L’ombre de Gray Mountain
New York, 2008. La carrière de Samantha Kofer dans un grand cabinet d’avocats de Wall Street est sur des rails dorés… Mais la récession frappe. La jeune femme se retrouve congédiée du jour au lendemain. Samantha a toutefois de la chance dans son malheur: si elle accepte de travailler gratuitement pendant un an dans un centre d’aide juridique, elle pourra peut-être réintégrer sa place.
En quelques jours, Samantha quitte donc Manhattan pour s’installer à Brady, en Virginie, une petite ville minière au coeur des Appalaches. Mattie Wyatt, la directrice du centre, va lui montrer comment aider «les vraies gens ayant de vrais problèmes ». Pour la première fois dans sa carrière d’avocate, Samantha va préparer un procès, connaître la violence des salles d’audience, recevoir des menaces. Elle apprendra également que Brady, sous la coupe des compagnies minières, cache de lourds secrets. Le danger est partout.
Sexus rugbysticus
» J’entends déjà les réflexions de ces messieurs communiant en curie ou en obédience dans leur blazer en pure laine vierge peignée fleurant bon les tournées, les comités directeurs, la débrouille et les petits arrangements entre amis : « Ce mec nous emmerde avec ces histoires de cul. Est-il raisonnable de cracher ainsi dans la soupe ?’ » A.G.
Mais est-ce vraiment pécher que de lever le voile sur les écarts de conduite de nos chers joueurs, qui se dévoilent à l’envi dans les cars et les avions, à l’hôtel et au banquet, ou encore Chez Denise, le temple libertin de la capitale ? Un ouvrage se penche enfin sans faux-fuyants sur le thème tabou du sexe dans le rugby, l’ingrédient majeur de toute troisième mi-temps accomplie, au fil d’un récit truffé de drôleries et souvent empreint de passion et de tendresse.
Titus n’aimait pas Bérénice
Quand on parle d’amour en France, Racine arrive toujours dans la conversation, à un moment ou à un autre, surtout quand il est question de chagrin, d’abandon. On ne cite pas Corneille, on cite Racine. Les gens déclament ses vers même sans les comprendre pour vous signifier une empathie, une émotion commune, une langue qui vous rapproche. Racine, c’est à la fois le patrimoine, mais quand on l’écoute bien, quand on s’y penche, c’est aussi du mystère, beaucoup de mystère. Autour de ce marbre classique et blanc, des ombres rôdent. Alors Nathalie Azoulai a eu envie d’aller y voir de plus près. Elle a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue. La Bérénice de Nathalie Azoulai veut comprendre comment un homme de sa condition, dans son siècle, coincé entre Port-Royal et Versailles, entre le rigorisme janséniste et le faste de Louis XIV, a réussi à écrire des vers aussi justes et puissants sur la passion amoureuse, principalement du point de vue féminin. En un mot, elle ne cesse de se demander comment un homme comme lui peut avoir écrit des choses comme ça. C’est l’intention de ce roman où l’auteur a tout de même pris certaines libertés avec l’exactitude historique et biographique pour pouvoir raconter une histoire qui n’existe nulle part déjà consignée, à savoir celle d’une langue, d’un imaginaire, d’une topographie intime. Il ne reste que peu d’écrits de Racine, quelques lettres à son fils, à Boileau mais rien qui relate ses tiraillements intimes. On dit que le reste a été brûlé. Ce roman passe certes par les faits et les dates mais ce ne sont que des portes, comme dans un slalom, entre lesquelles, on glane, on imagine, on écrit et qu’on bouscule sans pénalités.
La théorie de la tartine
En 2006, lorsque Marianne découvre sur le net une sextape postée par son ex, elle ne trouve pour l’aider qu’un hacker immature et un journaliste visionnaire qui croit qu’Internet va transformer le monde. Dix ans et les chocs de la jeunesse (enfants, travail, amours) plus tard, que deviennent notre ex-étudiante blogueuse, le jeune pirate et l’homme de presse idéaliste ? Internet a tout bousculé…
In utero
Il n’y a aucune raison de paniquer. Nous allons créer et accompagner une existence. C’est une formidable nouvelle, me dis-je en tapant vol aller simple Patagonie sur mon clavier. Journal de grossesse d’un futur père, In utero relate cette aventure intime et universelle, avec ses joies, ses angoisses et ses questions fondamentales. Faut-il se reproduire dans un monde surpeuplé? Comment faire rire une femme enceinte? Et surtout, peut-on accoucher en chaussettes?
