Retour dans le Mississippi
Washington, juin 1865. Tandis qu’une paix fragile s’installe dans le pays à la suite de la guerre de Sécession, Cameron Campbell a le cœur empli d’amertume. Bien sûr, sans cette guerre, elle n’aurait pas épousé le capitaine Jackson Logan, l’homme dont elle est amoureuse depuis toujours. Mais elle serait encore à Elmwood, le domaine auquel elle est passionnément attachée. Aussi n’a-t-elle plus qu’un désir depuis que les combats ont cessé : retourner dans le Mississippi et donner naissance chez elle, sur la terre de ses ancêtres, à l’enfant qu’elle porte. Un projet que Jackson condamne violemment : selon lui, Elmwood est en ruines et le Sud rongé par la misère et les rancœurs. Pourtant rien n’y fait : Cameron, furieuse de se voir dicter sa conduite par un époux éternellement absent, demeure déterminée à suivre son instinct. Alors, quand Jackson se rend à Baltimore pour une énième mission, elle s’empresse de prendre la fuite, au mépris du danger…
L’inconnu de Home Valley
Une famille à chérir, un champ de lavande à cultiver, et la prière pour la guider. Ella connaît son bonheur de vivre auprès des siens, dans la paisible communauté amish de Home Valley, Ohio. Aussi est-ce avec une certaine inquiétude qu’elle voit arriver chez elle un aussländer, un étranger que ses parents ont accepté d’héberger à la demande du FBI. Cible de dangereux criminels contre lesquels il va témoigner, Andrew devra vivre caché sous l’identité d’un amish jusqu’au jour du procès. Face à cette intrusion dans son univers, Ella se sent perdue. Car si elle est prête à aider Andrew, elle pressent aussi que ce dernier représente une menace pour sa communauté. Pour sa communauté, et pour son cœur, si elle en croit le trouble qui s’empare d’elle chaque fois qu’elle pose les yeux sur lui. Une crainte qui ne fait que se confirmer, lorsque la violence fait soudain irruption dans la vallée, la contraignant à fuir en compagnie du seul homme qu’il lui est interdit d’aimer…
Le torrent des jours
Cork, en Irlande, au début du XIXe siècle. Alors que dans les villages du comté la révolte gronde contre l'oppression anglaise, c'est un tout autre vent qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son fiancé, s'était résignée à finir ses jours aux côtés de son père, découvre que l'amour est encore possible – et qu'il a un nom : Patrick Quinn. Mais, pour l'héritier du domaine de Rookforest, l'heure n'est pas aux grands sentiments. Quatre années passées dans les geôles britanniques l'ont rendu amer et taciturne. Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d'Helena ? Et l'amour pourra-t-il enfin régner sur leur cœur, comme la paix sur la terre d'Irlande ?
A nous deux Manhattan
Effrontée, immorale et belle jusqu'à l'indécence, Maximilienne Amberville découvre, à vingt-neuf ans, que son aptitude au plaisir n'a d'équivalent que son ardeur au travail. Elle s'y jette corps et âme : l'empire de presse fondé par son père menace de s'écrouler. Et l'artisan de cette ruine n'est autre qu'un de ses oncles, Cutter Amberville, l'homme des menées obscures… A nous deux, Manhattan, est le drame du pouvoir et de la trahison, de l'amour vrai et de l'obsession érotique. L'action se déroule de nos jours dans le monde de la presse et son héroïne est la plus vivante, la plus fascinante, la plus sensuelle jamais peinte par Judith Krantz, l'auteur de l'Amour en héritage. On ne lâcherait pas son livre avant la fin pour un empire… de presse. Valérie Hanotel, Madame Figaro. Attendez seulement de faire la connaissance de Maxi Amberville et de son imprévisible famille : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la mauvaise note qu'a récoltée votre gamin ou le bruit que s'obstine à faire votre voisin, toutes ces contrariétés qui vous collent au quotidien disparaîtront comme par enchantement. (Claude Servan-Schreiber, Marie-France).
