Oriane ou la cinquième couleur
La juge Oriane Casanove est l’une des femmes les plus célèbres de Paris. Les assassinats du juge Leclerc et de sa femme Isabelle, sa meilleure amie, mettront Oriane sur la piste de l’enquête la plus dangereuse de sa carrière…
L’Enfant de Vinci
Ce livre est la suite des Vieillards de Brighton. Arthur, le jour de ses 13 ans est convoqué par son père dans la salle des gardes du château familial où jadis François 1er avait accueilli Vinci, au soir de sa vie. Il lui dit : « A partir d’aujourd’hui tu as le droit d’aller dormir dans le lit de Léonard, cela te donnera des idées. » A peine assoupi sur le lit cramoisi du maître toscan, les plus grands personnages de l’histoire se penchent sur l’enfant et parlent du fond des âges devant ce page endormi. Ainsi commence la vie rêvée, la vraie, dans cette demeure hantée par le génie où les personnages de ce roman ouvrent à Arthur, l’une après l’autre les portes du mystère. Léonard mène la danse dans cette pavane des secrets d’une Renaissance éternellement vivante. L’enfant entre en contact avec l’esprit du génie ; il souhaite que ce dernier l’aide à faire ses devoirs de vacances. Une intrigue fascinante se met peu à peu en place, mêlant aux silhouettes surgies du passé des êtres vivants qui sont en quête des deux secrets du Clos-Lucé : le Codex disparu et la Joconde nue, un tableau égaré. Tel un détective de l’invisible, Arthur renoue les fils de la tapisserie du temps et la réalité devient alors le plus fascinant des rêves. Roman initiatique où Léonard est dévoilé dans sa troublante vérité, le livre de Gonzague Saint-Bris conjugue l’Histoire au présent.
Rouges Rivières
Automne 1869. La rumeur enfle dans les Prairies canadiennes. Ottawa aurait décidé de s’approprier ces terres sauvages. Ici pourtant, les » sangs-mêlés » sont parvenus à vivre en harmonie avec la nature. Le gouvernement aurait-il décidé d’ignorer leur existence ? Louis Riel, jeune Métis francophone de 24 ans, organise la rébellion. En tenant tête à la Confédération Canadienne au nom du Manitoba, il rêve encore d’un dénouement pacifique. Mais quand ses hommes décident l’exécution d’un opposant, Louis Riel doit fuir. Commence alors un parcours semé d’embûches. Député exilé, Louis Riel se convainc peu à peu de sa vocation divine. Quand les Métis francophones le rappellent à l’aide, cette fois en Saskatchewan, le prophète errant saura-t-il entendre la voix de la raison et mener la résistance jusqu’au bout ?
Villa des hommes
1917, en Allemagne. Au soir de sa vie, Hans Singer (inspiré par le mathématicien allemand Georg Cantor, père de la « Théorie des Ensembles ») est admis en hôpital psychiatrique. Il y a déjà séjourné à plusieurs reprises mais, pour la première fois, il va devoir partager sa chambre de la Villa des hommes avec un jeune soldat français, conducteur de locomotive, libertaire et « héros malgré lui ». Ces deux hommes, que tout semble opposer, vont. peu à peu, apprendre à se connaître et lier une amitié – aussi improbable qu’indéfectible…
Le maître des illusions
Il y avait le père, Henry Wingo, pêcheur de crevettes, violent, buté. La mère, Lila, belle, ambitieuse, monstrueuse. Et les disputes, les cris, les coups…
Luke, le fils aîné, Tom et Savannah, les jumeaux, auraient peut-être pu, malgré tout, sortir indemnes de leur enfance saccagée. Car ils avaient l’île Melrose, les marais, le parfum d’eau salée de la Caroline du Sud, l’or de ses lunes et de ses soleils… Peut-être auraient-ils échappé aux stigmates du passé, s’il n’y avait eu le moment d’horreur absolue, un soir, dans la petite maison blanche. Et si leur mère ne leur avait pas imposé la silence, les condamnant ainsi à revivre le drame, jour après jour, nuit après nuit. Dans une Amérique actuelle et méconnue, au coeur du Sud profond, un roman bouleversant qui mêle humour et tragédie.
