Ajedhora
De la distraction à la réflexion, il faut plus que de la distance. Il faut suivre un parcours. il faut accomplir un voyage de la Terre à la lointaine Ajedhora, le cheminement se fait progressivement, d’année-lumière en idée flash, à travers les méandres du cosmos et de la pensée. Rêve ou réalité, tout est possible dans un livre, même le choc de tous les mondes en un seul bloc, en un seul roc : choc de l’action et de l’analyse, du conte et de la philosophie, de la lettre et de l’esprit, rivages où s’échouent des sensibilités contraires, des valeurs contradictoires. L’utopie est un indésirable pourquoi pas, flanqué d’un provisoire point d’interrogation. Aux confins de l’utopie et du baroque, Ajedhora est un livre rock.
Comme neige au neige
La Grande Guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu’on habite au bord de la Tamise ou au pied du Kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l’Afrique orientale. A l’arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu’il faudra combattre trois mois de plus faute d’avoir eu vent de l’armistice. La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros «déplacés» de ces colonies lointaines, donnent au second roman de William Boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais, où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l’horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.
Dune – 06 – La maison des mères
Dune est détruite, vitrifiée, atomisée. Sur tout l’Empire déferlent les hordes furieuses des Honorées Matriarches, masacrant tout sur leur passage. Les planètes tombent l’une après l’autre. Le Bene Gesserit reste la seule force organisée.
Que faire ? Darwi Odrade, la Mère Supérieure, compte beaucoup sur Miles Teg, l’enfant-ghola, issu d’un célèbre guerrier, mais dont l’éveil s’annonce délicat. Au demeurant, la solution n’est peut être pas dans les armes. Une Honorée Matriarche, Murbella, est passée au Bene Gesserit. Si elle survit à l’Agonie de l’Épice, les forces du déséquilibre et celles de l’équilibre, enfin mêlées, pourraient aboutir à l’impossible union.
Darwi Odrade propose de négocier. La Très Honorable Matriarche accepte : elle s’attend à une capitulation sans condition. Mais la Mère Supérieure a un plan.
Elle sait bien que l’entreprise est des plus risquées. Si elle parvenait à ramener la paix, elle provoquerait des tensions insupportables et peut être une nouvelle Dispersion. Rien de moins.
Les grandes rencontres amoureuses
Une étude des relations amoureuses les plus célèbres de l’Histoire: Cleopatre et Cesar, Joséphine et Bonaparte, Lady Hamilton et Nelson, Eva Hanska et Balzac et Marie Duplessis et Alexandre Dumas Fils.
Parmi les aspects envisagés, notons : – la voie militante : défense de l’homme noir, combats pour la Négritude, affirmation des valeurs africaines ; – la voie » poétique » : l’adhésion du monde, le recours aux sensations premières du » royaume d’enfance « , indemnes des » contagions de civilisé » ; – la voie du dialogue des cultures : aventure d’un homme qui n’a jamais renié son lien ombilical avec les cultures occidentales et s’est efforcé de métisser ses deux cultures personnelles, en dépit de leurs apparentes contradictions ; – la présence et l’exploitation des grands thèmes du lyrisme universel, permettant au témoignage de s’instaurer Vérité ; – les voix du Maître-de-la-Parole : musique et rythme du verset, profusion des images, jeu sur les registres linguistiques, etc. – Pour que la lecture des poèmes ne se réduise pas à un lassant décryptage, le livre s’achève sur un lexique destiné à élucider les problèmes posés par les références du poète à la langue, à l’histoire et aux traditions de son pays.
Mrs Clark et les enfants du diable
Parce qu’elle y a été obligée, Mrs. Clark vit à New York avec ses deux enfants dans l’appartement de son oncle, le monstrueux milliardaire Willy Harrison. Elle supporte très mal de se sentir épiée jour et nuit, mais du moins ses enfants sont-ils en sécurité dans cette citadelle réputée imprenable, aux instruments de surveillance hyper sophistiqués. Et pourtant. Mrs. Clark va de nouveau se retrouver plongée dans un monde de violence et de perversité inouï. Confrontée aux grands pontes de la drogue et de la prostitution, exposée aux jalousies sordides et à la haine tenace des jumeaux, instruments de vengeance d’un mystérieux personnage, la paisible Mrs. Clark va sortir ses griffes. Cette fois, la vie d’un de ses enfants est enjeu. Après Des diamants pour Mrs. Clark, William Dickinson se révèle avec Mrs. Clark et les enfants du diable, comme un maître du roman d’action et de suspense.
