Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, notre petite fourmilière: occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus. Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables. Si l’étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu’il publie en 1752 est d’abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c’est bien ensuite celle des Terriens qu’il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique.
Anne Marie
L’enfant Lucien Bonnard, le fils de « Monsieur le consul » abandonne la Chine pour découvrir la France. Le roman débute le jour où Lucien, seul avec sa mère, Anne Marie, débarque sur le sol de la métropole tant glorifiée par Monsieur le Consul, resté au loin. Alors l’enfant Lucien va vivre trois mois de folie, trois mois de passion, trois mois de jalousie, trois mois de désespoir.
Gilles et Jeanne
Comment Jeanne d’Arc, si lucide, au bon sens si fort, a-t-elle pu accepter pour compagnon ce Gilles de Rais dont la monstruosité continue à révolter et à fasciner, un demi-millénaire après son supplice ? À cette question – toujours esquivée ou laissée pendante par les historiens –, Michel Tournier tente de répondre : et si Gilles de Rais n’était devenu un monstre que sous l’influence de Jeanne ? Et s’il avait remis son âme entre ses mains pour le meilleur et pour le pire ? Pour le meilleur : libération d’Orléans, victoire de Patay, sacre de Charles VII.
De beaux restes
Ils étaient dix. Dix amis, liés depuis quarante ans par une fidélité qu’ils croyaient éternelle. Mais Bob est mort.
Pour faire son deuil et soutenir sa veuve, la bande se réfugie dans son repaire, un petit coin de paradis au bord de la Méditerranée.
Richard — écrivain aussi acariâtre que touchant — est certainement l’un des plus affectés, il se débat avec son dernier manuscrit et ne supporte plus personne.
Quand un jeune couple rachète la maison de Bob et s’y installe bruyamment, tout bascule…
De beaux restes, histoire d’une bande de septuagénaires qui ne se sont pas sentis vieillir, évoque sur un ton léger la merveilleuse aventure des amitiés au long cours, les non-dits qui les accompagnent invariablement, le temps qui passe, ce qu’on en a fait, et cet incroyable élan qui nous porte, en dépit de tout.
Je vous écris dans le noir
1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s’exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l’avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d’une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.
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Quand Pauline Dubuisson, étudiante en médecine, tue son ex-fiancé Félix Bailly, elle n’imagine pas qu’elle va provoquer par ricochet du destin une autre mort, celle de son père qui se suicide après avoir appris son arrestation. A 21 ans elle est jetée en prison et passe devant les Assises de Paris. Pauline est la seule femme contre laquelle le Ministère public requiert la peine de mort.
Mon très cher amour…
Elle : divorcée, de beaux yeux, du charme, du chic, du chien. Elle a une belle situation dans l’édition et quelques aventures. Elle est libre. Lui : angoissé, fauché, insolent mais drôle. Avocat, chacun lui prédit un brillant avenir, qu’il attend en piaffant. Ils seront heureux ensemble pour autant qu’un amour puisse être heureux.
La malédiction d’Edgar
« Edgar aimait le pouvoir mais il en détestait les aléas. Il aurait trouvé humiliant de devoir le remettre enjeu à intervalles réguliers devant des électeurs qui n’avaient pas le millième de sa capacité à raisonner. Et il n’admettait pas non plus que les hommes élus par ce troupeau sans éducation ni classe puissent menacer sa position qui devait être stable dans l’intérêt même du pays. Il était devenu à sa façon consul à vie. » John Edgar Hoover, à la tête du FBI pendant près d’un demi-siècle, a imposé son ombre à tous les dirigeants américains. De 1924 à 1972, les plus grands personnages de l’histoire des Etats-Unis seront traqués jusque dans leur intimité par celui qui s’est érigé en garant de la morale. Ce roman les fait revivre à travers les dialogues, les comptes rendus d’écoute et les fiches de renseignement que dévoilent sans réserve des Mémoires attribués à Clyde Tolson, adjoint mais surtout amant d’Edgar. A croire que si tous sont morts aujourd’hui, aucun ne s’appartenait vraiment de son vivant.
