La traque
« L’homme dont vous avez découvert le cadavre sur les rochers est Sam Cassain. Il a été assassiné… » Riley ne peut y croire. Sam Cassain… le capitaine de l’Ecounter ! Ce navire qui a coulé un an auparavant appartenait à son grand-père, Emile Labreque, mondialement connu pour ses recherches océanographiques, et soupçonné d’être à l’origine du naufrage ! Est-il possible que le cauchemar continue ? Apparemment, car à peine le cadavre de Sam est-il découvert qu’Emile se volatilise. Persuadée qu’un homme de l’ombre cherche à faire accuser à tord son grand-père, Riley décide de prouver son innocence. Parmi ses cartes maîtresses, John Straker, un agent du FBI en convalescence dans la région. Oubliant la haine cordiale qu’ils se vouaient quand ils étaient enfants, Riley ne veut voir en lui qu’un allié face à un adversaire sans visage et sans scrupules et qui ne semble reculer devant rien pour détruire les indices qui mènent à lui…
La mauvaise vie
Vingt-quatre heures de la vie du personnage inventé par Frédéric Mitterrand et qui lui ressemble singulièrement. À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la mauvaise vie qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont. Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance. L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener? Un homme se penche sur son passé. Le passé ne lui renvoie que les reflets d’une mauvaise vie, bien différente de celle qu’évoque sa notoriété. Autrefois on aurait dit qu’il s’agissait de la divulgation de sa part d’ombre ; aujourd’hui on parlerait de coming out. Il ne se reconnaît pas dans ce genre de définitions. La mauvaise vie dont il évoque le déroulement est la seule qu’il ait connue. Il l’a gardée secrète en croyant pouvoir la maîtriser. Il l’a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Certains ont pu croire qu’il était content de son existence puisqu’il parvenait à évoquer la nostalgie du bonheur. Mais les instants de joie, les succès, les rencontres n’ont été que des tentatives pour conjurer la peine que sa mauvaise vie lui a procurée. Maintenant cet homme est fatigué et il pense qu’il ne doit plus se mentir à lui-même pour tenter d’obtenir que la vie qui lui reste ne soit pas aussi mauvaise. Mais il ne sait pas ce qu’il résultera de cet effort.
Eloge des femmes mures
Je me méfiais d’Eloge des femmes mûres, ne serait-ce que parce que ce roman est devenu un best-seller mondial. J’avais tort. L’érotisme, c’est cela, le vrai, qui se pratique dans la découverte et le respect de l’autre, qui enrichit la connaissance de soi. Maurice Nadeau, La Quinzaine littéraire. C’est sans doute la plus incroyable aventure éditoriale de ces dernières années. En France, Eloge des femmes mûres tient le haut du pavé depuis maintenant dix-huit mois : il n’a pratiquement jamais quitté les listes des meilleures ventes des livres. Et tout cela sans le secours de la presse : trois articles en tout et pour tout. Un récit amusant, un style sobre mais irréprochable, un propos anticonformiste et profond : il n’en fallait pas davantage. François Busnel, L’Express. C’est un bijou de subtilité, de nuances, sur la découverte de la sexualité. Je n’en suis pas encore revenue. Lisez-le ! Danielle Laurin, Elle.
Au cœur de ce pays
Au plus noir de la nuit, la maison devrait être silencieuse. Pourtant, l’oreille collée à la cloison, Magda perçoit des halètements presque inhumains. Elle attend le moment propice. Dans une minute, elle se lèvera et se dirigera vers la chambre de son père, un fusil chargé à la main, bien décidée à changer le cours de son existence.
