Les Deux Mondes – Tome I – Le Réseau
Richard Forthrast a fui l’Iowa dans les années 1970 pour échapper à la guerre du Vietnam. Réfugié dans les Rocheuses canadiennes, il a fait fortune en important illégalement de la marijuana sur le territoire américain. Passionné de jeux vidéo, il y a ensuite investi une partie de son argent dans la société Corporation 9592, qui exploite T’Rain, un jeu en ligne au succès international. Lorsqu’un mystérieux hacker commence à rançonner les joueurs de T’Rain, une poursuite s’engage pour le démasquer. Très vite, la piste mène en Chine, là où des milliers de gold farmers jouent en permanence afin d’acquérir des artefacts de jeux vidéo, qu’ils revendent ensuite aux joueurs occidentaux. Lorsque la mafia russe, que le même hacker vient de dépouiller de dossiers brûlants, s’en mêle, la partie devient très rapidement mortelle…
Les Bourgeois
Ils se nomment Bourgeois et leur patronyme est aussi un mode de vie. Ils sont huit frères et deux sœurs, nés à Paris entre 1920 et 1940. Ils grandissent dans la trace de la Grande Guerre et les prémices de la seconde. Aux places favorites de la société bourgeoise – l’armée, la marine, la médecine, le barreau, les affaires -, ils sont partie prenante des événements historiques et des évolutions sociales. De la décolonisation à l’après-Mai 68, leurs existences embrassent toute une époque.
La ferme du bout du monde
Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille et ses secrets. 1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Eté 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
Moi, Médicis
Florence, 1429. À la mort de Jean de Médicis, homme d’État florentin respecté de tous et fondateur de la banque des Médicis, ses fils Cosme et Laurent prennent sa succession. Mais nombreux sont ceux qui s’opposent à ces nouveaux maîtres de la ville et mettent tout en œuvre pour faire basculer leur destin… Les deux frères sauront-ils unir leurs forces face à l’ennemi commun pour protéger leur famille, ou se laisseront-ils enivrer par le pouvoir ? Arts, intrigues politiques, guerres, amours contrariées, destins qui basculent… Ce superbe roman historique récompensé par les plus grands prix retrace les premiers pas de la dynastie des Médicis, et nous rappelle aussi la brutalité et la vigueur créatrice de la Renaissance.
Brandebourg
Brandebourg, thriller rural situé dans la région homonyme, au sein d’un village de l’ex-rda, a 70 kilometres de Berlin, dynamite et renouvelle le roman de terroir. Entouré de grands champs de blé, le village d’Unterleuten a connu le regroupement des terres en coopératives d’État et, apres l’effondrement de la rda, les démarches compliquées de la restitution des biens collectivisés. A l’été 2010, un projet de parc éolien menace la paix de la petite commune ou des Berlinois romantiques qui ont effectué un retour a la terre côtoient des paysans du cru et leurs familles. Une véritable partie d’échecs s’engage pour obtenir les dix hectares nécessaires a ce parc, qui rapporterait 150 000 euros chaque année au propriétaire. Peu a peu, les principaux “joueurs” se dévoilent et peaufinent leur stratégie. De vieilles rancunes et d’anciennes rixes refont surface…
Nos premiers jours
Walter Langdon rêve d’avoir sa ferme et d’obtenir son indépendance, loin du regard paternel. Avec sa femme Rosanna, il décide d’acheter une exploitation agricole dans l’Iowa. Sur cette terre, sa famille connaît les grands bouleversements historiques de la première moitié du XXe siècle, de 1920, à l’aube de la dépression, jusqu’en 1953. Publiée chez Rivages depuis son premier roman, Jane Smiley fait son retour avec une saga superbe, nommée dans la prestigieuse liste du National Book Award et présente plusieurs mois dans la liste des best-sellers du New York Times. Smiley compose un roman émouvant et fascinant qui suit la famille Langdon sur une trentaine d’années, et raconte l’Amérique à travers les destinées intimes.
Nos révolutions
Après le succès de Nos premiers jours, la famille Langdon revient. Couvrant trente ans de vie et d’Histoire américaines, de 1953 à 1986, Jane Smiley prouve son incroyable talent pour scruter les liens affectifs et les tensions d’un clan. Entre destinées intimes et révolutions sociétales, on traverse des vagues d’émancipation, de libération ou de renoncement, avec en toile de fond l’élection de Kennedy, la guerre du Vietnam… Un roman émouvant et drôle, qui impressionne par sa puissance narrative.
