
Memoirs of a Geisha
A literary sensation and runaway bestseller, this brilliant novel presents with seamless authenticity and exquisite lyricism the true confessions of one of Japan’s most celebrated geisha.
In « Memoirs of a Geisha, » we enter a world where appearances are paramount; where a girl’s virginity is auctioned to the highest bidder; where women are trained to beguile the most powerful men; and where love is scorned as illusion. It is a unique and triumphant work of fiction – at once romantic, erotic, suspenseful – and completely unforgettable.
5 août 1962, 4 h 25 du matin : Marilyn Monroe est retrouvée sans vie dans sa maison de Los Angeles. Quelques heures auparavant, trois hommes en sortaient précipitamment. Parmi eux, un des personnages les plus puissants du pays. Le jour même, le monde entier apprend, stupéfait, le « suicide » de Marilyn. Au terme d’une incroyable enquête de quinze ans, Don Wolfe réduit à néant la vérité « officielle ».
Marilyn Monroe a été assassinée. Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Témoignages inédits, rapports secrets, révélations capitales, nouvelles expertises livrent le dessous des cartes et bouleversent le jeu. Pour la première fois, la vie secrète de Marilyn Monroe est reconstituée jusqu’à ses derniers jours et sa fin tragique dans les moindres détails. Un véritable film noir. Avec dans les rôles principaux : le parrain de la Mafia, Sam Giancana, Frank Sinatra, Peter Lawford, les Kennedy… et pour décor, les collines de Hollywood et les couloirs de la Maison Blanche. Aucun livre n’était jamais allé aussi loin. Un document accablant. Des révélations explosives qui font voler en éclats le mythe américain.
Il est possible de détruire quelqu’un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral. Dans ce livre nourri de nombreux témoignages, l’auteur analyse la spécificité de la relation perverse et met en garde contre toute tentative de banalisation. Elle nous montre qu’un même processus mortifère est à l’œuvre, qu’il s’agisse d’un couple, d’une famille ou d’une entreprise, entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire. Ces violences insidieuses découlent d’une même volonté de se débarrasser de quelqu’un sans se salir les mains. Car le propre du pervers est d’avancer masqué. C’est cette imposture qu’il fut dévoiler pour permettre à la victime de retrouver ses repères et de se soustraire à l’emprise de son agresseur. S’appuyant sur son expérience clinique, l’auteur se place en effet, en tant que victimologue, du côté des personnes agressées pour que le harcèlement qu’elles subissent quotidiennement soit pris en compte et nommé pour ce qu’il est : un véritable meurtre psychique. Le sujet du harcèlement moral reste largement inédit en France. D’où l’intérêt de ce livre remarquablement documenté, qui est aussi un guide pratique pour les victimes ou ceux qui veulent les aider (choix de la thérapie la mieux adaptée, étapes à court et long terme vers la guérison…) et pour les professionnels auxquels il propose une approche nouvelle. Mais plus largement, par son style clair et vivant, il intéressera tous ceux qui ne souhaitent pas rester indifférents face à ce problème de société.
L’enfant criminel
Les enfants incarnent la naïveté, la fragilité, l’innocence. Si bien que, lorsque l’un d’eux se rend coupable d’un crime de sang, nous sommes incrédules et saisis d’un vertige terrifiant : qu’adviendrait-il si nous étions les parents de ce jeune criminel ? Il arrive pourtant que des gosses, qui pourraient appartenir à notre entourage, basculent dans l’horreur sans raison apparente. Il est alors trop tard. Evidemment, ces actes de violence extrême sont rares et s’expliquent par la négligence, les mauvais traitements ou le manque d’amour. C’est pourquoi Pierre Bellemare et Jean-François Nahmias ont voulu écrire sur cette question délicate plus qu’un simple recueil de faits divers. Relatant, à travers deux grands chapitres (l’un pour les moins de 12 ans, l’autre pour les 13-16 ans), des cas aussi divers que ceux de Mary Bell, deux fois meurtrière à 11 ans, de Jean Grenier, la » Bête du Bordelais » qui a terrorisé la région en l’an de grâce 1600, ou des » Tigresses de New-York « , une bande d’adolescentes ultra-violentes, L’enfant criminel est autant un document saisissant qu’un cri d’alarme lancé à un moment où la violence ne cesse de croître, non seulement à l’étranger, mais aussi chez nous en France. En nous livrant ces histoires bouleversantes qui plongent au coeur même de la détresse humaine, les auteurs n’ont pas cherché à dresser un tableau alarmiste d’une société en perdition. Ils espèrent au contraire éveiller notre conscience vis-à-vis d’une délinquance juvénile parfois motivée par la vengeance, la jalousie, la méchanceté ou conditionnée par la télévision, face à laquelle la justice est impuissante, et qui est l’affaire de chacun de nous.
Invasion
Tout commence par un mystérieux disque noir, fait d’une matière inconnue, avec lequel un étudiant californien, Beau, se blesse au doigt en l’examinant. Pris d’une violente fièvre, Beau se rétablit très vite… mais son comportement n’est plus le même. à la fois euphorique et incohérent, il commence à inquiéter sérieusement Cassy, son amie.
