
Le faucon des neiges
Après huit années de prison, Michael Somers est revenu dans son pays natal. l’ouest montagneux du Canada. II n’y rencontre que méfiance et ostracisme. En recueillant un magnifique faucon des neiges, blessé par un braconnier. il se lie avec un garçonnet. Jamie enfermé dans le mutisme depuis l’accident de chasse qui a coûté la vie à son père. Leur commune passion pour cet oiseau va aider Jamie à surmonter son traumatisme.
Relation publique
Dangereuse erreur, parfois, que de tomber amoureux… Lorsqu’il rencontre Catherine, mère de la jolie et peu farouche Samantha, Antoine, romancier en panne d’inspiration, ne sait pas dans quel labyrinthe il vient d’entrer. Catherine est la maîtresse d’un ministre, Maréchal, homme à femmes et politicien avide d’argent et d’honneurs. Pour lui, elle organise des soirées où se côtoient grands personnages de l’Etat et représentants du monde des affaires. Edgar Levert, un vieil ami affable et mystérieux, semble tirer les ficelles. Le jour où, compromise dans un imbroglio politico-financier, Catherine est incarcérée – et abandonnée par son amant -, Antoine décide de tout faire pour la sauver. Mais les grands intérêts enjeu, dont plusieurs Etats africains sont le terrain d’affrontements, lui laissent-ils une seule chance ? Réquisitoire impitoyable contre le cynisme et la corruption des milieux de pouvoir, ce roman nous fait entendre la voix d’une femme qui a payé très cher certaines liaisons dangereuses.
L’infirmière
Les couloirs de l’hôpital sont comme les rues d’un village, semblant silencieux et pourtant bourdonnant de mille bavardages. Dans cet univers, les malades, plus ou moins atteints, les infirmières, dévouées ou brusques, et les médecins, lointains ou attentifs, partagent des heures riches en émotions, en drames et en grandes joies aussi. Annette, l’infirmière secrète et troublante, se lie d’amitié avec une des patientes, et lui parle de ses deux vies : l’hôpital et le hors-hôpital . Annette, la femme courage, qui a vécu des heures inoubliables en Afrique.
Si on me touche, je n’existe plus
Je tombai derechef amoureuse de la vie. J’aimais le ciel. J’aimais les fenêtres et leurs vitres dans lesquelles je pouvais me dire bonjour ! Je me tirais les cheveux et, miracle, je ressentais quelque chose. Je me mordillais les bras et goûtais le sel de ma peau. C’était moi. On la croit folle, retardée, méchante mais Donna Williams n’est rien de tout cela.
J’étais là avant
Elle est libre. Elle offre son corps sans façons. Et pourtant, à chaque histoire d’amour, elle s’affole et s’enfuit toujours la première. Il est ardent, entier, généreux. Mais les femmes qu’il célèbre s’étiolent les unes après les autres. Ces deux-là vont s’aimer. Il y a des jours, il y a des nuits. Le bonheur suffocant. Le plaisir. Le doute. L’attente.
La petite absente
Dix-huit mois d’amour fou, jusqu’à la tragédie. Après, elle l’a quitté. Il ne l’a plus revue. Il n’a jamais pu l’oublier, jamais elle n’a cessé de l’aimer. C’était il y a douze ans. Alors, ce jour de pluie, quand le hasard les met de nouveau face à face, l’inévitable ne peut que s’accomplir. Tout a changé, c’est vrai : Aurore a, comme on dit, refait sa vie, avec enfant, mari.
La demi-pensionnaire
Que faire lorsqu’on tombe amoureux d’une jeune femme au cours d’un déjeuner, et qu’on découvre au dessert qu’elle se déplace en fauteuil roulant ? Hélène est Lion ascendant Lion, championne de voltige aérienne. C’est la fille la plus sexy, la plus joyeuse et la moins facile que Thomas ait jamais rencontrée.
Petit homme
Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l’a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d’habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n’ose pas le lui dire ? L’enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l’autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits… Une fuite, une longue fugue. Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l’enfant sauront pour toujours qu’ils s’aiment.
