Les dames de Missalonghi
A 33 ans, sans beauté ni fortune, Missy connaîtra-t-elle jamais la caresse d’un regard d’homme? Car elle ignore tout de la vie, de la vraie vie. Entre sa mère, sa tante et leurs sages travaux d’aiguille, elle traîne des jours ternes et mesquins à l’image de ses éternelles robes marron… // … lorsqu’une chance s’offre à elle, la dernière peut-être. Elle s’appelle John Smith, on ne sait rien de lui, mais c’est bien l’homme le plus séduisant qu’on ait vu en ville depuis longtemps. // Missy, jusqu’alors si soumise, n’entend pas laisser échapper ce premier clin d’oeil du destin. Pour cela, rompant avec les conventions, à quel subterfuge tout à fait inhabituel aura-t-elle recours? // Tendre et fantasque Missy, une nouvelle race de femmes dans l’imaginaire de Colleen McCullough.
Le cœur blanc
« Le chant glacé et mélodieux de la rivière, sa peur, le poids terrible d’une attente folle entre les remparts des montagnes qui la cernent, mais quelle attente cette épée qu’elle pressent toujours, suspendue dans la nuit des arbres qui l’écrase – sur son cœur blanc, sa tête rousse de gibier des bois. Oh que tout éclate enfin pour que tout s’arrête. » Pour Rosalinde, c’est l’été de tous les dangers. Dans ce village où l’a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d’autres. Travailler dans les champs jusqu’à l’épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s’abrutir d’alcool ; tout cela n’est rien à côté de ce qui l’attend. L’amitié – l’amour ? – d’une autre femme lui donne un moment le sentiment qu’un apaisement est possible. Mais ce n’est qu’une illusion.
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
L’Odyssée – Texte abrégé
Et le divin Ulysse émergea des broussailles. Sa forte main cassa dans la dense verdure un rameau bien feuillu qu’il donnerait pour voile à sa virilité. Puis il sortit du bois. Tel un lion des monts, qui compte sur sa force, s’en va, les yeux en feu, par la pluie et le vent, se jeter sur les boeufs et les moutons, ou court forcer les daims sauvages ; c’est le ventre qui parle. Tel, en sa nudité, Ulysse s’avançait vers ces filles bouclées : le besoin le poussait… Quand l’horreur de ce corps tout gâté par la mer leur apparut, ce fut une fuite éperdue jusqu’aux franges des grèves. Il ne resta que la fille d’Alkinoos : Athéna lui mettait dans le coeur cette audace et ne permettait pas à ses membres la peur. Debout, elle fit tête…
Quand les colombes disparurent
«1941. L’Estonie est communiste. Deux cousins, le vaillant Roland et le vacillant Edgar, ont déserté l’armée rouge pour rejoindre les rangs des « frères de la forêt » afin de lutter avec la résistance estonienne et de repousser les Russes. C’est chose faite avec l’arrivée des Allemands qui vont prendre possession des terres et chasser les nationalistes estoniens. Leurs chemins vont cependant se séparer : alors que Roland, terrassé d’avoir perdu Rosalie, l’amour de sa vie, est envoyé dans un camp aux vues de ses activités illégales, Edgar a retrouvé une femme qu’il n’aime pas et a fini par épouser une nouvelle identité : il sera Eggert Füsrt, fidèle défenseur du régime nazi. 1963. L’Estonie est de nouveau soviétique. On traque les anciens partisans du régime allemand afin de nettoyer le pays. Le camarade Parts est chargé d’écrire un grand récit sur les méfaits de l’occupation nazie afin de glorifier le régime en place. Mais lors de ses recherches, il tombe sur un carnet compromettant semblant appartenir à Roland…
Une seconde chance
Liés par un amour sans limite, Amanda et Dawson n’imaginent pas vivre l’un sans l’autre. De milieux sociaux très différents, les deux adolescents luttent contre les préjugés de leur petite ville de Caroline du Nord. Mais des événements imprévus vont les amener à emprunter des chemins radicalement différents. Vingt-cinq ans plus tard, Dawson vit seul tandis qu’Amanda est mariée et mère de trois enfants. À l’occasion de la mort d’un ami commun, ils se retrouvent et découvrent que la passion qui les unis est restée ancrée au plus profond d’eux-même. Dès lors, une question les tourmente: l’amour peut-il renaître de ses cendres?
