
Comment papa est devenu danseuse étoile
Depuis qu’il est au chômage, Lucien Minchielli, 47 ans, est affalé sur le canapé du salon. Sophie, sa femme, n’en peut plus. Un jour, subitement, il reprend le sport et s’inscrit au cours de danse de sa fille Sarah, qui en est mortifiée. Paul, le petit dernier, se réfugie chez sa grand-mère, une ancienne danseuse étoile du Bolchoï que son mari a abandonnée à l’annonce de sa grossesse.
Si la danse est une histoire de famille chez les Minchielli, Lucien s’était jusque-là bien gardé de s’y intéresser. Comment la famille va-t-elle survivre à ce nouvel épisode qui bouscule tout leur équilibre ? Lucien va-t-il finir par s’expliquer
sur cette soudaine et incompréhensible lubie ?
Le choix de Yacine
Paul Marc Mané est né le premier Janvier 1963 au Bénin, de père sénégalais et de mère Béninoise. C’est en 1984, en classe de première, qu’il rédigea le scénario : Le choix de Yacine. Il est actuellement instituteur aux cours privés Charles Baudelaire.
Une jeune fille bien comme il faut
On peut être » une jeune fille bien comme il faut « , jolie, brillante, et être complexée et mal dans sa peau. On peut aussi s’entendre avec ses parents et réaliser un beau jour que leur amour vous étouffe, surtout lorsqu’on tombe amoureuse du meilleur ami de papa. Comment leur avouer ? Difficile. Alors, Sarah ment et commence la spirale sans fin : les dilemmes, l’incommunicabilité, la culpabilité…Elle arrête de manger fautant pour se punir que pour faire maigrir ce corps de femme qu’elle a du mal à accepter. Cette histoire d’amour douce-amère où l’innocence se transforme en perversité, c’est aussi l’histoire d’une famille jusque-là si unie, brusquement déchirée par l’anorexie, ce mal étrange…
Le cavalier grec
Un homme d’affaires est assassiné à Paris. On retrouve son corps derrière l’hôpital Sainte-Anne et sa tête dans un casier de consigne à New York. Qui a tué ? Pourquoi cette mise en scène ? Trois personnages enquêtent : un commissaire routinier et conservateur, un maître international d’échecs et un professeur d’histoire grecque. Le premier a recours aux vieilles méthodes – filatures et perquisitions -; le deuxième considère Paris comme un vaste échiquier et la victime comme un cavalier blanc; le troisième voit dans le crime une reconstitution de la Guerre de Troie. Et s’ils avaient tous raison ? Le roman policier qu’Homère aurait écrit s’il avait su jouer aux échecs en fumant la pipe de Maigret.
L’embellisseur
Ludovic Garnier est un » embellisseur « . Chirurgien esthétique, il fait partie de ces hommes qui adorent tellement la beauté des femmes qu’ils travaillent à l’améliorer, l’intensifier. Change-t-il ainsi leur destin ? C’est la question que se pose Justianne, venue s’offrir à son bistouri pour oublier la trahison de son jeune amant qui vient de l’abandonner pour un top model… Comment lutter lorsqu’on a quarante ans contre une rivale qui n’en a que vingt ? Justianne, infériorisée par les premières atteintes du vieillissement décide de se rajeunir par la chirurgie. Mais, lorsqu’elle a recouvré un visage lisse grâce à l’art de Ludovic, ses problèmes sont loin d’être résolus : Justianne s’éprouve en » décalage horaire « , aussi bien avec les hommes qui lui refont la cour qu’avec les femmes qui jalousent son nouvel aspect sans oser en faire autant. Admirée autant que rejetée, elle sent s’accroître sa solitude. Elle revoit Ludovic qui, lui aussi, est seul : il a perdu son unique amour, sa sœur Coralie, défigurée par sa faute lorsqu’ils étaient enfants, à un âge où le futur chirurgien n’était pas en mesure de la » réparer » …Or, voilà que le destin lui offre une chance de se rattraper : un terrible accident se produit et Justianne, sa passagère, est à son tour défigurée. Cette fois, Ludovic peut intervenir… Dans ce roman fort, tendre et cruel, Madeleine Chapsal s’attaque à un sujet encore tabou : les miracles, mais aussi les limites actuelles de la chirurgie esthétique. Si elle transforme les corps, ça n’est pas sans toucher à l’âme…
Si aimée, si seule
Diva est une grande star du cinéma et du théâtre. Née dans une modeste famille du Sud, cette belle brune conquiert rapidement la gloire. Mais plus la comédienne accumule l’argent et les honneurs, plus la femme se retrouve seule. Diva, dévorée par son travail, se laisse bientôt aller à de multiples aventures amoureuses : les unes avec des gens de son métier, d’autres sordides ou condamnées d’avance. Un grand amour domine la vie de Diva : celui qu’elle voue à David Sullinger, metteur en scène de génie. Le couple s’adore, se quitte, se retrouve, à la joie des gaz’ et s à scandale.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
Quand les chinois s’épanouiront
Ce qu’il y a de bon, dans l’œuvre de Marcel-Étienne Grancher, c’est qu’on ne sait jamais s’il rit ou s’il parle sérieusement… — et nous n’avons pas tellement l’occasion de rire pour que nous puissions nous en plaindre !… Son goût pour le paradoxe, et son incontestable érudition, lui permettent de nous placer, parfois, devant les situations les plus invraisemblables — et les plus cocasses ! — sans que nous puissions nous empêcher de nous dire : et si ça arrivait ! Il en fut ainsi de son précédent livre “Quand les Russes seront là…”, dans lequel il avertissait déjà loyalement le lecteur : “Je ne pense pas — écrivait-il — que ces choses-là se passeront… Mais elles pourraient se passer — et c’est amplement suffisant !…” — Vous ne serez donc jamais sérieux ? lui objectait un jour l’un de ses amis. — Heureusement pour vous, répliqua-t-il… Nous n’avons que déjà trop de rhéteurs… Il faut bien qu’il reste quelques fols de mon genre pour vous amuser… Mais n’oubliez pas que les seigneurs de jadis appréciaient surtout, chez leurs bouffons, la sagesse dont ils faisaient parfois preuve… Nous ne plaidons pas pour le présent ouvrage — qui se défend suffisamment par lui-même ! Nous souhaitons simplement indiquer qu’une fois de plus, l’auteur a voulu apprendre quelque chose à ceux qu’il se donne pour mission essentielle d’amuser… Et nous croyons pouvoir dire qu’il y a brillamment réussi !