Toujours la nuit
Une nuit, sur un quai de gare désert, Debbie, une jeune enseignante, entrevoit, glacée d’effroi, une silhouette sinistre, surgie de l’obscurité. Le lendemain, elle apprend qu’on a découvert, non loin de là, sur la voie ferrée, le cadavre atrocement mutilé d’une jeune femme. L’étrangleur des trains, que traquent toutes les polices de la région depuis des mois, a de nouveau frappé. Sous le choc, Debbie confie imprudemment ce qu’elle a vu, la nuit du crime, à un journaliste. Le lendemain, sa photo, en tant que témoin, s’étale à la une du journal local. Tapi dans son repaire, l’assassin, en fureur, décide de supprimer l’indiscrète. Dès lors, malgré la quasi-surveillance d’un ex-policier, l’étau se resserre inéluctablement autour de la jeune femme… Dans l’art subtil de faire monter par degrés épouvante et malaise chez son lecteur, Danuta Reah signe un saisissant chef-d’œuvre du genre, enclenchant à merveille tous les rouages de la terreur.
Les tabous du corps
Depuis L’Antiquité, le beau évoque le bon et le bien, tandis que la laideur est associée au mal. Par-delà la recherche du Beau, du Vrai, du Parfait, la chirurgie esthétique est pour de nombreux patients une véritable thérapie qui va les sauver du désespoir. Pourtant, beaucoup considèrent encore qu’en demandant la correction d’un défaut physique ils transgressent un tabou.
Lettres à Prunelle
Quatrième de couverture – « Prunelle, si tu savais… Il faut, pour vivre, ne pas se laisser vivre, mais vivre dans l’urgence, ne pas laisser le temps filer, glisser entre les doigts. Si tu cours, tu iras plus vite. Si tu marches, tu iras plus loin. Si tu cries, tu seras entendue. Si tu parles, tu seras écoutée.
Au douzième coup de minuit
Comme tous les ans, James Paradine a réuni sa famille pour le réveillon de la Saint-Sylvestre.
Mais cette année, au dessert, il lâche une bombe : l’un des convives l’a trahi gravement. Il donne au coupable jusqu’à minuit pour venir le retrouver dans son bureau et se » confesser « . Le Jour de l’An, au matin, on retrouve Sir James Paradine mort. Et ce n’est pas un accident…
Par quel hasard étrange Maud Silver réside-t-elle pour quelques jours dans le village voisin ? La charmante et excentrique vieille demoiselle, munie de son éternel tricot, ne pourra pas s’empêcher de mener sa propre enquête.
Sol en si
Pour les enfants et leurs parents soutenus par l’association Sol En Si, des romanciers prennent la plume et racontent, chacun, une histoire d’enfance. Pour vous, lecteurs de tous âges, ils évoquent les vertus héroïques de l’enfance : courage, révolte, émerveillement, ténacité, insolence, et, en dépit des coups du sort, la force de ne jamais s’avouer vaincu. Pour nous, dix-sept romanciers ajoutent la générosité au talent.
Ce sixième volume de la célèbre saga de L’Esprit de famille commence le soir de Noël, à La Marette. On prépare la fête lorsque la nouvelle tombe : le docteur Moreau vient d’être victime d’un accident cardiaque ! Impossible, inacceptable. Tout simplement, cela ne se peut.
Les fantômes de Zurich
Hong Kong, 1er juillet 1997. Une foule bigarrée fête la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine. Bals, cérémonies officielles, feux d’artifice se succèdent dans un tohu-bohu délirant. Seule Lisa est indifférente à la liesse générale : son père, Walter Neumann, patron d’un empire de presse, a disparu. Refusant d’envisager le pire, elle décide de mener sa propre enquête. Ayant retrouvé les carnets intimes de Walter, elle part sur les traces d’un ancien bourreau nazi.