Sobibor
« Je l’ai fait pour qu’on m’arrête », répond Emma après avoir volé des biscuits dans un supermarché. Que se cache-t-il derrière ses mots, sa maigreur extrême, sa beauté douloureuse ? Quelle est l’origine de son anorexie : l’indifférence de ses parents, le silence, les mensonges savamment entretenus ? Emma veut savoir. Emma veut comprendre. La découverte d’un vieux cahier fera bientôt surgir du passé d’épouvantables secrets. Elle maigrit beaucoup. Volontairement. Pourquoi ? Elle-même ne le sait pas vraiment. Tout bascule le jour où elle découvre un vieux journal intime dont la lecture l’entraîne dans une douloureuse enquête sur le rôle de ses grands-parents pendant la Seconde Guerre mondiale…
La moisson du diable
Au Laos, sur la frontière chinoise, le procédé complexe qui permet de transformer des algues en des aliments nutritifs par une photosynthèse naturelle oblige deux savants relevant d’idéologies ennemies à se lancer un défi angoissant. Rappelé dans la vallée où il a passé sa jeunesse, le Dr John Merchant, un microbiologiste connu, se trouve ainsi entraîné dans une compétition acharnée contre son frère nourricier Chan Thornton – biologiste lui aussi – pour mettre au point une technique qui créerait assez d’algues pour nourrir le monde. Merchant consacrerait sa découverte à la cause de la paix et de l’abondance ; l’ambition de Thornton serait de voir le procédé devenir une arme pour les communistes chinois. Cette lutte de deux hommes, rivaux en science et en amour, pour cueillir les fruits qui nourriraient deux nations opposées idéologiquement et politiquement, est dune brûlante actualité.
L’Enfant des Lumières
Ruiné par des affairistes sans scrupules, abandonné de ses amis, déshonoré, le comte de Breyves s’est donné la mort : au XVIII ème siècle, plus qu’un malheur, un scandale ! Veuve à trente ans, sans parents, sans appuis, sans fortune, sa femme fuit Paris et la Cour pour se réfugier dans une campagne éloignée. Elle emporte dans son exil le seul bien qui lui reste de son bonheur passé : son fils Alexis, âgé de sept ans. Désormais, elle va consacrer sa vie à cet enfant. Avec une idée fixe : le rendre invulnérable, moins pour qu’il venge son père que pour le préserver d’un sort identique. Trop confiant, trop droit, le comte de Breyves a payé cher ces faiblesses. D’Alexis, si gai et charmeur, Madame de Breyves veut faire un homme apte à tous les combats, toutes les ruses : chasseur, braconnier, renard. Si la survie de son fils est à ce prix, elle sera, pour lui, un professeur d’immoralité… mais d’abord une mère inquiète, tourmentée, émouvante, divisée, passionnée. Françoise Chandernagor a situé l’action de son roman à la fin du siècle des Lumières, quand l’Ancien Régime vacille sur ses bases ; mais les questions qu’elle pose sont également celles d’aujourd’hui : pour affronter un monde de plus en plus dur, faut-il endurcir nos enfants ? Et jusqu’à quel point ? Quelles valeurs transmettre encore, quand autour de nous la société se défait ? De la France à la veille de la Révolution la romancière nous donne un tableau saisissant : dans les salons comme dans les chaumières, sous le vernis des bonnes manières ou les couleurs champêtres, un monde de sang et d’argent – spéculation, traite des noirs, corruption, jacqueries, contrebande… Mais L’Enfant des Lumières est aussi, et surtout, un grand roman d’amour : la tendresse inépuisable d’un fils pour sa mère, l’amour fou d’une mère pour son fils.
Murmurer à l’oreille des femmes
L’amour et la solitude, la possibilité de changer de vie, le hasard des rencontres, les choix qui s’offrent à nous, l’art de la fuite… et les femmes. Douglas Kennedy explore encore plus avant ses obsessions pour nous livrer une variation en douze mouvements. L’amour et la solitude, La possibilité de changer de vie, Le hasard des rencontres, Les choix qui s’offrent à nous, L’art de la fuite… Douglas Kennedy explore ses obsessions et livre une variation en douze mouvements, douze histoires tour à tour nostalgiques, drôles ou douces-amères dans lesquelles l’auteur se dévoile comme jamais pour revisiter le discours amoureux.
Délivrez-nous du Mal
Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d’hommes en noir s’empare d’un enfant. Refusant d’admettre le pire, le prêtre du village, le père Aba, se lance à la poursuite des ravisseurs. Au même moment, à Rome, l’éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l’administration du pape. Lui aussi a été enlevé par des hommes en noir. Disparitions d’enfants qui se multiplient, archives escamotées, cardinaux assassinés… Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l’Eglise est plus fort que jamais, un drame se prépare.
