La Liste de Schindler
« Les survivants se rappellent cette liste avec une telle émotion que la réalité se brouille. La liste, c’était le bien absolu. C’était la vie. Au-delà de ces quelques feuillets bourrés de noms, il n’y avait plus qu’un trou noir. » Traité comme un roman, « La liste de Schindler » est un hommage à l’Allemand Oskar Schindler. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce dernier utilisa sa position dominante et ses relations parmi les SS pour sauver mille deux cents Juifs d’une mort certaine. La liste recensait les ouvriers qu’il comptait faire transférer de Pologne en Tchécoslovaquie, et pour lesquels il n’hésita pas à dépenser plus de cent mille reichmarks en pots-de-vin. Aujourd’hui, un arbre à Jérusalem porte son nom.
Sur la route de Madison
Francesca Johnson, fermière de l’Iowa, était seule cette semaine-là ; son mari et ses enfants s’étaient rendus en ville pour la foire agricole. Sa rencontre avec Robert Kincaid, écrivain-reporter qui photographiait les ponts du comté de Madison, eut lieu au cours de l’été 1965. Dès leur premier regard, ils surent qu’ils étaient faits l’un pour l’autre de toute éternité. Ils ne disposaient que de quelques jours pour se connaître, s’aimer et vivre une vie entière de passion silencieuse, avide et sans espoir.
L’enfant des lumieres
Ruiné par des affairistes sans scrupules, abandonné de ses amis, déshonoré, le comte de Breyves s’est donné la mort : au XVIII ème siècle, plus qu’un malheur, un scandale ! Veuve à trente ans, sans parents, sans appuis, sans fortune, sa femme fuit Paris et la Cour pour se réfugier dans une campagne éloignée. Elle emporte dans son exil le seul bien qui lui reste de son bonheur passé : son fils Alexis, âgé de sept ans. Désormais, elle va consacrer sa vie à cet enfant. Avec une idée fixe : le rendre invulnérable, moins pour qu’il venge son père que pour le préserver d’un sort identique. Trop confiant, trop droit, le comte de Breyves a payé cher ces faiblesses. D’Alexis, si gai et charmeur, Madame de Breyves veut faire un homme apte à tous les combats, toutes les ruses : chasseur, braconnier, renard. Si la survie de son fils est à ce prix, elle sera, pour lui, un professeur d’immoralité mais d’abord une mère inquiète, tourmentée, émouvante, divisée, passionnée. Françoise Chandernagor a situé l’action de son roman à la fin du siècle des Lumières, quand l’Ancien Régime vacille sur ses bases ; mais les questions qu’elle pose sont également celles d’aujourd’hui : pour affronter un monde de plus en plus dur, faut-il endurcir nos enfants ? Et jusqu’à quel point ? Quelles valeurs transmettre encore, quand autour de nous la société se défait ? De la France à la veille de la Révolution la romancière nous donne un tableau saisissant : dans les salons comme dans les chaumières, sous le vernis des bonnes manières ou les couleurs champêtres, un monde de sang et d’argent spéculation, traite des noirs, corruption, jacqueries, contrebande. Mais L’Enfant des Lumières est aussi, et surtout, un grand roman d’amour : la tendresse inépuisable d’un fils pour sa mère, l’amour fou d’une mère pour son fils.
Quinze millions pour un fantôme
Lorsque le père de Waldo et Mirabelle a entendu la lecture du testament de l’Oncle Fernand, il a failli avoir une attaque. Non seulement son bon à rien de beau-frère qui, de son vivant, lui empruntait sans cesse de l’argent pour le dépenser à la roulette, avait réussi à amasser quinze millions, mais en plus il avait décidé d’en faire hériter ses neveux! Pour toucher cette fortune, Waldo et Mirabelle doivent remplir une condition secrète : La dernière volonté de leur oncle est de punir une certaine Catriona Gregor, qui l’a envoyé en prison autrefois, en lui faisant croire que son fantôme est revenu la hanter. Waldo et Mirabelle ont un mois pour faire exister le spectre de leur oncle. Mais premièrement, Catriona Gregor est une femme solide comme un roc, et semble n’avoir peur de rien. Deuxièmement, il y a un squelette dans son grenier. Troisièmement, Waldo et Mirabelle commencent à avoir des raisons de croire aux fantômes. A partir de 9 ans.
