Et tombent les filles
Alex Cross, policier spécialiste de la psychologie des serial killers, doit affronter deux tueurs qui semblent rivaliser dans l’horreur. Bien que divergeant sur les méthodes, ils choisissent les mêmes victimes :l’un les massacre sauvagement, l’autre kidnappe, pour se constituer un harem, des femmes jeunes et belles, soumises à ses caprices et jouets de ses obsessions. La perfection de leurs scénarios et la complicité qui les unit fait d’eux une redoutable machine criminelle que rien ne semble pouvoir arrêter.
Sous l’étoile d’automne
A l’image de Knut Hamsun, le narrateur de Sous l’étoile d’automne est un « vagabond par essence », un héros romantique et solitaire, troublé par le doux passage d’une jeune fille et toujours en quête de sérénité.
De ferme en ferme, nomade mélancolique, il sait tous des saisons, de l’arrivée lente de l’hiver, du vol bruissant des oies sauvages, du crissement de la gelée blanche sous les pas.
Un chagrin d’amour et d’ailleurs
Jeannette est perdue. Perdue dans la foule en liesse. Dans quelques heures son mari, Gilbert Lefèvre, député-maire d’une ville du Nord, doit inaugurer la maison de la culture. Pour être à sés côtés, Jeannette s’est enfuie de la clinique où elle suivait une cure de désintoxication. Jeannette la scandaleuse : elle boit et provoque des incidents nuisibles à la carrière de son mari. On dit, pour l’excuser, qu’elle souffre de ne pas avoir eu d’enfant, mais son malheur, en vérité, c’est d’aimer, d’aimer Gilbert, depuis près de vingt ans, et de ne plus le reconnaître tout à fait. Jeannette la pitoyable. Gilbert a changé sans doute. Il est absorbé par ses fonctions. Eloigné des rêves de sa jeunesse, soucieux d’efficacité, il s’est attaché à Marie-Christine qui l’assiste dans sa tâche. Et pourtant c’est Jeannette qu’il aime.
La dernière tentation du Christ
» Je suis sûr que tout homme libre qui lira ce livre plein d’amour aimera plus que jamais, mieux que jamais, le Christ. » N. Kazantzaki. Voici le livre dont a été tiré le film de Martin Scorsese qui provoqua tant de remous : échos lointains et puissants du scandale qui frappa le roman à sa sortie, dans les années 1950, et qui valut à Nikos Kazantzaki une menace d’excommunication.
La noble maison
Dans La Noble Maison, James Clavell décrit un monde où la couleur, l’exotisme, l’action sont omniprésents. La description de Hong-Kong, dans les années 1960, fournit beaucoup plus qu’un cadre: elle représente l’essence même du roman. Car, à travers elle, Clavell conte la folle histoire des rapports entre les Britan-niques, administrateurs de la colonie, qui règnent en maîtres sur cette ruche frénétique, et les Chinois, qui parviennent tou-jours à traiter à leur avantage avec leurs dominateurs.
Un chemin solitaire
Comment oublier une injustice aussi terrible que la mort de son mari, lorsqu’on a juré de se dévouer au droit et à la vérité ? L’avocate Carole Ann Gibson espère y parvenir en retournant sur les lieux de son enfance, en Californie, loin de Washington. Mais Jacaranda, où elle a grandi, n’a plus de paisible havre que le nom. Censé illustrer la bonne entente entre Noirs et Mexicains, le domaine est devenu la proie des gangs et ses habitants vivent dans la terreur.
Cueille le jour
Je ne pardonne pas, je n’ai jamais pardonné. Je ne pardonnerai jamais. » Dans une vallée perdue des Cévennes, à la fin du siècle dernier, une jeune femme lutte pour gagner le droit de vivre. Comment surmonter l’absence d’un père à jamais perdu ? Comment échapper au cercle des visages monstrueux qui l’entourent ?
La ferme d’en bas
Julia n’était pas une enfant désirée. Auguste et Marcelline, propriétaires d’une petite ferme au bord d’un fleuve, avaient d’ores et déjà un fils et une fille et ils ne voient pas d’un bon oeil l’arrivée d’une bouche supplémentaire à nourrir. Cependant, la fillette fait peu à peu sa place au sein du silence de la famille.
