Ravel
Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu’en 1914, désireux de s’engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu’un pareil poids serait justement idéal pour l’aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d’ailleurs on l’exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l’affecta sans rire à la conduite des poids lourds.
Dans la ville d’or et d’argent
1856. La Compagnie anglaise des Indes orientales, qui règne sans partage sur la majeure partie du pays, décide d’annexer Awadh, l’Etat indépendant le plus riche du nord des Indes, et d’exiler son souverain. La population se soulève : Hazrat Mahal, quatrième épouse du roi, prend la tête de l’insurrection, épaulée par le rajah Jai Lal, et avec l’aide des cipayes, ces soldats indiens de l’armée britannique ralliés à sa cause.
Le déshonneur d’Ann Campbell
Nul ne pouvait ignorer les attraits du capitaine Ann Campbell, la propre fille du général commandant la plus importante base militaire de Géorgie. Son sourire lumineux et ses charmes s’offraient à tous sur les posters à la gloire de l’US Army. Des charmes dont elle n’était pas avare, selon la rumeur. Qui a pu violer et assassiner une fille aussi libre, énergique et attachante ?
Le roman de Sophie Trébuchet
Elle avait vingt ans sous la Terreur, à Nantes. C’était une jeune fille aux idées avancées. Elle n’aimait pas les prêtres mais elle était royaliste. Amie des Vendéens insurgés, elle épousa pourtant un capitaine républicain. Pour son malheur. A Paris, sous le Directoire, elle rencontra l’amour fou. Le général de La Horie était jeune, brillant et proscrit par Napoléon. Pour le retrouver, elle parcourut les routes de France, d’Italie et d’Espagne.
Et puis après…
Epouse exemplaire d’un macho séduisant, Agnès quitte son mari après trente ans de bons et loyaux services. Elle devient romancière et pense avoir trouvé le bonheur dans les bras de son éditeur. Mais… coup du sort, ce dernier disparaît dans un accident, le jour même où le mari d’Aline, son amie d’enfance, rend l’âme, lui, au milieu d’un nirvana amoureux. Par chance pour Agnès et Aline, leurs deux épreuves sont allégées par cette double révélation post mortem : leurs chers défunts, qu’elles croyaient vertueux, étaient en vérité de fieffés hypocrites.
Le médecin de campagne
En 1829, par une jolie matinée de printemps, un homme âgé d’environ cinquante ans suivait à cheval un chemin montagneux qui mène à un gros bourg situé près de la Grande-Chartreuse. Cet homme, le commandant Genestas en recherche un autre: Monsieur Benassis, médecin de campagne et maire de ce bourg. La rencontre a lieu, mais pourquoi le commandant se présente-t-il sous une fausse identité ?
L’ile des chiens
Tanger Island, baie de Chesapeake. Située à quelques kilomètres des côtes de Virginie, cette petite île vient de se soulever et menace de faire sécession. Au bord de la guerre civile, la région sombre dans le chaos et une bande de criminels en profite pour voler, violer et tuer en toute impunité. Le gouverneur, manipulé par des politiciens sans scrupules, est impuissant à ramener l’ordre.
La maison Tellier
Fermé pour cause de première communion : un tel avis, sur la porte d’une maison close, n’est pas chose courante, et les habitués de la maison Tellier, de Fécamp, n’en reviennent pas. Pendant ce temps, Madame et ses cinq pensionnaires vont retrouver à la campagne, le temps d’une fête, leurs émois et leur innocence de petites filles.
Une tombe en Toscane
La fin des années 50. A la mort de son père, Jean-Louis découvre des papiers secrets : Louis Malterre, industriel réputé, père de famille irréprochable, soldat valeureux, n’avait jamais révélé à ses proches certains épisodes de sa jeunesse. Du Portugal en Italie, le jeune homme mène une véritable enquête. Du mausolée d’Inés de Castro au Portugal, à une pierre tombale dans le cimetière de Sienne, sur laquelle il découvre gravé son propre nom, de la riche propriété familiale aux palais toscans, Jean-Louis, après s’être nié lui-même pour ressembler désespérément à un autre, se livre à une véritable quête de sa propre personnalité. San Gimignano, Volterra, Chiusi sont autant d’étapes qui, dans un jardin de fantômes, le conduisent vers lui-même. C’est au pays des Etrusques qu’il aura le sentiment de naître enfin.