La religion
La Religion, c’est le nom que se donne l’ordre des Hospitaliers, mais c’est aussi la bannière sous laquelle se rallie parfois la folie des hommes. En 1565, claustrés sur leur petit archipel au sud de la Sicile, les chevaliers de Malte s’apprêtent à recevoir les furieux assauts de l’armée ottomane. À un contre cinq, les chrétiens tiennent le siège au prix de combats effroyables. Un déchaînement de violence dans lequel se trouve entraîné Mattias Tannhauser, un ancien janissaire qui a connu les deux camps. Pour les beaux yeux de la comtesse Carla La Penautier, le trafiquant d’armes et d’opium embarque pour l’enfer.
Loup et les hommes
Hiver 1663. Armand, marquis de Canilhac, est prêt à tout pour retrouver le saphir entrevu au cou de cette jeune Amérindienne, croisée dans un salon parisien. Il a reconnu la pierre que portait son frère Loup. Loup, trahi par Armand vingt ans plus tôt, condamné aux galères, et que tout le monde croit mort. Hanté par son passé, le marquis embarque avec son fidèle Valère pour la Nouvelle-France.
Coup pour coup
La boxe aimante les écrivains. Quand j’ai lu La brûlure des cordes, j’ai découvert que cette fixation était aussi une mine d’or. Le livre regorgeait de détails que seul un homme du métier pouvait connaître. Il était sauvage et mélancolique, parfois d’une douceur poignante. Ici, la tonalité sauvage s’accentue encore. Coup pour coup est un livre de la pleine maturité, avec des notes subtiles de deuil et d’élégie qui lui donnent quelque chose de musical. Une étrange douceur en émane. C’est une symphonie inachevée qui s’éteint en mode mineur. FX. est mort. Sa courte vie littéraire a été exceptionnelle et tout entière vouée à la boxe. Pour lui, le Monde était les Combats et les Combats étaient le Monde.
Les années mirages
Robert Destanque, d’origine béarno-landaise, est né le 1er février 1931 à Bordeaux. Famille des plus modestes, son père meurt alors qu’il n’a que neuf ans. Education religieuse classique, trois ans d’études dans un collège jésuite, études secondaires sans grands résultats, un an à l’école des Beaux Art, section peinture, il s’engage dans l’armée et commence à se passionner pour la photographie. A sa libération, il monte à Paris où il se lance dans le monde de la publicité comme photographe.
Un carré de reines
Marguerite, Éléonore, Sanche et Béatrice, quatre sours devenues reines, tel fut le destin, au XIIIe siècle, des quatre filles du comte de Provence, Raimond Bérenger V. Il était tentant d’évoquer la vie de ces femmes qui, au sortir de l’enfance, devinrent les épouses de Saint Louis, d’Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre, de Richard de Cornouailles, roi des Romains et empereur d’Allemagne, et de Charles d’Anjou, souverain des Deux-Siciles. Ombres de ces rois, les quatre filles de Provence en furent aussi la lumière. Leur séduction naturelle, leur intelligence, leur énergie, mises souvent au service d’une féroce ambition, pesèrent dans la balance politique, mais leurs amours, leurs haines, leurs illusions, constituent la trame d’une existence tout simplement humaine, qui se déroule à Paris, à Londres, sous le ciel de l’Orient des Croisades ou celui, infiniment plus clément, mais non moins envoûtant de Provence.
Mes nuits sont plus belles que vos jours
Quatrième de couverture – Un homme, une femme, un hôtel, les draps d’un lit, la chaleur d’un mois de juillet, la lune et la mer : avec ces seuls éléments, Raphaële Billetdoux construit son roman qui a la rigueur d’une tragédie antique, où trois nuits sont toute une vie.
Le réseau corneille
Fin mai 1944, les armées alliées préparent le débarquement sur les côtes normandes. Dans le village de Sainte-Cécile, à quinze kilomètres de Reims, les Allemands ont installé un central téléphonique à l’intérieur d’un château historique. En vain, l’aviation britannique a essayé de détruire cette place stratégique. Un raid des résistants locaux organisé par Betty Clairet, major de vingt-neuf ans dans l’armée anglaise, s’est également soldé par un échec car le MI6 avait sous-estimé les effectifs de la garnison.
