Un Art Nouveau pour une nation nouvelle
« En inaugurant cette Manufacture nationale des tapisseries, qui accueillera tous les riverains du fleuve Sénégal, et même les artistes d’au-delà, nous ne faisons que revenir à l’Afrique mère.
Or l’origine de la tapisserie se situe en Afrique, En Egypte, 3000 ans avant jésus Christ. Nous en avons conservé le pagne polyvalent comme toute chose essentielle en Afrique. Le pagne, vêtement ou teinture, mais toujours parure ! »
Extrait du discours du Président Léopold Sédar Senghor – Thiès, le 4 décembre 1966
Dans ce livre, sont répertoriés 38 oeuvres. Préface de Léopold Sédar Senghor (en français et en anglais)
Dans le regard du comte de Peyrac, l’éclair de mort jaillit. Il vient d’apprendre qu’Angélique est partie seule pour le village de Brunschwick-Falls. Une folle imprudence ! Du nord au sud le pays est en guerre. Les tribus indiennes complotent. Abénakis et Hurons ligués contre les Iroquois. Autre danger : les flibustiers qui sillonnent les rivages et menacent les populations. Parmi eux se trouve Barbe d’Or, un aventurier de haut vol. Angélique dans ses bras ? Peyrac ne comprend pas. Jusqu’alors, le corsaire était son ennemi, non son rival. Entre eux, le combat ne peut être que sans merci. Mais pour quelle victoire ?
Les enfants de Caïn
Les Enfants de Caïn est un essai de vulgarisation scientifique de Robert Ardrey, paru en 1961. Il émet l’hypothèse que l’humanité a évolué depuis le continent africain sur la base d’ancêtres carnivores et prédateurs, qui se sont distingués des singes par l’usage des armes. L’essai questionne l’origine de l’humanité, la nature humaine et ce qui la rend unique entre les espèces. Il fut lu passionnément et occasionna de nombreux débats. Robert Ardrey, dramaturge et scénariste, fit un voyage en Afrique en 1955, en partie à la demande de Richard Foster Flint, afin d’enquêter sur les suppositions formulées par Raymond Dart, à propos d’un spécimen d’Australopithecus africanus. Ardrey rencontra Dart en mars 1955. Dart, dans son laboratoire de la Witwatersrand University Medical School, avait rassemblé les preuves d’une thèse débattue, selon laquelle l’humanité ne provenait pas d’Asie mais d’Afrique. Parmi sa collection se trouvaient des crânes de babouins fossiles provenant des grottes de Taung, Terkfontein et Makapan qui, selon lui, présentaient des fractures causées par des bâtons en os d’Australopithecus ; la mâchoire d’un singe juvénile de Makapansgat, qui avait été fracturée et avait perdu ses incisives, ainsi que 7 000 ossements fossiles de la grotte de Makapansgat.
Les avocats
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Tempo
Né a Montreux en 1927. mort en 1975. quelque part en Egypte ou en Arabie Mais qui était Aram Mansour ? Un enfant recueilli par une Ires jeune femme sur les rives du Leman et qui abandonne sa mère adoptive a onze ans pour suivre un illusionniste ? Un joueur d échecs aux dons exceptionnels qui surclassa tous ses rivaux avant d abandonner la compétition a la veille du tournoi pour le titre mondial L héritier dune fabuleuse channe de palaces fondée au début du siècle par un des pionniers de Hôtellerie suisse. Tobias Lasner Egger ? La vie d Aram Mansour s’inscrit entre deux évenements fatidiques deux parties d’échecs. La première contre Tobias Lasner Egger et il la gagne. La seconde contre une fillette inconnue – et il la perd. Toute vie est une entame et tout roman cherche a la déchiffrer. Ainsi Tempo nous livre-t-il toute une vie dans ses hasards et sa nécessité dans son mystère et sa vente. Un grand roman. Par un grand romancier
Le pianiste déchaîné
« Ilium, Etat de New-York, est divisé en trois parties: au nord-ouest résident les administrateurs, les ingénieurs, les fonctionnaires et quelques membres des professions libérales; au nord-est, il y a les machines; et au sud, de l’autre côté de l’Iroquois, s’étend la zone connue là-bas sous le nom de Homestead, où vivent la plupart des gens. Et maintenant , voici les premières notes de » Halte à la société industrielle » , une composition célèbre des années 80 ou 90. Peu importe : vous êtes dans le très proche avenir , à Illium , Etat de New York . Une cité charmante divisée en 3 districts : un pour les administrateurs , ingénieurs et fonctionnaires . Un autre pour les machines. Et un troisième pour les gens. Les gens , tout simplement , ceux qui font semblant de travailler , parce que c’est leur devoir ( seules les machines travaillent ) . Les gens font semblant d’appartenir à une armée artificielle que ne justifie pas la moindre petite guerre. Les gens . Les « Recons » ( reconstruction ) et les » Récus » ( récupération ). N’essayez pas de vous reconnaître en eux : ce serait trop navrant.