Et l’épidémie se répand. Ceux qu’elle ne tue pas, à leur tour, changent de personnalité, pour s’agréger bientôt à une sorte de secte prosélyte, qui se répand dans le monde entier, cherchant à contaminer les autres.
D’où provient ce virus redoutable ? Quelle puissance invisible s’exerce à travers lui, cherchant à sélectionner les humains et à les transformer en les mettant à son service ? Sheila, médecin hospitalier, Jonathan, informaticien, et quelques autres vont prendre conscience du danger et mettre en commun leurs forces pour contrer ce virus dont ils ne savent qu’une chose : il n’est pas d’origine terrestre.
Maître du thriller médical, Robin Cook rejoint ici l’anticipation. Une anticipation qui, à l’heure des épidémies nouvelles et des manipulations biotechnologiques, pourrait bien n’être pas invraisemblable…
Vendredi 2 novembre 1979, porte de Clignancourt, Paris. Devant Sylvia Jeanjacquot, la bâche d’un camion se relève et quatre armes automatiques ouvrent le feu. Le pare-brise de la BMW se constelle d’impacts, l’homme assis à côté d’elle, Jacques Mesrine, s’effondre sur le volant, en sang. Sylvia Jeanjacquot est touchée, elle aussi. Grièvement. Mais elle jaillit hors de la voiture mitraillée et, avant de s’effondrer à son tour, hurle des insultes aux policiers qui viennent d’abattre son compagnon. C’est la fin d’une histoire d’amour qui aura duré dix-huit mois. Dix-huit mois de cavale avec l’ennemi public n° 1. Sylvia Jeanjacquot ne cherche pas à justifier Mesrine, ni à en faire un saint. Il était un tueur, il était aussi l’homme qu’elle avait choisi, et auquel elle devait rester fidèle jusqu’à la mort. Son récit poignant, étonnant, truffé d’anecdotes qui sont autant de scoop sur le cas Mesrine, est celui d’un couple ordinaire – que la violence rattrape, comme un boomerang. Mais l’histoire de ces Bonnie and Clyde français est, avant tout, une surprenante et tragique histoire d’amour.
La maison Windsor
Dans l’inépuisable et magique saga des grands de ce monde, la famille royale anglaise a toujours surpassé les milliardaires, les stars et autres lignées princières de moindre éclat. Les Windsor constituent un Olympe à la mesure de notre humble condition démocratique. La Reine Mère, Elizabeth Il et Philip, Margaret, Charles ou Diana incarnent toujours une mythologie dont on nous annonce, en vain, la disparition. Le sang, les titres et la fortune exaltent les conflits de l’amour et du devoir, les déchirements du coeur, les tragédies sentimentales. Mais la célébrité aggrave aussi les noirceurs, les vices, les dévoiements sexuels. Ces demi-dieux d’aujourd’hui ont leur grandeur et leur noblesse, comme leurs tares physiques et morales. Pour les révéler, Kitty Kelley a rencontré des centaines d’amis, de proches ou même d’employés de la maison Windsor et examiné des milliers de documents, avec l’intention de n’épargner personne.
Possessions
On dit que depuis huit cents ans un effrayant molosse hante les environs de Denton-On-The-Forest, la bourgade où vivent Nick Crayke et sa jeune femme Natasha, romancière.
Par une nuit de Halloween, Natasha croit apercevoir la créature à deux pas de sa maison. Dès lors, les visions s’enchaînent, toutes plus terribles les unes que les autres. Enfermée dans son cauchemar, elle ne peut plus supporter le moindre contact avec son mari, qu’elle soupçonne d’infidélité. Comme possédée par une voix intérieure, elle commence à écrire la biographie d’une dénommée Sarah Stalwell, qui vécut au XVIIIe siècle dans leur maison.
Frustré et délaissé, Nick entreprend des recherches historiques autour de cet obscur personnage pour lever le voile sombre qui s’est abattu sur leur vie. Est-ce suffisant pour sauver leur couple qui part à la dérive ? Mais, plus encore, auront-ils la force de conjurer celui qui semble être le Malin lui-même ?
Nize Isabel DE MORAES, née à Sao Paulo, Brésil, vit au Sénégal depuis de très nombreuses années. Elle a fait ses recherches à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire -Cheikh Anta Diop, où elle a exercé les fonctions de Maître-Assistant de Recherche.
Ce travail a eu pour but de rassembler le plus grand nombre possible de documents d’origine européenne sur une période déterminée (1600 à 1679) de l’histoire de la « petite cote » c’est-à-dire de la portion de cote de l’actuel Sénégal s’étendant du cap Vert à la Gambie.
Qui perd meurt … Non, Joanna et ses frères ne rêvent pas ! Ils ont bel et bien été capturés par d’horribles créatures lors d’une simple balade en forêt. Et pour quoi faire ? Pour tester le nouveau jeu inventé par les monstres » La bête de l’est « . Ça pourrait être amusant si les perdants ne risquaient pas d’être dévorés à chaque instant !