Du rêve pour les oufs
Ahlème a 24 ans. Elle vit à Ivry en banlieue sud avec « Le patron » (son père) et Foued, son petit frère de 13 ans. « Le patron », personnage loufoque, a perdu la boule il y a trois ans lors d?un accident de chantier où sa tête a heurté une solive. N?ayant plus toute sa tête, dépassé par les événements, c?est un « patron » dont l?autorité repose avant tout sur Ahlème qui a fort à faire avec Foued, un vrai petit chétane (voyou). La seule chose qui le retient de ne pas collectionner les conneries (plus ou moins drôles et plus ou moins graves), c?est la surveillance de sa soeur. Le problème est qu?elle aussi a fort à faire, entre ses missions intérim (les comptages de clous chez Leroy Merlin), les files d?attente à la préfecture pour renouveler sa carte de séjour (tous les trois mois) et ses histoires d?amour foireuses (pourquoi ses copines s?entêtent-elles à lui présenter des ploucs ?). Malgré sa vigilance, elle ne peut donc empêcher longtemps son petit frère de glisser sur la mauvaise pente et va donc se défouler de plus en plus souvent chez « tantie Mariatou », professionnelle du dicton et mère par procuration. La sienne, la vraie, a été assassinée en Algérie en 1992. Depuis, la vie de Ahlème c?est donc la France, le souvenir d?un bonheur perdu et surtout l?espoir d?un bonheur à venir. Elle est encore jeune et parfois naïve mais, souvent, elle a l?impression d?avoir vécu mille vies. Sans doute un effet des délires du « Patron » et du déluge de galères? Ainsi, elle apprend un matin que, suite à ses démêlés judiciaires, Foued est menacé d?expulsion. Certains auraient baissé les bras et arrêté de rire. Mais pas elle. Car, comme dit Tantie Mariatou : « On a beau couper la queue du lézard, elle repousse toujours. »
Le retour du professeur de danse
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d’apprendre qu’il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé à mort. Pour tromper son angoisse, il part à l’autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de la victime ? Les ombres d’un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frapper encore. Mais Stefan n’a plus rien à perdre.
Dans le village de Paillar, le rugby est roi : même les ronds-points sont ovales ! L’équipe de Paillar n’a peur que d’une chose, c’est que des Anglais mal intentionnés transforment L’Albala-Digeo, le bar local, en salon de thé ! Pour le reste, ce ne sont pas les gnons, les beignes, les marrons et les tampons de l’équipe adverse qui feront reculer les joueurs du Paillar athletic club ! Au contraire, ils sont convaincus que les filles adorent leurs oreilles broyées ou leurs yeux pochés… Nos joueurs, Loupiote, La Couâne, L’Anesthésiste, La Teigne et Bourrichon vont vous faire pénétrer au cœur des vestiaires, des mêlées, des club-houses et des légendaires troisièmes mi-temps… Bref, au cœur de l’ovalie !
Jean Marc Turine n’a que 24 ans et toutes les audaces quand il écrit pour la première fois à Marguerite Duras pour lui demander l’autorisation d’adapter Le ravissement de Lol V. Stein au cinéma. Marguerite Duras lui répond par la négative. Cependant, une longue amitié de 25 ans naîtra de cette première lettre. Jean Marc Turine se prend d’amitié également pour Dionys Mascolo, le philosophe, le résistant, ancien mari de Marguerite Duras dont leur fils, Jean, dit Outa, est toujours son meilleur ami. Ainsi,Jean Marc Turine deviendra un habitué du « 5, rue Saint-Benoît, 3e étage gauche ». Cet ouvrage n’a pas l’ambition de récrire l’histoire. Il nous projette cependant en 1971, dans l’intimité d’un premier tournage, celui de Jaune le Soleil, auquel J. M. Turine participe, sans autre fonction que d’être aux côtés de l’auteure. En 1984, avec Jean Mascolo et Marguerite Duras, ils tournent Les enfants, dont il sera coauteur. Petit à petit, l’auteur nous fait pénétrer dans un quotidien qui renvoie un éclairage singulier sur Marguerite Duras, la femme, la mère de Jean Mascolo, et non la star officielle d’après L’amant. Ce texte retrace ainsi vingt-cinq ans de la relation, parfois très amicale, parfois orageuse, d’un homme épris de littérature et de cinéma, certes, mais aussi d’une vraie amitié avec une des figures sacrées de la littérature de la deuxième partie du XXe siècle. Jean-Marc Turine aura attendu dix ans après la mort de la romancière- cinéaste pour faire paraître ses souvenirs afin de ne pas participer au bal macabre. Ce récit intimiste n’est jamais impudique ; il suggère plutôt un sentiment d’appartenance au groupe d’amis autour de Marguerite Duras, à Neauphle-le-Château, et au 5 de la rue Saint-Benoît.