Zazie dans le métro
– Zazie, déclare Gabriel en prenant un air majestueux trouvé sans peine dans son répertoire, si ça te plaît de voir vraiment les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, je t’y conduirai. – Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m’intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con. – Qu’est-ce qui t’intéresse alors ? Zazie répond pas. – Oui, dit Charles avec une gentillesse inattendue, qu’est-ce qui t’intéresse ? – Le métro.
Dayan
Faucon ? Colombe ? Caméléon ? – L’enfance d’un sabra – Un soldat parmi les femmes – Né pour combattre – Des jours d’inquiétude – Première « course » dans le Sinaï – Sur la rive du canal – Le mythe – Les batailles du Sinaï et du Golan : la guerre des six jours, du Kippour – Alliés et ennemis de Dayan : David Ben Gourion, Golda Meir, Anouar el-Sadate – Comme ils l’ont vu – Ecrits de Dayan : Le problème Israélien, ce que je pense du Fatah, Arabes et Juifs, les Palestiniens, ma guerre.
Comment vivaient les grecs
Le présent ouvrage décrit avec éclat la manière de vivre et de penser des Grecs du V éme siècle avant notre ère. Voici les diverses activités de la felle grecque chez elle, de l’artisan dans son atelier, du paysan labourant sa terre, et aussi le labeur harassant des esclaves dans les mines d’argent. Voici les discussions animées à l’assemblée dans l’agora, les sportifs se mesurant dans le stade d’Olympie, les sombres mystères de l’oracle de Delphes et les passionnants concours dramatiques d’Epidaure, avec leurs meilleurs de spectateurs enthousiastes.
La chrysalide – Chroniques algériennes
– La Chrysalide constitue une remise en question du système féodal régissant la destinée de la femme algérienne. – ELLE
– La Chrysalide saisit et fixe; à travers l’histoire d’une famille comme mille autres, l’injustice et la douleur qui sont le lot quotidien de la femme. (…) Les droits du père, du mari, en terre arabe; sont sans limites. Aïcha Lemsine donne à voir et s’élève contre le mariage forcé, la répudiation, la polygamie. – LE MONDE
– La Chrysalide est un livre qui, de page en page, vous fera rire et vous fera pleurer. – LE NOUVEL OBSERVATEUR
– C’est la première saga maghrébine, un de ces romans populistes qui, à travers l’histoire d’une famille, révèle la condition féminine algérienne. De cette femme que l’on marie, que l’on répudie, que l’on bat ou que l’on méprise. Car l’islam a engendré l’une des civilisations les plus misogynes du globe. – L’EST RÉPUBLICAIN
L’ile surgie de la mer
Le cargo sur lequel Serge, Thibaut et Xolotl ont embarqué a fait naufrage. Isolés sur une chaloupe de sauvetage à des milliers de kilomètres de la route la plus proche, ils se croient bien mal partis, quand tout à coup le canot de l’équipage devient transparent ! et les marins eux-mêmes, pareils à des fantômes qui s’éloignent. Mais la stupéfaction des trois garçons ne connaît plus de bornes lorsqu’ils se retournent. Car là où il n’y avait que l’océan, se dresse à présent une île. Une île qui ne figure sur aucune carte, et qui recèle un incroyable secret.
L’affaire caius
CAÏUS EST UN ÂNE. La phrase inscrite par Rufus sur sa tablette remporte un grand succès en classe. Mais Caïus rougit de colère. Comment Rufus ose-t-il l’insulter, lui, le fils d’un richissime sénateur ? Mais le lendemain, plus personne n’a envie de rire. La même phrase est tracée en lettres rouges sur la façade du temple de Minerve. Or, dans la Rome impériale, le sacrilège est terrible.