Pour l’honneur de Hannah Wade
L’honneur perdu d’Hannah Wade. Parce qu’elle ne s’est pas suicidée avant d’être capturée, parce qu’elle a survécu, elle, une femme blanche, comme esclave dans une tribu indienne, tous à Fort Bayard condamnent Hannah ! Coupable d’avoir voulu vivre malgré toutes les violences subies ! Coupable de n’être plus une « dame », mais une femme d’une trempe et d’un courage exceptionnels ! Délivrée de l’enfer indien, Hannah connaît un nouveau cauchemar : vivre en paria parmi les siens. On s’écarte d’elle; Stephen, son mari, la traite en étrangère. Seul le capitaine Cutter se range à ses côtés. Ensemble ils vont lutter. Pour l’honneur d’Hannah. Pour son bonheur. Mais peut-elle l’espérer encore?
Justices
Familiers du monde mystérieux que constitue la justice, les auteurs de « Justices » éclairent l’envers du décor : sous la lumière crue, l’imposante statue apparaît bien ridée, son glaive brisé, sa balance faussée. Au-delà des discours officiels la justice française offre, en effet, non seulement le spectacle d’une administration miséreuse, mais encore l’image d’une institution dépendant du Pouvoir et, depuis peu, tourmentée par les démons de la politisation. Ce constat amer, qui est aussi la dénonciation de la « langue de bois » des politiciens de tous bords lorsqu’ils parlent de justice, sert pourtant à ces magistrats de point d’appui. Le dépassant, ils proposent les changements indispensables à l’élaboration d’une justice rénovée, condition d’une société civile plus épanouie et plus libre.
C’était ainsi
A l’âge de six ans, le jeune Lobsang, fils de seigneur et de dame Rampa, entendait son avenir de la bouche d’un très célèbre astrologue du Tibet. » L’existence la plus dure que j’ai eu à prédire « , déclarait le vieil homme. Et à disait vrai… Lobsang Rampa raconte ici son apprentissage des arts et des secrets initiatiques des lamas tibétains, puis ses études de médecine en Chine.
Le Fantastique (recueil thématique)
Maupassant, Mérimée, Hoffman, Gogol, Poe, ….
Il en va du fantastique comme du romantisme :le sens premier s’est perdu, qui faisait du mot un concept précis . et à recouvrir progressivement trop de choses les deux termes sont devenus flous, sinon vides ….
Le Shangaïé
Il n’avait que treize ans quand il s’embarqua pour la première fois. A vingt ans, en 1900, il avait déjà parcouru les sept océans et lutté dans les tempêtes du cap Horn.
Mais il n’avait qu’un but retourner à San Francisco, revoir les blanches demeures de Nob Hill et les tripots de Barbary Coast, fréquenter les salons accueillants de Maggy, la tenancière de la « Maison » la plus célèbre de la côte Ouest… Retrouver surtout celle qui, depuis son adolescence, avait marqué sa mémoire : Samantha Colemane, la fille du maître occulte de la ville. Il allait découvrir la passion, l’enfer, la vengeance, la richesse… C’était Jean-Marie Quëinec, de Saint-Malo. On l’appelait le Shangaië.
Breton comme son héros, André Le Gal a mené d’importantes recherches historiques et maritimes pour écrire ce grand roman d’aventures et d’amour. Etre shangaïé est un terme maritime américain qui signifie être enrôlé de force comme matelot.
Benoit ou les contemporains obscurs
« Benoît, je vois tellement comment va se passer notre histoire que c’est comme si elle était déjà passée… Regarde les gens, autour de nous : c’est toujours pareil… On est très fiers parce qu’on est la nouvelle génération, n’est-ce pas, la nouvelle France. Les nanas consomment leurs pilules, couchent ici et là, après quoi, au lieu de se marier comme Papa Maman, on vit ensemble, en se jugeant très supérieurs… Et on est très libérés, sportifs, on fait bien l’amour, on a des loisirs intelligents et culturels ! Et on s’ennuie, Benoît… Les coucheries, les couples qui tiennent deux ans, et on recommence un peu plus loin… Et on se croit libres ! Je ne parviens pas à trouver tout cela passionnant, Benoît. Je trouve ça d’une platitude écœurante. À quoi ça mène, dis-le-moi ? À frissonner de peur, la nuit, parce qu’on a déjà atteint la trentaine, parce qu’on est déjà un peu moins frais et rose… Benoît, tant pis si je te fais sourire : il m’arrive de me dire que l’homme que j’aimerais rencontrer, c’est le chevalier Lancelot ».