Millénium est à l'origine une trilogie de romans policiers de l'écrivain suédois Stieg Larsson, publiée en Suède de juillet 2005 à mai 2007 après son décès d'une crise cardiaque à l'âge de 50 ans. Cette saga — titrée Millennium, dans les éditions en suédois et dans diverses autres langues (allemand, anglais, espagnol, etc.) — a obtenu un succès mondial : plus de vingt-six millions d'exemplaires vendus jusqu'en juillet 2010. Fin janvier 2011, le total des ventes s'élevait à cinquante millions d'exemplaires.
Hooper Humperdink … ? Not him !
From Alice and Abe to Zeb and Zipper, an alphabetical array of guests turns out for the biggest birthday party ever. But Hooper Humperdink isn’t on the guest list!
A short story of Australia
En anglais –In 1688 William Dampier found the aboriginal inhabitants on the west coast of New Holland « the miserablest people in the world… setting aside their human shape, they differ but little from brutes ». More than a hundred years later the British convict settlements on the east coast were still marked by misery: the harshness of a prison society, where “excessive tyranny each day prevails”. Material growth was bought slowly and painfully by the forced labour of prisoners whose defiance might be punished by a thousand lashes. What lies between these beginnings and the wellfed Australian surfriders who gaze proudly into the 1970s? Manning Clark sees in the story of Australia not only the surface of progress, but also the debates and struggles which lie behind the smiling compromises of Australian society today. He discusses the decision to send Australian troops to Vietnam, and the British government’s intended withdrawal from SouthEast Asia. And he celebrates the recent achievement of Australian artists such as Sidney Nolan, Judith Wright and Patrick White.
Once upon a day
Nineteen years ago, a famous filmmaker disappeared from Los Angeles, taking his two children, Dorothea and Jimmy, to a desolate corner of New Mexico. There he raised them in complete isolation without television, computer, radio — not even a newspaper. Now, at twenty-three, Dorothea leaves in search of her missing brother — and ventures into the outside world for the first time. Her search becomes an odyssey of discovery when Dorothea meets Stephen Spaulding, a cab driver dealing with his own mysterious history. With him as her guide, Dorothea uncovers the truth of her family’s past and the terrifying day that changed her father forever. Together, they have a chance to discover that although a heart can be broken by the tragic events of a day, a day can also bring a new chance at love and a deeper understanding of life’s infinite possibilities.
Merci patron
Sud-est du Portugal dans les années 1980. Une vieille dame triste et esseulée demande chaque jour à son ancien patron une petite pièce pour sa fille jusqu’au jour où une personne lui demande qui est sa fille. Cette fille s’appelle Anita et vit avec sa mère sur la propriété de son patron, un riche Espagnol qui domine toute la région. Elle doit abandonner l’école pour se mettre à travailler.
Au pays de l’eau
Du côté de Rido, vers où le soleil se couche, le pays de l’eau plonge vers les bois de Mahavel. Dans les pentes inaccessibles, quelques caps durs et noirs exhibent leurs fronts nus au soleil. J’aime cette terre comme on aime quelqu’un. J’aime ses arbres, ses paysages, ses gens. J’étais étendue sur le dos. Le plafond blanc trônait en silence dans le champ de mes yeux vides. Ni les voix de la cour, ni celles de la rue, ni les chuchotements des murs, rien n’arrivait à remuer mon esprit. Un cri immense s’était lové au plus profond de moi. Sous la plume de Marie, la narratrice, les événements, les êtres et les choses deviennent fascinants. Un récit de vie qui effleure l’Histoire, un témoignage bouleversant.
Vallauris Plage
Les bienveillantes
En fait, j’aurais tout aussi bien pu ne pas écrire. Après tout, ce n’est pas une obligation. Depuis la guerre, je suis resté un homme discret ; grâce à Dieu, je n’ai jamais eu besoin, comme certains de mes anciens collègues, d’écrire mes Mémoires à fin de justification, car je n’ai rien à justifier, ni dans un but lucratif, car je gagne assez bien ma vie comme ça. Je ne regrette rien: j’ai fait mon travail, voilà tout; quant à mes histoires de famille, que je raconterai peut-être aussi, elles ne concernent que moi ; et pour le reste, vers la fin, j’ai sans doute forcé la limite, mais là je n’étais plus tout à fait moi-même, je vacillais, le monde entier basculait, je ne fus pas le seul à perdre la tête, reconnaissez-le.
Pas de pitié
Grièvement blessée lors d’une opération antiterroriste, Hannah Bernstein, un agent des services secrets britanniques, n’a pas survécu. Ses ennemis l’ont achevée sur son lit d’hôpital. Fous de rage, Dillon et ses hommes jurent de la venger. Entre eux et les Russes, alliés aux derniers survivants de l’IRA, le combat sera impitoyable. De l’Irlande à l’Algérie, de l’Angleterre à Moscou, rien ne pourra les arrêter. Ni l’acharnement de leurs adversaires, ni cette étrange guerre qui va les changer à jamais. Suspense très noir, personnages complexes et passionnés, Jack Higgins démontre une fois encore qu’il est toujours un des maîtres incontestés du thriller.
Hotel Brasil
En quelques mots : Hôtel Brasil est un roman policier à double détente : entre deux tranches d’histoire traditionnelle à base de crime mystérieux et d’enquête difficile, se trouve une tranche de Brésil – cru et saignant – peut être pas des plus faciles à avaler mais d’une saveur incontestable. Richard Roux. Le roman commence par la découverte d’un cadavre qui a subi de bien étranges mutilations et aucune piste ne permet aux enquêteurs d’élaborer la moindre hypothèse. Rio de Janeiro, théâtre du crime, se prête totalement au mystère : la dictature, les mouvements de foules, l’arbitraire policier viennent se joindre à ce kaléidoscope du Brésil qu’est la pension de famille où se déroulent ces crimes mystérieux. Vie quotidienne, critique sociale, intrigue bien menée, personnages nombreux et variés, flash back historique pour mieux situer les personnages, Frei Betto nous fait voyager dans le Brésil contemporain et partager le quotidien des Cariocas.Homme engagé depuis sa jeunesse dans les mouvements sociaux, homme d’église, journaliste et avant tout homme d’action : aux cotés des habitants des favelas où il vit et aussi dans le domaine politique . Il aide les militants pourchassés par le régime . arrêté sur dénonciation il connaît la prison pendant 4 ans. Il fonde avec Lula da Silva le syndicat CUT, s’engage dans le “mouvement des sans terre”. Il est aujourd’hui conseiller du Président Lula.
Le 29 septembre 2000, l’Intifada al-Aqsa fait sombrer les populations palestinienne et israélienne dans l’une des plus effroyables périodes du conflit. La région bascule dans un cycle infernal de violences quotidiennes, qui causent la mort de 3 839 Palestiniens et 1 070 Israéliens (p. 346). L’économie n’est pas épargnée, surtout dans les Territoires occupés : 70 % des Palestiniens vivent sous un seuil de pauvreté fixé à deux dollars par jour, et près de 15 % des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition grave (p. 341). Comment une situation si catastrophique a-t-elle pu se produire ? C’est à cette question que tente de répondre Charles Enderlin dans Les années perdues. Intifada et guerres au Proche-Orient 2001-2006, qui s’inscrit dans la chronologie de son récit sur le conflit israélo-palestinien après, Le rêve brisé. Histoire de l’échec du processus de paix au Proche-Orient 1995-2002 (Paris, Fayard, 2002), et Paix ou guerres. Les secrets des négociations israélo-arabes 1917-1995 (Paris, Fayard, 2004).
Les autres
Caractère : n. m. Manière habituelle de réagir, propre à chaque personne. Et juste en dessous : Personnes susceptibles s’abstenir. Voilà ce qui était écrit en gros sur le couvercle. Ce jeu a reçu une récompense au Festival international des nouveaux jeux de société. Je ne m’arrête pas à ce détail positif, j’imagine le chambardement qu’il peut susciter dans notre groupe. Un jeu de miroir tient nos relations dans le monde des ombres et des reflets. Personnages et Caractères propose d’éclairer cet imbroglio. Mais justement, faut-il faire la lumière ? Je suis de l’avis de Fleur : c’est prendre des risques. Théo lit la règle du jeu avec un sérieux d’enfant. On dirait que lire à voix haute le protège de comprendre ce qu’il annonce. Et Niels s’amuse, se frotte les mains, il assistera en direct à une expérience psychologique. C’est bien digne de lui d’avoir offert ce cadeau.
Scrapbooking
Redonnez un grand coup d’éclat à vos photos et faites pétiller vos idées en découvrant l’art du scrapbooking. Au travers d’une vingtaine de réalisations détaillées étape par étape, vous vous initierez facilement aux plaisirs de ce loisir. Customisation, collage, dessin ou estampillage… Vous prendrez goût à cette libre technique de mise en pages et mettrez en relief vos souvenirs. Des simples pages graphiques aux albums les plus farfelus, ce livre est un guide précieux pour personnaliser et immortaliser le film de votre vie.
30 avocats, acteurs de la justice pénale en France, racontent quelques-unes de leurs expériences. À eux seuls, ils représentent : plus de 800 années d’exercice professionnel, plus de 4000 plaidoiries aux assises, plus de 20000 instructions… Mais ils ont toujours la foi absolue dans la nécessité de respecter et de faire respecter la justice et la dignité de la personne humaine, et la volonté inaltérable de participer, sans relâche, à la réussite de cet objectif, aussi longtemps que nous pourrons clamer : Nous sommes tous des acquittés d’Outreau !
Le roi du monde
Qui est le Roi du monde ? Avec sa verve coutumière, René Guénon, grand occultiste, nous fait découvrir des trésors d’ésotérisme en s’intéressant à la Grèce, Rome, la Bible, l’Islam ou encore Jésus. Il démontre qu’il existe sur Terre des lieux de pouvoirs, des lieux occultes qui sont des images d’un centre du monde ‘ à la fois géographique et spirituel ‘ dans lequel opère un être mystérieux dont la nature est connue depuis la nuit des temps.
Mission Londres
Fraîchement nommé ambassadeur de Bulgarie à Londres, Varadine Dimitrov est bien décidé à remettre de l’ordre dans sa grande maison et à apprendre à tous ses subordonnés les manières de la « vieille Europe s’ils veulent rester en poste ! Ceux-ci ne lui rendent pas la tâche facile : Soufflov, le cuisinier, accepte d’abriter dans le congélateur de l’Ambassade des canards que tous les habitants de Londres recherchent. Dévorina Ploucova, épouse d’un homme politique influent, exige pour son concert la présence d’Elizabeth II ! Heureusement, Varadine peut compter sur Katia, la jeune étudiante au profil de Lady Di et Famous Connections, l’agence d’interim qui loue les services de sosies de personnalités vivantes ou mortes. Sans épargner les Occidentaux, Alek Popov évoque les moeurs de ses concitoyens avec un cynisme qui se mêle à une intense jubilation. Situations burlesques, rebondissements inattendus et dialogues crus confèrent à Mission Londres les qualités d’un roman d’espionnage. Son récit possède l’énergie et la lucidité d’un pamphlet.
A mon frère qui n’est pas mort
Le comédien et chanteur Philippe Léotard ne se laisse pas oublier. Sa voix de râpe et de scie, son visage raviné, ses yeux bleus, ses blessures. Cet homme, disparu le 25 août 2001, n’est pas mort : du moins, pas dans nos mémoires. François Léotard, dans un livre déchirant et personnel, apostrophe le frère perdu, mène l’enquête à mi chemin entre la biographie et la lettre, l’amour et le chagrin, la pudeur et l’impudeur.
L’adolescent trop brillant, le ministre de la défonce. le clown suicidaire qui parlait aux enfants et à toutes les femmes, le comédien sur les tréteaux en 1968 ou l’acteur primé qui perdait son César, l’amant quitté, le père fugueur, le compagnon à la mélancolie alcoolisée d’un Coluche ou d’un Patrick Dewaere, l’amoureux des mots, l’homme libre jusqu’à se brûler, l’homme qui s’échappe toujours. Il était tout cela à la fois. L’auteur nous dévoile ici l’essentiel : Il avait inversé sa vie. Il avait commencé comme un grand et vers la fin, il avait écrit avec son doigt sur le sable : j’ai mis tant de temps à devenir enfant.
Plume à la main ou caméra au poing, Hervé Chabalier couvre toutes les guerres depuis plus de trente ans. Dans ce livre, il a choisi de raconter la sienne, contre l’alcool. Les drames d’une vie, ses succès et ses belles aventures, l’envoûtement et le dégoût provoqués par cette maîtresse insatiable et destructrice, ses défaites et sa victoire sur lui-même. Un récit intime, mais aussi le journal de bord très concret d’une cure réussie. Ce témoignage se lit comme un immense cri d’espoir offert à toutes celles et ceux que.