Une belle mort
Noël. Le repas du réveillon. Toute la famille est réunie autour du père et de la mère. Hier encore figure imposante qui terrorisait ses enfants, le père, victime du parkinson rigide, est aujourd’hui prisonnier de son corps. Les paroles qui résonnent dans sa tête n’arrivent plus à franchir ses lèvres. Les mouvements qu’il veut faire le trahissent.
André, l’aîné de la famille, approche la soixantaine. Il n’a jamais aimé son père, celui-ci ayant trop abusé de son pouvoir, trop menti, trop manipulé ses proches pour sauvegarder son image de toute puissance. Pourtant, il ne peut s’empêcher d’être profondément touché en étant le témoin de la déchéance de cet homme.
Que faire quand on est en présence de quelqu’un à qui désormais tous les plaisirs sont interdits? Faut-il prolonger sa vie, ou plutôt l’aider à l’abréger? Autour de la table, les avis sont partagés.
Gil Courtemanche nous fait vivre encore une fois une expérience humaine bouleversante. En mettant merveilleusement en scène ce drame qui interpelle chacun de nous, il pose de façon nouvelle mais tout aussi magistrale la question qui était au coeur de son premier roman: Pourquoi vivre? Pourquoi mourir?
Petit homme
Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l’a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d’habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n’ose pas le lui dire ? L’enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l’autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits… Une fuite, une longue fugue. Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l’enfant sauront pour toujours qu’ils s’aiment.
Le tailleur de Panama
Sujet britannique, Harry Pendell s’est installé à Panama où il a ouvert une boutique réputée de tailleur. Marié à Luisa, qui lui a donné deux enfants, il mène une existence paisible, et son talent lui vaut d’habiller tous les politiciens locaux. L’arrivée d’Andrew Osnard, un agent secret anglais, va perturber son existence. Pour recruter Harry comme informateur car il fréquente les « grands » du pays, Osnard utilise la vieille méthode du chantage et menace le tailleur de révéler qu’il a appris son métier en prison avant de fuir son pays d’origine.
L’Inimitable
Cléopâtre… Pour les uns, une intrigante, accrochée au luxe d’un trône inutile. Pour les autres, l’archétype de l’Orientale ensorceleuse et perverse. » Un monstre fatal « , écrit Horace. » La pouliche du diable « , ajoute Shakespeare.
Paradoxalement, alors qu’il ne reste presque rien d’elle, c’est la propagande forgée par Rome, qui la redouta, et par l’empereur Auguste, son vainqueur, qui a valu à la dernière reine d’Egypte une gloire ambiguë, auréolée de légende.
Irène Frain a voulu retrouver la femme enfouie sous ces stéréotypes. Elle a découvert une femme politique de premier ordre, qui poursuivit avec les plus grands hommes de son temps – César, puis Antoine – le rêve de reconstituer l’empire d’Alexandre, d’unir l’Orient et l’Occident.
Une femme de chair, aussi, qui fut mère et amante, qui rêva, aima, désespéra…
Renouant avec ses études de lettres anciennes, accumulant une riche documentation, multipliant les voyages à Alexandrie, la romancière du Nabab et biographe de Devi a suivi pas à pas les traces de son héroïne, pour nous donner ce fabuleux portrait de la femme la plus dérangeante du monde antique.
La bougainvillée – Quatre-Epices
Voici un roman fastueux tout à la fois éducation sentimentale, grand roman historique, piquant roman d’amour, d’aventures et de mœurs. Un roman enjoué, endiablé, écrit avec un bonheur constant dans une langue superbe. Un vrai « roman-feuilleton », vivant et talentueux, comme peu savent encore écrire.
Des roses plein les bras…
Henriette appartient à cette catégorie de personnes qui viennent en fin de liste dans les rubriques. nécrologiques. Elle fait partie de la famille pour y avoir vécu toute sa vie,’ ce qui n’exclut pas qu’elle agace par ses défauts… comme de ne pas être là pour habiller Mme Cartet quand elle veut se rendre au cimetière sur la tombe de son mari. Et Mme Cartet, de ses mains ankylosées par l’arthrite, ; feuillette une fois de plus, inlassablement, pour passer le temps l’album de maroquin noir qui contient les. photos où se résume son existence. Elle s’attarde, toujours sur les mêmes images qui suscitent chaque fois de brefs retours en arrière.
Fleur d’agonie
Dans le décor ensoleillé d’un club de vacances, Malou, bourgeoise d’une trentaine d’années, va rencontrer Noël, jeune homme dont la bohème nonchalante séduira sans peine cette jeune femme que son mari ne charme plus.