September
En Ecosse, septembre est le mois des festivités, des parties de chasse, le mois où les mariages se font et se défont, où l’on célèbre les derniers feux de l’été avant le long hiver. Cette année, le bal qu’organise Verena Steynton s’annonce somptueux. Tout Strathcroy attend l’événement qui amènera dans la petite ville des invités venus du monde entier. C’est aussi l’occasion pour deux vieilles familles de retisser les liens basés par un drame ancien. Le véritable événement, cependant, c’est le retour de Pandora. Sulfureuse Pandora, qui fit scandale vingt ans plus tôt en partant avec un riche Italien, et dont plus jamais on n’entendit parler. Et voilà qu’elle réapparaît, tel un fantôme surgi du passé! Dans quel but ? Effacer les souffrances anciennes ou rouvrir les blessures mal cicatrisées ? Que sera le bal de septembre ? Hymne à la paix ou bal des maudits ?
C’était le plus précieux trésor de Montezuma, le gage de toutes les félicités, apporté jadis aux empereurs aztèques par Quetzacoatl, le Serpet-à-plumes, le dieu inconnu : cinq émeraudes fabuleuses arrachées par les bourreaux de Cortès, le conquistador, au désespoir de Tahena, sa fille, la toute jeune épouse de Cuhautemoc, le dernier empereur, mis à la torture. Cinq émeraudes disparues dans la nuit des temps… Elles réapparaissent à Paris, au XXe siècle, à l’occasion du mariage de Gilles Vauxbrun, le grand antiquaire de la place Vendôme et proche ami d’Aldo Morosini qui doit en être le témoin. La fiancée est une jeune Mexicaine de grande famille, d’une rare beauté. Or, le mariage tourne soudain au cauchemar, contraignant Morisini et son ‘presque frère’ l’égyptologue Vidal-Pellicorne à se lancer dans une aventure d’autant plus inquiétante qu’il est difficile de savoir d’où vient le danger.
Pour toi, Nicolas
Editrice, Katie Wilkinson croyait avoir trouvé l’amour en la personne de Matt, dont elle s’apprêtait à publier le recueil de poèmes. Mais ce dernier disparaît brusquement, lui laissant pour toute explication un journal intime. Suzanne, une jeune mère, s’y adresse à son fils, Nicolas. Au fil des pages, Katie découvre que l’homme dont elle est tombée amoureuse n’est autre que le mari de Suzanne, le père de Nicolas… Matt, qui prétendait vivre seul, lui a-t-il menti ? Mène-t-il une double vie ? Pourquoi lui infliger un tel supplice ? Malgré sa douleur, Katie poursuit sa lecture… James Patterson a tenu à dédier ce roman, inspiré par la disparition de sa femme, à tous ceux qui ont aimé, tout perdu, et aimé de nouveau.
Jeune couple s’éclate en plein air
Appa et Amma, qui ont travaillé dur pour en arriver là, sont fiers de garer leur nouvelle Honda devant chez eux, histoire d’épater tous les voisins. Bizarrement, leur aîné, Sreenath, jeune adulte, daigne à peine sortir de sa chambre, et ne semble pas partager l’excitation familiale. Son frère est le premier à saisir le malaise : Sreenath et sa copine ont été filmés à leur insu dans un parc, en pleins ébats, et la vidéo est en train de devenir virale. Un scandale dont la famille ne se remettra pas, raconté avec humour, tendresse et désespoir par le fils cadet, prêt à tout pour sauver les siens. Un roman sur l’infamie qui se répand comme une traînée de poudre, sur le pouvoir destructeur de l’image volée – dans une société conservatrice où toute intimité hors mariage relève de l’impossible, dans un monde ultra-connecté où chacun peut être jeté en pâture.