Le printemps des pierres
Le temps de l’exaltation est venu. L’œuvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d’alléluias et de miracles. C’est le printemps des pierres. Il s’est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S’il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n’est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques. Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d’éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d’un peuple, et l’intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d’œuvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière.
La fortune des Sullivan
À partir d’un fait historique marquant, le naufrage du Lusitania, se développe une intrigue captivante et riche de rebondissements : trois rencontres amoureuses très romantiques sur fond de chasse au trésor. Des personnages bien campés, qu’une enquête mouvementée entraîne aux quatre coins du globe, dans un luxe de détails glamour et de descriptions fastueuses.
Les clés du royaume
Nous suivons ici la vie du Père Chisholm, né d’un père Protestant et d’une mère Catholique, il va en devenant prêtre souvent se heurter à l’étroitesse d’esprit et le dogmatisme de l’Eglise Catholique, à laquelle il consacrera pourtant sa vie. Adolescent et novice, son cœur balance entre son amour pour Dieu et Nora, sa douce cousine. Les vicissitudes de la vie conduiront Nora, fille-mère, au suicide. Sous le choc, Francis part en Espagne en séminaire et commence sa carrière de prêtre d’abord en Ecosse et ensuite en Chine, où il passera presque toute sa vie. En Chine, il devra bâtir sa mission de zéro, sans aucune aide financière de son diocèse. Il sera confronté à une épidémie de peste et à une guerre intestine mais il tiendra bon et protégera ses ouailles contre vents et marées…
Vendetta – La revanche de Lucky
Amie des stars d'Hollywood, Lucky Santangelo a des enfants superbes, un mari acteur qu'elle adore, et dirige d'une main de maître les studio Panther. Alors si vous lui demandez qui est la plus heureuse des femmes, elle répondra sans hésiter : « Moi ! » Jusqu'au moment où tout bascule: son mari disparaît lors d'un tournage, une OPA la dépossède de ses studios et son père, Gino, est victime d’un attentat. Lucky est anéantie. Mais pas pour longtemps. La fille du caïd se ressaisit, découvre l'identité de la personne qui a décidé de la briser et se lance dans une vendetta impitoyable… Une saga hollywoodienne glamour et cruelle comme seule jackie Collins en a le secret.
Sparkenbroke
Pour ne pas être tenté d’espérer davantage, il fixa son regard sur les lèvres de la jeune fille et sur ses yeux, pendant qu’elle parlait ; il s’aperçut combien il gagnait facilement sa confiance, et en ressentit ce mélange de plaisir et d’ennui qu’on éprouve devant un adversaire trop fragile, sans défense. Quand la vie est si courte, pourquoi s’embarrasser de règles sociales qui nous empêchent d’être heureux ? Mais comment savourer son propre bonheur, s’il fait souffrir les êtres qui nous sont chers ? Mary, à l’aube de sa vie de femme, doit faire ce choix douloureux entre un mari et un amant.Dans les années 1920, à l’ombre d’un château anglais et sous le soleil de Toscane, ce chef-d’oeuvre de Charles Morgan renouvelle le schéma de la tragédie classique. Il dissèque la passion et ses prémices, entre un lord anglais poète de génie, et la jeune épouse de son meilleur ami.
L’adieu à la femme sauvage
Une petite fille de douze ans et demi, Johanna, quitte la maison familiale pour se rendre avec sa meilleure amie au cirque voisin qui donne une séance spéciale pour le Carnaval. Quoi de plus prosaïque et de plus normal, si ce n’est que la scène se passe à Dresde un soir de février 1945 et que cette même nuit se déchaîne le bombar-dement anglo-américain qui, en trois vagues successives, va entièrement détruire une ville demeurée jusqu’ici à l’écart de la guerre, tuant une grande partie de ses habitants et causant avec des moyens, « conventionnels » l’une des plus meurtrières catastrophes de l’Histoire. Voici donc Johanna plongée; sans que rien ne l’y ait préparée, dans une brutale apocalypse qui va ensevelir son univers familier. Dès lors elle prend la fuite, entraînant avec elle sa mère qu’elle vénère, mais qui, gravement traumatisée par le drame et ses conséquences, n’est plus désormais qu’une « femme sauvage » repliée sur elle-même, psychiquement en état de choc…
Le cœur qui cogne
Douze ans après la mort du fils aîné, parents, enfants et petits-enfants Dauzan se retrouvent au Rivier, la maison familiale qui fut le théâtre de leur bonheur… avant. Au jeu des tendresses que chacun veut croire possibles encore, tous se heurtent, s’évitent, se rejoignent avec tant d’espoir mais aussi tant de maladresse que, parfois, le cœur cogne à faire très mal. Le Cœur qui cogne est un roman tendu, émouvant. chaque phrase, chaque mot est à sa manière un indicible et farouche appel au secours. on y retrouvera toute la violence contenue, la passion et la sensibilité des romans d’Yves Navarre. La tendresse, ici, est un hasard à double tranchant.