Il m’a volé ma vie
« Une heure, déjà, que le compte à rebours a débuté. Je me dépêche de faire mon repassage. Après, j’aurai trop mal. — Trente minutes ! J’ai encore mal au crâne des coups d’hier. — Dix minutes ! Je prends mon fils dans les bras pour aller le coucher. Je ne veux pas que mon bébé sente ma peur. yassine a mis de la musique pour couvrir le bruit.
— Viens là ! Trois pas. — Mets les bras le long du corps ! J’ai l’impression que mon cœur va exploser. Une claque, deux, puis les coups de poing. Quand je tombe, il passe aux coups de pied. — Je t’en supplie, arrête ! J’essaie de me protéger comme je peux, roulée en boule. » Ces scènes de violence, répétées et programmées, Morgane Seliman les a subies pendant quatre ans. Aujourd’hui, avec courage, elle témoigne de ce cauchemar quotidien, mais aussi de la difficulté de partir, de s’éloigner, d’oublier et de se reconstruire. Un témoignage rare sur les violences conjugales et les mécanismes de l’emprise psychologique. En France, chaque année, plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles.
Les derniers jours des reines
Comment sont mortes les souveraines les plus célèbres de l’Histoire ? Du suicide de Cléopâtre au dramatique accident d’Astrid de Belgique en passant par la décapitation de Marie Stuart et de Marie-Antoinette, l’assassinat d’Agrippine, de Sissi et d’Alexandra de Russie, ou l’agonie édifiante de Catherine de Médicis, Anne d’Autriche, Catherine II, la reine Victoria ou l’impératrice Eugénie, les meilleurs historiens et écrivains d’histoire racontent leurs derniers jours dans des textes incisifs où la limpidité du récit s’appuie sur des enquêtes puisées aux meilleures sources. Toujours tragiques, souvent brutales, parfois spectaculaires, inattendues ou interminables, leurs fins se ressemblent par une même dignité, une civilité monarchique de l’adieu exaltée par la conscience que ces reines avaient de leur rang, et leur volonté commune d’édifier la postérité après avoir marqué leur temps. Comme si toutes se retrouvaient dans la fière devise de Marie Stuart : » En ma fin est mon commencement. » » Une fresque du pouvoir suprême au féminin, de l’Antiquité au XXe siècle » : c’est ainsi que Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia définissent cet ouvrage collectif de prestige qu’ils ont dirigé et qui fera date, autant par ses qualités littéraires que par le regard innovant qu’il porte sur les ultimes instants de ces femmes dont les règnes ont changé le monde à tout jamais.
Héloïse, ouille !
En l’an 1118, le célèbre théologien Pierre Abélard est sollicité par un influent chanoine pour parfaire l’éducation de sa ravissante nièce, Héloïse. D’une réputation irréprochable, Abélard n’a qu’une seule et unique maîtresse : la dialectique. Mais les charmes irrésistibles d’Héloïse s’apprêtent à lui faire découvrir une dimension jusqu’alors inconnue : l’amour fou, quel qu’en soit le prix à payer. Le plus grand logicien de son temps et sa jeune et brillante élève se laissent alors emporter par une passion au-delà de toute rationalité. Partant du principe que l’essentiel de l’amour tient dans la rencontre entre deux corps – idée trop souvent occultée par la bienséance, y compris par Héloïse et Abélard dont la célèbre correspondance n’évoque qu’entre les lignes l’aspect charnel de leur liaison – Jean Teulé, plus rabelaisien que jamais, s’est donné pour but de combler certaines lacunes. Et qui mieux que ce trouvère d’aujourd’hui pour chanter la folie de ces deux amants éternels ? Qui mieux que lui pour oser s’emparer du couple le plus mythique de l’histoire médiévale et relater, avec la joyeuse obscénité de l’époque, leurs pratiques érotiques ?