La soupe aux cailloux
Abandonnée à sa naissance, Martine Provis est élevée et choyée par une nourrice jusqu’à l’âge de quatre ans. Elle est alors enlevée par une femme et un homme dont elle va découvrir qu’ils sont ses parents légitimes. C’est la fin du bonheur. Ceux qu’elle appelle ses « géniteurs » ou « Madame et Monsieur » vont lui faire vivre un cauchemar durant dix-sept ans. Insultes, coups, sévices corporels, séquestration seront les seules couleurs d’une jeunesse étouffée. Le pain sec et l’eau, la « soupe aux cailloux » (un infâme brouet où surnage une poignée de graillons) constituent l’essentiel d’un régime quotidien voué à l’esclavage. Au cours de ses dix-sept années de réclusion, elle va accomplir ainsi dix-huit heures de travail chaque jour pour le couple sadique de ses « géniteurs ». Ce n’est que deux jours avant sa majorité que Martine Provis réussira à fuir cet enfer. Avec ce premier livre, Martine Provis signe un roman autobiographique bouleversant, le récit tragique d’une enfance martyre baignée par la peur, la souffrance, l’humiliation et la cruauté. Mais c’est aussi une formidable leçon de courage et de vie.
Metternich
Ma biographie me fera peut-être connaître d’une manière défavorable, mais du moins elle ne sera pas ennuyeuse », écrivit Metternich.Le champion de la Vérité et du Droit ne se trompait pas. Ceux qui ont gardé l’image traditionnelle d’un personnage solennel, sûr de lui-même, inébranlable dans ses résolutions autant que machiavélique dans ses desseins, découvriront un homme assez médiocre au fond, sujet à l’erreur et à l’hésitation, mais rachetant ses déficiences par une fidélité inconditionnelle à son souverain et à l’Etat qu’il servait.Une image neuve et nuancée du grand ministre autrichien ; fort différente, en somme, de l’effigie odieuse accréditée par une historiographie d’inspiration libérale. L’homme d’Etat apparaît moins grand du fait de ses capacités qu’en raison des événements auxquels il fut mêlé, des personnalités qu’il confronta – Napoléon surtout – et de la durée exceptionnelle de sa carrière politique. Quant à l’homme privé, on le voit sujet aux faiblesses et aux passions communes, foncièrement bienveillant à travers son égoïsme serein ; bon ami, bon père, et même bon époux, en dépit d’aventures extra-conjugales que révèlent ici pour la première fois des correspondances intimes récemment mises au jour.Guillaume de Bertier de Sauvigny, né en 1912, a été de 1948 à 1977 professeur d’histoire à l’institut catholique de Paris. Il a enseigné également dans de grandes universités américaines et à l’université hébraïque de Jérusalem. Il est un des plus grands spécialiste de la Restauration sur laquelle ses travaux font autorité en France et à l’étranger. »
La nuit des enfans rois
Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d’où l’on sort ébloui. Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté… Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.
Le livre d’étoile
Mais comment on va là-bas ? En bateau ou en avion, on peut pas autrement, c’est la mer qu’elle nous sépare de la France, on peut autrement tu crois, on peut pas ! Non ma fille, moi dans le bateau ou l’avion, jamais de la vie ! Mon coeur fendu en deux si je fais ça, impossible, je prends pas, ça suffit tout ça. C’est pas possible maman, il faut qu’on trouve une solution ! Quelle solution a-t-on imaginée pour que Mémé l’Étoile quitte l’Algérie et rejoigne le reste de la famille déjà «rapatriée» de Tlemcen en France ? Mémé accepte de retracer le long chemin de l’exil, mais à condition qu’on ne lui coupe pas la parole à tout bout de champ, sinon c’est plus le charme de raconter, d’accord ? Après Le voyage de Mémé et L’essuie-mains des pieds, on retrouve le personnage d’Étoile, la grand-mère de Gil Ben Aych.
