Vent de panique chez Daisy
Une pittoresque auberge nichée dans la campagne de Gloucestershire. Mais pas l’ombre d’une mémé en tailleur de tweed sirotant du thé. Oh non ! Colworth Manor a beau être un joyau architectural pétri de traditions et planté de cèdres centenaires, il s’en passe des vertes et des pas mûres entre ses vénérables murs. Daisy Mac Lean, la jeune veuve qui dirige l’hôtel familial, en sait quelque chose.
Le cottage
Quand il a acheté Le Cottage, somptueuse maison au coeur de Los Angeles, Cooper était jeune, riche et célèbre. Cinquante ans plus tard, l’argent manque et il doit se résoudre à louer les dépendances de sa propriété pour ne pas la vendre. Mark et Jimmy, tous deux à un tournant de leur vie, s’y installent. Rapidement, la vie des trois hommes s’organise. Au programme : amitié, bonne chère et aventures féminines.
Vœux secrets
Alors que ses deux filles ont quitté la maison et que son mari travaille plus que jamais, Faith se trouve soudain désœuvrée. Elle décide alors de reprendre des études et de se donner, enfin, une chance de croire en ses rêves.
La reine du Sud
Nom : Mendoza. Prénom : Teresa. Probablement à la tête de la plus grosse entreprise de transport de cocaïne et de haschich en Méditerranée pour le compte du cartel de Medellin, qui regroupe des mafieux russes et italiens. Femme d’affaires redoutable et dangereuse. Multimillionnaire, mène une vie discrète, aime le rêve et la solitude en mer à bord de son yacht. Aucune preuve n’a pu être retenue contre elle. Surnommée la Reine du Sud. « Un feuilleton à lire d’une traite, cela ne se rate pas.
Kran – 4 – Le grand tournoi
Dans ce nouvel album, y a Kunu qui déconne grave. Attiré par l’argent facile, il s’associe avec un certain Tonio, tout autant escroc qu’agent d’assurances. Et vas-y que le Kunu vend des assurances incendie à tour de bras et à tous les habitants du village. Et bien entendu, même pas cinq minutes après, t’as un dragon qui fout le feu à toutes les baraques. En taule le Kunu, et en taule le Krän, même si pour une fois il a rien fait. Pour rembourser leurs dettes (à savoir la modique somme de cent-quatre-vingt-dix mille huit-cent-soixante-dix-neuf mille six-cent-trente-trois millions de pièces d’or), Tonio les inscrit de force au grand tournoi organisé par la ville de Fourbulus, qu’ils sont évidemment obligés de remporter. Et là, Krän estplutôt jouasse : Ca va enfin castagner ! Et castagner grave !
Laura adore les animaux. Les observer, les soigner, c’est sa passion. Alors elle passe beaucoup de temps dans la forêt voisine. Pourtant, depuis peu, des événements étranges s’y produisent. Les oiseaux se cachent, les chauves-souris sortent en en plein jour et attaquent sans raison. Et puis il y a ces gémissements terribles. Inhumains qui résonnent dans les bois. Que se passe-t-il ? Laura veut comprendre. A tout prix. Mais elle risque de le regretter amèrement.
Le Bel Italien
Lourdes, 1903. Sophie, riche veuve, vit avec sa fille Anne et sa petite-fille Sophie. La petite est une enfant unique au caractère difficile. On devine qu'elle sera une femme de caractère. Alors qu'elle se trouve avec sa grand-mère dans le salon d'un hôtel, cette dernière meurt après avoir vu un inconnu, un Italien…
Des mots d’amour
Luke Cameron est un metteur en scène renommé de New York, avec un agenda bien rempli, des maîtresses occasionnelles et peu encombrantes et une absence quasitotale de vie affective. Le jour où il apprend la mort de sa grand-mère adorée, ex-grande comédienne qui l’a élevé dans le culte et l’amour du théâtre, se rompt sa seule véritable attache. Il se rend en Italie, où la vieille dame s’était retirée, afin de régler sa succession. Il découvre, parmi les mille et un souvenirs d’une vie chatoyante, un coffret précieux rempli de lettres de Jessica Fontaine, une actrice fort célèbre mystérieusement disparue de la scène quelques années plus tôt à la suite d’un terrible accident ferroviaire. De cette femme croisée en quelques occasions, il garde l’image d’une comédienne talentueuse mais d’une personnalité peu attachante. Par jeu, il commence toutefois à parcourir sa correspondance. Peu à peu, il découvre à travers ses mots les plus intimes une femme intelligente, sensible, passionnée, chaleureuse et brisée par l’accident qui a failli la tuer. Bientôt, ces lettres deviennent une obsession.
