Le 27juillet 1804, à Paris, après discussion en conseil d’état, l’emblème de l’Empire est choisi : « l’Aigle éployée » (après avoir écarté coq, abeille, lion couché). Ainsi Bonaparte prend un impérial envol. Ses fils spirituels, partageant l’idéal d’une France issue de la Révolution, se retrouvent à ses côtés et plus particulièrement dans la Grande Armée. Les fils de l’Aigle, ce sont eux, ils écriront quelques grandes et violentes pages d’une histoire de l’Europe. Tous nos personnages d’origines sociales diverses (noblesse de l’ancien régime, tiers état…) se fondent dans le creuset de la société nouvelle du début du 19e siècle. Ils représentent quelques exemples de ces fils de l’Aigle qui forceront haine et admiration parmi les peuples européens.
Les zappeurs -1- Complètement accros !
De nos jours, dans le Gers, la télévision bouleverse la vie d’une famille tranquille…
Le mercenaire -6- Le rayon mortel
Dragons…Monstres…Sorcières… Femmes voilées…Combats à l’épée… Chocs de titans…Sortilèges et magie-noire…Segrelles explore, avec toujours autant de brio, le décorum de l’heroic fantasy, couleurs directes et tableaux grandioses, et donne un nouveau chapitre de l’odyssée du guerrier au sourire de marbre. Quand Conan le Barbare rencontre Gustave Moreau, la BD devient peinture et Le Mercenaire un chant baroque et sauvage.
Oknam -2- Que ta volonté soit faite
Que ta volonté soit faite est le volume 2 de la série Oknam par Benoît Roels et Pascal Renard, paru en 1996. Il n’en existe qu’une seule édition, publiée par Dargaud.
Les psy – 2- Dites-moi tout !
Allongez-vous et racontez-moi tout ça… Qui n’a jamais ressenti une certaine perplexité, voire de l’ahurissement devant l’attitude et le jargon des psychiatres, psychologues, psychanalystes et autres ? Tests loufoques, cures absurdes, givrés de tout poil et gogos de toutes sortes se bousculent dans une succession de gags à l’humour décapant.
Jusqu’au bout !
Dans ce nouveau livre, Guy Gilbert, avec la véhémence et le refus qu’on lui connaît de toutes les hypocrisies, interroge les situations extrêmes auxquelles son action le confronte. Qu’est-ce, pour lui, qu’aller jusqu’au bout ? Aller jusqu’au bout de l’échec – celui des autres, qui ressassent un « mon avenir, c’est de la merde », le sien parfois, quand on n’a pas réussi à empêcher un désastre – un emprisonnement, une mort.
Aller jusqu’au bout de ses propres contradictions – que dire, quand on est prêtre, à l’adolescente violée qui exige un avortement ? Aller jusqu’au bout de la dignité due à chacun en luttant pour humaniser la détention, en s’attachant à comprendre tous les « humiliés et offensés » qu’exclut si facilement notre société.
La petite fille au tambour
Adieu Smiley, bonjour Charlie, la nouvelle héroïne de John le Carré. Comme on pouvait s’y attendre, elle ne répond à aucun des clichés du genre: petite actrice anglaise embarquée malgré elle dans un rôle de véritable espionne, elle est plutôt paumée et – n’était sa sensualité rayonnante – elle serait même plutôt moche… Et pourtant, elle est inoubliable. Adieu le Cirque et bienvenue – si l’on peut dire! – au Moyen-Orient, où les valises explosent, les cœurs éclatent et les intrigues, vraies ou fausses s’enchevêtrent. Roman d’espionnage et d’amour avec lequel, en prime, John le Carré nous livre tous les dessus et dessous du conflit israélo-palestinien et du terrorisme international. Il ne nous épargne rien des horreurs, devenues monnaie courante, de la bombe artisanale. La seule chose qu’il a gardée pour lui, c’est la notice de sa fabrication.
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Le dernier amant
Lotte a parfaitement réussi la fête d’anniversaire de son mari. La maison parisienne ruisselle de lumières et d’animation heureuse. Tous les amis sont là, et les enfants, presque adultes déjà, rayonnent de vie et de gaieté. Une belle soirée, fatale cependant, mais Lotte ne le sait pas encore. Qui peut contrôler la naissance impérieuse du désir ou les mouvements de son coeur ? Pourquoi ce désordre intérieur à la vue d’un certain visage ? Lotte a tout de suite remarqué Martin, l’ami de sa fille, son regard insolent et désemparé, ses allures de jeune fauve asocial et mystérieux. Dès cet instant, cette femme raisonnable et maîtresse d’elle-même est entrée dans le mécanisme infernal de la passion amoureuse.