La valse des mensonges
De Londres à New York, La Valse des mensonges nous entraîne dans un tourbillon romanesque où intrigues amoureuses et dangers se mêlent au fil d'un suspense qui va crescendo. Lindsay, journaliste de mode, s'apprête à tourner une page de son existence : elle prévoit de quitter Londres pour la campagne, de changer de métier et, par-dessus tout, d'oublier son collègue Rowland McGuire, indifférent depuis des années à l'amour qu'elle lui porte. Un pari impossible ? Sa rencontre avec Colin, un ami de Rowland, va délicieusement lui faciliter la tâche… A New York, Natasha Lawrence tente, elle aussi, de reconstruire sa vie. Séparée de son mari, le metteur en scène Tomas Court, la célèbre actrice est harcelée depuis cinq ans par un maniaque qui semble ne rien ignorer de son intimité. Craignant pour son jeune fils, Natasha emménage avec lui au Conrad, un des immeubles les plus sélects de la ville. Mais y trouvera-t-elle la sécurité qu'elle espère tant ? Et son mari et elle seront-ils capables de surmonter les démons de leur passé commun ? Le soir de Thanksgiving, Lindsay, Natasha et les autres protagonistes sont rassemblés dans l'atmosphère électrique du Conrad, sans savoir que c'est ici et maintenant que leur destin se joue…
Povchéri
« J’avais onze ans dans l’été 43. C’était la guerre. J’en ai donc soixante et onze en cet hiver 2003 et c’est encore la guerre. Pas la même ; la Troisième mondiale. Petit bonhomme en galoches soumis aux restrictions ou vieillard déambulant dans un couloir d’hôpital, c’est quand même toujours moi, Povchéri. Ceci est mon journal de début et de fin. Malgré tout, et dans l’ensemble, ce fut parfois rigolo de vivre. » Patrick Cauvin n’a pas son pareil pour rendre dans sa fraîcheur et sa vérité le monde de l’enfance. Et sa vision du monde « adulte », dans un futur qui s’approche dangereusement, est d’une force saisissante. Povchéri est un roman tendre, drôle, émouvant. Povchéri est un très grand Cauvin.
Le Bal du Comte d’Orgel
Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet ? Impossible de trouver plus conventionnel: le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer « comme s'à avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix ». Et c'est l'amour que François éprouve pour sa femme qui amène le comte d'Orgel à le préférer à tous ses autres amis. A partir de là, les sentiments évoluent, subtils, feutrés, étranges et comme étrangers aux êtres qu'ils habitent. « On s'effraie d'un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu'on ne peut écrire à cet âge », dit Cocteau. A quoi Radiguet a répondu d'avance: « L'âge n'est rien… Les plus grands sont ceux qui parviennent à le faire oublier. »
Un chien de saison
Le jour où un célibataire tranquille et discret accepte de prendre en pension, pour trois semaines, le chien de son meilleur ami, sa vie est bouleversée. Néron, boxer bringé, espiègle mais fidèle et tendre, devient vite, avec ses quarante kilos de muscle et de malice canine, un compagnon envahissant. Ceux qui ont connu ou vivent au quotidien la complicité très particulière que l’on peut établir avec son chien apprécieront ce roman humoristique, empreint d’une grande tendresse. Maurice Denuzière y peint aussi la solitude du cœur et la fragilité des sentiments. Auteur de trois grandes fresques historiques (Louisiane, Helvétie, Bahamas), il montre ici la diversité de son talent.