Une si belle école
En 1954, une jeune femme de 20 ans rejoint son premier poste de maîtresse d’école à Ségalières, un hameau à 800 m d’altitude entre la vallée du Lot et les monts d’Auvergne.Ornella Perrugi est la fille d’un maçon italien, ses parents sont pauvres mais elle a choisi très tôt son destin « cinq ans, mais déjà je savais : les livres régneraient sur moi comme je régnerai sur eux ».La foi dans son métier chevillée au corps, elle va se heurter, dans son premier poste, à la rudesse des paysans qui ont besoin de leurs enfants pour le travail des terres, qui souhaitent pour eux le Certificat mais pas l’entrée en 6e. Mutée parce qu’elle va défendre, bec et ongles, un enfant en détresse, elle va rejoindre un poste double. Ce sera la rencontre avec Pierre qui s’occupe des petits et elle des grands. Amoureux, jeunes époux, puis parents, ils vivront tout au long de leur vie leur passion commune pour l’éducation et poursuivront leur carrière au gré des réformes…
Rapport sur moi
« L’histoire se répète de manière caricaturale », écrit Grégoire Bouillier. Si la phrase est presque un adage, elle est, pour l’auteur de Rapport sur moi, une réalité quasi mathématique. Sa vie semble en effet s’organiser autour d’événements qui en appellent immanquablement d’autres. Mieux : Grégoire Bouillier vit une existence symétrique où enfance et âge adulte se répondent. Et c’est avec la rigueur d’un psychanalyste lacanien qu’il sait établir des liens riches de sens, de cruauté et d’humour. Point de psychologisme. Au contraire. Une écriture aiguë. Exigeante. Qui sait transformer les souvenirs personnels en scènes à portée universelle. Des scènes si écrites que l’on se surprend parfois à se demander si Grégoire Bouillier n’est pas davantage le personnage que l’auteur de son autobiographie…
Baigneuse nue sur un rocher
Rocafrène, 1957. Un village semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s’y réfugier sous l’Occupation. Et une très jolie personne : Thérèse, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau est demeuré secret jusqu’à ce qu’un article du journal local en dévoile l’existence. Le village s’enflamme. José Cohen est retrouvé mort ; les activités troubles de chacun des protagonistes durant la guerre se révèlent insidieusement.
John l’enfer
Triomphante, folle de ses richesses, de sa démesure et de ses rêves, New York se délabre pourtant, rongée de l’intérieur. John L’Enfer, le Cheyenne insensible au vertige, s’en .rend bien compte du haut des gratte-ciel dont il lave les vitres. Il reconnaît, malgré les lumières scintillantes des quartiers de luxe, malgré l’opacité du béton des ghettos de misère, les signes avant-coureurs de la chute de la plus étonnante ville du monde : des immeubles sont laissés à l’abandon, des maisons tombent en poussière, des chiens s’enfuient vers les montagnes proches… Devenu chômeur, l’Indien rencontre deux compagnons d’errance : Dorothy Kayne, jeune sociologue qu’un accident a rendue momentanément aveugle, et qu’effraie cette nuit soudaine ; et Ashton Mysha, Juif hanté par sa Pologne natale, qui vit ici son ultime exil. Trois destins se croisent ainsi dans New York l’orgueilleuse, New York dont seul John L’Enfer pressent l’agonie.
La Guerre des boutons
Entre les Longeverne, menés par Lebrac, et les Velrans, du village voisin, la guerre est aussi acharnée qu’immémoriale. Mais, le jour où les Velrans surprennent Grangibus et Tigibus dans le bois et les apostrophent d’une insulte jusque-là inconnue des Longeverne, pourtant experts en jurons fleuris, la guerre prend un tour nouveau.
Après avoir échappé de peu à la mort, Lisbeth Salander se remet difficilement de ses blessures dans une chambre d’hôpital. Incapable physiquement d’agir, elle a de surcroît été placée en isolement et sous surveillance policière, car elle est encore sous le coup de plusieurs chefs d’accusation. La voilà coincée, donc, mais pas inactive, d’autant qu’un patient soigné dans une chambre voisine a de très sérieux et très anciens comptes à régler avec elle… De son côté, Mikael Blomkvist se démène pour innocenter et réhabiliter la jeune femme. Ses recherches lèvent le voile sur les plus inavouables activités de certains services secrets, mais les sombres personnages autour desquels se resserre son enquête ne vont pas se laisser menacer sans réagir. Le troisième volume de Millénium promet poussées d’adrénaline, insoutenable suspense et scènes terribles, mais la pire épreuve pour le lecteur consistera à se séparer des personnages à la fin de ce dernier volet de l’irrésistible trilogie.
La couleur du bonheur
1920, rouge est le palanquin des noces de la jeune Mei Li, mariée de force à Meng Yu, aveugle et paralytique. Le trahira-t-elle pour le beau Jing Ming dont elle tombe follement amoureuse le jour de son mariage ? Mei-li qui fait promettre à sa petite fille de déposer sur sa tombe une fleur rouge de grenadier, choisira-t-elle la modernité ou restera-t-elle prisonnière des traditions. Rouge est la couleur du bonheur… qui malgré les vicissitudes de la vie, sera parfois au rendez-vous pour Mei Li et les siens.