Une fille de la forêt
Grand-mère Céline raconte à son petit fils, l’écrivain André Besson, les fabuleux souvenirs engrangés dans sa mémoire. Elle évoque son enfance au fond des forêts où la tribu des Chaniet travaillait à la coupe des arbres et à la fabrication du charbon de bois. Elle parle de la grande peur des loups qui hantaient la région et de celle des chiens enragés, avant que Monsieur Pasteur ne mette au point son vaccin. A l’époque (entre 1860 et 1880), Céline marchait pieds nus, se lavait à l’eau de la source et portait des haillons. Chez les Chaniet, malgré leur pauvreté, il y avait toujours « l’écuelle de Dieu » au bout de la table pour plus miséreux qu’eux. Céline parle avec vénération de son grand-père surnommé « Passemaux », parce qu’il possédait le don de passer les maux. Il guérissait en captant la force des chênes. « Le chêne, disait-il, est traversé par une force qui vient du sol et communique avec le soleil par les ramures. » Une inoubliable figure de patriarche, un peu sorcier et grand chrétien, qui envoie ses patients à confesse et transmet ses « secrets » à sa petite-fille. Céline Chaniet-Besson, devenue « civilisée » par un mariage qui l’arrache aux sortilèges de la forêt de Chaux, n’oubliera jamais son enfance. Avant de disparaître, en 1943, à l’âge de 85 ans, elle racontera à son petit-fils, André Besson, la vie des anciens bûcherons-charbonniers de Franche-comté. Conteur exceptionnel profondément enraciné dans son terroir natal, André Besson nous offre ici, avec émotion et réalisme, un livre puisé aux sources. Il nous restitue l’existence de ces hommes et de ces femmes des bois épris de liberté, qui vivaient au rythme de la terre et du ciel.
Le meurtre du lac
Une grande demeure abandonnée sur les rives d’un lac silencieux… Pour Emma, douze ans, petite fille solitaire et pleine d’imagination, quoi de plus fascinant ? Surtout quand cette maison était celle d’une enfant retrouvée noyée dans ces eaux noires quarante ans auparavant. Meurtre ou accident ? L’affaire ne fut jamais élucidée, mais dans ce petit coin de l’Amérique profonde, avec ses bourgades isolées au milieu des bois, ses habitants singuliers et leurs habitudes jalouses, chacun détient une part de la vérité. Aussi, personne ne se souciant d’elle ni de ses questions, Emma entreprend, avec détermination et habileté, de rassembler une à une les pièces de ce puzzle tragique. Jusqu’à ce qu’un nouveau cadavre vienne bouleverser cette innocente enquête et ramener les vieilles histoires à la surface du lac…
Advanced language practice
The Advanced level contains grammar that is systematically revised and consolidated through a variety of exercises in the CAE and new Proficiency (CPE) exam styles. There is extensive written and oral practice plus regular consolidation units.
A Midsummer Night’s Dream
Shakespeare’s intertwined love polygons begin to get complicated from the start–Demetrius and Lysander both want Hermia but she only has eyes for Lysander. Bad news is, Hermia’s father wants Demetrius for a son-in-law. On the outside is Helena, whose unreturned love burns hot for Demetrius. Hermia and Lysander plan to flee from the city under cover of darkness but are pursued by an enraged Demetrius (who is himself pursued by an enraptured Helena). In the forest, unbeknownst to the mortals, Oberon and Titania (King and Queen of the faeries) are having a spat over a servant boy. The plot twists up when Oberon’s head mischief-maker, Puck, runs loose with a flower which causes people to fall in love with the first thing they see upon waking. Throw in a group of labourers preparing a play for the Duke’s wedding (one of whom is given a donkey’s head and Titania for a lover by Puck) and the complications become fantastically funny.
Depuis une douzaine d’années, la méthode Montignac a permis à plus d’un million de personnes de perdre du poids. Ses recommandations, longtemps décriées par les professionnels de la nutrition, sont aujourd’hui confirmées par des études scientifiques validé pour maigrir, il ne s’agit donc pas de manger moins, mais de manger mieux et de réajuster ses habitudes alimentaires. A la lumière de l’expérience qu’il a accumulée grâce aux médecins prescripteurs et aux très nombreux témoignages de personnes qui ont suivi sa Méthode, Michel Montignac propose avec cette nouvelle édition une stratégie de perte de poids et de maintien de l’équilibre pondéral encore plus efficace. Il met en particulier l’accent sur le bon choix des aliments en fonction de leur index glycémique. Mais surtout, il apporte de nombreux conseils, plus précis et encore plus faciles à appliquer, pour réussir une stabilisation pondérale.
Prisonniers du paradis
Un avion qui fait un amerrissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons – à proximité quand même d’une île – cela n’existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s’organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l’alcool et ouvrent le « Café de la jungle ». Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial – n’oublions pas qu’il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n’auront aucune envie de retrouver la « civilisation » quand un navire américain s’approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés. Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l’humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre.
Morts en eaux troubles
Le cadavre de son ami Ted Eddings, un journaliste, retrouvé au fond de l’eau dans une zone militaire interdite, lance le médecin légiste Kay Scarpetta sur les traces d’une secte manipulée par un réseau terroriste international. En compagnie de Lucy, sa nièce, devenue agent du FBI, et de son complice Marino, le flic macho au grand cœur, elle affronte d’implacables ennemis, tout au long d’un suspense où les technologies de pointe et la réalité virtuelle bouleversent les données de l’enquête criminelle… Patricia Cornwell a connu une célébrité immédiate avec son premier roman, PostMortem, Prix Edgar Poe aux États-Unis et, en France, Prix du Roman d’aventures 1992. Mémoires mortes, Et il ne restera que poussière…, Une mort sans nom sont aujourd’hui des best-sellers dans vingt-quatre pays.