Belgravia
Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de cette réception l’une des plus tragiques de l’histoire. Mais cette nuit va aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du responsable de l’intendance du duc de Wellington. Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard, en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans un monde en mutation où l’aristocratie côtoie désormais la classe émergente des nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne menacent pas leurs privilèges…
Le dernier joyaux des Romanov
En juin 1914, le lieutenant russe Dimitri Malkine est chargé de se rendre à Paris pour une mission diplomatique. La tsarine mère en profite pour lui demander secrètement de remettre à Londres un superbe bijou à sa soeur, la reine Alexandra. Dimitri s’acquitte de sa tâche, mais n’est pas au bout de ses peines… La reine Alexandra souhaite à son tour faire un présent à sa soeur : un oeuf de Fabergé unique, muni d’une serrure et dont le contenu reste énigmatique. Avant même que le lieutenant puisse emprunter le chemin du retour à Saint-Pétersbourg, il se trouve entraîné bien malgré lui dans ce qui deviendra l’un des conflits les plus sanglants de l’histoire de l’humanité. Il faudra alors attendre plus de soixante-dix ans pour que Camille, généalogiste successorale bordelaise, plonge dans cette histoire pour le compte de sa cliente, Madame de Limeuil. Ses recherches la conduisent de Bordeaux au coeur de la Gascogne, des Archives secrètes du Vatican à Cracovie, mais le mystère reste entier…
J’en sais rien
Madalena est une journaliste âgée de trente ans qui, soutenue par ses meilleures amies Mariana, Catarina et Luisa, essaye de refaire sa vie après une liaison tumultueuse avec Ricardo. J’en sais rien raconte la vie au quotidien d’une génération qui assume difficilement des engagements, ne sait pas faire des choix et qui justement pour cela se sent en permanence insatisfaite. Un roman intense et prenant, grand best-seller au Portugal en 1999, devenu désormais une référence pour toute une génération.
Dans la gueule de la bête
Qu’est-ce qu’elle peut bien y comprendre, Annette, à ces rendez-vous du mercredi après-midi, à l’abri des regards indiscrets, chaperonnée par des bonnes soeurs au regard doux et préoccupé ? Peut-être que si elle ne s’appelait pas en réalité Hanna, peut-être que si elle n’était pas juive, la fillette pourrait voir ses parents autrement qu’en catimini… Le peuple de Liège a beau renâcler devant la rigueur des lois antijuives, les rues de la ville, hérissées de chausse-trapes, n’en demeurent pas moins dangereuses. Un homme, en particulier, informateur zélé de l’occupant allemand hantant les bas-fonds de la cité, exilerait volontiers les parents d’Hanna vers des cieux moins cléments. Mais la trahison ne vient pas toujours du camp que l’on croit. Comment réagissent des gens ordinaires confrontés à une situation extraordinaire ? Quelle est la frontière entre le bien et le mal, entre un héros et un salaud ? Inspiré de faits réels, Dans la gueule de la bête saisit toutes les nuances de l’âme humaine, tour à tour sombre et généreuse, et invite chaque lecteur à se demander : « Et moi, qu’aurais- je fait pendant la guerre ? »
La rebelle
Mattie Gokey, seize ans, a une passion : les mots. Depuis sa plus tendre enfance, elle les collectionne, écrit, encore et toujours, pour oublier la dure réalité. Comme la douleur encore fraîche de la mort de sa mère, la lourde charge d’élever ses sœurs, la tristesse de voir son père se tuer à la tâche pour faire tourner la ferme ou ses sentiments contradictoires envers Royal Loomis. Seuls ses rêves secrets l’aident à tenir : réussir ses examens, partir étudier à New York, devenir écrivain…
La Bicyclette bleue – Tome I et II
Août touchait à sa fin. Léa, la deuxième fille de Pierre Delmas, qui venait d’avoir dix-sept ans, les yeux mi-clos, assise sur la pierre encore chaude du petit mur de la terrasse de Montillac, tournée vers la plaine d’où montait certains jours l’odeur marine des pins, balançait ses jambes nues et bronzées, aux pieds chaussés de bazardaises rayées. Le bonheur de Léa semble aussi certain que l’est sa beauté. Emmitouflée dans la chaleur de cet été finissant, dans l’amour des siens et les révérences de ses prétendants, jouissant sans retenue de cette campagne bordelaise et du domaine de Montillac dont son père est le propriétaire, elle mène une vie radieuse qui s’annonce pleine de promesses. Habillée en robe légère, oisive, elle s’enivre de cette nature odorante avec cette langueur que confère l’insouciance, prête à succomber aux jeux de l’amour. Et rien ne semble exister sur cette terre qui puisse faire vaciller cet équilibre parfait…
Ils iraient jusqu’à la mer
A trente-huit ans, Simone est juge d’instance dans une petite ville de la côte nord de l’Angleterre. Au chômage depuis la faillite de son cabinet d’architecte, son mari Donald s’enfonce dans la dépression. A elle de le soutenir, de régler tant bien que mal dettes et factures, et de répondre aux questions de leurs deux fils qui lui reprochent cet exil loin de Londres, dans une région marécageuse, froide et austère. Jusqu’au jour où l’équilibre précaire de Simone est menacé par l’intrusion brutale d’un pan de son passé. Celui-ci apparaît sous forme de lettres, accompagnées de vieilles photos compromettantes. Michael… Aussitôt, elle reconnaît la signature de cet Américain qu’elle a autrefois follement aimé et avec qui elle a eu une liaison d’un été. Mais à quoi riment ces lettres ? Cherche-t-il à la faire chanter ? Et si oui, à quelle fin ? À mesure que les missives lui parviennent et que croît une angoisse alimentée par l’incertitude, Simone est obligée d’affronter des souvenirs enfouis, sa propre part d’ombre, et de fourbir les armes dans l’attente de l’affrontement.