Une histoire des loups
Madeline, adolescente un peu sauvage, observe à travers ses jumelles cette famille qui emménage sur la rive opposée du lac. Un couple et leur enfant dont la vie aisée semble si différente de la sienne. Bientôt alors que le père travaille au loin, la jeune mère propose à Madeline de s’occuper du garçon, de passer avec lui ses après-midi, puis de partager leurs repas. L’adolescente entre petit à petit dans ce foyer qui la fascine, ne saisissant qu’à moitié ce qui se cache derrière la fragile gaieté de cette mère et la sourde autorité du père. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard…
Le tyran de Syracuse
Voici l’histoire d’un homme de la plus humble origine qui, au Ve siècle avant J.-C., quand la Sicile était grecque, devint le seigneur de cette île et d’une grande partie de l’Italie, gagna d’innombrables batailles, repoussa l’invincible Hannibal, imagina des machines de guerre inouïes et fit de Syracuse la cité la plus puissante de la Méditerranée. Un homme politique, un stratège et un souverain absolu qui distribua les terres aux pauvres. Un artiste, un poète et un dramaturge, qui sut attirer Platon et les plus grands esprits de son temps. Un monarque passionné qui épousa deux femmes le même jour et mourut en prononçant le nom de son premier amour. Son nom ? Denys l’Ancien, dit le tyran de Syracuse. Monstre ou génie, sa vie est un roman…
L’église verte
Dans un village de France, on découvre un homme qui vient de nulle part : un homme sans nom, sans famille, sans passé, ou, du moins, se prétendant tel. Il semble avoir vécu un certain temps caché au cœur de la forêt, cette « église verte « , ultime refuge pour ceux qui veulent fuir leurs semblables… Ou eux-mêmes. Quel est son secret ? Hymne vibrant à la nature – dont Hervé Bazin, obstiné campagnard, parle mieux que personne, en connaisseur et en poète – L’Eglise verte nous interroge : en fin de compte, qu’est-ce qu’un homme ? Un état civil ? Un animal civilisé ? Un être obligatoirement social ? Classés, fichés, bureaucratisés, sommes-nous encore libres différents, solitaires, vraiment nous-mêmes ?
Toine chef de tribu
Lire ou relire Arthur Masson, c’est se plonger dans un bain de jouvence, de bonne humeur et de sagesse terrienne. Pour le plaisir de ceux qui aiment la bonne littérature de terroir centrée sur la vie quotidienne d’un village wallon, les récits tragi-comiques contés avec avec humour et tendresse – où la saveur du patois relaie le bon usage d’un excellent français – et les personnages hauts en couleur s’affrontant dans les situations cocasses ou émouvantes, voici le souriant et malicieux Toine Culot, aux traits rajeunis par le talent de David Merveille, à nouveau en librairie au fil des cinq volumes de la célèbre «toinade».
Fanfan
Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu’elle l’aime ; mais il n’a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L’idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l’énergumène passionné qui sommeille en lui. En digne descendant de Robinson Crusoé, Alexandre se lance alors dans une aventure singulière: il décide de résister toujours au désir que lui inspire Fanfan et de ne jamais avouer sa passion afin de la soustraire à l’usure du temps…
Le clan Rhett Butler
Aucun des millions de lecteurs d’Autant en emporte le vent n’a oublié la passion flamboyante de Rhett Butler et Scarlett O Hara, ni le déchirement de leur séparation. Mais un si grand amour ne pouvait pas finir ainsi : voici la suite de leur histoire. Et l’on retrouve le Sud des États-Unis, les bals dans les grandes maisons blanches, les plantations de coton, l esclavage, la guerre de Sécession. Rhett Butler, rejeton insoumis d une grande famille, Scarlett O Hara, ravissante, volontaire, libre, beaucoup trop pour une femme de son temps. Deux personnalités hors du commun aux prises avec une époque bouleversée. Scarlett et Rhett se ressemblent et s aiment bien plus qu ils ne se l ‘avouent. Non, ils n étaient pas destinés à se quitter ce jour-là, séparés à jamais par la mort de leur fillette. Il leur reste tant à vivre ! A travers ces pages, tous ceux dont le cœur et l imaginaire ont été marqués au fer rouge par Autant en emporte le vent vont goûter au bonheur de replonger dans la passion inoubliable de Rhett Butler et Scarlett O Hara.