Une femme heureuse
Toute jeune encore, Clotilde choisit de divorcer. Non que son mariage avec Albert soit malheureux, mais elle attend davantage d’un homme et de l’amour que ce bonheur paisible et fade. Bien des épreuves l’attendent. La liberté n’est pas facile, surtout pour une femme. Contrainte à accepter un emploi médiocre, en butte aux reproches voilés de la famille et aux avances des hommes en quête d’une proie facile, elle découvre la solitude, en même temps qu’une vie matérielle de plus en plus problématique… Des rencontres jalonneront le parcours – nouveaux pièges qui s’offrent, nouveaux malentendus – avant que Clotilde ne parvienne enfin à construire un bonheur adulte.
Blanc métal
«Ébranlement cérébral. La vue, la mémoire, tout en perte. Silence. – Vous vous droguez ? – Non. – Vous vous droguez ? – Non. Pas cru. Qu’importe. Deux mois plus tard. Arrêt direct. Isolement. Repos. Parfois, un type s’enferme seul dans sa ville. Et il attend. Un an, deux ans, parfois plus. Désintoxication. Un type avait pris deux ans de sa vie pour oublier. Seul. Un de ces types dont on dit : – Ah ! Il était comme ça ? Je ne l’aurais jamais cru. – Oh ! Quand même ! Bien sûr, maintenant que vous me le dites…»
Les voleurs d’hommes
Osuquo est à l’âge où, aux pays des Inuits, l’enfant devient femme. Poq, un jeune chasseur, viendra bientôt la chercher, et ils vivront ensemble, perpétuant les traditions propres aux habitants du Pays des Hommes. Mais alors qu’elle participe à la chasse avec sa famille et son futur époux, les étrangers venus sur leur sombre navire lui volent sa vie. Poq et elle sont emmenés au-delà des mers, prisonniers d’êtres violents et sauvages. En Norvège où Christine attend le retour de son père, Osuquo et Poq sont regardés comme des sauvages. On confie à la jeune fille, la garde de ces « créatures » que l’on débarque sur le quai du port. Son père lui, ne débarquera pas. Il est mort en mer. Elle trouve alors un écho de sa souffrance dans le sort inhumain réservé aux deux Inuits. Des liens invisibles et muets se tissent, comme une promesse de retour au pays des Hommes. Deux récits parallèles composent ce livre, deux voix se répondent, celles d’Osuquo et de Christine. Fondée sur des faits réels, l’histoire d’une rencontre violente entre deux cultures opposées dans l’Europe du XVIIe siècle.
Long Island
Ce livre paru en 2024 est dans un état quasi-neuf
Une inoubliable passion amoureuse, après le chef-d’œuvre du Magicien, par un des maîtres de la fiction contemporaine. Tout bascule lorsqu’un inconnu à l’accent irlandais frappe à la porte d’Eilis Lacey. Après vingt ans de mariage, Tony et elle profitent du confort offert par les années 1970 aux familles américaines. Installés à Long Island, ils ont deux enfants, bientôt adultes, et mènent une vie tranquille où les seuls tracas proviennent de l’oppressante belle-famille italienne d’Eilis. Mais en apprenant au seuil de sa maison que Tony l’a trompée et qu’une autre femme attend un enfant de lui, ce bonheur patiemment construit vole en éclats. Sans promesse de retour, elle part en Irlande, à Enniscorthy. Rien n’a changé dans sa ville natale, ce monde clos où, de générations en générations, tout se sait sur tout le monde. Alors qu’il a repris le pub familial, même Jim Farrell est resté tel qu’il était vingt ans plus tôt, pendant l’été qu’Eilis et lui avaient passé ensemble, bien qu’elle fût déjà secrètement fiancée à Tony. La blessure du départ d’Eilis est toujours vive mais son retour ravive cet amour de jeunesse – et l’Amérique s’éloigne plus que jamais… Situé à l’interstice entre deux mondes, Long Island offre des retrouvailles bouleversantes avec Eilis Lacey dont les lecteurs de Brooklyn se souviennent encore. Quinze après la publication de ce best-seller, Colm Tóibín fait la démonstration magistrale de ses talents de romancier avec un inoubliable portrait de femme.
Une passion africaine
Afrique, 1899. En cette fin de dix-neuvième siècle, peu de femmes osent s’aventurer en Afrique. Pourtant, Meg Owen, une jeune Ecossaise, n’hésite pas à partir avec Jenny, sa fillette de cinq ans. Une épuisante croisière à bord d’un bateau à vapeur les conduit à Suez, leur faisant ensuite traverser la mer Rouge, puis longer la corne de l’Afrique jusqu’à Mombasa, où s’achève leur périple. Mais, pour Meg, le plus difficile commence. Elle va maintenant devoir retrouver Cameron Mac Kenna, le père de Jenny, l’homme qu’elle a épousé cinq ans plus tôt et qui l’a quittée sitôt après leurs noces… Le temps est venu de mettre un terme à ce mariage absurde. Pour refaire sa vie et offrir un avenir à Jenny, elle a besoin de recouvrer sa liberté, une liberté que Cameron est le seul à pouvoir lui rendre en lui accordant le divorce. La détermination de Meg à obtenir son indépendance est sans faille… à ceci près qu’elle appréhende leurs retrouvailles. Car comment réagira-t-elle en revoyant celui qui, l’année de ses dix-sept ans, lors d’une inoubliable nuit sur une plage déserte, a fait d’elle une femme?