Les chemins de feu
1910 : à Amiens, Stephen, un jeune Anglais, vit une passion ravageuse avec Isabelle, l’épouse d’un patron de l’industrie textile. 1916 : La bataille de la Somme Stephen, devenu officier de Sa Majesté, découvre, avec un régiment de sapeurs, au-delà de l’enfer des tranchées, celui d’une autre guerre, souterraine, méconnue.
L’assassin n’aime pas la critique
Un artiste harmonieusement démembré et transformé en sculpture. Une jeune danseuse délicatement massacrée à coups de hache. Un critique d’art talentueusement achevé avec un pic à glace. À des années d’intervalle, les crimes se suivent et se ressemblent.
Toi, mon Pacha
La famille ? Sans doute n’est-elle plus comme avant. Il arrive qu’elle s’élargisse et forme un patchwork plutôt compliqué. Elle n’es reste pas moins irremplaçable, surtout aux yeux des jeunes. Ou des grands-parents comme Babou, notre belle-grand-mère, et son mari, le Pacha; qui entendent bien jouer leur rôle sans renoncer à être eux-même.
Et la force d’aimer
Mona surgit un soir au bord du canal Saint-Martin, jolie fille seule, épuisée. Lorsqu’il la voit, Emmanuel, installé mais célibataire, séducteur mélancolique, lui offre l’hospitalité, sans vraiment savoir pourquoi. Quelle force l’amène à protéger et à cacher la criminelle en fuite, jugée pour le meurtre de Tom, son amant ? Quelle force habite Mona, capable après neuf ans de détention, après une évasion mystérieuse, de tenter l’impossible pour s’approcher d’Éveline, sa fille, jamais revue depuis sa naissance en prison ? Emmanuel se décide à l’emmener au sud, où vit la petite, mais il ne trouve pas la bonne route, et les saisons passent dans un pays soudain vaste comme l’Amérique.
Boulimiques d’images, téléspectateurs à la chaîne, ces professionnels de la télécommande composent au fil de leurs pages une symphonie en zap majeur pour pouce et boutons. Cartoons, gags en une page, histoires courtes…, chaque morceau est un hymne cathodique à la plus belle conquête de l’homme : la télévision ! (Ben oui, vous avez déjà essayé de passer une soirée devant un cheval ?)
Le mercenaire -10- Géants
Dans cet épisode, le Mercenaire, tel Ulysse et les Cyclopes, doit affronter un géant anthropophage avant de poursuivre son odyssée. Segrelles explore, avec toujours autant de brio, le décorum de l’heroic fantasy. Les épées côtoient les vaisseaux spaciaux, les chevaliers montent des griffons et les dieux vivent à l’égal des hommes … Quand Conan le Barbare rencontre Gustave Moreau, la BD devient une peinture et Le Mercenaire un chant baroque et sauvage.
Rendez-vous
Qu’y a-t-il au-delà de l’horizon? Eve, Freddie et Delphine ont répondu à cette question, chacune à leur manière, mais toutes avec le même goût du risque, de l’audace, des émotions fortes, du défi. A Dijon, en 1913, Eve est celle par qui le scandale arrive. Rompant les liens avec sa famille, bafouant les principes de la bourgeoisie, elle s’éprend d’un artiste de music-hall, et s’enfuit avec lui. Ses filles hériteront de son intrépidité. Freddie, un peu garçonne, se passionne pour l’aviation et devient l’une des premières femmes pilotes acrobatiques. Delphine, comédienne, séductrice à l’écran comme à la ville, partage sa vie entre le regard des caméras et celui des hommes qu’elle fascine. Des vignobles de Champagne à Los Angeles, du théâtre aux armées de la Grande Guerre aux studios de cinéma dans Paris occupé, des salles de bal d’un château britannique aux terrains d’aviation de la RAF, ces trois femmes sont allées au-devant de leur époque. Elles ont osé repousser leurs propres limites.