Blonde attitude
Blonde comme les blés et belle à se pâmer, l’excentrique et sexy Julie Bergdorf- richissime héritière des magasins de luxe du même nom – a vraiment tout pour plaire. Quotidiennement entourée d’une meute d’admiratrices, cible privilégiée des magazines people et déesse incontestée des boîtes de nuit fashion et autres restaurants huppés, la lolita de la mode règne en maîtresse absolue sur la toute-puissante jet-set new-yorkaise. Seul hic, mademoiselle est célibataire. Et dans les quartiers hype où le chic du chic consiste à se pavaner au bras de son fiancé, cette situation relève de l’impardonnable faute de goût. Lancée à l’assaut du MP – Mari Potentiel -, la Princesse de Park Avenue saura-t-elle trouver chaussure à son pied ?
Une fête en larmes
Je ne crois pas beaucoup, vous le savez, à tout ce qui agite les hommes. Je pense que les trois quarts de nos paroles sont tout à fait inutiles. -Et si, en remplacement de toutes ces choses inutiles et trop longues que nous aurions pu nous épargner, vous deviez me murmurer, comme Baba l’Eveillé au commandeur des croyants, quelques mots à l’oreille, lesquels choisiriez-vous ? Je la regardai une dernière fois à la lueur de la lampe. Le spectacle n’était pas déplaisant. Elle souriait, immobile, ses longues jambes croisées, dans une attitude un peu théâtrale et merveilleusement naturelle. Elle était jeune et charmante. – Je vous dirais que l’être est. Et il n’y aurait rien à ajouter. Si j’étais très bavard, j’ajouterais que nous mourrons tous. Et je pourrais vous dire aussi, mais ce serait déjà trop long, que la vie est un rêve sombre et tragique – et qu’elle est très belle et très gaie. – Une fête en larmes ? dit Clara. – Une fête en larmes, lui dis-je. – Rien d’autre ? demanda-t-elle à la façon du sultan. -Non, rien d’autre, lui répondis-je à la façon de Baba, ô sublime harmonie, ô lumière de ma journée. Tout l’essentiel est là.
La règle de quatre
Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’œuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile. Écrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies. Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s’y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l’histoire d’un prince du Quattrocento et l’existence d’une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs.
Les morsures du doute
Un livre, deux auteurs, trois histoires. Nicci Gerrard et Sean French, alias Nicci French nous embarquent, le temps de trois récits dans une réflexion sur la mort, menée à la première personne. La première histoire nous fait entrer dans la peau d’une fillette, dont nous suivons le quotidien et les interrogations face au monde, notamment face au monde des [censuré]s qu’elle entraperçoit du haut de ses huit ans.
Mala
Cet ouvrage est la première biographie en langue française de Mala Zimetbaum (1918-1944), une femme juive polonaise, déportée de Belgique, le 15 septembre 1942, dans le camp d’Auschwitz-Birkenau. Mais c’est aussi une étude qui vise à expliquer la stratégie de cette héroïne qui conquit la confiance de la hiérarchie S.S., dans le but d’aider les femmes juives et non juives à survivre dans ce camp et qui, grâce à son ami Edek Galinski, s’évada pour ébranler le pouvoir concentrationnaire nazi et révéler le grand secret de l’extermination au monde entier. Enfin, c’est une exploration de la grandeur avec laquelle Mala a su transformer sa mort en exemple, puisque, reprise à la frontière slovaque et ramenée au camp, elle est morte, le 15 septembre 1944, en insultant ses assassins.
La mort du roi Tsongor
Dans une Antiquité imaginaire, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un empire immense, s’apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c’est Troie assiégée, c’est Thèbes livrée à la haine. Le monarque s’éteint ; son plus jeune fils s’en va parcourir le continent pour édifier sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré -et aussi le haïssable -roi Tsongor.
Au pays de Dieu
Douglas Kennedy ne fait rien comme tout le monde. Quand il décide de partir en voyage, il choisit la « Ceinture de la Bible, ce sud si désespérément profond des Etats-Unis. Comme Douglas Kennedy est un homme curieux des autres, il aime les rencontres insolites : un ancien mafieux transfiguré par la foi, de jeunes musiciens chevelus fans de heavy metal chrétien, un prêtre guérisseur de paralytiques, un télévangéliste cynique, une redoutable femme d’affaires qui doit sa réussite à Dieu.
Alexandre et Alestria
Elle, c’est Alestria, l’enfant sauvage devenue reine des Amazones. Celles qui chevauchent les steppes, aiment la guerre, combattent les hommes et n ont pas peur de la mort. Lui, c’est Alexandre, fils de Philippe, roi de Macédoine, né à Pella en 356 avant J-C. Ayant soumis l’Asie Mineure et la Perse, vainqueur de Darius, il ne lui manque qu’une reine pour asseoir son empire absolu. Une reine à sa mesure ou à sa démesure qu’il rencontre sous les traits d’un guerrier invincible dans l’immense steppe de Mongolie.
Le sablier
L’héroïne de cette histoire déambule dans les rues. Désœuvrée, sans réels projets d’avenir, elle se rend chaque soir dans un café où elle peut observer à loisir un écrivain. Son rêve : l’approcher. Elle espère qu’au travers d’un signe, d’une discussion, celui-ci lui indiquera comment aimer et vivre. Chaque jour, il lui dépose un billet sur lequel est libellée une phrase, métaphore ou incitation à la rêverie. Un joueur de cartes distribue des indices. Qu’en fera-t-elle ? C’est ce que nous apprendrons au cours de ce récit qui mêle rencontres insolites, personnages extra-ordinaires, et place l’errance et la littérature au premier rang de la connaissance.
Apprentie fermière
Incroyable. Moi Dicey, hyperactive et citadine née, je me retrouve en vacances à la ferme… du jamais vu ! J’ai même abandonné portable et talons hauts pour adopter le total look fermière : salopette et bottes de caoutchouc ! Pour ne rien arranger, j’ai eu la bonne idée d’emmener ma soeur aînée – au bord de la dépression- et ma meilleure copine – au bord de la crise de nerfs-, aussi infernales l’une que l’autre.
Bubble gum
De nos jours, Cendrillon s’ennuie à servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse people. Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe empruntée pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies.
Facteur risque
Un homme de 28 ans victime d’une fracture de la jambe ; une femme de 36 ans souffrant d’une rupture de ligament.
Morts dans les 24 heures.
Terreur à l’Hôpital général de Manhattan : des patients pour la plupart jeunes et en bonne santé meurent sans raison apparente après une intervention bénigne.
Laurie Montgomery et Jack Stapleton, les deux enquêteurs médicaux de Vector, privilégient vite la piste d’un serial killer médical. Le médecin en chef de l’hôpital, qui s’est pris d’amitié pour Laurie et a appris qu’elle est porteuse d’un marqueur génétique du cancer du sein, insiste pour l’opérer. Mais ne risque-t-elle pas ainsi de devenir la prochaine victime ?
Une fois encore, Cook mêle science et suspense en un thriller aussi criant de vérité que la une d’un magazine d’actualité.
Y a pas d’embouteillage dans le désert
Moussa Ag Assarid est né au nord du Mali vers 1975, de parents nomades. Le jeune Touareg part pour la France un jour de 1999, et troque les dromadaires de son enfance pour notre mode de vie. Il raconte alors sa découverte de la France avec un regard étonamment pur, une justesse d’esprit et une finesse d’intelligence incroyables. Il est à la fois émerveillée et étonnée de ce pays, de sa nature, de ses habitants, de ses habitudes, de tout ce que nous ne voyons plus à force de le côtoyer, d’en user ou d’en abuser.
L’enfant de la jungle
A l’âge de cinq ans, Sabine débarque en Papouasie occidentale (Indonésie) avec ses parents missionnaires allemands, sa soeur et son frère. Deux ans plus tard, la famille s’installe auprès d’une tribu, les Fayou, qui vit encore à l’âge de pierre, en pleine jungle, dans la ‘Vallée Perdue’. Lorsque Sabine découvre la jungle, c’est le coup de foudre. Elle apprend à chasser, à grimper aux arbres, à nager dans des fleuves grouillant de crocodiles. Elle sait tuer des araignées venimeuses avec son arc et allumer un feu sans allumettes.
23 – Regrets éternels
Contrairement aux idées reçues, fossoyeur n’est pas un boulot pépère. Entre ceux qui n’arrivent pas à trouver le repos éternel, ceux qui feraient n’importe quoi pour passer l’arme à gauche ou ceux qui jouent avec la mort pour voir si elle a de l’humour, Pierre Tombal a fort à faire. Hardy et Cauvin réussissent une fois de plus leur pari un peu audacieux de nous faire rire avec un sujet aussi tabou que la mort. Ne manquez surtout pas la nouvelle visite guidée du plus animé des lieux de repos ! Pour cette série à l’humour noir de rigueur, Raoul Cauvin creuse toujours plus profond pour enterrer les travers de ses contemporains, sans fleurs ni couronne.
La concubine – Impératrice Orchidée
Quand la famille d’Orchidée arrive à Pékin, ruinée, la beauté de la jeune fille lui permet d’être choisie parmi des milliers de femmes pour devenir une des sept épouses de l’empereur Xianfeng. Sa force de caractère la pousse à résister à l’implacable complexité du protocole de la Cité Interdite, ainsi qu’aux rivalités entre concubines, et elle devient la favorite de l’empereur. L’Empire du milieu connaît certains troubles mais Orchidée, seule à en comprendre l’ampleur, protégera son fils, unique héritier de la dynastie.
Lames de fond
Hiver 1991. Un ivrogne gît sur le bitume londonien après une collision mortelle avec un camion. Pas de quoi faire la une des journaux. Qui se souvient de Charlie Buck, ancien typographe au Times ? Son ex-femme, Maureen, et encore.
C’est pas la fin du monde
Qu’est-ce que le monde moderne ? Existe-t-il vraiment ? Ou n’est-il que l’apparence d’une autre réalité ? C’est pas la fin du monde est le premier recueil de nouvelles de Kate Atkinson. Ironiques et profondes à la fois, ces nouvelles explorent le monde que nous croyons connaître pour nous en révéler un autre qui est pour le moins dérangeant. Un monde où les mythes que nous avons bannis de nos existences sont étonnamment présents et où l’imagination a le pouvoir de transformer la réalité.
Un garçon d’Italie
On peut être mort et avoir encore des choses à dire pour, dans un dernier effort désespéré, tenter de soulager les vivants. Alors on parle, même si personne n’entend. C’est l’histoire de Luca. Mort, noyé, à Florence, de façon étrange, au point que la police entame une enquête pour déterminer les raisons qui l’on conduit de vie à trépas. Au point que l’on se penche sur son corps, à la morgue, pour le faire parler à grands coups de scalpel. C’est l’histoire d’Anna, sa compagne, de sa tentative de survie au deuil et de ses découvertes. Et c’est l’histoire de Léo, la troisième voix de ce curieux ménage ou comment la mort, peu à peu, balaie les mensonges et laisse, à l’air libre, la vérité nue.
Les dents du tigre
Le XXIe siècle s’est ouvert sur une ère d’hyper-terrorisme. Frapper n’importe où, n’importe qui. n’importe quand, tel est le mot d’ordre des nouveaux monstres sans visage, et, face à eux, CIA et FBI se sentent désormais impuissants. Pour répondre à cette violence aveugle. il faut un réseau et une force imparables. Le « Campus » est une institution indépendante du pouvoir politique. qui s’appuie sur des agents très spéciaux. La mission de ces jeunes recrues est de neutraliser les terroristes et d’éliminer le moindre élément nocif.
L’étourdissement
Présentation de l’éditeur. Dans un lieu improbable, entre l’aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l’abattoir. C’est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre. On peut pas dire que c’est vraiment le boulot dont je rêvais… Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j’en ai des vertiges de cette longue hémorragie.
La fascination du pire
Un jeune écrivain est invité par l’ambassade de France au Caire pour donner une conférence. Une proposition qui prend une autre dimension à la lecture des lettres égyptiennes de Flaubert : « J’ai baisé des filles de Nubie qui avaient des colliers de piastres d’or leur descendant jusque sur les cuisses, et qui portaient sur leur ventre noir des ceintures de perles de couleur. » L’Égypte d’aujourd’hui ressemble-t-elle à l’Orient de Flaubert ?