La Tristesse du Samouraï
Comme souvent au début des histoires il y a une femme sur un quai de gare au petit matin.
Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train de 4 heures en direction de Lisbonne partira sans elle.
L’enfant rentrera seul chez son père, appâté par le sabre de samouraï de ses rêves qu’un homme vient de lui promettre. Isabel disparaît pour toujours. Quarante ans plus tard une autre femme a commis un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes.
Au cours d’un procès mémorable, quelque temps auparavant, elle a réussi à faire condamner un policier véreux, ouvrant sans le savoir la boîte de Pandore. Elle a été manipulée en raison d’une tragédie ancienne dont elle ignore tout. Les rejetons d’une famille maudite cherchent à lui faire payer quatre décennies de vengeance et de haine. Des premières années de l’après-guerre à la tentative de coup d’état de février 1981, après un détour par les steppes de Stalingrad, la saga familiale est lourde de complots, d’enlèvements, de trahisons …….
Les vertes années
Robert Shannon n’a pas huit ans quand la mort de ses parents le déracine d’Irlande pour le transplanter en Ecosse chez ses grands-parents maternels, « papa et maman » Leckie, à Levenford. La maisonnée comprend aussi leur seconde fille Kate qui est institutrice, leur fils cadet Murdoch qui ne rêve que jardinage (l’aîné Adam est courtier en assurances dans la ville voisine et deux pensionnaires qui sont la mère de papa Leckie, Grand-Mère, et le père de maman, Dandie Gow.
Etats d’urgence
Dans un pays où a été proclamé l’état d’urgence, où les trois quarts de la population sont privés des droits les plus élémentaires, où l’on ne peut ni se déplacer ni s’exprimer comme on le souhaite, où la liberté reste un mot et rien de plus – peut-on encore aimer, mener une existence d’homme, une existence de femme comme les autres ?
Sous le regard des étoiles
Robert Fenwick était de ceux qui ont voulu la grève pour obliger Richard Barras à interrompre l’exploitation du Dalot à cause des risques d’inondation, des infiltrations indiquant que cette taille est proche d’anciennes galeries envahies par l’eau. Barras a refusé et les mineurs redescendent au fond, sans que le travail reprenne au Dalot faute de commandes.
Les fosses carolines
Ceci est un roman. Un roman d’aventures. Il se situe en des temps lointains. C’est donc un roman historique. Ce n’est pourtant pas ce que l’amateur averti appellerait un « peplum » ou un « ben-hur ». Ce n’est pas non plus un récit à châteaux forts, tournois, gentes dames et gracieux sires.
L’ile des oubliés
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux et son arrière-grand-mère y aurait péri.
Néandertal
Étranges disparitions dans les montagnes reculées du Pamir : un moudjahid, puis une randonneuse. On retrouve finalement les deux corps, atrocement mutilés. Et voici que le Pr Kefficut, éminent paléontologue de Harvard, s’est volatilisé, dans cette même région. De quoi éveiller les soupçons des services secrets internationaux et la curiosité de l’Institut de Recherche sur la Préhistoire du Maryland.
Le baiser papillon
Outre ses ouvrages publiés chez Lattès : « Le baiser papillon » (1999), « Ces mots qui nous consolent » (2002), « L’heure exquise » (2005), elle a participé à l’élaboration de plusieurs dictionnaires : Dictionnaire des œuvres du XXe siècle, dir.
La maison dans la dune
Prix Goncourt, Grand prix de l’Académie française, l’écrivain Maxence Van der Meersch (1907-1951) est un des grands «peintres du Nord», sa région natale. Avec près de vingt romans, il a imposé une oeuvre qui s’inscrit dans la lignée d’André Maurois, François Mauriac ou Roger Martin du Gard, privilégiant la peinture de moeurs, l’analyse humaniste, mais proposant avant tout un certain regard sur la société de l’entre-deux-guerres et le monde ouvrier.
La corde au coup
Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le, comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l’agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison.
Le voleur de hasards
Je me suis dit que c’était le moment de faire le point. Le moment d’être enfin sérieux et de rendre à la mémoire tous les hasards que je lui ai volés. Le moment de me demander : « Mais où étais-tu, Jacquot, à vingt-cinq ans ?