Le mercenaire du diable
Lorsque Mariella Naldi, styliste de renommée internationale, découvre son appartement saccagé, elle préfère, à celle de la police, l’aide de Julius Kopp et de son agence de renseignement d’un type nouveau, l’Ampir. Dans l’entourage de Mariella – femme plus ambiguë qu’il n’y paraît – Kopp localise bientôt Sandor Béliar, un financier dont le passé et les affaires ont des ramifications en Pologne, à Berlin, Amsterdam, Venise. Les filières qu’il remonte l’amènent à un réseau de prostitution et de clubs très privés où l’on s’adonne en outre à des cultes sataniques fortement imprégnés de mythologie nazie. Ce réseau serait-il à l’origine de profanations de cimetières et de meurtres rituels ayant eu lieu dans plusieurs pays ? Après Les Maîtres de la vie et Le Complot des anges, Sulitzer nous entraîne, sur les pas de Julius Kopp, dans les mystères de l’Europe d’aujourd’hui, où l’argent sale, l’appétit de puissance et les fantasmes politiques les plus inquiétants tissent de sombres alliances.
Le hameau des mirabelliers
1870. Sur les hauts de Pompey, depuis des temps immémoriaux, quelques maisons sont nichées sur des coteaux de vignes dominant la Moselle. C’est là que Léopold Muller, le cantonnier, laisse sa femme et ses deux fils jumeaux pour partir régler son compte à Bismarck. Il revient blessé et retrouve une Lorraine en proie à la fièvre de l’industrialisation. Dépassé, il pressent que plus rien ne sera comme avant. Aussi, lorsque la fonderie lui propose de racheter ses vignes, il lui reste juste assez de courage pour planter quelques mirabelliers avant de mettre fin à ses jours. Si Léopold n’a pu trouver sa place dans la nouvelle Lorraine qui se dessine, ses enfants, eux, y parviendront-ils ?
Grande couronne
Paolo était comptable. Paule gardait des enfants. Clara était leur fille unique. Ils habitaient là depuis vingt-deux ans, elle y était née. Paule était d’Orléans, Paolo de Lyon. Je leur ai dit que j’étais de Toulon. Au café, Paule m’a demandé quels étaient mes projets. Je n’en savais rien. Quatre récits. Grande couronne, Ma famille, Les élèves, Ailleurs. Dans chacun, la même manière de décrire la vie, les êtres et leurs rapports, avec cette minutie rêveuse, cet étonnement devant tant de simplicité et de mystère. Des histoires d’aujourd’hui, d’une incroyable banalité, encore que, si l’on fouille, on puisse découvrir non pas des drames mais la vie palpitante, irremplaçable. Pas de révolte, pas d’acceptation non plus, mais la conscience d’une condition commune.
We’ll meet again
The mistress of high tension” (The New Yorker) and undisputed Queen of Suspense Mary Higgins Clark brings us another New York Times bestselling novel that she “prepares so carefully and executes with such relish” (The New York Times Book Review) about the murder of a respected doctor—and his beautiful young wife charged with the crime. Dr. Gary Lasch, famous Greenwich, Connecticut doctor and founder of the HMO Remington Health Management, is found dead in his home, his skull crushed by a blow with a heavy bronze sculpture, and his wife, Molly, in bed covered with his blood. It was the Lasches’ housekeeper, Edna Barry, who made the grisly discovery the morning after Molly’s unexpectedly early return from Cape Cod, where she had gone to seclude herself upon learning of her husband’s infidelity. As the evidence against Molly grows, her lawyer plea-bargains a manslaughter charge to avoid a murder conviction.
Mère et fille, l’amour réconcilié
Les relations entre une mère et sa fille sont souvent tumultueuses, complices mais aussi conflictuelles. Isabelle Yhuel a réuni ici plusieurs témoignages de femmes, ponctués d’une série d’entretiens avec un psychanalyste. Toutes révèlent comment leur existence, leurs rapports avec les hommes sont conditionnés par cette filiation première. Elles montrent aussi la nécessité, pour réussir sa vie d’adulte, de se défaire d’un lien trop passionnel avec sa mère. Un livre qui peut conduire mères et filles à vivre une relation sereine.