Adieu ma concubine
Dans la Chine des années 20, Xiao Shitou et Xiao Douzi sont deux jeunes enfants abandonnés par leur mères respectives au maître Guan, qui forme rudement les petits garçons à l’opéra de Pékin. Shitou et Douzi deviendront de grands amis et se révéleront être les meilleurs élèves du maître Guan. Très tôt, ils interpréteront la pièce Adieu ma concubine, qui met en scène un grand seigneur (Shitou) et sa favorite (Douzi). Pour Douzi, ce rôle ira au-delà de sa vie théâtrale et se confondra avec la réalité, ce qui façonnera sa personnalité ainsi que son physique. Cette œuvre a été portée à l’écran. Je n’ai pas vu le film et je ne sais pas s’il est fidèle au roman. En revanche, j’ai bien apprécié le livre. Les deux personnages sont très travaillés, l’auteur décortique l’ambiguïté de leurs relations et n’oublie pas la toile de fond, qui est la chute de la dynastie Qing et la Révolution culturelle de Mao.
Peines de coeur d’une chatte anglaise est une nouvelle écrite pour les Scènes de la vie privée et publique des animaux, ouvrage collectif dû au grand éditeur Hetzel. Comme tout le recueil, elle tire une partie de son charme des illustrations de Grandville. Ces gravures du » La Fontaine des dessinateurs » introduisent un fantastique et amusant bestiaire qui, autant que le texte, a séduit ces dernières années metteurs en scène et compositeurs. Par ses allusions, sa gaieté, sa poésie, cette petite oeuvre n’est pas indigne du grand oeuvre qui a fait la gloire de Balzac.
Vol au-dessus d’un nid de coucou
Devenu un classique contemporain, le roman de Ken Kesey, paru en 1962, n’a rien perdu de sa puissance. Il plonge dans le chaos d’un hôpital psychiatrique un monde de carton-pâte peuplé de personnages en trompe-l’oeil, surgis de quelque histoire de fou qui serait vraiment drôle si ces héros n’étaient pas des types en chair et en os… L’infirmière en chef Ratched règne en maître sur son service. Jusqu’au jour où débarque McMurphy, un sacré énergumène bien décidé à redistribuer les cartes et à redonner un peu de dignité et d’espoir aux malades. Rebelle et gouailleur, il engage alors à ses risques et périls une résistance acharnée contre l’institution. Criant de vérité, Vol au-dessus d’un nid de coucou est une dénonciation en règle de l’enfermement psychiatrique, un hymne à la vie envers et contre tous.
Le fantôme de Lady Margaret
Quel rapport peut-il y avoir entre les attentats qui ensanglantent Londres, visant la famille royale, et les recherches d’une jeune historienne sur la terrible Lady Margaret, décapitée au XVIIe siècle ? La vengeance, peut-être. Ou l’hypnose ? Le surnaturel, pour deux jumelles aux prises avec un psychopathe ; la passion meurtrière d’un jeune homme pour son ancien professeur ; amour, mort et loterie pour les deux amis de jour de chance : l’auteur de La Nuit du renard, grand prix de littérature policière, explore ici en cinq récits toute la gamme du suspense et de la terreur.
La Stratègie de l’hydre
Des années plus tôt, avocat, Martin Vail a sauvé de la peine capitale l’assassin d’un ecclésiastique, un enfant de choeur nommé Aaron Stampler. Et voici que le meurtre atroce et inexplicable d’une jeune femme, en présence de son bébé, présente d’étranges similitudes avec la méthode de Stampler… Mais celui-ci ne vit-il pas sans contact avec le monde extérieur, dans le service de haute sécurité d’un hôpital psychiatrique ? Un nouveau meurtre, dont la victime est cette fois un ancien camarade du tueur, vient pourtant accréditer l’impossible… Reste à savoir comment, depuis sa cellule, ce psychopathe d’une intelligence et d’un orgueil redoutables a pu orchestrer ces crimes. William Diehl, dont le précédent roman a inspiré le film Peur primale, interprété par Richard Gere, atteint avec ce nouveau thriller une intensité de terreur et de suspense qui l’a fait comparer à l’inoubliable Silence des agneaux.