Le baiser du dragon
Chine du Sud, Xe Siècle: Le Seigneur Tsao fait halte en son manoir avant de livrer à son suzerain un précieux chargement.Le trésor ne peut qu’exciter les convoitises. Pour deux cassettes de perles, les destins vont basculer. Celui de l’ingénue Shu-Meï, mais aussi ceux de Tigre Hilare, Passion Eteinte, Triton Flageolant, Etron Pensif.
Depuis le Moyen Age, où trois femmes y furent brûlées vives, le domaine de Brières, en Creuse, semble en proie à une malédiction. Valentine, au début du xxe siècle, puis sa fille Renée, héroïnes des deux premiers volumes des Dames de Brières, ont connu des existences tourmentées.
Coplan se méfie
Stupéfait, le chef se pencha pour relever son homme. Mais il resta immobile, cloué de saisis¬sement, les yeux écarquillés, la bouche ouverte. Devant la barque, à moins de deux mètres, dans les roseaux, deux grands yeux noirs le regardaient fixement.
Nana blues
Leila est belle, riche et célèbre, mère comblée, peintre à succès. « Dard » Donegal profite d’elle, la torture, l’humilie, la trompe et Leila est prisonnière de la passion charnelle que lui inspire son jeune amant. Il faut qu’elle se reprenne, faute de quoi elle sombrera de nouveau dans l’alcool, la drogue, l’autodestruction.
Itinéraire d’enfance
Paru en 1985 au Vietnam, alors que la publication des livres de Duong Thu Huong y était encore autorisée, ce roman de formation remporta un énorme succès. Il est pour la première fois traduit en français. Duong Thu Huong y évoque les tribulations d’une gamine espiègle et entreprenante à la fin des années cinquante.
La saison des adieux
Ce Sud-Africain fidèle au vieux parler de source batave qu’est l’afrikaans (et que parlent encore aujourd’hui plusieurs millions de personnes, dont une bonne part de Noirs) est mal connu chez nous, où n’a été traduit de lui qu’un seul parmi la quinzaine de romans de haut vol qu’il a publiés (En étrange pays, Laffont, 1991 ; Rivages/Poche, 1998).
Le vin de la liberté
Hortense se sentait écartelée. Elle aimait Louis, il était son homme, elle en défendrait l’accès de toutes ses forces mais quitter Paris où chaque jour apportait une moisson de paroles, d’actes et de nouvelles, pour aller à Bordeaux ou dans le Médoc, lui semblait difficile, voire inconcevable.
La fille de l’autre
Peter et Emma, tous deux divorcés, se fréquentent depuis presque un an lorsqu’ils s’installent ensemble. Après quelques difficultés pour refonder une cellule familiale stable, la situation, peu à peu, s’améliore. Seul point noir au tableau : Amanda, la fille de Peter Meurtrie par le divorce de ses parents et livrée à elle-même, Amanda souffre en silence. Les années passent, mais le temps ne suffit pas à atténuer sa douleur. Au contraire, devenue adolescente, la jeune fille semble de plus en plus désorientée et se dévergonde rapidement. Les limites qui lui ont été jadis inculquées ne suffiront pas à désamorcer les tensions générées par la vie avec sa nouvelle famille.
Les amants de Xi’an
Miranda Graham, styliste américaine, se rend à Pékin pour signer ses premiers contrats. Son arrivée dans un aéroport surpeuplé et anarchique menace de tourner au désastre lorsqu’un homme surgit de la foule à sa rescousse. Il se nomme Yuan Li. Entrepreneur chinois au faîte de la réussite sociale, il garde la nostalgie du père américain qu’il n’a pas connu, soldat de passage, disparu dès sa naissance.
Les lentilles vertes
Un document remarquable sur la vie rurale dans la première partie du XXe siècle, basé sur les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Henri Verdier. L’auteur des deux tomes plusieurs fois réimprimés de Mémoires d’un papi auvergnat revient sur son enfance, de sa belle écriture teintée des sonorités de l’occitan.