Le lit défait
Lorsque Béatrice a négligemment quitté Édouard cinq ans plus tôt, il a été vite remplacé. Il faut dire que ce garçon, bien que séduisant, était très jeune et manquait d’avenir. Mais le voilà désormais auteur à succès, coqueluche du Tout-Paris et toujours aussi amoureux d’elle, Béatrice, la magnifique, la féroce actrice de boulevard. Elle retombe dans ses bras, étonnée de se souvenir encore de lui. Ce beau couple ne manque pas d’exciter les curiosités, chacun se demandant combien de temps il va durer. Et Édouard le premier, qui sent bien que Béatrice lui résiste et lui échappe, qu’elle n’est pas vraiment amoureuse, mais il ne peut rien faire d’autre que l’aimer passionnément. Il est même prêt à supporter les infidélités de son adorée. Jusqu’au jour où Béatrice comprend qu’elle aime, pour la première fois. Elle l’aime vraiment.Dans ce livre, les sentiments amoureux sont dépeints avec une telle acuité, une telle vérité qu’on a l’impression que Françoise Sagan vit les mêmes événements au même moment. Elle écrit comme si elle détaillait ses propres mouvements du cœur et nous donne ici une des clés qui font qu’une histoire d’amour peut ou non exister.
Pavillon de femmes
Dans la Chine d’autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d’épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l’avaient liée pendant si longtemps. Pavillon de femmes » est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu’était l’ancestrale Chine des grandes familles, mais c’est aussi tout le drame des rapports de l’homme et de la femme à chaque âge de la vie.
Ce que je crois
En même temps que l’inventaire d’une vie, ce livre apporte un autoportrait de son auteur, une plaidoirie en faveur de l’homme, un réquisitoire contre un siècle qui l’avilit et le cri d’une irrépressible espérance. C’est un ouvrage que son auteur a mis bien des années à concevoir et bien des mois à écrire, et auquel il ne voudrait pas avoir à changer une virgule jusqu’à son dernier souffle.
L’Artefact
Voici le récit d’une vie, et le compte-rendu d’une expérience qui risquent fort de mettre en déroute nos modes habituels de pensée et notre confort intérieur. Qu’est-ce que l’art ? Une façon comme une autre de piéger la nature et de lui faire concurrence. Le héros de l’histoire, Valentin Body, a décidé de prendre son corps comme objet et support de ses créations artistiques. Il va donc le soumettre à une série d’exercices, métamorphoses et travestissements qui nous seront présentés comme autant d’œuvres ou plutôt de faits d’art – d’où le titre – chargés d’exprimer la réalité profonde de Valentin. Il inventera des actions scandaleuses, des situations anormales, des sortes de happenings, burlesques ou sanglants, qui seront des tentatives désespérées pour élucider le propre mystère de son corps et de sa destinée. Devenu la proie de son délire créateur, Valentin tentera l’épreuve suprême qui sera le couronnement de son œuvre. Prenant prétexte d’un certain nombre de recherches contemporaines, dont il n’est pas dupe, Patrick Thévenon a réussi là un portrait d’une ampleur exceptionnelle. L’aventure tragique de Valentin Body, victime ingénue de sa passion pour la vérité, nous est contée sur un ton volontairement détaché, ironique et corrosif qui donne au livre sa résonance profonde.
Vaincre la pauvreté dans les pays riches
L’auteur s’efforce d’abord de définir statistiquement et psychologiquement la pauvreté ; tâche ardue car souvent la pauvreté « commence quand on prend conscience du niveau de vie des autres ». La croissance et l’économie de consommation accroîtraient plutôt, pour cette raison, le nombre de ceux qui s’estiment pauvres. Aussi faut-il distinguer pauvreté absolue et pauvreté relative. Les aides sociales spécifiques, largement appliquées dans les pays riches n’ont guère résolu le problème de la pauvreté notamment en France. Le système de « l’impôt négatif » préconisé aux Etats-Unis et en Grande- Bretagne (mais non encore appliqué) serait bien préférable à l’arsenal des aides spécifiques. L.S., fervent partisan de cette technique, aurait dû sous-titrer son livre par « l’impôt négatif » car il en fait une présentation complète et claire dans une centaine de pages mais il a la prudence de n’en point évaluer le coût. L’objectif est de verser à tous ménages une somme décroissante en fonction des revenus des ménages pour que le total atteigne un certain seuil mettant tous les ménages hors de portée de la pauvreté.