La jalousie
Ce livre traite d’un mal terrible et la plupart du temps inavoué: la jalousie. Celle qui terrasse, angoisse, anéantit. Mais dont il n’est pas bien vu de parler. Demander à quelqu’un s’il est jaloux, dit Madeleine Chapsal, c’est la plus indiscrète des questions. Elle l’a pourtant posée à six femmes. Six femmes qui ont un nom: Jeanne Moreau, Régine Deforges, Pauline Réage, Nadine Trintignant, Sonia Rykiel, Michèle Montrelay. Puis à elle-même.
San-Antonio – J’ai peur des mouches
Moi, vous me connaissez ? Je n’ai jamais eu peur de rien ! J’ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles… Il m’est même arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol… Je me suis bagarré avec des types plus colosses que celui de l’île de Rhodes, j’ai pris des gnons… sans jamais connaître le sentiment de la peur. On m’a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m’arracher un cri ni un mot. C’est à peine si je perdais le sourire.
Et pourtant… aujourd’hui, J’AI PEUR DES MOUCHES… Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée où je suis, elles véhiculent la mort… la plus atroce des morts. Paru en 1957 n°SA27
La tunique de soie
C’était au Viêt-nam en 1975, il était reporter… Il y avait la guerre et ses cohortes d’horreurs. Mais surtout, il y avait Jade et ils s’aimaient. Lorsque Saigon était tombée, leur vie avait volé en éclats. Il avait dû regagner la France avec les autres journalistes et laisser Jade. A Paris, il se morfond et ne peut l’oublier. Il sait qu’elle est en danger, que les vainqueurs lui reprocheront ses relations avec les étrangers. Désormais, il n’a qu’un but, l’arracher à cet enfer. Mais y parviendra-t-il, alors que le Viêt-nam s’est renfermé comme une plante carnivore ? Histoire d’une passion hors du commun, » La tunique de soie » est aussi un ardent plaidoyer pour un pays martyr.
Phase terminale
Pour Helen, vingt ans, et ses parents, le verdict est tombé, brutal comme une condamnation à mort : la jeune fille est atteinte d’un cancer du cerveau en phase terminale. Un seul espoir : l’Institut Forbes, à Miami, spécialisé en cancérologie, où des rémissions spectaculaires ont été obtenues. Au même moment, Sean Murphy, un jeune chercheur en biologie moléculaire, décide d’y effectuer un stage. Là, il découvre avec inquiétude que, loin de lui faire partager leurs découvertes, les responsables de l’Institut les entourent d’un secret impénétrable. Le romancier de Virus et de Naissances sur ordonnance nous entraîne une fois de plus, au rythme d’un extraordinaire suspense, dans ces zones troubles où se croisent la performance médicale et les appétits financiers, où les prodigieuses avancées de la recherche moderne sont cyniquement compromises par les marchands d’espoir au prix fort.
Mon seigneur et maître
Tehmina Durrani à 21 ans lorsqu'elle tombe amoureuse de Mustapha Khar, le « Lion du Penjab ». II a vingt ans de plus qu'elle, il est l'un des hommes politiques les plus influents du Pakistan. Longtemps, il vont symboliser le couple moderne idéal. Unis dans leur combat auprès de la famille Bhutto, complices en amour… Personne ne soupçonne qu'en privé, Tehmina vit un véritable enfer ; que son mari la trompe, l'humilie, la bat avec une violence et une cruauté inouïes. Conditionnée par son éducation, anéantie par la souffrance, Tehmina s'est tue longtemps. Un jour, pourtant, elle a décidé de briser le silence et de conquérir sa liberté. Malgré la peur, les difficultés, les représailles, elle a lutté. Pour elle, pour les autres femmes, pour que certains hommes cessent d'être des geôliers et de bourreaux…
Lorenzaccio
Lorenzino, Lorenzetta, Renzo, Renzino: Musset module à l’infini les surnoms et les masques pour désigner Lorenzo de Médicis, androgyne à l’aspect maladif qui nourrit en secret un projet terrible. Lorenzaccio, cousin et favori du duc Alexandre, est un modèle de débauche qui a pourtant ses entrées chez ceux qui la déplorent. Il sait que son acte, désespéré mais nécessaire sur le plan privé, sera récupéré par le flux, transformé en geste public dérisoire sur le plan universel. De tirades cyniques en monologues poignants, Musset trace les contours d’une silhouette fantasmagorique qui se détache d’une Florence en pleine déchéance. Pris au piège de son jeu bien plus qu’Hamlet, Lorenzaccio cultive son drame. Non pas comme d’autres romantiques cultivent leur mélancolie, mais parce que c’est le seul lien qui lui reste avec la réalité. Musset, après l’échec cuisant de La Nuit vénitienne, décide de composer ses pièces sans les faire jouer. Son œuvre sera donc un théâtre de spectres et de visions fugitives où l’individu fait place à des types humains participant à l’histoire, modelée à souhait par un enfant, non pas du siècle mais de tous les temps. Sana Tang-Léopold Wauters
Aria (16) – Ove
Phanèle, le soir de ses noces, a d’étranges visions.