Cigarettes
Une fille folle de haine pour son père, un escroc en assurances, des homosexuels sadomasochistes, des peintres, un critique d’art, un modèle, des amants, des maîtresses, des mères inquiètes, tels sont les personnages qui évoluent autour de la mystèrieuse Elizabeth, dans le New York des années 60.
L’ordinateur
Laura Aldridge, docteur en psychologie à Harvard, reçoit la plus étonnante proposition de sa jeune carrière : une fortune en dollars contre une semaine de travail. La lettre est signée de Joseph Gray, leader mondial de l’informatique et inventeur mégalomane d’un univers futuriste secrètement installé sur une île du Pacifique. Rien ne va plus dans cette étrange communauté virtuelle dont l’ordinateur central à conscience humaine connaît de graves défaillances. Selon les experts, la machine est rongée par un virus. Selon l’ordinateur lui-même, il s’agit d’une dépression. Chargée de dialoguer avec lui, Laura percevra-t-elle son secret à temps ? D’autant que lui seul est capable de détourner une météorite qui fonce droit sur la terre. Elle a sept jours, pas un de plus pour le convaincre de sauver la planète. Un voyage captivant et troublant dans la technologie de demain.
Pêche en eau trouble
Pour Dennis Gault, riche homme d’affaires de Floride et surtout passionné de pêche au bass, il y a quelque chose de pourri au royaume d’Elseneur. Les concours de pêche sont truqués. Pour en avoir le coeur net, il propose 50 000 dollars à R. J. Decker, détective privé, tête de lard et ex-taulard. En acceptant, R. J. est loin de se douter qu’il va s’aventurer dans des eaux troubles où nagent de drôles de requins aux dents bien aiguisées. Entre sponsors véreux et télévangélistes sans scrupules, les rivières dans lesquelles navigue le bass se révèlent curieusement boueuses. Il lui faudra l’aide de l’unique flic noir de Louisiane et d’un étrange homme des bois, pour ferrer des poissons bien moins comestibles que le bass…
Les amoureux
Roses trémières, maisons blanches, plages blondes ! Qu’il semble doux et sans danger, le temps d’un été, sur une petite île de l’Atlantique, de tout oublier pour ne songer qu’à soi et qu’à l’amour ! Chacun se rue sans retenue vers l’aventure avec la fougue, la passion, ou le savoir-faire de son âge. Les plus jeunes, comme Jean-Marc et Cécile, découvrent la brutalité du coup de foudre, les affres de la jalousie, la souffrance des brouilles, le bonheur des retrouvailles. Du côté des parents, Marceline et Jérôme se croient à l’abri des pires orages, mais lorsque survient Antoine, l’ancien amour de Marceline, à nouveau c’est la déchirure… Quant à la belle Marianne, sa liaison avec un homme marié la laisse trop seule le temps des vacances. Va-t-elle en profiter pour céder à l’attrait d’une aventure sans lendemain avec un artiste, un véritable séducteur ? L’été est la saison des rencontres faciles… A la rentrée, on aura tout oublié de ces surprises à ciel ouvert. Est-ce si sûr ? On ne s’amuse pas avec l’amour, quel que soit son âge, car nul ne le maîtrise et il lâche rarement ses proies. La romancière de La Maison de jade et du Foulard bleu nous offre une nouvelle escapade, cruelle et tendre, dans le champ ensoleillé des passions.
Dans les jardins de mon père
Dans les jardins de mon père, les lilas sont fleuris…. Cette ritournelle nostalgique au parfum suranné, n’évoque-t-elle pas, le bonheur d’une vie paisible auprès de ceux qu’on aime? Ce que tout enfant serait en droit d’attendre pour affronter ensuite son destin…. Le bonheur? A cinq ans, Nicole Avril doit lui dire adieu. A cause de ce mal qui déforme son visage, son « joubi » dont elle inverse les syllabes, pour en faire un bijou. Les hôpitaux, l’atroce odeur d’éther, la peur, le froid du réveil en salle de réanimation : tristes souvenirs d’enfance! Mais il y a cette complicité, entre le père et la fille; la tendresse de la mère; la passion des livres…. Univers chaleureux qui lui permettra de refermer ses plaies. De s’émerveiller d’être vivante, de se découvrir belle, enfin! A l’aube de sa vie de femme, pourtant, un autre drame l’attend….
Rembrandt
Et cette saloperie de marteau qui claque et qui cloque depuis dix ans dons ma tête!… Le commissaire-priseur est monté sur l’estrade pour gueuler : En ce vingt-huitième jour de juillet 1658 s’ouvre la vente des biens du peintre Rembrandt le failli ! » (…) » Rembrandt l’arrogant, l’amoureux du faste et de la gloire, l’homme du combat de l’ombre et de la lumière. Cette image est vraie, vraie comme est vrai un visage vu de face dont on ignore le profil. Les profils de Rembrandt ne contredisent pas l’image commune, ils la compliquent. Ils portent les marques profondes des coups terribles que lui a infligés le destin, et que dire de son dos où l’on découvrira, plantées jusqu’à la garde, les dagues sournoises de ceux qui l’ont trahi.
Aria (21) – La griffe de l’ange
Enfin, l’enfant d’Aria vient au monde. Cornu, couvert d’écailles, des griffes prolongeant les mains. Pourquoi est-il né ainsi? Qu’est-il vraiment ? Ange ou démon?
Bouleversé par la confession de sa ravissante épouse qui lui a révélé son attirance pour un autre homme, un jeune médecin voit s’effondrer ses certitudes. Que sait-il des désirs secrets de sa femme ? Et lui-même connaît-il vraiment ses pulsions les plus intimes ? Il se lance alors dans une étrange virée nocturne. Ses pérégrinations le conduisent à un mystérieux bal masqué que le marquis de Sade n’aurait sans doute pas renié… De Vienne à New York, sous la plume d’Arthur Schnitzler, analyste inégalé des tourments de l’âme, puis entre les mains de Stanley Kubrick, cinéaste réputé pour son regard sans pitié sur la nature humaine, un couple valse de l’amour à la jalousie, de la réalité au fantasme, avec une élégance brillante et une mélancolie indicible.
Cancer
La société le poursuivait de toute sa haine ; mais non seulement elle ne savait jamais s’il fallait déguster la vengeance chaude ou froide mais au surplus elle restait toujours hésitante sur l’assaisonnement. Fallait-il le tuer en un instant et bien salé, vite avec poivre et piment fort ou allaient-ils l’émietter et le rouler ainsi dans de la crème anglaise en accompagnant le tout de mauvais vermouth ? L’histoire de ce roman c’est l’adolescence, la conscience aiguë d’une frontière fragile entre deux mondes, l’enfance et l’âge adulte, entre deux genres, la poésie et la prose, entre deux sensibilités, la soumission et la révolte. Mais la révolte totale, l’insurrection, ou la soumission absolue, la mort.
Le Peuple du Tapis
Sur tout le Tapis règne la paix de l’empire dumii. Aux marges de la civilisation, la tribus des Munrungues coule sous les poils un existence paisible. Mais, un jour, un terrible cataclysme frappe à proximité du village munrungue. Une ville dumii est broyée par l’ancien monstres des légendes : le Grand Découdre est de retour !
Dans son sillage, des créatures féroces montées sur des fauves parachèvent son oeuvre de destruction. Cernés, les Munrungues s’engagent dans un grand périple à travers les poils, sous la conduite des frères Orkson.
Un voyage qui les conduira à la découverte des merveilles de leur monde, et qui changera pour toujours l’existence de tous les Fils de la poussière.
Halloween … et autres fêtes déguisées
Faites vous-mêmes votre déguisement
Des maquillages et des déguisements qui donnent la chair de poule.
Des recettes et des farces diaboliques.
De quoi faire des fêtes « terribles », dans la plus grande bonne humeur
Les Belges
Des crimes de Marc Dutroux, en août 1996, à la contamination de poulets par la dioxine, en juin 1999, la Belgique n’a cessé de défrayer la chronique. L’évasion rocambolesque du même Dutroux et le discrédit jeté sur le Tour de France par des fournisseurs flamands de produits dopants complètent la série catastrophe qui révéla la fragilité d’une société ayant accumulé trop longtemps sans réagir deuils et pertes de repères. Le monde entier s’est interrogé : la Belgique, considérée jusqu’alors comme une démocratie stable et prospère, ne sera-t-elle pas en train de bascule dans l’anarchie ? Cet Etat fraîchement fédéralisé allait-il suivre l’exemple de la Yougoslavie et de la Tchécoslovaquie et, à son tour, disparaître du continent européen ?
Malgré leur individualisme atavique et leur scepticisme chronique à l’endroit de toute forme de pouvoir, les Belges ont montré leur capacité, tant morale que politique, à surmonter cette crise et à entreprendre des réformes nécessaires à la restauration de l’État de droit. La « marche blanche » d’octobre 1996 fut le signal de ce redressement. Les élections législatives de juin 1999 ont confirmé cette volonté de réhabilitation de la citoyenneté.
Le récit enlevé et l’analyse brillante de Didier Pavy constituent à l’évidence une mine riche d’enseignement pour une Europe de plus en plus multiculturelle et ouverte sur le monde, où l’État Nation se trouve remis en question et où les élites politiques et intellectuelles doivent gérer des situations économiques et sociales de plus en plus complexes.
Didier Pavy est journaliste. Il est correspondant permanent du Nouvel Observateur et du mensuel économique Challenges en Belgique depuis 1992.
Les derniers jours
La destruction des juifs de Hongrie – l’assassinat de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants durant les derniers mois de la guerre – fut l’une des pires atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Conscients de l’imminence de la défaite, Hitler et ses complices menèrent les opérations en toute urgence, avec une brutalité inégalée. Il ne leur fallut que cinquante-quatre jours pour rassembler et déporter la population juive du pays. 437 402 juifs. 148 trains. Destination : Auschwitz. En mettant au point la « solution finale », l’annihilation totale des juifs, les nazis comptaient réduire à jamais au silence toutes les victimes susceptibles de relater ces événements. Cinquante ans plus tard, Steven Spielberg établissait la Survivors of the Shoah Visual History Foundation pour recueillir les témoignages du plus grand nombre possible de survivants. Des cendres de la Shoah s’élèvent à présent ces voix, pour partager leur histoire et représenter près de six millions de juifs qui n’ont pas survécu. Survivants et libérateurs, tous témoins directs de la Shoah, racontent ici leur poignante histoire. Celle-ci est appuyée par de nombreuses photographies d’archives, et des images en couleurs illustrent le retour, chargé d’émotion, de ces rescapés vers les lieux de leur passé de leurs maisons quittées il y a un demi-siècle aux ghettos et aux camps de concentration où ils furent emprisonnés. Des universitaires de haut niveau ont été réunis pour partager leurs connaissances sur l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire. Tous ces éléments, ici réunis, composent un ouvrage unique qui se veut un avertissement adressé à toute l’humanité.
Mélodie du temps ordinaire
Été 1960, Atkinson, petite ville ordinaire du Vermont. Divorcée d’un ivrogne pathétique qui vient encore parfois cogner la nuit à sa porte, Marie Fermoyle s’épuise à joindre les deux bouts, animée d’une ambition farouche pour ses trois enfants et portée par un orgueil qui l’empêche d’accepter l’aide de quiconque. Sa solitude va faire d’elle une proie toute désignée pour Omar Duvall, escroc minable et beau parleur, qui se présente un soir chez elle… Oscillant entre colère et résignation, englués dans leur mal-être adolescent, ni Alice ni Norm, les deux aînés, ne sauront s’opposer à Omar, dont la personnalité inquiétante se révélera peu à peu. Avide de voir sa mère enfin heureuse, le jeune Benjy, lui, taira obstinément son terrible secret : le jour même de l’arrivée de Duvall, il l’a vu poignarder un homme dans la forêt… À travers l’histoire des Fermoyle, à laquelle se trouve inextricablement liée celle de leurs proches et voisins, Mary McGarry Morris a écrit la chronique d’une petite communauté où s’affrontent l’espoir et la peur, le mensonge et la honte, l’obsession du péché et la piété, où se joue une lutte incessante entre la soif de réussite et l’amertume de l’échec. La force de l’intrigue et des personnages, la beauté du style, l’atmosphère lourde et envoûtante qui se dégage du roman en font une œuvre à part, parmi les plus marquantes de la littérature américaine contemporaine.