L’étoile des Gitans
Lorsque leur étoile s’embrasa, il y a des dizaines de milliers d’années, ils durent quitter leurs mondes et se réfugier sur la Terre. Ils créèrent la grande cité d’Atlantis. Et lorsqu’elle fut engloutie par les flots, ils devinrent des nomades, des errants. Les Gitans. Et malgré les millénaires de misère et de persécutions, ils regagnèrent les étoiles avec l’humanité.
Le chien couchant
Le soir, sa journée de comptable terminée, Guéret rentre chez lui par les rues tristes de cette ville du Nord, suivi par un drôle de chien bâtard qui lui emboîte le pas jusqu’à sa pension. Le jeune homme attend et redoute à la fois le moment de retrouver Mme Biron, sa logeuse, une femme dure et hostile, au passé douteux, qui n’a pour lui qu’indifférence et mépris. Or, un jour, par malentendu – un crime et un vol de bijoux ont été commis dans la région -, Mme Biron va prendre son banal locataire pour ce qu’il n’est pas. Pourquoi Guéret accepte-t-il de passer pour un criminel ? Pourquoi ce jeu sinistre ? Que désire-t-il chez cette femme ? Sa confiance, son amitié, son corps ? Jusqu’où cette comédie mènera-t-elle Guéret ? Le chien couchant, lui, semble le savoir, mais les chiens ne parlent pas.
Dis-moi qui tu hantes
Rationaliste convaincu, David Ash ne croit pas aux fantômes. Il s’est même fait une spécialité de démasquer les faux médiums et trouve invariablement des causes naturelles aux prétendus phénomènes paranormaux. Mais un véritable mystère plane sur la vieille demeure d’Edbrook. Pour la première fois, Ash se heurte à l’inexplicable.
Matières grises
Des rêves dans des cerveaux. Des cerveaux dans des boîtes. Des boîtes sur des étagères. En l’an 2425, la majeure partie de l’humanité attend qu’il lui soit donné de retrouver un corps, de renaître. Ainsi en est-il de Skeets Kalbfleischer qui, devenu cérébromorphe à l’âge de douze ans, rêve d’être un cow-boy.
Un amant naif et sentimental
Un amant naïf et sentimental est un météore singulier dans le parcours de John le Carré. Alors qu’il signait des romans d’espionnage très documentés, il invente une machine à remonter le temps, une rêverie sur nos enfances perdues, une fantaisie sur le mode mineur et cocasse, une parabole sur l’amour et son contraire.
Blonde ou brune ?
La jeune avocate londonienne Evelyn est invitée par son nouveau coup de foudre à passer trois semaines dans un hôtel de luxe à Hollywood. Mais à peine arrivée, les choses se compliquent : Rory lui présente une jolie blonde siliconée dont il semble très proche. Et à Los Angeles, tout se passe toujours différemment.
La droguée
Elle s’appelle Sabina. Et elle pourrait être notre fille, notre soeur, notre copine. Elle arrive un jour chez son père, venant de chez sa mère, ses parents sont divorcés. Ce sont dés choses qui arrivent. Ce qui peut arriver aussi, c’est la drogue. Pourtant, c’était la dernière chose à laquelle s’attendait Mark Fleming, le père de Sabina.
Le voyage de nuit
Que savons-nous de nos proches? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare.
Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre s?urs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce que Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur le clan, un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
La traversée du miroir
Sans femme, je ne suis rien du tout, avoue Alexis Dorgel, gynécologue parisien de renom qui se laisse happer, à l’approche de la quarantaine, par le vertige d’une vie professionnelle surfaite et trouve dans d’innombrables aventures un exutoire qui le renvoie très vite à sa propre image, celle d’un vide absolu. Des circonstances dramatiques le poussent à » traverser le miroir et à s’engager, aux confins du territoire cambodgien, auprès de Médecins sans Frontières.
Les pommes d’or
Sur le Renaissance, paquebot de luxe, qui vient de mouiller au large de Rhodes, Chloé tremble : son père, propriétaire d?un hôtel« quatre étoiles », ignore tout de son existence. Acceptera-t-il de la recevoir ?
Une autre jeune fille espère : Estelle parviendra-t-elle à se faire aimer de Quentin, le bel officier radio ? Une petite fille a peur : Laure, passagère clandestine, croit à tort que sa mère est morte par sa faute.
Le confident
Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d’abord à une erreur mais les lettres continuent d’arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu’elle n’est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme.
Dans ce premier roman sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspense psychologique.