La longue nuit d’Eden Close
Récemment divorcé, Andrew revient dans sa petite ville natale, au nord de l’Etat de New York, pour l’enterrement de sa mère. La maison parentale est vide, les souvenirs l’assaillent. Cette terrible nuit surtout, où Eden, sa voisine, perdit la vue après avoir été violée et où son père adoptif fut abattu à coups de fusil. Pour elle, la longue nuit commençait. Et depuis dix-neuf ans, le coupable n’a pas été retrouvé. Tenace, insidieux, le passé harcèle Andrew : des scènes de l’enfance prennent soudain leur véritable sens. Peu à peu, Andrew va reconstituer l’horrible puzzle de cette nuit infernale. Mais dans les secrets de famille, la réalité n’est-elle pas plus dangereuse que le mensonge ?
Zone de turbulence
Trois cents passagers à bord du Meridian Six. Destination : Le Cap, via Londres. Mais au lendemain du 11 septembre, les services de sécurité et de renseignement américains sont sur les dents. Et devant l’incompréhensible atterrissage d’urgence du Boeing sur un aéroport africain, les tours de contrôle se mettent à redouter le pire. A bord, c’est la panique… Et si le Meridian Six était devenu une bombe volante ? Après Black Out et L’Horloge de Pandora, le nouveau best-seller de John J. Nance, le grand maître du thriller aéronautique, nous précipite au cœur d’un scénario catastrophique d’une vraisemblance terrifiante.
8 CD inclus, 183 chansons – Claude François , surnommé Cloclo, né le 1er février 1939 à Ismaïlia (Égypte) et mort accidentellement le 11 mars 1978 à Paris 16e en France, est un chanteur, danseur, musicien et producteur musical français des années 1960 et 1970. Lors de ses quinze années de carrière, il est un des artistes français les plus appréciés du public. Nombre de ses chansons sont restées célèbres, comme Belles ! Belles ! Belles !, Cette année-là, Le Lundi au soleil, Le téléphone pleure, Magnolias for Ever, Alexandrie Alexandra ou encore Comme d’habitude (My Way en version anglaise).
Tranche légèrement abimée – Chaque génération a sa propre nostalgie musicale. Mais les tubes et les succès des années 1970 suscitent un engouement qui touche toutes les générations : il n’y a pas que les quadras d’aujourd’hui qui se plaisent à danser sur des tubes dans une euphorique réconciliation avec leurs 20 ans. Avec une jubilation assumée, les jeunes découvrent eux aussi les titres de Claude François, de Sheila et de Dalida, qui semblent n’avoir rien perdu de leur pouvoir. Qu’ont-elles donc de si particulier, ces années 1970 ? Pour Jean-Pierre Pasqualini, rédacteur en chef du magazine Platine, ou pour Dave, l’un des protagonistes de cette époque, la magie de cette décennie tient avant tout à une ouverture d’esprit jamais égalée, qui a vu cohabiter toutes les tendances : alors que la chanson de variété occupe le devant de la scène et que s’embrase le feu de paille disco et des chanteurs à paillettes émerge aussi la génération des Renaud et autres Souchon. Avec ce livre passionné, l’auteur a voulu ressusciter tous les aspects de ces années succès et tubes, scènes et concerts, carrières cinématographiques, disques d’or et récompenses et, par-delà la simple nostalgie, rendre un hommage touchant à la chanson populaire.
Le livre officiel
Elvis est toujours vivant! Ultime hommage au roi du rock and roll, cet ouvrage fait revivre le mythe, de la naissance d’Elvis à Tupelo (Mississippi) jusqu’à Las Vegas, du « Hillbilly Cat » adolescent à la superstar internationale. Vingt-cinq ans après la mort d’Elvis, les photos exclusives présentées dans ce livre font comprendre comment et pourquoi celui-ci demeure une légende de notre temps.
Johnny en concert
Une rentrée de Johnny à Paris, une tournée d’Hallyday à travers l’Hexagone, c’est toujours un événement. Et ça fait maintenant quarante-trois ans que ça dure ! Quatre décennies en or passées sur la route, sous les spots, dans la poussière des stades et sous les feux des projecteurs. Des centaines de rendez-vous fixés à des millions de spectateurs qui n’oublieront jamais ce géant en sueur qui leur a tout donné. Composé en grande partie de photos inédites et de documents rares, ce livre raconte Johnny en public, de concert en concert. Ses Olympia des années soixante, les » Musicorama » qui ont assuré sa résurrection, ses Palais des Sports de la démesure, le Zénith, les Bercy, le Stade de France, la tour Eiffel. Retrouvez Johnny backstage à l’instant du grand retour, le nouveau Parc des Princes, la grande fête des 60 ans, prélude à une » tournée des stades » qui elle-même précède une tournée d’hiver. Insubmersible Johnny qui n’est jamais autant lui-même que dans sa maison à lui : la scène.