La conspiration Trevayne
Andrew Trevayne incarne le modèle américain dont les ingrédients sont l’honnêteté et la réussite sociale acquise par le travail et l’ingéniosité. Tout le désigne donc pour présider une commission d’enquête indépendante sur le budget de l’armement et sur les marchés passés entre le Pentagone et les grandes firmes nationales. Il accepte cette mission délicate. Mais il a mésestimé les capacités de résistance de l’armée et les pressions des lobbies qu’il attaque et qui savent utiliser tant l’argent que les méthodes de la mafia. Trevayne ne se sortira pas sans compromission de cette tâche. Il est convaincu qu’il vaut mieux feindre être manipulé par ces acteurs de l’ombre que de rester extérieur à leurs stratégies sans pouvoir les anticiper. Dans la grande tradition du roman politique américain, cet ouvrage écrit au moment du Watergate confronte l’Amérique aux coulisses de son idéal et dénonce la collusion du pouvoir et de l’argent à travers l’aventure d’un personnage qui se défait progressivement de ses illusions. Madeleine Sorel
Postmortem
Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n’est précisément l’assassin. Le docteur Scarpetta s’acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu’il n’arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu’à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée. « Postmortem » remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d’aventures.
Chair de poule -37- Nuits de cauchemar
Matt déteste sa minuscule chambre, il y est tellement à l’étroit ! Pourquoi n’irait-il pas dormir dans la chambre d’amis inoccupée ? Un soir, malgré l’interdiction formelle de sa mère, il décide d’y passer la nuit. S’il avait pu prévoir les conséquences terribles de son acte, il aurait peut-être hésité !
Fatale
« De quelque côté que l’on se dirige, écrit Manchette, il y a une longue côte à gravir pour sortir de Bléville. » Il est ainsi, dans Fatale comme dans ses autres livres, des phrases porteuses d’étranges ambiguïtés métaphoriques. Il en est une aussi dont on ne sait trop si elle évoque ironiquement le sanglant nettoyage entrepris par Aimée ou l’ordre moral nécessaire à l’harmonie blévilloise. Cette phrase, leitmotiv inscrit sur une bascule automatique, une borne téléphonique ou une corbeille à papier municipale, consiste en une simple injonction : GARDEZ VOTRE VILLE PROPRE ! » Jean Échenoz.
Pique-nique chez Tiffany Warton
Certains êtres sont-ils faits pour détruire ? L’ingénuité d’une toute jeune femme peut-elle être le masque d’une perversité diabolique ? Sans doute, dans ses derniers instants, Tiffany Warton se pose-t-elle la question. Jane, sa jeune amie et protégée, a ravagé sa vie. Adieu, les brillantes réunions annuelles sur les pelouses de Broad Castle, les relations huppées, la radieuse présence du champion de tennis John Furney, la séduction faite homme… Il y a de l’Edith Wharton, de l’Agatha Christie, du Henry James dans ce roman subtil et pervers, qui prend pour cadre la bonne société anglaise des années soixante. La comédie mondaine tourne au drame, le songe d’une nuit d’été se fait cauchemar. L’auteur des Egarés, prix Goncourt 1983, et de Stéphanie Phanistée, mène le bal avec une rigueur et un humour également implacables.
Après huit ans de règne, Didoufri. successeur de Khéops, meurt assassiné, victime d’intrigues de palais Khéphren, son frère, se fait couronner roi. Il épouse la belle Persenti et adopte l’enfant qu’elle a eu de son autre frère, Djedefhor.
Enfin maître des Deux Terres. Khéphren se consacre à son rêve :
édifier une pyramide qui rivalise en splendeur avec celle de Khéops. Il mène cependant une vie dissipée, allant jusqu’à faire de la fille d’un cabaretier sa quatrième épouse… Djedefhor, lui, cherche toujours à retrouver le troisième livre de Thot, source de Sagesse, ce qui ne l’empêchera pas de connaître un nouvel amour et d’exercer des fonctions officielles.
