Les braves gens du Tennessee
Grover Danford sait diriger le haras de poneys de Shetland qu’il a hérité de son père près de la ville de Wolverton, oui, mais il n’y connaît rien question femmes, sans quoi aurait-il épousé cette Madge qui lui tient la dragée haute les rares jours où elle daigne rester au domaine ? Ainsi grommelle Jimmy Whittaker son contremaître, qui voudrait voir Grover avec un fils capable de reprendre après lui le haras. Le temps presse, puisqu’il n’a pas loin de quarante ans.
Depuis deux ans qu’ils sont mariés, Grover espère toujours fléchir Madge et avoir d’elle l’héritier désiré. Un fils, il en a déjà un – Jeff Bazemore – mais les lois du Tennessee l’empêchent de le reconnaître, après lui avoir interdit d’épouser sa mère parce qu’elle était métisse. Il veille tout de même sur lui, de loin. –
Jeff a dix-sept ans quand Effie Devlin a un enfant dont la rumeur-publique dit qu’il est le portrait de Jeff. Son mari, Mike, voit rouge et rassemble cette survivance du Ku Klux Klan les « cavaliers de la nuit ».
A eux six, ils sont prêts à tout et Grover, prévenu par Jimmy, décide d’emmener J Fuite angoissante où se mesure la graduelle évolution mentalités et qui fait des braves gens du Tennessee roman poignant en même temps qu’un document moderne, sur ce Sud des Etats-Unis qu’Erskine Caldwell a commencer de décrire dans Le Petit Arpent du Bon Dieu (1933) et La Route au tabac (1932).
Je reviendrai vers vous
Par un épouvantable soir d’hiver, Bénédicte, éditrice parisienne, traverse les solitudes du Morvan. À la suite d’une banale panne d’essence, elle est accueillie par une paysanne et son fils dans une ferme isolée et contrainte d’y passer la nuit. Halte aussi inattendue que la présence d’une gamine de 15 ans à la peau cuivrée dont elle ignore l’origine, africaine sans doute.
L’Archange de Vienne
Voici la suite de La Sans Pareille, second- volet de la trilogie Leçons de ténèbres. A trente ans, Christine Valbray connaît une fulgurante réussite dans les sphères du pouvoir. Elle a lié son sort à celui du ministre Charles de Fervacques, « (archange de la politique ».
L’hôpital de la haine
Central City, son hôpital universitaire, sa faculté, ses hôtels s’apprêtaient à recevoir plus de deux mille médecins pour le Congrès médical le plus important des Etats-Unis. Déjà des sommités de la médecine affluaient, parmi lesquelles la ravissante embryologiste Marian Crowder dont le livre, Esclavage Sexuel, venait de faire scandale en lui rapportant une fortune, et le cardiologue le plus célèbre du monde, H. Edward Danton, accompagné de sa belle épouse ambitieuse.
Catherine (7) – La Dame de Montsalvy
Catherine s’est vue obligée d’abandonner Arnaud de Montsalvy, gravement blessé, au camp du Damoiseau de Commercy. Son désir ardent, son souhait le plus profond est bien de retourner chez elle, là où se trouvent ses chers enfants dont elle est sans nouvelles, et peut-être Arnaud de Montsalvy qui ne peut pas ne pas lui avoir gardé son amour.
Mais la route va être longue avant de pouvoir reprendre le seul chemin cher à son cœur : celui des montagnes d’Auvergne, celui de Montsalvy… Mais que va-t-elle y trouver ?
Le 22 juin 1627, François de Montmorency-Bouteville est décapité en place de Grève. Il laisse une jeune épouse de vingt ans, deux petites filles et un garçon à naître. La famille aurait sombré dans la misère si la princesse de Condé, leur cousine, ne se chargeait d’élever les enfants selon leur rang. Isabelle, la cadette, va s’éprendre très tôt du duc d’Enghien, le futur Grand Condé. Il a six ans de plus qu’elle et la dédaigne jusqu’à ce qu’elle se révèle une ravissante jeune femme, ce qui n’est pas pour plaire à Anne-Geneviève qu’un sentiment trouble unit à son frère. La guerre entre les deux femmes couve. La Fronde également..