Johnny rock’n’roll attitudes
Rock’n’roll attitude marque les retrouvailles de Johnny Hallyday et Peter Frampton avec qui il a précédemment travaillé en 1969 sur l’album Rivière… ouvre ton lit et en 1973 sur insolitudes. Peter Framptom joue de la guitare sur la plupart des morceaux exceptions faites des chansons Le chanteur abandonné, Qui ose aimer et Pendue à mon cou. L’album est soutenu par la sortie de quatre singles qui deviennent des tubes et au-delà même, pour beaucoup, des incontournables du répertoire de l’artiste, notamment les deux titres phares Le Chanteur abandonné et Quelque chose de Tennessee. À propos de la chanson Le Chanteur abandonné, Johnny Hallyday écrit dans son autobiographie Destroy : « En interprétant Le Chanteur abandonné, qui est l’un des titres forts de Rock’n’roll attitude, c’est à Claude François que je pensais. Claude que j’adorais malgré toutes nos différences7.
Sur une planète marquée par les conflits, les catastrophes naturelles et de fortes inégalités Nord-Sud, les professionnels de l’humanitaire et du développement ont fort à faire. Loin du mythe des french doctors, c’est aujourd’hui une multitude de médecins, infirmières, ingénieurs, logisticiens, administrateurs qui consacrent leur énergie aux populations défavorisées. Au sein d’associations ou d’institutions, au siège ou sur le terrain, en tant que bénévole, volontaire ou salarié, l’engagement peut prendre de nombreuses formes. Mais attention, avoir la vocation ne suffit pas : organiser un camp de réfugiés, acheminer l’aide alimentaire ou construire une école requièrent des compétences précises. Ce guide vous présente tous les métiers et formations permettant d’accéder à ce monde à part. Les témoignages de volontaires vous donneront les clés pour vous engager dans cette voie passionnante.
La route de l’Afrique
Depuis les événements d’Algérie, les seules voies terrestres pour accéder à l’Afrique noire passent, à l’est, par la Libye et, à l’ouest, par le sud du Maroc et l’ancien Sahara espagnol. C’est la Route de l’Afrique qui longe l’Atlantique, de Tanger à Saint-Louis-du-Sénégal, sur plus de trois mille kilomètres, passant du monde méditérranéen à celui du Sahel. À travers un récit automobile humain, palpitant et intense, Hervé Quéméner, voyageur infatiguable, nous relate ses périples sur des routes sahariennes et africaines qui l’ont mené à différentes reprises jusqu’à Dakar. Un itinéraire semé d’embûches mais aussi de rencontres, de sensations et d’émotions tout au long duquel le lecteur se laissera « conduire » jusqu’au terme du voyage.
La nostalgie de l’Ange
Nom de famille: Salmon, saumon comme le poisson ; le prénom: Susie. Assassinée à l’âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. Mais l’histoire de Susie ne s’arrête pas là. C’est même elle qui nous racontera la suite. Car après la mort, Susie se retrouve au ciel. C’est son « ciel à elle », un ciel qui ressemble aux désirs et aux besoins d’une jeune fille de 14 ans. De là-haut, elle peut voir ce qui se passe sur terre. Elle observe les conséquences de sa mort: sur sa famille, qui se déchire, sur ses proches qui ont du mal à comprendre.
Le chagrin et la colère, mais aussi la force et le courage des siens. Et tout doucement, Susie doit apprendre à lâcher prise de sa vie terrestre.
Les deux clubs les plus populaires du football français entretiennent une rivalité sans équivalent. C'est toute l'histoire de cette opposition, des duels sur le terrain, dans les tribunes et dans les mots de leurs dirigeants qui sont ici décrits, dans une enquête sans concession et sans oublis.
Léo & Léa (1) – Cette chère Alicia
Cette bande dessinée est dans un très bon état –
Rentrée au collège difficile pour les jumeaux, Léo et Léa. Ils ont tout de suite affaire à cette pimbêche d’Alicia. Mais les deux nouveaux sont coriaces, pleins de ressources et se feront vite des alliés (en plus, leurs parents sont magiciens – génial!). L’année sera riche en rebondissements et Alicia va avoir du fil à retordre avec « les deux zarbis » !