Questo libro è particolarmente dedicato ai ragazzi delle scuole elementari, i quali sono tra i nove e i tredici anni, e si potrebbe intitolare: Storia d’un anno scolastico, scritta da un alunno di terza d’una scuola municipale d’Italia. Dicendo scritta da un alunno di terza, non voglio dire che l’abbia scritta propriamente lui, tal qual è stampata. Egli notava man mano in un quaderno, come sapeva, quello che aveva visto, sentito, pensato, nella scuola e fuori; e suo padre, in fin d’anno, scrisse queste pagine su quelle note, studiandosi di non alterare il pensiero, e di conservare, quanto fosse possibile, le parole del figliuolo. Il quale poi, quattro anni dopo, essendo già nel Ginnasio, rilesse il manoscritto e v’aggiunse qualcosa di suo, valendosi della memoria ancora fresca delle persone e delle cose. Ora leggete questo libro, ragazzi: io spero che ne sarete contenti e che vi farà del bene. (Edmondo de Amicis) ‘Ce livre s’adresse tout particulièrement aux élèves des écoles élémentaires qui ont entre neuf et treize ans, et pourrait également très bien être intitulé: Histoire d’une année scolaire écrite par un élève de troisième année d’une école municipale d’Italie. – Lorsque je dis écrite par un élève de troisième année, je ne veux pas dire qu’il a réellement écrit l’histoire lui-même, comme elle a été publiée. Il reportait au fur et à mesure sur un cahier, comme il pouvait, ce qu’il voyait, entendait, pensait à l’école et en dehors de celle-ci; et son père, à la fin de l’année, a écrit ces pages à partir de notes, en faisant bien attention à ne pas altérer la pensée, et à conserver, autant que possible, les mots de son fils. Celui-ci, quatre ans plus tard, alors qu’il fréquentait le collège, a relu le manuscrit et a ajouté d’autres notes personnelles en recourant à la mémoire encore fraîche des personnes et des choses. Maintenant, lisez ce livre, les enfants: j’espère que vous en serez satisfaits et qu’il vous sera profitable’.
Paris, à la fin du XVIIe siècle est, avec ses quatre à cinq cent mille habitants, la ville la plus peuplée d’Europe. L’absence du roi et des ministres n’empêche point qu’elle reste la capitale où tous les grands corps de l’État, toutes les grandes institutions ont leur, siège, où les courtisans ont gardé leurs hôtels. Grands et moyens bourgeois, artisans et menu peuple s’y côtoient. Si Versailles est la « vitrine de la France, Paris en est le coeur vivant. Nouvelles places, splendides monuments, boulevards plantés l’ont beaucoup embelli. La vie culturelle y est intense. Mais le centre de la ville garde son tissu urbain médiéval. Entassées dans d’étroits logis insalubres, les classes modestes vivent pauvrement. Grâce au lieutenant général de police et à l’éclairage des rues, une relative sécurité règne dans la capitale, toujours sale et encombrée pourtant. L’hôpital reste, selon Saint-Simon « la honte et le supplice des pauvres ». Mais la propagande royale magnifie des résultats parfois décevants. Le roi, coupé de son peuple, connaît-il ses souffrances, s’en désintéresse-t-il ou feint-il de les ignorer ?
La ferme africaine
Le roman relate, sans nécessairement respecter la chronologie, nombre d'événements intervenus pendant le séjour au Kenya de la baronne Blixen de la fin de 1913 à 1931. Une grande partie de ces événements concerne la vie des indigènes que Karen Blixen apprend à connaître peu à peu et à comprendre. D'autres relatent la vie des Européens dont la figure de Finch Hatton qui se détache des autres colons, par le mélange d'un mode de vie rude et d'un esprit raffiné. Karen Blixen vit une liaison romantique et passionnée avec cet aristocrate anglais, chasseur de safari, toujours ailleurs, partout présent.
La reine de Palmyre
Cet ouvrage vous donnera des explications claires et simples concernant l’influence, parfois néfaste, des sucres et des hydrates de carbone sur le corps. Vous trouverez des trucs sur la façon de suivre le régime pauvre en hydrates de carbone à long terme et d’améliorer votre bien-être. Les recettes ont été choisies pour augmenter votre énergie, prévenir un déséquilibre hormonal et brûler les graisses efficacement. Perdez à coup sûr des kilos en choisissant vos aliments en fonction de leur index glycémique. Plus de cinquante délicieuses recettes spécialement sélectionnées pour leur faible teneur en hydrates de carbone. Les recettes sont décrites étape par étape et sont faciles à réaliser.