Félicia ou mes fredaines
Félida ou Mes fredaines, le plus connu et le plus réédité des romans de Nerciat depuis sa parution en 1775, concentre l’essence du romanesque libertin en un dosage subtil d’humour, d’évasion et d’élan passionnel. Le tour de force de l’auteur est de se livrer à une parodie jubilatoire tout en écrivant un vrai roman d’aventure, avec ses mystères, ses épisodes palpitants, ses improbables coïncidences et hasards merveilleux… Avec Margot, Thérèse ou Juliette, Félicia est à coup sûr l’une des plus grandes courtisanes de la littérature du XVIIIe siècle. Cette nouvelle édition de Jean-Christophe Abramovici nous la restitue « fraîche et insolente comme aux jours de ses premiers succès ».
La colère des dieux
Quinze siècles avant la naissance du Christ, la civilisation crétoise éclabousse le bassin méditerranéen de ses derniers feux. Son empire s'étend de Chypre à la Sicile, et tandis que la radieuse « île aux Cent Villes », chantée parle poète Homère, vit sous la loi du dieu mi-homme, mi-taureau: le Minotaure, les tributs des Achéens s'entassent à la cour du roi Minos. Le roman de Daniel Kircher nous transporte au coeur des légendes antiques. L'histoire commence au moment où les prophètes, dénonçant l'impiété et la corruption, menacent les hommes du châtiment divin. Son héros, l'intègre Rhadamanthe, prince de Cnossos, dont la mythologie grecque fera l'un des trois juges des enfers, tente de sauver l'empire du grand Minos de la colère des dieux autant que de la convoitise des hommes. Ses aventures le plongent au coeur même du mystère lorsqu'il soupçonne la prêtresse Pasiphaé, épouse du grand Minos, de monstrueuses amours avec un taureau fabuleux; lorsqu'il suit Thésée à travers les galeries souterraines du labyrinthe, guidé par le fil d'Ariadne, ou lorsqu'il s'élance à la rescousse de Scylla l'Achéenne promise au funèbre destin de nourrir le monstre…
L’enfant en héritage
Désemparée et sans ressources, Cecil, une jeune étudiante texane répond à une petite annonce offrant une très importante somme d'argent pour un travail non précisé. Sélectionnée grâce à sa beauté, l'avocat chargé de gérer le dossier lui propose un contrat de « mère porteur » au profit d'une des plus riches dynasties d'Europe : les Schomberg… Si ce bébé est follement désiré par ses futurs parents, il n'en va pas de même pour le reste de la famille : intrigues, menaces, tentatives de meurtre… Cecil, dans une course folle à travers la France, sent peu à peu les mailles du filet se resserrer autour d'elle, jusqu'au jour où le père et la mère réels trouvent la mort dans un accident de leur jet privé au-dessus du Massif Central. La voilà donc, elle, la mère porteuse, avec un héritier que personne ne désire et que tous ont intérêt à faire disparaître…
Un homme est une rose
A la recherche d'un éditeur, Marianne, sociologue, maile son dernier article à Michel, éminent prof de fac et écrivain. De message en message, elle se laisse entraîner dans un périlleux marivaudage. Le jour où il se hasarde à des avances licencieuses, elle refuse un premier rendez-vous. Il insiste. Ils s'exaspèrent et ils se fâchent. Quelques mois plus tard, Michel invite Marianne à Nice pour un séminaire. Sujet : le Viagra et les troubles sexuels. Il lui propose de l'emmener en voiture. Marianne accepte et rencontre enfin Michel. Un homme séduisant et brutal, qui multiplie les maladresses, quand il ne joue pas les rustres. La relation dérape plus qu'elle ne le voudrait vers l'initiation érotique. Pendant le séminaire, Marianne découvre toutefois Michel sous un jour nouveau. Le grand séducteur tombe le masque. Et lorsqu'ils reprennent la route le lendemain, les rôles s'inversent…
Thérèse Desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
Moderato Cantabile
« Qu’est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ? – Je ne sais pas. » Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d’une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d’apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu’au paroxysme final. « Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t’en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c’est facile. »
Ce siècle appelle au secours
On connaît le grand romancier qu’est Gilbert Cesbron. Mais on connaît moins, et c’est injuste, son talent d’essayiste que nous pouvons découvrir dans ce volume. Frémissant de sensibilité généreuse, Ce siècle appelle au secours nous dépeint quelques ‘ hommes qui, par leur humanité ou leur foi, ont retenu l’attention de l’auteur. II nous entraîne aussi à la suite d’un Anglais dont les réflexions tantôt cocasses tantôt féroces stigmatisent les lâchetés de notre civilisation. Enfin, dans la dernière partie de cet ouvrage, « Qui se souvient de Babylone», Gilbert Cesbron porte son regard aigu sur ce que fut notre pays après la tourmente de 1940.
