Lucky
Elle est née dans le luxe. Elle a grandi dans les palaces de Las Vegas. Elle a dû lutter contre son père, le « grand boss », ancien gangster à la fortune colossale, pour bâtir son propre empire. Brillante, sauvage, sensuelle, Lucky Santan-gelo semble invulnérable. Rien n’effraie cette amazone moderne. Et pourtant lorsque Lennie Golden, la star montante du show-business, fait irruption dans sa vie, elle perd toute confiance en elle. Amoureuse pour la première fois, elle fuit. Et si elle était passée à côté de l’essentiel ? Auteur de best-sellers traduits dans le monde entier, Jackie Collins partage sa vie entre Londres et Los-Angeles. Elle croque ici pour notre plus grand régal des Portraits décapants et nous donne les clés d’univers aussi secrets que ceux de la jet society ou de la mafia…
Le secret de Sarah
uand Nash Audubon, journaliste, désenchanté au Chicago Scoop, traque la belle Sarah Ivy jusque sur les rives du lac Michigan, il ne s’attend pas à la sauver du suicide. C’est le début d’un terrible engrenage de faux-fuyants et de mensonges car la femme du milliardaire véreux cache un douloureux secret. Mais Nash également. Aussi se retrouve-t-il prêt à tout accepter pour sortir la jeune femme de l’indifférence et du désespoir. C’est pourtant sans compter avec l’acharnement de Donovan Ivy, capable de tuer pour garder Sarah sous sa terrible emprise…
Amelia
À New York, Kate élève seule sa fille de 15 ans, Amelia. En dépit d'un rythme professionnel soutenu, elle parvient à être à l'écoute de cette adolescente intelligente et responsable, ouverte et bien dans sa peau. Très proches, elles n'ont pas de secrets l'une pour l'autre. C'est en tout cas ce que croit Kate, jusqu'à ce matin d'octobre où elle reçoit un appel de l'école. On lui demande de venir de toute urgence. Lorsqu'elle arrive, Kate se retrouve face à une cohorte d'ambulances et de voitures de police. Elle ne reverra plus jamais sa fille. Amelia a sauté du toit de l'établissement. Désespoir et incompréhension. Pourquoi une jeune fille en apparence si épanouie a-t-elle décidé de mettre fin à ses jours ? Rongée par le chagrin et la culpabilité, Kate tente d'accepter l'inacceptable… Mais un jour, elle reçoit un SMS anonyme qui remet tout en question : « Amelia n'a pas sauté. » Obsédée par cette révélation, Kate s'immisce alors dans la vie privée de sa fille et réalise bientôt qu'elle ne la connaissait pas si bien qu'elle le pensait…
Folie Furieuse
Un lieu public d'une petite ville de l'Indiana. Un homme armé est retranché dans un parking. Puis soudain, c'est la panique. Des coups de feu retentissent, tuant cinq personnes. Mais dans sa précipitation, le sniper laisse des traces qui permettent à la police de l'appréhender rapidement. L'interrogatoire du tireur fou, du nom de James Barr, ne donne rien, et les propos qu'il tient à son avocat restent énigmatiques : « Faites venir Jack Reacher ». Aux yeux de tous, il constitue le coupable idéal. Seule sa sœur, Rosemary, est persuadée de son innocence. Elle retrouve le fameux Jack Reacher et le convainc d'enquêter sur son frère. Mais plus Reacher avance, plus les preuves s'assemblent pour mener à certaines conclusions… le concernant !
Un lien de cristal
Alors qu’elle flâne dans un quartier douteux de San Francisco, Lilly, une jeune photographe amateur, est témoin du meurtre d’une prostitué. Poursuivie par l’assassin, elle s’enfuit au hasard des rues et, dans sa course éperdue, heurte un inconnu. Non content de lui sauver la vie, ce dernier la prend sous sa protection et affirme pouvoir l’aider à confondre le criminel…
La mariée mise à nu
Une femme disparaît, laissant un journal intime qui relate son mariage au quotidien. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle incarnait l'épouse parfaite, heureuse et épanouie ; mais son journal révèle des frustrations et des désirs inassouvis. Un roman d'une vérité troublante sur le couple, la sexualité et les relations homme femme.
Métal brûlant
Jane a depuis longtemps rompu tout lien avec sa famille quand le suicide de son frère Danny l'oblige à revenir en Louisiane. S'imaginant rentrer chez elle après les funérailles, elle doit cependant faire face à des révélations inquiétantes qui bouleversent ses projets : et si Danny ne s'était pas suicidé ? Décidée à affronter les mensonges du passé et les secrets de famille, Jane n'a plus qu'une seule question en tête : qui pouvait bien vouloir la mort de son frère ?
Le chant du lac
Dans les profondeurs d'un lac africain les dieux vivaient encore. Beaucoup y croyaient, certains, craignant leur colère et leur chant de mort ; des jeunes surtout, touchés par les temps nouveaux, refusaient la terreur qu'ils inspiraient et leurs mystérieux pouvoirs. Une nuit, sur le lac, une femme, ses enfants et son fidèle piroguier sont entraînés par les éléments déchaînés dans les eaux où séjournent les dieux : deux monstres marins qu'ils parviennent à vaincre. Les dieux sont morts, les puissances obscures démythifiées. Le jour se lève, splendide, sur un monde qui pleure ses dieux anciens, symbole évident d'une Afrique qu'inquiètent et fascinent à la fois son passé et son avenir.
L’Instant d’après
7h44 : départ du train de Brighton pour Londres. Une femme passe son temps à observer les personnes qui l'entourent. En face d'elle, une jeune fille se maquille. De l'autre côté du couloir, un mari caresse la main de son épouse. Plus loin, une autre passagère feuillette un magazine. Soudain, dans le wagon, tout bascule : un homme s'effondre, le train s'arrête, une ambulance arrive. Ce matin-là, trois existences seront bouleversées et liées pour toujours. Parfois, un instant suffit pour changer une vie.
L’enfant des illusions
Depuis qu’un meurtrier s’est introduit dans l’école de Duncan et a abattu un enfant, Martha, la mère de Duncan, vit dans la terreur qu’un tel événement ne se reproduise, et que son fils soit à son tour la cible d’un tueur. Duncan, sa raison de vivre. Mais serait-elle la seule à se soucier de lui ? Personne, pas même son mari, ne semble vouloir l’aider à protéger leur fils de six ans. Pour soustraire Duncan aux dangers de la ville, Martha s’enfuit avec lui et trouve refuge dans une grotte sur les berges du Rio Grande. Une vie d’ermite que seul un détective privé pourrait venir troubler… Avec L’Enfant des illusions, Kathy Hepinstall fait entendre une voix qui renouvelle le genre du suspense psychologique. L’issue de son roman – imprévisible à moins d’être doté d’un sixième sens – ne laisse qu’une envie : le reprendre à la première page…
Le carnets du ravage
Faëlle est belle comme un ange. C’est aussi une adolescente presque sans histoire, bien décidée à s’intégrer dans son nouveau lycée. Mais cette rentrée n’est pas comme les autres : des gens autour d’elle changent de comportement, deviennent agressifs, dépressifs ou violents. Fëlle découvre qu’ils sont victimes des Ravageurs, invisibles semeurs de folie et de mort venus d’un autre monde aux couleurs éclatantes, la Lande. Et si Faëlle était liée à ce monde elle aussi ? Faëlle… ou Raphaëlle, ange implacable du Ravage.
Le Monde après la pluie
Quand s’ouvre le Monde après la pluie, la fin du monde vient tout juste de s’accomplir. Peut-être que, lasse d’être de plus en plus exploitée, bouleversée, empoisonnée, martyrisée, la Terre s’est révoltée, après quelque six mille ans d’une patience que beaucoup prenaient pour de la résignation. De la catastrophe, voici le résultat : la planète n’est plus, d’un pôle à l’autre et d’est en ouest, qu’une surface sans fin de boue, villes rasées et campagne noyée. Des milliards d’êtres humains, huit survivants dont un Blanc, Arcadi, un Peau-Rouge de la nation des Corbeaux, Mocassin, un Noir trompettiste, Am on my Way, une jeune fille et une jeune femme, Anne et Aube. De la condition animale, un seul miraculé, le koala Hip Hop. Sous le commandement d’Arcadi, que seconde l’Indien Corbeau, la petite troupe se met en marche.
Le retournement
Le retournement : c'est la manœuvre classique, et parfois complexe, qui consiste à faire travailler à votre profit l'agent secret adverse que vous avez débusqué… Tout en racontant, avec un souci scrupuleux d'authenticité, une histoire où s'affrontent services spéciaux américains, français et soviétiques, et à laquelle il ne manque ni le traître, ni le tueur, ni la femme fatale, Vladimir Volkoff s'interroge, avec un humour qui n'exclut pas la profondeur, sur les rapports entre l'espionnage et la littérature, entre l'agent et le romancier, tous deux experts en masques et en manipulations… Le temps de la guerre froide est loin. Mais avec ce chef-d'œuvre de suspense et de vérité humaine, l'auteur des Faux tsars et de L'Enlèvement signe un classique indémodable, comme les romans de ses maîtres, Graham Greene ou John le Carré.
