Le bruit des silences
Quadragénaire, fraîchement divorcée et élevant seule ses deux enfants à Paris, Lorraine s’occupe beaucoup de sa famille et pense très peu à elle. Lorsqu’elle rencontre Cyrille, un ami d’enfance, elle croit avoir enfin trouvé l’amour qui manquait à sa vie. Mais leur relation ne répond pas à ses attentes, et cet homme qu’elle pensait bien connaître lui échappe. Pour mieux savoir quelle femme et quelle mère elle veut être, Lorraine devra mettre à nu ses sentiments, ses espérances, mais aussi exhumer de lourds secrets dont sont détentrices les femmes de sa famille. Ainsi parviendra-t-elle peut-être à briser le cercle insidieux qui se répète de génération en génération … Une histoire de femmes d’aujourd’hui, d’amour et de transmission.
Ce que Dominique n’a pas su
En 1863, Eugène Fromentin publiait Dominique, fiction autobiographique dans laquelle le héros éponyme raconte son amour impossible, quoique réciproque, pour Madeleine d’Orsel. Aujourd’hui, Julie d’Orsel, sœur cadette de Madeleine et personnage secondaire du roman de Fromentin, toujours vivante puisque « les héros de romans ne meurent jamais », raconte ce que Dominique n’a pas su… Car, si Dominique n’a d’yeux que pour la belle et blonde Madeleine, Julie, « noiraude et petite » selon ses propres mots, l’aime depuis toujours. Et si Madeleine, mariée à Alfred de Nièvres bon parti et médiocre mari renonce à son amour pour Dominique, Julie s’interdit d’aimer. Elle voudra au contraire faire le bonheur de sa sœur et ne cesse d’intriguer, mais en vain, pour que Dominique et Madeleine cèdent à leur passion… Julie, femme libre et moderne, féministe avant l’heure, refuse depuis l’adolescence le mariage en même temps que les bigoudis, et privilégie les plaisirs de la chair non contrainte, initiée en ceci, à sa demande, par son cousin, confident, et double masculin, le très libertin Olivier…
L’ami allemand
Berlin 1945… Ancien correspondant de la CBS, Jake Geismar peine à reconnaître les lieux où il a vécu autrefois : la capitale déchue du IIIe Reich n’est plus qu’un champ de ruines où errent des colonnes de réfugiés au regard vide. Officiellement, Jake doit rédiger une série d’articles sur la conférence de Postdam : officieusement, il veut revoir lena, celle qu’il a passionnément aimé. Mais comment la retrouver dans cette ville au décor lunaire où les habitants disparaissent sans laisser de traces ? Où tout se monnaie à prix d’or au marché noir ? Où, pour sauver sa peau, on n’hésite pas à échanger faux témoignages et informations hautement confidentielles ? Et où, dans un climat de tension politique extrême, personne ne s’émeut de la découverte d’un soldat américain mort dans le secteur russe ? Au fur et à mesure de son enquête, Jake va s’enfoncer dans les ambiguïtés du dispositif allié et comprendre sur l’âme humaine est capable du pire quand il est question de préparer une nouvelle forme de guerre…
Grand Amour
Grand Amour. Il s’agit d’amour, en effet. L’amour de la France et de ses paysages vus d’en haut, l’amour du grand collège qu’était l’Elysée au temps du premier septennat, l’amour agacé pour un Président, l’amour des invitées (la solennité du lieu leur donne des idées chaudes), l’amour des télégrammes de condoléances, qui peuvent conduire aux plus hautes carrières ministérielles… et bien d’autres amours encore. Gabriel, le héros de ce livre, se nourrit de tout. Comment lui en vouloir ? Les hommes comme lui, plus nombreux qu’on ne croit, doutent de leur propre existence. D’où des allures de fantômes et des pratiques de vampires timides. Un jour arrivent au palais un port de tête et une bouche trop charnue. En d’autres termes : une dame. Dès cet instant commence, au royaume désordonné des sentiments, l’apprentissage de la préférence.
Le dernier des Camondo
Issu d’une illustre et richissime famille de banquiers levantins installés en France à la fin du Second Empire, le comte Moïse de Camondo (1860-1935) était l’homme d’un milieu, celui de l’aristocratie juive parisienne, où se cotoyaient les Rothschild et les Pereire, les Fould et les Cahen d’Anvers, toute une société échappée des pages de Proust qui se retrouvait dans les chasses à courre, les clubs et les conseils d’administration, rivalisant dans la magnificence de leurs châteaux, hôtels particuliers et collections. La saga des Camondo, de l’Inquisition espagnole au génocide nazi en passant par le ghetto de Venise et les palais de Constantinople, n’est pas seulement un récit historique retraçant l’épopée de ces grands seigneurs séfarades. C’est aussi une méditation sur la solitude d’un homme abandonné par sa femme, inconsolé de la mort de son fils, qui consacra sa vie et sa fortune à reconstituer au cœur de la plaine Monceau une demeure aristocratique du XVIIIe siècle, laissant à la France le plus éclatant témoignage d’un monde disparu et transmettant malgré tout le nom des siens à la postérité. Avait-il l’intuition qu’il serait le dernier représentant de sa dynastie ? C’était son mystère et son secret. Il en a laissé l’empreinte sur sa maison.
Adieu ma concubine
Dans la Chine des années 20, Xiao Shitou et Xiao Douzi sont deux jeunes enfants abandonnés par leur mères respectives au maître Guan, qui forme rudement les petits garçons à l’opéra de Pékin. Shitou et Douzi deviendront de grands amis et se révéleront être les meilleurs élèves du maître Guan. Très tôt, ils interpréteront la pièce Adieu ma concubine, qui met en scène un grand seigneur (Shitou) et sa favorite (Douzi). Pour Douzi, ce rôle ira au-delà de sa vie théâtrale et se confondra avec la réalité, ce qui façonnera sa personnalité ainsi que son physique. Cette œuvre a été portée à l’écran. Je n’ai pas vu le film et je ne sais pas s’il est fidèle au roman. En revanche, j’ai bien apprécié le livre. Les deux personnages sont très travaillés, l’auteur décortique l’ambiguïté de leurs relations et n’oublie pas la toile de fond, qui est la chute de la dynastie Qing et la Révolution culturelle de Mao.