Le bourreau
Invitée par une amie à passer un week-end à la campagne, la célèbre journaliste Olga Dragomirova tombe dans un traquenard. Les « amis » chez qui elle s’est rendue s’avèrent être de dangereux maniaques sexuels qui, après l’avoir droguée, se livrent à un viol collectif sur elle. Mais pourquoi, Olga, à sa sortie de l’hôpital, refuse-t-elle catégoriquement de coopérer avec la police? La vengeance qu’elle réserve à ses agresseurs ira bien au-delà de ce qu’elle avait imaginé. Écrite par un auteur qui est aussi réalisateur de films, cette scène de la violence ordinaire en Russie est captivante parce que criante de vérité.
Relation publique
Dangereuse erreur, parfois, que de tomber amoureux… Lorsqu’il rencontre Catherine, mère de la jolie et peu farouche Samantha, Antoine, romancier en panne d’inspiration, ne sait pas dans quel labyrinthe il vient d’entrer. Catherine est la maîtresse d’un ministre, Maréchal, homme à femmes et politicien avide d’argent et d’honneurs. Pour lui, elle organise des soirées où se côtoient grands personnages de l’Etat et représentants du monde des affaires. Edgar Levert, un vieil ami affable et mystérieux, semble tirer les ficelles. Le jour où, compromise dans un imbroglio politico-financier, Catherine est incarcérée – et abandonnée par son amant -, Antoine décide de tout faire pour la sauver. Mais les grands intérêts enjeu, dont plusieurs Etats africains sont le terrain d’affrontements, lui laissent-ils une seule chance ? Réquisitoire impitoyable contre le cynisme et la corruption des milieux de pouvoir, ce roman nous fait entendre la voix d’une femme qui a payé très cher certaines liaisons dangereuses.
La petite main
Énarque, conseiller au ministère des Finances, époux d’une ravissante et riche jeune femme, père de cinq enfants : à trente-neuf ans, Sylvain Cheviré, fils d’un pêcheur de la Manche, se partage entre son hôtel particulier de la rue du Bac et son voilier à Granville. Il n’a vraiment plus rien à désirer. Moraliste sans illusions, Geneviève Dormann n’ignore pas que c’est dans ce cas-là, en général, que tout se gâte. Aux approches d’une de « ces dizaines qui rendent les hommes fous », le Diable va prendre pour Sylvain une forme à laquelle bien peu d’hommes pourraient résister.
Une vie de chat
Voici un roman de chat écrit par un chat. Oui, les chats savent écrire. Parce qu’ils savent se taire, observer, écouter et donner le meilleur d’eux-mêmes, rien que le meilleur. Le chat Tiffauges écrit donc, ici, le roman de sa vie. Il dit « je », ce qui en principe est le privilège des humains, bipèdes, doués de Raison. Il dit aussi Tiffany, sa première épouse ; Tityre, sa seconde épouse ; Abel, son maître, écrivain de métier, un obstiné qui écrit toujours le même roman, jamais le même roman, et qui, malgré tout, contre vents et marées, persiste et signe.
Les enfants de la violence
Largement autobiographique, ce roman d’apprentissage où s’affrontent tous les thèmes d’une œuvre ambitieuse et unique, couronnée par Le Carnet d’or, est le premier volume d’un cycle romanesque qui s’achèvera avec La Cité promise. C’est aussi une pièce maîtresse de l’œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature. Les Enfants de la violence, c’est d’abord l’histoire d’une femme en devenir, Martha, qui se cherche comme on cherche l’Afrique du Sud, un continent contre lequel viennent battre les rumeurs de la montée du nazisme, gouverné par une poignée de blancs, héritiers des traditions britanniques, face au peuple noir. Adolescente partagée entre un vague désir de conformisme et un sentiment de révolte contre ce qui l’entoure, Martha est le témoin des conflits de l’histoire, et de ceux, plus intérieurs, qui précèdent l’entrée dans le monde adulte.