Dixie
Le Sud… A Savannah comme à Charleston, ce sont les roses à Noël, les maisons à colonnes blanches, les élégantes qui se promènent sous les frondaisons de chênes géants ou les allées de magnolias éclatant de fleurs pâles, mais c’est aussi, cette fois, les soleils rouges sur les champs de bataille et les orages dans la nuit. En dépit de l’époque, 1862, et de la guerre, celle de Sécession, Elizabeth est une jeune femme de tous les temps, indépendante et amoureuse. Deux fois veuve, on pourrait même dire trois, elle rêve de bonheur, physique et sentimental. Pour les jeunes gens, elle représente l’éternel féminin. Autour d’elle la guerre devient plus sanglante. A vingt-huit ans, faisant fi des conventions et des préjugés, elle va redécouvrir l’amour dans un simple soldat. Bien d’autres personnages animent cette fresque où le rire de la vie se mêle aux larmes de l’Histoire, mais ce sont les enfants qui surgissent finalement au premier plan avec Miss Llewelyn, l’intendante galloise, la seule qui les comprenne et sache leur expliquer ce qu’ils pressentent: la victoire ne doit pas cacher l’avenir. Et Dixie, le chant du Sud, flotte sur ce monde comme un cri d’amour. » C’est pour retrouver ce que m’ont dit mon père et ma mère que j’ai écrit mes romans sur le Sud. Maman surtout. J’avais douze ans lorsqu’elle m’a avoué que, malgré toutes nos victoires, nous avions été battus. Le Sud avait perdu. Cela a marqué toute ma jeunesse, et je revois encore maman se cachant le visage. Curieusement, dans mon livre, les enfants ont neuf, dix, onze ans, l’âge où je croyais encore à mon pays vainqueur… » J.G.
Les scélérats
Avec Frédéric Dard,vous croyez toujours qu’il vous a mené,consentants,jusqu’au bout de l’horreur.Alors qu’il vous réserve,pour la dernière ligne,le coup de grâce d’un dernier frisson. Moi je ne suis qu’une pauvre gosse de par ici qui s’est un peu trop monté la tête. Les belles aventures, nous autres, nous n’y avons droit qu’au cinéma ou à la télé. Sous le ciel encrassé de sa banlieue, le coeur de Louise battait trop fort lorsqu’elle passait devant la belle villa de ce couple d’Américains éclatants de richesse et de beauté. Le pire est à craindre lorsqu’une jeune fille ignorant tout des sentiments et une épouse meurtrie s’entre-déchirent en silence pour le coeur d’un homme faible. Cet amour pour votre femme, monsieur Rooland, je n’arrive pas à comprendre ! Vous ne comprendriez pas, Louise. Vous croyez? On ne comprend jamais l’amour des autres… – Une ivrognesse ! Une putain ! Avec Frédéric Dard, vous croyez toujours qu’il vous a mené, consentants, jusqu’au bout de l’horreur. Alors qu’il vous réserve, pour la dernière ligne, le coup de grâce d’un dernier frisson.
Conan le triomphant
Telima gémit quand Synelle empoigna sa noire chevelure et tira sa tête en arrière. – S’il te plaît ! implora-t-elle. Ses pleurs furent coupés net par la laine abattue sur sa gorge. L’homme en armure qui avait apporté le coffre tendit vivement une coupe en bronze pour recueillir le flot saccadé du sang. Avec indifférence, Synelle regarda les yeux de Telima s’embraser d’une terreur ultime, puis se faner dans le ternissement de la mort. Elle avait subi un nouvel échec, comme tant d’autres fois dans le passé, mais dussent un millier de femmes Mourir dans cette salIe, elle poursuivrait sa quête. Elle ramènerait Al’Kiir dans le monde des hommes.