Le voyage à l’envers
Quelque part sur la mer Egée, voici un » homme qui flotte. Non que Foulques, surnommé Fou par ses amis, soit cramponné à une épave : en compagnie de Clara, directrice d’un grand journal de mode, et d’un garçon platiné qu’elle a invité pour faire nombre, il passe des vacances luxueuses et sans histoire sur un yacht de location. Mais il n’en est pas moins un naufragé à sa manière, mal dans sa peau de quadragénaire, noyé dans un rêve d’évasion.
Les égarements du cœur et de l’esprit
Entre Marivaux et Laclos, le code et la pratique de l’amour au XVIIIe siècle et bien au-delà. Comme l’écrit Étiemble, «sans étiqueter « pré-freudien » notre Crébillon fils, on peut constater que la peur du jeune Meilcour devant la jeune et belle Hortense, le mouvement qui le porte, non sans peurs et sans reproches, vers une amie de sa mère et du même âge qu’elle, la faiblesse qui le livrera plus tard à la Senanges, une pute, initiatrice au cœur vide, tout cela compose assez fidèlement le tableau de l’adolescent privé trop jeune de père et qui n’a pas réglé ses comptes avec son œdipe».
Les garçons sauvages
Avec Les Garçons sauvages, nous sommes en 1988 […], et les adolescents guérilleros, rompus à toutes les armes du sexe et de la drogue, vont dévaster la terre. Des meutes de garçons-insectes, garçons-planeurs, garçons-patins à roulettes, garçons-frondes, garçons-lézards vont saccager le monde. Ne sont-ils pas la seule riposte à ces États policiers qui maintiennent « une façade démocratique derrière laquelle à haute voix les gouvernants disent que les drogués et les invertis ou ceux qui s’opposent à la machine de contrôle sont les criminels » ? Et aussi l’auto-châtiment de ces États ? On ne résume pas un livre comme celui-ci.
Le cœur violé
Voici, renouvelé, l´éternel duo de l´homme et de la femme. Lui, Denis, grand reporter d´une agence de presse. Elle, Sophie, jeune et belle Yougoslave, énigmatique, déchirée… Entre Denis l´actif, l´entreprenant, et Sophie la mystérieuse, se noue, se joue une histoire où se rejoignent don total de soi et altier refus. Une histoire chaste, on l´a compris, parce que la chasteté est ici le signe de l´absolu, grâce à quoi Sophie et Denis vont réinventer l´amour.
Mac Coy – La mort blanche
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres. Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Mac Coy – Wanted
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres. Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Le profanateur
Allen Purcell, communicateur, était chargé de faire respecter l’ordre moral à coups de feuilletons télévisés dans un monde de comité de quartier, de minuscules mouchards robots et de conformisme absolu. Il était un citoyen parfait.
Le seul ennui pour lui et pour le Rémor, le Réarmement Moral, c’était qu’il avait le sens de l’humour. Profond, dévastateur, inconscient.
Il y avait un trou dans son emploi du temps. Et la statue du Major Streiter avait perdu la tête.
Dans ce roman qui aurait pu s’intituler L’imprécateur, Philip K. Dick, l’un des maîtres incontestés de la science-fiction américaine, introduit pour la première fois dans son oeuvre un humour grinçant et corrosif qui défonce la société et la réalité.
Mac Coy – Un nommé Mac Coy
Alexis Mac Coy porte l’uniforme gris de l’armée des Confédérés. Fait prisonnier par les nordistes, il est réhabilité à la fin de la guerre et, en raison de son courage, nommé sergent-major à Fort Apache où il retrouve son vieux copain Charley. Mac Coy fait la guerre, se conduit parfois en héros, mais ce qu’il préfère finalement, c’est siroter une bonne bouteille au calme. Il tente toujours d’entamer le dialogue plutôt que de foncer tête baissée et d’obéir aveuglement aux ordres. Avec son visage de jeune premier, le lieutenant Mac Coy est un personnage très nuancé. C’est dans le mensuel LUCKY LUKE que sont publiées pour la première fois les aventures de Mac Coy (1974) avant de paraître dans TINTIN, PILOTE et CHARLIE MENSUEL.