Elle se rappelle un temps où elle s’appellait Ove. Qui était-elle? Quels sont ses souvenirs? Pour retrouver son passé et échapper à la haine des siens, elle doit fuir. Aria pourra-t-elle l’aider dans sa quête?
Quand le soleil était chaud
Que savait-elle de la vie? Lola, lorsqu’elle dansait d’un pas léger, au début des années cinquante, dans les grands bals du Caire? Comment aurait-elle pu se douter que son univers, insouciant et brillant, allait être englouti par une tourmente? Que ses amours adolescentes, ou la douceur des soirées au bord du Nil, ne seraient plus, bientôt. Que les souvenirs d’un paradis incendié par la guerre? Car l’histoire de Lola, dans ce roman, se mêle sans cesse à celle qui, depuis un demi-siècle, accompagne l’agonie des chrétiens d’Orient. À celle des coptes, de ces syriaques, de ces maronites, de ces orthodoxes qui, à tort ou à raison, crurent toujours que le ciel veillerait sur leur destin. Des palais de son enfance aux ruines de Beyrouth, de la frivolité aux massacres, du nassérisme aux camps palestiniens et aux guerres du Liban, Lola assistera ainsi, avec les siens, au triomphe absurde de l’intolérance sur le bonheur. Le roman d’une femme? Le roman d’une civilisation défaite par la violence des hommes qui, hier encore, savaient vivre ensemble? C’est tout cela que Josette Alia a voulu ressusciter dans cette fresque au goût de miel et de feu.
Nouvelles chroniques du 87ème District
6 Chroniques : Mourir pour mourir / Le dément à lunettes / Lightning / Huit chevaux noirs / Poison / Quatre petits monstres
» Cette fois, c’est le bon coup, pensait Carella. L’arme à gauche. Ténèbres tourbillonnantes, lumières clignotantes, aurore boréale, murmures, petits bips. Tout semblait faux et lointain, en même temps si réel et si proche. Il flottait au-dessus de lui-même comme l’ange de la mort. Mets un collier d’ail autour de ton cou, lui recommandait sa grand-mère, pour éloigner l’ange de la mort. Mais où est passé l’ail, grand-mère ? Et Meyer, mort, lui aussi ? » Non, Steve Carella et Meyer Meyer, une nouvelle fois blessés, ne mourront pas à la fin de Quatre petits monstres. De la première enquête du 87e District à la dernière publiée, trente-sept ans ont passé, et la plupart des protagonistes sont toujours là. Les temps ont changé – et les mentalités, les moeurs, la criminalité, les méthodes de la police. Mais si chaque nouvelle affaire laisse Carella plus dubitatif sur l’état du monde, plus meurtri, plus conscient que son métier l’amène à côtoyer chaque jour les pires aspects de l’humaine condition, le talent, le sens de l’action, la nervosité du style, l’acuité du regard d’Ed McBain n’ont fait que s’aiguiser. Pour le bonheur et le réconfort des lecteurs d’Isola, de New York, et d’ailleurs.
Baby and toddler food
A guide to foods for babies and very young children. It includes recipes, coverage of weaning and first foods, menus, time-saving recipe ideas, a guide to the nutritional needs of the growing child, and information on food allergies.
Précis de fiscalité des entreprise
Exercices de fiscalité des entreprise corrigés par Maurice Cozian et Martial Chadefaux.