Quelque temps avant son mariage, une jeune femme rencontre un enfant et son père, qu’elle retrouve un soir plongés dans la contemplation d’un restaurant scolaire. Quand l’homme lui raconte pourquoi l’image d’un réfectoire le soir évoque pour lui le souvenir d’une piscine sous la pluie, la mélancolie s’installe tel un lien dont elle ne pourra plus se défaire…
Une jeune femme apprend la mort d’un camarade. Elle le connaissait peu mais cet accident la trouble plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Dans l’ambiance étrange de la cérémonie funèbre, elle rencontre quelqu’un qui va faire basculer son quotidien.
Avec finesse et subtilité, Yoko Ogawa effleure l’inconscient de personnages vivant des instants précieux, comme hors du temps, qui bouleversent leur existence. Attirés par l’autre, ils partent à la découverte des mystères de l’amour et de la mort aussi sereinement qu’ils se servent une tasse de thé.
Femme au bord de la crise de mère
Une maison où vivent des adolescents, c’est un champ de bataille permanent, une zone sinistrée sans espoir de reconstruction. Leur musique fait trembler les murs, le téléphone sonne sans arrêt, des montagnes de chaussettes sales s’amoncellent sous le lit. Nela, 15 ans, passe des heures à s’inspecter dans la glace, invente des stratagèmes diaboliques pour sortir en boîte jusqu’à trois heures du matin et pioche sans scrupules dans le placard de sa mère. Javi, 11 ans, connaît ses premiers émois amoureux, ce qui a au moins l’avantage de lui réapprendre le chemin de la salle de bains. Un livre drôle et féroce à la fois, où se reconnaîtront tous les parents, mais aussi les ex-ados que nous sommes.
Retour sur Mars
Six ans après les premiers pas de l’homme sur Mars, le géologue Jamie Waterman, mi-Anglais, mi-Navajo, ne peut résister au magnétisme que la mystérieuse planète exerce toujours sur lui. Capitaine de la seconde équipe d’exploration, il doit mener à bien la mission scientifique qui lui incombe, malgré les intérêts qui l’opposent à Dex Trumball, le fils du milliardaire qui finance l’expédition. Mais il y a beaucoup plus en jeu que les sentiments personnels de Jamie et la sécurité de ses équipiers. Ce monde hostile et énigmatique dissimule encore d’incroyables secrets – comme cette construction improbable perchée sur une falaise, que Jamie a aperçue lors de son premier voyage sur la planète rouge… Après Mars, premier volet d’une série de romans consacrés à l’exploration de notre système solaire, voici la suite de l’expédition sur la planète ronde.
Il y a quelque chose de commun entre le « pantagruelion » du Tiers Livre de Rabelais et la confiture verte du comte de Monte-Cristo. Ils sont faits du même végétal mythique, celui qui déclenche dans l’esprit d’Arthur Rimbaud la « fanfare atroce » où il « ne trébuche point ». Cette substance psychotrope, connu sous le nom arabe de hâchich (herbe), fut probablement rapportée de Terre sainte en Europe par les croisés du 11ème siècle. Récit onirique, fable, essai, description scientifique, tous les genres littéraires ont puisé à cette source empoisonnée.
RABELAIS – DUMAS – GAUTIER – NERVAL – BAUDELAIRE – RIMBAUD et JARRY nous proposent une fascinante promenade littéraire dans ce jardin interdit.
Les mains de lumière
Qui sont ces êtres qui manifestent le pouvoir de guérir ? D’où leur vient cette faculté dont la science officielle rejette encore la réalité. En nous faisant voyager dans le monde fascinant et porteur d’espoir de la guérison spirituelle, ce livre apporte des éléments de réponses. Germaine Gicquel aborde des thèmes tels que : les corps subtils, les chakras, la clairvoyance, les guérisons de groupes, etc.
Witch 2 – La trahison d’Elyon
Les cinq amies, Will, Taranee, Cornelia, Irma, et Hay Lin ont des pouvoirs magiques qu’elles ne maîtrisent pas encore très bien. Or, il y a urgence car les émissaires de la zone obscure du Non-lieu sont de plus en plus menaçants ! Quel rôle joue donc Elyon qui apparaît et disparaît mystérieusement ?
La vie devant ses yeux
Diana vient d’atteindre la quarantaine. Elle a apparemment tout pour être heureuse : un mari professeur de philosophie, une jolie petite fille et une belle maison. Elle est cette mère de famille américaine typique qui accompagne les sorties scolaires de sa fille, qui cuisine admirablement et enseigne le dessin à mi-temps. Pourtant le passé – et l’événement traumatisant qui en est au cœur – ne cesse de la hanter, par bouffées, et ces flashes sont autant de ruptures dans la narration du présent de Diana.