Le livre d’or de la science-fiction
Bester fait partie des clowns de la S.F., comme Lafferty, mais d’une manière un peu différente : autant Lafferty noie tout dans les brumes de l’alcool, autant Bester prémédite ses effets et les monte soigneusement ; il y a chez lui une précision à la Buster Keaton. Une piste : il a déclaré que Terminus les étoiles, un de ses deux grands romans, est une variation sur le Comte de Monte-Cristo, et c’est vrai. On pourrait donc représenter Bester, ce personnage adipeux et fortement charpenté (avec une barbe en pointe assez satanique), en Monte-Cristo, c’est à dire en Dumas. Eventuellement, décor de cirque galactique ; il est alors Monsieur Loyal et fait défiler les monstres extraterrestres dressés. Autre piste : il a été scénariste de bandes dessinées (Superman, Batman, Green Lantern, etc.). Le fond serait alors un décor de comic book.
La chartreuse de Parme
Un livre unique, une somme romanesque, un livre dicté en moins de deux mois et qui est le sommet de l’improvisation, un récit sur Bonaparte, Waterloo, l’Italie, un grand ouvrage politique, que dire encore en faveur de ce qu’Italo Calvino appelait « le plus beau roman du monde. Une comédie humaine, un itinéraire spirituel, plusieurs histoires d’amour enfermées dans une petite ville d’Italie, avec le passage du temps, le charme de la mémoire, les paysages sublimes, le paradoxe d’un héros qui trouve son paradis en prison, toutes les vertus et toutes les lâchetés, il faudrait tout citer. Manqueraient encore la merveilleuse brièveté de la phrase, et le sens de l’humour. Toute la littérature française en un volume.
Symbole de l’Orient fabuleux, Haroun al-Rachid, le calife des Mille et Une Nuits que l’on voit vivre dans le luxe des palais de Bagdad, au milieu de ses épouses, de ses concubines, des musiciens et des savants, n’est pas qu’une figure légendaire. Fils d’une esclave yéménite qui le porta au pouvoir après avoir assassiné son fils aîné, il régna près d’un quart de siècle et fut le calife le plus célèbre de la dynastie abbasside.
Les chroniques arabes permettent de rectifier l’image du » bon Haroun » et de retracer les principales étapes de sa politique. Si l’Occident le connaît par les cadeaux qu’il envoya à Charlemagne et notamment le fameux éléphant Abul Abbas, il fut avant tout un soldat et porta la guerre contre les Byzantins. Il dut affronter à plusieurs reprises les révoltes religieuses ou sociales qui secouèrent son immense empire, et n’hésita pas à exécuter les Barmécides, cette puissante famille qui avait fini par constituer presque un Etat dans l’Etat et dont il supportait de plus en plus mal l’influence et la richesse.
Protecteur des intellectuels, Haroun donna aussi une formidable impulsion au rayonnement culturel de Bagdad, alors la plus grande ville du monde. La capitale abbasside connaît un développement économique sans précédent, cependant que les navigateurs et les marchands répandent le nom du calife jusqu’aux limites du monde connu.
Dimanches d’août
Pourquoi le narrateur a-t-il fui les bords de la Marne avec Sylvia pour se cacher à Nice ? D’où vient le diamant la Croix du Sud, la seule chose dure et consistante de leur vie et qui, peut-être, leur porte malheur ? De quoi est mort l’acteur populaire Aimos ? Qui sont les Neal, et pourquoi, de leur villa délabrée, s’intéressent-ils de si près à Sylvia, au narrateur, à la Croix du Sud ? Et Sylvia ? A-t-elle été l’épouse de Villecourt ? Et Villecourt ? Que vient-il faire à Nice, lui aussi, à l’heure de sa déchéance ? A travers toutes ces énigmes qui s’entrecroisent, un roman d’amour se dessine, empreint d’un charme qui hante le lecteur pendant longtemps.