l’homme au sable
« Quelque chose d’épouvantable a pénétré dans ma vie ! » Voici ce que confie Nathanaël, aux premières lignes de cette époustouflante nouvelle. Et surgissent alors les terreurs enfantines qui s’ingénient à empoisonner encore la vie adulte: la peur de « l’homme au sable », qui punit les enfants indiscrets en leur arrachant les yeux, qui provoque la mort du père, qui pèse sur les années promises à l’amour. Ce personnage maléfique a-t-il réellement existé ou est-il la création d’un esprit abandonné à une angoisse maladive ? À vous de juger… L’accompagnement critique définit le genre du fantastique, notamment à partir de ses théoriciens (Roger Caillois et Tzvetan Todorov). Il s’attache également à mettre au jour l’écriture expérimentale d’Hoffmann : à genre nouveau nouvelle narration. À partir d’un corpus varié, les « Prolongements » invitent à réfléchir sur des thèmes propres au fantastique (l’automate, (enfance terrorisée, le double).
Sexe et pouvoir à Rome
Si l’on en croit Ovide, les Romains auraient célébré et magnifié l’amour et la sexualité. Les Romains étaient-ils vraiment aussi libres dans leurs murs et dans leurs pensées que le laissent imaginer leurs élégies, leurs poèmes érotiques, leurs statues ? On imagine l’Empire romain décadent d’après le Satiricon et l’uvre de Fellini. Paul Veyne nous donne de Rome une toute autre image, celle d’une société pleine de tabous dans laquelle on ne fait l’amour que la nuit sans allumer les lampes de peur de souiller le soleil, et qui semble avoir inventé le mariage chrétien avant les chrétiens ! Une société qui fait coexister raffinement aristocratique et brutalité, vertu républicaine et violence érigée en spectacle, justice et loi du Talion. C’est donc un monde tout en nuances et paradoxes qui surgit au fil de ce recueil d’articles publiés dans le magazine L’Histoire.
Le tricot premiers pas
Envie d’une laine pour cet hiver ? Echarpes, étoles, gants, bonnets et pulls… grâce à ce guide, vous apprendrez en moins d’une heure les points de base et en quelques jours à tricoter vos envies ou à suivre un modèle ! N’ayez plus peur de vous lancer et créez vos vêtements. A vos aiguilles !
Il y a quelques années, après avoir prophétisé le « choc de civilisations », Samuel Huntington interrogeait ses compatriotes : Qui sommes-nous ? Cette question essentielle se pose aujourd hui aux Européens sur leur propre sol. Ce que nous sommes, c’est ce que nous déciderons de continuer à être, dans la fidélité à nos héritages, à nos lignages, et à l’enthousiasme d’un avenir toujours possible. L’effort de reconquête suppose une relecture de notre histoire et une réappropriation de nos traditions européennes, conditions nécessaires pour éclairer et affirmer ce qui nous distingue des autres et ce que nous entendons préserver. Ce manifeste s’adresse à tous ceux qui refusent la fatalité du déclin de notre civilisation.
Un nouveau garon vient d’arriver au collge en cours d’anne. Duncan vient de New York et son pre est le clbre prsentateur de tlvision, Andrew Taylor. Avalon tombe sous le charme de Duncan, mais ce dernier a flash sur Halley. Duncan a dcid de crer un blog de news et de mode. Il propose Avalon et Halley de crer une page people et une page mode sur son blog. Leur projet fonctionne : les filles ont plein de fans… et beaucoup d’ennemis. Leur amiti survivra-t-elle cette nouvelle aventure ?