Je serai la princesse du château
Pour la petite Janine Boissard qui se sent différente des autres et souffre de solitude, le théâtre de marionnettes, proche de chez elle, va devenir le lieu magique où tous les rêves, tous les espoirs sont permis. Un jour, elle se le promet, elle sera la princesse des contes de fées, celle que Guignol sauve de la méchante sorcière. En attendant, la Seconde Guerre mondiale lui apprend que monstres et ogres existent bien, en lui enlevant un père très aimé. Ballottée d’une école ou d’une pension à l’autre pour cause de « mauvais esprit », Janine s’accroche à son rêve, être un jour connue et reconnue. Ainsi naît une vocation: elle sera écrivain…
Le Démon du Bien
« L’amour est gâché non seulement par le mariage, mais par la seule possibilité du mariage. Le spectre du mariage, agitant ses chaînes – les chaînes du mariage, il va sans dire ! – empoisonne tout amour avec une jeune fille. À l’instant où je me dis que je pourrais… non, je ne veux même pas prononcer ces mots… mon amour pour vous s’affaiblit, comme sous l’effet maléfique d’un charme. Si je chasse cette idée funeste, aussitôt il se redresse et pète le feu. »
La maison de Claudine
Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l’auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l’enfance heureuse que vécut Colette. Malgré le titre La Maison de Claudine, hommage aux romans populaires Claudine qui lancèrent la carrière de son auteur, ce roman ne s’inscrit pas dans cette série ; le seul lien est que la maison du titre, et la ville de Saint-Sauveur en Puisaye évoqués dans le livre ont servi de modèle au Montigny de Claudine dans les romans.
Eux sur la photo
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices: deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive: Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas: ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.
La lumière des justes – Tome I à IV
Tome I à IV – 1814, Nicolas Ozareff, jeune et séduisant lieutenant russe, entre dans Paris avec l'armée du tsar, victorieuse de Napoléon. Dans une France partagée entre royalisme, Empire et idéal républicain, il découvre les raffinements des salons à la mode et s'éprend de la fière et mystérieuse Sophie de Champlitte, farouche opposante à l'occupation coalisée. Brillante épopée romanesque au cœur des complots politiques d'une Europe en mutation, ce premier tome de La lumière des justes est une ode flamboyante à l'amour et à la liberté.
Ce grand romancier français est né à Moscou en 1911. Il a publié, entre autres, plusieurs romans-cycles dont les derniers en date sont « La Lumière des Justes », « Les Eygletière » et « Les héritiers de l’avenir », parus dans la collection J’ai Lu. Le manifeste impérial de 1861 qui porte abolition du servage en Russie a soulevé un immense enthousiasme, mais très vite sa mise en application se heurte à l’égoïsme cupide des propriétaires. C’est dans ce climat que se retrouvent les deux héros du Cahier. Klim est aujourd’hui un « affranchi mais dans son coeur rien n’a changé il suivra et servira son ancien maître. Vissarion, au contraire, entraîné par son ami Stiopa, ne vit plus que pour le triomphe des idées nouvelles. Tous trois vont de village en village, aidant Ies moujiks à défendre leurs droits. Bientôt, dans tout le pays les attentats se multiplient. Impliqués dans un complot qui échoua., Vissaripn, Stiopa et Klim sont arrêtés. Le bagne les attend… tandis que retentissent les 101 coups de carnon qui annoncent l’assassinat du Tsar.