Le prince consort
Gilles Rosset est un écrivain français. Il a passé son enfance à Madrid, en Espagne et a souffert du bilinguisme franco espagnol. Il a quitté l’Espagne au début de la guerre civile.
La revanche des seigneurs
Les héros de ce roman de Vahé Katcha ne sont pas des romantiques. Il s’en faut de beaucoup. Ils viennent du Proche-Orient. Ce sont deux Libanais, une Iranienne, un Kowétien, tous amis, tous riches. Ils débarquent un matin à Paris, avec un but précis : faire parler d’eux et de la cause arabe, montrer aux Européens qu’en dehors du pétrole, les Arabes existent. Assar Koursy est le play-boy de la bande. On le voit beaucoup chez Régine ou chez Castel. Omar Bahrène veut percer dans le cinéma : il deviendra ami de la célèbre Sabine Kerlier (qui ressemble comme une sœur à une de nos grandes vedettes de cinéma) et réussira à lui faire tourner un film au Liban. Jouliah Zad, la belle Iranienne, a jeté, elle, son dévolu sur le candidat de l’opposition à la Présidence de la République. Elle deviendra sa maîtresse et l’épousera après une élection triomphale. Michael Fazih n’est pas comme ses amis. Lui est venu à Paris pour y traîner son désespoir. Il se laisse embarquer dans des histoires bizarres, finit par renoncer à tout et se fait écraser dans la rue. Vahé Katcha raconte ces destins entrecroisés dans un roman plein de verve et de rebondissements, où s’agite une faune pittoresque, le Tout-Paris des boîtes de nuit et des cercles de jeux, la bande à Régine, des gens de cinéma, des journalistes, des politiciens et aussi des Israéliens qui essaient de neutraliser l’influence grandissante de ces seigneurs qui se taillent des fiefs en Europe occidentale.
Le voyage à l’envers
Quelque part sur la mer Egée, voici un » homme qui flotte « . Non que Foulques, surnommé Fou par ses amis, soit cramponné à une épave : en compagnie de Clara, directrice d’un grand journal de mode, et d’un garçon platiné qu’elle a invité pour faire nombre, il passe des vacances luxueuses et sans histoire sur un yacht de location. Mais il n’en est pas moins un naufragé à sa manière, mal dans sa peau de quadragénaire, noyé dans un rêve d’évasion. Il suffira d’une rencontre à Epidaure pour que Fou retrouve soudain l’impression de respirer comme autrefois. T-shirt, blue-jeans et cheveux » blond fraise » – ainsi dit-on chez elle – Jill lui apporte une bouffée d’Amérique qui a pour lui le parfum d’une passion toujours vivante. Avec Jill resurgit l’image d’Alison, une autre blonde qui fut le premier, le seul grand amour d’un jeune Fou de vingt ans, dans l’île de Nantucket, chère à Melville, où il a vécu avec elle le plus bel été de son existence, et le début d’un long roman jamais achevé. Rajeuni par le cadeau de cette passagère inespérée, Fou entreprend un » voyage à l’envers » de son âge, comme si Alison et Jill, comme si les Amériques pouvaient se succéder au point de se confondre, quand on le veut.
Mickey l’ange
Est-il convenable de se sauver le jour même de son mariage ? Est-il normal de trouver chez soi une jeune fille inconnue ? Est-il vraisemblable qu’elle passe au travers des portes et du temps, qu’elle lise dans la pensée des gens et affirme avoir été aux surprises-parties de Louis XIV ? Est-il possible de découvrir un trasor dans les murs d’un vieux château normand ? Est-il raisonnable de courir aux Açores sur les traces d’un ancêtre pirate ? Est-il censé de ne vouloir habiter que le château de Versailles ? Est-il prudent de boire aussi peu d’eau quand on est un jeune professeur de français dans un lycée ? Est-il vrai que l’amour est un mirage ? Est-il vrai que Gauthier de Coudran, dit Mickey l’Ange, ne soit pas un sacré menteur ?