Eva
Un soir de l’hiver 1979, quelque part dans Paris, j’ai croisé une femme de treize ans dont la réputation était alors terrible. Vingt-cinq ans plus tard, elle m’inspira mon premier roman sans que je ne sache plus rien d’elle qu’une photo de paparazzi. Bien plus tard encore, c’est elle qui me retrouva à un détour de ma vie où je m’étais égaré. C’est elle la petite fée surgie de l’arrière monde qui m’a sauvé du labyrinthe et redonné une dernière fois l’élan d’aimer. Par extraordinaire elle s’appelle Eva, ce livre est son éloge.
Rose à la rescousse
Rose Costelloe soigne les chagrins d’amour, sauve les couples de la routine et redonne confiance aux désespérés. Responsable des courriers du coeur au Daily Post, la jeune femme vient de signer son premier livre, Les secrets d’un mariage réussi. Justement, le sien est un désastre: son union avec Ted a duré à peine neuf mois, dont sept de vie conjugale infernale. À 39 ans, celle à qui toute l’Angleterre confie ses états d’âme se retrouve seule avec son oiseau de compagnie, à la recherche d’un colocataire qui l’aiderait à boucler ses fins de mois. Mais qui viendra à la rescousse de Madame Détresse ? Une fois n’est pas coutume, Rose n’a pas la réponse…Pour l’instant !
Pourquoi le ciel est bleu
Julien Signol, mon grand-père paternel, ne sut jamais lire ni écrire, et moi, son petit-fils, je suis devenu écrivain. Grâce à lui bien sûr, grâce à mes parents, à leur travail, à leur courage, à tout ce qu’ils m’ont légué. Et pourtant, il a fallu plus de quarante ans à Mien pour oser poser à son fils la question à laquelle sa mère avait répondu par une gifle cruelle quand il avait sept ans : « Pourquoi le ciel est bleu ? Il en était resté meurtri, comprenant vaguement que l’enfant d’une domestique, veuve de surcroît, n’avait pas le droit de lever la tête vers le ciel. Cette scène ne s’est pas déroulée au XVIIIe siècle, mais à l’orée du XXe… Les hommes souffrent, luttent, pour que leurs enfants vivent mieux qu’eux. Julien en est un humble exemple : en échappant à un destin écrit d’avance, il a réussi à conquérir sa dignité, à offrir à ses fils tout ce qui lui avait manqué. N’est-ce pas encore aujourd’hui, malgré les différences de modes de vie, le but de tous les hommes et de toutes les femmes dans un combat qui demeure et demeurera toujours le même ?
Les Noëls blancs
Du plus loin qu’il se souvenait, les Noëls, dans ce haut pays, avaient été blancs. La neige faisait son apparition dès le mois des morts, s’en allait, revenait, restaurait la beauté des montagnes en une nuit, rendait le monde neuf, comme ce matin, ce janvier du nouveau siècle, dont François attendait ingénument quelque chose d’extraordinaire qui allait changer sa vie. . Au cœur des passions humaines, une flamboyante saga qui traverse le siècle.
Les enfants des justes
En 1942, dans le département de la Dordogne, la ligne de démarcation croise le cours de l’Isle. La ferme des Laborie est à deux pas de la rivière et Virgile, n’écoutant que son cœur, ne refuse jamais sa barque à ceux qui tentent de passer en zone libre. Lorsqu’on propose à Virgile et à Victoria qui n’ont jamais pu avoir d’enfants, de cacher Sarah et Elie, deux gamins juifs perdus dans la tourmente, ils accueillent les petits réfugiés comme un don du ciel. Au fil des jours, malgré les trahisons, les dénonciations, les contrôles incessants, la Résistance s’organise dans le Périgord jusqu’aux reflux des troupes allemandes dans le sang et la terreur. Avec une sensibilité, une justesse de ton qui bouleversent, Christian Signol évoque cette période douloureuse de l’Histoire où, comme les Laborie, de nombreux Français n’hésitèrent pas à mettre leur vie en jeu avec la simple certitude d’accomplir leur devoir de citoyen, d’être humain. Ce roman auquel l’auteur tient tant est un superbe hommage à la mémoire de ces Justes qu’on ne peut oublier.
Bleus sont les étés
Berger sur son causse natal qu’il n’a jamais quitté, le vieil Aurélien se désole de devoir mourir sans descendance, dans un hameau presque déserté. L’arrivée d’une famille de vacanciers parisiens bouleverse sa vie. Entre le jeune Benjamin et lui se noue une complicité immédiate. Le jeune garçon ne le quitte plus, découvre auprès de lui les secrets de la nature et la beauté du monde. Pour Aurélien, Benjamin représente le fils qu’il n’a jamais eu. Comment accepteraient-ils, l’été fini, de se séparer ? C’est le drame simple et fort d’une filiation impossible que nous conte ici l’auteur de La promesse des sources et de Vignes de Sainte-Colombe.