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.Ou plutôt, on la noie. Travail de tueur professionnel.Qui pouvait en vouloir à la paisible Darcy ? Y aurait-il un lien entre la mort de la jeune femme, depuis peu assistante d’un détective, et les tipalias rouges, ces étranges poissons qui semblaient tant l’intéresser ?Thorn se lance à corps perdu dans une enquête périlleuse. Très rapidement, il aboutit chez Harden Winchester, un aquiculteur dont le passé au service de la CIA est plutôt trouble. Violent, cynique, dépravé, Winchester n’est-il pas le coupable idéal ? Trop idéal peut-être…Un époustouflant suspense pimenté d’humour noir, une plongée terrifiante dans les eaux sombres de l’âme humaine, une intrigue passionnante et complexe sur fond de catastrophe écologique : avec Marée rouge, James W. Hall, l’un des nouveaux maîtres du thriller, est au sommet de son art.
La séquence des corps
Black Mountain, une petite ville endormie au fin fond de la Caroline du Nord. Une petite ville où la police locale n’a guère affaire à plus d’un homicide par an, et encore, et où les gens ont bien du mal à s’habituer à fermer leur porte à clé la nuit, même de nos jours. Ce n’est guère le genre d’endroit où rôdent les serial killers, et pourtant. Quelle autre explication trouver au meurtre de la petite Emily, onze ans, enlevée chez elle après avoir assisté à une réunion paroissiale, et retrouvée quelques jours plus tard ? D’autant que le modus operandi de l’assassin rappelle étrangement celui de Temple Gault, le tueur qui a réussi à échapper au FBI et à Kay Scarpetta à l’issue d’Une peine d’exception. Appelés sur les lieux, Scarpetta et ses acolytes habituels, Marino et Wesley, vont avoir affaire à forte partie. Une fois encore, Patricia Cornwell nous fait ici la démonstration de son extraordinaire talent, qui a propulsé La séquence des corps à la première place de fla liste des best-sellers américains.
Le singe
Foutu singe au sourire grimaçant ! Tout en dents ! L’œil vitreux. Un diable qui sort d’une boîte. Hal l’avait l’avait précipité au fond d’un puits. Et voilà qui resurgit vingt ans plus tard. Le même. Avec ces ailes noires. Et comme un écho venu de l’enfer, ces horribles cymbales qui s’entrechoquent, signant à chaque fois un arrêt de mort. Partout, l’ombre de la mort plane. Quand elle ne s’incarne pas dans le jouet le plus innocent, elle elle rôde dans le chenal, attirant par son chant, les vivants en sursis. Stella, quand viendras-tu de l’autre côté, sur le continent? Traverser le chenal à 95 ans! Une invitation certes, mais au grand voyage. Chez Stephen King, un rien dérape et le décor qui nous était familier prend soudain un avant-goût d’apocalypse.
Les dames du Faubourg
Faubourg Saint-Antoine. Jean Diwo y est né et il raconte le fabuleux roman de cette grande artère parisienne où les chariots de l’Histoire n’ont cessé de rouler. Abbesses de Saint-Antoine-des-Champs, artisans, nobles, bourgeois, tous sont soudés par l’amour du bois, matériau noble et magique. Un roman chargé d’amour, de drames et de joies, parce que les hommes et surtout les dames du Faubourg ne sont pas moroses.