Mais des complots se trament dans l’entourage du pharaon. Et Persenti, en recourant à un philtre magique pour retrouver l’amour de son mari, va tom-ber dans le piège d’une terrible machination…
Dans le prolongement des trois volumes déjà parus de ce Roman des pyramides, Guy Rachet fait somptueuse-ment revivre le règne de Khéphren, bruissant de multiples intrigues, hanté par un éternel rêve de pierre…
Les enfants de l’utopie
L’un favorable, enthousiaste, idolâtre, vante le progrès indéfini où triompherait la raison démocratique et sans frontière, à condition d’acculer l’individu à un exercice écrasant et abstrait de toutes les vertus civiques. L’autre, suspicieux, démissionnaire et revanchard constate l’effondrement du Politique et les décombres moraux et culturels que l’individualisme débridé et la « montée de l’insignifiance » orchestrée par l’argent accumulent sur nos têtes. Tels sont les enfants de l’utopie ; devant eux le Politique se trouve réduit à un jeu de rôles où les « représentants du peuple » ne sont que des figurants incapables de prendre en compte la vie des gens et de répondre pour le destin de la Cité. Ce livre s’efforce de reconnaître au milieu de ses ombres le Politique, écarté, dédaigné, travesti, besoin royal pourtant, art, inhérent à l’animal humain, qui en requiert la légitimité et la grandeur. Pour la survie d’abord de la Cité où il s’incarne ; ensuite our qu’elle détermine elle-même un vivre ensemble où l’autorité protectrice des libertés ne sera pas privée de « l’esprit de suite » ; où le passé ne sera pas haï mais accepté en héritage et en symbole vivant de notre histoire commune ; où le futur enfin, intimidant les désespoirs et les tombeaux formera le cortège radieux d’un nouveau prince.
Blade runner – Tome 2
Los Angeles, 2020. Aux pluies diluviennes succèdent des étés torrides. Anéantie par les tremblements de terre, la ville n’est plus qu’un amas de ruines. Le vent brûlant du désert pousse les humains vers les terriers qu’ils ont aménagés sous les décombres. Deckard, le plus dur des blade runners, a quitté la police et s’est réfugié dans les forêts de l’Oregon avec Rachael, la réplicante qu’il aime. Elle repose, entre sommeil et agonie, dans un cercueil de survie. Mais bientôt la traque recommence : le chef de la police s’est trompé dans ses comptes, un dernier androïde rôde en liberté dans les rues de LA. Seul Deckard peut l’éliminer. Trahisons, illusions, mémoires effacées… Les morts revivent, rafistolés. Les meurtriers deviennent les proies de ceux qu’ils chassaient autrefois. Dans ce monde livré au chaos, un héros désenchanté peut-il encore vivre en humain ? Roman noir ou science-fiction, Blade runner ne cesse d’être un miroir du monde contemporain.
Coup de folie
Décidément, Sam Stark a vraiment un problème avec les femmes ! Lorsqu’il décide de les épouser, elles déclarent forfait au dernier moment et il se retrouve seul devant l’autel. Cette fois encore, il a fallu renvoyer les invités… Pourtant, Monsieur Stark, expert en informatique, est plutôt séduisant, a l’esprit brillant, est immensément riche, et le tout-Seattle le surnomme » l’androïde » en raison d’un esprit aussi rigoureux que celui de ses ordinateurs. Desdemona Wainwright, la dynamique jeune femme qui a organisé la réception du mariage, constate non sans surprise que le charme si particulier de Sam ne la laisse pas indifférente. Artiste extravertie et pleine de fantaisie, elle a le sentiment qu’ils sont peut-être faits pour s’entendre… Sacrée à juste titre reine du roman de divertissement, Jayne Ann Krentz signe ici un livre pétillant.
Aria (02) – La montagne aux Sorciers
Une étrange région est soumise à la malédiction du sinistre Alkaïr. Pour le combattre, Aria devra puiser en elle toute son énergie mentale et physique…
Les zappeurs -6- La victoire en zappant
Série cathodi-comique. Une famille de zappeurs invétérés vit journellement le stress des programmations télévisuelles et craque régulièrement… Heureusement , la télécommande a des piles neuves !!!
Chambres : Couettes, draps, oreillers…
Une foule d’idées pour agrémenter le linge de maison.
Juliette ou la Paresseuse
La veuve d’un milliardaire américain achète la plume d’une autre pour vomir son passé, pour livrer, à rebours, le secret de ses fuites successives.
Sa biographe ressasse une année de fêtes monotones, et mêle à son récit la chronique de ses vingt ans.
Pas de sang, juste de l’encre. Pas de cadavre, mais une confidence à quatre mains, entièrement réversible. Un polar dont l’enjeu n’est pas l’identité de la criminelle, mais de la narratrice. Les preuves sont là. Il n’y a qu’à lire, avec précaution (lignes à haute tension – courant alternatif).
La princesse de la nuit
« Il y avait du sang sur la lune… » Le fils de l’Empereur d’Occident, Tamino, s’est juré de délivrer la princesse Pamina, fille de la Reine de la Nuit et prisonnière du magicien Sarastro. Très vite, l’amour entre eux est réciproque, mais bien des épreuves attendent les deux jeunes gens avant que ne leur soit révélé le chemin de la Sagesse et la la Lumière…
La petite encyclopédie du Cinéma
Le 20e siècle a vu se développer le cinéma, né à la fin du siècle précédent. Celui-ci a tôt fait de devenir un moyen d’expression incomparable ; on le baptise 7e art. Cet ouvrage fait le bilan d’un siècle de création cinématographique. Il est organisé en quatre parties. La première raconte la naissance d’un film ou comment un projet prend forme jusqu’à sa sortie en salle. La deuxième est consacrée à l’histoire générale du cinéma, depuis le muet jusqu’à nos jours avec les différentes tendances pays par pays.