L’enfant au souffle coupé
Une ville au bord d’un fleuve. La Loire sinueuse et vertigineuse. Daniel Kônig, l’enfant-narrateur, y vit avec trois femmes, veuves de trois frères juifs déportés. Rachel, sa mère, et Fanny tiennent un atelier de couture qui périclite. Rebecca peint. C’est l’été. La chaleur est suffocante. Daniel, victime de l’asthme, son pire ennemi, s’abîme dans l’imaginaire, le culte des souvenirs et des morts, et dans son amour pour la jeune et sensuelle Fanny, qui veut échapper à l’atmosphère morbide de la maison. Elle tombe amoureuse de David, un antiquaire, sous les yeux de l’enfant au souffle coupé. Fou de jalousie et fou d’amour, né de la mort, il sera l’artisan de la mort.
Jean de Florette
Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C’est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s’installe à la ferme, des Romarins, on ne. lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manoeuvres des Soubeyran, le Papet et son neveu Ugolin., qui veulent. lui racheter son domaine à bas prix. Jean de Florette (1962), premier volume clé L’Eau des collines, marque, trente, ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C’est l’épopée de l’eau nourricière sans laquelle rien n’est possible. Marcel Pagnol y développe l’histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le film Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d’enfance. Quant, au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol.
Un fils rebelle
A mon fils rebelle, écrivait avec humour Jean-Paul Sartre à Olivier Todd en lui dédicaçant une de ses oeuvres. Un très jeune homme était à la recherche d’un père. Grâce à la famille de Paul Nizan, il fit, en 1948, connaissance de Jean-Paul Sartre. Et Sartre devint son père, au sens où il fut, pour Olivier Todd comme pour ceux de sa génération, celui auquel on se réfère, avec lequel on est parfois en accord, contre lequel on entre le plus souvent en rébellion. Un fils rebelle, c’est l’histoire d’un homme qui est entré dans l’âge adulte au lendemain de la Libération et qui a connu toutes les tragédies de l’après-guerre : la fin de l’empire colonial, le communisme dévoilé, l’horreur vietnamienne. Olivier Todd retrace son itinéraire professionnel et personnel, de journaliste plongé dans les drames d’une époque dont Sartre fut un des phares, malgré ses erreurs et ses illusions.
A partir de 12 ans – Les Créatures de l’Aventurie. L’Oeil noir
Pour en savoir encore plus sur les Héros de l’aventure, mais aussi sur les Monstres qui peuplent ce pays, les pièges dans lesquels on peut tomber à chaque pas, la magie qui fait partie de la vie quotidienne de l’univers de L’OEIL NOIR. Pour créer de toutes pièces les lieux où les aventures se déroulent, avec les personnages qui v évoluent et les créatures qui les hantent, grâce aux figurines du coffret Les accessoires du Maître. Pour devenir un Maître de L’OEIL NOIR encore plus avisé !
La maison de jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau.
Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse. Ne meurt pas qui veut. Tous mes comprimés avalés, je me suis retrouvée sauvée, c’est-à-dire prolongée dans le souffre amer du plus violent chagrin d’amour de ma vie. Tragédie d’une passion, La Maison de Jade est un roman-vérité cruel et bouleversant dans lequel Madeleine Chapsal dit tout, avec lucidité, franchise, audace et avec un grand talent.
La chambre des dames
Jamais le Moyen Age n’avait encore inspiré un tel roman, chronique chaude et familière d’une famille vivant au XIIIème siècle, dans le royaume de Saint Louis. Ce roman n’est pas un roman historique au sens habituel du terme. C’est un roman dans l’histoire. Jeanne Bourin y conte l’existence quotidienne des Brunel, orfèvres à Paris, surtout celle des femmes et, tout particulièrement, de deux d’entre elles : Mathilde, la mère, trente-quatre ans, et Florie, sa fille, quinze ans, qui se marie. Tout semble tranquille, assuré. Rien ne l’est car une folle passion et des événements dramatiques vont ravager la vie des Brunel. Si l’intrigue est imaginaire, le cadre historique, lui, ne l’est pas. Une documentation rigoureuse donne au moindre détail une authenticité que Régine Pernoud, éminente médiéviste, s’est plus à confirmer dans sa préface : les Brunel vivent sous nos yeux comme on vivait en XIIIème siècle rayonnant où l’on mêlait gaillardement vie charnelle et vie spirituelle, quête du corps et quête de l’âme, sans déchirement. A travers La Chambre des dames, tout un temps ressuscite dans sa verdeur, son naturel et son originalité. Nous épousons sa mentalité, tout à la fois voisine et différente de celle d’aujourd’hui. Mathilde, Florie, chaque personnage nous devient familier, nous les aimons comme s’ils étaient des nôtres. C’est ainsi que bien des idées reçues se voient battues en brèche. Grand Prix Littéraire des Lectrices de ELLE 1979.