Les veilleurs de l’apocalypse
Au cœur des Alpes autrichiennes est établi un sanctuaire, une forteresse, la base militaire d’un sinistre mouvement, la Fraternité de la Veille. Harry Latham, un des plus brillants espions américains, réussit à infiltrer cette organisation néonazie qui a étendu ses tentacules dans l’ensemble du monde occidental. Il en revient porteur d’un document explosif : la liste des partisans secrets de la Fraternité de la Veille, au nombre desquels figurent de hauts dirigeants européens et américains. Ce document, s’il est authentique, est susceptible de faire basculer le monde occidental. Mais peut-on croire Harry ? Comment a t-il réussi à s’enfuir avec ce document alors que la Fraternité de la Veille l’avait pratiquement démasqué ? Drey Lathan veut connaître la vérité. En se faisant passer pour son frère Harry, il se retrouve alors au cœur d’un jeu de miroirs, de vrais espions et de faux alliés, où le moindre faux pas est mortel.
La galaxie tragique
Happé par l’effroyable Vide de Selestian, le vaisseau cosmique Voyageur émerge de l’autre côté du trou noir pour pénétrer dans un univers inconnu. Or, le commandant du vaisseau Voyageur, c’est VOUS, et sa destinée repose entre vos mains. Serez-vous capable de retrouver le chemin de la Terre en visitant les planètes que vous rencontrerez pour demander de l’aide aux extra-terrestres qui les peuplent. Ou serez-vous condamnés, vous et votre équi page, à errer à jamais dans un espace inexploré ?
Comment parfaire l’amour
Au début on s’adore. Puis on s’habitue. Et l’amour finit par etre dévoré par le démon de la routine. Alors, comment éviter le naufrage ?
Etat de siège
Maître du trafic mondial de drogue, exaspéré par l’extradition de l’un des siens, le cartel de Medellin décide de passer à l’offensive à l’intérieur même du territoire américain. Bombes, commandos-suicide, attenta contre le Président, corruption et manipulations au plus haut niveau : ni l’armée ni la CIA ne sont à même de mener cette guerre multiforme, insaisissable. C’est à Jake Grafton, héros du Vol de l’Intruder et de Dernier vol, qu’il incombe d’affronter cet ennemie implacable, dans une lutte qui nous mène au cœur des milieux politiques et dirigeants américains.
Le maire de Paris espère bien être élu président de la république en 1995. Il s’est composé une nouvelle image et présente un programme révolutionnaire…
Antoine et Cléopatre
Réédition L’amour d’Antoine et de Cléopâtre est un thème de prédilection. De ces interprétations légères et parfois même irrévérencieuses, que doit retenir l’Histoire ? Comment nier l’extraordinaire séduction d’une Cléopâtre, reine d’Egypte, adorée par son peuple comme Aphrodite-Isis, qui a su charmer César puis Antoine ? Comment nier la force vitale d’Antoine qui aimait se faire représenter en Hercule? Mais l’un et l’autre furent marqués avant tout par leurs ambitions et leur soif de pouvoir. Comment ne pas soupçonner dessein et habileté politiques dans les amours de Cléopâtre qui se battra jusqu’au dernier moment pour l’indépendance de l’Egypte ? Comment ne pas être fasciné par la carrière politique d’Antoine qui mourra d’avoir voulu s’affirmer comme successeur de César contre Octave, l’héritier officiel? Paul M. Martin, professeur de langue et littérature latines à l’université Paul Valéry de Montpellier, a publié notamment Tuer César ! (Complexe, 1988).
Vipère au poing
Vipère au poing », c’est le combat impitoyable livré par Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon, et ses frères, à leur mère, une femme odieuse, qu’ils ont surnommée Folcoche. Cri de haine et de révolte, ce roman, largement autobiographique, le premier d’Hervé Bazin, lui apporta la célébrité et le classa d’emblée parmi les écrivains contemporains les plus lus.
L’évangile de la vie
Dans cette encyclique, Evangelium Vitae, le Saint-Père remet en perspective tous les grands thèmes de la pensée de l’Eglise concernant la promotion et la défense de la vie humaine. Que ce soit pour la conception, la maternité, la naissance, la protection de l’enfant, le respect de la vie dans toute l’existence jusqu’à son terme, Jean-Paul II se fait ici le champion de la splendeur et de la prééminence absolue de la vie sur toutes les forces de mort. Cette réflexion grave et pleine d’affection, en particulier à l’égard des personnes en situation dramatique, (avortement, toxicomanie, sida, peine de mort, fin de vie), est une invitation puissante au courage, à la responsabilité, et plus encore à l’espérance.
Smilia et l’amour de la neige
Difficile pour Smilla Jaspersen de croire en la mort accidentelle d’Esajas. Impossible même parce que Smilla ne croit pas qu’un enfant atteint de vertiges chroniques puisse sauter du toit d’un immeuble. Parce qu’elle s’était prise d’affection pour ce gamin groenlandais, délaissé par sa mère. Parce que Smilla est groenlandaise, elle aussi, et que sa mère, esquimaude, lui avait appris l’amour de la neige. Et que la neige ne ment pas, contrairement aux hommes.
Les fils de l’homme
La romancière délaisse ici le roman criminel, et met sa science de l’intrigue et du suspense au service de la science-fiction. Dans l’Angleterre de 2021, frappée de stérilité comme le reste de la planète, plus aucun bébé n’a vu le jour depuis un quart de siècle. La population âgée s’enfonce dans le désespoir ; les derniers jeunes, jouissant de tous les droits, font régner la terreur ; le reste de la population s’accroche à une normalité frelatée sous l’autorité du dictateur Xan Lyppiatt.
Maman solo
Avoir un enfant toute seule, l’élever contre vents et marées, rester gaie, disponible, même quand on est fatiguée, jongler avec le travail, la crèche, l’école… Pas facile ! En France, des milliers de femmes sont mères célibataires. Parce qu’elle a vécu cette situation, Brigitte Hemmerlin a appris à parer à toutes les éventualités. De la grossesse à l’éducation, des vacances aux problèmes de santé, de la psychologie aux règles juridiques, elle fait partager son expérience à toutes les mères célibataires. Son guide fourmille de conseils, d’adresses et d’informations pratiques. Une aventure émouvante dans laquelle toutes les » mamans solos » se reconnaîtront. Un exemple où elles puiseront la force de vaincre les difficultés pour devenir des mères épanouies et confiantes.
Le couloir de la mort
État du Mississippi, 1967. Les deux jeunes fils d’un avocat juif défenseur des droits civiques meurent, pulvérisés par un attentat à la bombe portant la signature assassine du Ku Klux Klan… Eté 1990, Sam Cayhall, l’un des terroristes présumés, attend fébrilement le jour de son exécution à mort. Cloîtré dans sa cellule étouffante du quartier de haute sécurité, l’homme, aujourd’hui septuagénaire, a perdu le soutien de tous les siens. Tous sauf de son petit-fils Adam : un avocat d’assises fraîchement diplômé qui, malgré l’incompréhension et le dégoût profond que lui évoquent ce grand-père qu’il connaît à peine, va tenter l’impossible afin de lui épargner le supplice de la chambre à gaz.
Au risque de réveiller les vieux démons d’un passé familial marqué par la haine, la violence et le sang…
Usurpation d’identité
Durant quinze ans, Bren Buchanan a mis au service de ses activités d’agent secret une exceptionnelle capacité à changer de peau et de personnage. Le jour où il est démasqué, au Mexique, par des trafiquants de drogue, il comprend qu’il n’aura plus de nouvelle mission. C’est-à-dire plus de nouvelle vie…
Désormais, c’est tout seul, face à lui-même, que Buchanan doit affronter d’impitoyables adversaires et tenter de retrouver la femme qui l’a appelé au secours… Mais que fuyait-il donc ainsi, d’un personnage à l’autre?
Maître du suspense, l’auteur des Conjurés de la pierre nous entraîne au cœur d’une machination complexe, labyrinthique, effrayante, en même temps que dans le cauchemar de la perte d’identité, revécu avec une force psychologique qui n’est pas sans évoquer les héros meurtris d’un John le Carré.