L’inconnu du parvis
Les franges d’une ville, quelque part en Europe, ruelles pleines d’ombre, friches industrielles. Là, vit Antoine Comino, garagiste. Son train-train quotidien est ponctué par deux passions : une moto d’époque qu’il bichonne sans fin et un petit carnet dans lequel il répertorie soigneusement chaque client avec ses particularités faciales. La découverte au point du jour d’un cadavre anonyme, gisant sur l’esplanade de la mairie, va bouleverser cette non-vie. Les enquêteurs concluent au suicide. Seul indice : le véhicule avec lequel la victime s’est rendue sur les lieux du drame. Antoine Comino, qui a eu cette voiture en main, est alors taraudé par une question : pourquoi cet homme a-t-il mis fin à ces jours ? Il ne veut pas s’en tenir aux apparences. Il décide de se lancer sur les traces du » suicidé « . Commence alors un curieux jeu de piste dont l’objectif se dérobe dès qu’il semble s’en rapprocher. Il rencontre tour à tour les étranges adhérents d’un club de billard, un trafiquant de clandestins, une prostituée. Au bout de cette quête, Antoine Comino ne trouvera pas ce qui a causé la mort de l’inconnu. En revanche, découvrira-t-il un sens à sa vie ?
Une tombe en Toscane
La fin des années 50. A la mort de son père, Jean-Louis découvre des papiers secrets : Louis Malterre, industriel réputé, père de famille irréprochable, soldat valeureux, n’avait jamais révélé à ses proches certains épisodes de sa jeunesse. Du Portugal en Italie, le jeune homme mène une véritable enquête. Du mausolée d’Inés de Castro au Portugal, à une pierre tombale dans le cimetière de Sienne, sur laquelle il découvre gravé son propre nom, de la riche propriété familiale aux palais toscans, Jean-Louis, après s’être nié lui-même pour ressembler désespérément à un autre, se livre à une véritable quête de sa propre personnalité. San Gimignano, Volterra, Chiusi sont autant d’étapes qui, dans un jardin de fantômes, le conduisent vers lui-même. C’est au pays des Etrusques qu’il aura le sentiment de naître enfin.
« Le lecteur doit vivre ce que tu vis », avait dit Lidwine. Mais qu’est-ce que je vivais au juste ? J’avais pas l’air maligne avec mon rêve de devenir écrivaine. Et là, une idée m’est venue. J’allais raconter comment Dirkje était entrée dans notre vie. J’ai ouvert mon ordinateur portable et j’ai retroussé mes manches. Mais mes doigts sont restés immobiles sur le clavier. Avant d’en venir à Dirkje, il faudrait d’abord que j’écrive que ma mère n’est plus là, et que je parle de mon père et de Kalle, de notre maison et du fait qu’on ne mange jamais à table. Je devais commencer par le commencement. Mais où commençait le commencement ? Il était une fois une fille à Hilversum ?
L’héritage de Clara
Au cœur de cet été 67, lorsque la mort fauche un de ses arrières petits enfants, Clara, la doyenne du clan, ne trouve plus la force de surmonter cette ultime épreuve… Leur grand-mère disparue, ses cinq héritiers parviendront-ils à rester fidèles à sa devise – « La famille avant tout » ? Rien n’est moins sûr… Tourmenté, qui par l’alcoolisme d’une épouse fragile ou la rébellion d’un fils adolescent, qui par une passion amoureuse torturée, qui encore par sa soif de revanche, aucun des Morvan n’est prêt à briser la chape de silence qui pèse sur leur secret. N’est-ce pas ce silence, pourtant, qui continue d’attiser les rivalités ? Quand il deviendra évident que les rancunes des aînés menacent de diviser aussi la jeune génération, les petits enfants de Clara comprendront que l’heure est venue de percer l’abcès. Mais sera-t-il encore temps ?
Nom de jeune fille
Pour se consacrer à son mari, grand patron en cardiologie, et à ses deux enfants, Valérie a renoncé à une prometteuse carrière de médecin. À Rouen, elle mène l’existence dorée d’une femme de notable, jusqu’au jour où elle découvre qu’elle est une femme trompée. Elle quitte le domicile conjugal et entame une procédure de divorce. Mais, à 37 ans, retrouver une indépendance matérielle et reconstruire une vie affective est un parcours semé d’embûches. S’imposer à nouveau dans le milieu médical en reprenant ses études devient alors un véritable défi. Car Valérie compte bien regagner enfin sa liberté…
Maharajah
Conspiration au pays des maharajahs. Calcutta, 1837. Le pays est sous la régence de la Compagnie britannique des Indes orientales. Figure haute en couleur chez les expatriés anglais, l’écrivain Xavier Mountstuart vient de disparaître dans les profondeurs de la jungle, alors qu’il faisait des recherches sur une secte d’assassins, les thugs. L’armée de la Compagnie envoie à sa recherche Jeremiah Blake, un agent spécial, grand spécialiste des mœurs du pays, accompagné d’un jeune officier, William Avery. C’est le début d’une aventure passionnante au pays des temples et des maharajahs. En approchant de la région où Mountstuart a disparu, celle des thugs, adorateurs de Kali, déesse de la mort et de la destruction, Blake et Avery vont bientôt découvrir une incroyable conspiration.