Dreamcatcher
Quatre amis se retrouvent annuellement pour une partie de chasse dans une forêt du Maine. Elle fut jadis leur terrain d’aventures, en compagnie de Duddits, l’enfant mongolien qu’ils avaient adopté comme un petit frère. Et le théâtre, aussi, d’événements qu’ils se sont efforcés d’oublier. Mais les mystères ressurgissent, sous la forme de présences étranges et menaçantes que l’armée a entrepris de surveiller de près. Au point de vouloir éliminer tous ceux qui ont pu être au contact de la chose. Avec ce nouveau chef-d’œuvre, déjà porté à l’écran, Stephen King, qui est en train de conquérir une deuxième génération de lecteurs, démontre qu’il est toujours le maître absolu de l’épouvante.
Chéri, tu m’écoutes ?
Avec l’humour et la joie de vivre que l’on lui connaît, Nicole de Buron s’attaque, dans son nouveau roman à l’amour. L’AMOUR A TOUS LES ÂGES : depuis Attila, 7 ans, fou de passion pour sa maîtresse d’école et qui veut l’épouser, jusqu’à Lilibelle, la grand-mère de 75 ans qui fugue à Las Vegas se marier avec un contre-amiral de 80 printemps. En passant par tous les membres de la chère famille de l’auteur / Vous ( c’est-à- dire un peu toutes les femmes) ; l’Homme (l’éternel macho) ; Petite Chérie et sa meute d’amoureux ; fille aînée aux prises avec monsieur Gendre N°1, Monsieur Gendre N°2 et ses enfants adolescents dont elle découvre, à son tour avec surprise, les brûlantes amourettes (elle a oublié les siennes).
Trois rêves – 3 – La blessure de Laura
Margo, Kate et Laura sont amies depuis leur plus tendre enfance, passée sur la côte californienne. Chacune tente de trouver sa voie et voit ses espoirs parfois brutalement confrontés à la réalité. Forcée d’oublier son passé de mannequin, Margo ouvre une boutique de mode, soutenue par le séduisant Joshua. Kate, femme d’affaires redoutable, doit compter sur Byron De Witt, son directeur, pour affronter le scandale financier qui menace sa carrière. Quant à Laura, mère célibataire, résistera-t-elle au charme de Michael Fury, aventurier sans le sou, aussi attirant que volage ? Une chose est sûre : quand le destin bouleverse vos rêves de petite fille, l’amitié reste la plus fidèle des alliées.
L’œil du cyclone
A son retour en Virginie, Rain n’est plus l’enfant pauvre entrée comme protégée dans la maison Hudson. Elle y est chez elle, et détient une grande partie de la fortune familiale. A Londres, elle a retrouvé son véritable père : il ne tient qu’à elle d’aller le rejoindre et de tourner le dos au passé. Mais elle sait que sa chère Grand-mère Hudson ne l’aurait pas voulu, qu’elle doit rester pour défendre ses droits. Et que le combat sera sans merci. La famille se ligue contre elle pour contester son héritage. Son demi-frère Brody, toujours ignorant de leur parenté, lui déclare sa passion. Le refus de Rain va provoquer une tragédie familiale. Et quand un accident vient briser tous ses projets d’avenir, elle y voit la punition du destin. Tombée sous la coupe de l’implacable Victoria, qui la hait, elle n’aura plus qu’un espoir de salut Austin, l’ami rencontré dans l’épreuve, qui lui offre son dévouement et son amour.
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots. C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre.
Reviens, Simone !
Le château du vieux M. de Trouillac, avec ses souterrains, ses passages secrets, le labyrinthe végétal qui en orne le parc… quel meilleur endroit pour tourner un film relatant un crime passionnel ? Mais c’est parmi l’équipe de cinéma que vont surgir le mystère et le drame. Qui a blessé Philippe, un des acteurs, à coups de carabine ? Qui a agressé Thierry Vince, le metteur en scène, en le faisant chuter dans l’escalier ? Lorsque enfin un vrai cadavre est découvert dans le parc, la réalité devient plus angoissante que la fiction.