Toilettes pour femmes
Il est à peu prés impossible de résumer le foisonnement de personnages et d’événements que referme cet ouvrage. Marilyn French a réussi un tour de force: fabriquer du banal et du quotidien, sur un ton qui n’est jamais ennuyeux ou plaintif, « un monument aux femmes, à toutes les femmes que j’ai connues », comme elle le dit elle-même. Un très grand roman!
Lucie Ménard. Madame
Violent, irritant, hurlant et désespéré, ce livre éclate de vie.
L’Ecole des parents
Le Maroc
Que sais-je ? (QSJ) est une des collections majeures de l’édition française, fondée en 1941 par Paul Angoulvent et publiée par les Presses universitaires de France. Elle rassemble des livres didactiques exposant l’essentiel d’un sujet particulier dans un format court. Le nom de la collection s’inspire de la devise de Montaigne, qu’il emprunte, dans le droit fil de la réflexion humaniste de la Renaissance, à Sextus Empiricus et qui traduit la modestie du savoir humain face à l’étendue infinie de l’objet du savoir.
Sommaire du présent ouvrage :
– Le pays
– Le passé du Maroc
– Peuplement et population
– Les structures économiques
– La production agricole
– Mines et industrie
– Commerce extérieur et finances
Parmi toutes les difficultés de l’anglais, la prononciation est sans doute la plus redoutée de ceux qui, étudiants spécialistes ou simples usagers, doivent se servir de cette langue ….
Le tiers des étoiles
Bernanos disait que « la principale ruse du diable est de nous persuader qu’il n’existe pas ». Marc, le narrateur de cette confession passionnée, qui sait s’il ne l’a pas rencontré sur son chemin ? C’était dans les années 1960. Il avait près de quarante ans. Il était peintre et doutait de son art, de sa vie. Survient un admirateur inconnu, envoyé par son amie Geneviève – une camarade de jeunesse dont Marc n’a jamais tout à fait cessé d’être amoureux. Qui est ce Pierre, séduisant, enthousiaste et qui lui propose de peindre une fresque dans un ensemble qu’il a construit sur la Côte d’Azur ? Un connaisseur, un dilettante, un affairiste, un don juan, un joueur maléfique et métaphysique ? Marc ne saura jamais vraiment. Toutefois, il éprouve une irrésistible sympathie pour Pierre, au point qu’il paiera de sa personne pour sauver le ménage de son ami lorsque Nane, la femme de Pierre, débarque à l’improviste dans l’auberge où son mari fait l’amour avec une maîtresse d’occasion. Mais, peu à peu, Marc va être pris à son propre piège, avec la sournoise complicité de Pierre, comme si ce dernier voulait lui jeter Nane dans les bras. Chaste aventure d’abord, quoique troublante, équivoque et lumineuse pourtant. Bientôt Marc est emporté dans un tourbillon de sentiments, de violence, de frénésie, où l’âme a sa part autant que le sexe, tandis que Dieu, quelque part, veille, » petite brise « .
Le Refuge et la Source
Rares sont les hommes publics qui, à rebours du temps passé, refont le rude chemin de leurs choix et de leurs partis. Rares ceux qui osent, comme Jean Daniel tamiser au van de la mémoire le sable très ancien où ils ne cessent, à leur insu, d’aller se ressourcer. L’enfance est le secret des chefs, enfouie à jamais dans le soliloque inaugural qui meublait leurs premières rêveries, mais ne revient ensuite, sur les oeuvres de l’âge m-r, que comme leur frange d’écume et presque leur part maudite… Jean Daniel, justement, rompt ce silence obstiné et se risque, pour sa part, aux vertiges du souvenir. Ce monologue enfantin, celui qui poursuit chaque homme jusqu’aux heures les plus noires, mais qui toujours semble en trop, en trop de la vie réelle, il tente d’en nouer les fils et d’y inscrire le dessein d’un récit. Reconstituant ses bribes, ses images fugaces et décousues, il en fait, en une véritable insurrection de l’âme, la méthode inattendue d’une généalogie politique.