Un homme un vrai
1024 pages – Charlie Croker, richissime promoteur de soixante ans, a bâti son immense empire à Atlanta.
Il est le symbole de l’Amérique blanche triomphante – jusqu’à ce qu’un placement immobilier hasardeux le menace de banqueroute. Fareek Fanon, célèbre footballeur noir tout droit sorti du ghetto d’Atlanta, est accusé de viol par une riche et influente Blanche.
Les émeutes raciales menacent la ville: Atlanta la Blanche, ville de pouvoir et d’argent, s’oppose à Atlanta la Noire. Charlie Croker, ancien champion universitaire de football, ne pourrait-il pas réconcilier les deux partis ?
La confrontation entre ces deux univers, orchestrée par un jeune et brillant avocat de la bourgeoisie noire, dévoile une Amérique cosmopolite, gangrenée par le racisme et la violence, dans laquelle se joue une inoubliable comédie humaine.
La maison des enfants
Après « Une femme en blanc », le nouveau combat de Margaux Lespoir. Margaux Lespoir a quarante ans. Après la mort accidentelle de son compagnon, elle a rangé à jamais sa blouse de chirurgien et s’occupe de l’enfance maltraitée. Meurtri, son cœur a encore de l’amour à revendre. Et à la Maison des enfants, on en a toujours besoin. Venue enquêter à Auxerre dans cet établissement qui recueille de jeunes à problèmes, elle y a découvert une équipe formidable, des enfants, tous attachants, qui ne demandent qu’à être écoutés pour prendre un nouveau départ. Elle n’hésite pas longtemps : à côté de son fils et de sa petite fille Aurore, ce sera sa nouvelle famille. Mais l’orage gronde autour de la Maison, qui, pour des raisons pas toujours avouables, en dérange plus d’un. Pour Margaux, l’heure est venue de livrer un nouveau combat.
La femme du menteur
Tel est le thème de ce roman ironique où se croisent une femme amoureuse, un producteur mythomane, un faux commandant de navire, une relieuse d’art, un brillant journaliste, une étudiante passionnée, un professeur volage, un bouquiniste de génie. Chacun jouant de ses secrets, de ses mensonges et de ses masques, au grand bal de la séduction. Séduire, c’est se prouver qu’on est vivant, expliquait-il chaque fois qu’elle le prenait en flagrant délit et qu’il ne réussissait pas à la convaincre qu’elle avait mal vu, mal entendu, mal lu, mal compris. Mais, en règle générale, il y parvenait. Non parce qu’il était particulièrement habile, ou parce qu’il y mettait beaucoup d’énergie ou de conviction, mais parce qu’elle le voulait bien : Valentine aimait par-dessus tout son confort. Et, mettre Raoul face à un mensonge, le surprendre et le confondre l’aurait obligée à se fâcher, à crier, à le quitter peut-être, ce dont elle ne voulait à aucun prix.
Tueurs de jungle
Allison Farleigh consacre sa vie à la difficile préservation des animaux en vole de disparition dans leur milieu naturel. L’assassinat de sa fille sur l’île de Bornéo lui rappelle combien la lutte est inégale contre les braconniers. Pour eux le prix d’un spécimen d’une espèce menacée vaut tellement plus qu’une simple vie humaine. Lancée sur la piste des tueurs, elle découvre vite que -de puissants intérêts arment les bras des criminels. La lente découverte de la vérité plonge Allison dans la jungle inextricable de la conscience humaine. Peut-on en sortir indemne ? Un suspense fascinant qui impose James Hall comme l’un des maîtres du thriller.