Vissarion, Klim, Stiopa, — trois hommes vieillissants, adossés à une telle richesse de souvenirs que l’ombre de leur passé les écrase. L’épreuve du bagne sibérien, qui aurait pu modifier leur caractère, n’a fait qu’accuser les traits essentiels de chacun. Fidèles à eux-mêmes, ils affrontent une nouvelle vie d’hommes libres, dans un tragique dépaysement. En vérité, l’univers qui les entoure leur est tellement étranger qu’ils n’y fréquentent presque personne. Réfugiés dans leur appartement misérable, ils tournent sur eux-mêmes dans une atmosphère confinée, se heurtent, se déchirent, se réconcilient. Drames minuscules crevant comme des bulles fétides à la surface d’un étang, tristes manies de la sénilité, nostalgie de la patrie perdue, folle poursuite d’un rêve inaccessible, tout cela constitue l’ordinaire de la maison.
La vieille dame de Djerba
Lorsque Joseph Joffo rencontra la vieille dame de Djerba, elle lui dit s'appeler Liza. Et il l'écouta… Il l'écouta lui raconter ses multiples vies depuis la nuit des temps, l'histoire du rebbé Avram et celle de lenkélé le marchand d'étoffes, celle du roi qui voulait la mort des oiseaux et celle de Sabine qui aimait un pingouin…, etc. Ces récits, frais et tendres, drôles et bouleversants, nous racontent, au fond, l'histoire de l'humanité et sont un hymne à la performance du bien sur le mal, et, comme dans la tradition juive dont ils sont inspirés, un pari sur l'avenir de l'homme. C'est sans doute, le meilleur livre de Joseph Joffo, depuis « Un sac de billes », qui l'a rendu mondialement célèbre.
En Anglais – A beautifully written book about the life of the incredibly brilliant and gifted D.H. Lawrence. Highly recommend for anyone who wants to learn more of the man and read some of his most glorious writing.
Agates et calots
Des millions de lecteurs ont été bouleversés par l'aventure de jojo, qui en 1942 échangeait son étoile jaune contre un sac de billes, et quittait Paris avec son frère, fuyant les nazis. Mais Joseph Joffo n'avait pas raconté l'enfance de jojo et Maurice, avant la tempête. Les voici dans ce Montmartre d'avant-guerre, vadrouillant par les rues, vibrant aux chansons de Charles Trenet, rêvant d'Amérique. Du salon de coiffure paternel à la « maison de campagne » de Freinville, des premiers bonheurs du cinéma au premier chagrin d'amour, revit toute une enfance. Est-ce parce qu'on la lui a volée que Joseph Joffo parvient à nous la restituer avec autant d'émotion, de gaieté, de justesse ?
Le cavalier de la terre promise
« Faux juif ! fils de personne ! » Dans le shtetl, la communauté juive d’un petit village de Pologne, c’est ainsi que les gamins appellent Andréi Parocki. Sa mère, tout le monde la connaissait ; elle s’appelait Myriam, et c’était la fille du rabbin. Mais son père … Un jour, Andréi apprendra que son père était un hussard, qui viola la belle Myriam. Elle en mourut neuf mois plus tard. Fils de personne… Cet enfant déchiré entre deux cultures, ce juif doublement errant, va devenir soldat, lui qui déteste la violence Mais très vite, il va se révolter contre l’uniforme et prendre la défense des opprimés, paysans et ouvriers qu’on abat comme des chiens dans la Pologne et la Russie de ce début de siècle. Pourtant, malgré l’amour et l’amitié, il reste un déraciné, et finira par comprendre que pour les fils d’Israël, il n’est qu’une terre promise : la Palestine
1572-1588: années « venteuses et tracasseuses » où catholiques et protestants continuent de s’entredéchirer. Quittant de nouveau son château périgourdin, le huguenot Pierre de Siorac retrouve Paris où il devient le médecin, puis l’agent secret d’Henri III. Mûri, mais non vieilli, Pierre va découvrir, au cours de périlleuses missions, les menaces qui guettent le royaume, à l’heure où l’ambitieux Philippe II d’Espagne arme contre le roi de France le bras du duc de Guise, chef redouté de la Ligue…
Plus grands que l’amour
Une prodigieuse épopée humaine. Des médecins-détectives, des chercheurs, des sœurs de Mère Teresa, un moine libanais et des malades du sida confrontés au plus terrible fléau de notre temps. Une aventure débordante de courage, de compassion, de générosité, de foi et d’espérance. Plus grand que l’amour est le récit de l’inlassable combat de tous ceux, médecins, chercheurs, soignants, victimes, qui se montrent chaque jour plus grands encore que l’amour dans l’accomplissement de leur vocation ou l’acceptation de leurs souffrances.