Wala Bok : une histoire orale du hip hop au Sénégal se souvient et narre les mémoires des générations de pratiquants du hip hop, des derniers précurseurs aux derniers arrivés, des promoteurs et des rares critiques sociaux intéressés par ce mouvement aux multiples facettes. Une ballade à travers l’histoire et la vie contemporaine dans la jungle urbaine et dans les quartiers populaires. Les portraits artistiques et témoignages de ce courant motivé par la reconnaissance de la diversité culturelle et la quête d’un monde meilleur dévoilent une société hétéroclite qui tire les ficelles entre promotion artistique personnelle et engagement politique.
Esclave de Daech
Jinan ne pouvait imaginer qu’elle serait capturée avec sa famille le 4 août par les combattants de Daech, et que bientôt, elle serait séparée d’elle. Ni qu’elle allait vivre pendant trois mois l’enfer, celui de l’asservissement.
Toute ressemblance avec le père
Ils sont trois, une mère et deux enfants, Mathis et Vinciane, à tenter de survivre après la disparition de Jacques. Si Mireille s’est figée dans son destin de veuve d’un héros magnifié, Vinciane, elle, traverse les océans pour oublier. Quant à Mathis, il enchaîne les conquêtes et s’abîme dans la séduction. Tous se débattent mais le fantôme de Jacques rôde, un fantôme qui épouserait les fantasmes et les culpabilités de chacun. Vient un jour pourtant où il faudra solder les comptes…
Passionnant – De Buenos-Aires à Rome, le temps d’un vol, portrait du Cardinal Jorge Bergoglio, qui allait devenir le 266e pape de l’Eglise catholique de Rome, sous le nom de François. « Lorsque l’avion eut décollé il sortit son chapelet. Qu’avait-il de mieux à faire que de confier à la Vierge Marie toutes ces pensées qui l’assaillaient et que tous ceux qu’il avait rencontrés depuis l’annonce de la démission de Benoît XVI n’avaient cessé de lui renvoyer : Oui, il se pouvait très bien qu’il soit fait pape et ne revienne jamais à Buenos Aires. »
La Cantatrice chauve
Mme SMITH : Tiens, il est neuf heures. Nous avons mangé de la soupe, du poisson, des pommes de terre au lard, de la salade anglaise. Les enfants ont bu de l’eau anglaise. Nous avons bien mangé ce soir. C’est parce que nous habitons dans les environs de Londres et que nous notre nom est Smith.
Lontano
Le père est le premier flic de France. Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers. La petite soeur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, quand l’Homme-Clou, le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes. Sur fond d’intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l’espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons. Les Atrides réglaient leurs comptes dans un bain de sang. Les Morvan enfouissent leurs morts sous les ors de la République
Easter Parade (Funny faces)
En Anglais – Parents’s guide : From 3 years. With rhymes to read and cute Easter characters, this book is full of springtime fun !
Where is the White House ?
En Anglais – The history of the White House, first completed in 1799, reflects the history of America itself. It was the dream of George Washington to have an elegant « presidential mansion » in the capital city that was named after him. Yet he is the only president who never got to live there. All the rest have made their mark–for better or worse–on the house at 1600 Pennsylvania Avenue. Megan Stine explains how the White House came to be and offers young readers intriguing glimpses into the lives of the First Families–from John and Abigail Adams to Barack and Michelle Obama.
Que ta volonte soit faite
Bienvenue à Carson Mills, petite bourgade du Midwest avec ses champs de coquelicots, ses forêts, ses maisons pimpantes, ses habitants qui se connaissent tous. Un véritable petit coin de paradis… S’il n’y avait Jon Petersen. Il est ce que l’humanité a fait de pire, même le diable en a peur. Pourtant, un jour, vous croiserez son chemin. Et là… sans doute réveillera-t-il l’envie de tuer qui sommeille en vous.