Miss Mamma Aimée
Erskine Caldwell est, avec Faulkner, un des meilleurs auteurs à décrire le Sud américain profond, ainsi que les rapports entre les noirs et les « petits blancs ». Ici, on ne peut pas vraiment parler de « petits blancs », puisque Aimée Mangrum (Miss Mamma Aimée), veuve de son mari Ralph, possède encore environ cinq cents hectares de terres, sur quatre mille, au moment du début de cette histoire. Mais le domaine ne cesse de fondre. Il faut dire qu’ils sont nombreux à vivre chez elle en parasite ! Il y a son jeune fils Graham qui n’a jamais travaillé de sa vie et qui est débile mental, son beau-frère, Russel Mangrum, et son épouse, éternellement mécontente et qui n’a jamais supporté que son mari la touche, sa fille de vingt cinq ans, mariée à un certain Woody Woodruff qui joue de la guitare et « composerait ». Aimée Mangrum a encore une fille qui est « call girl » à Savannah. Comme chacun refuse l’idée qu’il pourrait travailler et que plus aucun noir n’accepterait de travailler sur la plantation, chaque année on vend des terres pour vivre…
Le Liseur
À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d’une femme de trente-cinq ans dont il devient l’amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l’un de leurs rites consiste à ce qu’il fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard; Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l’insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais.
Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit « Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération (…) que j’aurais moins bien su camoufler que les autres ? »
L’hercule sur la place
« Nous avons tous le souvenir de maîtres dont l’enseignement nous a marqués. Quand je cherche parmi les miens, le visage qui s’impose est celui de Kid Léon. Ce n’était pas un philosophe, mais un hercule de place publique. Il n’avait jamais quitté l’école où il avait tout appris ; simplement, il avait fini par passer, sans s’en apercevoir, au rang de ceux qui enseignent. Cette école était la vie. Elle avait pour cadre la fête foraine. Kid enseignait, par l’exemple, la morale, l’honnêteté, le goût de la lutte loyale pour la vie en un monde où rien n’est facile. En somme, écrivant son histoire, c’est un peu l’aventure de notre amitié que je raconte. Je n’ai rien inventé, mais seulement transposé certains faits pour les plier à la forme de mon récit. » B.C.
Retour à Kiss River
Jeune enseignante en poste dans l’ouest des Etats-Unis, Gina Higgins décide de tout quitter pour se rendre en Caroline du Nord, dans une région où terre et mer sont intimement mêlées. Sa destination ? Le phare de Kiss River qui, érigé au XIXe siècle, s’est en partie écroulé dans la mer. Au cours d’une tempête particulièrement brutale, sa gigantesque lentille de Fresnel s’est abîmée dans les flots. Gina soupçonne que cette lentille, si elle est retrouvée, lui permettra de tirer au clair le mystère de ses origines. Or, la maison du phare est occupée par un couple étrange : frère et sœur, Lacey et Clay O’Neill sont deux êtres on ne peut plus différents. Peintre sur verre de talent, Lacey collectionne les amants. Quant à Clay, architecte de son état, il porte toujours le deuil de sa femme, Terri, morte dans un accident dont il s’estime responsable. L’irruption de Gina dans ce lieu du bout du monde va servir de révélateur…
La Voix perdue des hommes
Liturgie au 18e étage d’une tour à Bagnolet. Andréa est prêtre. Prêtre hors les murs. Prêtre de sa cité : Paris. Téléphone portable, scooter, Andréa est le trait d’union de fidèles épars et d’histoires intègres : vieil artiste à l’affût de sa fin ; aveugle en attente dans un bar du boulevard Beaumarchais ; prostituée lasse Porte de La Chapelle ; romance d’enfants sous la table du banquet d’un mariage croato-portuguais? « Cette ville m’est nécessaire : qu’elle s’enroule autour de moi et vienne grossir mon dictionnaire humain. » Ainsi parle le romancier qui n’en finit pas de dire Paris, de traquer la ville dans ses recoins, ses venelles, ses échos les plus ténus, sa génétique, sa minéralité même. Et ses personnages, eux, n’en finissent pas de se dire, de dire leurs corps, leurs humeurs, de s’avouer au monde au-delà de leurs confessions…
La Vie d’une autre
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, elle rencontre le beau Pablo. Elle passe la nuit avec lui et se réveille à ses côtés … douze ans plus tard ! Mariée et mère de trois enfants, elle n’a aucun souvenir des années écoulées. Comment faire pour donner le change ? Et comment retrouver sa vie ?