Rue de la Soie
1947 : L’Indochine marche vers l’indépendance. Mais entre Hô Chi Minh et le gouvernement français, tout espoir n’est pas évanoui d’une négociation de paix. Telle est la mission officieuse dont est chargé François Tavernier au lendemain de son mariage avec Léa Delmas.
Traquée par d’anciens nazis, celle-ci décide de le rejoindre. De multiples aventures l’attendent entre Saïgon et Hanoï, dans ce pays en proie aux convulsions politiques, et en même temps formidablement attachant par son humanité, sa douceur, la splendeur de se paysages. Léa et François se retrouveront. Mais entre-temps, l’aveuglement des puissants aura laissé se mettre en branle l’engrenage de la guerre…….
Après NOIR TANGO, la suite de l’inoubliable saga inaugurée par LA BICYCLETTE BLEUE.
» Il fallait un certain courage à régine Deforges pour aborder ce sujet douloureux……..Il en fallait aussi pour mener l’enquête avec tant de minutie qu’lle ne laisse pas l’anecdote déborder l’histoire. » Jean Lacouture, Le Nouvel Observateur.
» Un palpitant roman d’aventures, de guerre, d’amitié et d’Extrême-Orient.
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Par les auteurs de « Paris brûle-t-il ? » « O Jérusalem, » « Cette nuit la liberté » « Le cinquième cavalier. » « De la guerre civile aux derniers jours de Franco, » un extraordinaire portrait de l’Espagne à travers le bouleversant destin d’un misérable orphelin devenu milliardaire.
Le flambeur
Les Français, à l’évidence, sont fascinés par son bagout, par son audace, par son aptitude à encaisser les coups et à les rendre. Les uns l’adorent. Les autres le détestent. Mais tous, un jour ou l’autre, se sont posé la question: qui est donc, au fond, cet étrange Bernard Tapis ?
The Glory Field
An exciting, eye-catching repackage of acclaimed author Walter Dean Myers’ bestselling paperbacks, to coincide with the publication of SUNRISE OVER FALLUJA in hardcover. « Those shackles didn’t rob us of being black, son, they robbed us of being human. » This is the story of one family. A family whose history saw its first ancestor captured, shackled, and brought to this country from Africa. A family who can still see remnants of the shackles that held some of its members captive — even today. It is a story of pride, determination, struggle, and love. And of the piece of the land that holds them together throughout it all.
Samir and Yonatan
Winner of the Mildred Batchelder Award, this very human novel of the Israeli/Palestinian conflict is both touching and timely. Nothing could be more frightening to Samir, a Palestinian boy, than to be where he is now: an Israeli hospital ward, trapped among the very people he blames for his brother’s death. Amid this explosive atmosphere, Samir begins to learn about the Israeli kids around him. He discovers their hurts and conflicts – and hesitantly begins to share his own. This is a story of violence and healing – the story of a boy facing the enemy he has been taught to fear.
Dark rivers of the heart
Do you dare step through the red door? Spencer Grant had no idea what drew him to the bar with the red door. He thought he would just sit down, have a slow beer or two, and talk to a stranger. He couldn’t know that it would lead to a narrow escape from a bungalow targeted by a SWAT team. Or that it would leave him a wanted man. Now he is on the run from mysterious and ruthless men. He is in love with a woman he knows next to nothing about. And he is hiding from a past he can’t fully remember. On his trail is a shadowy security agency that answers to no one–including the U.S. government–and a man who considers himself a compassionate Angel of Death. But worst of all, Spencer Grant is on a collision course with inner demons he thought he’d buried years ago–inner demons that could destroy him if his enemies don’t first.
Qu’est-ce qui fait courir Jane ?
Jane ne sait plus qui elle est, ni où elle habite, ni où elle va. Elle erre dans les rues de Boston. Elle a dix mille dollars en poche et sa robe est tachée de sang frais… Hospitalisée, elle retrouve son mari, un médecin réputé qui entreprend de lui rappeler leur vie commune. Mais peu à peu le soupçon naît en elle: Michael est-il bien son mari? Ce passé qu’on lui présente comme le sien est-il authentique? A moins qu’on ait voulu faire d’elle la criminelle idéale, dans cette bourgeoisie bostonienne où l’on sait si bien se taire et observer les convenances…Avec cette odyssée d’une femme amnésique, qui se bat seule contre l’angoisse de l’inconnu, Joy Fielding impose dans le thriller un ton singulièrement neuf, une authentique voix féminine.