La goutte d’or
Idriss gardait ses chèvres et ses moutons non loin de l’oasis de Tabelbala quand une Land Rover a surgi. Une jeune femme blonde aux jambes nues a pris en photo le petit berger saharien. Sa photo, elle la lui enverra dès son retour à Paris. Idriss a attendu en vain. Son image volée ne lui a pas été rendue. Plus tard, quand il va partir vers le nord et jusqu’à Paris pour chercher du travail, il va se heurter à des images de lui-même qu’il ne reconnaîtra pas. Perdu dans un palais de mirages, il s’enfoncera dans la dérision jusqu’à ce qu’il trouve son salut dans la calligraphie. Seul le signe abstrait le libérera de la tyrannie de l’image, opium de l’Occident.
D’amour et d’eau fraiche
Dès l’âge de quinze ans, Annabel, l’une des figures du Saint-Germain-des-Prés de la grande époque, la chanteuse, la romancière, la femme du peintre Bernard Buffet depuis vingt-sept ans, a bu comme on respire.
Il y a deux ans, elle a décidé de cesser de boire et a commencé ce livre. A mesure qu’elle nous décrit, avec une impitoyable lucidité, la terrible épreuve de la désintoxication, elle fouille au plus profond de ses souvenirs pour y déterrer les racines de son alcoolisme.
La fourche à loup de Marie Therville
Marie Therville n’a que huit ans quand son père la place comme bergère dans une ferme de Gâtin à la Saint-Michel 1844. Haïe par sa famille, cette petite fille n’a guère connu que la pauvreté et la violence les plus extrêmes. Vive et décidée, elle gagne rapidement l’affection de tous les gens de la ferme. Et même leur admiration lorsqu’elle ose se battre avec un loup à l’âge de neuf ans.
Le temps des Carbec
Après les fièvres du règne de Louis XIV, où se sont enrichis et illustrés Ces Messieurs de Saint-Malo, le Régent s’est installé et John Law a créé la grande Compagnie des Indes. Le Temps des Carbec est venu. Mère, fils et fille vont se lancer à l’assaut des grandes affaires, de l’administration, de l’armée et des beaux mariages. On les verra à Paris, Venise, Pondichéry, en Guinée… et à Nantes devenu le premier port du royaume grâce à la traite négrière et à ses manufactures.
Un carré de reines
Marguerite, Éléonore, Sanche et Béatrice, quatre sours devenues reines, tel fut le destin, au XIIIe siècle, des quatre filles du comte de Provence, Raimond Bérenger V. Il était tentant d’évoquer la vie de ces femmes qui, au sortir de l’enfance, devinrent les épouses de Saint Louis, d’Henri III Plantagenêt, roi d’Angleterre, de Richard de Cornouailles, roi des Romains et empereur d’Allemagne, et de Charles d’Anjou, souverain des Deux-Siciles. Ombres de ces rois, les quatre filles de Provence en furent aussi la lumière. Leur séduction naturelle, leur intelligence, leur énergie, mises souvent au service d’une féroce ambition, pesèrent dans la balance politique, mais leurs amours, leurs haines, leurs illusions, constituent la trame d’une existence tout simplement humaine, qui se déroule à Paris, à Londres, sous le ciel de l’Orient des Croisades ou celui, infiniment plus clément, mais non moins envoûtant de Provence.
Une vie de chat
Voici un roman de chat écrit par un chat. Oui, les chats savent écrire. Parce qu’ils savent se taire, observer, écouter et donner le meilleur d’eux-mêmes, rien que le meilleur. Le chat Tiffauges écrit donc, ici, le roman de sa vie. Il dit « je », ce qui en principe est le privilège des humains, bipèdes, doués de Raison. Il dit aussi Tiffany, sa première épouse ; Tityre, sa seconde épouse ; Abel, son maître, écrivain de métier, un obstiné qui écrit toujours le même roman, jamais le même roman, et qui, malgré tout, contre vents et marées, persiste et signe.