Quelque temps avant son mariage, une jeune femme rencontre un enfant et son père, qu’elle retrouve un soir plongés dans la contemplation d’un restaurant scolaire. Quand l’homme lui raconte pourquoi l’image d’un réfectoire le soir évoque pour lui le souvenir d’une piscine sous la pluie, la mélancolie s’installe tel un lien dont elle ne pourra plus se défaire…
Une jeune femme apprend la mort d’un camarade. Elle le connaissait peu mais cet accident la trouble plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Dans l’ambiance étrange de la cérémonie funèbre, elle rencontre quelqu’un qui va faire basculer son quotidien.
Avec finesse et subtilité, Yoko Ogawa effleure l’inconscient de personnages vivant des instants précieux, comme hors du temps, qui bouleversent leur existence. Attirés par l’autre, ils partent à la découverte des mystères de l’amour et de la mort aussi sereinement qu’ils se servent une tasse de thé.
La forme de l’eau
Un employé de voirie découvre un matin au Bercail – lieu de plaisirs nocturnes de la ville – un pendentif en or et, à proximité, un cadavre dans une voiture de luxe. Il s’agit de l’ingénieur Silvio Luparello, récemment nommé responsable du parti politique Démocratie chrétienne. Son ami et avocat Pietro Rizzo est prévenu, ainsi que le commissaire Montalbano. Selon la rumeur, Luparello était impliqué dans une affaire de pots de vin et Rizzo lui servait d’intermédiaire avec la Mafia. Aussi, lorsque l’autopsie révèle qu’il a succombé à une crise cardiaque (il venait de subir un double pontage), cette conclusion arrange tout le monde. Néanmoins, Montalbano obtient deux jours supplémentaires avant de classer l’affaire et découvre rapidement que c’est en faisant l’amour avec une femme que Luparello a succombé. Pour la retrouver, le policier s’intéresse au pendentif en or abandonné sur les lieux.
Une comédie légère
Carlos Prullàs, auteur de comédies à succès, assiste aux répétitions de sa dernière pièce. Don Juan désinvolte, il séduit une amie de sa femme en même temps qu’il succombe aux charmes d’une nouvelle comédienne. Mais l’imbroglio sentimental se complique : un homme d’affaires est assassiné et Prullàs est désigné comme principal suspect.
Pour brosser le tableau d’une bourgeoisie menant une existence frivole sur les ruines de la guerre civile, Eduardo Mendoza joue sur tous les registres de la comédie et fait apparaître, sous la futilité des sentiments, la noirceur d’une époque régie par la corruption et le mépris des vainqueurs pour les vaincus. Dans ce tourbillon d’intrigues, le glissement imperceptible du vaudeville à la tragédie repose tout entier sur la légèreté intentionnelle de la langue d’un grand maître.
La vacation
Faiseur d’anges, avorteur, « ivégiste » ? Comment désigner le docteur Sachs, quand, chaque mardi, il quitte son cabinet de campagne, ses patients habituels et leur cohorte de petits maux, pour la ville, ses patientes qui défilent, et leur seul mal : une grossesse indésirable ? Lui-même ne sait pas comment dire, d’ailleurs il n’a personne à qui en parler. Or, il aurait bien besoin de quelqu’un qui l’écoute raconter la souffrance de son travail, celle des femmes en face de lui, mais la sienne aussi, la violence de cet acte qui n’est jamais anodin. Une oreille attentive, avec qui dépasser le langage clinique, rassurant, propre, qu’il sert à chaque patiente, mais tellement loin de ce qu’il ressent… Quelqu’un qui soit prêt à entendre ses vrais mots : un lecteur, peut-être ? Un texte poignant, une écriture à vif, à lire comme le contrepoint sombre de La Maladie de Sachs, le roman qui fit connaître Martin Winckler au grand public et qui obtint le prix du Livre Inter en 1999. –Karla Manuele
Le jardin de Badalpour
A quinze ans, l’héroïne de ce livre comprend qu’elle a tout perdu : ses parents, son nom, son pays et jusqu’à son âge. De Selma, sa mère, la descendante des sultans, morte à Paris dans la misère, elle ne sait presque rien. Quant à son père, si sa famille adoptive lui dit qu’il était le radjah de Badalpour, d’autres murmurent qu’il s’agissait d’un Américain.Zahr se battra pour retrouver ses racines. Elle reverra son père, croira retrouver sa famille dans cette Inde musulmane qui d’emblée l’a conquise… jusqu’au moment où son univers s’écroule à nouveau et où il lui faut fuir.Après le best-seller De la part de la princesse morte, où revivait la figure de sa mère, c’est à son ascendance paternelle que Kenizé Mourad a consacré ce bouleversant roman, qui nous entraîne du quartier Latin des années soixante au mystérieux jardin du palais décrépit de Badalpour.Kenizé Mourad a écrit un grand roman, si l’on veut bien considérer qu’un romancier est celui qui invente avec ses souvenirs.Fabrice Gaignault, Elle. Il existe en Inde, dans l’enceinte du palais décrépit du défunt radjah de Badalpour, un petit jardin où une jeune occidentale vient régulièrement se ressourcer, car Zahr, fille de sultane et descendante d’un des derniers souverains de Constantinople, est aussi fille de radjah, et donc de cette terre indienne. Son histoire est celle d’une femme qui, en venant