Les vendanges de l’amour
La vie n’avait pas été tendre avec Kelly. La nature l’avait dotée d’un excès de poids, de cheveux plats et d’une forte myopie qui la contraignait à porter des lunettes infâmes. De plus, son père buvait et la battait. Pourtant, elle avait trouvé le courage de quitter la Californie, de changer d’apparence et d’identité. Aujourd’hui, Kelly réalise enfin son rêve : produire et présenter un magazine télévisé. Pour effectuer son premier reportage – consacré aux vignobles les plus célèbres de Californie – elle doit retourner sur les lieux de son enfance. Aura-t-elle la force d’affronter les fantômes du passé et se donnera-t-elle le droit au bonheur en succombant au charme d’un séduisant viti
Le chemin de la falaise
Rachel Treherne est très angoissée. Depuis quelques mois, on en veut à sa vie. Il y a d’abord eu ces lettres anonymes, et puis un escalier trop bien ciré, des chocolats au goût amer, des vipères dans son lit… À chaque fois, les membres de sa famille étaient tous présents. Des membres qui, financièrement, dépendent entièrement d’elle. La jeune femme se décide à contacter Miss Silver, le célèbre détective privé londonien. Rachel refuse de voir un criminel en l’un des siens, mais Miss Silver, toujours aussi lucide, est convaincue du contraire. De nouvelles menaces lui donnent raison : Rachel est vraiment en danger ! La vieille fille détective pourra-t-elle arrêter le criminel à temps ? Patricia Wentworth excelle à dépeindre une atmosphère véritablement oppressante avec des scènes d’une formidable tension. Des personnages redoutablement bien croqués, du suspense jusque dans les toutes dernières pages et un dénouement inattendu pour couronner ce très bon roman. Un auteur à redécouvrir absolument ! –Sophie Colpaert
Une saison au purgatoire
Parce qu’il était pauvre et fasciné par la riche famille Bradley – des parvenus d’origine irlandaise -, Harrison Burns est entré au service de Constant, le fils préféré, son camarade de collège, que ses parents destinent à une haute carrière politique. Harrison découvre trop tard que les Bradley, pour assouvir l’ambition du clan, sont prêts à ne reculer devant aucun moyen. Même s’il s’agit de dissimuler à tout prix un meurtre particulièrement atroce… Et Harrison accepte de se taire. Jusqu’au jour où il ne pourra plus reculer devant ce choix : crier la vérité ou vendre définitivement son âme. En même temps qu’un suspense impeccablement maîtrisé, Dominick Dunne nous offre, avec ce roman de l’amitié brisée, des illusions perdues, une peinture lucide et forte de la haute société américaine, de ses sourires, de ses hypocrisies, de ses férocités.
Instinct Mortel (n° 2)
Depuis plus de vingt ans que Pierre Bellemare et son équipe scrutent le crime sous toutes ses formes à travers la presse française ou étrangère, ils ont acquis une conviction : notre époque de crise économique, mais aussi morale et spirituelle, est, plus qu’une autre, propice au retour des instincts violents. De fait, si le crime est de tous les temps, ceux qu’ils relatent dans ce livre reflè-tent notre société. Leurs cadres ? Les grandes villes inhumaines, les réseaux pornographiques, les sectes. Leurs mobiles ? La drogue, le sexe, l’argent-roi. Souvent aussi la solitude, la dérive, la folie…Qui sont-ils, ces hommes et ces femmes qui, un jour, en viennent à transgresser le plus puissant des tabous ? C’est ce que nous découvrons au fil de ces récits brefs et sobres, tour à tour tragiques et fascinants.
« Considéré comme le chef de file de la peinture abstraite au Sénégal, Souleymane Keita est né en 1947 à Gorée, l’île au large de Dakar. Son travail ? Une peinture africaine, certes, là où rythmes et rites se confondent dans les subtilités d’une vue intérieure, mais en rien « locale » : un élargissement de la vision et, par là, de l’expérience humaine. »
Comment perdre du poids sans danger ? Comment être sûr de ne pas le reprendre ? Comment concilier minceur et santé avec les plaisirs de la table ? Que penser des nombreuses méthodes qui prétendent faire maigrir : régimes, protéines, sport, médicaments, psychothérapies, cures, chirurgie ? À la lumière de son expérience et des découvertes scientifiques les plus récentes, Jacques Fricker vous donne les moyens de bien maigrir. Vous pourrez ainsi : Faire le point sur votre poids, mieux manger sans vous compliquer la vie et prendre confiance en vous.