Jeu de femme
La très belle Della est actuellement délaissée : son mari, un anthropologue célèbre, parcourt l’Amazonie. Son amie Sylviane, aussi belle et blonde que Della est brune, lui propose pour la distraire une promenade à Bagatelle. Coïncidence, coup monté ? Les deux femmes tombent sur un séducteur notoire, proche de la cinquantaine. Toutefois, le charmeur n’a pas dételé et si Sylviane semble de ses intimes – une ancienne maîtresse ? -, Jérôme Houelle n’a soudain d’yeux que pour Della : d’autant plus désirable que, fidèle à son mari, elle parait inaccessible !
Les amis sont de passage
Depuis les premières complicités nouées sur les bancs de l’école, jusqu’aux camaraderies professionnelles, aux liens passagers ou durables, futiles ou profonds, que nous établissons avec les autres, combien d’amitiés auront peuplé nos vies ? Amis d’un jour, amis perdus, amis utiles, amis fidèles, capables de résister à notre négligence ou à nos erreurs; amitiés intellectuelles, mondaines ou sensuelles.
Mystère à Zarzis
Que se passe-t-il au club Sangho de Zarzis où, comme d’habitude, la fine fleur du journalisme parisien est venue en vacances ? Pourquoi des vols et des meurtres dans un pays réputé pour son calme et sa sécurité ?
Et à quels étranges rituels s’adonnent les membres du club des dattes ? Pour le commissaire tunisien Amar Sehili, les surprises vont se succéder et bien des réponses risquent de demeurer sur les bords de la Seine.
Bernard Giroux, qui n’ignore rien du monde parisien de la communication, mêle avec bonheur et humour fiction et personnages réels pour faire découvrir un pays qu’il aime et jouer les détectives d’un été.
La belle vie
Ils avaient trente ans et des poussières. Le monde leur appartenait. Ils étaient, disait-on, le plus beau Couple de New York. C’était en 1987. Quatorze ans plus tard, Corrine et Russell Calloway Ont deux enfants et vivent dans un loft, à TriBeCa. Ce soir-là, ils ont invité des amis à dîner (Salman Rushdie vient de se décommander). Nous sommes le 10 septembre 2001. Dans quelques heures, le monde va basculer dans l’horreur.
Origine
Syracuse, État de New York. L’hiver est terrible, la ville est sous la neige, battue par des vents glacés. Lena, experte en empreintes digitales, travaille à l’unité scientifique de la police. C’est une jeune femme renfermée, à l’équilibre fragile, qui, en dépit de compétences exceptionnelles, préfère rester dans l’ombre et se consacrer aux cas de violences faites aux enfants, conséquence peut-être d’un passé tourmenté.
Miso Soup
Kenji, un jeune Japonais de vingt ans, gagne sa vie en guidant des touristes dans le célèbre quartier louche de Kabukichô, à Tôkyô. C’est en compagnie de Frank, un client américain, qu’il parcourt durant trois nuits les lieux de plaisir de Shinjuku : trois nuits de terreur auprès d’un meurtrier inquiétant avec qui il joue au chat et à la souris. Ce roman court et percutant laisse une sorte d’amertume, un goût métallique pareil à celui du sang qui imprègne ces pages minutieuses décrivant – comme l’auteur l’avait magistralement fait dans son roman Les Bébés de la consigne automatique – l’agonie d’un monde sans âme et voué à la solitude. » La littérature, nous dit Murakami, consiste à traduire les cris et les chuchotements de ceux qui suffoquent, privés de mots… En écrivant ce roman, je me suis senti dans la position de celui qui se voit confier le soin de traiter seul les ordures. »
L’accro du shopping attend un bébé
Du cachemire sinon rien ! Becky est enceinte et s’il est une chose qu’une fashionista de son calibre peut se jurer, c’est bien d’éviter les couches recyclées à bébé Brandon. Ce sera de la layette griffée, le top de la tétine, le nec plus ultra du pyjama branché. Sa carte bleue chauffe déjà que l’échographie n’a pas encore révélé le sexe de l’enfant ! Qu’importe. La seule et unique question importante : à combien s’élève le découvert autorisé d’un placenta ?