Nécropolis
Paul Konig est le médecin-chef de l’Institut médico-légal de New York. Avec plus de quarante ans d’expérience, c’est une sommité au diagnostic parfait; son jugement fait loi et tous le respectent. L’implacable médecin n’a qu’une faille : le naufrage de sa vie de famille. Sa femme, morte d’un cancer, sa fille disparue et qu’il sait en danger. Noyant sa peine dans un travail acharné, Konig doit résoudre une affaire peu ordinaire: un véritable cimetière a été retrouvé sur les berges du fleuve. La marée a tout brassé et pêle-mêle se trouvent bras, jambes, doigts, orteils et débris anatomiques. Combien de corps, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, comment sont-ils morts et pourquoi sont-ils là? Hanté par la disparition de sa fille, Konig aux doigts de fée reconstitue patiemment les corps mutilés. Nécropolis, récit hallucinant, est le premier roman noir où l’enquête est conduite par un médecin-légiste. Pour l’écrire, Herbert Lieberman a suivi pendant plus d’un an l’équipe de l’Institut médico-légal de Manhattan. La qualité de l’intrigue, l’ambiance blême des salles d’autopsie, la personnalité complexe des personnages en font un chef d’œuvre de la littérature policière américaine. –Christophe Dupuis
Comme un collégien
Après avoir démasqué un traître au service des Soviétiques, George Smiley reprend les commandes du « Cirque », les services de renseignements britanniques. La situation n’est pas brillante : crédits coupés, réseaux démantelés. // Avec patience, Smiley élabore un plan pour contre-attaquer l’espionnage soviétique. Aidé de Connie, il passe au crible tous les dossiers en archive pour déceler ceux sur lesquels le traître faisait de l’obstruction. Une affaire de blanchiment d’argent au Laos, menée par les Russes, avait été signalée. Par précaution, ce trafic a été stoppé puis il a repris dans un autre pays qui reste à découvrir. Une femme qui y était mêlée, est signalée à Hong-Kong. Smiley rappelle son vieux collègue Jerry Westerby, en retraite en Toscane, pour mener l’enquête.
Y-a-t’il un docteur dans la salle ?
Lorsque le docteur en médecine Marthe Vivier rencontre l’auteur dramatique Régis Ferrier, ils sont décrits ainsi : » Elle et lui se sourirent avant, bien avant, de se haïr. » Tous les sports ont leurs règlements. Le sport d’équipe qu’est la vie d’un couple n’en a pas. En amour, tout est toléré, du coup bas à la balle de revolver en passant par les plus gros mots, le poison, le désespoir, le chantage, j’en oublie, et des plus tristes. Il n’existe pas de beau rôle en amour. La guerre y règne, au corps à corps. Quand l’amour meurt, il ne meurt pas, il crève. Vient alors l’heure exquise des vengeances, des jalousies galopantes, des règlements de compte du conte de fées. Puis celle où l’on ramasse les blessés. Certains guérissent.
La dégustation est un art, et comme tous les arts, elle préconise une éducation des plus étendues et un état d’esprit. Le dégustateur de vins n’accédera à une parfaite connaissance que par une large ouverture sur l’univers sensoriel et une capacité d’appréciation gustative qui débordent largement le vin ; pour y parvenir, il devra faire appel à la vue, l’odorat et le goût. Ce manuel est un véritable guide pratique qui permettra à l’amateur de vins de connaître ou d’approfondir toutes les subtilités d’une parfaite dégustation des grands vins.
Le mal français
Le Mal français est un essai politique et sociologique d’Alain Peyrefitte publié à la fin de l’année 1976. Peyrefitte se demande dans l’introduction « pourquoi ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance ? ». L’auteur s’insurge contre plusieurs maux français qui forment une sorte de maladie, un « Mal » français : les règles tatillonnes de l’administration, l’excès de bureaucratie, la centralisation, le manque de confiance des entrepreneurs, un État trop dirigiste, etc. Il souhaite de profondes réformes administratives, politiques et sociales, en fustigeant la « société bloquée » française et le pessimisme ambiant. Ce livre connaît un très grand succès de librairie, avec un million d’exemplaires vendus.