Les faveurs de Sophie
Que veut le père Meunier ? Albert, véritable colosse et charron du village, se méfie de cet alcoolique irascible qui lui rend visite. Or celui-ci, une fois n est pas coutume, ne vient pas avec des intentions hostiles. Il lui propose en effet la main de sa fille Sophie. Albert la connaît peu mais son énigmatique beauté le séduit immédiatement. Seule son indéfectible indifférence le laisse perplexe. Ne voudrait-elle pas l épouser parce qu il est le seul homme capable de la protéger de son père ?
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.
Une exécution ordinaire
Au mois d’août de l’an 2000, un sous-marin nucléaire russe s’abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c’est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Sauve-toi Lola
A travers ce roman baroque, à l’humour féroce, Ania Francos nous entraîne dans la sarabande que dansent ceux qui souffrent du cancer et redoutent de ne pas y survivre et ceux qui cherchent et désespèrent de le vaincre un jour.
La grace et le venin
Tu seras leveuse de maux, ma belette, quand tu seras grande. Je t’apprendrai mes secrets. Et tu diras aussi de bonnes prières de missel : ça ne peut rien gâter. Le missel, c’était tout ce que la mère d’Aline avait laissé en héritage à sa fille, et les pauvres secrets de la Segonde, tout ce que la vieille guérisseuse, qui l’avait recueillie, pouvait transmettre à l’enfant, avec le don.
L’homme fatal
Il s’appelle Steiner. Il se dit psychiatre. Lorsque Juliet Osborne, la quarantaine indépendante, le voit entrer, dans sa vie, elle est aussitôt partagée entre l’attirance et la peur. Elle découvrira peu à peu que Steiner n’est pas seulement un Don Juan, un collectionneur de femmes.
Le cœur en quatre
Une épouse et mère se suspend-elle dans le vide, la tête en bas, pour voler à la rencontre d’un partenaire qu’elle connaît à peine ? » Au cours d’un voyage à Stockholm, Alice fait la connaissance d’un Anglais, Benjamin Usher, qui se trouve être cette année-là – elle le découvrira le lendemain – le prix Nobel de physique.
Fière et intouchable
Un village du Maharashtra, près de Bombay, dans les anées vingt. Deux enfants, nés intouchables, se croient liés pour la vie par-delà le sort effroyable de leur communauté, l’une des plus méprisées du pays. Depuis la nuit des temps, cette sous-caste commerce avec la mort. Ses membres sont considérés comme la lie de l’humanité. Un jour, les chemins de Pandurang et de Babi se sépareront… Lui sera initié au sanscrit, la langue secrète des brahmanes; elle deviendra danseuse sacrée. Mais les promesses de l’enfance meurent-elles jamais ? Lyane Guillaume nous entraîne à leur suite dans une fresque étourdissante qui raconte la naissance de l’Inde moderne.
Intimes confidences
Grace Loring a subit des violences conjugales. Elle écrit son histoire, devient auteur à succès et conseil les femmes qui souffrent du même mal. Elle correspond avec Stéphanie, et un jour ne reçoit plus de nouvelles. Elle s’inquiète et se demande comment aider celle qu’elle a conseillé de fuir, et ressent de la culpabilité. Quand elle a enfin des nouvelles, ce n’est pas, loin s’en faut, celles qu’elle attendait.
Le talisman d’or
Non, non et non ! Pour rien au monde Cathy ne quittera Sandlings, sa maison perdue sur la côte du Suffolk, cernée par la mer et les marais, qu’elle adore. Comme elle adore Léon, son Grec de mari ! Mais il est si imprévisible, toujours absent, retenu ici ou là par de mystérieuses affaires. Non, non et non ! Elle n’ira pas s’installer à Londres ! Elle est tellement heureuse ici. Et puis, il y a Sandy, le chien, son vieux voisin Bert, et son fils, Adam, qui vient parfois lui rendre visite.
L’enfant de l’autre rive
Désemparée et sans ressources, Cecil Gutman, une jeune étudiante texane, répond à une petite annonce offrant une très importante somme d’argent pour un travail non précisé. Sélectionnée grâce à sa chevelure flamboyant et ses yeux violets, l’avocat chargé de gérer le dossier lui propose un contrat de « mère porteuse » au profit d’une des plus riches familles d’Europe : les Schomberg.