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
La nouvelle vie de Sophie S.
Lorsque Sophie, trente-six ans, perd son mari d’un cancer après trois courtes années de bonheur conjugal, elle doit réapprendre à vivre seule. À force de se gaver de crèmes glacées et d’antidépresseurs, elle se met à dérailler et finit par perdre – en plus de son mari – son métier, sa maison et son tour de taille… À AshIand, petite bourgade de l’Oregon où elle a décidé de se retirer, Sophie se retrouve embarquée dans une suite d’aventures échevelées aux côtés de Ruth, sa meilleure amie au cœur brisé, de Crystal, une ado à problèmes un tantinet caractérielle, et d’un acteur trop beau pour être tout à fait honnête. Pourtant, une question la taraude : comment devient-on une veuve modèle ?
Sauve qui peut l’amour !
Lili hésite. Stuart le véto ou Peter l’écrivain ? Sauf qu’il y a aussi Louis le botaniste et Andy le peintre en bâtiment… Et pourquoi pas la fuite ? Au volant de sa vieille Mazda, flanquée d’un chien d’emprunt, elle entreprend, du Maine en Floride, un long voyage à la découverte de soi. Sur le compteur, les images du passé défilent, pendant que Lili multiplie les rencontres improbables – une ribambelle de farfelus, d’âmes esseulées et autres chevaliers errants. A tous, elle pose les questions existentielles Comment la Barbie de notre enfance peut-elle à ce point influencer notre comportement amoureux ? La stabilité dans le couple conduit-elle forcément à la perte de l’identité ? D’où vient l’amour et où s’en va-t-il ? Un long et sinueux périple fait de doutes et d’égarements, de fous rires aussi, avec, au bout du chemin, la réconciliation…
Opération âme errante
Richard Kraft est interne en chirurgie pédiatrique au Carver Hospital, à Los Angeles. Au cœur de cette mégalopole, qui a renoncé à l’idée même de service public, la pression est permanente. Maladie du corps social, maladie du corps physique : tout est sur le point de se défaire, de voler en éclats. Dans cette atmosphère explosive, Richard et sa collègue thérapeute Linda essaient de soigner un groupe d’enfants malades, des enfants qui semblent en savoir plus long qu’eux sur l’âme humaine et recèlent tous des secrets étonnants. À leur contact, la thérapie peut basculer dans l’enquête, et l’Amérique révéler ses failles les plus noires. Avec un humour grinçant et une empathie bouleversante, Richard Powers explore dans ce roman sous pression les racines de la survie et la mémoire de l’Amérique, grâce à une tribu d’enfants blessés mais, surtout, providentiels.
Mourir à Djerba
Jeanne Cressanges, de son vrai nom Jeanne Mouchonnier, est une femme de lettres française, scénariste-dialoguiste, essayiste et romancière. Son pseudonyme Cressanges est tiré du nom d’un village de l’Allier proche de son village natal. En 1959, elle publie son premier roman chez Grasset, « La Femme et le manuscrit ». Entre 1960 et 1970, elle est lectrice chez Julliard et chroniqueuse aux « Nouvelles littéraires ». En 1968, elle s’installe à Épinal, pour suivre son mari. Le département des Vosges a servi de cadre à plusieurs de ses romans, comme « Les Eaux rouges » (1988) et « Le Luthier de Mirecourt » (1999).
Tours et détours de la vilaine fille
Que de tours et de malices chez cette « vilaine fille », toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le « bon garçon ». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores « la petite Chilienne » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
La parure du guerrier
Le Cercle Rhénan Karaté n’est pas un club sportif comme les autres. Derrière Philippe, l’entraîneur, les karatékas y cherchent passionnément autre chose qu’une technique de combat à main nue. Mais Dominique, l’élu, saisira-t-il le message de paix contenu dans l’art enseigné par son Maître? Comprendra-t-il que nul n’est digne de recevoir s’il n’est capable de donner? Et que ce qui compte, ce n’est pas la volonté de paraître mais la soif d’être? Il y a une porte, étroite, au-delà de la violence, qui mène à l’amour des autres. Mais pourquoi Brigitte est-elle venue troubler l’harmonie entre le Maître et le disciple?
Les nouveaux pavillons noirs
E n 1945, le Tonkin est déchiré par les convoitises et les ambitions. Coloniaux français, armées japonaise et chinoise, communistes viêtminh, s’affrontent pour renforcer leur influence. Ce sont les prémices de la guerre d’Indochine. Les soldats de l’armée chinoise pillent et ravagent le pays, comme leurs ancêtres militaires, au siècle dernier, les fameux Pavillons Noirs, rassemblés en bandes reconnaissables à leurs étendards noirs. L’auteur, qui a vécu cette période troublée et captivante, nous entraîne avec son héros, Marc de K., au milieu d’une fantastique aventure. Dans un climat lourd de passions et de dangers, baigné par la moiteur tropicale, ce jeune officier français de renseignements part à la conquête du fabuleux trésor des Pavillons Noirs. À travers les aventures, les combats et les amours de ce jeune officier, le roman de Jean Tronson a le merveilleux pouvoir de nous replonger instantanément dans cet univers aujourd’hui disparu : l’Indochine…
Il y a longtemps que je t’aime
J’écris en 2010 et je m’appelle Antoine. Ma jeunesse s’est passée dans les années 80-90. En fait, c’est toute ma vie qui s’est jouée a ce moment-la. J’avais quatorze ans, Ma mère venait de me mettre a la porte et j’avais trouve refuge chez mon père. Il habitait prés de la tour Eiffel, une grande maison dont les étages supérieurs formaient un immense atelier. Le domaine de Pauline, la fée Lumière, Elle était photographe, la nouvelle femme de mo père, Je croyais la détester… Tant de choses ont changé. Nous vivions au temps de la futilité. Une image chassait l’autre. On effleurait les jours. Ces années-là je les aimées, Pauline, parce que je t’aimais.
Le foulard bleu
Elle, Rose, la trentaine; lui, Georges, un peu plus. Ils ne sont pas destinés à se rencontrer. Un jour, poussés par le hasard, les voici face à face: il a suffi d’un foulard bleu, ramassé, rendu, d’un échange de regards, de quelques mots… C’est l’amour fou.Seulement, ils ne sont libres ni l’un ni l’autre. Rose a un mari qu’elle affectionne, une fille, un fils. Georges, une femme malade, une fille qui a d’autant plus besoin de lui.Saisis par la passion, Rose et Georges sont incapables de renoncer à leurs engagements. Ils s’accordent de se rencontrer hâtivement, au cours d’heures volées, merveilleuses, où ils découvrent chaque fois plus à quel point ils sont faits l’un pour l’autre. Toutefois, cette clandestinité les laisse insatisfaits et ils ne peuvent s’empêcher d’espérer: un jour, peut-être, ils pourront vivre ensemble… Ou leur faudra-t-il se suffire de ces brèves rencontres qui illuminent leur vie sans la combler?Mais l’amour, le vrai, est plus fort que l’absence et la séparation: il ravit à jamais ceux qui l’éprouvent.
Frappés d’enchantement, Georges et Rose ne regrettent rien, ils ne voient même pas passer les années: ils sont trop occupés à s’aimer! Il leur suffit de penser l’un à l’autre, dans l’intimité de leur coeur, pour être heureux…
La classe du brevet
L’après-guerre, l’école publique contre l’école privée, la ferveur des profs d’antan… Michel Jeury donne une peinture juste et colorée d’un univers cher à la mémoire collective. Il décrit aussi, avec humour et poésie, les tourments sentimentaux de ses jeunes héros qui, à » l’âge où les cœurs s’éprennent « , n’accordent pas toujours l’attention qu’ils devraient aux joutes sans merci de l’algèbre et de l’orthographe…
Le brodeur de Pont-l’abbé
1905. Pont-l’Abbé, en sud Finistère. Deux jeunes gens vont briser leurs destins réciproques sans jamais s’être adressé la parole. Tout les oppose. Pourtant, le jour où Yann Toulemont, tailleur à Pont-l’Abbé, croise le regard d’Hélène Le Thellier, son destin bascule. Sans qu’Hélène s’en doute, Yann ouvre les yeux sur la beauté des broderies qui ornent les costumes bigoudens. Lui qui n’aimait pas son métier de tailleur découvre avec passion la broderie sur drap. Quand Yann revient du service militaire, il apprend qu’Hélène est fiancée et décide de lui faire hommage de son chef-d’œuvre, un corsage brodé. La réaction d’Hélène et de son père fait à nouveau basculer sa vie et déclenche un drame. Ils ne se retrouveront et n’échangeront leurs premiers mots qu’après avoir payé un lourd tribut aux préjugés.
Les amis de monsieur Paul
Pierre habite Marseille avec sa mère, son vieil oncle et une servante. Il travaille dans une librairie où passe de temps en temps Monsieur Paul. Pierre n’aime pas trop son oncle, il le suspecte même trafic de drogue. Un jour, l’oncle leur apprend qu’il doit partir pour deux semaines…
Le pays du lieutenant Schreiber
Je n’aurais jamais imaginé un destin aussi ouvert sur le sens de la vie. Une existence où se sont incarnés le courage et l’instinct de la mort, l’intense volupté d’être et la douleur, la révolte et le détachement. J’ai découvert un homme qui avait vécu à l’encontre de la haine, aimé au milieu de la pire sauvagerie des guerres, un soldat qui avait su pardonner mais n’avait rien oublié. Son combat rendait leur vraie densité aux mots qu’on n’osait plus prononcer : héroïsme, sacrifice, honneur, patrie… J’ai appris aussi à quel point, dans le monde d’aujourd’hui, cette voix française pouvait être censurée, étouffée. Ce livre n’a d’autre but que d’aider la parole du lieutenant Schreiber à vaincre l’oubli.
Nitchevo
» Nitchevo ! Qu’importe ! C’est sans importance ! Tant pis ! disent couramment les Russes face à un malheur qui les dépasse et qui, peut-être, leur procure un immense plaisir secret. Ce petit mot, qui correspond normalement au » rien » français, renferme dans ses trois syllabes toute la puissance de résignation russe. Celle qu’il a fallu pour survivre aux trois générations dont ce roman évoque le sort, au milieu des tourmentes qui ébranlèrent leur pays, des premiers jours de la révolution de 1917 jusqu’au putsch du 19 août 1991. Leur histoire n’est pas présentée de manière linéaire. En quatre coups de projecteur, sans ordre chronologique, se dessine la vie d’une famille russe, à l’image de celles de millions d’autres, déchirées par soixante-dix ans de peurs et d’erreurs politiques. Les trois générations de femmes du roman (Marina, Nadia et Natalia) ont, vaille que vaille, à travers ces années terribles, assuré la survie matérielle de la famille et transmis leur force morale à leur lignée. Leurs portraits et ceux des hommes qui les entourent (Sergueï, Kolia et Sacha) – plus complexes et trop souvent absents – permettent d’approcher l’âme russe confrontée au communisme triomphant puis déclinant. Leur destin éclaire la faillite intérieure d’un système qui a fait peser son étreinte sur le monde durant presque un siècle.
Mourir d’enfance
A l’heure du bilan, c’est l’enfance, toujours, qui donne la clef d’une existence. Où chercher le secret de ce mauvais garçon devenu un écrivain comblé ? Chez les paysans qui l’élèvent dans une ferme du Loiret ? Dans la rue, sa « forêt vierge », à l’âge des grandes espérances et des petits trafics, des 400 coups et de la Résistance ? Dans un mitard de Fresnes où il touche le fond, avant de retrouver l’héritier de Villon, Carco et Simonin qui dormait en lui ? Le secret d’Alphonse Boudard est ailleurs et ne mourra qu’avec lui. Il se dévoile peu à peu dans ces pages magnifiques d’émotion, de verve et d’alacrité. C’est l’image presque effacée d’une torpédo qui s’arrête, d’une jolie dame coiffée à la garçonne et parfumée qui en descend, le souvenir d’une mère qu’il n’aura jamais vraiment connue et qui le poursuit encore.
L’étoile rebelle
A 14 ans, Mouse vit dans un quartier pauvre où il aime taguer les murs la nuit. Alors qu’il se rend à un rendez-vous avec Dave, son assistant social, il rencontre la jolie Cat, rebelle et mystique, dont il ne peut s’empêcher de tomber amoureux. Ensemble, il recueillent un chien abandonné qu’ils prénomment Lucky. Mais lorsqu’ils comprennent que Lucky appartient à l’un des dealers du quartier, les ennuis arrivent, et avec eux, Mouse découvre que Cat dissimule un secret…
Mon meilleur ennemi
Journaliste de choc et célibataire branchée, Jenny a sa propre rubrique dans un grand quotidien new-yorkais. Ses meilleures amies sont folles de jalousie : comment peut-on être aussi brillante et aussi sûre de soi ? Mais, attention, il y a tout de même UNE personne capable de lui gâcher son plaisir… Une personne quelle trouve toujours sur son chemin quand elle s’y attend le moins… Slaid Warren. Avec son regard sombre et son air rebelle, Slaid aurait pu être top model ! Mais au lieu de cela, il a choisi le journalisme. Bref, il est son concurrent n° 1 ! Autant dire qu’avec un adversaire tel que Slaid – beau parleur et jamais à court d’idées – Jenny va avoir du mal à décrocher un scoop… Mais elle n’est pas du genre à se laisser impressionner. Bien au contraire ! Jenny n’a qu’une hâte affronter de nouveau son meilleur ennemi.
Coup de folie
Décidément, Sam Stark a vraiment un problème avec les femmes ! Lorsqu’il décide de les épouser, elles déclarent forfait au dernier moment et il se retrouve seul devant l’autel. Cette fois encore, il a fallu renvoyer les invités… Pourtant, Monsieur Stark, expert en informatique, est plutôt séduisant, a l’esprit brillant, est immensément riche, et le tout-Seattle le surnomme » l’androïde » en raison d’un esprit aussi rigoureux que celui de ses ordinateurs. Desdemona Wainwright, la dynamique jeune femme qui a organisé la réception du mariage, constate non sans surprise que le charme si particulier de Sam ne la laisse pas indifférente. Artiste extravertie et pleine de fantaisie, elle a le sentiment qu’ils sont peut-être faits pour s’entendre… Sacrée à juste titre reine du roman de divertissement, Jayne Ann Krentz signe ici un livre pétillant.
Un loup est un loup
Des quintuplés, Charlemagne était le plus doué, le plus tenace. Mais quand son père est mort de la rage, quand les enfants ont été dispersés, il est parti vivre parmi les seuls êtres dont il comprend le langage : les loups. Emportant le lecteur dans la France féodale du XVIIIe siècle, Michel Folco dévoile une fois de plus son talent si singulier, tissé d’ancien français, d’aventure et d’humour noir.
Né en 1943, Michel Folco est aussi l’auteur de Dieu et nous seuls pouvons et de En avant comme avant, disponibles en Points. Il a reçu le prix Jean d’Heurs du roman historique en 1995.
Les enfants de l’île du levant
En février 1861, un convoi d’une soixantaine d’enfants de cinq à vingt et un ans sort de la prison de La Roquette à Paris. Leur destination : la plus sauvage et la plus belle des îles d’Or, Le Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de la » colonie agricole » de Sainte-Anne dont le propriétaire est le comte de Pourtalès. En autorisant les bagnes privés pour mineurs, l’empereur Napoléon III entend débarrasser les villes et les campagnes des innombrables gavroches, vagabonds et orphelins qui les peuplent. Il y a là Jean Devillaz, un solide savoyard qui a fui les sévices de son oncle ; Théo Gruner, matelot depuis l’âge de huit ans et arrêté à l’occasion d’une bagarre sur le port de Marseille ; Roncelin, apprenti forgeron ; Beaumais, un jeune aventurier belge … Ensemble, ils vont constituer la bande des » Vulnérables » qui défendra les plus jeunes et les plus fragiles. Ensemble, ils vont survivre aux brimades, privations, mutineries et évasions qui se succéderont jusqu’à leur libération. En s’appuyant sur les archives de l’époque et à travers un récit plein de rebondissements, Claude Gritti a reconstitué l’histoire du plus terrible et du plus émouvant des bagnes, celui pour enfants de l’île du Levant.
La demoiselle d’Avignon
C’est une Princesse. Une vraie. Perdue au coeur de Paris, incognito, sans argent, à la recherche de l’homme qu’elle aime. Lui est un diplomate. Il croit aimer une étudiante. Il ignore que sa Cendrillon porte une couronne. Leur amour est-il possible ? Si vous aimez l’humour, la fantaisie, l’imagination, les rebondissements, les quiproquos… Si vous aimez cette chose si française qu’on appelle la comédie américaine, alors vous aimez déjà La demoiselle d’Avignon.
Mère et filles
Antoinette, la soixantaine, est veuve. Elle a adoré son mari, mort trop tôt, dont elle a deux grandes filles, l’une mariée, l’autre pas, mais toutes les deux ont des enfants, des fils. L’été, la famille se retrouve dans la maison familiale saintongeaise, La Délicieuse. C’est un moment de trêve, de bonheur partagé. Toutefois, les occupations ne manquent pas et, cette année-là; il va même y avoir un drame : Antoinette, la mère, est victime d’un malaise cardiaque. Sauvée, c’est Eliane, la célibataire, qui la prend chez elle. A cette occasion s’amorce une lutte entre les deux sueurs qui révèle à la fois leur rivalité, très ancienne, leur jalousie l’une pour l’autre et leur différence qu’elles acceptent mal. Dans un mélange de haine et d’amour, elles vont violemment tout se reprocher : leurs goûts, leurs façons de vivre, d’élever leurs enfants, et aussi leur rapport aux hommes… Elles commencent également à se déchirer sur l’héritage! Pourtant, Antoinette se remet et même, à la stupéfaction générale, se remarie! Mais rien ne peut plus interrompre la guerre entre les deux sœurs. Les hommes ne parviennent pas à s’interposer : cette passion – c’en est une – se vit à trois, entre mère et filles.
Ali hope
Jean-Michel Claverie, est le fils unique de Pierre Richard Jack Claverie (1925-2004), kinésithérapeute et professeur d’EPS, et de Monique Raymonde Simone Gouge (1925-2017), comptable. Après des études à Paris au lycées Honoré de Balzac puis au lycée Carnot, il a suivi une formation très pluridisciplinaire (Biochimie, biophysique, physique théorique et informatique) au sein des universités Paris VI, VII et XI. En 1975, Il est embauché au CNRS dans le grade de Stagiaire de Recherche, juste après avoir soutenu sa thèse de spécialité en Biochimie. Sa thèse de doctorat d’Etat es Science (Sept 1977) a été dirigée par René Cohen dans le laboratoire de Physique Biologique au sein de l’Institut Jacques Monod, alors sur le campus universitaire parisien de Jussieu. Elle est intitulée « Modélisation mathématique et simulation des systèmes biologiques », et porte principalement sur la résolution numérique d’une formulation variationnelle de systèmes d’équations différentielles couplées de type Navier-Stokes à l’aide de la méthode des éléments finis[4].
Baronne Blixen
Karen Blixen, roman. La baronne a eu en effet la vie la plus romanesque qui puisse être. On serait tenté de dire : les vies. Chasseresse africaine au Kenya, hôtesse mondaine dans sa demeure maritime de Rungstedlund au Danemark, conteuse au profil acéré d’oiseau de proie, amoureuse et amante, de Denys Finch Hatton à sa dernière passion nordique, Thorkild BjØrnvig, un poète de trente ans son cadet ! Écrivain et démiurge, mondialement célébrée et lue. Comment chanter sa singularité, sa liberté, son souverain mépris des codes et des convenances ? Dans ce roman vrai, de l’Afrique au Danemark, de New York à Londres, c’est toute une folle époque qui revit ici en couleurs et en cinémascope : Dominique de Saint Pern ressuscite la femme courageuse et la diablesse, mais aussi l’âme de cet âge d’or où l’on savait aimer, écrire et mourir en beauté.
Le grand exterminateur
Le jeune séminariste Trajan Roman a fui Bucarest et les persécutions de la police communiste. Réfugié à Paris, il est pourchassé par Baxan, l’Exterminateur. Trajan parviendra-t-il à échapper à ce péril et à préserver son bonheur avec Léonore ? On retrouve dans le Grand Exterminateur, roman d’amour et d’aventures, les thèmes chers à C.V. Gheorghiu. Un récit au ton vif, à la fois tendre et violent, par l’auteur de la Vingt-Cinquième Heure, la Seconde Chance et l’Espionne.
Journal de Suzanne
Elles avaient bien du charme, ces «amies d’Héloïse» qui valurent à Hélène de Monferrand le prix Goncourt du Premier Roman. Dans les lettres qu’elles s’écrivaient, toute leur vie passait. Et leur époque. Leurs amours «différentes» – dont elles parlaient sans baisser la voix ni les yeux– n’étaient plus avec elles un défi, une étrangeté, une anomalie, un cas, elles étaient l’amour même. L’amour, cette évidence. L’une d’elles, Suzanne, se donnait la mort au milieu du roman. C’est à elle que la romancière donne ici la parole. Du jour où elle se sait condamnée, Suzanne décide de tenir son journal et de rédiger ses souvenirs: pour Héloïse, la femme qu’elle a probablement le plus aimée, et pour elle-même. Avec une rare lucidité et sans complaisance, elle déroule le film d’une existence pendant laquelle elle a connu le désespoir, frôlé la mort, mais aussi donné et reçu beaucoup d’amour, passionnément aimé la vie et les plaisirs des sens.
La foire aux mules
A la fin de La Fourche à loup, Michelle Clément-Mainard laissait la petite Marie en bonne compagnie : celle de ces aubergistes qui, en l’engageant comme servante, lui offraient une seconde famille. On le devine, les aventures de Marie ne s’arrêtent pas là. Un incendie, une mort, un mariage, le retour du père vont lui permettre de révéler sa vraie nature. Car c’est bien là, en fin de compte, le sens de cette suite romanesque qui n’a de régional que l’apparence. Giono aurait aimé ce caractère de jeune bergère que ni les loups ni les hommes ne parviennent à faire plier, ces femmes rudes épanouies par l’amour, endurantes, passionnées. Marie Therville est dépositaire d’un destin. Michelle Clément-Mainard nous en livre le secret, dans cette chronique d’un monde disparu et pourtant si proche par les échos qu’il éveille en nous. L’action se situe dans les Deux-Sèvres où l’auteur a passé toute sa jeunesse. Depuis 1981, elle est revenue y vivre après une carrière d’institutrice en Vendée.
Le maitre des steppes
En l’an 405, Attila, le plus redouté des rois barbares, menace le monde romain. Il règne sur tous les peuples de la Germanie et de la steppe, tandis que l’empire romain d’Orient lui paie son tribut en tremblant. Un seul homme échappe à son autorité : son ami d’enfance, le général romain Aetius. Rompant les serments d’amitié éternelle qui les liaient, Attila va ravager la Gaule, puis l’Italie, avant de se retirer vaincu par la puissance spirituelle qui s’établit alors en Europe : le christianisme. Avec Le maître des steppes, Daniel Kircher nous offres des fastes de Constantinople jusqu’au célèbre palais d’Attila, en passant par la cour des rois Wisigoths de Toulouse. Il nous fait vivre les invasions, les guerres, les intrigues, le martyr des saints. Il nous peint des hommes brutaux et violents, mais aussi des femmes qui ont infléchi le cour de l’Histoire : Honoria, soeur de l’empereur Valentinien III qui veut épouser Attila, Génovéfa, la protectrice de Lutèce, Ildico, la princesse franque dont la beauté sera fatale au maître des steppes.
Hôpital de la montagne
A Adelphi, au coeur des monts Appalaches, un hôpital isolé, à l’écart de toute civilisation. Qu’est-ce qui peut bien pousser une jeune et compétente infirmière comme Kate Kincaid à venir s’enterrer là ! A soigner, elle la citadine, ces gens de la montagne, rudes et souvent rebelles à tout médecin? Une vocation soudaine? Le besoin de rompre avec son passé? De s’éloigner de quelqu’un? Pour le docteur Boyd qui dirige l’hôpital, la présence de la jolie Kate reste une énigme. Entre cette infirmière efficace et froide et ce médecin de campagne au grand coeur, les débuts seront difficiles ! Mais bientôt les urgences, les veilles auprès des malades, les guérisons inespérées vont les lier. Kate livrera-t-elle enfin son secret? Et son coeur ?