« Le confident » a obtenu cinq prix littéraires et été traduit en vingt-sept langues.
De l’autre coté du soleil
Deux récits dont les jeunes héros, Aza et Solène, sont les principaux protagonistes et dont la vie est remplie d’évènements extraordinaires. Qui n’a jamais rêvé d’une vie pleine de magie ?
La bete des Saint-Innocents
1590. Pour conquérir son royaume que la Sainte Ligue lui refuse, le protestant Henri de Navarre met le siège aux portes de Paris. Durant trois mois, plus aucun vivre ne pénètre dans la capitale. Au point culminant de la famine, la dépouille d’une femme est retrouvée dans le cimetière des Saints-Innocents, en partie dévorée.
Bébé couple
Votre mari a ses défauts, comme tout le monde, mais vous avez appris à l’aimer tel qu’il est. Votre fils aîné, marié et père de famille, avec une situation solide, ne vous cause plus aucun souci. Reste la cadette, qui vient de trouver l’âme soeur en la personne d’un garçon charmant… à qui ne manquent qu’un logement et qu’un emploi.
Le goût du bonheur (1) – Gabrielle
Réunis dans leur résidence estivale de l’île d’Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs cinq enfants offrent l’image de l’harmonie et de l’aisance. La crise des années trente les a épargnés.
Chez eux, le goût du bonheur l’emporte sur les conventions et les préjugés d’une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte.
La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l’Irlandais Nic McNally.
Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s’annoncent des orages du cœur, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l’énergie vitale des Miller.
Fleur de péché
Une histoire d’amour. Mais la violence poursuit Véréna, depuis son enfance. Elle a trente ans, elle est journaliste. Elle doit son prénom à une tante lettone qui a traversé la Pologne à pied pour échapper aux Russes. Après le meurtre, à Paris, du conseiller du ministre de l’Industrie, Pierre Fauquembergue, le commissaire Montabot veut tout savoir sur cette jeune femme dont le nom figure dans le carnet d’adresses du mort. Est-elle une espionne ? Une terroriste? Toute la vie de Véréna défile au cours de l’enquête : son enfance dans les ruines de Munich, son adolescence en Alsace, sa vie d’étudiante à Paris, avec une satire des milieux journalistiques et ministériels. Véréna avouera tout, sauf la passion qui l’a liée à l’homme assassiné. Comme toujours dans les romans de Geneviève Dormann, le rire se mêle aux larmes.
Sortilège
Je suis un monstre. Pourtant, autrefois, j’étais le type parfait : grand, beau, riche et… atrocement méchant. Je n’aimais que moi et c’est pour cela qu’un sort m’a été jeté. Je suis devenu une bête difforme, velue, monstrueuse. Il me reste deux ans pour être aimé d’une jeune fille, sinon.
Glitch
Il y a deux siècles de cela, l’humanité a payé au prix fort ses appétits démesurés lorsque le feu de mille armes nucléaires a littéralement rasé la surface de la planète. Sous terre, au sein de la Communauté, la souffrance et la guerre ne sont plus que de lointains souvenirs : des puces implantées dans le cerveau de ses membres ont permis d’éradiquer enfin toutes ces émotions qui ont bien failli mener les hommes à leur perte.
Manon Lescaut
Antoine François Prévost d’Exiles, dit l’abbé Prévost, est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d’Église français. D’abord novice au collège d’Harcourt en 1712, il est congédié un an plus tard. Ensuite, il s’engage dans l’armée, mais bientôt déserteur, il s’enfuit en Hollande. Profitant de l’amnistie générale de 1716, il rentre en France et entame, un second noviciat chez les jésuites à Paris, avant d’être envoyé terminer sa philosophie au collège de La Flèche.
Pauvre blanc
Placé sous le double signe d’Huckleberry Finn et d’Abraham Lincoln, le héros de ce roman – que la critique anglo-saxonne place parmi les plus grandes réussites de l’auteur de Winesburg, Ohio (1919) – s’appelle Hugh McVey. Ce garçon nonchalant est converti aux vertus de l’autodiscipline par Sarah Shepard, une femme à l’esprit combatif. Hugh devient inventeur et sa machine à planter les choux va engager sa petite ville sur la voie de l’industrialisation.
Les femmes préfèrent les riches
Jennifer Barton est une journaliste New-Yorkaise , urbaine et branchée à qui tout réussit . Mais à la suite d’une rupture sentimentale , elle accepte un poste dans une antenne texane de son journal à Dallas. Elle y retrouve une de ses anciennes amies Aimee , qui lui explique les us et coutumes de cet Etat Américain qui ne ressemble à aucun autre.