Tete de diable
Les forêts d’Auvergne ne sont pas très sûres en ce début du XVIIe siècle. Lorsque son père Portillon Pattu est torturé et égorgé pour six sacoches d’or, Catherine-Marie, dite Tête de diable, sent s’éveiller en elle une rage de vengeance contre l’assassin : Smaragdin, le voyou de charme, qui se dit petit-fils de François Villon. Elle le poursuivra d’Issoire à La Rochelle, puis au-delà des mers, dans le Nouveau Monde, parmi les Indiens Sioux ou Crees, les chercheurs d’or. les pionniers, au fil de multiples péripéties qui nous laissent tour à tour amusés, émus ou haletants.
La jeune fille à l’avant-scène
Célébrissime vedette de cinéma, Arthur Pétram décide, un jour, de reparaître sur une scène de théâtre. Ainsi commence cette histoire qui permet au lecteur de se glisser derrière le décor, les caméras, de pénétrer dans ce monde si particulier: celui du spectacle. Au soir de sa vie, Arthur Pétram est confronté à tout. A son métier, à son passé, aux femmes qu’il a aimées, au public, à un fils qu’il adore et… à une jeune fille dans une avant-scène.
Evangéline
Un jour de 1968, en Louisiane, le célèbre avocat acadien Bob Carencro s’écrie : Il faut sauver la langue de nos ancêtres si nous ne voulons pas perdre notre âme. Et le vieux lutteur part en croisade pour restaurer le français. La bataille sera rude, car les détracteurs sont nombreux dans son petit État américain. Pourquoi ressusciter cette langue morte ? s’étonne sa propre petite-fille. Promise à un riche Texan, la blonde Évangéline porte pourtant le nom d’une héroïne de légende, aussi connue en Louisiane qu’Yseult ou Juliette.
Racontez-moi les flamboyants
Trois femmes : Charlotte, la reine du Bordeaux d’avant la guerre ; sa fille, Edwina, future reine du jet-set international ; la narratrice, cousine de Charlotte, témoin tendre et moqueur de leurs relations, qui aime son indépendance plus que tout. Voici une peinture drôle, cruelle et tendre d’une société où l’amour et l’argent, la tradition et la liberté s’affrontent. L’histoire commence dans les années 30, se termine de nos jours. Mémoire et mensonge s’entrelacent, car retrouver le temps perdu, c’est aussi le réinventer.
Jamais seuls ensemble
Aujourd’hui, si deux couples sur quatre se séparent, trop souvent dans la souffrance, la violence et le désarroi de l’incompréhension ou dans les déchirements des accusations, c’est qu’ils n’ont pas su se proposer une relation de croissance mutuelle. Jacques Salomé nous invite à mieux cerner ce qui fonde les relations durables dans un couple. Il nous propose, outre une réflexion approfondie, des outils concrets pour construire des échanges sur la rencontre des différences, sur la capacité à vivre une double intimité commune et partagée, personnelle et respectée. Ce livre est la réédition d’un grand best-seller qui, depuis 1995, aide des milliers de couples à fonder leurs relations sur une communication plus efficace.
Marée rouge
Depuis deux ans, Thorn avait retrouvé la paix et l’équilibre. Son passé violent n’était plus qu’un souvenir. En compagnie de Darcy, la blonde aux yeux verts, il connaissait enfin l’harmonie d’une vie en accord avec la nature. Mais un beau jour d’été, lors d’une partie de pêche sous-marine au large de Key Largo, c’est le drame : Darcy se noie.
La tentation de l’innocence
Définissant l’innocence comme une maladie de l’individu qui consiste à vouloir échapper aux conséquences de ses actes, de jouir des bénéfices de la liberté sans en subir les inconvénients, Bruckner dénonce ici les deux grandes tentations auxquelles l’humanité post-moderne aurait succombé : l’infantilisme et la victimisation.