au monde, a tout perdu: son nom, son prénom, son âge, son pays, ses parents _ sa mère, ayant fui l’Inde, l’a confiée avant de mourir à une famille adoptive. Une fois adulte, Zahr se lance dans la quête désespérée de sa véritable identité sans laquelle elle a l’impression de ne pouvoir commencer à vivre. A vingt et un ans, après bien des années de recherches, elle retrouvera son père et son pays. Elle découvrira une famille déchue depuis l’indépendance de l’Inde, une communauté musulmane minoritaire et persécutée. Ses habitudes d’occidentale choquent et lui valent maintes rebuffades. En outre, elle n’est qu’une femme et, à ce titre, n’a guère de droits. Mais elle a enfin trouvé le bonheur d’avoir une famille et un père qu’elle adule. Jusqu’à ce que son univers s’écroule à nouveau et qu’elle soit obligée de tout quitter. Vingt ans plus tard elle revient et, après bien des luttes, finit par comprendre que ces » appartenances » auxquelles chacun s’accroche ne sont en fait que des béquilles qui aident à tenir debout, des barrières qui limitent, souvent même des oeillères qui aveuglent. A présent, libérée de ses fantômes, Zahr pourra-t-elle partir vers d’autres horizons, légère, enfin prête à danser sa vie? Kénizé Mourad a été journaliste et a travaillé pendant douze ans comme grand reporter spécialisé dans les affaires du Moyen-Orient et du sous-continent indien. Elle a consacré à l’histoire de sa famille, il y a dix ans, un célèbre roman: De la part de la princesse morte (Laffont), qui s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires. Le jardin de Badalpour est le second volet de cette saga familiale.
The reviewer of the Boston Globe said point blank: « Over the years, I’ve read hundreds of books on Hollywood and the movie business, and this one is right at the top. » As the elusive, tyrannical head of the Music Corporation of America (MCA) until the 1990s, Lew Wasserman was the most powerful and feared man in show business for more than half a century. His career spanned the entire history of the movies, from the silent era to the present, and he was guru to Alfred Hitchcock, Marilyn Monroe, Marlon Brando, and Jimmy Stewart, and to a new generation of filmmakers beginning with Steven Spielberg and George Lucas. For more than four years, Dennis McDougal interviewed over 350 people who knew the man with the giant dark horn-rimmed glasses — colleagues, relatives, rivals — and drew on tens of thousands of pages of documents to produce this extraordinary and first-ever portrait of a legend and his times, a book that the New York Times Book Review called « thoroughly reported and engrossing » and that the Daily News called, simply, « a bombshell. »
Le voyage de monsieur Perrichon
Nous sommes en 1860. Monsieur Perrichon offre à sa femme et sa fille Henriette un voyage en Suisse. A la gare de Lyon, deux jeunes amis, Daniel et Armand, tentent de découvrir la destination de la famille Perrichon, car ils souhaitent rester auprès d’Henriette, dont ils sont tous les deux épris. Tous s’installent à l’Auberge près de la Mer de Glace. Au milieu de quiproquos et de péripéties commencent les mésaventures de Monsieur Perrichon, avec un militaire, le Commandant Mathieu, les employés des douanes, et la justice.
Les deux prétendants à la main de sa fille tentent de rentrer dans les bonnes grâces de Monsieur Perrichon : « Je le tiens ! Comme la vanité tient l’homme » dira l’un d’entre eux … De retour à Paris, Monsieur Perrichon saura-t-il distinguer le gendre idéal du manipulateur ? …
Une vie minuscule
«Tout autour, un parc et ses séquoias si grands pour mes yeux d’enfant que je me dis qu’avec ces sapins-là, le ciel n’est pas si loin. Je descends de l’ambulance. Tristesse et joie sont dans mes poches ? Tout va bien. Mais non, que dis-je : à l’abordage, à la conquête !» Phérial a quatre ans et s’apprête à entrer dans un orphelinat pour enfants en régression. Loin de se douter que le chemin sera périlleux, il traverse sa réalité d’enfant abandonné en se jouant comme il peut du cortège des misères sans fin, des familles d’accueil, des éducations aux mille règles, mille abus, mille mensonges. Ne perdant jamais de vue son désir profond : retrouver peut-être, un jour, sa maman, il avance sans relâche et au cours de ses péripéties rencontre trois femmes d’exception. Trois fées, n’est-ce pas d’excellent augure pour que l’enfant puisse devenir le fils du père, le fils de la mère puis l’homme qu’il doit être ?Récit initiatique des temps modernes, Une vie minuscule est un premier roman dans lequel la poésie, portée par une magistrale fureur de vivre, gifle tour à tour déception et tristesse.
La vie est une fable
Un biologiste raconte: la naissance, le corps qui se développe, les premiers émois, les élans et les drames d’une enfance qui, petit à petit, cesse d’en être une, le liberté qui se cherche. L’air de rien c’est toute l’évolution du vivant qui se trouve subtilement convoquée, depuis l’énigme des molécules primordiales jusqu’à la fulgurante apparition des premiers hommes, à travers souvenirs cocasses et rêveries tendres.