Les sœurs Collins
A vingt-sept ans, Elizabeth Collins est l’associée la plus brillante du cabinet juridique fondé par son père, célèbre avocat new-yorkais. Passionnée par son métier, elle y consacre toute son énergie et personne ne songerait à contester sa réussite Personne, à part Joanna, sa sœur… Quelle réussite ? Elizabeth mène une existence de nonne. E a beau être ravissante, sa vie sentimentale est un désert. Pour rien au monde Joanna n’accepterait d’entrer, comme elle, au cabinet Collins et tout sacrifier au despote qui leur sert de père.
Vivre me tue
A sa sortie en 1997, ce texte provoque l’engouement du public et de la critique. Il raconte dans une langue rude, violente et parfois lyrique, le racisme ordinaire de nos jours, en France. Ce récit à la première personne est celui du narrateur, Paul. Il décrit la condition d’un jeune beur en France et les difficultés qu’il rencontre pour trouver du travail, pour se construire un avenir. Face à cette impasse, une seule réaction s’impose à lui, la révolte. Viendra ensuite le départ. Nourri de littérature, Paul noircit un carnet jour après jour dans lequel il raconte à sa princesse juive, Myriam, ses désillusions rageuses et ses bouffées de colère haineuses.
Mon dernier rêve sera pour vous
La gloire plaît aux femmes et les fascine comme le pouvoir. Chateaubriand – sans doute le plus grand écrivain français – lia plus que personne sa vie sentimentale à sa vie politique et littéraire. L’indifférence et la passion qui flottaient autour de lui faisaient se lever sur ses pas des bataillons de jeunes femmes, armées et casquées pour les combats de l’amour. A chacune il fut tenté de murmurer Mon dernier rêve sera pour vous. A une seule, avant sa mort, il dira ces quelques mots qui unissent aux yeux de l’histoire deux destins d’exception. La première biographie de Jean d’Ormesson : le portrait d’un séducteur par un écrivain – et peut-être aussi l’inverse. Ce gros livre tient du mémoire, du feuilleton, de la chronique historique la plus sérieuse et du roman le plus brillant.
L’homme de leur vie
Quand Louis, séduisant quadragénaire à la recherche du grand amour, rencontre France, une jeune femme divorcée qui tombe immédiatement amoureuse de lui, tout pourrait être simple. Mais si Louis Neuville est veuf, il lui faut compter avec sa sœur jumelle, Alix, qui, non contente de gérer sa carrière, a tendance à s’immiscer dans la vie privée de ce frère auquel elle voue une passion terriblement exclusive. Et puis il y a son fils, Frédéric, en pleine crise d’adolescence, qui accepte très mal que son père sympathise d’emblée avec le fils de France, un guitariste passionné. Jaloux, mal dans sa peau, lui aussi est bien décidé à tout faire pour les éloigner l’un de l’autre. France réussira-t-elle malgré tout à conquérir l’homme de sa vie ?
La femme fardée
À bord du Narcissus, la croisière organisée en l’honneur de la diva Dorriaccie revêt des allures de drame amoureux. Des passions secrètes se tissent au sein de la cohorte de bourgeois réunis et rompent la tranquillité mondaine. Il y a Olga Lamouroux, starlette française, dernière protégée du cinéaste Simon Béjart; la riche Edma Bautet-Lebrêche et son ennuyeux mari Armand; Julien Peyrat, commissaire-priseur plein de charme; le jeune Andréas Fayard, gigolo professionnel et enfin, Éric Lethuillier, à la tête d’un journal de gauche, accompagné par sa timide épouse Clarisse. Sous l’emprise de son mari, cette dernière tente vainement de dissimuler sa fragilité sous un maquillage outrancier. Elle est « la femme fardée » qui intrigue autant qu’elle émeut. Alors qu’Éric s’affiche publiquement en compagnie d’Olga, Clarisse succombe à la passion adultère dans les bras de Julien. La tension monte et les poses mondaines, insuffisantes à dissimuler les sentiments abjects, deviennent aussi tristes que burlesques. Scandés par des airs d’opéra, les masques tombent les uns après les autres, faisant retentir une seule question : l’orgueil bourgeois laisse-t-il une chance à l’amour? Dans La femme fardée, c’est le drame qui affleure à chacune des pages. Sans jamais éclater, la tension est palpable et ne connait pour unique catharsis que la musique, parfois lascive, souvent violente. On y retrouve le ton enlevé et décapant de Françoise Sagan. Avec un regard amer sur les hautes sphères bourgeoises, elle offre une satire sociale au vitriol. C’est sous une lumière des plus incisives qu’on y lit les thématiques chères à l’auteur : celles de l’amour, du bonheur, et de la fragile désinvolture qui en ont fait sa gloire.