Amélie ou la Concordance des temps
Par quel sortilège le professeur Louis Campelle, éminent professeur d’histoire, spécialiste du XIXe siècle, se retrouve-t-il transporté brutalement dans cette époque qu’il connaît jusque dans ses moindres détails ? Entre rêve et coma, démence et lucidité, comment ne pas perdre la raison au fil de cette troublante expérience qu’aucun scientifique ne pourra expliquer, mais dont le savant historien ne semble pas si pressé de revenir ? Avec humour et érudition, Maurice Denuzière entraîne le lecteur dans une fantastique plongée romanesque au cœur du siècle passé, mais aussi sur les traces d’un impossible amour. Une fable haute en couleur sur le sens du temps – pas si unique qu’on le prétend – et sur les singulières fluctuations du témoignage humain.
Danseur
Ange ou démon. Étoile… filante, peut-être, mais étoile qui brilla au plus haut par son génie et son ambition. C’était Noureev. Rudi. Rudik Rudolph. Prénom choisi par sa mère, Farida, en hommage à Rudolph Valentino. Et quel séducteur que ce jeune Tatar, un peu rustre, ayant grandi entre sa mère aimante, sa grande sœur et un père qui mettra des années à admettre le choix de son fils ! La force du roman de McCann réside dans son style narratif : raconter l’histoire de Noureev, par l’intermédiaire (imaginaire et romancé) de divers acteurs de sa vie : sa sœur, Serguei et Anna (qui le forma à Oufa et lui fit découvrir la danse et la musique), leur fille qui l’hébergea à Leningrad, ses amis, sa complice de scène et de coulisses la grande Margot Fonteyn, ses amants, sa gouvernante ou des anonymes fascinés par le talent du jeune garçon de l’époque…
Le Bonheur dans le mariage
Trois hommes, heureux en ménage, sont de la nouvelle génération qui « pousse le landau ». Ils trouvent normal de partager les tâches ménagères, le soin et l’éducation des enfants, les sorties, les loisirs, à parts parfaitement égales avec leurs épouses. Jusqu’au jour où Thierry, Octave et Cyril décident de se rencontrer une fois par semaine pour passer ensemble une «soirée mecs». Ils se réunissent dans l’appartement que leur prête Florian, célibataire et macho, afin de se retrouver « entre hommes ». Aussitôt, c’est l’effervescence chez leurs femmes : que leur conjoint s’échappe leur paraît pire qu’une tromperie amoureuse ! Elles décident de s’unir pour organiser la résistance. Les ménages vont-ils y résister ? Ce roman est l’histoire de quelques hommes et femmes qui cherchent à s’inventer une vie de couple sans concessions ni mutilations. Leur avenir en dépend. Peut-être aussi celui de la planète…
Le choix des Morrison
Crow Lake, au nord de l’Ontario, une terre magnifique et rude où vit une petite communauté de fermiers régie par une austérité toute presbytérienne qui n’a d’égale que la solidarité s’exerçant en cas de coup dur. Après le décès accidentel de leurs parents, Kate Morrison, sept ans, ses grands frères, Luke et Matt, et sa petite sœur Bo voient leur destin basculer. Si Luke, l’aîné rebelle, renonce à ses études pour s’occuper tant bien que mal de ses cadets, c’est Matt que la fillette idolâtre comme un héros. Matt, porteur de tous les espoirs d’une famille destinée à s’élever par l’instruction, mais avant tout un adolescent fragilisé par la tragédie. Une fois adulte, Kate, professeur de biologie à l’université de Toronto, appréhende son retour à Crow Lake et ses retrouvailles avec Matt. Devenue une étrangère parmi les siens, elle devra affronter les conséquences des choix douloureux faits vingt ans plus tôt…
Le dernier qui part ferme la porte
« L e Clos joli » et « La Pommeraye ». Deux maisons voisines dans un petit lieu-dit isolé de la campagne normande. Dans la première vit, solitaire, une vieille dame qui a pris sa retraite vingt ans plus tôt. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle fugue cependant que ses filles, deux quadragénaires que tout oppose, se disputent sur la meilleure façon de s’occuper d’elle. L’autre maison, résidence secondaire de Parisiens en instance de divorce, devient par hasard ce weekend-là le théâtre d’un chassé-croisé de couples illégitimes. Pendant deux jours, tous et toutes vont se poursuivre en une ronde qui ressemble à la vie, compliquée et pleine de surprises. C’est une comédie contemporaine autour du blues des quadras : familles décomposées, parents qui vieillissent mal, course à l’argent et à la réussite, poursuite illusoire de la jeunesse et de l’amour, malentendus et mensonges.