Les Jardins de Mardpur
Il était une fois, au bord du Gange, dans la petite ville de Mardpur, un modeste marchand de saris qui voulait marier ses filles jumelles… Le pauvre homme, n’ayant point de dot à offrir à sa progéniture, décida d’écrire un roman à succès. Non loin de chez lui vivait Amma, une riche veuve qui possédait une bufflonne dont le lait détenait, disait-on, des vertus miraculeuses. Peut-être même celle de stimuler l’imagination d’un écrivain en mal d’inspiration… Malice, dérision, lyrisme : une fable qui exhale les mille saveurs de l’Inde.
J’ai aimé une reine
E n 1774, un jeune gentilhomme auvergnat, Gilbert de La Fayette, se présente à la cour. Entre lui et la jeune Marie-Antoinette, qui n’est pas encore reine, quelques regards suffisent à exprimer une attirance et un désir réciproques. La Fayette aura bientôt l’occasion de briller aux yeux de celle qui est entrée dans son coeur, en devenant un héros de la guerre d’indépendance américaine contre les Anglais. Devenu le fils spirituel de George Washington, il revient à Versailles auréolé de gloire mais aussi fasciné par un idéal démocratique et républicain qui heurte de plein fouet les préjugés de l’aristocratie. Lorsqu’éclate la Révolution, devenu chef de la Garde nationale, La Fayette ne cessera plus d’être déchiré entre ses idéaux et le désir de protéger celle qu’il aime une protection qui, à plusieurs reprises, sauvera probablement la vie de la reine. Mais cet homme résolu à changer l’histoire ne devra-t-il pas le payer d’un amour impossible ? C’est dans une bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d’Arvor, avec ce double roman de l’aventure américaine et de la passion fatale d’un coeur républicain pour la reine de France.
L’enchantée
Des êtres se rencontrent qui n’auraient sans doute jamais dû se croiser. Ils n’ont rien de commun sinon, peut-être, une certaine manière de se tenir à l’écart des flux et reflux de l’air du temps. Ils ne sont les contemporains que de leur mélancolie. Misanthrope, atrabilaire, collectionneur de mauvaises nouvelles, et amateur d’autodérision, le mortimiste vit de ses rentes. Il a pour seule distraction quasi-quotidienne de suivre les enterrements de personnes qu’il ne connaissait pas. Lors de l’une de ses escapades dans un cimetière, il rencontrera une jeune femme qui, elle aussi, assiste en dilettante à une mise en terre. Cette passante à la fragilité éblouissante, le mortimiste la surnomme l’enchantée, en souvenir des sorcières brûlées sur les bûchers de l’Inquisition. La mémoire de l’enchantée est riche de la voix d’un vieil homme, un joueur professionnel, dont elle a été l’accompagnatrice durant une dizaine de jours lors d’une dérive crépusculaire. Ces trois personnages, habités par un imaginaire sarcastique et fantasmatique, crachent avec allégresse sur une époque dont la vulgarité les désole. Ils sont pétris de contradictions et d’humanité blessée. Ils se rêvent plus qu’ils ne vivent, conscients que » les souvenirs sont des faux témoins. Dans ce roman iconoclaste, on retrouve avec bonheur la plume acérée, sertie de diamants d’humour noir, de Pierre Drachline.
Les droits du désir
Une grande maison un peu délabrée dans un quartier résidentiel du Cap, dont l’aspect assoupi n’est que de façade. Un veuf vieillissant, blanc, ex-bibliothécaire, privé de son poste par les orientations du nouveau pouvoir en Afrique du Sud. Surgit, un soir d’orage, Tessa, jeune, belle, tendue, aussi insaisissable que la nouvelle république. Et l’improbable se produit : alors qu’il ne croyait plus avoir de raisons de vivre, Ruben Olivier tombe passionnément amoureux de cette fille qui, pur produit du temps présent, le fait douter de son passé. Avec ce magnifique roman d’amour, qui inscrit en filigrane un bilan sans concession de l’Afrique du Sud d’aujourd’hui, André Brink confirme sa place au premier rang des grands écrivains de la littérature mondiale.