Deux étés
Une île au large de la Bretagne. Des étés charmeurs qui s’éternisent devant la vaste étendue bleue saupoudrée de rochers roses. Et puis un jour, dans ce paradis, l’arrivée d’un jeune homme, Gilles, qui a accepté une mission impossible : traduire en français Ada ou l’Ardeur, le chef-d’œuvre intraduisible de Vladimir Nabokov. Impatience de l’éditeur, pressions d’un écrivain génial et insupportable… Ce sont finalement les voisins, les amis de passage, qui, sous l’impulsion d’une dame attendrie, vont entreprendre de venir en aide au malheureux traducteur. S’ensuivront deux étés d’aventure au coeur des mots. Deux étés où la musique d’un texte va naître de la douceur de vivre, de l’harmonie environnante. De cet épisode étonnant et réel, Erik Orsenna, vingt et quelques années plus tard, a tiré un récit tout de poésie et d’humour, un apprentissage de l’enchantement. Erik Orsenna nous entraîne dans une histoire folle et célèbre en toute fantaisie ses trois passions : la mer, l’amour et la littérature.
La reine de Broadway
Quand jenny Kane, la grande star de Broadway, disparait en pleine gloire, ses innombrables admirateurs prennent le deuil. S’ils savaient ! Car, si c’était par cette fin tragique que commençait en fait l’histoire de Jenny Kane ? Le seule, la vraie : la seconde …Le première a été durement marquée par son enfance et les exploits de sa famille. Que peuvent bien valoir gloire et fortune dès lors que le passé revient sans cesse réclamer son dû ? Mais …. les disparitions sont-elles toujours définitives ?
La nuit leur appartient
Ils ne peuvent se rencontrer que dans le crépuscule qui unit le rêve à la réalité. Pourtant, Lyssa Bates n’a jamais été aussi amoureuse. Et si elle sait parfaitement que cet homme aux yeux d’un bleu magnétique n’est qu’un fantasme, elle n’arrive pas à l’oublier… Jusqu’au jour où il se présente sur le pas de sa porte. Bien qu’elle brûle de lui appartenir, céder à cette tentation pourrait lui être fatal. Car Aidan Cross n’est pas un homme comme les autres, et la passion qui les consume corps et âme est non seulement impossible… mais interdite.
Cette étrange tendresse
Illustrations de Paulette Debraine – Un étudiant de dix-huit ans, Alain, est recueilli par un auteur dramatique illustre, André Forval Auteur génial, Forval, qui est un être à part, vivant dans une solitude égoïste, se laisse prendre d’une étrange tendresse pour le splendide adolescent. II tente de l’amener – avec quelle habileté ! – à partager ses idées et ses goûts. Une femme se dresse cependant pour l’empêcher de parvenir à ses fins. Mais cette « belle Olga », chanteuse de boîte de nuit, n’éprouve pour Alain qu’un désir de femme sensuelle. C’est cette lutte sans merci autour d’un garçon de dix-huit ans, lutte tour à tour effroyable et grandiose, livrée entre une femme de chair et un homme au cerveau d’acier, que nous décrit « Cette étrange tendresse ».
La religieuse
Publié sans nom d’auteur, interdit il y a quelques années au cinéma, La Religieuse fait toujours scandale ; or, ce livre, disait Montherlant, « est à peine licencieux et n’est pas du tout frivole mais au contraire très grave ». Inspiré par une histoire vécue, Diderot imagine que la religieuse Suzanne Simonin raconte ses mésaventures en 1760. Spoliée de sa dot, elle séjourne dans trois couvents successifs. La première supérieure est cupide, la deuxième est ascétique, la troisième est d’une sensualité éperdue qui fait vivre tout le couvent en fête. Diderot décrit ce qui arrive lorsqu’on contredit « la pente générale de la nature ». « Je ne crois pas qu’on ait écrit une plus effroyable satire des couvents », disait-il. La Religieuse est aussi et surtout une chaleureuse apologie de la liberté individuelle.