Les bijoux de Tessa Kent
Star de Hollywood, riche, belle, admirée, Tessa Kent souffre d'une blessure secrète : vivre loin de Maggie, l'enfant qu'elle a eue alors qu'elle n'avait que quatorze ans, et qui a été élevée par ses parents comme sa petite sueur. La blessure s'élargit lorsque Maggie, à dix-huit ans, découvre la vérité, rompt tout contact avec sa mère et s'installe à New York, où elle entame une brillante carrière chez un célèbre commissaire-priseur. Pour se rapprocher de sa fille, Tessa imaginera de mettre en vente les bijoux offerts par son défunt mari. Mais saura-t-elle trouver lé chemin de son cœur ?
Un secret
Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents. Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas… Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer. Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.
La récolte douce des larmes
Amabelle Désir, une jeune Haïtienne, est au service de la Señora Valencia, une « Espagnole » dominicaine. L'une est noire, l'autre blanche. Elles ont été élevées ensemble, partageant chambre, jeux et secrets. Jusqu'à ce que Valencia épouse Pico Duarte, un officier de la garde de Rafael Trujillo, le terrible dictateur de Saint-Domingue. Alors, leur différence de couleur de peau et de classe est devenue réalité. Amabelle, depuis, se contente d'une paillasse où la rejoint, le plus souvent possible, Sébastien, un coupeur de canne à sucre häitien. Un matin d'août 1937, Valencia accouche de jumeaux, un garçon, Rafi, « la peau couleur de crème de coco », et une fille, Rosalinda, « la peau d'un bronze profond, à mi-chemin entre le brun des noix du Brésil et le salsifis noir ». Deux enfants à l'image de la dualité de l'île d'Hispaniola, partagée entre Haïti l'Africaine et Saint-Domingue l'Européenne. Terrible confrontation qui s'achèvera, cette année-là, par le massacre de 20 000 Haïtiens, coupeurs de canne et domestiques.
Le mystère Frontenac
Pour Blanche Frontenac, restée veuve avec cinq enfants, le bonheur personnel n’existe pas. La seule chose essentielle est d’agir en vue du bien commun et dans l’intérêt de la famille. Quand le moment sera venu, Jean-Louis, le brillant aîné, obéira aux mêmes liens puissants du sang. Malgré des aspirations différentes, il reprendra l’affaire familiale, deviendra le maître de la fortune afin de protéger les cadets et de maintenir à jamais le mystère Frontenac.
La femme de papier
Renvoyée à sa plume après une fulgurante et torride liaison, une femme écrit à son amant. « Le cœur tendre, le ventre désœuvré », elle effeuille l’album de leurs souvenirs, de leurs folies. Avec les vrais mots de l’impudeur, elle invite le lecteur éberlué à la suivre dans un voyage mouvementé au bout de la sensualité… De son compagnon, nous ne connaîtrons que deux couleurs : le jaune de ses yeux et le vert de son pull… Mais nous découvrirons vite ses caprices et ses fantasmes auxquels elle se soumet, tout en laissant parler son propre corps. Jamais une femme n’est allée aussi loin dans l’évocation de sa vie érotique. Cela donne un roman libertin, une histoire de corps qui viendra mourir dans les profondeurs du cœur !
Fortitude
1944. Les Alliés s’apprêtent à lancer sur les plages normandes la plus formidable opération militaire de tous les temps. Pour le succès du jour J, il faut impérativement convaincre Hitler et l’état major allemand que le débarquement de Normandie n’est qu’une diversion et que, en réalité, le vrai débarquement aura lieu dans le Pas-de-Calais, trois jours plus tard. C’est l’objectif de l’opération ultra-secrète Fortitude. Fortitude est à la fois un grand roman d’aventures et le récit de cet épisode passionnant de la Seconde Guerre mondiale. Une histoire haletante, faite d’amour et d’héroïsme, de sacrifices et de trahisons, qui mêle admirablement la fiction à la réalité.