Ne dis jamais jamais
Ils n’auraient jamais dû se rencontrer, mais le hasard avait voulu qu’ils fréquentent le même lycée…
Lauren habite les beaux quartiers de Bosewell, Texas, Nick vit dans une caravane misérable. Ils ont dix-sept ans et se sont juré un amour éternel. Mais, au printemps, une tornade s’abat sur la ville et les emporte loin l’un de l’autre. Persuadés d’être séparés à jamais, ils n’ont désormais qu’un but : marcher vers le succès. Nick devient un grand acteur, Lauren un mannequin célèbre. Des années plus tard, ils se retrouvent à New York. Leur passion est intacte. Mais ils sont tous deux mariés et prisonniers de vies très compliquées. Pourtant, Nick décide de changer le cours de leur destin…
Toutes les femmes sont fatales
La plage de Rio de Janeiro, les rues de New York, Paris… Une chanson à la mode, « Toutes les femmes sont fatales », réentendue en ces lieux et en quelques autres par un journaliste plus préoccupé par les aventures de la chair que par celles du monde : pour Bertrand Carnéjoux, l’amour le plus physique ne signifie pas le moins passionné. Une Brésilienne, une Américaine, des Françaises… Beaucoup de femmes, trop de femmes. Entre sa vingtième et sa quarantième année, le narrateur fait l’apprentissage de l’amour vrai. Il découvre peu à peu au-delà de l’anonyme beauté des femmes, leur cœur et peut-être leur âme. L’âme et le cœur, surtout, de Marie-Prune, fiancée perdue que l’on pourrait espérer retrouvée si Bertrand Carnéjoux n’était pas l’homme qu’il est. Le narrateur est aux prises avec un double univers : celui, concret, des choses ; celui évanescent, des pensées. L’un et l’autre tout aussi réels, ou du moins pas plus illusoires l’un que l’autre.
Jusqu’au bout du rêve
Mégane Thomas n’a qu’une passion dans la vie, la médecine. Joanna, quant à elle, ne rêve que d’une chose :vivre de sa plume. Mais les préjugés sont rudes en Angleterre, à la fin du XIXe siècle, et font peu de place à l’ambition des femmes. D’une rive à l’autre de l’Atlantique, Mégane et Joanna sont pourtant prêtes à tout pour braver les coups du sorts et aller jusqu’au bout des rêves les plus fous.