La grande sœur
Carole et Patricia. Deux caractères, deux styles, deux vies apparemment contradictoires. Leur différence est pourtant ce qui précisément les lie. Elles sont, l’une pour l’autre la seule référence qui compte. Elles n’existent que de l’affrontement de leur disparité. Carole, l’infirmière, la sage, la tranquille, la grande sœur. Patricia, le mannequin, la séductrice, l’agitée, l’insatisfaite. Des hommes vont passer dans leur vie, de l’une à l’autre, dans la joie des corps, l’exaltation des sentiments. Dans la violence aussi. La violence l’emportera. Deux sœurs dont chacune est le miroir de l’autre.
La maison de jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse.
La couleur pourpre
Cher Bon Dieu, Laffont, Paris, 1984, 69 F. adapté de l’américain par Mimi Perrin. Titre original : The Color Purple, Washington Square Press, New-York, 1982. Abusée, engrossée deux fois par son beau-père, le cauchemar de Celie, quatorze ans, ne fait que commencer. Elle est vite mariée à Albert, qui cherche une domestique plus qu’une épouse.
David et Olivier
Olivier, le héros de la série des Allumettes suédoises a huit ans et demi. Il mène auprès de sa mère, Virginie, la belle mercière, une vie insouciante et joyeuse. L’aventure commence pour lui avec la rencontre de David, le fils de M. Zober, le tailleur établi depuis peu rue Labat.
Une tombe en Toscane
La fin des années 50. A la mort de son père, Jean-Louis découvre des papiers secrets : Louis Malterre, industriel réputé, père de famille irréprochable, soldat valeureux, n’avait jamais révélé à ses proches certains épisodes de sa jeunesse. Du Portugal en Italie, le jeune homme mène une véritable enquête. Du mausolée d’Inés de Castro au Portugal, à une pierre tombale dans le cimetière de Sienne, sur laquelle il découvre gravé son propre nom, de la riche propriété familiale aux palais toscans, Jean-Louis, après s’être nié lui-même pour ressembler désespérément à un autre, se livre à une véritable quête de sa propre personnalité. San Gimignano, Volterra, Chiusi sont autant d’étapes qui, dans un jardin de fantômes, le conduisent vers lui-même. C’est au pays des Etrusques qu’il aura le sentiment de naître enfin.
Bob Morane 36 – Le réveil du Mamantou
En route pour réaliser un reportage sur les rives du Léna en Sibérie, Bob Morane ressort indemne du crash en pleine Taïga de l’avion que pilotait le capitaine Sobiensky. Ce dernier étant blessé, Bob n’a d’autre solution que d’aller chercher du secours. Relevant des empreintes énormes autour de l’avion et tout le long de son chemin, il apprend de la bouche d’un autochtone que c’est le Mamantu, légende ancestrale, qui s’est réveillé. Après avoir trouvé un refuge pour le blessé, Bob poursuit son chemin en direction du poste militaire le plus proche. A la nuit tombante, dans un défilé, des bruits démesurés et inquiétants font craindre que le journaliste est poursuivi par le Mamantu. Lors d’un clair de lune, ce dernier enfin apparaît dévoilant sa gigantesque stature cauchemardesque.
La bougainvillée – Quatre-Epices
Voici un roman fastueux tout à la fois éducation sentimentale, grand roman historique, piquant roman d’amour, d’aventures et de mœurs. Un roman enjoué, endiablé, écrit avec un bonheur constant dans une langue superbe. Un vrai « roman-feuilleton », vivant et talentueux, comme peu savent encore écrire.
Ramuntcho
Le roman, publié en 1892, où Pierre Loti décrit un Pays Basque folklorique qui a marqué l’image de cette région au grand dépit des défenseurs de l’identité basque. Ramuntcho dort. Tout à l’heure, il partira pour une de ces expéditions clandestines dé l’autre côté de la frontière espagnole qui sont le métier secret de tant d’hommes au pays basque. Dans la salle basse, sa mère Franchita songe.
Manie de la persécution
Rude réveil pour Georges Campo ! Victime d’un accident, il vient à peine d’échapper à la mort que, déjà, on le plonge dans le plus noir des cauchemars. On, c’est la ravissante rousse qui veille à ses côtés et prétend être sa femme. On, c’est le domestique indochinois qui affirme être à son service depuis huit ans… Or, lui, Georges, ne se souvient de rien. Et surtout pas de l’Indochine, à peine du Brésil, jamais d’une épouse !
La bougainvillée – Le jardin du roi
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l’aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes.