Waltenberg
Un homme rêve de retrouver une femme qu’il a aimée. Un maître espion cherche à recruter une taupe. Leurs chemins se croisent. Cela s’est passé au XXe siècle. Des tranchées à la chute du mur de Berlin, Hédi Kaddour croise les destins d’un journaliste français, d’un écrivain allemand, d’une cantatrice américaine, d’un maître espion berlinois, d’une certaine taupe française et entremêle avec maestria politique, vie intellectuelle et artistique, guerres et manoeuvres diplomatiques. Une fresque d’Histoire, d’amitié et de passion, doublée d’un roman d’espionnage trépidant, au souffle poétique puissant.
Un amour de jeunesse
Carrie Bell a toujours vécu à Madison. D’aussi loin qu’on se souvienne, elle a toujours eu la même meilleure amie, les mêmes bonnes relations avec sa mère, le même petit-ami, Mike, aujourd’hui son fiancé. Elle a 23 ans. Lorsque Mike est victime d’un terrible accident, Carrie remet en question les fondements mêmes de sa vie : la personne qu’elle est, son foyer, sa région natale. Elle décide de tout quitter et part pour New York. Carrie tombe amoureuse du mystérieux Kilroy, découvre le milieu artistique de Chelsea, se lance avec succès dans la couture. Cette nouvelle vie reste cependant empreinte de remords… Peut-on abandonner dans la détresse les personnes qu’on a aimées ? C’est la question que pose avec beaucoup de finesse Ann Packer dans ce premier roman, qui a reçu de nombreux prix et rencontré un immense succès aux Etats-Unis.
Le Dit de Tianyi
Lors d’un voyage en Chine, l’auteur retrouve le peintre Tian-yi, connu autrefois, qui lui remet ses confessions écrites. Tian-yi a vécu l’avant-guerre dans une Chine en plein bouillonnement. Plus tard, dans les années 1950, il est allé en Occident, où il a découvert une autre vision de l’art et de la vie.
De retour dans son pays soumis aux bouleversements de la révolution, il a voulu retrouver deux êtres chers : Yumei, l’amante, et Haolang, l’ami.
Mais une histoire dramatique les a emportés dans des tourmentes où Tian-yi, à son tour, sera pris …
Poète, traducteur, essayiste, spécialiste des arts de son pays d’origine, François Cheng a su métamorphoser le témoignage vécu en une extraordinaire fresque romanesque, saluée par toute la critique et couronnée par le prix Femina 1998.
Le sourire aux larmes
On a coutume de dire que les enfances heureuses sont des paradis perdus. Pour Jean-Pierre Foucault, ce n’est pas une figure de style. Qu’elle était belle pourtant, l’histoire de ses parents, Marcel et Paula Foucault, avant que le malheur ne les frappe : lui, ancien résistant devenu homme d’affaires dont la fortune connut des hauts et des bas. Et elle, jeune rescapée de la barbarie nazie, seule au monde quand elle rencontra son sauveur et futur mari. Paula trouva en elle une force insoupçonnée quand le destin la laissa à nouveau seule, à Marseille, avec Jean-Pierre et ses deux sœurs, après la disparition de Marcel dans des circonstances dramatiques. Vous croyez connaître Jean-Pierre Foucault, l’animateur si consensuel, l’homme au sourire inoxydable ? Vous allez découvrir que le sourire d’un homme peut être une victoire sur le destin, et qu’avant d’incarner la joie de vivre, il se peut qu’il ait dû ravaler bien des larmes.
Les quatre vies du saule
En Chine, le saule pleureur symbolise la mort et la renaissance. Faut-il croire qu’une branche de saule puisse devenir une femme condamnée à poursuivre l’amour de siècle en siècle ? D’un Pékin bruissant dans les songes et la poussière aux silences de la Cité interdite, de l’ère des courtisanes vêtues de soie à la Révolution culturelle, des steppes où galopent les Tartares aux rizières qu’arrose le sang des gardes rouges, deux êtres se cherchent et se perdent. Tout les sépare. Toutes les tragédies d’un peuple ancien. Dans ce tumulte, il faudrait un miracle pour les réunir. Roman d’amour ? Oui. Mais ce roman lyrique est aussi une traversée de la Chine éternelle. C’est une fable qui a parfois le goût du thé amer.
Ma première femme
Un homme revient sur son enfance – il est peut-être mon double, mon agent le plus secret. J’ai peut-être essayé, avec l’exploration d’un souvenir défiguré par les années,mais aussi régénéré par le roman, de dessiner pour la première fois le visage de ma mère à qui je dois d’aimer autant la vie. Aime et fais ce que tu veux: tel était son credo sur la fin. Et jour après jour, je puise un certain réconfort dans la pensée d’être son fils et de l’avoir si bien connue. Si bien ?
L’amour dans le sang
« L’amour dans le sang », ou l’incroyable histoire d’une femme qui a tant aimé la vie qu’elle eut besoin d’un autre cœur. A 15 ans, Anne-Charlotte Pascal quitte brutalement une vie d’adolescente insouciante pour devenir Charlotte Valandrey, l’héroïne éclatante du film « Rouge baiser ». Vingt ans plus tard, à l’hôpital de la Salpétrière, on lui greffe un nouveau cœur. C’est cet itinéraire que la comédienne raconte ici, la gamine espiègle étouffée par une vie bourgeoise qui ne lui ressemble pas, la jeune fille entrée de plein fouet et sans aucune prévention dans le tourbillon du succès, les coulisses sans pitié du monde du cinéma et de la télé, enfin la jeune femme au cœur trop tendre, en quête éperdue d’amour. Une existence romanesque, faite de rencontres essentielles, de rendez-vous ratés, d’amours passionnées, de difficultés à s’aimer, à aimer, de démesure humaine, trop humaine, d’une envie de vivre ‘malgré tout’, de trouver un nouveau souffle. Dans un style direct et sans concessions, ce livre raconte l’histoire d’une renaissance. Plus qu’un témoignage, c’est une véritable leçon d’amour et de vie.
Photojournalisme. Un terme chargé d’histoire. Un mot qui sent l’aventure, riche de toutes les facettes du monde… et touché par la réalité de notre époque, celle du marché roi, de la rentabilité obligatoire. Le photojournalisme a considérablement évolué en une décennie, des points de vue déontologique et technique. Animés par leur passion, les photographes explorent de nouvelles voies. Le photojournalisme est aujourd’hui » à la croisée des chemins « , c’est à lui d’inventer son avenir pour continuer à raconter le monde. Ce livre témoigne du fourmillement imaginatif et des défis lancés à la profession. Il est aussi un ouvrage pratique à l’usage des jeunes reporters, soucieux de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent, en termes de technique, de droit ou de statut.
Si la gauche savait
Insolite face-à-face que celui-ci : d’un côté, Georges-Marc Benamou, journaliste et écrivain volontiers irrévérencieux, dernier confident de François Mitterrand ; de l’autre, Michel Rocard, grand homme politique, socialiste de cœur et de tête, qui accuse Mitterrand non seulement d’avoir assassiné la » deuxième gauche » mais aussi d’avoir perverti la gauche tout entière. Face-à-face surprenant et d’une grande richesse. Car à des questions qui ne le ménagent pas, Michel Rocard répond sans détour. La guerre d’Algérie, Mai 68, le gauchisme, mai 81, Le Pen, les coulisses de Matignon, Mitterrand, l’Europe, mais aussi Fabius, Jospin, Delors. Il raconte, révèle, avoue, accuse, bref, il rompt l’omerta en vigueur. Et quelle magnifique leçon d’histoire politique il donne à l’heure où le Parti socialiste est en quête d’un chemin nouveau.
La » folie d’amour » de Sœur Emmanuelle l’a poussée, toute sa vie, à aider les autres. C’est aussi un sentiment que les grandes chrétiennes qu’elle admire ont partagé et dont elle cite les paroles : Thérèse d’Avila, Mère Teresa, Catherine de Sienne et beaucoup d’autres. Dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever, elle s’interroge avec sagesse et humilité sur la souffrance, le partage, l’amour, la relation au Christ, la mort et l’après-vie… Sœur Emmanuelle nous offre un message d’espoir et de joie : la folie d’amour est un trésor que chacun porte en son cœur.
Sœur Emmanuelle. Elle appartient à la congrégation de Notre-Dame de Sion et a enseigné à Istanbul, Tunis puis Alexandrie, avant de s’installer en 1971 dans les bidonvilles du Caire où, pendant vingt ans, elle a combattu la misère et l’analphabétisme. Elle mène aujourd’hui dans le sud de la France une vie retirée propice à la méditation. Elle a par ailleurs écrit Jésus tel que je le connais, Richesse de la pauvreté et Vivre, à quoi ça sert ?
La musique du Maghreb
1 CD inclus – Il était une fois un drôle d’oiseau qui s’appelait Zowa. Voyager, voyager. Il n’avait que ce mot au bec. Un jour, à bout de forces et assoiffé, il atterrit dans un désert. Le jeune Aziz le recueille chez lui. Laissez-vous envoûter par le son du oud, du bendir, de la gasba, des derboukas et par la voix chaleureuse de Fellag et des chanteurs. Partez à la découverte des musiques du Maghreb !Fatahallah Ghoggal et Luis Saldanha, deux membres de l’Orchestre National de Barbès, ont composé une musique originale, d’inspiration traditionelle, avec des instruments comme le bendir, la mandole, le oud, les karkabous, la gasba, le gombri…et des voix de chanteurs. Joyeuse bande de musiciens réunis autour de Youcef Boukella, l’Orchestre National de Barbès (l’ONB) représente le nouveau courant de la « musique world » maghrébine, intégrant des sonorités d’ailleurs et des instruments électroniques.
Paris n’est pas la France
Partir s’installer en province ? Drôle d’idée ! Préférer l’air pur aux couloirs du métro, la bonne chère aux mauvais troquets, les balades à cheval aux embouteillages ? Telle est l’expérience du journaliste Bernard Lecomte après vingt-cinq ans de vie parisienne. Non sans prendre des notes… Installé en Bourgogne, il observe alors la société française loin de la grande ville. Elu maire adjoint de son petit village en Puisaye, il découvre la vie politique locale, celle qui fait la réalité de la république et que les médias ne décrivent jamais. Nommé directeur de la communication du Conseil régional de Bourgogne, il découvre aussi l’administration, la vraie, pas celle qu’on se contente de brocarder dans les dîners parisiens. Témoin de plusieurs campagnes électorales dans la région, il constate que la démocratie, quotidiennement incarnée par les élus et les électeurs d’en bas , est fragile, voire menacée. Expert en communication, il s’inquiète des dérives et des faiblesses de la presse locale, et celles des médias nationaux qui, justement, n’évoquent jamais cette réalité-là.
Dictionnaire incorrect
Comment mener un combat en utilisant toutes les armes à la fois ? La forme de dictionnaire qu’adopte ce livre est une réponse. L’auteur pourrait reprendre à son compte, au fond, la dernière tirade du Cyrano d’Edmond Rostand quand, rapière au poing, le bretteur défie ses éternels ennemis : la bêtise, le mensonge, la lâcheté, la courtisanerie. On y ajoutera la bienpensance et les nouveaux conformismes.Sauf que ce livre est, justement, à l’image de la guerre qu’il mène : c’est-à-dire que les longues offensives y côtoient les rapides coups de main, les actions de commando les manœuvres d’encerclement, les pilonnages d’artillerie les opérations de guérilla, mais s’y intègrent également – car la guerre c’est aussi cela – les permissions, les théâtres aux armées, les fiestas arrosées à la caserne, les sorties en ville, les parties de belote et les distractions plus libertines.Quatre armes sont ici utilisées : la satire chansonnière, dérision blagueuse et farce drolatique d’abord ; puis le fouet du pamphlet politico-social, ensuite la méthode encyclopédiste – au sens XVIIIe siècle du terme – qui consiste à démystifier en parlant de tout et donc à travers toutes les approches possibles ; et enfin, le dictionnaire philosophique voltairien qui permet de passer au crible, de façon iconoclaste, les idéologies dont nous continuons à être les héritiers ou les victimes. Feu sur le quartier général ! Cet ouvrage (d’autant qu’il n’épargne pas le pouvoir intello-médiatique), fera grincer des dents. Fortement. C’est fait pour.
Le régime bikini
Vacances en perspective, une plage à l’horizon ? Que faire pour retrouver une ligne idéale ? Maggie Greenwood-Robinson vous propose un plan minceur basé sur une alimentation protéinée qui favorise la combustion des graisses, et va éliminer rapidement vos kilos superflus sans vous affamer, sans entamer votre tonus, et sans mettre en péril votre santé. Le régime bikini. Des menus quotidiens détaillés. Des solutions pour les sorties au restaurant. 50 conseils pour booster votre motivation. Un programme d’exercices simples pour sculpter votre corps. Des suggestions pour choisir le deux-pièces qui sied le mieux à votre morphologie. Un programme facile et efficace pour récupérer une silhouette de rêve.
Les langues paternelles
» Des mots s’organisent lentement dans ma tête. Papa va mourir. Papa. Va. Mourir. Et les mots tournent à vide. Papa va mourir. Je devrais être à la hauteur de l’instant. Eprouver quelque chose. N’importe quoi pourvu que ce soit filial. Et ce type-là, au cœur de pierre, sourd à ce qui tourne dans sa tête, c’est moi. Papa va mourir et cette musique m’est étrangère. Rien d’autre que l’amère satisfaction familière d’avoir une fois de plus laissé passer le train. Une pierre en face de toi, un cœur de pierre. » David fut d’abord un fils, en révolte contre un père qui l’avait abandonné. Un jour, il est devenu père à son tour. Plongeant au plus profond de son enfance et de son histoire pour retrouver en lui la résonance de quelques mots paternels, David interroge inlassablement ce mystère : comment les mots du père font de nous, à notre insu, ce que nous sommes.
El Magnifico
J’ai passé la moitié de ma vie à éliminer mes ennemis et l’autre moitié à ne pas me faire tuer… » » Si pour ma famille, je suis une énigme, et inquiétant pour mes amis, je suis pour mes ennemis un ange exterminateur jugé sur un cheval de l’Apocalypse… Mais pour mon chien, je suis Dieu, et c’est très bien comme ça. Issu de la grande noblesse espagnole émigrée à Cuba, Juan Vivés a quinze ans lorsqu’il rejoint les guérilleros de la révolution cubaine. Surnommé El magnifico après une action d’éclat au début de la révolution en 1958, il participe aux côtés de Che Guevara et de Fidel Castro au renversement du régime dictatorial de Batista. Capitaine de l’armée rebelle, il est l’un des premiers cubains à recevoir un entraînement complet d’agent secret au sein du KGB. Fort de cette formation et de sa parenté avec le président cubain nommé par la révolution, il va poursuivre pendant plus de vingt ans les missions les plus secrètes à travers le monde au service des intérêts soviéto-cubains. URSS, Vietnam, Chine, Algérie, Angola, Ethiopie, France, Espagne, Italie, Amérique du Nord, Amérique Centrale, Amérique du Sud. El Magnifico va ainsi rencontrer les plus hauts dirigeants de ces pays et négocier, acheter, influencer, conseiller, espionner. Mais la face cachée et sombre du régime de Castro va avoir raison de ses convictions de départ. Terrorisme, manipulations, assassinats en tout genre – en particulier ceux de Camillo, de Che Guevara ou de Salvador Allende-, affaire des missiles, corruption des dirigeants, népotisme du régime, trafics de drogue, fourvoiements économiques et misère du peuple cubain vont l’amener à une rupture totale avec le castrisme. Il échappera de peu à plusieurs tentatives d’assassinat en Occident.
Un bateau pour l’enfer
9 novembre 1938. Après l’assassinat à Paris du conseiller d’ambassade von Rath, Goebbels déclenche dans toute l’Allemagne, à titre de « représailles », la tristement célèbre nuit de Cristal : incendie des synagogues, pillage des maisons juives…
Quelques mois plus tard, en réponse aux protestations qui s’élèvent du monde entier, mais surtout pour des raisons de propagande extérieure, Adolf Hitler autorise les Juifs qui le souhaitent à quitter l’Allemagne.
13 mai 1939. A Hambourg, le SS Saint-Louis, paquebot battant pavillon nazi, largue les amarres. A son bord, 937 passagers, dont 550 femmes et enfants. Tous sont des Juifs allemands. Tous sont munis de visas. Destination : La Havane.
C’est à Cuba que les exilés espèrent séjourner, en attendant que leur soit accordé le droit d’entrée aux États-Unis.
Le 23 mai, alors que le bateau est à la veille de pénétrer dans les eaux territoriales cubaines, Gustav Schröder, capitaine du Saint-Louis, reçoit un câble expédié par le gouvernement de La Havane : MOUILLAGE EN RADE – STOP – NE PAS TENTER D’APPROCHER PORT. Puis l’ordre lui est transmis de faire demi-tour et de ramener sa « cargaison » à Hambourg.
Schröder sait le destin tragique qui attend ses passagers s’ils rentrent en Allemagne. Il décide de passer outre et prend contact avec les gouvernements du monde dit libre en leur demandant d’accueillir ses passagers. Roosevelt, le premier sollicité, refuse. Le Canada refuse. Toutes les nations d’Amérique latine refusent. A Berlin, Goebbels exulte : PERSONNE N’EN VEUT !
C’est ainsi que commence l’effroyable errance du Saint-Louis. S’appuyant aussi bien sur des documents d’archives que sur les confidences des survivants, Gilbert Sinoué retrace ici, heure par heure, une épopée dont on pourrait se dire qu’elle n’a pu exister tant elle semble inconcevable.
Le prophète du libéralisme
«Il nous avait tous réunis, sur le golf somptueux de sa demeure privée. Et nous le suivions radieux, portant fièrement à tour de rôle le sac garni de ses clubs.
Et nous nous tenions là pour apprendre de lui, pleins d?une soif de savoir humble et sans borne. Juges, médecins, banquiers, professeurs, chefs d?entreprise, journalistes.., notre cortège l?accompagnait, comme la traîne d?une robe princière. Alors, dans un sourire béat, Mère Rosetta demanda : – ET LA PAUVRETÉ, MAÎTRE ? Que les rêveurs cessent de rêver. Toujours il y eut des pauvres et toujours il y aura des pauvres, car toujours il y aura des individus plus faibles, moins industrieux et plus fainéants. Il est normal que l?inventivité des plus forts soit récompensée, il est normal que la passivité des plus faibles ne le soit pas. Mais il n?y a pas de réelle pauvreté économique. Le plus pauvre des pays a toujours quelque chose à vendre. Accepter nos déchets nucléaires, prostituer ses enfants, les proposer à l?adoption, vendre leurs organes, leurs reins, leurs cornées. En vérité, je vous le dis, la richesse des pauvres est incalculable. » En ces temps de désarroi, où beaucoup s?interrogent sur la marche et l?avenir de notre civilisation, il est bon d?écouter Celui qui parle vrai, Celui dont la langue n?est pas de bois, qui dit les choses crûment. En pastichant un fameux livre de sagesse, Michel Piquemal nous livre une satire drolatique et jubilatoire. Un pamphlet terriblement décapant. Qui osera nier que ce sont là les paroles d?évangile de l?ultra-libéralisme triomphant ?
Barracuda 945
Et si le meilleur moyen de détruire l’Amérique était encore d’utiliser contre elle ses propres armes ? Israël à feu et à sang. Les actions terroristes du Hamas atteignent de plein fouet les gouvernements britannique et américain. Qui se cache derrière ces opérations menées de main de maître ? Auraient-elles un lien avec la disparition mystérieuse du major Kerman ? Ce qu’on va découvrir est terrifiant : les terroristes sont prêts à s’emparer du Barracuda 945, un sous-marin nucléaire acheté aux Russes, déjà en route vers les hauts fonds du Pacifique Nord… Leur but ? Lancer des missiles sur l’Alaska et détruire ses pipe-lines ! Considéré comme un nouveau Tom Clancy, Patrick Robinson mêle action, stratégie militaire et espionnage dans ce thriller géopolitique haletant, best-seller international.
Le Québec
À l’origine, notre Collectif a été formé pour honorer la promesse faite à une amie lourdement handicapée (après 20 ans de sclérose en plaques) et qui s’est vu refuser l’aide médicale à mourir. En 2016, elle a fait le choix courageux de jeûner pour mettre fin à ses souffrances, n’ayant ni la force ni le temps de se battre pour faire éliminer les critères de fin de vie et de mort raisonnablement prévisible contenus dans les lois québécoise et canadienne régissant l’aide médicale à mourir. Ses amies lui avaient alors fait la promesse de continuer son combat afin de sensibiliser son entourage et militer pour obtenir les modifications législatives requises. Il reste encore beaucoup de travail à faire.
Mafia chic
Au cœur de ce roman, la rencontre inattendue entre deux France. Celle des privilégiés et l’autre, qui découvre avec effarement ce que dissimule la course au pouvoir. Auteurs du best-seller L’Omertà française, Sophie Coignard et Alexandre Wickham démontent avec férocité les rouages et les secrets de ce milieu qu’ils connaissent bien. Au centre de l’intrigue, un couple défie la Mafia chic qui nous manipule.Entre liaisons dangereuses, trahisons et représailles, les chances de survie semblent minces. Et pourtant…
Envies de fraises
Fous rires, petites contrariétés et envies de fraises. Une tendre comédie, sincère et émouvante, sur trois jeunes femmes lancées dans l’aventure de la maternité. Chef dans un restaurant, Becky est éperdument amoureuse de son chirurgien de mari, et ravie d’apprendre qu’elle est enceinte. Tout irait bien si les médecins la lâchaient un peu avec ses problèmes de poids. Et si son infernale belle-mère arrêtait de la ramener. Kelly est overbookée, hyperordonnée et archi-ambitieuse. Elle s’investit dans sa grossesse comme dans tout, c’est-à-dire à fond. Seul point noir dans cette organisation parfaite : son mari, qui passe ses journées vautré sur le canapé. Ça fait désordre. Ayinde est canon. Et intelligente. Et gentille, en plus. Et aussi mariée à un champion de basket dont elle attend un enfant. Bref, le genre de fille qu’on adorerait détester. Oui mais voilà, sa vie est loin d’être rose. Quand ces futures mamans font connaissance lors d’un cours de yoga prénatal, elles se disent qu’elles n’ont rien en commun. Mais la maternité leur promet bien des surprises. et une solide amitié.
Les échos du passé
Pour les Wittgenstein, riche famille juive de Cologne, l’été 1915 annonce la fin d’un monde, alors que résonne le fracas de la guerre. Pour leur fille Beata, c’est l’été de l’amour. En villégiature au bord du lac Léman, elle fait la connaissance d’Antoine de Vallerand, un séduisant officier français. Ils se marient malgré l’opposition de leurs familles qui les bannissent à jamais. Beata, veuve de bonne heure et mère de deux filles, voit avec horreur le régime hitlérien triompher en Allemagne. Commence alors pour elle et ses enfants le temps des épreuves. Le temps de la tragédie. A l’issue de ces années tourmentées, Amadea, sa fille aîné, découvrira qu’un lien existe entre elle et les femmes des générations qui l’ont précédée. Et que résonnent profondément en elle les échos du passé.
Troy est un monde fascinant, où la magie intervient dans le quotidien de tous. Chacun en effet possède un pouvoir, petit ou grand, plus ou moins utile. L’un a le don de figer l’eau en glace, l’autre, le pouvoir d’émettre des pets colorés… Lanfeust, lui, sait fondre le métal d’un seul regard. Dans son village, il est donc tout naturellement devenu apprenti chez le forgeron. Mais le contact d’une épée venue des lointaines baronnies révèle en lui une puissance exceptionnelle ; il ne dispose plus d’un don unique mais d’un pouvoir absolu et illimité. Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles aux caractères si dissemblables, Lanfeust est emporté dans un tourbillon d’aventures au cours desquelles il croise les plus incongrues, les plus surprenantes et les plus dangereuses des créatures.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
Saviez-vous qu’aux dernières nouvelles d’Égypte, Ramsès serait toujours vivant et qu’on peut même l’apercevoir à l’heure du déjeuner à Louxor ? Que, du côté de Lycopolis, une alchimiste du nom de Cléopâtre détiendrait le secret de la haute science ? Drôles, merveilleuses, poétiques ou mystérieuses, les vingt-trois nouvelles que Christian Jacq présente ici pour la première fois sous forme de recueil ne cessent de nous surprendre. Situées au temps des pharaons ou de nos jours, écho de textes égyptiens anciens ou souvenirs d’aventures vécues, toutes invitent à une séduisante rêverie entre étrange et réalité. Et qu’ils soient bergers ou puissants, artistes ou aventuriers, guerriers ou divinités, les héros de ces récits nous entraînent, par-delà le temps et l’espace, à réfléchir au sens de nos vies…
La petite fille de Monsieur Linh
C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Misérable miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
Un mariage amateur
Pauline et Michael semblent former le couple idéal.À Baltimore, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage en Europe, ils se rencontrent, s’aiment et se marient, avant d’avoir trois beaux enfants. Pauline est séduisante, impulsive, bavarde, un peu tête en l’air. Michael est organisé, sérieux, responsable, gérant scrupuleux du commerce familial. Petites querelles, malentendus plus ou moins graves, disparition d’une fille dans la tourmente des années 70… Les liens du mariage et la volonté de tenir seront-ils assez forts pour leur permettre de traverser la vie et ses épreuves ?Avec humour et finesse, Anne Tyler saisit les heursEt malheurs d’une famille américaine sur trois générations, brossant un portrait coloré de l’Amérique moyenne des années 40 à nos jours.
Dieu d’après Dieu
Scott McGregor est un mannequin, présentateur de télévision et acteur australien. McGregor a travaillé comme mannequin dans le jeu télévisé Temptation. Il est également apparu dans des publicités télévisées et des publicités imprimées. À partir de 2008, McGregor a animé l’émission automobile Blood, Sweat and Gears.
Ultime rencontre
Bouleversant roman d’amour, Ultime Rencontre retrace l’histoire d’une passion impossible, le destin de deux amants à qui la vie offre une dernière chance d’être heureux. Lors d’un colloque littéraire à Toronto, Linda Fallon croise le regard du célèbre poète Thomas Janes, l’homme tant aimé qu’elle croyait avoir perdu à jamais au Kenya, trente ans plus tôt. Au c?ur d’une Afrique sensuelle et violente, loin de la famille tyrannique de Linda qui les avait séparés à l’adolescence, ils avaient cru pouvoir s’abandonner à leur amour, oublier la violence du monde extérieur, la décadence de la petite communauté d’expatriés, le mariage malheureux de Thomas. Mais, quand le secret de leur liaison est éventé, Thomas, le c?ur déchiré, doit quitter Linda. A l’heure des retrouvailles, Thomas vit en ermite depuis la mort accidentelle de sa petite fille et Linda porte le deuil de son mari. Aujourd’hui, rien ni personne ne pourrait empêcher les deux amants de vivre enfin pleinement leur passion. si ce n’est eux-mêmes. Grâce à une construction originale qui confère au roman une grande tension dramatique, Anita Shreve tisse une réflexion éblouissante d’élégance et de finesse sur la jeunesse perdue, les erreurs passées et la pérennité de la passion.
R&B – Le gros coup
Violents, indisciplinés et très franchement aux limites extrêmes de la légalité, les deux flics Roberts et Brant des quartiers populaires de Londres se demandent s’ils ne vont pas être les premiers à faire les frais d’un sérieux coup de balai prévu dans la police métropolitaine. Comme faire son boulot correctement est inenvisageable, il va bien falloir trouver un truc imparable. Une idée sublime qui fasse d’eux les nobélisables de l’anti-gang, les protecteurs du citoyen modèle, les nouveaux flics garants de l’ordre à venir, en mesure de nettoyer au karcher les taudis, de faire la une des tabloïds à midi et de parader le soir sur les plateaux de télé.
L’abominable gosse des neiges
Vu mais pas pris ! Le yéti, ou l’abominable homme des neiges, ressemble à un très grand singe ou à un ours. Il vit dans l’Himalaya, à la limite du monde des hommes. De nombreux villageois sont certains de l’avoir vu. Des savants ont étudié d’étranges empreintes mais personne ne l’a jamais capturé.
Une vie de voyou
A 61 ans, Michel Ardouin se décide enfin à parler. Ardouin ? Un mètre quatre-vingt-cinq et cent trente kilos de muscles, plus connu dans le milieu, sous le surnom de « Porte-Avions », l?une des figures du grand banditisme français. Pour la première fois, « Porte-Av » raconte sa vie ? bien remplie ? de voyou. L?histoire d?un fils de famille qui a mal tourné, passé de l?institution Sainte-Croix-de-Neuilly aux bars de la pègre, du Premier prix de français aux calibres les plus variés. Ardouin ne cache rien. De ses premiers pas de proxénète et de casseur dans le milieu parisien des années soixante au trafic international de cocaïne entre la Colombie et la France, en passant par son équipée avec Jacques Mesrine, l?« ennemi public numéro un », avec lequel il écumera plusieurs dizaines de banques et qu?il fera évader. Sans oublier ses années de Quartier de Haute Sécurité, ses meurtres de « collègues »? Bref, une épopée de braquages (et autres trafics), de cavales et de règlements de comptes sanglants, où l?on croise caïds, porte-flingues et filles de joie. L?histoire de « Porte-Avions », c?est aussi celle du milieu français de ces quarante dernières années.
L’amour et le couple
Pourquoi est-on jaloux ? La lingerie sexy est-elle réservée aux mannequins ? Comment relancer le désir après quinze ans de vie commune ? Ou suite à la naissance d’un enfant ? Le bonheur à cinquante ans, ça existe ? L’éjaculation précoce se guérit-elle facilement ? Peut- on vivre ses fantasmes homosexuels sans briser son couple ? Et l’échangisme ? Ces questions, et bien d’autres, Brigitte Lahaie les entend tous les après-midi dans l’émission qu’elle anime sur RMC. À la radio ou ailleurs, on parle de plus en plus librement de sexe. Mais le vit-on mieux pour autant ? Non, peut-être même au contraire. Aujourd’hui, on a parfois l’impression qu’en amour il faudrait être toujours performant, toujours opérationnel ! Or ce décalage entre un discours triomphaliste et la réalité engendre bien des malaises. Après tout, personne n’a de sexualité parfaite ! Il n’empêche que le sexe demeure le meilleur baromètre du couple et des sentiments. Quand on parle du corps, on ne fait jamais que parler d’amour. Dans ce livre, Brigitte Lahaie répond aux questions que tous se posent, sans édicter de règles, mais en proposant des conseils psychologiques ou pratiques et une vision détendue de la sexualité. Pour mieux vivre le sexe dans le couple, pour épanouir l’amour grâce au sexe.
Le bonheur selon Ninon
Ninon, une petite fille espiègle et curieuse, s’interroge sur les notions essentielles de la vie. Elle réfléchit et questionne son entourage pour essayer d’y voir plus clair, et chaque début de réponse pose une nouvelle question. De petites scènes dialoguées ponctuées d’histoires et de mythes célèbres pour suivre le cheminement de la pensée de Ninon et découvrir ainsi sa propre intelligence. Ninon est triste car Julie, sa meilleure amie, s’est moquée de sa nouvelle robe. Il n’y a pourtant pas de quoi être malheureux, mais elle ne peut pas s’en empêcher. Comment faire pour être heureux ? Doit-on ne penser qu’à soi ? Se faire juste plaisir ? Accomplir de grandes choses ? Décidément, le bonheur semble bien difficile à atteindre.
Destination cerveau
Albert Morrison est un savant maudit : personne aux États-Unis ne croit à sa théorie d’un réseau cérébral de la pensée créatrice. Comble de malchance : les Russes, eux, le prennent au sérieux ; ils l’enlèvent pour l’associer à leurs expériences de miniaturisation des êtres vivants. Chapirov, cerveau de ces recherches, est dans le coma ; un sous-marin miniaturisé, injecté dans le corps du mourant, va essayer de capter ses pensées inconscientes et de reconstituer ses ultimes découvertes. Morrison, soumis à un terrible chantage, est obligé de participer à l’expédition ; pour la première fois dans l’histoire, il affronte l’espace intérieur d’un homme – un espace peut-être fatal à l’homme. Au bout de ce voyage prométhéen, il y a bien des risques de mourir, quelques chances de survivre et un espoir minime de tirer le gros lot. Avec la morne perspective, en cas de succès, de rester à jamais captif d’un univers totalitaire. Albert Morrison restera-t-il un savant maudit ?
Une aventure intérieure fascinante, un voyage plein de suspense par le pape de la science-fiction.
Destins et mots croisés
Depuis la fin des années 60,Alain Souchon, le fort en textes, et Laurent Voulzy, le fort en thèmes -musicaux-, écrivaient, chacun de leur côté, des chansons qui jamais ne rencontraient le succès. Jusqu’à ce jour de 1974 où ils composèrent ensemble J’ai dix ans dont le succès allait couronner le début d’une synergie inégalée dans le domaine de la chanson. Il y a une partie de moi dans les musiques qu’il joue et une partie de moi dans les textes que je chante. C’est étrange. Comme un accouchement. On dirait un troisième personnage, confie Laurent. Depuis plus de trente ans, nos deux complices continuent d’échanger leurs mots et leurs notes. Ils ont ainsi échafaudé un double répertoire inscrit dans le patrimoine français. Nostalgiques, humoristiques ou doucement acides, sont les chansons d’Alain Souchon : J’ai dix ans, Bidon, Poulailler’s Song, Jamais content, Allô maman bobo, Le bagad de Lann Bihoë, On s’aime pas, Ballade de Jim, Quand j’serai KO, Foule sentimentale, Le baiser. Subtiles, mélodiques et sentimentales, sont les ballades de Laurent Voulzy : Rockcollection, Bubble star, Karin Redinger, Le cœur grenadine, Belle-Ile-en-Mer, My song of you, Liebe, Le soleil donne, Le rêve du pêcheur, Le pouvoir des fleurs, La fille d’avril. Dans ce livre, jalonné de plus de 580 documents, Alain Wodrascka retrace les différentes étapes des carrières de Souchon et Voulzy. Artistes, qui grâce à la modernité de leur langage et la subtilité de leur musique, ont redoré la chanson d’un éclat novateur et ouvert la voix/voie à de nombreux chanteurs de la jeune génération.
Johnny Hallyday, rock’n’roll attitude
Dieu vivant du Rock’n’roll, Johnny Hallyday a survécu à tous les pièges et dangers du métier. Son ami et confident de toujours, Sam Bernett, nous offre un portrait méconnu et intimiste de l’artiste : un homme en doute perpétuel, sensible, écorché vif, tendre et généreux. De sa première scène où, à 13 ans, il interprétait « La ballade de Davy Crocket » en costume de cow-boy, à celle du Stade de France où? 240 000 fans sont venus l’acclamer. Après 45 années de carrière à la première place, Johnny Hallyday est devenu une idole au-delà du temps, surfant sur les époques et s’adaptant aux modes, sans jamais se trahir. Jamais battu, jamais vaincu. L’envie, la rage, la démesure, l’orgueil. Un album émouvant et riche en photographies inédites.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif? Un ouistiti somnambule? Un iguane irritable? Une seule solution: Miranda! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance. Quoique…
On connaît leur nom et leur interprète. Mais rarement les circonstances de leur création. Ni ce qui a fait de simples mélodies de grands succès de la chanson, qu’on fredonne de génération en génération. Goualantes populaires, succès zazou, tubes des sixties, tops des hit-parades : ce livre raconte 80 chansons qui ont marqué leur temps, depuis Mon homme, de Mistinguett (1920) jusqu’à Quelqu’un m’a dit, de Carla Bruni (2002). Des Roses blanches (Berthe Sylva,1926) à Mademoiselle chante le blues (Patricia Kaas,1987), de Déshabillez-moi (Juliette Gréco, 1967) à Il est cinq heures, Paris s’éveille (Jacques Dutronc,1968), des Copains d’abord (Brassens, 1964) au Jardin d’hiver (Henri Salvador, 2000), ce livre est une déclaration d’amour à la chanson française et un hommage à ceux qui l’on faite.
La vie comme elle va
Tout va pour le mieux au bureau de l’Agence N°1 des Dames Détectives. Certes les clients ne se bousculent pas, mais rien d’alarmant à cela. pendant que Mma Makutsi a savoure sa récente promotion en qualité d’assistante-détective, Mma Ramotswe profite de ce répit pour méditer sur l’avenir de son pays. Seule ombre au tableau : J.L.B. Matekoni, son fiancé, tarde à formuler sa demande en mariage. Mais voici que les affaires reprennent en la personne de Mma Holonga. Cette grande dame de Gaborone cherche mari, comment savoir toutefois si ses soupirants en veulent à son cœur ou à son argent ?
Lutetia
Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l’Europe s’enfoncer dans la guerre mondiale. Edouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l’hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu’il pense. Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question : jusqu’où peut-on aller sans trahir sa conscience? De 1938 à 1945, l’hôtel Lutetia – l’unique palace de la rive gauche – partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps. En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
Mouche (1) – La rivière fantôme
Cette bande dessinée est dans un bon état –
Un vieil instituteur provençal passionné d’Histoire locale découvre un site archéologique… Des vols inexpliqués se succèdent aux abords du chantier de fouilles… Et voici Mouche, jeune fille très curieuse, qui va s’efforcer de démêler les fils de ce mystère spéléologique.
Neige
Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, une petite ville provinciale endormie d’Anatolie. Pour le compte d’un journal d’Istanbul, il part enquêter sur plusieurs cas de suicide de jeunes femmes portant le foulard. Mais Ka désire aussi retrouver la belle Ipek, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée. A peine arrivé dans la ville de Kars, en pleine effervescence en raison des prochaines élections, il est l’objet de diverses sollicitudes : le chef de la police locale, la sœur d’Ipek, l’islamiste radical Lazuli vivant dans la clandestinité, ou l’acteur républicain Sunay, tous essaient de la rallier à leur cause. Mais Ka avance, comme dans un rêve, voyant tout à travers le filtre de son inspiration poétique retrouvée, stimulée par sa passion grandissante pour Ipek, et le voile de neige qui couvre la ville. Jusqu’au soir où une représentation théâtrale se transforme en putsch militaire et tourne au carnage. Neige est un extraordinaire roman à suspense qui, jouant habilement avec des sujets politiques très contemporains, comme l’identité de la société turque et la nature du fanatisme religieux, surprend par ce ton poétique et nostalgique qui, telle la neige, nimbe chaque page.
99 francs
« Un rédacteur publicitaire, c’est un auteur d’aphorismes qui se vendent. » Octave, riche concepteur-rédacteur de 33 ans, se rebelle et s’insurge contre l’univers superfétatoire de la publicité qui brasse des millions d’euros en vendant des produits inutiles à de pauvres ménagères. Le rédacteur publicitaire détient le pouvoir absolu des mots et des formules lapidaires. Il suscite l’envie, influence votre inconscient et décide à votre place ce qu’il vous semblera indispensable d’acheter. À la recherche d’une pureté perdue, Octave écrit son livre pour détruire la publicité et se faire licencier. Mise en abîme de l’acte d’écrire, 99 francs est une avancée narrative qui progresse au rythme de ses réflexions ironiques, de son existence régentée par l’argent, le sexe et la cocaïne. « Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. » Ce roman est une sorte de diatribe, de confession enragée scandée par des scénarios publicitaires qui interrompent savamment le récit, non sans dérision. Octave, lucide et critique à l’égard de ce système mercantile n’en est pas moins le jouet et le restera jusqu’au bout. –Nathalie Jungerman
En gros, leur idée c’était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n’était pas un projet conscient et réfléchi: c’était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant – après eux, le déluge (ou plutôt les pluies acides). Pour la première fois dans l’histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but: gagner suffisamment d’argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences.
Chaos calme
Les gens pensent beaucoup moins à nous qu’on ne le croit. Je m’appelle Pietro Palladini, j’ai 43 ans et je suis veuf. C’est ainsi que se présente le héros du nouveau roman de Sandro Veronesi. Un homme en apparence comblé. Il a une excellente position professionnelle, une femme qui l’aime, Lara, et une fille de dix ans. Mais un jour, au moment où son mari sauve la vie d’une inconnue qui se noie, Lara succombe à une crise cardiaque… La vie de Pietro bascule. Sa société de télévision est à la veille de fusionner avec des américains. Désespéré, Pietro se réfugie dans sa voiture garée devant l’école de sa fille. Puis il se promène dans le square en face : il attend qu’une terrible douleur le terrasse… mais rien ne vient. En observant le monde de l’endroit où il s’est enraciné, il découvre peu à peu la face cachée des choses, de ses collègues de travail, des parents d’élèves et de ses proches, tous portant leur propre fardeau. Ils accourent vers lui et devant son calme incompréhensible, les masques tombent. Ainsi son histoire devient immense, elle les englobe tous, elle les guide, elle les inspire. Plein de sagesse, brillant, sceptique, cordial, imprévisible, Pietro est l’homme qui avance à tâtons sur la voie de l’authenticité, avec son intelligence : il avance, il expérimente, il tire des conclusions.