La liste de mes envies
Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d’Arras doit se contenter d’un mari indifférent et d’un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu’elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d’en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu’elle pourrait s’offrir, achats utiles ou folies inconsidérées… Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n’aurait-elle finalement pas plus à perdre qu’à gagner ?
Sahara
Dans un hôpital perdu du Sahara, une étrangère repose, inconsciente. Des soldats l'ont trouvée abandonnée dans le désert, seule, sans papiers et mourante. Qui est-elle ? Qu'est-elle venue chercher ici ? Et qui s'acharne-t-elle à défier dans son délire ? Vingt-cinq ans plus tôt, Santiago, trahi par sa fiancée, s'engage dans la Légion étrangère pour défendre le Sahara espagnol. Mais il découvre auprès des Sahraouis une chaleur et une affection dont il a toujours rêvé. Un jour, il choisit de trahir les siens pour aider ses amis du Front Polisario. Et il disparaît. Par-delà les années, Montserrat, l'inconnue de l'hôpital, et Santiago, l'amant de sa jeunesse, entretiennent un impossible et bouleversant dialogue. Avec, en contrepoint, la tragédie du Sahara occidental et la splendeur déchirante du désert.
Koenigsmark
Ce livre a été édité en 1949. Son état est satisfaisant. Illustrations rehaussées de pochoirs, bandeaux, lettrines et culs-de-lampe, d’après les originaux d’André Hofer. Livre numéroté, exemplaire n° 507 – Peu de temps après son arrivée en Allemagne, au château du grand-duché de Lautenbourg-Detmold où il a été appelé comme précepteur du fils unique du grand-duc Frédéric-Auguste, Raoul Vignerte, un jeune Français, tombe amoureux fou de la grande-duchesse Aurore. En faisant des recherches à la bibliothèque du château, Vignerte découvre un terrible secret. Entraîné par sa passion, négligeant toute prudence, il va dès lors se trouver plongé au cœur d’un drame. Koenigsmark, premier roman de Pierre Benoit, qui devait en écrire plus de quarante, possède toutes les qualités qui lui assurèrent un immense succès : un cadre pittoresque, une atmosphère mystérieuse et envoûtante, une intrigue pleine de péripéties, un héros idéaliste, une femme fascinante.
Comme avant
A la réaction de sa femme lorsqu’il oublie de fêter leurs trente ans de mariage, Wilson mesure combien une vie bien remplie mais sans surprise l’a éloigné d’elle. Pourtant il aime Jane comme au premier instant, et contrairement à beaucoup d’hommes, il décide de ne pas s’en tenir à ce constat désabusé. Il entreprend alors de regagner son amour en la séduisant à nouveau, comme aux plus beaux jours de leur jeunesse. Longtemps maladroit, cet homme sensible et sérieux va trouver dans l’organisation précipitée du mariage de sa fille aînée l’occasion de faire preuve d’audace, d’énergie et d’initiative.
Ces efforts touchants lui permettront-t-ils de raviver la flamme vacillante dans le cœur de Jane ?
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Les sœurs Deblois – Tome II – Émilie
Charlotte est partie. Émilie est restée. Moins solide et impétueuse que son aînée, la cadette a hérité des névroses et des migraines de sa mère qui l’a forgée à son image. C’est une nature passive, sereine, sans talent particulier. Privée du soutien de Charlotte, en quête de son grand amour à travers l’Europe bombardée, Émilie se laisse aller… Mais l’eau qui dort couve des tempêtes et l’amour, les bouleversements familiaux, les aventures de Charlotte auront raison de cette apparente tranquillité. Bientôt, la deuxième sœur Deblois fait, à son tour, ses premiers pas dans la vie. La vraie…
Rose à la rescousse
Rose Costelloe soigne les chagrins d’amour, sauve les couples de la routine et redonne confiance aux désespérés. Responsable des courriers du cœur au Daily Post, la jeune femme vient de signer son premier livre, Les secrets d’un mariage réussi. Justement, le sien est un désastre: son union avec Ted a duré à peine neuf mois, dont sept de vie conjugale infernale. A 39 ans, celle à qui toute l’Angleterre confie ses états d’âme se retrouve seule avec son oiseau de compagnie, à la recherche d’un colocataire qui l’aiderait à boucler ses fins de mois. Mais qui viendra à la rescousse de Madame Détresse ? Une fois n’est pas coutume, Rose n’a pas la réponse… Pour l’instant !