Malika
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront.
Le destin de Robert Shannon
Robert Shannon aurait pu devenir un médecin connu et riche, mais c’est la recherche scientifique qui l’attire irrésistiblement. Malgré de nombreuses difficultés et des déceptions de toutes sortes, il persistera dans cette voie. A.J. Cronin nous décrit avec passion la carrière d’un chercheur pauvre.
Le crime de Hollowfield
Par un bel après-midi d’été, .des archéologues sont à la recherche de vestiges saxons. Mais ils découvrent quelque chose de plus sinistre : un cadavre qui, lui, ne remonte certes pas à l’époque des Saxons.
L’identité de l’homme est inconnu, mais il semble qu’il pourrait s’agir d’un jeune fermier disparu quelques années plus tôt en abandonnant sa femme.
Monsieur Papa
Franck Lanier avait tout arrangé pour les vacances. Il casait son fils chez son ex-femme et lui filait à Bangkok. Mais son petit garçon, Laurent, n’est pas du tout d’accord. Il veut, lui aussi, partir pour Bangkok. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins, des plus drôles aux plus désespérés et des aventures peu banales se succèdent dans une vie quotidienne pleine de tendresse entre le père et le fils. Par l’auteur de « L’Amour aveugle », ce roman alerte, rempli d’humour, est un des grands succès de ces dernières années.
Un amour de soie
Rien ne prédisposait Hannah, orpheline de dix-huit ans, à devenir la femme de Reiver Shaw, l’ambitieux propriétaire d’une filature de soie. Rien, sinon les terres constituant sa dot. Dans le Connecticut des années 1840, une femme a-t-elle seulement le droit de protester ?
Etranges secrets
J’essaierai de te rendre justice. D’être digne de porter ton nom. Susanna prononce solennellement ces quelques mots devant la tombe de Kim, la jeune femme dont elle s’apprête à usurper l’identité. Quand le tribunal lui retire la garde de son fils Tyler, 11 mois, pour le confier à son ex-mari, Jim, un riche avocat, Susanna tente le tout pour le tout. En une nuit, sa décision est prise : elle se coupe les cheveux, rassemble quelques bagages et, sans prévenir personne, part avec son fils dans le Missouri.
Le vent sombre
D’anciennes inimitiés ravivées et un moulin vandalisé, un mystérieux accident d’avion et des « belacani » (hommes blancs) qui disparaissent ou surgissent au coeur du désert d’Arizona. Un Navajo surnommé Doigts-de-fer et un cadavre sans nom : Jim Chee, policier navajo qui ne se laissé pas facilement intimider, poursuivra son enquête jusque dans un village interdit perché sur l’une des mesas hopi.
Un orage immobile
Au printemps de 1832, Flora, fille d’émigrés, née, élevée, mariée et devenue brutalement orpheline et veuve en Angleterre, arrive un beau jour à Jarnac pour y rouvrir Margelasse, le château de sa famille. Personne ne l’a aperçue encore dans la région quand Me Nicolas Lomont, trente ans, notaire, met son cheval en route vers Margelasse. L’histoire commence. Au début, c’est une tranquille histoire d’amour, puis vient le drame plein de bruit, de fureur, de passion. Le récit est tout entier rapporté par Nicolas, trente ans plus tard. Vieux, solitaire, peu porté à la littérature, il ne sait pas trop ce qui le pousse à saisir un cahier et tracer ces mots : « Si un lecteur découvre un jour ces pages… », mais il continue. Me Lomont, bien qu’il décide plusieurs fois d’arrêter, de jeter son manuscrit au feu, se prend au jeu. Il dira tout. Il se surprend même à se griser de mots, à ressusciter d’une phrase ses amis morts, son ennemie disparue.Autant que pour l’histoire elle-même, violente, insolite, éperdue, on se passionne pour ce miracle qui transforme peu à peu chaque soir, quelques années avant 1870, un vieux notaire de province en un écrivain d’abord sage et classique, puis de plus en plus fougueux, débridé, lyrique… en un mot romantique. Un livre à part dans l’univers de Sagan, proche de Stendhal ou Maupassant.