Les roses de la vie
A’steure, je suis roi. Ainsi le jeune Louis XIII commente-t-il sobrement l’élimination de Concini, le tout-puissant favori de la reine-mère, en ce 24 avril 1617. Il lui faudra cependant mener encore de rudes batailles pour affermir son pouvoir, face à des menaces de toutes sortes : insoumission des Grands, rébellion des Huguenots, incapacité ou corruption des ministres.
Manon Lescaut
Antoine François Prévost d’Exiles, dit l’abbé Prévost, est un romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d’Église français. D’abord novice au collège d’Harcourt en 1712, il est congédié un an plus tard. Ensuite, il s’engage dans l’armée, mais bientôt déserteur, il s’enfuit en Hollande. Profitant de l’amnistie générale de 1716, il rentre en France et entame, un second noviciat chez les jésuites à Paris, avant d’être envoyé terminer sa philosophie au collège de La Flèche.
Les dramaturges de Yan
Yan est d’abord un mystère… Voici une planète et un peuple qui sont traumatisés par un gigantesque cataclysme du passé. En eux demeurent des traces énigmatiques de la catastrophe. Sur le sol de la planète se dressent les constructions gigantesques et incompréhensibles des dramaturges.
La maison de Jade
Devant ce chagrin d’amour gigantesque, qui s’est abattu sur moi d’une minute à l’autre sans que rien, dans le comportement de mon amant, ni dans mon observation consciente, m’ait avertie que la trahison était en marche, j’ai tout de suite songé au tombeau. Sans doute pour rejoindre mon bonheur d’amoureuse.
Star Trek
Immense, luminescent, un nuage vert, l’Intrus, fonce vers la terre. En quelques secondes il a anéanti une escadre Klingon qui s’opposait à lui. Sa dimension sept fois la distance de la Terre au Soleil. Seul le croiseur l’Enterprise peut l’intercepter. Seul l’amiral Kirk peut assumer cette mission où, moins que la force brutale, compteront le caractère du chef et son expérience. Départ risqué. Le vaisseau a subi une totale mutation technologique qu’aucun vol n’a encore testée. Lors d’une hyperpropulsion on frôle la désintégration.
La folle avoine
S’il est une histoire d’amour, c’est entre Guy-Noël et sa grand-mère. L’esprit moqueur, elle affuble tout un chacun de sobriquets, la moindre de ses fréquentations étant « Jupiter », le Diable et ses suppôts, aussi couettus et cornus que les loups-garous qui hantent ses nuits d’insomnie. Au sein de toute cette faune, sans compter les oies au pitoyable destin, l’enfant orphelin s’épanouit comme la folle avoine en pays sarladais.
Toine retraité
Lire ou relire Arthur Masson, c’est se plonger dans un bain de jouvence, de bonne humeur et de sagesse terrienne.
Pour le plaisir de ceux qui aiment la bonne littérature de terroir centrée sur la vie quotidienne d’un village wallon, les récits tragi-comiques contés avec avec humour et tendresse – où la saveur du patois relaie le bon usage d’un excellent français – et les personnages hauts en couleur s’affrontant dans les situations cocasses ou émouvantes, voici le souriant et malicieux Toine Culot, aux traits rajeunis par le talent de David Merveille, à nouveau en librairie au fil des cinq volumes de la célèbre «toinade».
Hollywood
De l’écriture du scénario à la première projection, Charles Bukowski raconte, étape par étape, la création du film dont l’histoire est celle d’un écrivain qui boit, Henry Chinaski, son alter ego. Hollywood a ses règles et ses habitudes signature du contrat, coupes sombres dans le budget, négociations pour la distribution des rôles, annulation du projet ; et puis un jour, un nouveau producteur entre en piste, le projet reprend, le tournage commence, la production fait faillite, le réalisateur menace de se suicider… jusqu’à la première.
Au commencement était le crime
Malice domestic : l’expression désigne le crime maison, celui qui intervient entre frères ou conjoints, amants ou maîtresses. Celui qui viole le sanctuaire familial, laissant le cadavre dans la baignoire ou devant la cheminée…Le premier « crime maison » connu, rappelle ici la romancière de La Nuit du renard et de Recherche jeune femme aimant danser, fut le meurtre d’Abel par Caïn. L’histoire d’Oedipe ou celle de Hamlet s’inscrivent également dans cette longue tradition.