Refaire le monde
Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à sa passion, la cuisine, tandis que son mari semble plongé dans la mélancolie. Quant à son ami Walter, il panse ses peines de coeur. De passage à New York, le gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par le gâteau à la noix de coco de Greenie, lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence. Par ambition autant que par désespoir, elle accepte et part vers l’Ouest avec leur fils en abandonnant son mari. Leur vie va être bouleversée par ce départ précipité, qui provoquera une série d’événements échappant à tout contrôle.
La Demoiselle des Boris
L’Orpheline du Bois des loups tome 2 – Épouse comblée, mère de quatre enfants aimants, institutrice consciencieuse, Marie s’épanouit dans sa vie à Aubazine, le village où elle a grandi. Sa réussite tant privée que professionnelle est incontestable. Pourtant elle n’a pas oublié son enfance difficile, ses jeunes années à l’orphelinat et tous ceux qui lui ont fait du mal. Deux événements vont bouleverser sa tranquillité : la diffusion de lettres diffamantes à l’encontre de son couple et sa rencontre inopinée avec une jeune orpheline, Mélina, font resurgir de douloureux souvenirs?
Quelque chose à te dire
Jamal, brillant psychiatre d’origine pakistanaise, mène une vie tranquille, auréolée de succès, dans la banlieue de Londres. Une façade de réussite qui ne laisse rien transparaître des troubles profonds qui le hantent. Jusqu’au jour où un ancien compagnon de route ravive la mémoire d’un amour perdu, brisé par le crime et la honte. Brillant, profond et drôle, Hanif Kureishi radiographie comme personne la société anglaise des années 1970 à nos jours et fait preuve d’une acuité hors du commun pour décrire les tourments d’une génération en conflit perpétuel avec ses origines et son passé, ses désirs et ses regrets.
Les pingouins n’ont jamais froid
Victor, de retour d’Antarctique, n’a qu’une idée en tête : retrouver son pingouin Micha, qui a atterri dans le zoo personnel d’un richissime Moscovite. Victor parcourt l’Ukraine et la Russie et s’aventure jusque dans les plus sombres recoins de la Tchétchénie. En funambule virtuose, Kourkov sillonne le gouffre qui sépare le rire du drame avec une aisance incomparable.
L’Ultime secret
Deux histoires parallèles. D’un côté, le meurtre du neuropsychiatre français de renommée, Samuel Fincher (par ailleurs très récent champion du monde des échecs contre l’ordinateur Deep Blue IV) ; de l’autre, la vie brisée d’un modeste employé de banque à Nice, Jean-Louis Martin, victime suite à un accident d’un Locked-In Syndrome (« Emmuré vivant », le cerveau de celui qui en est atteint continue seul de fonctionner, le reste du système nerveux étant paralysé). Reliant les deux récits, le couple d’enquêteurs déjà rencontré dans Le Père de nos pères : l’anti-violent « Sherlock Holmes de la science », Isidore Katzberg, et Lucrèce Nemrod, belle journaliste scientifique du journal Le Guetteur moderne. Clef de voûte de leurs investigations : la recherche de « l’ultime secret » au nom duquel Fincher, apparemment mort de plaisir orgasmique dans les bras de sa mie, a été assassiné. Ce que confirme bientôt le meurtre du médecin-légiste ayant prélevé le cerveau de Fincher pendant son autopsie…
La renarde
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Comme un conte, imprégné de mystérieuses légendes et de nature frémissante, se déroule la tragique histoire de Hazel, la fille des bois, sauvage et libre comme la petite renarde sa compagne,, qui ne découvre l’homme que pour lutter contre sa convoitise. Échappant à Reddin dont les instincts chasseurs la révoltent, elle va vers celui qui lui offre un refuge – le Pasteur, qui l’épouse pour la sauver. – Mais la nature est impérieuse, et Hazel ne résiste s a celui qui l’appelle, « comme le pluvier ou temps pas nids… » Comprenant son erreur et sa faute, elle s’enfuit à nouveau vers son véritable ami. Mais les « signes » sont contre elle; la « Meute de la Mort » semble la poursuivre lorsque les chiens s’acharnent sur la piste de la renarde, et toutes deux se précipitent vers la mort qui les sauve.