« Comme chacun, j’ai voulu comprendre pourquoi ce procès me fascine. C’est en raison de la personnalité de Goldman. Certains en ont fait un héros des Possédés de Dostoïevski. i Je ne partage pas cette impression. Avec son mélange d’ambiguïté, il est banalement un homme du XXè siècle. Or, nous lui faisons un procès du XVè. » – Maître Kiejman. Plaidoirie, 4 mai 1976. Né à Lyon en 1944. 14 décembre 1974 : condamnation à la réclusion criminelle à vie devant les assises de la Seine. Octobre 1975 : publication de Souvenirs obscurs d’un juif polonais né en France. Avril-mai 1976 : second procès devant les assises de la Somme. Septembre 1979, Pierre Goldman est assassiné.
Hommage à André Malraux (1901-1976)
N.R.F. n° 295 – Ce volume contient :
La vie :
Marc Chagall, Comme un feu
Jean Lacouture, Un écrivain et le journalisme
Frédéric J. Grover, Entretien sur Maurice Barrès
Julien Segnaire, L’antimilitarisme du «coronel»
Pierre Bockel, Malraux et la foi
Pierre Moinot, A. M. au jour le jour
Bernard Frank (1927-1996), À la source de la cascade
Philippe Médoux, Le Bengale
Louis Bertagna, Il a vécu jusqu’à sa mort
Francis Ponge, Sans titre
L’œuvre :
Georges Anex, La terre insolite
Jacques Chessex, L’inattendu
Alain Clerval, Un autre Flaubert?
Lorand Gaspar, Pour accompagner Malraux
Roger Judrin, Malraux vu par six lucarnes
André Marissel, Entretien du 26 novembre 1975
Jean-Michel Maulpoix, De la métamorphose et de la précarité…
Antoine Terrasse, La nostalgie de Dieu
Robert Mallet, Des images assez puissantes pour nier notre néant
Y a-t-il 2 églises ? Et qu’est-ce qu’au juste qui les sépare ? La rupture porte-t-elle sur le fond ou sur la forme ? S’agit-il de soutanes ou bien de dogmes et de morale ? Des évêques onanistes et avorteurs auraient-ils trahi l’Évangile ? L’auteur organise sagement, méthodiquement, scrupuleusement sa réponse autour de documents capitaux : cités ou ressuscités, ils bouleversent les certitudes paresseuses, font sursauter les consciences tranquilles, violentent les âmes assoupies, dans une lumière originale de piété et d’insolence qui ne laisse indifférent ni croyant ni mécréant.
Les copains d’abord
Ce livre raconte la vie et les histoires de 5 ou 6 copains. Ils ont 20 ans au début du roman, 40 à la dernière page. C’est-à-dire le lendemain. Sur un thème aussi grave, l’auteur a l’élégance de nous faire éclater de rire à chaque page (ou presque).
Nécropolis
Paul Konig est le médecin-chef de l’Institut médico-légal de New York. Avec plus de quarante ans d’expérience, c’est une sommité au diagnostic parfait; son jugement fait loi et tous le respectent. L’implacable médecin n’a qu’une faille : le naufrage de sa vie de famille. Sa femme, morte d’un cancer, sa fille disparue et qu’il sait en danger. Noyant sa peine dans un travail acharné, Konig doit résoudre une affaire peu ordinaire: un véritable cimetière a été retrouvé sur les berges du fleuve. La marée a tout brassé et pêle-mêle se trouvent bras, jambes, doigts, orteils et débris anatomiques. Combien de corps, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, comment sont-ils morts et pourquoi sont-ils là? Hanté par la disparition de sa fille, Konig aux doigts de fée reconstitue patiemment les corps mutilés.
La jeunesse d’Alexandre
La plus belle histoire, le plus beau poème dé l’humanité, est la vie d’Alexandre le Grand. Il a eu tout pour lui : il était grec, il était un adonis, il était l’élève d’Aristote et l’amant d’Ephestion, il a épousé une fille du roi des Perses qu’il avait vaincu, il a conquis le monde et il est mort au sommet de sa gloire. Bien qu’il fût le représentant de la Grèce devant ceux qu’elle appelait les barbares, il comprit que l’avenir de la civilisation était de se fondre avec eux, dont l’idéal était aussi respectable. II aura été, en cela, de vingt-trois siècles en avance sur son temps. Il savait par cœur les poèmes d’Homère et les œuvres des grands tragiques. Il était une création de la littérature : son amour pour Ephestion, à qui il ne survécut que six mois, est celui d’Achille pour Patrocle.