Mort d’un expert
Un village des Fens, au sud-est de l’Angleterre. Des marécages, de la pluie, la découverte d’un cadavre de femme. le lendemain le Pr Lorrimer, responsable du service biologie d’un laboratoire de médecine légale, est à son tour trouvé assassiné dans son bureau, toutes portes fermées.
La dernière tentation du Christ
» Je suis sûr que tout homme libre qui lira ce livre plein d’amour aimera plus que jamais, mieux que jamais, le Christ. » N. Kazantzaki. Voici le livre dont a été tiré le film de Martin Scorsese qui provoqua tant de remous : échos lointains et puissants du scandale qui frappa le roman à sa sortie, dans les années 1950, et qui valut à Nikos Kazantzaki une menace d’excommunication.
L’homme fatal
Il s’appelle Steiner. Il se dit psychiatre. Lorsque Juliet Osborne, la quarantaine indépendante, le voit entrer, dans sa vie, elle est aussitôt partagée entre l’attirance et la peur. Elle découvrira peu à peu que Steiner n’est pas seulement un Don Juan, un collectionneur de femmes.
Un amour de soie
Rien ne prédisposait Hannah, orpheline de dix-huit ans, à devenir la femme de Reiver Shaw, l’ambitieux propriétaire d’une filature de soie. Rien, sinon les terres constituant sa dot. Dans le Connecticut des années 1840, une femme a-t-elle seulement le droit de protester ?
L’esprit de famille
Avoir l’esprit de famille, c’est aimer se retrouver parmi les siens, non pour s’y enfermer, mais pour y prendre des forces afin de mieux s’ouvrir aux autres. Elles sont quatre sœurs : Claire, Bernadette, Pauline et Céline.
Qui a oublié l’image de Jean-Pierre Bernès, le directeur général de l’Olympique de Marseille à peine sorti de la prison de Loos-lès-Lille, accomplissant bras levés, un tour d’honneur du Stade Vélodrome sous les acclamations de dizaines de milliers de supporters ? Ce triomphe précédait la chute : le club marseillais, vainqueur de la coupe d’Europe des clubs champions, accusé de tentative de corruption lors d’un match de championnat contre Valenciennes, allait être rétrogradé en seconde division tandis que Bernès, mis en examen, serait contraint à démissionner. Ces décisions, écrit-il — le tour d’honneur, la démission — je m’en suis aperçu plus tard, c’est Tapie qui les a prises à ma place. Tapie, mon patron, mon président, mon bienfaiteur, l’homme qui m’avait donné sa confiance, qui m’avait guidé pendant des années, l’homme pour lequel j’aurais été prêt à mourir. » Dégrisé, Bernés parle sans fard. Il raconte le monde du football, un univers où l’argent est roi et tous les coups permis. Il révèle l’emprise de Bernard Tapie sur l’O.M. Cet homme, écrit-il, allait m’entraîner, de façon consentie et durant sept ans, dans une spirale vertigineuse. C’est l’extraordinaire histoire de cette fascination que l’ancien dirigeant de l’O.M. nous livre aujourd’hui.
Les routiers
Malo Louarn (29 avril 1949, Melun) est un auteur français de bande dessinée. Fils d’Alan Louarn, il effectue des études littéraires classiques (Institution Saint-Joseph à Lannion de 1960 à 1964, époque où sa famille réside à Yerres département Seine et Oise et Rennes à partir de 1962), puis une licence d’anglais. Il devient dessinateur à Tintin, en 1972-1974 (Goulven et Folklo), puis à Spirou (Gwennyn, Le Candidat, La Vedette, Le Cannonier de Vodkagrad), lancé par l’atelier de Rennes de Jean-Claude Fournier.