Un tout petit monde
Où sont les campus d’antan où des professeurs de lettres besogneux erraient comme des âmes en peine entre les salles de cours, la bibliothèque et la salle des professeurs, l’intelligence en jachère, le cœur en sommeil ? Le jumbo-jet, les médias ont changé tout cela, arrachant les universitaires d’aujourd’hui à leur solitude, les amenant à communiquer avec de lointains collèges à l’autre bout du monde. L’ère du campus global est arrivée et ses liturgies favorites sont les congrès. Celui de Rummidge, par exemple, où nous retrouvons notre veille connaissance, Philip Swallow (Jeu de société et Changement de décor), ainsi que le bouillant Américain Morris Zapp. On notera la présence de deux jeunes universitaires brillants, la ravissante Angelica Pabst, dont tout le monde cherche à s’attirer les bonnes grâces, et le naïf Persse McGarrigle, un jeune poète irlandais qui n’a jamais entendu parler de structuralisme et qui compte bien sur elle pour l’initier! Les innombrables professeurs de littérature anglaise qui peuplent ce roman ne cherchent pas tant à satisfaire leur soif de savoir qu’à assouvir leur immense besoin d’amour. Sous la baguette de David Lodge, la littérature est le prétexte de rencontres hilarantes, et la planète se rétrécit comme par magie pour devenir une sorte de grand livre, peut-être cette anthologie de tous les livres dont rêvait Borges dans La Bibliothèque de Babel. Irrésistible de drôlerie, réaliste jusqu’à la crudité, le livre de David Lodge est surtout délicieusement mais parfaitement méchant comme savent l’être les œuvres des grands moralistes… (Patrick Raynal, Le Monde)
Les amies de ma femme
Mais qui sont-elles, toutes ces nanas ? Elles passent des heures au téléphone, complices et incurables, boudeuses ou pathétiques… Marie-Rose, Béatrice, Hélène et les autres… Les éternelles fauchées, les nymphos en mal d’amants, les suicidées bon pied bon oeil… Albert en a ras-le-bol. Quand il rentre, le soir, il aimerait qu’on le câline… Eh bien, non! Même si elle est chouette, tendre et sensuelle, Victoire n’a pas le temps… Les copines d’abord ! Mais le jour où Victoire se fait la malle, les copines prennent le relais. Premières, vernissages, déjeuner avec l’une, dîner avec l’autre, coups de fil… Toute une stratégie pour qu’Albert ne sombre pas. Un Clan qui monte au créneau pour l’aider à retrouver sa sorcière bien-aimée… Et Dieu sait pourtant si elle réserve des surprises !
Le prochain amour
Que se passe-t-il quand un homme tombe amoureux d’une femme qui n’est pas son genre ? Quand un écrivain en mal d’écriture succombe à une fille futile ? L’amour rapproche-t-il les êtres ou, au contraire, les éloigne-t-il au plus profond de leur solitude ? Dans ce roman, histoire d’une passion que rien ne laissait prévoir, voici Irène, l’hôtesse de l’air, le grand amour, la femme-paradoxe, émouvante de fragilité et de naïveté. Puis Walser, l’ami-confident, le conseiller des nuits blanches et solitaires, celui qui ne perd pas son calme. Et encore Landsdorff, l’éditeur, rétif au bavardage, parfois cynique. Ils font pression : le narrateur doit-il abandonner Irène ? Les amants contrariés iront pourtant jusqu’aux fiançailles, au bord de la mer du Japon.
Kensington square, l’éléphant bleu
C’est l’histoire d’une princesse thaï pas comme les autres, ni blanche ni jaune, ni ange ni démon, ni femme ni enfant. Sirikit débarque dans ce Londres délirant des seventies, peuplé d’esthètes décadents, de travestis, de rock-stars blasées… avec toute la candeur et l’insolence de ses dix-sept ans… La presse est unanime : c’est l’éducation sentimentale d’une jeune princesse thaï dans une Angleterre saisie par le psychédélisme et l’érotisme. Séduisant… et pas triste ! Comment ne pas tomber sous le charme d’Ysabelle Lacamp, quand elle nous entraîne dans le Londres des seventies en compagnie d’une Lolita de sang royal, fille du ciel et fleur de péché… La langue coule, parlée, chantée, gouailleuse et provocante… du salé à l’acidulé, tout a goût de bonbon… À lire comme on redécouvre Le dernier tango à Paris. Pour se laisser surprendre, fasciner, déranger… « Les petites filles n’ont jamais mal longtemps ; elles guérissent toujours » écrit Ysabelle Lacamp. Mieux encore, parfois les petites filles écrivent des romans parfumés, qu’on dévore comme une somptueuse glace fruitée…
Eternity express
En l’espace de trois romans et d’un essai, Jean-Michel Truong est parvenu à se poser en maître incontesté ès pires cauchemars de l’humanité. Qu’il interroge, loin devant la meute, la question du clonage (Reproduction interdite), qu’il s’inquiète du devenir de la conscience humaine face à l’expansion croissante des agents logiciels (Le Successeur de pierre), le romancier incarne à lui seul le dernier soubresaut de l’esprit critique avant la catastrophe finale. Difficile pourtant d’asseoir sa renommée éditoriale auprès du grand public en criant à chaque fois au loup, filon ante ou post-apocalyptique dont on peut penser à bon droit qu’il finira, à force de sollicitations littéraires, par s’éteindre. Ce serait sans compter avec le talent et l’imagination d’un auteur qui ne recule devant aucun abîme, toujours prêt à affronter le pire afin de nous secouer.Et quoi de mieux qu’un train pour tirer le signal d’alarme ? Un TGV à peine futuriste qui traverse l’Europe à l’aube des années 2000 pour emmener en Chine, dans une ville utopique, Clifford Estates, où ils vont vivre leurs derniers instants, une cohorte de vieillards dont les enfants ne peuvent plus assumer la prise en charge financière. C’est que les temps sont durs pour tout le monde, a fortiori pour une Union européenne qui sort exsangue de répétitives crises, à la fois économique et démographique. Malgré le miroir aux alouettes de l’Eternity Rush, start-up prétendant palier dégénérescence et vieillissement qui a précipité le crash boursier de la net-économie (on retrouve au passage certaines des audacieuses thèses de Totalement inhumaine), les papyboomers de la « Bubble-Generation » ne peuvent plus trouver leur salut que dans l’exil. Témoin privilégié de ce voyage hors du commun vers
Des baisers pour l’hiver
Elle aime comme on aime quand on a soixante ans, des rides plein le visage, de l’espoir plein le coeur, et un frémissement nouveau dans tout le corps. Elle sait que c’est la dernière fois. Mais pour elle, abandonnée de la chance, c’est aussi la première fois. Avec François, prince charmant sexagénaire, veuf et délicieusement libre rencontré sur un bateau-mouche, elle entend bien rattraper le temps perdu. Elle est fantasque, gaffeuse, spontanée. Lui est posé, conventionnel, raisonnable. Dans cette lutte à la vie à l’amour contre la vieillesse et son cortège de détresses, malaises, cors au pied et rhumatismes, elle décide que tous les moyens sont bons… même, et surtout, les mensonges, les coups de folie, l’érotisme. Cette tornade qui fait irruption dans son existence le déstabilise complètement, mais lui apporte un regain de jeunesse et de fantaisie. Ces deux « sexagénaires » vont alors connaître une seconde chance… Un livre drôle, tonique, qui célèbre le troisième âge avec optimisme et lucidité, loin des tabous et sans fausse pudeur.