Le prince et le moine
Gyula, qui possédait le pouvoir temporel et veillait sur les hommes, et le Künde, qui veillait sur les âmes. Au Ier siècle, l’Europe centrale est au cœur de toutes les convoitises : Rome et Byzance se partagent les territoires, tandis que la menace germanique croît inexorablement. Dans ce même temps, les Magyars ont vécu une tragédie fatidique : le Künde Kurszán, pris dans un piège, a été assassiné ainsi que son fils ; depuis, les Magyars n’ont plus d’instance spirituelle et errent tels des enfants désemparés. Confronté à l’extension de l’empire germanique, le pape choisit un émissaire en la personne de Stephanus, un bénédictin, pour faire une proposition d’alliance entre l’Église romaine et les Magyars afin de contrer le pouvoir de l’empereur Othon. Le Prince et le Moine plonge au cœur du mythe fondateur de la Hongrie, de ses rites chamaniques et de ses légendes.
Est-ce ainsi que les femmes meurent ?
Catherine Kitty Genovese n'aurait pas dû sortir seule, ce soir de mars 1964, du bar où elle travaillait, une nuit de grand froid, dans le Queens, à New York. Sa mort a été signalée par un entrefilet dans le journal du lendemain : «Une habitante du quartier meurt poignardée devant chez elle.» On arrête peu de temps après le meurtrier, monstre froid et père de famille. Rien de plus. Une fin anonyme pour cette jeune femme drôle et jolie. Mais sait-on que le martyre de Kitty Genovese a duré plus d'une demi-heure, et surtout que trente-huit témoins, bien au chaud derrière leurs fenêtres, ont vu ou entendu la mise à mort ? Aucun n'est intervenu. Qui est le plus coupable ? Le criminel ou l'indifférent ? Récit saisissant de réalisme et réflexion sur la lâcheté humaine, le roman de Didier Decoin se lit dans un frisson.
La veuve du sud
Tennessee, 1894. Fragile silhouette vêtue de noir, celle que l'on surnomme la » veuve du Sud » avance pensivement parmi les tombes des 1 500 soldats sudistes tués à la bataille de Franklin, trente ans auparavant, et qu'elle a fait inhumer sur sa plantation. Certains d'entre eux sont morts entre ses bras. Elle n'a jamais oublié un homme en particulier : elle l'avait soigné, et surtout aimé, avant de le laisser partir. Aujourd'hui, il revient lui demander s'il reste une place pour lui dans son cimetière. Et tout à coup, l'immense folie de la guerre resurgit dans sa mémoire, aussi inoubliable que leur passion. Un roman bouleversant, parcouru d'un véritable souffle épique, qui ressuscite, à la manière de Retour à Cold Mountain et de Autant en emporte le vent, la tragédie de la guerre de Sécession.
Les quatre filles du docteur March
Une année, avec ses joies et ses peines, de la vie de Meg, Jo, Beth et Amy March, quatre sœurs âgées de onze à seize ans. Leur père absent – la guerre de Sécession fait rage et il est aumônier dans l’armée nordiste -, elles aident leur mère à assumer les tâches quotidiennes. Ce qu’elles font avec leur caractère bien différent: Meg, la romantique, qui va éprouver les émois d’un premier amour; Jo, qui ne se départit jamais d’un humour à toute épreuve; la généreuse Beth; la blonde Amy, enfin, qui se laisse aller parfois à une certaine vanité…
Le dernier des nomades
C'est dans un Eden perdu que le jeune Oul Alou a fait ses premiers pas. Ses parents et toute la communauté nomadisent entre Boutilimitt, Tantan et Tindouf pour revenir à l'atmosphère du fleuve Sénégal. Ce roman mauritanien nous fait connaître la vie des Maures et leur volonté de ne pas disparaître. El-Ghassem Ould Ahmedou est né en 1952 à Rkiz en Mauritanie. Il est titulaire d'un doctorat en lettres modernes française, d'un doctorat en ethnologie et d'un troisième doctorat en sciences de l'éducation. Il a publié plusieurs ouvrages sur le désert mauritaniens et ses habitants nomades.