La mémoire des vaincus
Qui est Fred Barthélemy, dont Michel Ragon nous fait une biographie si passionnante ? Qui est Flora, la petite fille de ses amours enfantines, devenue marchand de tableaux célèbre et richissime ? La Mémoire des vaincus mêle personnages réels et personnages inventés en une vaste fresque où l’histoire, le mythe, le romanesque et l’autobiographie se conjuguent. Dans le cours du roman, communisme, anarchisme, fascisme apparaissent dans leur complexité, dans leurs luttes féroces, par le biais de personnages historiques dont Michel Ragon nous fait d’étonnants portraits ; mais aussi d’hommes et de femmes moins connus, les obscurs, les éternels vaincus par un pouvoir omnipotent, sans cesse attaqué et sans cesse renaissant. Il n’empêche que ces vaincus, qu’ils se nomment Makhno, Durruti ou Lecoin, ne s’avouent jamais battus et qu’à l’heure où le totalitarisme marxiste fait naufrage, leur increvable esprit de liberté ressuscite.
L’avocat du diable
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Au fin fond de la Calabre, dans l’Italie chaotique de l’agrès-guerre,des voix s’élèvent pour demander la béatification d’un nommé Giacomo Nerone, déjà vénéré par les fidèles de Gemelli dei Monti. Quoique épuisé par le cancer, Mgr Blaise Meredith accepte des autorités vaticanes la mision d’aller sur place, et de souligner sans faiblesse – c’est la règle – tout ce qui peut rendre la cause douteuse ou inacceptable. La méfiance, les non-dits, le jeu inextricable des passions et des intérêts l’attendent dans ces collines déshéritées où survivent, à côté d’un piétisme parfois suspect, les traditions du paganisme. Au contact du médecin juif relégué là par le fascisme, de Nina, qu’on appelle la prostituée du saint, et d’une comtesse de naissance anglaise, rongée par la solitude et l’insatisfaction, il découvrira un drame humain et politique encore à vif. Il comprendra aussi que l’idée même de la sainteté ne fait que renvoyer chacun de nous à ses fautes, à ses échecs, à ses remords… Avec ce roman publié en 1959, et dont le retentissement fut international, le romancier du Loup rouge et de L’Ambassadeur nous donne, en même temps que le tableau saisissant d’une Italie archaïque et mystérieuse, une méditation spirituelle dont les termes demeurent d’une profonde actualité. Voilà un roman sous lequel se cache une violence mortelle, et qui sera lu pendant longtemps.
L’empreinte du dieu
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Lauréat du Prix Goncourt pour cet ouvrage émouvant, Maxence Van der Meersch conte l’histoire tragique de Karelina, timide paysanne au joli visage. Mariée de force à un colosse brutal, elle doit subir une vie faite d’expédients et les humiliations de son mari. Quand son bourreau est mis sous les verrous, elle s’enfuit. Elle trouve refuge chez son oncle Domitien, écrivain célèbre, dont l’épouse, Wilfrida, reçoit avec joie la jeune femme, qu’elle considère bientôt comme sa propre fille. Les deux femmes ignorent alors qu’elles viennent de sceller leurs destins…
Poussière
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A 18 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Judith Earle, une jeune fille de bonne famille du Sud de l’angleterre, regagne la grande maison familiale au bord de l’eau. Elle vient de terminer ses études à Cambridge. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu’elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque faisant alterner passé et présent, Judith se souvient de leurs jeux, et des fantasmes induits par ces jeunes garçons qui revêtaient pour elle un caractère quasi mythique tant ils étaient beaux, socialement doués, à l’aise en toutes circonstances……
tous ont grandi, et elle revoit chacun identique et différent de l’enfant qu’il fut. Mais la magie de l’enfance n’est pas déjà devenue poussière ?