Les orientalistes de l’école italienne
Plus de cent cinquante artistes de l’École orientaliste italienne sont illustrés en monographies complétées par leurs expositions et par un index bibliographique individuel. Leurs œuvres, qui sont plus particulièrement des aquarelles, démontrent la féconde imagination de ces peintres, dont certains ont voyagé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mais qui pour la plupart n’ont travaillé qu’en « chambre ». Ce livre a pour objet d’éclairer le grand public, comme les collectionneurs, sur les différents aspects de cet art italien qui trouve ses sources à la Renaissance.
Histoires angoissantes
On ne peut plus angoissantes, oui, car au fil de cette vingtaine d’histoires choisies avec soin par le Maître, la mort change sans cesse de visage. Pathétique avec La petite fille qui voulait mourir, elle se fait terriblement féminine dans Le thé de l’inimitié, acharnée à la recherche du Meilleur endroit pour mourir, impitoyable pour Tous les coupables, horrifiante dans Pire qu’un cauchemar, perverse dans Je t’aime un peu, trompeuse dans L’auto stoppeur, paraît sans détour dans Profession : tueur, se fait annoncer dans Science ou fiction, et devient expiatoire à La fin de la bataille, mais elle desserre aussi les dents du Piège et s’efface Dans le noir !
Notre siècle, c’est en son adolescence, dans le premier quart de sa course, qu’il nous aura donné, à nous Français, le meilleur de la récolte. Et le meilleur témoin en est cette Nouvelle Revue Française où Gide et Valéry, Proust et Claudel, Martin du Gard et Malraux manifestaient une multiple fécondité culturelle. A cet extraordinaire orchestre de grands solistes, il fallait un chef. C’est le plus jeune qui fut choisi. A trente-trois ans, à peine revenu de la guerre, Jacques Rivière fut chargé non seulement de faire jouer à l’unisson Claudel et Gide, Debussy, Stravinski et Cézanne, mais d’ouvrir les voies nouvelles vers le surréalisme, le cubisme et la paix. Jean Lacouture qui, avec le talent que l’on sait, s’était attaché jusqu’ici à l’évocation biographique de gloires consacrées rend cette fois justice à l’un des grands oubliés de la littérature contemporaine, à un pionnier qui fut l’ami, le confident, le conseiller de Proust et de Gide, de Claudel, de Mauriac et de Saint-John Perse, l’un des « accoucheurs » de notre culture vivante.
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
Lajja
Parce que, de l’autre côté de la frontière, les fanatiques hindouistes ont détruit une mosquée, Sudhamoy Datta et sa famille, comme des milliers d’autres Bangladeshis hindous, vont subir violences et persécutions. Lors de l’indépendance du pays, ils avaient espéré construire une république où les deux communautés vivraient dans le respect mutuel et, pourquoi pas, l’amitié… Roman-document, roman-témoignage contre tous les » fondamentalismes « , d’où qu’ils viennent, Lajja nous raconte l’écroulement de ce rêve. Chacun des personnages le vivra dans sa chair et son sang. Pour avoir écrit ce livre, best-seller en Inde et largement diffusé au Bangladesh malgré la censure qui le frappe, Taslima Nasreen connaît aujourd’hui l’exil et la menace quotidienne de la fatwa. Cette œuvre, dont la traduction a été saluée comme un événement dans les pays occidentaux, nous touche et nous concerne au plus près.
Le Royaume interdit
« Un roman superbe dans son propos comme dans sa forme. « Générosité, tendresse pour ses héros souffrants, humour discret imprègnent cette histoire où de simples gens cherchent le bonheur en tâtonnant et se déchirent à toutes les épines du conformisme. « Ce beau livre est d’une richesse que l’on dénature en le réduisant à son squelette. Imagination, compassion, disons que cette lutte d’une poignée d’hommes et de femmes pour connaître » l’expérience d’être vivant » est d’une rare qualité. » (Françoise GIROUD)