Les deux fins d’Orimita Karabegovic
Elles sont douze, « choisies entre toutes les femmes », leur a dit le Professeur. En raison de leur culture et de leurs origines. Et parce que ce sont des intellectuelles. Leur culture est européenne : rien à redire, n’est-ce pas, à la culture européenne, ses Lumières, ses sciences, ses arts, ses philosophies, son universalisme. Ce sont leurs « regrettables origines » qu’il va falloir purifier. Et les lieux de ces origines : villes et villages, corps. D’intellectuelles qui comprendront. Orimita Karabegovic est l’une d’elles. Quand la guerre a commencé elle préparait à l’université de Zagreb une thèse sur Mallarmé et la logique négative et espérait devenir professeur de littérature française. Le jour où la guerre a éclaté elle assistait à un mariage à Vukovar. On ne croyait pas à la guerre. On croisait sur la route quelques convois de réfugiés. Les Serbes avaient bien rasé des villages et quelques bourgades, à l’ouest de la Slavonie et au nord de la Krajina…
Black Music
Un adolescent noir américain de 13 ans, fils de cadre supérieur muté à Rio, se fait kidnapper par un gang de jeunes. Une immersion dans le monde en vase clos d'une favela carioca, vue par trois personnages successifs : Michael, victime terrorisée et fascinée qui nous livre son regard extérieur sur le monde des trafiquants ; Musclor, le chef du gang, jeune rappeur blanc qui cherche à faire son trou ; Jo, petite amie métisse de ce dernier, au vocabulaire écorché et cru, qui cherche à vivre sa vie dans un monde macho, ultra-violent et tragique. Pendant les quelques jours que vont durer le kidnapping, sur fond de guerre de gangs, Michael va observer, Musclor va se lier à son prisonnier et Jo va briser sa carapace. La musique comme passion commune, les trois personnages vont aller de terreurs en rêves, de fantasmes en résignations, jusqu'à un dénouement brutal. » Black Music aborde la violence urbaine carioca en évitant l'écueil du réalisme documentaire de La Cité de Dieu.
Tu récolteras la tempête
Georges Lastin mène, dans un village du Laos saisi peu à peu par les problèmes du colonialisme décadent, la vie désabusée d’un médecin de campagne. Mêlé malgré lui aux rivalités des trafiquants, inquiet comme la plupart de l’audace croissante des « Viets », éprouvant avec une constante médiocrité l’amour, le plaisir, la souffrance et la mort, il découvre à travers les femmes aimées et le climat de violence les échos de son propre passé. Parce qu’un jour sous l’Occupation, il a tué Marcelle qui le trompait avec un Allemand, Lastin assume avec passivité une destinée aussi terne et aussi désespérante que le monde finissant de la présence française en Indochine.
La vie n’est qu’un slogan
Ce sont peut-être les femmes qui ont été le plus profondément marquées par les transformations de ces dernières années. Leur place dans le monde, leur style de vie et leurs problèmes ont subi de plus grands changements que ceux des hommes. Dans ce roman, M.L. Fischer nous dépeint la vie d'une jeune fille totalement indépendante, qui travaille avec le plus grand succès dans une maison de presse et d'édition. Oda habite un ravissant appartement et n'a jamais imaginé qu'elle pourrait se laisser entrainer dans des complications sentimentales. Son destin s'étend devant elle, limpide, et le succès semble lui revenir de droit. Mais le hasard lui fait rencontrer un homme dépourvu de sensibilité et de tact, et qui n'était pas prévu dans la ligne de son existence. Les bouleversements de ses projets et de son mode de vie serviront de point de départ ce livre sérieux, vivant et coloré, comme tous ceux de M.L. Fischer.
Henri VIII – Ses 6 femmes et ses amies
Le roi d’Angleterre Henri VIII voulait un héritier mâle et Catherine d’Aragon ne parvenait pas à lui en donner. Prêt à tout pour atteindre son but, le souverain la répudia puis il collectionna les épouses, envoyant à l’échafaud celles qui avaient le malheur de trop lui déplaire…
Ramsès – Tome I – Le fils de la Lumière
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. Pour l’heure, l’enfant-dieu n’a que quatorze ans. Comment succédera-t-il au pharaon Séthi, son père? Quelles seront les étapes surprenantes de son initiation secrète ? Saura-t-il choisir entre Iset la Belle et la mystérieuse Néfertari ? Dans sa marche vers le trône, Ramsès ne peut compter que sur de rares amis : Améni, le scribe, Sétaou, le charmeur de serpents, et Moïse, son condisciple hébreu.
Les mystères d’Osiris – Le grand secret
La Nubie est pacifiée et l’ « arbre de vie » a retrouvé sa vivacité. Iker, nommé Prince et gardien du Sceau Royal, est parti pour Abydos où il a été élevé au rang de prêtre du Dieu de la Renaissance. Isis est à ses côtés. Ensemble ils honorent la divinité bienfaitrice. Osiris semble à nouveau veiller sur le destin de l’Egypte. Mais la paix sera de courte durée. L’Annonciateur, caché au sein du Temple d’Abydos, porte un coup fatal. Sobek le Protecteur est gravement blessé et, surtout, Iker est assassiné. Dans le même temps, l’apôtre de Seth saccage la momie d’Osiris. Impossible alors de ramener à la vie le descendant de pharaon. Une ultime solution s’offre à Isis et Sésostris ouvrir le Livre de Thot et partir à la recherche des reliques d’Osiris.
L’appel des engoulevents
La grande fresque familiale de Claude Michelet continue avec ce roman. Trois générations, un même esprit et un même cœur, la famille Vialhe n’est pas près de s’éteindre. 1974… Saint-Libéral ne compte plus que trois cent quatre habitants. Pierre-Édouard – le doyen – se désole. La population vieillit, le village se meurt. Jacques Vialhe s’échine sur l’exploitation familiale. Dominique, son fils, ingénieur agronome en Afrique, ne parle pas de prendre la relève. La petite Jo est partie faire le tour du monde au bras d’un photographe… Seul Jean, le fils de Guy, rêve de devenir éleveur et de travailler la terre de ses ancêtres… Qu’adviendra-t-il de Saint-Libéral lorsque Pierre-Édouard et Mathilde auront fermé les yeux, et que Jacques, épuisé, aura rendu les armes ?
Adieu Volodia
Au 58, rue de la Mare, dans le XXe arrondissement de Paris, vivent les Guttman et les Roginski. Fuyant l'horreur des pogroms, les deux couples sont venus, l'un d'Ukraine en 1919, l'autre de Pologne en 1921 et ont eu chacun un enfant : Maurice et Elsa. Ils sont travailleurs, chaleureux. Ils veulent oublier, s'intégrer et leur naturalisation les fait pleurer de joie. La vie est belle ! Très vite, pourtant, la montée sournoise de l'antisémitisme fait planer une « drôle » de peur et crée des problèmes de travail : Les années passent cependant avec des joies et des peines, mais l'histoire est en marche vers le cauchemar. Adieu Volodia. Une large fresque de la France de 1925 à 1945, avec ses faits divers, ses assassinats politiques, son Front populaire… Un merveilleux roman avec de nombreux personnages inoubliables, rempli d'anecdotes cocasses, d'humour, de peintures justes, d'émotions, de violences et de peurs, d'amour et de tendresse.
Marius ou le fugitif
Marius a réussi à s’évader du terrible bagne de Toulon. Mais où peut-il aller ? Si lointaine que soit sa destination, sera-t-il à l’abri de ceux qui veulent sa perte ? Quant à Cosette, séquestrée par Thénardier dans des conditions atroces, il lui faudra inventer les ruses les plus inattendues pour se libérer et se venger cruellement. Retrouvera-t-elle Marius ? Pendant ce temps-là, Javert continue d’agir dans l’ombre, pour le bénéfice des uns et au détriment des autres. Peu à peu, les liens se resserrent autour des personnages. Le dénouement est proche. Il réserve quelques surprises.
Et l’Égypte s’éveilla – L’œil du faucon
Aidé par le valeureux Scorpion et la magie de la prêtresse Neit, Narmer a réussi à pacifier le sud des Deux Terres où reviennent peu à peu la sérénité et la vie. Pourtant cette harmonie n’est qu’illusion, et loin de se reposer sur ses succès, Narmer repart courageusement à l’assaut des redoutables Libyens, alliés aux troupes du rusé Crocodile. Mais là n’est pas le pire danger : parviendra-t-il à franchir la dernière étape imposée par l’Ancêtre, qui mettra à l’épreuve bien plus que son courage, son cœur lui-même ? S’il triomphe des embûches semées sur sa longue route, Narmer deviendra le premier pharaon… et l’Égypte s’éveillera pour l’éternité.
Les enfants de Staline
Au cœur du Moscou post-communiste des années 1990, un jeune reporter retrouve la trace des siens et de ces existences qui le hantent… L'ascension et la chute de son grand-père, Boris Bibikov, pur homo sovieticus, héros de la collectivisation tragique des débuts de l'ère stalinienne, victime des purges de 1937. L'odyssée de sa mère, Ludmila, livrée à trois ans à peine au chaos de la Seconde Guerre mondiale, séparée de sa sœur au cours de leur fuite à travers les steppes russes, d'orphelinats surpeuplés en hôpitaux insalubres. Le drame de ces amants pris dans la tourmente de la guerre froide : Mervyn, son père, un Anglais russophile qui avait osé refuser les avances du KGB, et Ludmila, devenue une brillante intellectuelle dissidente.
Tantzor
On m’appelle Tantzor, le Danseur. C’est en Yakoutie qu’ils ont essayé de me tuer pour la première fois. Puis à Tbilissi, et à Moscou. Et j’ai mis longtemps à comprendre ce qu’ils avaient à redouter d’un jeune Géorgien, semblable à des milliers d’autres. Je n’avais rien, je voulais simplement vivre mieux, et peut-être faire fortune. J’ai réussi, d’ailleurs. Sans jamais commettre d’illégalité, en jouant sur le système et les pénuries, en faisant des listes et des listes d’usines et de productions, en les reliant entre elles… Je suis devenu riche dans un pays qui n’a longtemps connu que la contrainte et le vide. Maintenant, j’ai les moyens de les affronter, de les démasquer, de mettre à nu les vieilles haines et les secrets d’un autre temps. Je sais que je danse au-dessus d’un volcan dont je peux réveiller les fureurs. Mais rien ne m’arrêtera. Je le dois à mes parents, à Gogui, au roi des voleurs. Et à Marina, mon amour des Trois-Gares.
Le bel avenir
Si quelqu’un avait un « bel avenir», c’était bien Régis Crozet. Tout lui paraissait promis quoi qu’il entreprenne. On le savait gagneur, on le voyait gagnant. II se voyait ministre. Le Bel Avenir raconte ce qu’il en est advenu. Il le raconte en plongeant loin en arrière dans la famille Crozet et quelques autres, c’est-à-dire la France profonde de ces dernières décennies. Le Bel Avenir marque le grand retour au roman de l’auteur de L’Etat sauvage. Avec la même puissance, la même force d’observation, la même connaissance de notre temps et de ses moeurs, il dresse le portrait d’une société où les allées du pouvoir croisent souvent celles des affaires, où la bourgeoisie la mieux établie enfonce ses vraies racines dans le pays profond des loups et des paysans. Nul mieux que Georges Conchon ne pouvait écrire ce grand roman à la Balzac, mouvementé et dru, mené tambour battant jusqu’au dénouement imprévisible loin de France d’une histoire commencée par l’énigme d’un assassinat au coeur de la Corrèze.
David Copperfield
Lorsqu’en 1850, il publie David Copperfield, Charles Dickens offre à ses lecteurs son premier roman écrit à la première personne et, derrière le destin de son jeune héros, c’est aussi parfois le sien qu’on peut lire. Mais ce que racontent surtout les douloureuses premières années, le dur apprentissage de la vie dans une fabrique, puis la fuite et l’errance picaresque du jeune Copperfield, c’est l’histoire d’une formation, où le personnage se fait son propre biographe.
Le château de mon enfance
Un petit garçon est atteint d’une grave congestion pulmonaire à la suite d’une négligence de sa mère. Effrayée par sa propre faute, pour le protéger, elle lui interdit l’école et les jeux de son âge. L’enfant, isolé du monde, attend en vain l’affection que savait lui prodiguer son père, récemment disparu. Pauline, elle, ne sait comment prendre ce fils qui lui vole trop de temps. Et qui, bientôt, lui vole son argent, par petites sommes, dans son sac à main. La famille s’organise alors pour le » redresser « . Entre le château de la grand-mère, à Verneuil, et les institutions religieuses, Genséric reçoit de plein fouet les injustices et les veuleries des adultes. Avec un soin d’entomologiste, l’auteur édifie la lente et si simple montée des malentendus, laissant résonner autour de l’enfant, dans sa sécheresse cruelle, le langage de l’adulte. On pense immanquablement, avec ce magnifique premier roman, à l’univers et à l’intensité de François Mauriac.
Coup de foudre à Morlaix
Parcourant Morlaix en quête du bon reportage, Eva tressaille lorsque l’amour l’attrape au vol. Se joue alors une passion-funambule, vacillante et téméraire sous le regard aérien du viaduc, au fil des venelles morlaisiennes, du Léon au Trégor, des Monts d’Arrée jusqu’à la mer.
Les pirates des prairies
Extrait : Lorsque la cache est assez profonde, on en garnit les parois avec des peaux de bison, de crainte de l’humidité, et l’on dépose les marchandises en les recouvrant de peaux de bison ; ensuite on remet la terre, que l’on tasse avec soin ; on replace dessus le gazon, en ayant soin de l’arroser pour qu’il reprenne facilement, et la terre qui reste est portée au fleuve, dans lequel elle est jetée jusqu’à la dernière parcelle, afin de faire disparaître les moindres traces de la cache que l’on réussit, du reste, à dissimuler si bien, que l’œil seul d’un homme d’une adresse inouïe parvient parfois à les reconnaître, et encore, souvent, ne retrouve-t-il que des caches anciennes qui ont été fouillées déjà, et dans lesquelles il ne reste plus rien. Les objets confiés aux caches peuvent se conserver pendant cinq ou six ans sans se détériorer.