Vera
Au retour de Rome, quand j’ai aperçu la silhouette d’Augusto dans l’immense hall de la gare Victoria où il était venu m’accueillir, j’ai eu honte. Le train nous avait ramenés. Je ne peux le dire qu’ainsi. Au sens propre. Ce n’était plus nous qui nous emportions. Qui nous lancions vers l’avant comme à l’aller, les cheveux au vent, penchés par la fenêtre, la poussière me battant le visage, venue, on aurait dit, du sol de l’Éden. Le train nous ramenait. Tels des corps que l’on détachait de la terre offerte. On nous reconduisait dans le pays où nous vivions. Mais c’était quoi la vie ? Et c’était où ? Londres, 1930 : Vera vit à Little Italy avec ses parents, Ada et Augusto, immigrés italiens. Rapidement la jeune fille se laisse enrôler dans une organisation à la gloire de Mussolini. Elle croit naïvement que l’idéologie fasciste lui forgera une identité. Mais l’arrivée de la guerre chamboule ses espérances. Écartelée entre sa langue maternelle et celle de son pays d’adoption, Vera se laissera emporter par d’autres dérives. Puis elle croira enfin venu le temps de construire le récit de sa vie et de l’Histoire. De trouver sa vérité, elle dont le prénom signifie « vraie », et de la transmettre.
Clandestin
« Elle devait avoir hâte de rentrer, et pourtant, elle avait bien voulu l’aider, lui l’inconnu, qui n’avait pas de toit. Lui le nomade, qui était de passage, le migrant comme ils disent. » Le nouveau roman d’Éliette Abécassis joue un drame en lieu clos – un quai de gare – et respecte l’unité de temps tragique d’une nuit pour que deux êtres, a priori aussi différents qu’incompatibles – lui l’immigré clandestin, elle la chef de mission auprès du préfet – se reconnaissent jumeaux dans la course amoureuse. Clandestin est un roman sans prétention, c’est-à-dire que c’est un roman réussi car il se lit avec naturel, sans difficulté, sans que l’on cherche à vouloir reconnaître de prime abord ce qu’a voulu dire l’auteur. La rencontre des personnages se fait dans une tension charnelle palpable et le destin les mène au-delà des conventions à lutter ensemble contre un système emprisonnant.
Céleste
Au printemps 1832 alors que Paris est en proie à une épidémie de choléra, Céleste, l’une des nièces du peintre Paul Huet, rencontre chez son oncle un médecin : Lodran. C’est le coup de foudre. Pourtant ni l’un ni l’autre ne peuvent s‘avouer leurs sentiments, par pudeur mais surtout parce que tout les sépare. Fils d’esclave haïtien, Lodran a la peau noire. Dans sa vie quotidienne à l’Hôtel Dieu, les prostitués ne font certes pas de difficultés pour qu’il les soigne, mais il n’en va pas de même pour les bourgeois. Venu trop tard au chevet d’un notaire, il se voit ainsi accusé d’empoisonnement par la veuve et doit s’exiler. Si Martine Le Coz privilégie ici l’analyse des sentiments amoureux, son personnage de Lodran lui permet de revenir sur le statut des immigrés noirs dans la société française de la Monarchie de Juillet, thème qu’elle a traité dans son précédent livre, Le nègre et la Méduse…
Un secret
Souvent les enfants s’inventent une famille, une autre origine, d’autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s’est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu’il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c’est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu’il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l’Holocauste, et des millions de disparus sur qui s’est abattue une chape de silence.
Pampa
Au bout du monde, en Argentine, une plaine immense, la Pampa! Quand il s’en échappe enfin, en 1859, après trois ans d’une captivité implacable chez les Indiens, le Français Guinnard ignore que de ses amours avec une jeune Indienne va naître un gamin au destin étonnant. Un western argentin plein de bruit et de fureur…
Simple vengeance
L'histoire très mouvementée de trois jeunes femmes trahies par leurs maris, profondément blessées mais bien déterminées à avoir le dernier mot. Lorsque le soir de leur premier anniversaire de mariage, Reid, play-boy aussi séduisant que désinvolte, lui avoue ses incartades, Angela tombe de haut. Partie se réfugier dans la paisible banlieue new-yorkaise où vivent ses parents, elle met son talent d'avocat au service d'une association dédiée à la cause des femmes. Là, elle rencontre Jada, une jeune mère afro-américaine acculée au désespoir par les manigances de Clinton, mari infidèle et chômeur professionnel, et son amie Michelle, qui vient de découvrir que son bonheur conjugal et familial reposait sur un odieux mensonge. Auprès d'elles, Angela trouve des âmes sœurs avec qui partager sa douleur, sa révolte, et l'espoir, peut-être, d'un nouveau départ. Mais comment passer outre au ressentiment quand, dans le clan des maris, on multiplie sans vergogne coups bas et marchés de dupes ? Puisqu'il faut bien se défendre, les trois jeunes femmes, solidaires pour le meilleur et pour le pire, imaginent, entre rires et larmes, une vengeance sur mesure pour chacun des traîtres…
Le conglomérat
Grégoire Bataille est un jeune loup de la finance issu d’une modeste famille de paysans creusois. Formé à l’école britannique des fusions et des OPA, il décide de revenir en France pour se rapprocher de ses racines et tenter de percer l’univers de l’industrie agroalimentaire. Analyste de haut vol, il va croiser le chemin de don Melchiorre, un vieux magnat italien du lait dont l’ambition est de construire un groupe mondial capable de nourrir la planète entière. Séduit par cette mégalomanie et surtout par Ornella, la fille du patriarche lombard, Grégoire Bataille va servir à corps perdu les ambitions de don Melchiorre. Mais dans cet univers où la finance et l’industrie inventent leurs propres règles pour échapper au contrôle des États, le jeune homme sera témoin et acteur involontaire d’une vaste machination dévoilant les abîmes de l’âme humaine quand celle-ci se mesure à la volonté de puissance. Un véritable thriller économique sur fond de biotechnologie et de valeurs séculaires propres à la paysannerie européenne. Un grand roman d’aventure où l’amour se brise à l’épreuve du pouvoir occulte de l’argent.
Les Adieux à la reine
Nous sommes à Vienne, en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c’est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d’effondrement durant lesquels, Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s’est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille de Polignac.
Kim
Les foules de l’Inde victorienne, ses gares, ses trains surpeuplés, ses routes poussiéreuses… Le racisme, la ségrégation, le colonialisme brutal d’un Empire au faîte de sa puissance… Voix, langues, castes et religions mêlées comme dans une rumeur d’océan… Kipling, à 35 ans, se replonge dans ses souvenirs d’enfance, avec tendresse et nostalgie. Pas à pas il suit la quête initiatique du jeune Kim et de son guide, vieux lama dont la simplicité d’esprit confine à la sagesse absolue: quittant son monastère et ses neiges inviolées, il est parti à la recherche du fleuve qui lave de tout péché. Route longue et tortueuse parfois, entrecoupée de rencontres et d’embûches, dont Kim le protège: vif et malicieux, la langue toujours bien pendue, partout il se glisse, interroge, déjoue les pièges, et peu à peu se rapproche, lui aussi, de la vérité. Quelle vérité ? Celle de Bouddha peut-être, ou bien celle de son coeur, qui bat au rythme d’une Inde majestueuse, fascinante et profondément humaine.
La gloire aux maudits
Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.
L’historienne et Drakula (Tomes 1 et 2)
Une traque palpitante à travers l’Europe et l’Histoire qui revisite, avec brio, la légende du Vampire des Carpates. Un tour de force littéraire. En 1972, dans une vieille maison d’Amsterdam, une adolescente explore la bibliothèque de son père et tombe par hasard sur un vieux livre relié de cuir d’où dépassent des feuillets jaunis. Toutes les pages de l’ouvrage sont vierges, à l’exception d’une affreuse gravure de dragon dont les ailes déployées semblent protéger une étrange inscription : « DRAKULYA. » Pour tromper sa solitude, la jeune fille a la curiosité de déplier l’un des feuillets. Il s’agit d’une lettre et elle s’ouvre ainsi : « Cher et infortuné successeur… » Son univers vient de basculer… Petit à petit, elle va en effet découvrir les secrets de jeunesse de son père ainsi que le destin mystérieux de sa mère, aujourd’hui disparue. Elle va surtout comprendre que tous deux sont liés à l’existence d’une puissance maléfique jaillie tout droit des profondeurs de l’Histoire. Deux générations d’historiens ont en effet déjà risqué leur réputation, leur équilibre mental et leur vie à tenter d’élucider la fin tragique et mystérieuse de Vlad III de Valachie, dit Vlad l’Empaleur ou encore Dracula. Ce que la jeune fille ignore encore, c’est qu’à son tour, et au prix d’une plongée aussi angoissante que vertigineuse dans le passé de ses parents, elle va devoir emprunter les traces de ses prédécesseurs et tenter de résoudre cette énigme maléfique. Dès lors, de villes en villes, de monastères en bibliothèques, de salles d’archives en cryptes abandonnées, la quête se transforme en traque, et lentement, une vérité se dégage de la légende, plus terrifiante encore. La source du mal aurait-t-elle traversé les âges ?
Passeport à l’Iranienne
Pour faire renouveler le passeport d’une femme, tout un peuple se mobilise. Et la vraie vie de Téhéran nous est soudain révélée, sous le regard aigu du rire : deux photographes spécialistes de portraits islamiques, un médecin légiste qui troque des organes, une maquerelle qui veut envoyer des filles à Dubaï, une grand-mère qui offre une poule vivante à un militaire implacable, un technicien qui cache une parabole TV dans une marmite d’offrandes religieuses… Il y a là toute une énumération qui a la fantaisie et la générosité désordonnée des bazars orientaux où le rituel du târof – qui consiste à d’abord refuser tout paiement – est infiniment plus vivant et précieux que la loi du talion, où Hâfez côtoie Balzac avec un même appétit de vivre. Voilà l’Iran surprenant que nous fait découvrir Nahal Tajadod avec espièglerie et humour, et surtout avec l’immense tendresse d’une femme qui aime passionnément son pays et refuse l’image qu’on offre de lui.
Dans les jardins du Malabar
1659. Le Zamorin, tout puissant souverain de Malabar, au sud-ouest de l’Inde sur la côte de Kerala, donne une grande fête connue sous le nom de Mamangam. Venu assister aux célébrations, Idris, marchand itinérant somalien, est fasciné par cette démonstration de puissance et de richesses. Et ranger dans ces contrées, il engendre lui-même avec son œil d’or, tout autant d’émerveillement et d’incrédulité. Par un étrange coup du sort, Idris fait alors la Connaissance de Kandavar, son fils né d’une mystérieuse nuit d’amour dans cette même contrée neuf ans plus tôt. Mais l’enfant n’a qu’une idée en tête : devenir un guerrier Chaver dont la destinée, fixée par la tradition ancestrale, est d’assassiner le Zamorin. Pour le sauver d’une mort certaine, Idris l’emmène avec lui dans un voyage qui les coduira à Ceylan, Toothukudi, jusqu’aux mines de diamants du royaume de Golconde…
L’accro du shopping à Manhattan
Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs toujours aussi folle de fringues, ne s’est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être enfin devenue la journaliste financière la plus populaire d’Angleterre si l’on n’en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke, son fiancé. Même s’il travaille du matin au soir pour monter sa nouvelle agence de communication à… New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte ! Aux anges, Becky s’envole avec lui vers ce paradis de la consommation où elle se grise à l’envi de soldes, de marques et de boutiques. L’ivresse tourne à la gueule de bois quand Luke découvre, un beau matin, dans un tabloïd anglais, un cliché de Becky en pleine frénésie d’achats sur la Cinquième Avenue. Autant dire adieu à leur crédibilité. Mais la coïncidence est fâcheuse et Becky est sceptique face au hasard…
Une exécution ordinaire
Au mois d’août de l’an 2000, un sous-marin nucléaire russe s’abîme dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter à la grande Histoire. Un demi-siècle après la mort de Staline, c’est désormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie. Après nous avoir fait pénétrer dans les coulisses du FBI avec La malédiction d’Edgar, Marc Dugain offre ici une véritable fresque de la Russie contemporaine. Inspirée de faits réels, elle révèle le profond mépris pour la vie manifesté par les gardiens paranoïaques de l’empire russe.
Les Européens
Un frère et une sœur élevés en Europe, Félix et Eugénie, rendent visite à leurs cousins de Boston, dans l’Amérique puritaine des années 1860. Félix est peintre et bohème, heureux dans ce paradis retrouvé. Il tombe amoureux de sa cousine Gertrude : sa fantaisie à lui et sa candeur à elle en font un couple heureux. De son côté, Eugénie, mariée à un baron allemand, tente sans succès de se remarier avec un riche ami de la famille. Quiproquos savoureux entre Européens et Américains s’accumulent. Né à New York en 1843 et mort à Londres en 1916, Henry James est un écrivain majeur de la fin du XIXe siècle. Célébre pour ses romans et ses nouvelles, il est surtout connu pour Portrait de femme adapté au cinéma par Jane Campion, et Les Papiers de Jeffrey Aspern.
Depuis trois ans, Géraldine et sa famille recomposée passent les grandes vacances ensemble. De préférence chez Yannis – le plus fou des grecs que la terre ait porté. Mais à un mois du départ, changement de cap, toute la troupe s’envole pour Vegas où la sœur de Géraldine a décidé d’épouser son amoureux. Le programme est simple : une fois sur place, Géraldine aidera sa sœur à préparer la noce pendant que les hommes partiront visiter les grands parcs avec les enfants… Mais Géraldine a oublié un léger détail : si dans la vie, tout lui réussit, les vacances sont pour elle synonymes de catastrophe annoncée. Au bout de quelques heures, les garçons perdent la petite dernière dans le Grand Canyon. Du côté des filles, ce n’est pas mieux depuis que ces dames se laissent entraîner dans des parties de poker endiablées et légèrement addictives…
Le tueur hypocondriaque
Monsieur Y, tueur à gages de son métier, n’a plus qu’un jour à vivre… Deux, maximum. En réalité, M. Y. se réveille chaque matin : 1- persuadé qu’il s’agit du dernier jour de sa vie; 2- déterminé à tuer Eduardo Blaisten, qu’il poursuit depuis un an et deux mois exactement. Mais, en plus d’être atteint de maladies toutes plus rares etou imaginaires les unes que les autres, M. Y. souffre d’une malchance chronique. Si seulement il ne s’était pas endormi dans le métro la fois où il aurait pu pousser Blaisten sur les rails ! Au fil de ses tentatives d’homicide, M.Y. établit des liens évidents entre ses propres symptômes et les grands maux qui torturent Proust, Voltaire, Tolstoï, Molière, entre autres grands hypocondriaque de l’histoire. Et lui, arrivera-t-il à accomplir sa dernière grande oeuvre ?
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – César Birotteau, parfumeur à Paris enrichi par le succès de produits cosmétiques innovants, adjoint au maire et récipiendaire de la Légion d’Honneur, décide de transformer son logement en appartement luxueux pour donner à la fin de l’année 1818 un bal à l’occasion du retrait des troupes d’occupation de la France. Ses projets somptuaires, qui effraient sa femme et son fidèle employé Anselme Popinot (secrètement amoureux de mademoiselle Birotteau), lui donnent un vertige d’ambition qui l’amène à risquer toute sa fortune. Le notaire Roguin flaire en Birotteau une dupe potentielle et il l’entraîne dans une affaire de spéculation immobilière dans le quartier de la Madeleine à Paris. Birotteau a en effet besoin d’argent car les travaux de transformation de sa maison, les frais du bal qu’il veut y célébrer et son projet de créer une succursale pour Popinot exigent des rentrées supplémentaires, qu’il pense obtenir par cette opération immobilière.
Pierrot mon ami
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Ce silence, cette nuit, ces rues étroites, tout disposait Pierrot à ne penser à rien de précis. Il regardait à droite, à gauche, comme pour accrocher quelque part ses petites curiosités, mais ne trouvait rien – tout au plus les enseignes, et qui ne valaient pas les billes de l’avenue de Chaillot. Il songea un instant à visiter le bobinard de cette sous-préfecture, mais il ne rencontrait personne pour le renseigner. Finalement il se perdit. Il traversait maintenant une petite banlieue ouvrière, avec des manufactures ici et là. Plus loin, Pierrot atteignit une route assez large, avec un double liséré d’arbres, peut-être nationale ? peut-être départementale ? Il marcha encore quelques instants. Il entendit tout près de lui un grand cri, un cri de femme, un cri de peur.
Nez-de-Cuir, gentilhomme d’amour
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Nez-de-Cuir (Roger de La Tainchebraye) règne sur une cour innombrable en Normandie. Et l’on ne connaît guère de femme qui ait longtemps résisté à son charme. Sa prestance, son regard de feu, son audace resplendissent sur un fond de triste légende : il porte un masque de cuir pour cacher l’horrible blessure reçue pendant les guerres de l’Empire et il séduit pour se rassurer…
Le supplice du santal
Quatre hommes tourmentent la très belle Meiniang : son père Sun Bing, chanteur d’opéra, condamné au supplice du santal pour rébellion. Son beau-père, le redoutable Zhao Jia, accompagné de son fils, le boucher Petit-Jia, pour mettre à exécution la plus cruelle des tortures. Son amant, le très amoureux Qian Ding, reste en sa qualité de préfet de l’empire, le seul capable de dénouer ce drame…
L’acrobatie aérienne de Confucius
Sa Majesté l’Empereur de Chine règne en 1521 sur un pays si vaste qu’on en ignore le dessin des frontières ; il est, en toutes circonstances, flanqué de quatre sosies, quatre hommes exactement conformes à lui même, au visage aussi vérolé, au nez, aux gestes aussi millimétrés. Ils forment la Quinte Souveraine, et la confusion entre eux devient telle que l’on pourrait bien imaginer l’Empereur ne sachant plus s’il est l’original ou la copie de lui-même… Or, un jour de cet hiver 1521, en butin d’une bataille menée contre des soldats birmans, la Quinte souveraine reçoit quatre trophées : un couple de rhinocéros, un éléphant et « une créature muette, noire de la tête aux pieds à l’exception du blanc des yeux, une espèce jamais repérée ». Présage funeste ? Défi céleste ? Ce butin hors normes déclenche mille péripéties rocambolesques, plaçant l’Empire et son plus haut représentant sous l’imminence de la catastrophe.
Rebecca
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ? Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd’hui l’objet d’une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d’évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Adrienne Mesurat
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A vingt-sept ans, avec ce roman devenu un classique, Julien Green installait aux côtés d’Eugénie Grandet et d’Emma Bovary une autre inoubliable figure de femme au destin silencieusement écrasé dans l’étouffante médiocrité de la province. Jeune et belle, Adrienne Mesurat s’étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Il suffit d’un homme croisé, d’un regard un instant saisi, pour rendre à jamais insupportable cette existence sans espoir… Du chemin qui l’emmène alors vers la tragédie la plus sombre, seul le romancier de Léviathan et de Si j’étais vous… connaît tous les détours. Il nous y conduit insensiblement, dans un récit envoûtant et comme immobile, où dès la première page, pourtant, nous pressentons et attendons l’inéluctable.
L’homme greffé
Quel plus beau symbole du « choc des cultures » que l’hôpital Little India, à New York ? Autour de Sonny Seth, l’interne de service, gravitent de nombreux excentriques, issus de la diaspora indienne : une star de Bollywood, un médecin qui, après avoir isolé la molécule de l’amour, recherche celle de l’insomnie, ou encore un homme mystérieux qui se déplace avec une lenteur extrême. Et tous ont bien du mal à trouver le sommeil. Il y a aussi ce patient très particulier, qui a subi sept greffes d’organes, et qui n’est autre que le ministre indien de la Santé ! La personnification de l’Inde à lui tout seul. Dans ce roman à la fois drôle et profond, qui a valu à son auteur d’être comparé à John Irving, Sanjay Nigam, dans son style unique, traite de l’amour, du sommeil, de la chirurgie ou encore de la coexistence – pas toujours pacifique – entre les communautés. Des thèmes universels, pour un très grand livre. Une révélation.
Les tribulations d’une caissière
Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché. Un métier peu propice aux échanges, ponctué de gestes automatiques… Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait eu l’idée de raconter son travail, jour après jour. Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée. Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ? Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.
Le tourbillon des jours
A quarante ans, entre deux enfants à charge — son fils de huit ans, Willie Lee, et une nièce pré-adolescente qui s'éveille à la vie —, son fiancé auquel elle n'accorde pas l'importance qu'il souhaiterait, et sa mère qui l'assomme de corvées, Marilee James a juste le temps d'écrire ses articles pour « The Valentine Voice », où elle est responsable des nouvelles locales. Et puis un jour, c'est elle qui est au centre d'un fait divers : le petit Willie Lee disparaît. Outre le fait que les pires scénarios lui traversent l'esprit, son petit garçon aux cheveux blonds hirsutes accuse un retard scolaire et elle le croit incapable de se débrouiller dans la nature. Mais voilà que l'enfant revient, accompagné par le directeur du journal fraîchement débarqué dans la ville, Tate Holloway, qui a découvert du même coup son nouveau domicile et l'enfant endormi sur son canapé. Tout à son bonheur de revoir Willie sain et sauf, Marilee a à peine conscience que son bienfaiteur n'est autre que son futur boss…
Lunegarde
Un banal accrochage en rase campagne oblige l'ingénieur Costes à accepter l'offre du commandant de Lunegarde : en attendant que sa voiture soit réparée et son genou guéri, il sera son hôte. Invitation courtoise, mais formulée de façon si glaciale que Costes se jure bien de ne pas en abuser. Elisabeth, la fille du commandant, est aussi laconique que lui et les efforts de Costes pour animer la conversation tombent à plat ; son proche départ pour l'Egypte où il va travailler au canal de Suez n'intéresse apparemment personne. L'impression est fausse et la preuve que lui en donne Eisabeth l'éblouit. Lorsqu'il quitte le triste village de Lunegarde, c'est avec l'espoir d'épouser la jeune fille s'il réussit à accomplir la mission qu'il lui a juré de mener à bien : retrouver sa mère, la comtesse Armance de Lunegarde, devenue voici vingt ans la vedette d'une boîte mal famée d'Alexandrie sous le nom de Janine Dupré. De quelle déchéance a-t-elle été victime ? Les premiers renseignements laissent craindre le pire, mais Costes ne se décourage pas – au bout de sa quête l'attend la plus belle, la plus étrange récompense.