Ambre
Dans l’Angleterre de la fin du XVIIIe siècle, une gamine sans père ni mère, presque sans nom Ambre a tout l’air d’un sobriquet de théâtre, décide d’user de ses charmes son seul bien au soleil pour conquérir le monde. Gloire, honneurs, fortune, plaisirs : il lui faut tout. Et, l’immoralité de l’époque aidant, elle aura tout, taillant à vif s’il le faut dans la chair de ses rivaux et rivales – qui lui donnent joyeusement l’exemple, puisque du haut en bas de l’échelle sociale tout n’est qu’intrigue, trahison, mensonge, dépravation. Cette vaste fresque picaresque qui ne nous fait grâce de rien et qui inspira à Otto Preminger un grand film avait fait fait scandale, lors de sa parution. Un demi-siècle ayant passé, l’on s’aperçoit que ce sont sa crudité et sa noirceur, précisément, qui l’ont empêchée de vieillir en ont fait une sorte de classique.
Arlequin (5) – Titanic II
Arlequin est une série de bande dessinée, illustrée par Dany et scénarisée par Jean Van Hamme. Elle paraît dans Tintin de 1978 à 1984, et en trois premiers albums au Lombard de 1979 à 1985.
Une suite en est réalisée par Jytéry et Rodolphe, publiée en quatre albums chez Joker de 2001 à 2005.
On le sait : le « Titanic », plus grosse machine de tous les temps, connut un destin tragique et son naufrage s’inscrit comme une des grandes dates du siècle écoulé, donnant par la suite matière à des milliers et des milliers d’articles, d’études, de romans et de films !D’où, le pari de la « Paradise Inc », la société hôtelière d’Oncle Wilbur et de son neveu Bertie : mettre à la mer un (presque) sosie du fameux paquebot afin d’organiser à son bord les plus prestigieuses croisières. Et simuler un naufrage ? Pourquoi pas ? Cela représenterait en effet une si formidable attraction ! À la condition, bien sûr, que tout se passe comme prévu, et qu’un grain de sable ne vienne pas transformer cette simulation en un nouveau cauchemar Heureusement, Lavanelle (pardon, Arlequin) est là et veille !
Richard continue de chercher la liberté dans toute relation. Ainsi la série devient une exposition de toutes les variantes de relations humaines. Richard, avocat à succès à l’approche de la trentaine, a , en plus de la longe liste de femmes d’une nuit, des relations plus durables mais inconstantes, avec cinq maîtresses, où il est le dominateur: l’ancienne servante de famille, qu’il pousse à la drogue et la prostitution; sa secrétaire, servante soumise, qu’il pousse au suicide; une jeune fille pure, séduite, mis enceinte, qu’il pousse à l’avortement, une prostituée toxicomane qu’il essaie par pari de rendre fou d’amour pour lui, et la maîtresse de son propre frère Daniel, avec laquelle il trahit son frère et qu’il violera. Et il trahit son frère aussi en organisant un trio avec lui et une de ses maitresses. son frère, épris au jeu, encore en le donnant l’occasion de jouer gros au casino. Les grosses pertes poussent Daniel à se suicider. Dans le dernier tome, Richard, en plus des femmes, va se donner à la drogue, entre de plus en plus dans les boites de nuit suspectes, et en même temps il joue des jeux malsains avec des femmes qu’il fait souffrir moralement. Son dégoût pour la femme impure qui devient de plus en plus explicite est en contradiction flagrante avec sa propre vie: Richard applique sans gène une morale double. Kessel analyse si l’on peut appeler cela analyser aussi Richard dans une situation de dépendance par un accident routier qui le met en plâtre de la tête au bassin pour plusieurs mois, « analyse » Richard en relation avec des politiciens au pouvoir la corruption n’y manque pas), et « analyse » Richard dans sa relations avec ses parents vieillissants (son père meurt au dernier chapitre.
Les renoncements nécessaires
Judith Viorst, avec esprit, courage, lucidité, retrace pour nous le long chemin qui va de la première séparation d’avec la mère à la perte des illusions et de la jeunesse, au départ ou à l’abandon de ceux que nous aimons, à leur disparition. Sans oublier la réalité de notre propre mort, qui doit nous trouver prêts, et, a l’instant ultime, nous fait grandir encore. Un très beau livre, qui éclaire la théorie psychanalytique de façon vivante, accessible, non doctrinale. Livre personnel, nourri d’expériences, de références littéraires, qui éveille en nous un certain désir de sagesse, nous aide à ouvrir cette porte parfois close, parfois entrouverte, qui nous conduit, dans l’acceptation de ces renoncements nécessaires, sur la voie de la sérénité.
Gun, with occasional music
Gumshoe Conrad Metcalf has problems—there’s a rabbit in his waiting room and a trigger-happy kangaroo on his tail. Near-future Oakland is a brave new world where evolved animals are members of society, the police monitor citizens by their karma levels, and mind-numbing drugs such as Forgettol and Acceptol are all the rage.