Délivrez-nous du Mal
Hiver 1288. Dans une paroisse isolée du Quercy, une troupe d’hommes en noir s’empare d’un enfant. Refusant d’admettre le pire, le prêtre du village, le père Aba, se lance à la poursuite des ravisseurs. Au même moment, à Rome, l’éminent enquêteur Bénédict Gui accepte une nouvelle mission : retrouver un jeune homme employé par l’administration du pape. Lui aussi a été enlevé par des hommes en noir. Disparitions d’enfants qui se multiplient, archives escamotées, cardinaux assassinés… Dans ce Moyen Age où le pouvoir de l’Eglise est plus fort que jamais, un drame se prépare.
Pour un jour de plus
Charley, la cinquantaine, veut mettre fin à ses jours après une vie qui l’a déçu. Au moment où il va s’abandonner, il revoit sa mère, morte huit ans auparavant, qui l’attend dans la maison de son enfance. La chance inouïe leur est offerte d’une dernière conversation, celle qu’ils n’ont jamais pu ou jamais osé entamer. Avec sa mère, Charley va pouvoir revenir sur le passé, se libérer du poids des secrets de famille, rechercher le pardon, et ainsi se retrouver.
Comme un vol d’hirondelles
Bunny Morison a huit ans. Fragile, hypersensible, doué d’une imagination toujours en éveil, il voue à sa mère, Élisabeth, une passion sans limites. II ne respire, ne vit que par elle. D’ailleurs Élisabeth fait régner à la maison un climat aussi proche que possible du bonheur, même si les rapports entre Bunny et son frère aîné, Robert, sont parfois difficiles. Nous sommes en novembre 1918, à la veille de l’Armistice, l’épidémie de grippe espagnole venue d’Europe sévit en Amérique. Tous les membres de la famille Morison sont touchés ; alors que le monde va enfin retrouver la paix, la tragédie s’abat sur leur foyer…
Le Cornac
À travers les aventures d’un jeune diplômé sans emploi, cramponné à une vocation que les nouvelles techniques rendent inutile, l’auteur évoque avec humour et causticité ce qui, pour des milliers d’individus, représente une véritable tragédie : le chômage. Le héros de ce roman picaresque d’aujourd’hui devient tout à tour père Noël chez des banquiers, promeneur de teckels, conducteur de caninette, souffleur de feuilles, chauffeur de maître, sondeur pour une multinationale de la collanterie, figurant de parc d’attractions, laveur de carreaux, livreur de pizzas, baby-sitter, etc…
La souille
Il s’appelle Jésus et, tout compte fait, c’est un pauvre diable. Cet ouvrier agricole sait, depuis toujours, que la passion, la haine et la violence circulent comme le vent, entre le monde des humains et le monde des bêtes. Il sait aussi, sans s’en affliger, que la vie et la mort n’en finissent pas de se mêler dans cet univers où la hache détruit le hêtre, où la musaraigne avale le ver de terre, où les hommes fracassent, dans l’indifférence, la tête des chats et celle des femmes. Il sait tout cela, Jésus, et il n’en fait pas un drame. Autour de lui, il y a l’immense nature dont le mystère lui est familier ; il y a Épiphanie dont il capte les pensées et les frissons ; il y a un assassin et des enfants perdus ; il y a enfin ce sanglier qui se roule dans la souille et règne sur la forêt en seigneur nonchalant…
Quiz Show
Minsu, récemment diplômé, ne trouve pas de travail, comme une multitude de jeunes gens de sa génération. Il occupe tout son temps à surfer sur le Net ou à regarder des émissions de jeux à la télévision. Ce qu’il préfère, c’est participer au chat Espace Quiz, au cours duquel il tombe amoureux de Jiwon qui se fait appeler « Une fée dans le mur ». Un jeu en ligne qui devient plus qu’un passe-temps quand il décide d’accepter, dans un besoin désespéré d’argent, de participer à une surprenante expérience de jeu télévisé. Commence alors la plus bizarre des aventures : il découvre un autre univers, celui d’une société secrète qui s’adonne à de furieuses compétitions de quiz dans la vie réelle. Rejoignant ce monde parallèle, il s’entraîne dans un lieu dissimulé au commun des mortels, au sein d’une équipe de gens aussi étranges et égarés que lui. Un monde implacable autant que fascinant, celui du virtuel et de la solitude, dans lequel toutes les formes et toutes les significations s’effondrent autour de lui.
Gégé
Il y a dans la bourgeoisie de province un charme suranné, tout entier incarné dans cette maison de deux étages où le temps s’écoule selon un tempo plus doux et étouffé. C’est ce que Jean découvre à son arrivée à Bordeaux, pour son stage de fin d’études, en rencontrant sa grand-tante, cette femme aussi élégante et bien élevée que belle et espiègle. Et il y a Gégé, l’inénarrable gouvernante allemande au passé trouble. Sur laquelle Madame veille autant que celle-ci lui est dévouée. En vivant avec ces dames, Jean apprendra le passage à l’âge adulte et les deuils qui l’accompagnent. L’ironie de la vie qui veut que, parfois, les conditions sociales s’inversent. Et surtout l’amour et la tendre fidélité que l’on porte aux êtres chers.
Eureka Street
Dans un Belfast livré aux menaces terroristes, les habitants d’Eureka Street tentent de vivre vaille que vaille. Chuckie le gros protestant multiplie les combines pour faire fortune, tandis que Jake le catho, ancien dur au cœur d’artichaut, cumule les ruptures. Autour d’eux, la vie de quartier perdure, chacun se battant pour avancer sans jamais oublier la fraternité.
Les garçons
Chez les Fisher, illustre famille de gens de théâtre, il y a deux George. L’un est un enfant de la balle qu’on envoie en 1973 dans un pensionnat pour parfaire son éducation. L’autre, un pantin de ventriloque, divertissait les troupes britanniques avec le grand-père de George pendant la Seconde Guerre mondiale. Les deux George ne savent rien l’un de l’autre. Jusqu’à ce que les événements les amènent à s’unir pour mettre au jour les secrets de famille les mieux gardés. Mêlant l’histoire de l’enfant et les » mémoires » du pantin, Les Garçons dresse sur trois générations le portrait d’une famille fascinante. Drôle, incisif et d’une grande tendresse, ce roman raconte l’inoubliable épopée de deux jeunes êtres guidés par le même désir : trouver une voix, être aimé.
Le Plan infini
Quittant le monde sud-américain qui lui est familier, la romancière de La Maison aux esprits nous entraîne ici dans la Californie des trente dernières années, sur les pas de deux familles d’errants: celle du prédicateur Reeves qui parcourt l’Ouest à bord d’un vétuste camion, prêchant la recherche du « plan infini » qui justifie nos existences; et celle des Morales, immigrés mexicains d’un quartier de Los Angeles hanté par la violence. Principal personnage du livre, le jeune Gregory Reeves verra mourir son père et parviendra à construire une carrière d’avocat, mais aussi et surtout à trouver la clef du plan infini qui n’est autre que l’amour. Guerre du Vietnam, mouvement hippie, avènement du féminisme, libération des mœurs, banalisation de la drogue, exclusion: c’est de notre temps que nous parle, au travers de personnages d’une merveilleuse humanité, une romancière décidément de stature mondiale.
En l’absence des hommes
Au début, il est sans doute un peu dérangeant cet amour entre ce vieil écrivain et ce très jeune homme. Mais très vite on se rend compte qu’il restera sur un plan purement platonique. Alors s’installe une véritable fascination pour chacun des mots qu’ils échangent, au cours de profondes et longues conversations, puis au fil de lettres admirables, lorsque Marcel doit quitter la ville. Car l’écrivain en question, c’est Proust bien sûr, même s’il n’est jamais nommé. Exactement au moment où naît cette passion (qui n’est pas sans évoquer un certain amour vénitien si bien conté par Thomas Mann), le jeune héros connaît l’amour, charnel celui-là, avec son beau soldat de voisin. En lieu et place des mots de la passion platonique, s’échangent ici les gestes, caresses, regards, silences de l’Amour… puis les mots aussi, lorsque le soldat regagne le front.
L’homme des hautes solitudes
Deux hommes, Rand et Cahot, unis par une forte amitié et la passion de la montagne. Ils se retrouvent dans les Alpes pour l’assouvir ensemble et chacun à sa manière. Pour Rand, la montagne – l’alpinisme – c’est à la fois une quête d’absolu et la fuite d’un monde qu’il n’accepte pas. Un jour, à l’occasion d’une escalade particulièrement périlleuse, Rand parvient à sauver Cabot d’une mort certaine. Leur aventure est largement médiatisée et Rand devient un héros. Ce qui sonne le filas de l’amitié entre les deux hommes. Ainsi, peu à peu, Rand sent sa volonté faiblir et ses mains lâcher prise. Cabot se blesse lors d’une escalade dans le Wyoming et Rand retourne retrouver une dernière l’ois son vieil ami. Ils s’interrogent sur leur vie, leurs conquêtes et leur destin. Peu d’écrivains ont réussi à décrire avec autant de force la pureté des grands espaces, l’amitié et ‘ambition qui lient les hommes au pus fort du danger et la déchirure qui les attend une rois retrouvée la réalité.
La dame au sari bleu
Agée de vingt ans, Zelda sait peu de chose sur sa mère, Ellen, disparue alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. Danseuse étoile, véritable star en Amérique, Ellen avait tout quitté par amour pour James. Ensemble, ils s’étaient installés en Tasmanie, avaient fondé une famille et l’arrivée de Zelda les avait comblés. C’est alors que tout avait basculé… Après la mort de son père, Zelda trouve un article de presse révélant qu’Ellen est vivante, quelque part en Inde. Est-il encore possible de rattraper le temps perdu ? Comment nouer des liens avec une inconnue ? Afin de percer le mystère qui entoure sa petite enfance, Zelda n’a qu’une solution : se rendre en Inde pour affronter sa propre histoire.
Les perles noires de Jackie O.
Gaby, la soixantaine déprimée, est femme de ménage dans les beaux quartiers new-yorkais. Un matin, elle trouve par hasard la combinaison du coffre-fort d’un de ses employeurs, un vieux marchand d’art fortuné. Décidée à mettre la main sur son contenu – et notamment sur un collier ayant autrefois appartenu à Jackie Onassis –, elle imagine un plan particulièrement audacieux. Seulement, cambrioler un appartement huppé de l’Upper East Side, c’est un peu comme plier un drap sans se faire aider, ça demande un certain entraînement…
Les Baratineurs
Jason, Fran et Eileen sévissent dans les trains, entre Londres, Manchester et Cardiff. Par leurs beaux discours, ils endorment la méfiance de leurs proies, les détroussent, puis s’éclipsent. Lassés de plusieurs années d’escroqueries à la petite semaine, ils mettent au point la grande arnaque. Dans le monde irréel et fuyant qu’ils se sont créé, les baratineurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Mais qu’arrive-t-il quand un baratineur ne parvient plus à démêler la fiction de la réalité, qu’il se prend à son propre piège, pis : qu’il tombe amoureux de son pigeon ? Un sujet noir porté par l’humour grinçant et l’écriture pétillante d’Anna Davis.
Keetje
Bruxelles, fin du siècle dernier. Keetje, jeune adolescente, se prostitue pour nourrir sa famille, mais ce métier lui fait honte. Alors, parce qu’elle est belle, qu’elle pose pour des peintres, et qu’elle rencontre un homme qui l’aime et lui permet d’accéder à un autre monde, l’enfant de misère devient un grand écrivain. C’est ce parcours qui la conduit du peuple à la grande bourgeoisie, en passant par le milieu intellectuel et progressiste, que Neel Doff nous conte ici. Elle n’a pas oublié la Keetje qu’elle fut.
Lottie Biggs n’est presque pas cinglée
Littérature pour adolescents – Je m’appelle Lottie Biggs, et les autres, je m’en fiche pas mal. Ce que j’adore, c’est les teintures porte une nuance – actuellement je porte une nuance » Aubergine ardente « . J’ai aussi une passion pour ma copine Goose. Goose se définit comme une existentialiste absurdiste. En d’autres termes, elle trouve l’existence absurde. Mais toutes les deux – et ça, c’est pas absurde – on craque pour Neil. Et voilà que Goose a écrit une chanson pour lui. Avec un titre nul : Chanson pour Neil. Ils sortent ensemble maintenant. Et moi je deviens cinglée, mais alors, complètement cinglée.
Robert Mitchum ne revient pas
Au printemps 1992, les Serbes encerclent Sarajevo. Vahidin et Marija, deux athlètes de l’équipe de tir yougoslave, s’entraînent en prévision des jeux Olympiques de Barcelone. Tous deux sont bosniaques, et amants ; lui est musulman, elle est serbe. Ils vivent à Ilidza, une banlieue de Sarajevo, sans s’être jamais souciés de leurs origines. Pourtant, ils vont être brutalement séparés par le siège, puis au fil des mois enrôlés dans des camps opposés en raison de leurs exceptionnels dons pour le tir. Jean Hatzfeld reconstitue l’atmosphère de Sarajevo sous les bombardements, le basculement des mentalités, il pénètre dans l’univers des tireurs d’élite, il décrit leurs techniques, leur adaptation à la topographie urbaine. Mais c’est avec les armes du romancier qu’il nous permet de vivre une tragédie contemporaine, à travers la malédiction qui frappe deux amoureux pris malgré eux dans l’engrenage guerrier.
Dans la chambre obscure
Savitri la bien nommée – épouse modèle dans la mythologie indienne – veille patiemment sur son foyer. Elle a pourtant l’audace, quand elle est trop lasse des accès d’humeur de son mari, de se réfugier dans le silence de sa « chambre obscure » une pièce en retrait de la maison. Jusqu’au jour où il cède aux charmes d’une de ses employées. Savitri comprend alors qu’elle n’a rien à elle, pas même cette chambre à soi… Ce qui emporte et émeut tant chez Narayan tient à un talent très singulier qui nous met en immédiate et délicate intimité avec des personnages simples, puissants, inoubliables. Par-delà la chronique familiale dans l’Inde des années trente, « Dans la chambre obscure » est – tout simplement – le sublime portrait d’une femme qui se révolte.
Tout est illuminé
Une histoire pleine d’accidents banals et d’incroyables résurrections, de bébés sauvés des eaux, d’étudiants égocentriques, de vieillard malheureux, de rabbins pernicieux. De moments graves aussi. Une histoire donc. Alex, un jeune Ukrainien, vivant aux crochets de sa famille, collectionnant selon ses dires, filles et succès, est entraîné par son père dans un voyage improbable à travers le pays : guider un écrivain juif américain, Jonathan Safran Foer lui-même à la recherche de ses origines et d’un village détruit en 1941 par les nazis…
Le nom de l’arbre
Dans l’enfance, entre un grand-père tout-puissant et une mère possessive, Louis Quien a tenté de se frayer un chemin. Mais de quels souvenirs, de quels mensonges, de quels imaginaires a-t-il finalement hérité pour construire le présent si fragile qu’il interpelle aujourd’hui ? Comme s’il était étranger à lui-même, Louis Quien se traque, se dévoile et, dans le maquis de sa mémoire, il cherche les grands absents de sa vie : son père prisonnier et Juliette, l’absolu féminin, déportée, et si vite effacée. Ainsi s’impose à lui, au-delà des misères de l’Occupation, des espérances et des vengeances de l’après-guerre, la recherche de l’arbre dont les racines descendent si profond et dont nous aimerions tant retrouver le nom. Tout en traversant l’histoire tourmentée de la Belgique des années trente aux années soixante, ce foisonnant roman révèle le pouvoir des mots et de la fiction dans la remémoration. A travers un jeu de miroirs, où le moi s’éparpille et se reconstruit sans fin, Hubert Nyssen mettait déjà en place, dans ce premier roman, les éléments constitutifs de son œuvre : cette ample quête du passé, et surtout cette fête de l’imaginaire que sans cesse célèbre la multitude de poupées gigognes que chacun porte en soi.
Le Dragon de Cracovie
Il est des gens pour lesquels donner la mort n’est rien et la recevoir pas grand chose. À Naples, on les appelle des « Camorristes » et, comme on les craint, on les respecte. Ils ont souvent le cœur sur la main, ce qui ne les empêche pas de garder le doigt sur la gâchette ! C’est dans cet univers impitoyable de passion et de sang que va débarquer un frêle Autrichien, doué pour le meurtre et la peinture. Il a de drôles de mœurs, un drôle de nom et une façon terrifiante d’affronter la vie. De Vienne à Munich, de Naples à Cracovie, il va nous entraîner sur la route sanglante et désespérée qu’il s’est tracée.
Tome 2 de la série « Leçons de ténèbres » – Voici la suite de La Sans Pareille, second- volet de la trilogie Leçons de ténèbres. A trente ans, Christine Valbray connaît une fulgurante réussite dans les sphères du pouvoir. Elle a lié son sort à celui du ministre Charles de Fervacques, « (archange de la politique ». On la croit ambitieuse. Qui pourrait deviner que cette spectaculaire ascension dans un monde de faux-semblants revêt pour elle, de plus en plus, le caractère d’une descente aux enfers ? Françoise Chandernagor s’offre tous les luxes du romancier, c’est-à-dire le plaisir d’explorer les ambassades et les banlieues, l’érotisme et l’espionnage, la jet set et le gratin, le grand fric et la petite combine, les allées du pouvoir et ses cagibis.