Calendar girl – Juin
Voilà Mia dans la capitale, Washington, DC. Elle n’est pas très enthousiaste sur sa mission du mois, puisqu’elle doit jouer la compagne de Warren Shipley, un homme âgé et surtout l’un des plus riches businessmans des États-Unis. Elle doit lui servir de faire valoir vis-à-vis des hommes d’affaires qu’il veut approcher. Mais elle va vite changer d’avis lorsqu’elle est accueillie par Aaron Shipley le fils de Warren. Aaron est non seulement irrésistible physiquement, raffiné, mais aussi le plus jeune sénateur des États-Unis. À trente-cinq ans, il est riche comme Crésus, célibataire, et fait les couvertures de tous les magazines du pays.
Mia, qui pensait que la politique était un monde ennuyeux, va s’apercevoir qu’il n’y a rien de plus excitant que la démocratie. Et, pourtant, il va lui falloir beaucoup de force et de courage pour surmonter de bien tristes événements. Heureusement, elle sera bien entourée…
La deuxième vie de Fatima
De la casbah à la vie de château, Fatima prend le bonheur comme il vient. Djerba est déjà loin pour celle qui a refait sa vie à Paris avec le délicieux Hippolyte, quand resurgit le mari qui l’avait répudiée. Cette incurable optimiste saura-t-elle se libérer du joug de ce tyran qui conteste désormais leur divorce ? Un arc-en-ciel après la grisaille ? D’imprévus en surprises, avec son grand cœur pour seule arme, Fatima embellit le monde et égaye la vie, pour que tous la voient en rose. Un irrésistible fable sociale qui nous entraîne dans un tourbillon de joie et d’amour.
Le chercheur d’or
Le narrateur Alexis a huit ans quand il assiste avec sa sœur Laure à la faillite de son père et à la folle édification d’un rêve : retrouver l’or du Corsaire, caché à Rodrigues. Adolescent, il quitte l’île Maurice à bord du schooner Zeta et part à la recherche du trésor. Quête chimérique, désespérée. Seul l’amour silencieux de la jeune «manaf» Ouma arrache Alexis à la solitude. Puis c’est la guerre, qu’il passe en France (dans l’armée anglaise). De retour en 1922 à l’île Maurice, il rejoint Laure et assiste à la mort de Mam. Il se replie à Mananava. Mais Ouma lui échappe, disparaît. Alexis aura mis trente ans à comprendre qu’il n’y a de trésor qu’au fond de soi, dans l’amour et l’amour de la vie, dans la beauté du monde.
TOME 1
Après avoir affronter la mort et risqué de perdre l’amour de Jason Beaufort, Marianne parvient à Constantinople la fabuleuse.
Malgré ses tourments, malgré les milles et un complots qui se nouent sur les rives du Bosphore, elle reste fidèle à la mission officieuse que lui a confiée Napoléon auprès de la sultane Haseki. Au moment où Marianne reconquiert l’amour de Jason, elle doit quitter Constantinople qui a cessé d’être un lieu sûr pour elle.
A Odessa, elle retrouve son parrain devenu Général des Jésuites et surprend le secret de la trahison que prépare Bernadotte. Il lui faut d’urgence alerter l’Empereur, engagé déjà dans la guerre contre la Russie.
La kibitka – où ont pris place Marianne et Jason – s’enfonce dans l’immensité russe…
TOME 2
Les dés sont jetés. A la tête de la Grande Armée, inconscient des trahisons et des dangers qui menacent ses arrières, l’Empereur se dirige vers Moscou. Malgré ses rêves de bonheur et de liberté dans les bras de Jason retrouvé, Marianne ne peut rester inactive. Napoléon doit savoir ce qui l’attend à son retour.
Pour Marianne aussi, la campagne de Russie a commencé. Devant elle, l’immensité de la steppe et des milliers de kilomètres à parcourir. Au bout de sa route, le Kremlin en flammes et son conquérant désemparé. Pour celle qui lui a toujours tout donné, est-ce le début d’une nouvelle vie ?
Maigret et les témoins récalcitrants
Léonard Lachaume, directeur d’une biscuiterie vétuste, est retrouvé assassiné sur son lit, d’une balle en plein cœur. La famille veut faire croire à une affaire de cambriolage qui aurait mal tourné, mais Maigret n’y croit guère. Son enquête s’avère difficile devant le mutisme de l’entourage de Léonard, d’autant plus que le commissaire se retrouve flanqué d’un jeune juge d’instruction plutôt encombrant.
Chantier
Son usine et le pavillon de banlieue qui a vu naître et mourir son fils vont être rayés de la carte. Bart Dawes fera face, seul, à l’irrésistible marche du « progrès » qui menace d’engloutir sa vie. Au fil de quelques semaines de révolte, ce brave cadre moyen perdra sa femme, se liera avec un mafioso philosophe et gourmet, avec une routarde désaxée et un prêtre des rues anarchiste.
Souvenirs de holmes
Que fait Sherlock Holmes toute la journée ? Il déduit et, de déduction en déduction, il découvre pourquoi les moutons boitent quand les chevaux de course disparaissent, pourquoi un homme en fait chanter un autre et pourquoi le colonel Barclay s’effondre, mort, dans son salon. C’est très clair, « élémentaire, mon cher Watson ! » Et les onze énigmes deviennent de simples histoires d’amour, de vengeance et de mort.
Les thanatonautes
L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sousmarin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis.
L’arrangement
Il a fallu que sa voiture se déporte et se jette contre un camion pour qu’Eddy Anderson, meurtri mais indemne, prenne le temps de s’interroger sur sa façon de vivre. Cet accident n’a-t-il pas été, au fond, une tentative de suicide ? Mais quelles raisons aurait-il de se tuer?
L’ange de Bagdad
Bagdad, printemps 2003. Chargé d’organiser les exportations clandestines du pétrole brut pendant l’embargo, Michel Samara, ingénieur et homme d’affaires irakien, attend l’arrivée des Américains. Très vite, il voit s’éloigner les espoirs de démocratie qu’il fondait pour son peuple. Ulcéré par les méthodes d’occupation brutales et le pillage des richesses de son pays, Michel décide de s’opposer à la toute-puissance de George W. Bush.
Et tombent les filles
Alex Cross, policier spécialiste de la psychologie des serial killers, doit affronter deux tueurs qui semblent rivaliser dans l’horreur. Bien que divergeant sur les méthodes, ils choisissent les mêmes victimes :l’un les massacre sauvagement, l’autre kidnappe, pour se constituer un harem, des femmes jeunes et belles, soumises à ses caprices et jouets de ses obsessions. La perfection de leurs scénarios et la complicité qui les unit fait d’eux une redoutable machine criminelle que rien ne semble pouvoir arrêter.
Sous l’étoile d’automne
A l’image de Knut Hamsun, le narrateur de Sous l’étoile d’automne est un « vagabond par essence », un héros romantique et solitaire, troublé par le doux passage d’une jeune fille et toujours en quête de sérénité.
De ferme en ferme, nomade mélancolique, il sait tous des saisons, de l’arrivée lente de l’hiver, du vol bruissant des oies sauvages, du crissement de la gelée blanche sous les pas.
Un chagrin d’amour et d’ailleurs
Jeannette est perdue. Perdue dans la foule en liesse. Dans quelques heures son mari, Gilbert Lefèvre, député-maire d’une ville du Nord, doit inaugurer la maison de la culture. Pour être à sés côtés, Jeannette s’est enfuie de la clinique où elle suivait une cure de désintoxication. Jeannette la scandaleuse : elle boit et provoque des incidents nuisibles à la carrière de son mari. On dit, pour l’excuser, qu’elle souffre de ne pas avoir eu d’enfant, mais son malheur, en vérité, c’est d’aimer, d’aimer Gilbert, depuis près de vingt ans, et de ne plus le reconnaître tout à fait. Jeannette la pitoyable. Gilbert a changé sans doute. Il est absorbé par ses fonctions. Eloigné des rêves de sa jeunesse, soucieux d’efficacité, il s’est attaché à Marie-Christine qui l’assiste dans sa tâche. Et pourtant c’est Jeannette qu’il aime.
La dernière tentation du Christ
» Je suis sûr que tout homme libre qui lira ce livre plein d’amour aimera plus que jamais, mieux que jamais, le Christ. » N. Kazantzaki. Voici le livre dont a été tiré le film de Martin Scorsese qui provoqua tant de remous : échos lointains et puissants du scandale qui frappa le roman à sa sortie, dans les années 1950, et qui valut à Nikos Kazantzaki une menace d’excommunication.
La noble maison
Dans La Noble Maison, James Clavell décrit un monde où la couleur, l’exotisme, l’action sont omniprésents. La description de Hong-Kong, dans les années 1960, fournit beaucoup plus qu’un cadre: elle représente l’essence même du roman. Car, à travers elle, Clavell conte la folle histoire des rapports entre les Britan-niques, administrateurs de la colonie, qui règnent en maîtres sur cette ruche frénétique, et les Chinois, qui parviennent tou-jours à traiter à leur avantage avec leurs dominateurs.
Un chemin solitaire
Comment oublier une injustice aussi terrible que la mort de son mari, lorsqu’on a juré de se dévouer au droit et à la vérité ? L’avocate Carole Ann Gibson espère y parvenir en retournant sur les lieux de son enfance, en Californie, loin de Washington. Mais Jacaranda, où elle a grandi, n’a plus de paisible havre que le nom. Censé illustrer la bonne entente entre Noirs et Mexicains, le domaine est devenu la proie des gangs et ses habitants vivent dans la terreur.
Cueille le jour
Je ne pardonne pas, je n’ai jamais pardonné. Je ne pardonnerai jamais. » Dans une vallée perdue des Cévennes, à la fin du siècle dernier, une jeune femme lutte pour gagner le droit de vivre. Comment surmonter l’absence d’un père à jamais perdu ? Comment échapper au cercle des visages monstrueux qui l’entourent ?
La ferme d’en bas
Julia n’était pas une enfant désirée. Auguste et Marcelline, propriétaires d’une petite ferme au bord d’un fleuve, avaient d’ores et déjà un fils et une fille et ils ne voient pas d’un bon oeil l’arrivée d’une bouche supplémentaire à nourrir. Cependant, la fillette fait peu à peu sa place au sein du silence de la famille.
La Tristesse du Samouraï
Comme souvent au début des histoires il y a une femme sur un quai de gare au petit matin.
Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train de 4 heures en direction de Lisbonne partira sans elle.
L’enfant rentrera seul chez son père, appâté par le sabre de samouraï de ses rêves qu’un homme vient de lui promettre. Isabel disparaît pour toujours. Quarante ans plus tard une autre femme a commis un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes.
Au cours d’un procès mémorable, quelque temps auparavant, elle a réussi à faire condamner un policier véreux, ouvrant sans le savoir la boîte de Pandore. Elle a été manipulée en raison d’une tragédie ancienne dont elle ignore tout. Les rejetons d’une famille maudite cherchent à lui faire payer quatre décennies de vengeance et de haine. Des premières années de l’après-guerre à la tentative de coup d’état de février 1981, après un détour par les steppes de Stalingrad, la saga familiale est lourde de complots, d’enlèvements, de trahisons …….
Les vertes années
Robert Shannon n’a pas huit ans quand la mort de ses parents le déracine d’Irlande pour le transplanter en Ecosse chez ses grands-parents maternels, « papa et maman » Leckie, à Levenford. La maisonnée comprend aussi leur seconde fille Kate qui est institutrice, leur fils cadet Murdoch qui ne rêve que jardinage (l’aîné Adam est courtier en assurances dans la ville voisine et deux pensionnaires qui sont la mère de papa Leckie, Grand-Mère, et le père de maman, Dandie Gow.
Etats d’urgence
Dans un pays où a été proclamé l’état d’urgence, où les trois quarts de la population sont privés des droits les plus élémentaires, où l’on ne peut ni se déplacer ni s’exprimer comme on le souhaite, où la liberté reste un mot et rien de plus – peut-on encore aimer, mener une existence d’homme, une existence de femme comme les autres ?
Sous le regard des étoiles
Robert Fenwick était de ceux qui ont voulu la grève pour obliger Richard Barras à interrompre l’exploitation du Dalot à cause des risques d’inondation, des infiltrations indiquant que cette taille est proche d’anciennes galeries envahies par l’eau. Barras a refusé et les mineurs redescendent au fond, sans que le travail reprenne au Dalot faute de commandes.
Les fosses carolines
Ceci est un roman. Un roman d’aventures. Il se situe en des temps lointains. C’est donc un roman historique. Ce n’est pourtant pas ce que l’amateur averti appellerait un « peplum » ou un « ben-hur ». Ce n’est pas non plus un récit à châteaux forts, tournois, gentes dames et gracieux sires.
L’ile des oubliés
L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux et son arrière-grand-mère y aurait péri.
Néandertal
Étranges disparitions dans les montagnes reculées du Pamir : un moudjahid, puis une randonneuse. On retrouve finalement les deux corps, atrocement mutilés. Et voici que le Pr Kefficut, éminent paléontologue de Harvard, s’est volatilisé, dans cette même région. De quoi éveiller les soupçons des services secrets internationaux et la curiosité de l’Institut de Recherche sur la Préhistoire du Maryland.
Le baiser papillon
Outre ses ouvrages publiés chez Lattès : « Le baiser papillon » (1999), « Ces mots qui nous consolent » (2002), « L’heure exquise » (2005), elle a participé à l’élaboration de plusieurs dictionnaires : Dictionnaire des œuvres du XXe siècle, dir.
La maison dans la dune
Prix Goncourt, Grand prix de l’Académie française, l’écrivain Maxence Van der Meersch (1907-1951) est un des grands «peintres du Nord», sa région natale. Avec près de vingt romans, il a imposé une oeuvre qui s’inscrit dans la lignée d’André Maurois, François Mauriac ou Roger Martin du Gard, privilégiant la peinture de moeurs, l’analyse humaniste, mais proposant avant tout un certain regard sur la société de l’entre-deux-guerres et le monde ouvrier.
La corde au coup
Une nuit de juin 1871, le maire de Sauveterre en Saintonge est averti que le château de Valpinson est en feu et que son propriétaire, le, comte de Claudieuse, a été grièvement blessé… Un jeune paysan un peu simplet a cru reconnaître en l’agresseur du comte, Jacques de Boiscoran, un propriétaire voisin qui se retrouve bientôt en prison.
Le voleur de hasards
Je me suis dit que c’était le moment de faire le point. Le moment d’être enfin sérieux et de rendre à la mémoire tous les hasards que je lui ai volés. Le moment de me demander : « Mais où étais-tu, Jacquot, à vingt-cinq ans ?
Le baiser du dragon
Chine du Sud, Xe Siècle: Le Seigneur Tsao fait halte en son manoir avant de livrer à son suzerain un précieux chargement.Le trésor ne peut qu’exciter les convoitises. Pour deux cassettes de perles, les destins vont basculer. Celui de l’ingénue Shu-Meï, mais aussi ceux de Tigre Hilare, Passion Eteinte, Triton Flageolant, Etron Pensif.
Depuis le Moyen Age, où trois femmes y furent brûlées vives, le domaine de Brières, en Creuse, semble en proie à une malédiction. Valentine, au début du xxe siècle, puis sa fille Renée, héroïnes des deux premiers volumes des Dames de Brières, ont connu des existences tourmentées.
Coplan se méfie
Stupéfait, le chef se pencha pour relever son homme. Mais il resta immobile, cloué de saisis¬sement, les yeux écarquillés, la bouche ouverte. Devant la barque, à moins de deux mètres, dans les roseaux, deux grands yeux noirs le regardaient fixement.
Nana blues
Leila est belle, riche et célèbre, mère comblée, peintre à succès. « Dard » Donegal profite d’elle, la torture, l’humilie, la trompe et Leila est prisonnière de la passion charnelle que lui inspire son jeune amant. Il faut qu’elle se reprenne, faute de quoi elle sombrera de nouveau dans l’alcool, la drogue, l’autodestruction.
Itinéraire d’enfance
Paru en 1985 au Vietnam, alors que la publication des livres de Duong Thu Huong y était encore autorisée, ce roman de formation remporta un énorme succès. Il est pour la première fois traduit en français. Duong Thu Huong y évoque les tribulations d’une gamine espiègle et entreprenante à la fin des années cinquante.
La saison des adieux
Ce Sud-Africain fidèle au vieux parler de source batave qu’est l’afrikaans (et que parlent encore aujourd’hui plusieurs millions de personnes, dont une bonne part de Noirs) est mal connu chez nous, où n’a été traduit de lui qu’un seul parmi la quinzaine de romans de haut vol qu’il a publiés (En étrange pays, Laffont, 1991 ; Rivages/Poche, 1998).
Le vin de la liberté
Hortense se sentait écartelée. Elle aimait Louis, il était son homme, elle en défendrait l’accès de toutes ses forces mais quitter Paris où chaque jour apportait une moisson de paroles, d’actes et de nouvelles, pour aller à Bordeaux ou dans le Médoc, lui semblait difficile, voire inconcevable.
La fille de l’autre
Peter et Emma, tous deux divorcés, se fréquentent depuis presque un an lorsqu’ils s’installent ensemble. Après quelques difficultés pour refonder une cellule familiale stable, la situation, peu à peu, s’améliore. Seul point noir au tableau : Amanda, la fille de Peter Meurtrie par le divorce de ses parents et livrée à elle-même, Amanda souffre en silence. Les années passent, mais le temps ne suffit pas à atténuer sa douleur. Au contraire, devenue adolescente, la jeune fille semble de plus en plus désorientée et se dévergonde rapidement. Les limites qui lui ont été jadis inculquées ne suffiront pas à désamorcer les tensions générées par la vie avec sa nouvelle famille.
Les amants de Xi’an
Miranda Graham, styliste américaine, se rend à Pékin pour signer ses premiers contrats. Son arrivée dans un aéroport surpeuplé et anarchique menace de tourner au désastre lorsqu’un homme surgit de la foule à sa rescousse. Il se nomme Yuan Li. Entrepreneur chinois au faîte de la réussite sociale, il garde la nostalgie du père américain qu’il n’a pas connu, soldat de passage, disparu dès sa naissance.
Les lentilles vertes
Un document remarquable sur la vie rurale dans la première partie du XXe siècle, basé sur les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Henri Verdier. L’auteur des deux tomes plusieurs fois réimprimés de Mémoires d’un papi auvergnat revient sur son enfance, de sa belle écriture teintée des sonorités de l’occitan.
Les faveurs de Sophie
Que veut le père Meunier ? Albert, véritable colosse et charron du village, se méfie de cet alcoolique irascible qui lui rend visite. Or celui-ci, une fois n est pas coutume, ne vient pas avec des intentions hostiles. Il lui propose en effet la main de sa fille Sophie. Albert la connaît peu mais son énigmatique beauté le séduit immédiatement. Seule son indéfectible indifférence le laisse perplexe. Ne voudrait-elle pas l épouser parce qu il est le seul homme capable de la protéger de son père ?
La maison aux esprits
Une grande saga familiale dans une contrée qui ressemble à s’y méprendre au Chili. Entre les différentes générations, entre la branche des maîtres et celle des bâtards, entre le patriarche, les femmes de la maison, les domestiques, les paysans du domaine, se nouent et se dénouent des relations marquées par l’absolu de l’amour, la familiarité de la mort, la folie douce ou bestiale des uns et des autres, qui reflètent et résument les vicissitudes d’un pays passé en quelques décennies des rythmes ruraux et des traditions paysannes aux affrontements fratricides et à la férocité des tyrannies modernes.