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Serena et Jenny prennent très au sérieux leur rôle de petites amies des rockeurs les plus chauds de la Grosse Pomme, The Raves. Pendant ce temps, Daniel est bien trop occupé à noyer son chagrin dans l’alcool pour remarquer une mystérieuse beauté française qui témoigne d’un curieux penchant pour la saleté. Quant à Olivia, elle s’installe au Plaza pour réfléchir » sérieusement » à son avenir : deviendra-t-elle une espionne internationale ou une hôtesse du milieu le plus en vue de New York ? Prendre une décision est tellement difficile !
Bienvenue à New York, dans Flipper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Dieu merci, l’été est là, et nous nous attelons enfin à la dure tâche de nous la couler douce. Après un mois de juin actif passé en ville, juillet est arrivé avec son lot de réservations permanentes dans les meilleurs restaurants des Hamptons. Le Manhattan chaud et humide n’est pas loin, mais nous préférons flâner pieds nus dans nos bikinis Eres ou Missoni et dans nos sarongs Calypso en batik, ou conduire nos Mercedes CLK 500 platine décapotables sur Main Street dans East Hampton, à la recherche de la place de parking introuvable et des mecs en short de surf Billabong. Nous sommes les princes et les princesses de l’Upper East Side et, maintenant, nous régnons sur la plage. Si vous êtes l’un d’entre nous, c’est-à-dire l’un des heureux élus, je vous verrai sur l’Île. Manifestement, la saison bat déjà son plein, d’autant plus que certaines de nos fashionistas préférées ont décidé de nous honorer de leur présence…
Faber, le destructeur
Dans une petite ville imaginaire de province, Faber, intelligence tourmentée par le refus de toute limite, ange déchu, incarne de façon troublante les rêves perdus d’une génération qui a eu vingt ans dans les années 2000, tentée en temps de crise par le démon de la radicalité. « Nous étions des enfants de la classe moyenne d’un pays moyen d’Occident, deux générations après une guerre gagnée, une génération après une révolution ratée. Nous n’étions ni pauvres ni riches, nous ne regrettions pas l’aristocratie, nous ne rêvions d’aucune utopie et la démocratie nous était devenue égale. Nous avions été éduqués et formés par les livres, les films, les chansons, par la promesse de devenir des individus. Je crois que nous étions en droit d’attendre une vie différente. Mais pour gagner de quoi vivre comme tout le monde, une fois adultes, nous avons compris qu’il ne serait jamais question que de prendre la file et de travailler.
Babyji
Delhi, années 1990. La violence des castes déchire le pays, les étudiants s’immolent lors de manifestations contre le gouvernement. Elles sont trois une lycéenne, une divorcée, une bonne à graviter autour de Babyji, petite lolita indienne qui, inspirée par ses cours de physique quantique, conjugue la passion du savoir avec le plaisir des sens. Au travers du jeu des possibles entre ces femmes que tout devrait séparer, c’est l’Inde moderne loin du folklore et des clichés qui est décodée. Roman d’apprentissage et témoignage social, Babyji dévoile une Inde inconnue, tiraillée entre passé et modernité.
Provence toujours
Après une Année en Provence, Peter Mayle poursuit ici l’évocation de la vie quotidienne à Ménerbes, petit village du Lubéron. Au Café du Progrès où se tiennent des débats sur les crapauds chanteurs et où l’on discute le prix des truffes, il rencontre des personnages à la verve authentique et fougueuse et nous entraîne, à l’ombre des oliviers, à la découverte des mystères et des petits secrets d’une Provence savoureuse.
Dans la tempête
Melissa, la Parisienne, vient passer les fêtes chez sa tante Antonia, en Charente. Tout va bien jusqu’au soir du 27 décembre où – sans préavis – c’est la tempête !Des forêts entières sont emportées, des arbres centenaires déracinés, dont le cèdre de leur jardin. L’eau, l’électricité, le téléphone – le confort et le nécessaire – disparaissent. Dans cette désolation, Melissa découvre la solidarité, également l’égoïsme, la jalousie, la haine.Un homme n’est pas comme les autres : Serge Hemlay. Nouveau propriétaire terrien, quoique ruiné lui-même par la tempête, il reste secourable à ses voisins. Toutefois, il ignore Melissa. Parviendra-t-elle à le séduire ? Tous deux, divorcés, craignent de retomber sous l’emprise de l’amour.Mais qui peut résister aux tempêtes du coeur ? aux ouragans de la passion ?