Avec les pires intentions
Iconoclaste, provocateur, politiquement incorrect, ce roman dresse le portrait d’une famille de la bonne bourgeoisie juive romaine, les Sonnino. Tout d’abord Bepy, qui préfère oublier le « clownesque couple » Mussolini-Hitler pour revenir à une scintillante et futile existence dans laquelle les femmes, surtout celles de ses amis, occupent la place centrale. Il ne comprendra jamais pourquoi son fils cadet Teo, doué et séduisant, choisit d’aller vivre « dans ce pays insensé dénommé Israël ». Heureusement son aîné, Luca, s’inscrit dans la lignée paternelle : manteau croisé en cachemire, Porsche Carrera et fréquentation assidue de la business class. Quant à son petit-fils Daniel, le narrateur, issu d’un improbable mariage mixte, il est pris dans un insoluble dilemme : « être juif pour les gentils et gentil pour les juifs ». Handicap auquel viendront s’ajouter sa timidité sexuelle et son incapacité à entreprendre la belle Gaia, dans le tourbillon de la jeunesse dorée romaine.
Les Grands désordres
Pourquoi Elsa Labbé a-t-elle, soudain, choisi de raconter sa vie à un inconnu ? Que s’est-il donc passé dans son existence quotidienne, dans sa mémoire, pour qu’elle éprouve ainsi le besoin d’en bouleverser l’équilibre ? Tout semblait pourtant en paix, dans le destin de cette femme de quarante-huit ans: son métier de psychologue la passionne ; elle adore sa fille ; elle ne doute pas, de surcroît, que le savoir puisse résoudre la plupart des désarrois qui risquent, à l’occasion, de tourmenter l’ordre d’une vie. Elsa va découvrir ; à la fin d’un été, que sa fille se drogue, qu’elle est presque perdue – mais est-ce la véritable raison de son trouble ?
Qu’on lui jette la première pierre
« … Quand on tournait les yeux vers les murs, le regard s'arrêtait. Tout s'arrêtait aux murs. Les murs n'étaient éloignés du bâtiment où se trouvait le dortoir que de cinq mètres. Je pensais alors que la liberté était là, à cinq mètres. Cinq mètres et vingt ans. »
Je n’ai aimé que vous
Myriam Dulac a disparu. Est-elle morte ? A-t-elle rejoint, au-delà des mers, ceux dont elle partageait peut-être l’espoir et les combats ? A-t-elle voulu, par cette fuite, manipuler secrètement les désirs d’autrui ? Laura, une jeune photographe qui l’a suivie des années durant à travers le monde, ignore tout, presque tout. Pourtant, et impérieusement, il lui faut retrouver la trace de cette femme troublante.Quête intense, déraisonnable, qui la conduit à prendre sa place entre son mari et sa fille : peut-on se glisser sans risque dans une vie qui ne vous appartient pas ? Où commence et où finit la vérité d’un sentiment ? Plusieurs personnages traverseront ce tumulte ; ils s’y perdent, s’y brûlent, avec délices et frayeurs, au fil d’une aventure qui mêle les urgences de chacun en une seule vague d’amour. Mais qui peut vraiment dire : je n’ai aimé que vous ? Il faudra entendre ces quelques mots comme le bruit d’un destin hésitant ; comme l’écho de la passion qui court entre les êtres, qui les sépare ou les précipite, tout proches, parmi songes et mensonges.
La nuit du grand Boss
Que se passe-t-il donc dans la paroisse de Santa Liberata? La secte qui y est installée est-elle dangereuse? Et que vient faire dans cette histoire Monguzzi et sa passion pour une correspon-dance datant du XIXe siècle ? Le lecteur est plongé au cœur d'une ville italienne grouillante d'hommes et de femmes apparemment normaux. Les personna-ges du roman sont si nombreux que les auteurs nous donnent un organigramme pour les connaître. Il y a ceux du Turin comme il faut et les autres! L'histoire peut se résumer en un entrefilet de quelques lignes : une bande de voleurs et de prévaricateurs, un gros déficit et un règlement de compte. Mais Fruttero et Lucen-tini.et leur imagination débordante font naître d'insaisissables collusions entre Mafia, édition, Fiat, police, terroristes, curie et drogués. Le commissaire Santa Maria en perd son latin. Toutes les intrigues riches en couleur, parfois sanglantes, vont s'imbriquer les unes dans les autres comme les pièces d'un puzzle.