Précoce automne
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Une jeune femme, mariée au dernier rejeton d’une vieille dynastie de la Nouvelle-Angleterre, découvre l’enfer derrière la façade de respectabilité et de puritanisme de sa nouvelle famille. Lucide, elle manquera cependant de la force nécessaire pour s opposer et n’aura ensuite de cesse que de permettre à sa fille devenue adolescente, d’échapper à une telle prison : un combat, dans une « bonne » société américaine à la violence bien réelle, autrement plus risqué qu’elle n’aurait pu l’imaginer…
Le septième papyrus
Quatre mille ans ont passé. Le destin tragique de Tanus et de Lostris semble voué à l’oubli quand un couple d’égyptologues découvre un étrange papyrus couvert de cryptogrammes. Du fond des âges, Taita parle aux vivants. Le scribe de la grande reine Lostris a couché sur le précieux document le récit de la chute de l’Egypte et l’endroit précis où se trouve, avec toutes ses richesses, le sarcophage du Pharaon Mamose. Les vers codés du sage ne découragent pas Al Simma et Royan, a la veille d’une immense découverte. Ils ont presque décrypté la totalité du message de Taita. Mais ils ne sont pas les seuls à convoiter les trésors d’Abyssinie : Al Simma paiera de sa vie un secret que Royan est désormais seule à détenir…
Crime passionnel
La récente remise au jour du Destin de Mr Crump (phébus, 1996) qui avait tant fasciné Freud et Thomas Mann a ramené en pleine lumière l’oeuvre de Ludwig Lewisohn, premier en date des grands romanciers juifs d’Outre-Atlantique – et (avant Nabokov) le dénonciateur le plus radical peut-être de la bonne pensée américaine… et de la bonne pensée tout court. Crime passionnel (1930), qui eut en son temps un succès considérable (Antonin Artaud et Bernard Steele le traduisent dès 1932) est sans doute son roman le plus ambitieux : un texte dont la modernité en tout cas, un large demi-siècle avant passé, laisse sans voix. Pour la première fois en effet, le Sexe majuscule figure comme le grand fauteur de trouble – c’est-à-dire de vérité -, dans un monde où faux libertins et vrais puritains sont renvoyés dos à dos à leurs médiocres désirs : désirs aimantés non par la chair mais par le goût secret du pouvoir. La rage qui habite ce livre est celle que l’on sent déjà à l’oeuvre dans Mr Crump : l’enfer est sur terre, et d’abord derrière les façades proprettes de la respectabilité des familles, de la bonne conscience, de l’amour même…
5 janvier 1853, à Liverpool : Charles Ambroise Desteyrac, jeune polytechnicien, diplômé de l’École des ponts et chaussées, a rendez-vous avec l’homme de confiance de Simon Leonard Cornfield, lord richissime dont la famille est propriétaire, depuis 1667, d’une île des Bahamas. L’ingénieur est chargé de construire un pont assez solide pour résister aux ouragans. L’exil tropical et la quête de l’aventure offriront au jeune républicain qui refuse de servir Napoléon III, découverte de la navigation hauturière, révélation d’une civilisation ignorée, à la fois primitive et raffinée, rencontre de l’amour. Le lord des Bahamas et sa sœur Fish Lady, Edward Carver, ancien major de l’armée des Indes, Malcolm Murray, jeune architecte, viveur et désabusé, Mark Tilloy, séduisant officier de marine, lady Ottilia, Anglaise délurée, ardente féministe, et Ounca Lou, la belle métisse, vont bientôt constituer son cercle familier au sein d’une société insulaire, riche en drames, en passions et en intrigues.
La place
Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis se petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’es bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. »
Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.
Les copains d’abord
Ce livre raconte la vie et les histoires de 5 ou 6 copains. Ils ont 20 ans au début du roman, 40 à la dernière page. C’est-à-dire le lendemain. Sur un thème aussi grave, l’auteur a l’élégance de nous faire éclater de rire à chaque page (ou presque).
Les Éternelles
Cinq femmes : quatre amantes et la mère du narrateur, sont les héroïnes de ce roman. « Il y a des femmes que l’on rencontre pour une seule nuit, certaines pour quelques mois, quelques années, d’autres encore que l’on côtoie une vie entière : elles ont toutes ce point commun de n’être pas oubliées. Elles reposent dans un coin de nos mémoires comme de précieux bijoux que l’on aurait portés et qui ne se seraient jamais altérés. Ce sont elles les Éternelles. »
J’étais derrière toi
C’est dans la trentaine que la vie m’a sauté à la figure. J’ai alors cessé de me prendre pour le roi du monde et je suis devenu un adulte comme les autres, qui fait ce qu’il peut avec ce qu’il est. J’ai attendu la trentaine pour ne plus avoir à me demander à quoi cela pouvait bien ressembler, la souffrance et le souci, la trentaine pour me mettre, comme tout le monde, à la recherche du bonheur. Qu’est-ce qui s’est passé? Je n’ai pas connu la guerre, ni la perte d’un proche, ni de maladie grave, rien. Rien qu’une banale histoire de séparation et de rencontre.
Qui êtes-vous John Green ?
Solene Desmarais est une jeune française installée à Londres où elle cherche un travail de traductrice. Elle est hébergée par son amie Juliette qui est comédienne. Celle-ci répète une pièce de théâtre écrite par un illustre écrivain John Green mais que personne n’a jamais vu. Il est aussi le romancier préféré de Solène qui pense que la pièce que répète son amie est mal traduite en français. Elle le dit à un inconnu rencontré par hasard au théâtre. Celui-ci, troublé, lui propose un travail et veut connaître sa version de la pièce. Leur relation s’installe peu à peu mais elle ne le sait pas encore qu’il est John Green et il l’utilise. Leur amour naissant s’en remettra-t-il ?