Les brûlures du cœur
À vingt-huit ans, Nina Olgivie est l’image même de la réussite professionnelle : directrice du département Fonds de pension d’une grande banque londonienne, elle gagne beaucoup d’argent et jouit d’une grande notoriété. Mais cette façade brillante cache les blessures d’une jeune femme que sa mère, ravissante et volage, n’a jamais aimée, et à qui son père, ancien agent des services secrets, ne témoigne que de l’indifférence. Dans un tel contexte, Nina a appris à s’endurcir contre les peines de cœur sans jamais s’autoriser à tomber amoureuse. Mais voilà que, ombre dans le tableau éclatant de sa carrière, elle est victime d’une campagne de presse virulente, visant justement cette absence de sentiments qui se ressent jusque dans ses relations professionnelles. Sa banque l’envoie alors en mission en Afrique du Sud, le temps qu’elle se fasse un peu oublier. Évoluant parmi les nouveaux riches de cette société en mutation, elle va tomber doublement amoureuse : de ce pays, d’abord, et de Wolf Möller, un énigmatique homme d’affaires…
Le cercle des loups
Hope, petite ville du Montana, est en ébullition. Un loup a dévoré un chien, celui de la fille de Buck Calder, une des personnalités les plus en vue de la localité. La vieille querelle qui oppose les éleveurs, qui se sentent menacés, et les défenseurs des loups est à son paroxysme. C'est à ce moment qu'arrive Helen Ross, jeune zoologiste de 29 ans, chargée par le service de protection des loups de capturer les animaux pour les munir de colliers émetteurs. Les éleveurs, avec à leur tête Buck Calder, s'opposent à cette mission, sabotent le travail d'Helen et abattent les loups qui s'aventurent sur leurs terres. Helen trouvera en Luke Calder, fils de Buck, un précieux allié mais elle devra affronter la haine de toute une communauté qui se chargera de lui rappeler que l'homme est parfois un loup pour l'homme.
Une fille parfaite
Incapable de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que rien, jamais, ne sera plus comme avant. Suspense psychologique envoûtant, Une fille parfaite possède une écriture affûtée, nerveuse, qui sait faire naître peu à peu une émotion bouleversante. Dans ce récit à trois voix, les apparences sont trompeuses, jusqu’à la révélation finale : un uppercut en plein cœur. Vous n’oublierez pas Une fille parfaite. Vous n’oublierez pas Mia.
Des années ont passé depuis le terrible hiver de 1639 où la guerre et la peste ravageaient la Franche-Comté… où Marie, Pierre et leurs amis devaient fuir. Aujourd’hui, la paix revenue, ils ont retrouvé leur forêt de Chaux, ses grands arbres qu’ils appellent « les colonnes du ciel » et le village natal. Le charpentier répare et construit, Marie cuit le pain, tous à nouveau osent croire au bonheur. Mais voici que resurgit Hortense, leur amie, celle qui fut « la femme de guerre » et qu’on accuse aujourd’hui de sorcellerie et qu’on traque. Le village va-t-il cacher la rebelle? Est-ce à nouveau le temps du sang et des larmes?
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Se souvenir de Sébaïn
Depuis quelques années, Paul Dumourier a repris l'exploitation agricole familiale dans le Sud algérien. Loin d'adopter des attitudes colonialistes, il a tissé de vrais liens d'amitié avec les musulmans. Mais, en 1956, tandis que l'insurrection s'intensifie, Paul décide d'installer sa famille en France. Marie, sa fille, a quatorze ans lorsqu'elle quitte Sébaïn, le lieu enchanté de son enfance. Exilée, privée de ce qui lui est le plus cher, son père et Sébaïn, Marie débarque dans un pays froid et hostile avec Léa, une mère distante qu'elle connaît mal. À son journal, elle confie le regard qu'une adolescente passionnée jette sur cette double déchirure familiale et sociale. Profondément attachée à ses racines, Marie, bientôt, part rejoindre son père, retourne à sa vraie vie, à cette terre tant aimée, à ces amitiés que la complexité de la guerre rend plus précieuses que jamais.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
C’est Mozart qu’on assassine
Martin a sept ans, l’âge où l’amour de ses parents devrait guider ses premiers pas dans l’apprentissage de la violence et de l’injustice du monde. C’est au contraire l’instant où la fin de leur union va faire basculer son univers dans les histoires sordides des adultes, va briser en lui toutes les qualités de l’enfance, sa pureté, son génie propre. Gilbert Cesbron trouve ici ses accents les plus bouleversants pour analyser le drame de cet enfant, ce « Mozart assassiné », qui voit peu à peu s’effondrer autour de lui toutes les valeurs d’amour et de droiture qu’il avait jusqu’alors connues. Mais, dans ce siècle de violence, d’égoïsme et d’impureté, le chemin de croix de Martin n’est-il pas celui de la majorité des enfants d’aujourd’hui ?