Le roman de George et Martha
S’il n’avait pas rencontré la belle et courageuse Martha, George Washington serait-il devenu le héros de la guerre d’Indépendance et le premier président des Etats-Unis ? Derrière chaque grand homme se cache une femme qui l’aime et le soutient, et la jeune veuve ira jusqu’à traverser les lignes ennemies pour le rejoindre. Dans cette biographie romancée, qui est aussi son premier livre, elle dresse le magnifique portrait d’une femme méconnue, et révèle la profonde humanité d’un des Pères de l’Amérique. Ce Roman est une biographie romancée de l’écrivaine américaine Mary Higgins Clark, paru en 1968. Il s’agit du premier livre publié de l’auteur qui choisit de refondre l’ouvrage et d’en donner une nouvelle version en 2000.
Autobiographie d’un amour
A trente-deux ans, Alexandre Rivière découvre que Jeanne, sa femme, se sent seule dans leur mariage, incomprise, saturée de rancœurs. Bouleversé de l’avoir si mal aimée, Rivière retombe amoureux de celle qu’il pensait connaître. Mais il est trop tard ; Jeanne a trop souffert de l’aimer et ne croit plus en ses baisers. Alexandre quitte sa famille, les Nouvelles-Hébrides, son métier d’instituteur, et s’évapore brusquement. Deux ans plus tard, Octave Rivière – son frère jumeau – débarque dans l’archipel. Il est très exactement l’homme que n’était pas Alexandre. En lui reparaît le mari de Jeanne, remanié, rectifié de tout ce qui la décourageait. Je désire ne jamais vous plaire, vous dégoûter de m’aimer ! lui lance-t-il dès leur première rencontre. Par un habile marivaudage, Octave soignera toutes les laideurs qu’Alexandre lui avait laissées dans le cœur. Il soulagera Jeanne de ses culpabilités, de ses peurs tenaces, la libérera du piège des ressentiments et lui enseignera l’art de satisfaire ses propres attentes. Loin de se contenter de l’aimer, Octave Rivière lui permettra de s’aimer. Mais qui est ce Rivière venu la délivrer d’elle-même ? Manipulateur au service de l’amour, Octave est la création la plus déroutante de l’auteur du Zubial, du Zèbre, du Petit Sauvage, de L’île des Gauchers… (prix Femina, 1988), du Petit Sauvage et de L’île des Gauchers.
Le Capitaine Fracasse
Tout est triste dans le château délabré du baron de Sigognac. Ce jeune homme, dernier rejeton d’une famille noble mais ruinée, s’ennuie à mourir entre son chien, son cheval et son vieux serviteur. Lorsqu’une troupe de comédiens cherche abri chez lui, le baron se réveille, la vie est entrée dans le château. La laisser repartir ?
Le kabbaliste de Prague
À la fin du XVI° siècle, dans le ghetto de Prague, Le rabbin MaHaRal, le plus grand kabbaliste de tous les temps, façonne un être de boue à la force illimitée qui doit apporter la sécurité à son peuple… le Golem. Avec le « Kabbaliste de Prague », Marek Halter nous plonge dans la « Mémoire d’Abraham » et l’univers des Juifs de l’Europe centrale de son enfance. Il nous entraîne dans le monde mystérieux de la Kabbale et celui de la Renaissance, avec ses découvertes sidérales, ses bouleversements scientifiques et ses guerres de religion.
Le petit sauvage
Un jour, Alexandre Eiffel s’aperçoit avec effroi qu’il est devenu une grande personne, un empaillé de trente-huit ans. Esclave de son agenda, il ne copule plus guère et se prélasse sans honte dans la peau d’un mari domestiqué, indigne du petit garçon rebelle et vivant qu’il fut, celui à qui son papa disait : – Le Petit Sauvage, tu es un fou ! Alexandre décide de réveiller l’enfant en lui. Il quitte l’épouse qui lui servait de bouillotte, rachète la maison où vécut le Petit Sauvage, part retrouver la Société Secrète des Crusoé et surtout Fanny, son bateau bleu et ses lèvres inoubliables.