Je viens
« Je viens » est un roman comique. Il mouline les sujets qui fâchent, le racisme qui a la vie dure, la vieillesse qui est un naufrage, et les familles que l’on hait. Il illustre une fois de plus les lois ineptes de l’existence et leurs multiples variantes : l’amour n’est pas aimé, le bon sens est la chose du monde la moins partagée, les adultes sont plus immatures que les enfants, les riches se reproduisent entre eux et prospèrent sur le dos des pauvres, etc. Il vérifie aussi la grande leçon baudelairienne, à savoir que le monde ne marche que sur le malentendu. Charonne, personnage récurrent des romans d’Emmanuelle Bayamack-Tam et narratrice de la première partie est précisément celle qui vient chambouler cet ordre des choses, qui est aussi un crime contre l’humanité. Abandonnée deux fois (par ses parents biologiques puis par ses parents adoptifs), grosse, noire (ou perçue comme telle), Charonne est mal partie dans la vie mais elle va imposer sa vitalité irrépressible et la force agissante de son amour, quand bien même cet amour n’est ni reconnu ni apprécié (cf. les lois ineptes de l’existence). Mais pour accablante qu’elle soit, la réalité devrait pouvoir s’écrire sans acrimonie, dans une langue qui serait celle de la farce ou du vaudeville, avec lequel cette histoire a beaucoup à voir. « Je viens » est un roman fétichiste, investi par les objets, ceux que l’on achète, collectionne, inventorie, transmet. Ce livre est une maison, Bleak House dickensienne dans laquelle chaque narratrice (elles sont trois) s’aménage une chambre à soi. Certains éléments décoratifs ont été chinés virtuellement (l’ottomane, les papiers peints vintage…), d’autres encore appartiennent à l’espace du dedans, souvenirs fabriqués, malentendus et haines tenaces, tout aussi concrets que les autres.
Windows on the world
Vous connaissez la fin: tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est que tous ses personnages vont mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les êtres ?
Debout-payé
Debout-Payé est le roman familial d’Ossiri, étudiant ivoirien sans papier atterri en France dans les années 1990 pour démarrer une carrière de vigile. C’est l’histoire d’un immigré, de l’enfer qu’il vit pour se loger et pour travailler, et du regard qu’il pose sur notre pays. C’est aussi un chant en l’honneur d’une famille où, de père en fils, on devient vigile à Paris, et plus globalement en l’honneur de la communauté africaine, avec ses travers et sa générosité. Gauz distingue trois époques mythiques du métier de vigile, et aussi des relations entre la France et l’Afrique : l’âge de bronze dans les années 1960 la Françafrique triomphante, l’âge d’or dans les années 1990, et l’âge de plomb, après les événements du 11-Septembre. Cette épopée est ponctuée par des interludes : les choses vues, entendues et pensées lorsque Gauz travaillait comme vigile au Camaïeu de Bastille et au Sephora des Champs-élysées. L’auteur est caustique, tant à l’endroit des patrons que des client(e)s, avec une fibre sociale et un regard très aigu sur les dérives du monde marchand contemporain, saisies dans ce qu’elles ont de plus anodin; mais aussi de plus universel. Un portrait saisissant de la société française, drôle, riche, sans concession, et un témoignage inédit de ce que voient vraiment les vigiles sous leur carapace.
Chattitudes
Superbe : une illustration japonaise de toute beauté !
Tendre : 100 moments de chats décryptés avec finesse.
Amoureux de chats, ne bougez plus ! Depuis Tokyo où elle vit, l’illustratrice Sayo Koizumi nous fait partager les moments complices de ses chats Chôjirô, le grand frère, et Raku, la petite soeur.
Avec un oeil perçant et une plume efficace, elle croque et décrypte 100 instants délicieux, qui en disent long sur le tempérament des chats : comment ils nous disent bonjour, leurs jeux préférés, ce qu’ils expriment en remuant la queue, pourquoi ils dorment tant et dans des postures incroyables…
Un univers poétique de toute beauté, qui nous fait voyager le temps d’une lecture.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux.
Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça !
Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants…
Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique.
Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque.
Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n’est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime.
D’après une histoire vraie
Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu’un écrivain ne devrait jamais croiser. Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s’aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d’une époque fascinée par le Vrai.
Amours
Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l’honneur de tous, Victoire décide d’adopter l’enfant. Mais elle n’a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles.