Fantômes vampires, zombis, banshees, croque-mitaines… Les morts vivants se multiplient. Car une catastrophe frappe le Disque-Monde : la Mort est porté disparu (oui, la Mort est un mâle, un mâle nécessaire). Plus moyen de défunter correctement. Fini le repos éternel et bien mérité ! Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel. Et pendant ce temps-là, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité. La moisson n’attend pas…
La menace
Quand Rachel épouse David Kerthen, un bel et brillant avocat, elle n’en croit pas sa chance. Loin de Londres et des années de vache maigre, elle découvre les joies de la vie de famille auprès de l’affectueux petit garçon de son mari, Jamie. Au coeur des Cornouailles, dans un manoir surplombant les déchirures de la côte et l’Océan impétueux, elle joue déjà à la châtelaine. Mais le conte de fées se ternit vite : le souvenir de Nina, la première épouse de David, disparue deux ans auparavant, hante encore les couloirs de cette demeure séculaire. Et peu à peu son petit Jamie adopte vis-à-vis de Rachel un comportement inquiétant, prophétisant l’avenir et niant certaines réalités.Qu’est-il arrivé à Nina ? Que cache le sourire du séduisant avocat ? Et Rachel, que vient-elle faire dans cette histoire ? Tandis que la suspicion commence à ronger le jeune couple, Jamie prédit à Rachel qu’elle mourra à Noël. Dans un huis clos glaçant où les éléments se déchaînent, l’auteur du best-seller Le Doute revient avec un nouveau supplice psychologique qui capture le lecteur à la croisée du Rebecca de Daphné Du Maurier et du Sixième Sens de M. Night Shyamalan pour ne le délivrer qu’à la toute dernière page.
La fin des régimes
Maigrir n’est pas un mince affaire ! Tous les régimes amaigrissants enferment dans un carcan alimentaire sans permettre pour autant de maigrir durablement. Tôt ou tard, le verdict de la balance est sans appel : nous avons repris le poids perdu quand ce n’est pas davantage. Commencent alors de nouvelles privations. Un engrenage fait de frustration et de culpabilité. Faudra-t-il souffrir encore longtemps ? et combien d’autres bonnes raisons faudra-t-il encore trouver avant d’abandonner ces régimes inefficaces et pervers ? Jean-Philippe Zermati prouve que nous pouvons maigrir sans aucun interdit, en respectant notre personnalité et en apprenant à modifier notre comportement alimentaire. Un livre salutaire car il nous rappelle que manger est un bonheur qui fait aussi maigrir. Alors libérons-nous !
Une étoile filante
Depuis qu’une Bédouine lui a prédit le destin d’une » étoile filante » qui terminera sa trajectoire dans l’eau, Amal al-Attrach, devenue la célèbre chanteuse Asmahane, brûle sa vie dans Le Caire de l’entre-deux-guerres, parcourant les chemins de Jérusalem et de Damas, à la recherche d’ivresses qui accélèrent la prédiction de la voyante. Syrienne, fille et nièce de féroces opposants au mandat français, Amal grandit au Caire dans la précarité et commence très jeune à chanter dans les bars mal famés, jusqu’au jour où le roi Farouk s’intéresse à elle. Fouad, le frère aîné d’Amal, anticipant l’égarement de sa soeur dans ce » Caire dépravé » lui fait épouser son cousin Hassan al-Attrach, dont elle a une fille. Après huit années austères dans cette région volcanique du sud de Damas, le djebel Druze, elle s’enfuit à l’âge de vingt-sept ans pour retrouver le Caire. Contemporaine d’Oum Kalsoum, elle évolue dans les mêmes cercles, et partage avec elle professeurs et compositeurs. Elles sont rivales. Asmahane se retrouve encore une fois chantant devant le roi et sa muse. Cette fois elle prend pour amant le chambellan du roi, le tout-puissant Mohamad Hassanein pacha, amant attitré de la reine mère, Nazli. Une autre rivalité surgit. La reine mère, folle de jalousie, s’acharne à faire expulser Asmahane d’Egypte… Pendant trois ans, Asmahane a recours à toutes les ruses pour échapper à l’expulsion. Mais la reine mère s’obstine. Asmahane continue à chanter, essayant par tous les moyens de guérir son mal de vivre…
Fabrique tes jouets
Des jouets animés, des jeux de plein air, des toupies, des rhombes et des casse-tête, un village miniature, des bijoux, un traîneau sur l’herbe, des mobiles… à réaliser seul ou entre copains, avec des matériaux glanés dans la nature.
Un cercueil pour les caimans
Depuis cinq ans, Bobby Swift et sa femme Noëlle préparent l’arnaque du siècle. Par des techniques brahmaniques, Bobby va simuler la mort. Grâce à la complicité d’Eliot Wicker, l’entrepreneur des Pompes funèbres, il sera enterré vivant, avec deux bouteilles d’oxygène. De quoi tenir jusqu’à ce qu’Eliot et Noëlle viennent le délivrer. Le couple n’aura alors plus qu’à s’envoler jusqu’aux Iles Caïman où, sous une fausse identité, Bobby pourra empocher un magot de deux millions de dollars qui l’attend. Malheureusement, ce scénario parfait repose sur l’un des sentiments les plus fragiles qui soit : la confiance, et rien ne se passe comme prévu…