Metcalf has been shadowing Celeste, the wife of an affluent doctor. Perhaps he’s falling a little in love with her at the same time. When the doctor turns up dead, our amiable investigator finds himself caught in a crossfire between the boys from the Inquisitor’s Office and gangsters who operate out of the back room of a bar called the Fickle Muse.
Mixing elements of sci-fi, noir, and mystery, this clever first novel from the author of Motherless Brooklyn is a wry, funny, and satiric look at all that the future may hold.
Chant d’adieu
Sur l’un des quatre cents navires qui font voile vers l’Égypte, en 1798, se trouve Vivant Brunet, âgé de 15 ans. Il vient d’être sauvé in extremis des griffes révolutionnaires et accompagne son oncle, Dominique Vivant Denon, parmi les hommes de science qui escortent Bonaparte. Le jeune général prétend apporter les Lumières de la République française aux peuples asservis par la tyrannie. De simple observateur, Vivant est vite promu secrétaire du chef de l’état-major, le général Berthier. Le voici plongé au cœur de l’armée, entraîné dans un tourbillon d’épreuves épuisantes, de batailles et de combats aussi sanglants qu’effroyables. Car tant chez les Français que chez les Mamelouks et les Turcs, la sauvagerie fait rage. Mais à côté de la guerre, du dépaysement et des maladies, le jeune garçon découvre aussi l’amour auprès de la très jolie Pauline. Mariée à un brave lieutenant, celle-ci, avec sa blondeur étincelante, fait figure de déesse parmi les soldats expatriés. Elle devient bientôt, au grand désespoir de Vivant, la maîtresse en titre de Bonaparte. A travers cette magnifique fresque haute en couleur, c’est toute la campagne d’Égypte, à la fois glorieuse et pitoyable, que fait revivre G. Y. Dryansky. Sa scrupuleuse reconstitution historique se mêle à de superbes moments romanesques où l’on suit pas à pas les innombrables tribulations du jeune héros, mordant la vie à pleines dents et prêt à en découdre à tout instant.
Les enfants de Rifaa
Face à la mondialisation ressentie comme une menace, comment sauver l’intégrité de l’islam ? Les musulmans sont divisés. Un premier courant, celui de l’islamisme radical, peut conduire au fanatisme et à la violence ; il mobilise toute l’attention des Occidentaux. Pourtant, une autre tradition propose un islam éclairé et libéral. Son histoire commence en Egypte au XIXe siècle. Le héros en est Rifaa el-Tahtawi, penseur et homme d’Etat. Il modernise son pays en s’inspirant de la France où il a vécu. Depuis lors, les progressistes musulmans se désignent volontiers comme les enfants de Rifaa. Enracinés dans leur foi et leur culture, partisans de la démocratie et de l’esprit des Lumières, ils combattent les fanatismes religieux, les idéologies totalitaires et, avec courage, leurs propres tyrans. Pourtant, aucune caméra ne vient en porter témoignage ; pas une ligne dans nos médias. Allons-nous enfin soutenir ces alliés naturels de l’Occident ? Bien souvent, en effet, nos gouvernements préfèrent s’accommoder avec des despotes. Fatale erreur ! A terme, seule la libération des musulmans contre les islamistes, les dictateurs, l’ignorance et la pauvreté, pourra fonder notre propre sécurité. Au Maroc, en Indonésie, en Egypte, en Turquie, en Israël, au Koweït, en Arabie Saoudite, en Iran, au Bangladesh, Guy Sorman a rencontré ces » enfants de Rifaa « . Qu’attendons-nous pour leur tendre la main et tenter ainsi de réconcilier les musulmans avec l’Occident ?
Minuit en plein jour
Avec son programme novateur (légalisation de l’avortement, restrictions au port d’arme, abolition de la peine de mort, etc.), Joel Waterstone est devenu le premier président juif de l’histoires des États-Unis. Après une année de pouvoir, il a commencé à appliquer quelques-unes de ses promesses. En tournée en Europe, le président visite un petit village anglais, ignorant que ce lieu a été investi depuis plusieurs mois par une secte de fanatiques religieux. Ses gardes du corps sont abattus et Joel Waterstone enlevé avec son épouse Rebecca et Tina, la petite fille de Laura, un agent spécial, morte dans l’embuscade. Aux États-Unis, différentes mesures sont mises en œuvre pour identifier les kidnappeurs, mais les choses progressent lentement. Le père de Tina, le major Jim Crawford, qui cherche à savoir où en est l’enquête, se heurte sans cesse au slogan « secret défense ». Il se fait même agresser dans la rue par des inconnus qui lui conseillent de ne plus se mêler de cette affaire. Perplexe, Jim fait appel à l’un de ses vieux amis officier des Marines. Avec son aide et celui de Holly, une jeune informaticienne de génie, il va se lancer sur la piste des ravisseurs pour tenter de retrouver sa fille. Comme dans tous ses romans, Daniel Easterman a bâti une captivante intrigue pleine de rebondissements. S’il dépeint la nocivité des fanatismes en tous genres, il met aussi l’accent sur le système d’écoute mis au point par les États-Unis et la Grande-Bretagne pour espionner électroniquement la planète. Et même si ses héros arrivent à pirater cette immense toile d’araignée, on a quand même froid dans le dos ! –Claude Mesplède
Danger imminent
Higgins est un maître du genre. Sunday Telegraph. L’un des empires pétroliers les plus puissants du golfe Persique, une manne convoitée par le monde entier. A sa tête, Paul Rashid, un homme menacé par une conspiration internationale fomentée par les États-Unis et la Russie. Pour défendre ses gisements et la fortune familiale, Rashid est prêt à tout, même à éliminer le président des États-Unis. Chargés de contrer son projet, Sean Dillon et Blake Johnson, un agent spécial de la Maison Blanche, se lancent dans une redoutable chasse à l’homme. Depuis l’Irlande jusqu’aux confins du désert du Hazar, ils devront faire face à ce danger imminent. Cocktails détonants de suspense et d’action, les best-sellers de Jack Higgins séduisent des millions de lecteurs dans le monde. Dans ce nouveau thriller, il entraîne son héros favori, Sean Dillon, dans la mission la plus périlleuse de sa carrière.
Révolutions
Itinéraire d’un garçon pris dans les affres de l’histoire… Tel est l’objet de cet époustouflant roman de Le Clézio, Révolutions, qui n’est pas sans laisser penser aux œuvres de John Dos Passos. Ici, les aventures d’un jeune homme sont celles de Jean Marro, de nationalité britannique mais français, né à Ipoh en Malaisie, ayant fait ses premiers pas sur l’île Maurice, et grandissant dans une petite ville de la Côte d’Azur, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son enfance et son adolescence, illuminées par les récits chaleureux et nostalgiques de sa tante, tout imprégnés d’ambiances mauriciennes, s’accompagnent des soubresauts politiques traversant le monde, des souvenirs de la Grande Guerre de 14, aux guerres d’Indochine puis d’Algérie. Un temps de décolonisation, d’indépendances ici et là, de révolutions. Un temps qui se double d’un autre (raconté sous la forme d’un journal intime), celui de ces premiers émigrants, partis de Bretagne en 1792, enrôlé dans l’armée révolutionnaire avant de s’installer sur les rives de l’île de France, devenue plus tard l’île Maurice. De ces Bretons au bout du monde à Jean Marro, il pourrait n’y avoir qu’un fil tendu. Affaire de filiation, de quête des origines aussi. Entre descendance et génération se correspondent destins, noms et lieux, de bonds en rebonds, d’échos en ricochets. Voilà tout le récit polyphonique, de héros de fiction, de personnages, de souvenirs, d’anecdotes, entrelardé d’airs de Luis Mariano, cependant que sur les écrans défilent Clark Gable et James Dean, les films de Fellini et d’Antonioni… Dans Le Rêve mexicain ou la pensée interrompue, Le Clézio avait déjà introduit des portraits dans une histoire de civilisation.
Né à Mopti au Mali en 1954, Saibou Maiga a été reçu au baccalauréat avec la mention Assez Bien, au lycée de Badala Série Sciences Biologiques en 1972. Il éffectua ses études supérieures à l’Université catholique de Louvain en Belgique et à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal où il a obtenu les diplomes de pharmacien…
L’ile des esclaves
Des naufragés jetés par la tempête dans l’île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d’échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d’usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des cœurs peut rendre l’inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l’égalité des âmes. Cette transformation est l’œuvre d’Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L’Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime.
Brins de Laine
Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 96 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc et en couleurs dans le texte et hors texte. Classification Dewey : 646-Couture, confection de vêtements, vie personnelle et familiale à la maison.
L’Enfant du peuple ancien
Q ueensland, nord-est de l’Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé. Kader, bouleversé, regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante. D’étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l’Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune, tandis que Kader, l’Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français. Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s’évader sur le même rafiot se dirigeant vers l’Australie.
Claire Marvel
Tout commence sous une pluie battante, devant un musée fermé ce jour-là. Julian, «thésard» en sciences politiques, et Claire, étudiante en histoire de l’art, comprennent dès les premiers moments qu’ils s’aiment à la folie.