La Sans Pareille
Premier volume d’une grande trilogie romanesque, la Sans Pareille nous conte les débuts de Christine Valdray. De celle qui fut l’une des plus célèbres égéries de la vie politique française, que sait le public ? Que sa vie fit courte et tragique. qu’on lui avait donné le surnom de la Sans Pareille parce qu’elle avait la beauté altière et triomphante d’une fameuse courtisane florentine. Que tout Paris – Le Tout-Paris des arts, du journalisme et de la finance – croyait bien connaître cette carriériste désinvolte et dut avouer qu’il s’était trompé. Q’aujourd’hui, enfin, sept ans après un scandale et un procès qui firent trembler la classe politique, elle est retournée à l’oubli sans avoir livré son secret. Des banlieux populaires aux palais romains, des cercles de jeux aux soirées échangistes, et des amphis gauchistes, aux alcôves ministérielles, nous assistons ici aux premiers pas d’une ascension dont la rapidité surprit les observateurs. Premiers pas, ou premiers faux pas ? Grâce à Françoise, sa biographe, qui recueilli et commenté les confidences de la sans Pareille, nous cernons enfin de plus près la vérité de cette aventurière hors du commun… A l’instar de ces cantates à deux voiex, ces « leçons de Ténèbres » que Couperin écrivit pour accompagner les offices nocturnes de la Passion, ce sont deux chants alternés que l’auteur de l’Allée du Roi conjugue tout au long de ce roman. Mêlant aux accents ironiques et cruels de l’héroine les harmonies plus graves de son historienne et au récit d’une vie mouvementée, une méditaion poétique et subtile sur le désarroi contemporain, Françoise Chandernagor nous offre, à trvers le regerd de ces deux femmes, une peinture des splendeurs et des misères de notre temps. Dans ce portrait d’un personnage d’exception, c’est le visage ordinaire de cette fin de siècle – notre visage – qu’elle nous propose de découvrir.
Le passage
Histoire d’une passion – de ses douleurs et de ses incertitudes -, Le Passage est le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie. Le choc que j’ai reçu, droit au cœur, ce choc que je ressens encore aujourd’hui avec la même violence à l’instant d’écrire, est venu de sa silhouette et de ses gestes. Une manière étonnamment souple, étonnamment flexible, de se tenir droite, au bord de la route.
L’île du Dr Mallo
Pour le jeune Ned Maddstone, l’année 1980 est celle de tous les succès. Jeune homme brillant et séduisant, promu élève le plus en vue de sa public school et capitaine de l’équipe de cricket, il mène une vie insouciante et heureuse. D’autant qu’il vient de rencontrer la charmante Portia… Mais il suffira d’une promesse faite à un homme au seuil de la mort et d’un traquenard idiot monté par des camarades jaloux pour que le destin de Ned bascule. Au bonheur et à la popularité succèdent alors l’horreur, la solitude et la réclusion dans l’asile psychiatrique du terrible Dr Mallo. Vingt ans après, quand Ned parvient enfin à s’échapper, il n’a qu’une idée en tête: se venger de tous ceux qui ont conspiré contre lui, par n’importe quel moyen… Emaillé d’anagrammes et de jeux de piste, servi par une plume hors pair et une imagination délirante, un festival d’humour noir où plane l’ombre d’un chef-d’oeuvre de la littérature française, Le Comte de Monte-Cristo. Ce roman, nourri de jalousies, de vengeances, de retournements de situations, met en scène un personnage qui fait étrangement écho à un autre héros de la littérature française : le comte de Montecristo mais à l’heure d’Internet, du e-bussiness et des portables. Roman à suspense, Stephen Fry y déploie ses thèmes favoris : usurpation, mensonge et vengeance.
La fille de l’homme au piano
En 1939, peu avant qu’éclate la Seconde Guerre mondiale, Charlie Kilworth, jeune accordeur de pianos, interroge son passé. Qui fut son père ? Compte tenu des problèmes psychiques de sa mère, comment assumer de devenir à son tour père ? Il décide alors d’entreprendre une lente et douloureuse réappropriation de l’histoire de sa famille. Peu à peu, le personnage de sa mère, Lily Kilworth – femme sujette à des crises d’épilepsie qui étaient la terreur de son entourage, dans une famille qui dissimulait au grenier et dans sa mémoire les traces de la folie d’autres ancêtres, émigrés irlandais -, devient le centre du roman. Toutes les figures de l’intolérance familiale, de la marginalisation et de l’exclusion se succèdent. Progressivement, dans une fresque ample et admirablement construite, Timothy Findley brosse le portrait d’une famille canadienne de l’Ontario du début du siècle à la Seconde Guerre mondiale, hantée par la folie de Lily.
Unless
Dans le monde en marche, dans la ferveur sans motif, autour du sourire de la misère, dans l’auréole des colères, au bord de l’inacceptable, il y a Unless. Une fleur aux mains coupées. Deux pétales, un cœur pompier, un cerveau carreauté. Involontaire pour empiler les cadavres, mais mobilisée. Une enchaînée. Dans le jardin des clowns grimaçants. Dans la constellation du Faux. Sur la terre de Caïn. Ce n’est pas Maybe, ce n’est pas Perhaps, c’est Unless. Sans concession, ses mots frappent, lacèrent, heurtent, blessent, ou au contraire attendrissent d’une nuance poétique la chair du texte, par des phrases à la fois familières et éminemment littéraires. Natacha Thiéry, Magazine littéraire
Gossip Girl – Même pas en rêve
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C’est le dernier été que nous passons ensemble. Il promet d’être chaud et pas uniquement grâce au soleil ! Malgré les baisers enflammés échangés lors de la soirée de remise de diplômes, les chemins d’Olivia, Serena et Nate se séparent… mais pas pour longtemps! Clivia a pris le large pour rejoindre son petit copain lord à Londres, Serena est sur le point de devenir une star de cinéma (comme si elle n’en était pas déjà une) et Nate s’est fait la malle dans les Hamptons. Quant à Dan et Vanessa, ils travaillent à rallumer la flamme de leur couple. Cet été risque d’être plus brûlant que jamais !
Gossip Girl – C’est pour ça qu’on l’aime
Bienvenue à New York, dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. Serena et Olivia sont re-redevenues les meilleures copines du monde. Et s’offrent, pour fêter ça, une semaine de ski à Sun Valley. Seulement voilà, ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’est d’y retrouver Nate et Georgie, sa cinglée de petite copine, ainsi que l’ignoble Chuck Bass… coups bas, potins, cuites et rebondissements en perspective ! Sans compter Erik, le sublimissime grand frère de Serena qui, Olivia en est certaine, sera l’homme avec lequel elle franchira le pas… y a plus qu’à ! Serena et Olivia vont-elles rester copines ? Serena va-t-elle enfin trouver le grand amour ? Le couple Nate et Georgie va-t-il résister aux multiples frasques de Georgie ? Vanessa et Dan vont-ils faire la paix ? Gossip Girl ouvre l’œil, les deux même ; elle vous dira tout…
La chaîne
Le pays vénérait Muller. Il était le visage qui, chaque soir à vingt heures, annonçait la couleur du jour. lis étaient nombreux à la télévision à critiquer Marcel Muller. Son succès indisposait comme souvent en pareil cas. Il attisait les jalousies. Mais, pour les vrais professionnels et le publie, Marcel Muller était un homme qui connaissait et possédait à merveille son m’étier: une réelle institution. Puis il y eut Mai 1968: les grèves, les meetings, les défilés… En proie à une folle exaltation, Muller vivait, croyait-il, les plus beaux moments de sa vie. Ces quelques heures de pure ivresse, il allait pourtant les payer cher, très cher… Dans La Chaîne, son premier roman, Michel Drucker met en scène la Télévision, ses luttes féroces et ses passions; un milieu qu’il connaît parfaitement depuis plus de vingt ans.
Coup de théâtre
Pour Jake, il n’y a aucun doute : c’est bien Lucas qui a causé la mort de son frère. Deux ans auparavant, Lucas conduisait, probablement ivre, et Wade, le frère de Jake a été tué dans le terrible accident. Jake cherche oubli et réconfort dans les bras de Zoé. Puis de Claire. En vain…
Une vie de rêve
Comment Lisa, Londonienne branchée, en était-elle arrivée là? Adieu sa promotion au prestigieux magazine Manhattan à New York, un tout autre défi l’attend à Dublin! Dans des bureaux miteux, sans téléphone portable, avec une équipe complètement « out », elle doit créer une nouvelle revue féminine en Irlande: Colleen. Chic et sexy si possible. Un cauchemar éveillé dans lequel la rédactrice adjointe qu’elle découvre sur place – Ashling, Irlandaise cultivant la platitude et un goût prononcé pour le tarot et l’astrologie – hante ses nuits. Ashling qui, elle aussi, rêve d’une autre vie, celle de sa meilleure amie Clodagh par exemple, apparemment aux anges avec son package mari-enfants-maison. Un équilibre bien fragile qui va cependant voler en éclats lorsque le prince charmant, qu’elles attendent tant, va enfin arriver mais semer la zizanie…
Calendar girl – Mai
Le mois de mai est chargé en émotion. Avant de s’envoler pour son nouveau job, Mia passe à Las Vegas où elle rencontre le petit ami de sa soeur lors d’un dîner très officiel chez les parents du jeune homme. Les tourtereaux annoncent leur intention de s’installer ensemble et de se marier. Mia a un peu de mal à digérer la nouvelle. C’est à Hawaï que nous la retrouvons. Elle est engagée comme mannequin pour une célèbre marque de maillots de bain. Angel D’amico veut prouver qu’on peut être belle même si on ne fait pas une taille 34. Il a créé une nouvelle ligne pour les filles ayant des formes, et Mia est son mannequin vedette.
En arrivant dans ce lieu paradisiaque, Mia découvre son partenaire mannequin, Tai Nikko, dont le corps musclé et les tatouages tribaux la font immédiatement fantasmer. Son séjour sur l’île risque de ne pas être de tout repos, d’autant qu’elle attend l’arrivée de sa soeur et de sa meilleure amie qui viennent la rejoindre pour une semaine de vacances.
Rencontre du deuxième type
La méthode Wyman… Un best-seller qu’on s’est arraché, une émission de radio qui bat des records d’audience et fait la gloire de son auteur, Lynn Wyman. Mais en quoi consiste cette fameuse méthode ? À enseigner aux hommes, ces handicapés de la parole, à communiquer avec les femmes ! Forcément, une championne du dialogue se doit de nager dans la félicité conjugale. Mais quand Lynn divorce, sa belle théorie s’écroule. En quête de crédibilité auprès du public, elle se met donc à la recherche d’un client célèbre susceptible de redorer son blason. Elle choisit Brandon Brock, génie des affaires bien connu pour son machisme. Lynn se donne six mois pour transformer le lion en agneau. Tout un programme ! Seul petit problème : elle ne connaît pas encore l’animal…
Les mésaventures de Miranda
Miranda travaille pour le coiffeur le plus en vogue de Londres. Ses cheveux en ont vu de toutes les couleurs, elle est enjouée, optimiste et … un brin cœur d’artichaut. Miranda s’éprend successivement de Greg (sans savoir qu’il est le mari de Chloé), de Miles Harper et enfin de Danny Delancey, qu’elle pense être SDF acceptant ses aumônes, alors qu’il n’est que journaliste réalisant un reportage sur les exclus.
L’empire des anges
Que pensent les anges de nous ? Que peuvent-ils faire pour nous aider ? Qu’attendent-ils de l’humanité en général ? Lorsque Michael Pinson (stupidement tué dans un accident d’avion percutant un immeuble) a passé avec succès l’épreuve de la « pesée des âmes », il a accédé au royaume des anges. Mais passé le premier émerveillement, il découvre l’ampleur de la tâche. Le voilà chargé de trois mortels, qu’il devra désormais guider et aider tout au long de leur vie. Ses moyens d’action les rêves, les signes, les médiums, les intuitions, les chats. Cependant, il est obligé de respecter le libre arbitre des hommes. Il s’aperçoit que ceux-ci essaient de réduire leur malheur au lieu de construire leur bonheur. Que faire pour leur montrer la voie ? Et puis comment s’occuper intelligemment au Paradis, un endroit bien sympathique mais sans cinéma, sans musique, sans restaurant ? Après Les Thanatonautes, Bernard Werber nous donne une fois de plus à réfléchir sur notre statut d’être humain, en mélangeant sagesse ancienne, philosophie moderne et humour. En suivant l’initiation d’un ange, on découvre une perspective étonnante à notre état de simple mortel.
La mieux aimée
Maria, la séductrice, règne : des hommes l’ont aimée, l’aiment et la désirent encore. Ils l’ont quittée pour d’autres, mais reviennent. Serait-ce elle, la mieux aimée ?… C’est ce que se demande Gaëlle, vingt ans, qui ne conçoit l’amour que si elle est la préférée. Mais si c’était Antoinette ? Son mari, Norbert, la trompe, mais finira sa vie avec elle ! Le jeune Alexandre, lui, est tombé sous le charme de Nathalie, une fille qu’il n’a vue qu’une fois. Doit-on rester inaccessible pour devenir la mieux aimée ? Paul-Louis, la quarantaine, préfère sa mère à toute autre. Thomas, lui, aime celle du moment. Quant à Vivien, il préfère la femme qu’il a eue et qu’il ne peut plus approcher… Être la mieux aimée : est-ce un rêve irréalisable ? Ou l’est-on toutes à certains moments, chacune à son tour ? La mieux-aimée, c’est le grand roman du désir. Violent, tendre, paradoxal.
Le lys et les ombres
Qui était Jeanne d’Arc ? Le mercredi 30 mai 1431, Jeanne d’Arc a-t-elle été brûlée vive à Rouen, après avoir délivré la ville d’Orléans et mené Charles VII à Reims pour y être sacré roi de France ? De larges zones d’ombre recouvrent l’histoire officielle de la Pucelle. Était-elle vraiment l’humble petite bergère lorraine que l’on nous présente ? Comment une paysanne de seize ans aurait-elle su monter à cheval, manier la lance et l’épée, commander à une armée ? Quel secret extraordinaire a-t-elle révélé à Charles VII lors de leur entrevue de Chinon, à tel point que le souverain en a eu les larmes aux yeux ? Rompant avec les vérités officielles et s’appuyant sur une étude critique minutieuse et impartiale des sources, Bernard Simonay a reconstitué dans ce roman ce qu’a pu être l’autre destin de Jeanne d’Arc. Celle-ci n’est pas l’envoyée de Dieu des manuels d’histoire. En secret, une puissante toute terrestre l’a froidement utilisée pour réaliser l’un des plus spectaculaires retournements militaires et diplomatiques de l’histoire de France. De cette fresque historique tumultueuse et haletante, incroyablement riche en rebondissements, se dégage le portrait d’une femme exceptionnelle, avec ses ombres et ses lumières, une héroïne animée d’une foi profonde, d’autant plus admirable qu’elle n’est pas la sainte intouchable du mythe. Une femme dont la légende s’est emparée sous le nom de Jeanne d’Arc, nom qu’elle n’a pourtant jamais porté de son vivant.
Les amoureux
Un été, sur une petite île de l’Atlantique illuminée par ses roses trémières, ses maisons blanches, ourlée de ses longues plages de sable blond, les vacanciers se prélassent dans une bulle de plaisir où ils oublient tout _ sauf l’amour! Les tout jeunes, Jean-Marc et Cécile, sont dans la verdeur de leurs premiers émois. Ils découvrent l’acuité de la jalousie, la torture des brouilles, le bonheur des retrouvailles… Les plus âgés, Jérôme et Marceline, forment un couple qui se croit enfin apaisé après bien des orages. Mais voici que le passé resurgit en la personne d’Antoine, ce bel homme d’âge mûr que Marceline a tant aimé… Que vient-il apporter? La déchirure ou la sagesse? Quant à la belle et solitaire Marianne, elle confie jour après jour à son cahier son amour frustré, douloureux, pour Michel, marié, père de famille, lequel la délaisse cruellement chaque été… Passe Fabrice, peintre, célibataire, amateur de femmes… S’abandonner à une aventure sensuelle parce que la chaleur et le bonheur physique y invitent, est-ce trahir Michel? A vrai dire, en cette brûlante saison, tous les élans voluptueux sont permis et aucun ne tire à conséquence, puisque les excès du corps et du coeur rentreront forcément dans l’ordre à la fin des vacances et avec le retour à la raison… Mais l’amour lâche-t-il si facilement sa proie?
Les filles de Caleb III
Le tome 3 se titre ‘L’abandon de la mésange’ au Canada, et ‘Elise’ en France ** Le dernier volet de la trilogie Les Filles de Caleb nous transporte à l’hiver 1958, alors que Blanche franchit le cap de la cinquantaine, entourée de ses deux filles, Élise et Micheline. Avec elles, nous traversons les trépidantes années soixante, puis les turbulentes années soixante-dix, pour suivre leur destinée jusqu’en 1992.
Si la « mésange » qu’est Élise vit à Montréal avec sa mère et sa sœur, c’est de campagne que rêve cette citadine. Un séjour chez des amis fermiers de son père, les Vandersmissen, pourrait bien lui permettre de réaliser son idéal, sans compter que là-bas, dans cette maison au joli balcon fleuri, l’attend le plus beau garçon qu’elle ait jamais vu… Des scènes inoubliables, une écriture pleine de sensualité et des dialogues colorés, voilà ce que la romancière Arlette Cousture offre à ses lecteurs dans ce dernier volet très attendu.
Moi, Mona Lisa
Passions, rivalités politiques, trahisons, aventures amoureuses dans la Florence des Médicis, à l’apogée de la Renaissance italienne. Avril 1478. Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, est brutalement assassiné en plein Duomo, le joyau de Florence. Ce meurtre aura des conséquences dans toute la cité, chez les artistes les plus en vue, comme Léonard de Vinci et Michel-Ange, aussi bien que sur les plus petites gens, en passant par un riche marchand lainier et son élégante épouse. Sans oublier leur fille, Madonna Lisa. Seize ans plus tard, Lisa, devenue une des beautés les plus extraordinaires de son époque, est dangereusement liée aux Médicis, dont la tête est désormais mise à prix. Elle va devoir faire preuve d’intelligence, de ruse et d’esprit de sacrifice pour sauver la vie de son père, elle aussi menacée. Pour y parvenir, elle accepte d’épouser un certain Giocondo, riche et influent bourgeois, ennemi juré des Médicis… La vie de Mona Lisa est aussi mystérieuse que son sourire. Réinventée par Jeanne Kalogridis, elle entraîne le lecteur au cœur d’une ville et d’une période mythiques : la Florence de la fin du Quattrocento. Qui aura fait de la Joconde l’une des femmes les plus célèbres de l’histoire…
Sans moi
Que faire d’une jeune femme qui s’installe chez vous, sous prétexte qu’elle n’a pas de domicile et qu’elle s’entend bien avec vos enfants ? Son portrait peut-être. Enfant de la DDASS, fille des rues, fourmi pour un dealer et prostituée occasionnelle, Olivia porte en elle un passé chargé et un présent hasardeux. Avec elle, c’est un peu de la violence et de la corruption du monde qui frappe à votre porte. Ingénue professionnelle, libertine à son insu, cette accidentée de la vie est pleine d’une énergie vitale qui fait craquer toutes les digues. Dans ce livre cruel à force de justesse, Marie Desplechin effleure, sans crainte de faire mal, nos zones sensibles: les faux-semblants, trahisons infimes, petits accommodements sans importance où se joue chaque jour notre survie morale.
Les jeux de la nuit
Dans la veine de ses plus grandes nouvelles, Jim Harrison tisse trois destins solitaires, trois personnages tragiques en quête de rédemption qui évoluent dans l’Amérique idéale de l’écrivain, aux habitants aussi rudes que les saisons du Montana. On découvre Sarah, une adolescente qui cherche à assouvir un désir de vengeance irrépressible après l’agression dont elle a été victime à l’âge de quinze ans. On retrouve avec délectation Chien Brun, à la recherche de l’âme sœur. Et enfin loup-garou en proie à de terribles accès de violence les soirs de pleine lune. Les Jeux de la nuit, » recueil de nouvelles le plus ambitieux et le plus saisissant de Jim Harrrison depuis Légendes d’automne, dépeint de manière inoubliable trois vies américaines hors du commun. Avec humour, émotion et une profonde humanité, Harrison justifie une fois de plus son statut de maître de la littérature américaine.
Croisière
Avoir vingt ans, de l’appétit de vivre à revendre mais peu d’occasions de le satisfaire et soudain pouvoir s’offrir la plus belle croisière de luxe, n’est-ce pas le rêve, tous les espoirs permis ? Elles s’appellent Estelle et Chloé et vont, voguant sur le Renaissance, de la Crète à Rhodes, de Rhodes à Istanbul, voir s’ouvrir à elles un monde de fête et d’abondance, mais aussi parfois de souffrance cachée. Avec la tendre Camille, Arnaud cloué dans son fauteuil roulant, Steven, célèbre scénariste américain, Martin Dorfmann qui sait si bien dissimuler sa détresse sous le rire, et bien d’autres encore, elles vont vivre l’amitié, la passionnante découverte d’autrui… et de soi-même. Suspense et émotion sont sans cesse présents dans ce roman de Janine Boissard. Comme dans L’Esprit de famille, apprécié par des centaines de milliers de lecteurs et des millions de téléspectateurs, elle nous convie tous à rire souvent, pleurer parfois, aimer et espérer toujours.
La mezzanine
Parce qu’il casse son lacet de chaussure, un jeune cadre new-yorkais – le narrateur de cet ébouriffant roman – part, à l’heure du déjeuner, en acheter une paire neuve. En chemin, il va voir comme se liguer contre lui mille objets usuels : un escalier mécanique, des chaussettes, un horodateur, une bouteille de lait, un séchoir à main, deux téléphones… Mais il ne s’agit pas d’un simple inventaire à la Prévert. Confronté à cette armada hyperréaliste de choses, le jeune homme va faire de surprenantes découvertes sur l’amour filial ou les raisons de l’isolationnisme américain.
César Birotteau
Un honnête parfumeur, à la tête d’une entreprise familiale, entreprend sur le conseil d’un notaire véreux de développer son commerce: désireux de couler l’huile de Macassar, qui lui fait concurrence, il invente l’Eau carminative et la Double Pâte des Sultanes, découvre la publicité et accède à la vente de masse. La maison Birotteau survivra-t-elle à ce rêve de grandeur ? César Birotteau (1837), roman sur la bourgeoisie conquérante, sur le commerce et la finance, est aussi l’un des plus grands romans philosophiques de Balzac, où l’on apprendra que s le malheur est un marchepied pour le génie, une piscine pour le chrétien, un trésor pour l’homme habile, pour les faibles un abîme »… Adolphe, le plus fin des deux frères, un vrai loup-cervier, jeta sur Birotteau un regard qu’il faut appeler le regard du banquier, et qui tient de celui des vautours et des avoués… Veuillez m’envoyer les actes sur lesquels repose l’affaire de la Madeleine, dit-il…Si l’affaire est bonne, nous pourrons, pour ne pas vous grever, nous contenter d’une part dans les bénéfices au lieu d’un escompte. – « Allons, se dit Birotteau… , je vois ce dont il s’agit. Comme le castor poursuivi, je dois me débarrasser d’une partie de ma peau. Il vaut mieux se laisser tondre que de mourir.