Génération gueule de bois
Djihad au cœur de Paris, croisade anti-européenne de Poutine, FN premier parti de France, stars négationnistes du web : des forces réactionnaires que tout semble distinguer à première vue lancent un défi commun à nos principes et nos modes de vie. Jamais depuis 70 ans notre modèle démocratique ne fut si contesté. La tentation du repli gagne les peuples européens. Le face-à-face entre les islamistes et l’extrême droite menace la France de Voltaire, Brassens et Charlie. Nous étions des démocrates paresseux, des humanistes indolents. Nous devons réapprendre à dire et à défendre la République. Descendre dans l’arène et lutter. Pour une génération élevée dans le mythe de la fin de l’Histoire, la gueule de bois est terrible. Sommes-nous prêts pour le combat qui vient ?
The Peacekeeper’s Wife – Livre neuf
Livre en anglais – When Issa was sent as one of the several thousands to the peacekeeping mission in the Congo, Malika, his newly wedded wife, watched and waited in helpless horror, entangled in someone else’s war. As Issa guarded the UN base, barring rebels from raping children, and patrolling borders of a rich ruined territory, back home in Segol, Malika felt the weight of separation, descending to a gradual but forceful emotional abyss. Fatimata, her mother-in-law, pained by the absence of a son, accused her of being a witch and sent her to Bintou, the marabout. The conflict between Malika and Fatimata escalated drawing fire from their mutual longing. The Peacekeeper’s Wife deftly captures the human catastrophe of wars and migration in faraway lands through the excruciating loss and loneliness of estranged families, burdened by the separation from loved ones.
La gloire de l’empire
En écrivant la chronique d’un fabuleux empire imaginaire où toutes les passions humaines ont servi les ruses de l’histoire diplomatique et militaire, Jean d’Ormesson a retrouvé le ton des grands historiens du XIXe siècle. Il a pastiché avec le plus grand brio les récits historiques classiques, les querelles d’érudits, tout en créant une aventure romanesque pleine de bruit et de fureur, d’amour et de poésie, autour du règne d’Alexis aux prises avec les hordes barbares.
Mes héroines
La poursuite du bonheur – Une relation dangereuse – Les Charmes discrets de la vie conjugale. Elles s’appellent Sara, Sally, Hannah. Ces femmes énergiques et volontaires cherchent le bonheur, tout simplement, mais le destin en décide autrement. Et elles vont se battre, lutter pour échapper aux vents contraires qui les emporte : contre les pesanteurs sociales et idéologiques sous le maccarthisme pour l’une, pour se libérer d’une vie insatisfaisante et d’un mari qui se révèle pervers pour une autre, pour échapper à un passé qui resurgit pour la troisième. Avec son immense talent de narrateur, Douglas Kennedy parvient à pénétrer le coeur des femmes à travers les portraits de ces héroïnes en quête de liberté dans une Amérique moralisatrice et étouffante dominée par le culte de la réussite.
C’est cela un roman : des coups de foudre, des dilemmes, des regrets et cette quasi-certitude que le bonheur se conjugue toujours au conditionnel ou à l’imparfait. Kennedy fait ce qu’il veut de son lecteur. Qu’est-ce que c’est bon, parfois, de se laisser mener par le bout du nez.
Candide ou l’Optimisme
Chassé du château de son enfance, son « paradis terrestre », Candide est entraîné malgré lui dans une succession d’aventures calamiteuses. Il assiste à la mort de son rêve : celui d’un monde parfait. L’humanité tout entière serait-elle donc foncièrement mauvaise ? Candide s’étonne, s’offusque, se lamente… Perdant sa naïveté et son « optimisme », peu à peu il se résigne. La verve et l’ironie voltairiennes se conjuguent à merveille dans un conte à la fois grave et cocasse, qui, sous des airs de légèreté, soulève des questions philosophiques fondamentales.
L’accro du shopping à Hollywood
Depuis qu’elle s’est installée à Los Angeles avec Luke et Minnie, Becky croit vivre un conte de fées. La Cité des Anges ! Hollywood ! A elle les premières glamour, le shopping sur Rodeo Drive, le job de rêve d’habilleuse de star ! En vérité, Becky s’ennuie un peu. Luke est trop occupé à gérer la carrière de la superstar Sage Seymour, elle n’a été invitée à aucune soirée et pas évident de se faire de nouveaux amis quand on ne connaît que les employées du spa. Heureusement, tout cela va changer : Suze arrive, avec mari et enfants ! A elles la belle vie, Hollywood, les voici ! Sauf qu’au pays des stars, les apparences sont souvent trompeuses et notre incorrigible accro va vite comprendre à ses dépends que derrière les paillettes règne un monde sans pitié. Aveuglée par les sunlights, désireuse de se faire une place dans la A-list, Becky pourrait bien se brûler les ailes, et mettre en danger ce qu’elle a de plus cher : son couple, sa famille, son amitié avec Suze. A Hollywood plus qu’ailleurs, il n’y a pas de place pour les sentiments.
Lettres Persanes (extraits choisis)
Deux lettrés persans installés à Paris, Usbek et Rica, s’étonnent des modes de vie, des moeurs, des caractères des hommes et des femmes qu’ils découvrent avec le regard neuf d’une civilisation lointaine. Ces deux fins observateurs partagent leur surprise avec leurs amis et leurs serviteurs restés en Perse. Mais, bien vite, c’est leur système social qui les rattrape : le sérail se révolte, et les épouses d’Usbek sont en danger… Roman épistolaire incisif et caustique, les Lettres persanes usent du regard de l’étranger pour dénoncer « l’arme fatale » qu’est devenue la monarchie, ainsi que les ridicules et les malignités des hommes, occidentaux comme orientaux.
Œdipe Roi
« Malheureux ! Puisses-tu Jamais n’apprendre qui tu es ! »
Averti par un oracle qu’il tuerait son père et épouserait sa mère, Oedipe fuit les lieux de son enfance, espérant ainsi préserver Polype et Mérope, ses parents présumés. Que ne lui a-t-on dit, hélas, qu’il était en réalité le fils de Laïos ! Cette cruauté du sort l’amène à commettre à son insu un acte criminel.
Ignorant du drame qui se joue, aveuglé par le hasard, Oedipe court à sa perte. Il tue un voyageur qui lui barre la route, libère Thèbes de l’emprise de la Sphinx et épouse, en récompense de sa bravoure, la reine de la cité : son terrible destin s’accomplit inéluctablement.
Le Cid
Rodrigue et Chimène s’aiment et s’apprêtent à se marier. Mais lorsque le comte de Gomès, le père de Chimène, donne un soufflet à don Diègue, celui de Rodrigue, c’est au jeune homme que revient le devoir de laver, dans le sang, l’outrage fait à son vieux père. Rodrigue a « du coeur », mais il ne sait que faire : mourir sans offenser Chimène ? Se venger et la perdre ? Cruel dilemme.
Le Cid est un poème amoureux. Corneille raconte l’histoire d’une jeunesse que ses aînés condamnent au renoncement et que les sentiments poussent à la révolte.
TEXTE INTEGRAL
Œuvre en texte intégral, suivie de lettres de Cyrano de Bergerac.
En lien avec l’objet d’étude « Le texte théâtral et sa représentation : du XVIIe siècle à nos jours » du programme de français en première (1re).
• Poète au physique disgracieux, Cyrano aime en silence « la plus belle qui soit ». Mais si Roxane n’a d’yeux que pour le séduisant Christian, celui-ci n’a pas la verve de Cyrano. Ainsi l’amour et le panache finissent par triompher des jeux de séduction.
• Cette « comédie héroïque » est suivie de lettres du véritable Cyrano de Bergerac qui permettent de découvrir le style tendre et ironique de l’écrivain qui inspira à Rostand le personnage de Cyrano.
Tout est possible mais rien n’est moins sûr
ETAT QUASI NEUF
Format 19cm x 26cm – Nombre de pages 192
Ses études à peine terminées, Vétille a le cœur qui déborde d’énergie et d’envies mais les poches vides. Sauver la planète, vivre du dessin, travailler sans se faire exploiter… blottie contre son amoureux, entourée par ses amis, la jeune femme est convaincue : un monde meilleur est possible ! Pourtant, de jobs ingrats en stages précaires, l’humour et l’énergie de sa jeunesse vont se heurter à la réalité des adultes. Réussira-t-elle à gagner sa vie sans perdre ses idéaux et son sommeil ?
Un récit de vie drôle et poétique sur la fin de l’âge des possibles.
Odyssée
Ulysse, héros grec de la guerre de Troie, celui dont la ruse a permis de mettre fin à un siège de dix ans, voudrait regagner son île d’Ithaque, où l’attendent sa femme Pénélope et son fils Télémaque. Mais les dieux ne l’entendent pas ainsi. Sur le chemin du retour, il doit affronter le Cyclope, la magicienne Circé, les Sirènes au chant mortel, les monstres Charybde et Scylla, et bien d’autres encore… Aidé de la déesse Athéna, Ulysse parviendra-t-il à retrouver son palais et à se débarrasser des prétendants qui convoitent sa femme et ses biens ?
De larges extraits annotés – Des questionnaires au fil du texte – Des documents iconographiques exploités – Une présentation d’Homère et de son époque – Un aperçu du genre de l’épopée – Un groupement de textes : « Les monstres »
Ecrire en francophonie
Écrire en francophonie reprend, pour l’essentiel, des textes de recension publiés par le Professeur Birahim Thioune dans sa chronique d’« A livre ouvert » du quotidien Le Matin de Dakar. L’auteur présente quelques tendances de la création littéraire dans l’espace francophone.
I was here
When her best friend Meg drinks a bottle of industrial-strength cleaner alone in a motel room, Cody is understandably shocked and devastated. She and Meg shared everything—so how was there no warning? But when Cody travels to Meg’s college town to pack up the belongings left behind, she discovers that there’s a lot that Meg never told her. About her old roommates, the sort of people Cody never would have met in her dead-end small town in Washington. About Ben McAllister, the boy with a guitar and a sneer, who broke Meg’s heart. And about an encrypted computer file that Cody can’t open—until she does, and suddenly everything Cody thought she knew about her best friend’s death gets thrown into question. I Was Here is Gayle Forman at her finest, a taut, emotional, and ultimately redemptive story about redefining the meaning of family and finding a way to move forward even in the face of unspeakable loss.
Before
Je suis tellement heureuse de vous annoncer la sortie de Before. Pour celles et ceux qui me lisent depuis le début, ce sera le regard d’Hardin sur After et de nouvelles aventures de Tessa avec quelques surprises ! » Anna Todd – Entertainment Weekly. Hardin tient un journal secret. Il y raconte son histoire, avant sa rencontre avec Tessa et pendant les semaines qui vont changer sa vie. Un journal où les filles de sa bande : Nathalie, Molly, Melissa et Steph tiennent un rôle essentiel. Ce journal lui permet d’évacuer sa colère et d’analyser ses sentiments. Nous y découvrons ses secrets, ses doutes, son âme… peut-être pas si noire qu’il y paraît. Ce point de vue d’Hardin nous incitera-t-il à l’indulgence ? Car la vie n’a pas épargné Hardin. Il a subi un traumatisme qu’un enfant ne devrait jamais vivre, sans l’amour de ses parents pour l’aider à le surmonter. La rage s’est emparée de lui et ne l’a plus quitté. Il est sombre, solitaire et ne se permet aucune émotion, hormis l’adrénaline de ses méfaits et le sexe. Il se fout de tout, même de lui-même. Jusqu’au jour où sa route croise celle de Tessa… Sera-t-il capable de l’aimer ?
La belle histoire
Il était une fois une fillette de trente ans en colère. Sa propre violence la surprend, l’effraie. Elle ne comprend plus rien et ne croit plus personne. Il y a cette mystérieuse Mareine Signare et ses promesses de réponse. Elle la croit, elle la suit et l’aventure commence. Là-bas. Sur le continent africain. De nos jours.
Bain de lune
Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.